La Seyne-sur-Mer (Var)   Histoire de La Seyne-sur-Mer (Var)
Lexique des termes provençaux et des « mots d'ici »

Lettre B

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Babalu

Individu naïf, un peu couillon.

Babau

Etre imaginaire dont on fait peur aux petits enfants. Faire babau : paraître un instant et disparaître brusquement.

Bàbi

Terme de mépris par lequel on désignait les premiers immigrés italiens (cf. piàntous, macaroni). Du prov. bàbi, crapaud, mais aussi babouin ; peut-être aussi de l'italien babino, lèvres épaisses ?).

Baboua

Ver ou larve d'insecte qui ronge les fruits ou les légumes (prov. babouet, baboui) (cf. cavet).

Babouatte, babouate (n.f.)

Petit poisson du genre blennie (Blennius). On qualifie aussi de babouatte un individu hâbleur et fanfaron, qui parle beaucoup mais qui agit peu (cf. estraio-brazo). Babouatte était aussi le surnom d'un coureur cycliste local, du genre bouffon, qui prenait la course en route, à l'entrée de la ville pour faire croire qu'il était le leader : « Eh non ! C'est pas les coureurs qui arrivent, c'est encore Babouatte ! ».

Bacèu, bassèu, basseou

Au sens propre, désignait le battoir utilisé par les bugadières (lavandières). Comme le battoir est fait pour battre, un bacèu est aussi un coup retentissant porté un visage, un soufflet, une gifle, un emplâtre, un pastisson. « Te mandi un baçèu ! ». « J'y aurais envoyé des basseous à ces garces... ».

Bada

Petit supplément de marchandise pour le même prix, rabiot. Petit supplément pour faire plaisir à une bon client, pour lui assurer que la quantité demandée a été délivrée avec un léger excès (faire bon poids). De bader (voir ci-dessous) : le bada est ce qu'on donne à celui qui bade (bouche bée).

Badai

Bâillement. Faire de badai : faire des bâillements. Darrié badai : dernier soupir. Faire li badai : rendre les derniers soupirs, avoir le hoquet de la mort.

Badaia

Bâiller, rendre le dernier soupir ; s'entrouvrir : li castanié badaioun, les châtaigniers ouvrent leurs hérissons.

Badasse, blanquetto

Dorycnium buissonnant (Dorycnium suffruticosum Villars), sous-arbrisseau à fleurs blanches avec des taches noirâtres, commun dans le Midi (famille des légumineuses).

Bader

Regarder bouche béante, béer, bayer, contempler, admirer (rom. cat. bada ; it. badare). N'a plus qu'à bada e mouri (Il n'a plus qu'à bader et mourir : il n'a plus qu'à rendre le dernier soupir). Un badaire est un bayeur, un badaud, un admirateur.

Bàfi

Nom d'origine italienne désignant les moustaches. Se prononce en insistant sur la première syllabe.

Bagnar, banhar

Mouiller. « Aro que sian bagna... » (Maintenant que nous sommes mouillés...), c'est-à-dire, au sens figuré : « Au point où nous en sommes des dépenses..., au point d'endettement où nous en sommes... (ça ne fera guère de différence si nous faisons un achat de plus...) ». Li Bagnas : Ancien sobriquet des habitants d'Ollioules (la cité des Bagnas), car on prétendait qu'il pleuvait toujours, chaque année, le jour de la fête d'Ollioules...).

Bagne camiso, Bagne camié (sentier de)

Tronçon (à pente relativement raide) du sentier reliant la Forêt de Janas à l'Aire des Mascs, sur lequel les pèlerins de Notre-Dame du Mai transpiraient à grosses gouttes et donc mouillaient leur chemise. (De bagnar, mouiller, et camiso, ou camié, chemise).

Baguier

Laurier-sauce (prov. baguié, abaguié), laurier femelle, laurier qui porte les baies (Laurus nobilis L.). La rue des baguiers.

Baille (n.f.)

Espèce de baquet, de cuvier, servant au lavage (prov. baio, balho).

Balarguer

Mot construit sur balancer et larguer qui signifie lancer très vigoureusement. « Allez, balargue ! », dit-on à propos d'une ligne de pêche, d'une ancre de bateau, d'une bouée, etc.

