Né le 11 septembre 1924 à Marseille
(Bouches-du-Rhône) ; employé ; militant syndicaliste ;
militant socialiste, adjoint au maire de La Seyne (Var).
Fils d'un serrurier né à Toulon (Var), marié
à une originaire de La Seyne, Roger Miraglio fut
élève du collège Martini à La Seyne.
Titulaire du BEPC, à partir d'avril 1941, il effectua toute sa
carrière professionnelle à la Caisse d'Épargne de
Toulon (Var). Après avoir été employé, puis
commis principal et chef du personnel, il exerça les fonctions
de directeur général. Il se maria en janvier 1947
à La Seyne. Le couple eut trois enfants. Veuf, il se remaria
dans la ville en mai 2009.
Jusqu'à la fin des années 1950, il était le
secrétaire général du syndicat unifié des
employés de l'établissement. Dans le même temps,
sur le plan national, il fut secrétaire général
adjoint du Syndicat unifié des agents et cadres des caisses
d'épargne.
Socialiste SFIO, secrétaire adjoint de la section pendant
quelques années, représentant du mouvement "Paix et
Liberté", Roger Miraglio fut candidat aux élections
municipales du 19 octobre 1947 sur la "liste socialiste et
républicaine de défense des intérêts
communaux" en 25ème position. Après
l'érection de Saint-Mandrier en commune, candidat aux
élections municipales, le 18 juin 1950, il fut élu en
sixième position des candidats de la "liste d'entente
républicaine et socialiste et d'intérêt local". Il
fut réélu en neuvième position sur la liste
"républicaine des intérêts seynois", et les
élus minoritaires pratiquèrent pendant plusieurs
séances l'absence pour protester contre les méthodes de
gestion de la majorité communiste. Il apparaissait aux
côtés d'Albert Lamarque et d'Henri Midon
comme un dirigeant de la protestation. Il ne se représenta pas
en fin de mandat. Après la naissance du Parti socialiste, il y
adhéra et figurait parmi les négociateurs de
l'intégration des socialistes dans la liste "d'union de la
gauche", à direction communiste, se réclamant de la
"majorité présidentielle", le 6 mars 1983 : il figurait
personnellement en huitième position et devint adjoint au maire.
Après l'annulation de l'élection, il ne se
représenta pas en 1984. Il présidait l'office municipal
des HLM pendant plusieurs années alors que la majorité
municipale était de gauche, puis de droite. Il devint
vénérable de sa loge dans la Franc-maçonnerie.