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1) Courrier de Monsieur Gabriel JAUFFRET, Premier Adjoint, à Jean-Claude AUTRAN
- « Cher Monsieur,
« Le 31 Mai à 9 h30, le Conseil Municipal donnera le nom de votre père à la Traverse qui jouxte les Archives Municipales.
« Le Docteur Arthur PAECHT vous invite, ainsi que votre famille, à assister à l'hommage public qui lui sera rendu.
« Je vous serais reconnaissant de bien vouloir confirmer votre présence au Cabinet du Maire Téléphone (...).
« Bien à vous. »
Gabriel JAUFFRET
2) Annonce dans la presse de l'ordre du jour du Conseil Municipal du 31 Mai 2007
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3) Au cours de l'hommage public rendu par la ville en présence de Jean-Claude et Yolande AUTRAN, Monsieur le Maire a précisé que le nom de Marius AUTRAN sera attribué à la partie de la rue des Chantiers qui jouxte les Archives, place Ledru-Rollin, et que le nouveau bâtiment des Archives Municipales portera également la dénomination :
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Inauguration de la « Traverse Marius AUTRAN » par Monsieur Arthur PAECHT, Maire de La Seyne, le 28 Février 2008
La cérémonie de mise en place des plaques de la Traverse Marius AUTRAN a eu lieu le 28 Février 2008 (*) à 15 heures en présence de M. Arthur PAECHT, Maire de La Seyne, de M. Gabriel JAUFFRET, Premier Adjoint, du personnel des Archives Municipales, du Professeur Jacques GIRAULT et Madame, et de la famille de Marius AUTRAN.(*) En raison de la proximité des élections municipales, M. le Maire nous avait averti que ce ne pourrait être qu'une cérémonie privée. Il n'y eut donc ni journaliste, ni photographe officiel.
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Inauguration des « Archives Municipales Marius AUTRAN » par Monsieur Marc VUILLEMOT, Maire de La Seyne, le 9 Septembre 2009
Discours de M. Marc Vuillemot, Maire de La Seyne-sur-Mer (d'après le blog de M. VUILLEMOT)
Je vous remercie d'être de nouveau réunis devant ce bâtiment des archives municipales. Je dis de nouveau parce que l'inauguration de ce lieu fut le fait de mon prédécesseur Arthur Paecht. Et il n'est pas dans mon habitude de m'attribuer des mérites qui reviennent à d'autres.Alors aujourd'hui notre présence est justifiée par notre volonté de donner à ces Archives le nom du regretté Marius Autran, personnalité connue des Seynois et très attachée à cette ville. Mais, de cela, nous parlerons tout à l'heure.
Pour moi, pour la municipalité, c'est l'occasion de réfléchir à la question de la conservation des archives d'une ville.
Organiser la conservation des archives, se donner les moyens de collecter, de conserver et de communiquer les documents, les registres, les actes que produit une administration est une obligation.
En effet, la loi exige de conserver - je cite "l'ensemble des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par un service ou un organisme public dans l'exercice de son activité".
Elle précise en outre que la "conservation de ces documents est organisée dans l'intérêt public tant pour les besoins de la gestion et de la justification des droits que pour la documentation historique de la recherche".
Et, puisqu'on évoquera avec Marius Autran, l'Histoire, grande et petite, permettez que je fasse moi-même un petit détour historique :
Toutes les sociétés de l'Antiquité conservèrent leurs « archives » avec plus ou moins de succès ! On se souvient des incendies de la bibliothèque d'Alexandrie, du temple de Jérusalem où était conservée la mémoire du monde antique pour l'une, du peuple juif pour l'autre.
En France, on commence à s'en préoccuper au IXe siècle. On conserva alors les originaux des décisions prises par Charlemagne. Philippe-Auguste fait protéger et conserver les chartes écrites sous son règne, ce qui deviendra le « Trésor des chartes ». Mais c'est surtout sous Louis XIV, avec l'indispensable Colbert, que la collecte et le classement des archives deviennent systématiques.
Les Archives Nationales, crées en 1794, conservent et communiquent les documents des services de l'Etat. Les archives départementales, dès 1797, ceux du département et les archives communales ceux des services municipaux.