Balès

Qualifie familièrement quelqu'un de fort au plan physique (équivalent à costaud) ou intellectuel (être balès en math). On dit en français : balaise ou balèze.

Bal (préparer le)

Préparer le bal, c'est se curer le nez avec le doigt. On s'entend dire alors : « Tu prépares le bal ? » - « Pourquoi ? » - « Parce que je vois que tu nettoies la salle ! ».

Baletti

Petit bal populaire (prov. balet, ballet, danse figurée ; de l'ital. balletto). Terme encore utilisé par les càcous, qui vont aujourd'hui en discothèque.

Ballon (le)

Le football.

Baloufe, balouffe

Lycoperdon, ou vesse-de-loup, genre de champignon blanc en forme de poire retournée, rejetant une poussière de spores à maturité (de loup ? ou de l'argot français louf, louffe, pet ? avec référence à l'anc. fr. vesse, pet émis sans bruit ?).

Banaste

Panier, corbeille en osier (prov. banasto : banne, manne, grande corbeille, panier de bât)(cf. canestéu). S'utilise aussi comme insulte pour qualifier quelqu'un de lourd, ignare, ou borné : « Teisa te, banasto ! ».

Bancau, bancaou

Gradin d'un terrain en pente, terrasse de culture (cf. restanque, faïsse).

Bane

Corne, antenne d'insecte, bois d'un cerf, dent d'un outil de jardin ou d'une fourchette. Dur comme de bane (prov. dur coume de bano) : dur comme de la corne. Faire li bano : faire les cornes. Avoir les banes (aqueou pichoun, a li bano ; a lei bano touti drecho) : être très méchant (allusion aux cornes du diable). Le piochon à trois banes (ou lou magaou a tres bano) est un outil de jardinier. Les banes (ou bannes ?) désigneraient aussi les glandes orangées (gonades) comestibles des oursins. Des oursins aux bannes flamboyantes.

Banette

Gousse de haricot vert (du prov. baneto, petite bane, petite corne, gousse de haricot vert). Plou plou plou de banettes de banettes - Plou plou plou de banettes 'mé de faiòu... (air connu).

Banu, banut

Cornu, encorné.

Baou, baù

Escarpement, rocher : le Baou rouge, le Baou de Quatre Ouro (que l'on traduit, selon les auteurs, par baou des quatre vents, ou baou de 4 heures - parce qu'il servait, dit-on, d'horloge aux cultivateurs d'Évenos et de Six-Fours).


Baquer (se)

Se baigner, faire trempette.

Barbouillade

Barbouillade de fèves (prov. barbouiado de favo) (ne pas confondre avec brouillade) : manière d'accommoder les fèves fraîches, dite également fèves à la ménagère, ou fèves à la paysanne, qui consiste à les faire mijoter dans un poêlon (parfois accompagnées d'artichauts) dans lequel on a fait revenir des oignons hachés dans l'huile d'olive, avec une laitue et de la sarriette (pèbre d'ai).

Barbouillé

Avoir l'estomac (ou le foie) babouillé : avoir une digestion difficile, être mal remis de quelque excès alimentaire (dérivé du fr. barbouiller le cœur, l'estomac : donner une légère nausée).

Barigoule

Partir en barigoule, c'est se dégrader, entrer en décadence, en déchéance, en déliquescence, en décomposition (à la suite d'une perte des valeurs morales), tomber en ruine, se détériorer, péricliter, s'en aller à vau-l'eau, etc. En provençal, le mot barigoulo (ou berigoulo, baligoulo,...) désigne un champignon (agaric, lactaire, morille, etc.) ou une préparation culinaire (les artichauts en barigoule sont des artichauts grillés avec du sel, du poivre et de l'huile). Le lien entre ces sens et la notion de détérioration qui se trouve dans l'expression partir en barigoule, ne semble pas clairement établi.

Barjaquer

Bavarder, parler pour ne rien dire (et fatiguer les autres). Vient du verbe provençal barja, bavarder, hâbler.

Barjes

Mâchoires, lèvres, babines, bajoues, bouche, en termes de mépris (prov. barjo).

Baromètre

Mot souvent utilisé par les anciens pour désigner un thermomètre d'appartement (le mot thermomètre étant, pour eux, réservé au thermomètre médical).

