|
|
LIMOGE Alexis, Georges
Né le 10
octobre 1877 à Lyon (IVe arr., Rhône), décédé le 10 mai 1957 à La Seyne
(Var), marié ; propriétaire ; conseiller municipal socialiste de La
Seyne.
Fils d’un directeur de théâtre forain et d’une artiste, Georges Limoge
se maria en avril 1903 à Tours (Indre-et-Loire). Ancien officier,
ancien commerçant dans la région lyonnaise, il connut Édouard Herriot.
Il créa un lotissement au début des années 1930 à La Seyne, quartier
Donicarde, et s’occupa du comité d’intérêt local du quartier.
Franc-maçon, il appartenait à la loge " Le Triomphe de la Concorde " du
Grand-Orient de France. Pressenti pour être candidat aux élections
municipales, il démissionna, en mars 1935, de la présidence de la
Fédération des comités d’intérêt local. Présenté comme un sympathisant
du Parti socialiste SFIO, candidat sur la liste conduite par Louis Mazen, maire
sortant socialiste SFIO, il obtint, le 5 mai 1935, 1 480 voix sur 5 893
inscrits et fut élu, au deuxième tour, avec 2 494 voix. Membre de la
commission des finances, délégué au cimetière, il démissionna de la
commission administrative de l’hôpital régional pour « raisons
personnelles ». Très assidu aux réunions du conseil, il devint, au
début de la guerre, délégué au ravitaillement. Le conseil fut dissous
après la démission collective des édiles, les 17 et 19 février 1941. Il
présidait alors le comité d’aide aux prisonniers, issu de la
transformation du comité d’aide aux mobilisés qu’il avait également
dirigé.
À la
Libération, Limoge faisait partie des conseillers municipaux qu’Albert Lamarque
demanda, au préfet, de renommer, ce qui ne se fit en raison des
tensions politiques locales. Candidat sur la liste socialiste aux
élections municipales, le 29 avril 1945, il obtint 2 706 voix sur 11
637 inscrits. Le 19 octobre 1949, prénommé par erreur « Henri »,
délégué cantonal, conduisit la « liste socialiste et républicaine de
défense des intérêts communaux » et fut élu minoritaire avec 2 161 voix
sur 13 052 inscrits. Il conserva son mandat le 16 juin 1950, sur la
liste « d’entente républicaine et socialiste d’intérêt local » avec,
cette fois, son véritable prénom, obtenant 2 644 voix sur 12 313
inscrits.
Toujours franc-maçon, officier de loge, il préconisait une
attitude plus conciliante à l’égard du maire communiste et s’opposait
souvent aux dirigeants socialistes locaux.
SOURCES : Arch. Dép. Var, 2 M 7.35.3, 18 M 97. - Arch. Com. La Seyne. - Presse locale. - Sources orales.