Mais tous les dossiers des services ne sont pas conservés : heureusement !!!! Des règles précisent aux archivistes ce qui doit être éliminé et ce qui doit être conservé, comme, par exemple, les registres d'état-civil.
La seconde raison d'être des archives, au-delà de la preuve, est qu'elles sont aussi « l'histoire en train de s'écrire »… Les travaux des historiens commencent dans les cartons d'archives dûment classés et repérables.
Les archives sont donc publiques et communicables, selon des règles ou des délais (75 ans par exemple pour les registres de l'état-civil).
A la Seyne, nous disposons des archives dites historiques (celles d'avant 1940).
Dans celles-ci les registres d'état-civil remontent à 1650 à peu près, mais ne sont pas en très bon état, nous nous devons de les restaurer pour les conserver, et la numérisation est un bon outil.
Cela coûte cher, mais c'est un devoir. Il y a aussi les registres de délibérations depuis 1793 et d'autres documents ayant échappé aux bombardements, aux déménagements successifs. Par exemple, il y a des registres du Piquet : un vieil impôt sur la consommation de farine que l'on venait payer au lieu dit du Piquet, aux abords de la place Martel Esprit, dont, d'ailleurs, les ecclésiastiques étaient exempts. Heureusement que ça a changé...
Les particuliers sont surtout intéressés par les actes d'état-civil pour les recherches généalogiques. Ces actes ont été numérisés par les Archives départementales du Var et nous allons mettre un lien, avec leur accord, pour qu'ils soient accessibles à partir du nouveau site internet de la ville qui sera mis en service sous peu.
Les Archives municipales n'ont pas vocation à conserver les archives privées, mais nous avons pensé faire une exception à La Seyne concernant ce qui peut se rapporter aux Chantiers…dans la perspective de création d'un lieu dédié à la mémoire de la construction navale et de ses travailleurs qui ont fait l'identité de cette ville pendant si longtemps.
C'est donc un appel aux citoyens détenteurs d'archives sur les chantiers, à les prêter, le temps de les photographier ou de les numériser que je lance ici.
Il reste beaucoup à faire. Les archives demandent beaucoup de place, beaucoup de rayonnages... Il faudrait une salle de lecture accessible aux handicapés, et plus grande, par exemple, des possibilités de communication plus larges grâce aux nouvelles technologies, un service éducatif. Nous y pensons... mais il y a tant à faire !
En outre, la révolution numérique fait entrer la mémoire de plain-pied dans une nouvelle économie de l'information.
Hier, la mémoire, individuelle ou collective, était un objet culturel et savant, elle était rare et donc précieuse. Aujourd'hui, avec la banalisation des photos, des films, elle est dans tous les foyers, abondante.
L'enjeu fondamental est de trier, d'organiser et de communiquer, pour rendre accessible les documents intéressants au plus grand nombre.
Chacun est devenu producteur de sa propre mémoire. Avec les souvenirs, elle a pris rang au côté de l'histoire. Désormais, chaque minorité revendique son interprétation, son identité propre. Il y a des guerres de la mémoire. Le document original, authentique, prend dans ce contexte une importance capitale.
Vous comprenez donc que ces problèmes d'archives et de mémoires sont cruciaux. Le but est de combattre l'amnésie et la déculturation collective. L'avenir et le savoir sont fondés sur des constructions critiques à partir d'une transmission organisée du passé qui révèle la vérité, et c'est là le fondement même de notre liberté démocratique.
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C'est toute la leçon que, sans le savoir, ni l'avoir recherché, nous donnent la vie et le travail exemplaires de Marius AUTRAN.Depuis longtemps, Marius AUTRAN a conquis une grande notoriété à La Seyne, sa ville, où il naquit le 2 décembre 1910. Issu d'une famille de forgerons, du côté paternel, il se plaît à conter comment ses ancêtres de Barjols émigrèrent vers le bord de la mer vers la fin du XIXème siècle et se lièrent avec les plus anciennes familles six-fournaises et seynoises : les Aubert, les Mabily, les Hermitte. Il est décédé à La Seyne, le 20 janvier 2007, à l'âge de 96 ans.