Barquet

Petite barque, canot, nacelle.

Bas de ligne

Partie terminale de la ligne de pêche à laquelle sont attachés les plombs et les hameçons. Le terme français est l'empile.

Basarette, bazarette

Bavard, babillard, pipelette, personne qui jase, papote, jacasse, souvent de façon malveillante ; faiseur de cancans, colporteur de ragots, commère, tambour de Cassis (prov. basaruto, bavarder, jacasser, parler d'abondance).

Basséler, bacéler

Battre avec un battoir (prov. bacela, de bacèu, battoir). Se dit pour battre le linge, ou battre un poulpe (bacela lou poupre) pour l'attendrir. Basséler, c'est aussi frapper à coups redoublés (forgeron), frapper sans cesse, travailler, agir bruyamment.

Bastide

Autrefois, grande maison de campagne que les bourgeois se faisaient construire dans les environs des villes (prov. bastido). Son sens actuel est multiple : bâtisse isolée, ou grande et solide demeure, ou encore pauvre maison (George Sand parlait des sordides bastides entre Les Sablettes et Tamaris). Dans ce dernier sens, on le confond même parfois avec cabanon.

Bastidon

Petite bastide, petite habitation rurale, petite ferme.

Bastringle

Déformation de l'argot français bastringue (bal populaire, guinguette), mais employé chez nous plus particulièrement pour : bagarre, rixe, désordre bruyant, tapage, dispute, querelle : « Y'a encore bastringle ! ».

Bataclan

Attirail embarrassant, grand nombre de choses sans grande valeur. Et tout le bataclan : et tout le reste, tout le fourbi, tout le saint-frusquin.

Bateou, batèu

Bateau, embarcation (voir aussi bette, barquet, pointu).

Batti feux

Sorte de lumignon que l'on agitait autrefois pour signaler l'entrée d'un port avant l'installation des feux de signalisation.

Batti-batti

Palpitations cardiaques dues à une émotion forte (du prov. bàti-bàti, forme redoublée du verbe batre, battre) (cf. estomagade).

Batti lou batèu

Ancien jeu des cours de récréation (on disait autrefois jouer à sèbe ou au cheval fondu). « Il y avait deux équipes qui se formaient autour de deux chefs qui faisaient "les pieds" afin d'avoir le choix prioritaire. Un équipier d'une équipe se positionnait dos au mur et joignait ses mains sur son ventre. Un second équipier y posait sa tête après s'être penché en avant et en se retenant de ses deux mains contre le mur. Un troisième individu plaçait sa tête du précédent, et ainsi de suite. Quand la chaîne était constituée, la deuxième équipe envoyait un après l'autre ses garçons qui prenant appui sur le premier, à saute-mouton, se propulsaient sur les dos et essayaient de s'y maintenir. Au bout de quelque temps, soit les assaillants, déséquilibrés, tombaient à terre, soit c'était la chaîne qui s'effondrait sous le poids. L'équipe qui perdait se mettait contre le mur alors que l'autre devenait l'assaillante. Les trois-quarts du temps, le jeu était interrompu par l'arrivée des maîtres et les plus agiles réussissaient parfois à éviter la correction... Le nom de batti lou batèu (je bats le bateau) provenait probablement du fait qui fallait faire couler le bateau ! » [Définition fournie par M. Serge Malcor] (Voir aussi à jeu des semelles).

Battre

Devoir se démener, avec le sens d'avoir une émotion forte (avoir le cœur qui bat) (mais employé ici comme verbe intransitif). « Pour remonter cette dorade de 1 kilo, j'ai battu ! ».

Bauco, bauque (n.f.)

Groupement végétal, pelouse sèche issue de la dégradation de le garrigue, riche en graminées de type Brachypodium.

Bazar vauclusien

Capharnaüm, cafournoli (mais pourquoi bazar vauclusien ?). L'un de nos correspondants nous a proposé (cf. le forum de notre site dans la rubrique Lexique provençal) une explication ayant rapport à la présence des Juifs dans l'enclave du pape. En effet, lorsque les Papes étaient en Avignon, il y avait une concentration de Juifs supérieure à celle qu'il y avait dans le reste de ce qui est aujourd'hui la métropole. Le Pape les protégeait, ils avaient trouvé refuge sur les terres du Pape, et d'ailleurs, pour certains, leurs descendants y sont toujours.

