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Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois
Notices rédigées par
Jacques GIRAULT
 
FROMENT Pierre
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FROMENT Pierre, Léon, Auguste.

Né le 13 septembre 1911 à Arras-sur-Rhône (Ardèche), mort le 22 octobre 1987 à Figeac (Lot) ; ouvrier de mairie à La Seyne-sur-mer (Var) ; militant socialiste SFIO puis PSD.

Fils d’un employé au télégraphe devenu agent technique des PTT, Pierre Froment reçut les premiers sacrements catholiques et suivit des cours du soir jusqu’au niveau du brevet élémentaires. Après avoir effectué son service militaire au 152eme régiment d’Infanterie à Colmar (Haut-Rhin), il se maria en octobre 1931. Le couple eut un enfant qui reçut les premiers sacrements catholiques. Il divorça en 1971.

Pierre Froment entra aux Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne en mars 1932 comme ouvrier ajusteur. Il devint par la suite mécanicien au service des eaux de la mairie de La Seyne.

Il adhéra au Parti socialiste SFIO à Crest en 1931 puis devint secrétaire du groupe des Jeunesses socialistes SFIO de La Seyne. Membre de la section de La Seyne et du comité fédéral de la SFIO en 1935, il présidait à l’automne suivant le Comité du Front populaire des Jeunes de La Seyne. En 1938-1939, il partageait les analyses de Paul Faure et de Jacques Toesca dans les débats internes du Parti socialiste SFIO.

Mobilisé en septembre 1939 à Digne (Basses-Alpes) au début de la guerre dans le 55eme régiment d’infanterie alpine, proche de Paul Faure, il exerça entre 1942 et 1944 les fonctions de conseiller ouvrier des Chantiers de Jeunesse.

À la Libération, le 18 octobre 1944, Pierre Froment fut révoqué de son emploi de mécanicien au service des eaux de la mairie par la délégation municipale. Le comité municipal d’épuration précisait qu’à Crest « son attitude antinationale l’avait fait sérieusement remarquer par les réfractaires de l’endroit ».

Pierre Froment fut un des fondateurs, aux côtés de Paul Faure, du Parti socialiste démocratique. Il rejoignit la CGT-FO après 1948. Il exerça par la suite les fonctions de vice-président des Chantiers de la Jeunesse française. La direction du Parti socialiste SFIO, le 3 février 1956, fut saisi de la demande d’adhésion dans la section socialiste SFIO de Caudiès-de-Fenouillèdes (Pyrénées-Orientales).

SOURCES : Arch. Com. La Seyne . — OURS, fédération socialiste SFIO des Pyrénées-Orientales. — Presse locale. — Renseignements fournis par l’intéressé.