Marius AUTRAN fit ses études primaires à l'école Martini de 1920 à 1928, y prépara sa carrière d'enseignant. Puis l'élève maître devint successivement : Instituteur, Directeur d'École, Professeur de C.E.G. À la Seyne, il enseigna pendant presque trente ans à l'École Martini, au Lycée Beaussier, au collège Curie où il prit sa retraite en 1966.
Lorsque survint la guerre, il part au combat comme lieutenant d'infanterie sur les fronts des Alpes et de Lorraine. Sa participation aux batailles sur la Somme, l'Oise, la Marne, la Loire et sa conduite lui ont valu de nombreuses distinctions.
Fait prisonnier dans les marais de la Sologne, interné à Pithiviers, il échappera aux Allemands trois semaines plus tard après une évasion sensationnelle et miraculeuse. Son fils, Jean-Claude, a raconté cela formidablement lors d'une conférence qui rendait hommage à ce père aimé.
Rentré à La Seyne après de multiples tribulations, il reprend son activité d'enseignant, et entre en Résistance. En Mars 1942, la police viendra l'arrêter dans sa classe. Libéré des cachots de la prison maritime, il reprend courageusement le combat clandestin jusqu'à la fin de la guerre.
Membre du Front National de la Résistance, du Comité de Libération en 1944, il sera de ceux qui, dans l'après-guerre, relèveront, au plein sens du terme, les ruines de notre commune sinistrée à 65 %.
Parallèlement à sa vie professionnelle, il commence alors une carrière politique à titre bénévole. Elu au Conseil d'Administration de la Caisse des Écoles en 1945, il siégera sans discontinuer, d'abord comme conseiller, puis comme adjoint au maire, élu au Conseil municipal de 1950 à 1977, sous les mandats de Toussaint MERLE et de Philippe GIOVANNINI. Il sera également Conseiller régional.
La destruction en décembre 1976 de l'école Martini le bouleverse, « Je suis de ceux qui n'oublient pas ». Ce sera le départ de son nouveau défi, raconter son école puis La Seyne moderne, là où s'était arrêté Louis Baudoin. Il s'engage alors, avec une grande lucidité, « Je sais bien que le temps est un grand maître et qu'il efface peu à peu les êtres et les choses », dans la relation de souvenirs qui deviendront une source historique de premier plan à ceux qui veulent connaître La Seyne.
Avec l'aide du Groupe de Recherche-Action sur l'Identité Culturelle des Habitants de La Seyne-sur-mer (le G.R.A.I.C.H., une association régie par la loi de 1901) il écrit L'histoire de l'Ecole Martini, L'histoire de La Seynoise, 150 ans d'art musical et, bien sûr, les 8 volumes des « Images de la vie seynoise d'antan » dont Jean-Claude réédite les premiers volumes avec le soutien de la Ville, puisque le premier tome sera offert aux nouveaux mariés sur la commune.
Dans ses "Récits, portraits et souvenirs", ses études sur des sujets en apparence mineurs, sur les mentalités ont pris valeur de témoignages et deviennent documents chargés de sens, utiles, indispensables même, à la véritable analyse historique.
Marius AUTRAN avait la modestie de dire que son ambition se bornait à faire plaisir à ses amis, à ses concitoyens, à les aider à mieux comprendre la réalité d'aujourd'hui dans la ville où ils ont choisi de vivre. Nous lui sommes reconnaissants d'avoir montré le vrai sens de la vertu civique en se livrant à des analyses lucides où percent toujours le souci de l'Education et la recherche de la vérité qui ont été le moteur de sa vie.
Avec le préambule que j'ai développé sur la nécessité des archives dans la construction d'une identité citoyenne et ce souci d'éducation et de vérité qui animait Marius, vous comprenez notre volonté de dénommer ce lieu Archives Municipales Marius Autran.
Discours de M. Jean-Claude AUTRAN, fils de Marius AUTRAN
Monsieur le Maire, Madame la Députée, Mesdames et Messieurs les Adjoints et membres du Conseil municipal, chers amis,Cette nouvelle dénomination « Archives Municipales Marius AUTRAN » constitue un acte, très fort, un geste très significatif pour la mémoire de mon père, qui avait beaucoup aimé cette ville où il était né et avait vécu presque tout le XXe siècle, qui avait beaucoup œuvré pour le bien de générations de Seynois, et qui, à la fin de sa vie, avait écrit, raconté des pans entiers de son histoire dans ses célèbres Récits - Portraits - Souvenirs. Au nom de tous ses anciens amis, camarades, collègues, élèves, je vous adresse, Monsieur le Maire, ainsi qu'à tout votre Conseil municipal, toute ma reconnaissance et ma profonde gratitude.