Transcription provençale de bien ! S'emploie pour exprimer une certitude (Bè, bien sûr !), un étonnement (Bè... qu'est-ce que tu fais ?), une hésitation (Bè, je sais pas trop...). Précédé de , il traduit le français eh bien ! avec une nuance de lassitude (Hè bè, il est encore là ?).


Beaucoup


Utilisé à la place de l'adverbe de quantité très. C'est un travail beaucoup délicat (Marcel Pagnol, Manon des sources).

Bèbe

Moue, grimace (prov. bèbo). Faire la bèbe : faire la moue, faire la gueule. Qu'est-ce qu'il a çui-là à toujours faire la bèbe ?

Bécane

Bicyclette, cyclomoteur, ou moto (cf. cambouler).

Béchard

Binette, houe fourchue (cf. magaou, trenco). Un béchard à trois banes.

Bédélé, bédélet

La panse (de budèu, budèl, bedèl, boyau ?). « J'ai mangé à m'en faire péter le bédélé ». L'expression se faire péter ou se crever le bédélé indique qu'on a fait des efforts surhumains, qu'on s'est décarcassé. « C'est moi le toupinier ... Qui dans tous les quartiers ... Fais mon petit métier... Et sans faire péter le bédélé ... Je vide tous les jours des toupines ... ».

Béguer

Bégayer. Mais y bègue pas votre enfant !

Bélugue

Étincelle (prov. belugo), petite braise qui pétille, objet brillant.

Bendèu

Soufflet, gifle, emplâtre. On dit aussi bacèu ou pastisson.

Benoitons

Cheveux, tignasse (origine inconnue). Utilisé dans l'expression : « Va chez le perruquier te faire couper les benoitons ! ».

Bèn-vengu

Bienvenu. Estre bèn-vengu pertout (être bienvenu partout). « Segues li bèn-vengu, manjares ce qu'aves adu !... » (Soyez les bienvenus, vous mangerez ce que vous avez apporté !...), expression qui tourne en dérision les gens avares et peu hospitaliers.

Beou, bèu

Beau. « Aven beou tèms ». Moun beou, littéralement « mon beau », marque d'affection « Em' acò, moun beou, coumo marcho ? ».

Bertrand

« Fai de bèn a Bertrand, te lou rendra en cagant ! » : Locution utilisée pour stigmatiser l'ingratitude de quelqu'un. A l'origine, l'expression était : « Fais du bien à Bertrand, il te le rendra en te chargeant (en t'accablant) », mais l'humour marseillais a supprimé le R de cargant...

Bertrand (l'os)

Le sacrum, ou le coccyx. Se rapporterait au singe, qui portait autrefois le nom familier de Bertrand (cf. fable de La Fontaine Bertrand et Raton). Comme le singe montre son croupion, il est probable que l'os Bertrand ait pris de lui son appellation.

Besagne

Surnom d'un quartier populaire de Toulon, autrefois peuplé par les travailleurs italiens (de l'it. bisogna, travail, et bisognoso, besogneux).

Bessai

Peut-être. Il voulait me donner un rendez-vous pour le mois prochain ! Eh bè ! Bessai saren mouart ! (Peut-être nous serons morts !).

Bestiasse

Grosse bête, bête féroce (prov. bestiasso), renforcement du prov. bèsti, bête, animal. « Il avait tiré sur un vieux solitaire, une bestiasse de 100 kilos au moins... ». Le terme est aussi utilisé pour se moquer de quelqu'un de particulièrement sot, stupide ou seulement naïf : qu'elle est bestiasse !

Bétouar

Oiseau passereau dont le bec a des mandibules croisées, appelé bec-croisé (Loxia curvirostra).

Bette

Bateau à fond plat, servant à la pêche (prov. bèto).

Biasse

Francisation du nom provençal biasso, besace, bissac, ou également repas froid que l'on emporte au travail.

