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MARTINENQ Louis, Ephren, Delphin.
Né le 14 juin 1882 à La Seyne
(Var), mort le 22 septembre 1960 à La Seyne ; ouvrier à l’Arsenal
maritime ; militant syndicaliste (CGT).
Fils d’un forgeron, entré aux PTT, natif de La Ciotat
(Bouches-du-Rhône) et d’une mère née à Sète (Hérault), Louis Martinenq
habitait au quartier de Bon Rencontre dans l’ouest de Toulon (Var).
Ouvrier auxiliaire tourneur de l’atelier à bois de l’Arsenal maritime,
militant du syndicat CGT des travailleurs de la Marine, il fut élu en
septième position membre du conseil d’administration le 4 décembre 1918
sur la liste sortante dirigée par le militant "révolutionnaire", Hippolyte Collin.
Réélu, le 25 avril 1919, il devint trésorier adjoint du syndicat. Réélu
comme "révolutionnaire" le 16 août 1919, il se détacha de ses
camarades, protestant notamment dans la presse contre la désignation
des délégués au congrès national sans qu’une assemblée générale ait été
convoquée. Ainsi, par la suite, tout au long de l’année 1920,
favorisa-t-il le succès des "réformistes" Lamarque et Bérenguier.
Marié à La Seyne, en novembre
1912 avec la fille d’un contremaître aux chantiers navals, divorcé en
1913, il se remaria à Toulon en juin 1921.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13201. — Arch. Dép. Var, 4 M 56 7 ; 3 Z 2 14, 4 21. — Presse locale.