C'est un grand honneur aussi pour toute notre famille ici présente. Nous sommes une vieille famille seynoise et je rappelle que plusieurs rues portent déjà des noms de certains de nos ancêtres qui se sont illustrés au XIXe siècle. Par exemple, la rue parallèle à celle-ci, du côté nord du bâtiment, c'est la rue Jean-Louis MABILY (Jean-Louis MABILY, adjoint au Maire sous la IIIe République, était le frère de mon arrière-arrière-grand-mère, Hortense MABILY). Egalement, la rue Jacques LAURENT, rue bien connue qui longe l'église paroissiale (Jacques LAURENT, grand résistant au coup d'état de décembre 1851, était cousin germain de mon arrière-arrière-grand-père Sauveur HERMITTE). On pourrait en citer d'autres. Dorénavant nous aurons donc aussi cette petite traverse Marius AUTRAN, mais surtout ce grand et beau bâtiment des « Archives Municipales Marius AUTRAN ». Soyez-en très sincèrement remercié.
Dans votre discours, Monsieur le Maire, je pense que vous allez retracer la biographie de mon père : l'élève, l'enseignant, pas toujours commode, le combattant de 1940, le résistant de la première heure, l'homme politique, l'historien. Je n'insisterai donc pas là-dessus, d'autant que j'ai eu à deux reprises l'occasion d'en parler en détail dans des conférences sur la vie de Marius AUTRAN. Je voudrais simplement, pour terminer, attirer l'attention sur un point, un autre aspect, une autre facette du personnage de Marius AUTRAN, sans doute moins bien connue. Nous avons dans l'auditoire un grand nombre d'anciens élèves, dont certains, soit dit en passant, ont acquis la notoriété ou la célébrité : Geneviève LEVY, députée du Var, 1ère adjointe au Maire de Toulon ; Henri TISOT, comédien, acteur de théâtre et de cinéma, écrivain, exégète de la Bible ; Jean-Michel BALLADA, Chef de musique des Equipages de la Flotte ; ainsi que des historiens, comme René MERLE et Jacques GIRAULT (qui m'ont adressé leurs excuses, étant retenus aujourd'hui loin d'ici), etc. Tous ces anciens élèves ont tremblé devant Marius AUTRAN lorsqu'il était leur maître d'école. Et, en effet, ce qui se dégageait du personnage, c'était son autorité naturelle. Il n'avait pas besoin d'élever la voix, un seul regard et il dominait son auditoire, il était écouté, respecté, craint. Et pourtant, c'est là que je veux en venir, c'était un homme infiniment bon et extrêmement sensible. J'ai vu souvent ses larmes couler lorsqu'il écoutait de la belle et grande musique. Une anecdote pour terminer, à l'attention de ses anciens élèves, pour illustrer le caractère profond de mon père. Un jour, il interroge un élève de 6e, brave garçon mais pas très fort à l'école. Et cet élève ne savait rien, il n'avait rien appris. Naturellement, mon père commence à le sermonner et tous les autres élèves se regardent en se disant : ça va chauffer ! Alors mon père dit : « Mais pourquoi tu n'as pas appris ta leçon, qu'est ce que tu as fait hier soir ? ». « M'sieu, répondit l'élève, j'habite avec ma mémé et elle m'a envoyé faire l'herbe pour les lapins ». Alors là Marius AUTRAN a craqué, comme on dit, l'herbe pour les lapins c'était tout un symbole pour lui, c'était aussi son enfance chez ses grands-parents, où il allait aussi faire l'herbe pour les lapins, et où il n'avait, soit dit en passant, pas plus envie que ça de faire ses devoirs ou d'aller à l'école. Alors cette fois-ci, son élève eut droit à des reproches pour la forme, mais il partit sans punition aucune.
