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plantes rares et autres curiosités Maison du Patrimoine, jeudi 20 septembre 2012 |
Carte d'invitation à la conférence |
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Le thème des Journées Européennes du Patrimoine
2012 est le « patrimoine caché ».
Pour beaucoup de personnes, cette notion fait plutôt penser
à des maisons historiques dans des rues anciennes de la ville,
des villas de style exotique peu visibles car cachées
derrière des murs ou par la végétation, des
chapelles ou oratoires oubliés dans des terrains privés,
des motifs architecturaux rares, etc.
N’étant pas particulièrement spécialiste de
cela, j’ai pensé que, tout en restant dans l’esprit
du « patrimoine caché », l’on pouvait aussi
inclure dans le « patrimoine caché » des richesses
méconnues que nous avons tout près de chez nous [voir
d’ailleurs l’interview du prof. Marcel Barbéro dans
Var-Matin]. J’ai donc proposé ce thème des fleurs
ou arbres rares de notre commune, plus particulièrement de la
forêt de Janas et du massif de Sicié. Et je remercie les
responsables de la Culture du Patrimoine de La Seyne, ainsi que les
responsables de la Maison du Patrimoine d’avoir accepté de
m’accueillir pour cette modeste causerie.
Mais pour ne pas vous lasser par une trop longue série de
projections de photos de fleurs ou de plantes, j’ai pensé
qu’on pouvait aussi élargir le sujet, car, dans le
patrimoine caché de Sicié, il n’y a pas que des
fleurs. J’ai donc imaginé une seconde partie
intitulée de façon un peu mystérieuse «
autres curiosités » sur laquelle j’ai entretenu
jusqu’ici le flou et dans laquelle il y aura je
l’espère quelques surprises…
Au préalable, je précise encore que je
ne parle ici qu’en amateur (je ne suis pas Marcel Barbero,
professeur d’université). Et Mme Brody, qui connaît
si bien le massif depuis tant d’années pourrait en parler
aussi bien sinon mieux que moi
Les photos sont de moi pour la grande
majorité. Dans le cas contraire, ce sera indiqué.
Quelques-unes sont ainsi de notre ami journaliste M. Neumuller qui
tient la rubrique occitane dans le magazine Le Seynois, et que
j’avais accompagné l’an dernier pour un reportage
dans le massif de Sicié « Lèis èrbas de
Siciech sus la ret »
Nous avons dans le massif cristallin de Sicié
une végétation extrêmement riche et variée,
car on y retrouve la végétation de la Provence
cristalline, mais avec des caractères qui en font une zone de
transition avec la végétation de la Provence calcaire
occidentale. Cette transition est marquée par un mouvement en
sens inverse de certaines espèces caractéristiques de ces
deux régions, les unes (Arbutus Unedo, Erica arborea, Erica
scoparia, Calluna vulgaris, Calycotome spinosa, Lavatera maritima,
Cheilanthes odora) s'avançant d'Est en Ouest de la Provence
cristalline vers la Provence calcaire, les autres (Quercus coccifera,
Rosmarinus officinalis, Globularia Alypum, diverses espèces du
Brachypodietum ramosi) débordant, inversement, de la Provence
calcaire vers la Provence cristalline.
Notre flore est ainsi riche et remarquablement
colorée. Chacun a pu voir, surtout au printemps : arbousier,
bruyère arborescente, argeiras, asphodèle, cistes,
lavande stœchas, immortelles, etc.
Mais ce n’est pas de cela que je vais parler car toutes ces
merveilles sont déjà relativement bien connues de tous.
Je ne vais parler que des plantes « cachées »,
souvent ignorées connues bien que parfois spectaculaires. Ces
plantes sont « cachées, soit parce que nous ne savons pas
bien observer, soit parce que leur floraison est très courte, ou
encore hors saison, soit parce qu’elles se trouvent en des lieux
difficiles d’accès.
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