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AUDIBERT Victor, Léon, Joseph
Né le 27 janvier 1886 à La Seyne (Var), fils d'un pharmacien, Victor Audibert, commis des PTT à Toulon (Var), était le secrétaire du syndicat des agents des PTT (section varoise) en 1919. Il fut candidat aux élections au conseil d'administration des PTT et au conseil de discipline en janvier 1920. Militant du comité d'action pour la propagande majoritaire à la fin de 1920, au congrès de l'Union départementale de la CGT, le 11 septembre 1921, préparatoire au Comité national confédéral, il vota contre l'exclusion des membres des CSR. Pourtant, notait-il dans son intervention, le dirigeant minoritaire Flandrin (voir ce nom) avait fait exclure Lamarque (voir ce nom), majoritaire, du syndicat de l'Arsenal. Élu au conseil d'administration de la Bourse du Travail de Toulon, membre de la commission de contrôle du congrès de l'Union départementale CGT, le 20 novembre 1921, il y fut élu membre de la commission exécutive pour l'année 1921-1922. Il participa à de nombreuses réunions corporatives des fonctionnaires à Toulon et dans le Var. En novembre 1925, en tant que secrétaire du syndicat CGT des commis des PTT de Toulon, il participait à une réunion organisée par la Fédération postale de la CGTU.
Socialiste SFIO, le 9 décembre 1926, V. Audibert fut désigné par la section de Toulon comme délégué au congrès fédéral de Draguignan. Peu de temps auparavant, il avait critiqué l'abstention du groupe parlementaire socialiste dans le vote des projets budgétaires. En mai 1928, il présidait encore la réunion de la section SFIO de Toulon minoritaire dans une Fédération dominée par les analyses de Renaudel. Selon Jacques Toesca, il était avec Hugues (voir ce nom), le militant socialiste le plus important de la poste de Toulon.
Selon des témoignages, Audibert aurait été nommé receveur à Porto-Vecchio (Corse). Selon les archives départementales de la Corse, un Audibert, né à La Seyne (Var), le 11 mars 1886, fut receveur des postes de Porto-Vecchio du 1er juin 1933 à la fin du mois d'août 1934. Il venait de Breil (Alpes-Maritimes), était marié et père de deux enfants. Il fut nommé receveur dans le Maine-et-Loire à la fin d'août 1934 ; le sous-préfet de Sartène lui attribuait alors le prénom d'Alfred. Selon la mairie de Porto-Vecchio, Audibert Alfred, Jean aurait été receveur des PTT dans la ville de 1932 à 1945. Il se serait retiré à Bastia et y serait mort le 24 décembre 1970.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13021, 13085, 13253, 13733. Arch. Dép. Var, 3 Z 2 3 ; 3 Z 4 21. Renseignements fournis par les Archives départementales de la Corse et par la mairie de Porto-Vecchio. Renseignements fournis par l'administration des PTT. La direction départementale d'Ajaccio n'a pas conservé de traces du passage de l'intéressé. La photocopie du registre d'état civil transmis par la mairie de La Seyne, en mai 1976, ne porte pas de mentions marginales. Presse locale. Sources orales.
