Né le 3 août 1911 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort le 8 février
2013 à Toulon (Var) ; journaliste communiste.
Fils de Jean, Clément, Théodore, Gabriel Jacob, employé devenu
inspecteur général des PTT, et de Augusta, Rosalie, Pauline Maigre,
employée, Jean-Paul Jacob, bachelier, effectua le service militaire
dans un régiment du génie comme télégraphiste avec le grade de sergent.
Employé à la Caisse d’Epargne de Toulon, célibataire, il n’avait aucun
engagement politique mais adhérait à la CGT en 1935.
En liaison avec l’Armée secrète en 1943 et le Foyer du Marin dirigé par
l’abbé Robineau, il projeta de partir, via l’Espagne, en Afrique du
Nord mais il renonça en constatant l’anticommunisme de ce mouvement. Il
avait adhéré au Parti communiste en novembre 1942 et au Front national.
Avec Olivier pour pseudonyme et sous la responsabilité de Paul Rigon,
il devint responsable de la presse clandestine du Front national à
Toulon en 1944 et rédigea de nombreux articles et tracts.
Rédacteur à Rouge-Midi en 1944, à la Libération, il devint secrétaire
de rédaction du journal du Comité départemental de Libération, La
Liberté du Var, et conserva cette responsabilité quand ce journal fut
remplacé par Le Petit Varois. Il était toujours secrétaire de rédaction
au début du Petit Varois-La Marseillaise. Il avait suivi l’école
centrale des journalistes de l’Union française internationale en 1949
et était membre du syndicat CGT des journalistes depuis la Libération.
Il épousa à Toulon en décembre 1955 Lucette, Denise, Augustine
Ballandras, institutrice, née à Carcès (Var), le 24 avril 1926, fille
d’un instituteur, sœur de Paul Ballandras, instituteur communiste.
Selon les archives de la fédération du PCF, Jean-Paul Jacob fut exclu
du PCF par la suite.
Sources : Archives de la fédération du Var du PCF. — Notes de
Jean-Marie Guillon.