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GALINIER Marcel [GALINIER Marius, Marcel].
Né à Saint-Affrique (Aveyron), le 16 août 1903, fils d'un cultivateur non-propriétaire, M. Galinier reçut les sacrements catholiques. Il passa sa jeunesse à Béziers (Hérault) et obtint le Certificat d'études. Il effectua le service militaire dans l'Infanterie en Allemagne, puis entra aux chantiers navals de La Seyne (Var) de 1922 à 1926. Marié dans la commune en octobre 1926, il eut trois enfants. Il entra en 1926 à l'Arsenal maritime de Toulon comme ouvrier riveur tout en habitant La Seyne. Il adhéra au Parti socialiste SFIO en 1930.
Membre du comité de vigilance SFIO en septembre-octobre 1934, il fut proposé, le 22 décembre 1935, par la section de La Seyne comme membre du comité fédéral. Il devint président du comité de Front populaire en 1937. Au congrès fédéral SFIO en mai 1938, il vota contre le rapport moral au nom de la minorité de sa section. Syndicaliste à l'Arsenal du Mourillon, il fut en février 1939, candidat à la commission consultative du travail.
Licencié de l'Arsenal en 1942, Galinier, arrêté, s'évada et rejoignit un maquis dans l'Ariège. Après une attaque allemande, il passa en Espagne. Emprisonné plusieurs mois, puis libéré, il gagna l'Afrique du Nord et participa à la Libération de la France dans la première division des forces françaises libres.
Après la guerre,
Après la guerre, réintégré à l’Arsenal, il travaillait comme ajusteur dans l’atelier de la comptabilité.
Sympathisant du Parti
communiste, non démobilisé, il
fut élu conseiller municipal de La Seyne, le 29 avril 1945 sur
la liste d'" Union républicaine et résistante " avec 5
001 voix sur 11 637 inscrits et devint administrateur de
l'Hôpital. Remarié à Mélisey
(Haute-Saône) en janvier 1946, il figurait sur la liste "
d'union républicaine et résistante
présentée par le PCF " pour l'élection du
collège départemental, le 24 novembre 1946, pour la
désignation du Conseil de la République. Il ne fut pas
candidat en 1947. Dans l’enquête des Renseignements généraux sur les
communistes varois en 1953-1954, il était indiqué comme militant de la
cellule de la direction de l’Arsenal.
Galinier, en 1966, confiait ses souvenirs sur le Front populaire au quotidien communiste, Le Petit Varois - La Marseillaise.
Il mourut à Trans-en-Provence (Var), le 28 juillet 1983.
SOURCES : Arch. Nat., F7/15371. - Arch. Dép. Var, 4 M 50, 4 M 54. - Presse locale. - Sources orales. - Renseignements fournis par l'intéressé et par sa famille.