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CONSTANT André, Clairin, Eugène.
Né le 13 juillet 1907 à Six-Fours (Var), mort le 20 février 1968 à La Seyne ; maçon à l'Arsenal maritime de Toulon (Pyrotechnie) ; militant communiste du Var.
Fils d'un cultivateur, né à La Seyne (Var) et d'une native d'Aubagne (Bouches-du-Rhône), Constant effectua son service militaire dans les Tirailleurs sénégalais de novembre 1927 à mai 1929 en Tunisie. Il entra comme manoeuvre temporaire à l'Arsenal maritime (Pyrotechnie) le 16 mai 1931. Il habitait alors Six-Fours, quartier Lombard. Il devint maçon et eut une situation fort instable jusqu'au 1er octobre 1936 où il devint ouvrier maçon au Service général à la Pyrotechnie. Marié, sans enfant, il habitait alors La Seyne.
Lors de l'élection cantonale en octobre 1937, Constant était le trésorier du comité électoral communiste. Il appartenait à la cellule du quartier Gatonne. L'année suivante il était délégué d'atelier à la Pyrotechnie.
Mobilisé sur place, arrêté le 18 juin, il fut interné le 20 juin 1940 au centre de séjour surveillé de Chabanet (Privas, Ardèche). Licencié de l'Arsenal, il fut congédié le 28 mars 1941 pour activités communistes. Transféré à Nexon (Haute-Vienne), puis à Saint-Paul-d'Eyjeaux (Haute-Vienne), enfin à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) le 23 octobre 1943, il fut astreint à résider à Ancône (Drôme). Le 16 mai 1944, il était employé comme maçon terrassier sur un chantier d'une entreprise de Montélimar.
Réadmis à la DCAN le 9 octobre 1944, il fut réintégré comme ouvrier réglementé avec rétablissement de sa situation financière et administrative.
Le 14 février 1950, à la suite d'une grève, il subit quatre jours de réduction de salaire de 0,40 francs de l'heure. Congédié le 3 décembre 1952 par mesure disciplinaire, il fut admis à une retraite proportionnelle l'année suivante. Il devint alors artisan maçon à La Seyne.
Constant mourut à La Seyne, le 20 février 1968.
SOURCES : Arch. Dép. Var, 7 M 12.2 ; 3 Z 4.30. - Arch. Troisième Région mar. : registre de matricules, A 8, dossier individuel. - Sources orales. - Renseignements fournis par J.-M. Guillon.
