Né le 20 mai 1913 à Sébastopol (Russie),
décédé le 26 août 2008 à
Hyères (Vat), marié ; instituteur dans le Var ; militant
syndicaliste.
Pierre Mitkevitch (parfois prénommé Constantin ou
même Jacques), instituteur à Carnoules (Var), faisait
partie du conseil et du bureau de la section départementale du
Syndicat national des instituteurs qui se reconstituait à la
Libération. En juillet 1945, il obtint deux voix lors de
l'élection du secrétaire général.
Réélu au conseil syndical, il vota, le 13 mai 1948, la
mise en demeure qui s'adressait aux syndicalistes partisans du maintien
dans la CGT d'avoir à quitter le bureau de la
Fédération de l'Éducation nationale-CGT. Le 2 juin
1949, il vota la motion revendiquant l'autonomie et demandant «
la reconstruction d'une CGT démocratique ». En
décembre 1949, réélu au conseil syndical sur la
« liste pour un syndicalisme indépendant et constructif
», il ne se représenta pas lors du renouvellement, deux
ans plus tard. Il participa à la création du cours
complémentaire de Carnoules et dirigea des colonies de vacances
pendant plusieurs années.
Mitkevitch se maria à la fin des années 1930 à La
Seyne avec la fille d’un agent technique à l’Arsenal
maritime de Toulon. Le couple eut deux enfants.
Mitkevitch dut enseigner au collège de Draguignan par la suite.
Dans les années 1970, il présidait dans le
département l'association des donneurs de sang
bénévoles de l'Education nationale. Plus tard, membre du
bureau des clubs des retraités de la Mutuelle
générale de l'Education nationale, il habitait La Garde
avec son épouse.