Bibi

Gros ver blanc grisâtre de grande taille utilisé comme appât de pêche et dont les poissons sont très friands. Sorte de mouredu de grande taille (cf. mouredu, mouron, escavène, esque). Un bibi ayant la taille d'un doigt, il serait ainsi nommé par analogie supposée avec le sexe d'un garçonnet (?).

Bicou

Surnom dont les Varois affublent volontiers leurs amis : « Ho ! Bicou ! ». A l'origine, dans les années 30, le Bicou était un personnage de carton à grosse tête, que l'on confectionnait pour le défilé du carnaval. Le plus grand des chars était celui du Bicou, le roi du carnaval toulonnais. Mais on représentait généralement le Bicou assis, car il ne devait pas être trop haut à cause des fils du tramway...

Bicyclette

Aquelle de bicyclette ! Expression d'étonnement, de surprise, comparable à ça alors ! elle est bien bonne celle-là ! ou à l'expression marseillaise aquèlo empègo !

Bicycliste

Terme par lequel on désignait autrefois celui qui allait à bicyclette.

Bidoulette

A la bidoulette : à la pétanque, manière de frapper une boule, non de façon directe (au fer, en plein fer), mais après que la boule du tireur ait couru un instant sur le sol (cf. à la raspaillette).

Bigue

Outre les sens habituels de poutre, mât, chèvre soutenant un palan, etc., une bigue désigne chez nous un simple poteau télégraphique, un pylône électrique.


Billes


Dénomination des billes (autrefois, dans les cours de récréation) : Agate (ou gate), b
ouligue, bille de gros calibre (ou boulard), patàri),...

Biòu

Bigorneau, ou autre espèce de mollusque gastéropode (buccin, triton, troque, etc.). Dans la rade de Toulon, le biòu désigne plutôt le « bigourneau » du genre Murex, particulièrement le Murex trunculus [espèce la plus recherchée - et appelée la pourpre de Tyr - par les Anciens qui en tiraient la pourpre]. Le Biòu clavelan, ou Clavelan, ou Droite Épine, dont le canal siphonal est plus long que l'ouverture, correspond au Murex brandaris. Un biòu-arpu (du prov. arpu, qui a des griffes) désigne une coquille habitée par un bernard-l'ermite - qui laisse paraître ses pattes (cf. piade). [Dans d'autres régions, biòu désigne le bœuf, que nous appelons ici buou].

Biscànti (de)

D'une manière discordante, de travers, de guingois (du prov. bescant ou biscant : chant faux, discordance). « Cette table a un pied qui part de biscànti ».

Bisquer

Enrager, éprouver du dépit, se mettre en colère, pester (du prov. bisca). Faire bisquer quelqu'un.

Blacas

Chêne blanc, chêne pubescent (Quercus pubescens), arbre de la famille des fagacées (cf. blacas, suve).

Blade

Poisson de la famille des sparidés, appelé aussi oblade (Oblada melanura L.), à dos brun ou bleu foncé, flancs et ventre d'un gris argenté, avec une dizaine de bandes longitudinales brunes et une bande transversale noire sur la base de la queue, commun en Méditerranée.

Blaguer

Causer, faire la conversation, jaser, bavarder, tchacher, avoir une grande volubilité, du bagou (cf. charrer).


Blanquéger, Blanquinéger

Blanchir, se marquer de taches blanches. En voici un qui se pose sur les branches toutes noires sur le ciel qui blanquège à peine (Jean Aicard, Maurin des Maures). Se dit des feuilles de certains légumes qui blanchissent à la suite d’une attaque d’oïdium et surtout par temps humide. On dirait que tu as tes feuilles de courgettes qui blanquinègent.

Blin, blin-blin

(Du prov. blesin). Bruine, crachin, petite pluie. A fa un blesin : il a fait une petite pluie. Fa de blin-blin : il bruine. (cf. il fait des gouttes).

Bocho

Boule en bois ou boule de pétanque (bocho ferrado). Jouga ei bocho : jouer aux boules.

Boers

C'est ainsi que l'on appelait autrefois les glaces servies grâce à des moules sphériques ou quadrangulaires.

