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DARVES Andrée, Suzanne [née DESCOMBEY Andrée].
Née le 14 septembre 1922 à Marnes-la-Coquette (Seine-et-Oise/Hauts-de-Seine), morte le 26 août 2013 à Paris (VIeme arr.) ; assistante sociale ; militante communiste à Paris, puis dans le Var et les Hauts-de-Seine.
Elle épousa Roland Darves-Bornoz en juillet 1948 à Paris
(Veme arr), fils d’un professeur communiste de
l’Isère [Roger Darves-Bornoz], qui devint ingénieur
général du génie rural (voir Roland Darves-Bornoz). Ils eurent deux enfants.
Elle occupa un emploi d’assistante sociale municipale à la mairie
de Saint Denis (juin 1948-septembre 1950) et fut membre du bureau de la
cellule des communaux. Son mari étant nommé dans le Var, Andrée
Darves-Bornoz, assistante sociale, devint la responsable administrative
du nouveau centre médico-social Danielle Casanova créé par la
municipalité communiste de La Seyne (Var) de janvier 1951 à juin 1957.
Membre de la cellule des communaux, elle fit partie du bureau et du
secrétariat de la section communiste locale et du comité puis du comité
de la fédération communiste du Var de 1952 à 1957, et un court passage
au bureau fédéral (1953). Membre de la commission féminine fédérale,
elle occupait des responsabilités au niveau départemental de l’Union
des femmes françaises. Membre du Syndicat national CGT des assistantes
sociales depuis octobre 1947, elle fut membre du bureau de l’Union
départementale CGT de 1951 à 1953 et responsable de la commission
féminine départementale.
Son mari étant muté en région parisienne, elle vint à Bagneux (Seine
puis Hauts-de-Seine) pour des fonctions électives. Après le décès du
maire [Albert Petit], elle
entra à la mairie de Bagneux (Seine puis Hauts-de-Seine) de novembre
1957 et devint la responsable du service municipal de la jeunesse et
des colonies de vacances. Ils habitaient la commune puis Antony. Elle
fut membre du comité puis du bureau de la section communiste de Bagneux.
Elle entra à la mairie d’Argenteuil (Val-d’Oise) en février 1976 comme
chef du service enseignement et petite enfance. Elle occupa par la
suite un emploi similaire à Orly (Val-de-Marne).
Au début des années 1980, devenue veuve, elle alla habiter Tours
(Indre-et-Loire) où son fils était médecin à l’hôpital. Quand il revint
à Paris avec sa nomination comme médecin-chef à l’hôpital de Vendôme,
elle regagna la région parisienne. Habitant dans le XVeme
arrondissement de Paris, elle militait dans la section communiste
locale et son nom apparut dans des comités de soutien lors des
élections ou lors des souscriptions pour soutenir financièrement
l’Humanité. Elle fit partie en 2005 du Comité local pour un Non de
gauche à la Constitution européenne. Pendant toute cette période,
Andrée Darves-Bornoz occupa des responsabilités dans les organisations
communistes, des associations féminines et dans les mouvements de
résistants.
Lors de son décès, l’Humanité, le 2 septembre 2013, lui consacra une dizaine de lignes dans la rubrique « Carnet ».
SOURCES : Arch. comité national du PCF. — Renseignements fournis par l’intéressée, par son fils et par Jean-Claude Autran.
ICONOGRAPHIE :
Séance du 22 janvier1945 à la Sorbonne |
Andrée Darves-Bornoz (fin des années 1940) |