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Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois
Notices rédigées par
Jacques GIRAULT
 
PONS André
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PONS André, Marius, Adrien.

Né le 24 avril 1920 à La Seyne (Var), mort le 8 août 2005 à Boulogne (Pas-de-Calais) ; directeur de la caisse des congés payés ; militant syndicaliste du Var.

Fils de Marius Pons*, employé communal, militant socialiste et syndicaliste, blessé de guerre, André Pons fut reconnu pupille de la Nation. Employé à la caisse de compensation, il se maria en janvier 1945 à Toulon avec une de ses collègues de travail.
Employé à la Sécurité sociale, André Pons fut élu ou réélu, en mai 1953, secrétaire adjoint de l'Union départementale CGT-FO du Var. Il devint secrétaire général de cette UD au début 1969, succédant ainsi à Joseph Menghi*, décédé en décembre 1968.
Au moment de la scission dans le Parti socialiste SFIO, André Pons apparut sympathiser avec les fondateurs du Parti socialiste autonome.
André Pons, qui demeurait quartier de Valbourdin à Toulon depuis 1953, ne resta que quelques années à la tête de l'UD. Il devint directeur de la caisse des congés payés du Var pendant les cinq années précédant sa retraite.

SOURCES : Renseignements fournis par l'intéressé à J. Girault. — Arch. Jean Charlot (Centre d'histoire sociale du XXeme siècle). — Force Ouvrière, hebdomadaire de la CGT-FO, 11 juin 1953, 28 mai 1959, 30 mai 1962, FO Hebdo, 30 avril 1969, 26 juin 1974. — Comptes rendus des congrès confédéraux FO de 1963 et de 1969.

Louis Botella et Jacques Girault

Né et mort à La Seyne (Var), 27 octobre 1889 - 8 mai 1945 ; employé communal à La Seyne ; militant syndicaliste ; militant socialiste ; résistant.

Fils d’un commis devenu imprimeur qui présida la société philharmonique « La Seynoise » de 1912 à 1922, Marius Pons reçut tous les sacrements catholiques. Typographe dans l’imprimerie familiale, engagé dans l'infanterie coloniale, il fut grièvement blessé le 8 février 1916 lors de la Première Guerre mondiale. Il se maria en mars 1919 à Alger. Le couple eut quatre enfants.

Titulaire d’un emploi réservé à la mairie de La Seyne, président de l’Association des anciens combattants et mutilés, président de la section des médailles militaires et de la Légion d’honneur, pacifiste et partisan d’un rapprochement franco-allemands, membre du Parti socialiste SFIO depuis 1926-1927, Marius Pons devint en 1936 secrétaire du syndicat CGT des employés communaux et le demeura jusqu’à la guerre. Il resta proche des milieux catholiques de la commune. Le magasin et l'entreprise tenu par son épouse étaient voisins de l'église. Il ne vota pas au second tour des élections législatives de 1936 pour le candidat communiste du Front populaire.

Pendant la guerre, Marius Pons participa aux activités du Parti socialiste clandestin et plusieurs réunions eurent lieu à son domicile avec Marc Baron et Yvonne Baron.

SOURCES : Renseignements fournis par les fils de l'intéressé. - Presse locale. - Marius Autran, Cent cinquante ans d’art musical. Histoire de la Philharmonie « La Seynoise », La Seyne, GRAICHS, 1984.