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A l'origine, ce lexique n'était qu'un recueil des termes locaux, des mots d'ici (environ 500) figurant dans l'un ou l'autre des 10 ouvrages de Marius Autran « Images de la vie seynoise d'antan ». Les termes de pêche, de vie maritime, de la nature, de la faune ou de la végétation locale y occupaient donc une place importante. Dans le véritable but de sauvegarder un patrimoine culturel local, nous l'avons par la suite enrichi d'environ 900 autres termes ou expressions, extraits de notre mémoire familiale et employés couramment par nos parents et grands-parents. Ces derniers figurent en noir, alors que les termes issus des ouvrages de Marius Autran figurent en bleu.
Ce document ne prétend certainement pas être un lexique complet du parler varois, toulonnais ou seynois. Il n'est représentatif que d'un parler très local, certaines expressions ayant peut-être même été d'un usage quasi familial. Les traductions, explications et exemples d'utilisation que nous proposons (parmi tous ceux que peut fournir Lou tresor dóu Felibrige de Frédéric Mistral) correspondent à ceux autrefois en usage dans notre entourage. Nous sommes conscients que certaines des explications proposées (notamment en matière de toponymie) peuvent être contestées, tant l'écheveau des étymologies est parfois emmêlé.
La plupart des termes retenus ne se trouvent pas dans les dictionnaires français. Ce sont : ou des mots classiques du vocabulaire occitan (exemples, l'aigue-ardént, la saumo, le tapenié, etc.), ou des mots provençaux à usage essentiellement local (des mots d'ici) (l'aubijaïre, le chichi frégit, la moustouiro, etc.), ou des termes à consonance française mais qui sont soit de l'occitan francisé (acaner, une allude, la bugadière, une gibe, le salabre, etc.), soit encore de l'argot local (une basarette, une limacière, un pistachier, le torpilleur, etc.). Mais nous n'avons généralement pas cité de terme du langage familier ou populaire français, tels que : barouf, briffer, dépenaillé, frusques, galapiat, gargamelle, morfler, perpète, pignouf, racaille, etc., que chacun peut trouver dans un dictionnaire de langue française ou d'argot. La graphie utilisée (terminaisons ò-oua, ó-ou, el-eu, eou-èu, etc.) peut présenter quelques discordances car nos termes ont été extraits de textes ou de conversations se situant dans des contextes souvent bien différents.
Nous conseillons également au lecteur de visiter le vocabulaire de la Provence maritime (français-provençal ou provençal-français), présenté par ailleurs, lequel comporte environ 1200 termes que nous avons extraits d'anciens numéros de journaux provençaux comme La Restanco ou Le Gabian, ainsi que notre recueil de vieux textes et récits provençaux.
Nous remercions nos amis Jean DREANO, Serge MALCOR, René MERLE et Henri RIBOT (*) pour leur aide précieuse dans l'explication de certaines appellations et étymologies.* Voir en particulier l' ouvrage : RIBOT Henri (avec la collaboration d'Antoine PERETTI). 2009. Les noms de lieux de l'Ouest Varois - Dictionnaire toponymique et historique. Cahier du Patrimoine Ouest Varois N° 12. Editions du Foyer Pierre Singal et Centre Archéologique du Var, 320 p.
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Jean-Claude Autran 2022