Retour à la page d'accueil
du site
Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois
Notices rédigées par
Jacques GIRAULT
 
DEFERRARI André
Retour au Dictionnaire du Mouvement Ouvrier
 

DEFERRARI André, Désiré.

Né le 10 février 1920 à Bandol (Var), décédé le 29 juin 1977 à Toulon (Var), marié, deux fils, instituteur, syndicaliste, conseiller municipal communiste de Bandol (1959-1977).

Fils d'un cordonnier et d'une journalière, André Deferrari, après avoir fréquenté l'École primaire supérieure de Brignoles (Var), entra à l'École normale d'instituteurs de Draguignan (Var) en 1938. Il fut un des trois normaliens de sa promotion mobilisé à Perpignan (Pyrénées orientales) puis aux chantiers de jeunesse à Meyrueis (Lozère) de juin 1940 à janvier 1941. Il termina sa scolarité en septembre 1941, avec la promotion suivante, perturbée par la suppression des écoles normales. Il effectua son stage dans la région de Brignoles (février-octobre 1941) avant d'être nommé au Beausset (1941-1942), puis à l'école Martini (1942-1949) à La Seyne (période pendant laquelle il fut requis par le STO pour la garde des voies, puis détaché à Brignoles en février 1944 et remobilisé en mai-juin 1945 à Marseille) et enfin à l'école de garçons de Bandol (1949-1965). Par la suite, il fut affecté dans les classes du cours complémentaire (mathématiques-sciences), devenu CEG, puis CES, de Bandol où il fut pérennisé comme professeur d'enseignement général des collèges. En plus de son enseignement, il s'occupait de la bibliothèque et de la documentation de son établissement.

Marié en septembre 1943 à La Cadière (Var), avec Lucette, Augustine Marquand, nièce du militant communiste de Bandol Chevalaz (voir ce nom), Deferrari fut un des militants communistes les plus actifs de la commune, conseiller municipal, s'occupant particulièrement des questions sportives et de l'insertion des jeunes. Il était aussi le secrétaire général du club de football, l'Union sportive de Bandol (1947-1977) et le représentait au district du Var du football.

En outre Deferrari fut souvent candidat pour le conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs. Battu sur la liste "unité d'action et CGT" en décembre 1949 avec 14 voix sur 52 suffrages exprimés dans le canton d'Ollioules, il se représenta en 1952 ("liste CGT"), en 1954 ("Liste d'union et d'action présentée par les Cégétistes"), en 1956 ("Liste Brun pour un syndicalisme agissant"), en 1958, en 1960, en 1962, en 1964 (Listes "pour l'unité, la démocratie et l'efficacité du syndicat").

Après son décès, son nom fut donné au stade municipal de Bandol, ainsi qu'au parking attenant.

SOURCES : Arch. Dép. Var, 1459 W 1. - Presse syndicale. - Sources orales. - Renseignements fournis par la mairie de Bandol et par le fils de l'intéressé.