Tout ceci nous éloigne peut-être des Archives Municipales, mais je tenais à ce que ce soit dit et je voudrais, quand on passera devant cette porte et qu'on reverra le visage de mon père, que l'on se rappelle qu'à côté de l'autoritarisme de l'enseignant, à côté de l'adjoint au maire parfois intraitable, à côté de l'homme politique quelquefois virulent, il y avait un homme au cœur tendre, plein de sensibilité et d'humanité. Un grand Seynois. Je vous remercie.
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Compte-rendu de presse (1) : La Marseillaise du 10 septembre 2009
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Compte-rendu de presse (2) : Var-Matin du 11 septembre 2009
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Hommage. La nouvelle structure porte le nom de ce Seynois, résistant, instituteur, chroniqueur historique et élu, qui a oeuvré longtemps pour la ville. Faisant suite à l'inauguration de la structure des archives par la municipalité du Docteur Paecht, le maire de La Seyne, Marc Vuillemot a baptisé ce service du nom de « Marius Autran », mercredi dernier. Devant une foule d'amis, de parents et d'anciens élèves, dont Geneviève Lévy, députée du Var, Henri Tisot, comédien et d'autres anciens potaches de Martini, Jean-Claude Autran a rappelé la personnalité de son père. Enrichir le patrimoine culturel et industriel de la ville A la fois rigoureux et affable, sévère et sensible, l'instituteur comme le chroniqueur historique ont laissé le souvenir d'un homme amoureux de sa ville. Avec bonhomie, le maire a évoqué le militant (il fut adjoint aux maires Merle et Giovaninni), le Résistant et les ouvrages (réédités), qui offrent aux Seynois, un aperçu de l'histoire récente de la ville. En rendant hommage au personnel qui gère, sous la houlette de Marie Mondet, les archives municipales, le maire a lancé un appel aux Seynois qui gardent encore quelques documents (1) sur les chantiers navals, pour qu'ils les confient à cette équipe de spécialistes afin d'enrichir le patrimoine culturel et industriel de la ville. Se faisant apôtre de la paix contre « la guerre de la mémoire », Marc Vuillemot a souhaité que l'on fasse table rase de la mémoire sélective pour que les archives soient impartiales. 1. Les documents seront numérisés et rendus à leur détenteur.
Savoir + Les archives sont ouvertes, sur rendez-vous, les mardis, mercredis et jeudis, de 8 h à midi et de 13 h 30 à 17 h - Tél. : 04.94.87.52.24. |
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Compte-rendu de presse (3) : Magazine municipal Le Seynois d'octobre 2009
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Page du site internet de la ville de La Seyne-sur-Mer (la-seyne-sur-mer.fr)
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Un nom prestigieux pour les archives municipales 9 septembre 2009 Les archives municipales s'enrichissent d'un nom prestigieux. Celui de Marius Autran. Il figure sur la plaque nominative, à l'entrée du bâtiment, place Ledru-Rollin. Marc Vuillemot accompagné de la famille Autran, dont son fils Jean-Claude, ont dévoilé la plaque. Le maire a rappelé « l'importance de se donner les moyens de collecter, de conserver et de communiquer les documents, les registres, les actes que produit l'administration. C'est une obligation ». En effet, la loi exige de conserver l'ensemble des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par un service ou un organisme public dans l'exercice de son activité. Et Marc Vuillemot d'ajouter : « Les Archives municipales n'ont pas vocation à conserver les archives privées, mais nous avons pensé faire une exception à La Seyne concernant ce qui peut se rapporter aux Chantiers…dans la perspective de création d'un lieu dédié à la mémoire de la construction navale et de ses travailleurs qui ont fait l'identité de cette ville pendant si longtemps. C'est donc un appel aux citoyens, détenteurs d'archives sur les chantiers, à les prêter, le temps de les photographier ou de les numériser que je lance ici ». Marius Autran dont les archives municipales portent désormais le nom, est décédé le 20 janvier 2007. Il avait 96 ans. Cet illustre Seynois, enseignant, membre de la Résistance, écrivain et conseiller municipal, profondément attaché à sa ville, fut un témoin militant, endurant et créatif. Son legs est inestimable pour La Seyne. |
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Autres photos de la cérémonie (remerciements à : M. Gilles Gaignaire, Service Communication ; Mme Annick Rohault de Fleury, Archives municipales ; et Nicky, site internet LaSeyne.info)
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