Bogue

(Employé chez nous au féminin, alors qu'en français bogue est masculin). Poisson de la famille des sparidés, à dos gris bleu, au ventre gris argenté et aux yeux globuleux, très commun surtout en Méditerranée, mais à chair peu recherchée (Boops vulgaris). Poser son regard de façon insistante peut être qualifié de « regarder avec des yeux de bogue ». Voir aussi saupe (ou bogue saupe) et bogue ravelle.

Boire (n.m.)

Un boire (en prov. un béure), c'est une boisson, un breuvage. Que vòu un bouan boire, si lou pren.

Bois fumant

Les adolescents appelaient ainsi les tiges sèches d'asphodèle (cf. pourraco), ou bâton-blanc, plante commune de la garrigue, dont la consistance poreuse permettait d'être fumée comme une cigarette. Le nom de bois fumant a été également donné à d'autres plantes à tiges poreuses comme les lianes de clématite qui, une fois séchées, permettaient de confectionner des sortes de cigarettes ou de cigares.

Bole (n.f.)

Genre de bol, de coupe sans anse ; son contenu. « San ! san ! san ! Fais-moi couler une bole de sang » (ancien jeu (stupide) des petites filles, qui s'amusaient à se frotter l'intérieur des narines avec des épis de graminées rugueuses, genre rapugué, et elles finissaient naturellement par saigner du nez...).

Bomber

Rebondir (prov. boumba). Tu as vu comme cette balle bombe bien. Autre sens : Se dépêcher, courir. « Pour tacher moyen d'être à l'heure, j'ai tant bombé, que je suis espóuti ! ».

Bonnard, bonard

Se dit de quelque chose qui se présente bien, qui se passe bien, qui est super. « Vous n'aurez pas de devoir pour demain », dit le maître. « Bonnard ! », s'exclament en chœur les élèves.

Bordillard

Terme très désobligeant désignant les éboueurs. « Comme ! Les bordillards sont toujours pas passés ! ».

Bordille

Du prov. bordilho, détritus. Au pluriel, désigne le contenu des poubelles, les ordures, les balayures : « Je vais descendre les bordilles ». La bordille, peut désigner aussi le service de ramassage des ordures : « Mon père, il travaille à la bordille... ». Au singulier, surtout au féminin bordillasse, c'est une insulte grave.

Bordufle (n.f.)

Toupie.

Bòscas, bouscas

Grand bois, futaie épaisse, forêt, pinède (prov. bos, bòsc, bòsca : bois à brûler).

Bòscatier, bousquetier

Bûcheron. Les patrons-pêcheurs de La Seyne, de Saint-Elme et du Brusc se fournissaient en rusco pilée auprès de bousquetiers du moyen Var.

Botte (Adiou)

Adiou botte ! Équivalent de : adieu veau, vaches, cochon, couvée ! de la fable de La Fontaine, utilisée dans une situation désespérée ou à l'issue d'une entreprise contrariée ou compromise. Expression qui tirerait son origine d'un savetier marseillais, qui se voyait travailler jusqu'à la mort à réparer des paires de bottes. On le saluait « Adiou Botto » (adieu bottes) et l'expression serait restée pour dire : bonjour et au revoir. Adiou botte sian foutus.

Bou diou ! (Bou Diéu, Bouan Diéu)

Du provençal boun, bouan, bon, et Diou, Diéu, le bon Dieu, Dieu. L'adjectif boun s'est désanalisé en passant en français dans l'expression bou diou ! qui est devenue une interjection extrêmement courante. On disait aussi Bon Dieu de bois ! en pensant à un Christ sculpté dans le bois. Et même : « Bon Dieu de bois, que votre tête est dure et que vos pieds sont froids... ».

Bouan, bouen, boun, bon

Bon. « Bouan appetit en toutèi ! », ou, plus humoristique : « Bouan appetit qu'agas !... », c'est-à-dire : Bon appétit que vous ayez (Ayez bon appétit !).

Bouanasso, bouenaço, bounaço

Calme plat, temps doux et chaud, bonace (mer calme). « Es bouanasso ! E se lou mistraou si levo pas, anan si regala ! ».

Bouasc (n.m.), bouasque (n.f.)

Bois, forêt méditerranéenne, avec du maquis sous les grands arbres.

Boucadou

Bouchée, contenu de la bouche.

Bouchon

Petite boule, palet, généralement en bois, servant de but au jeu de boules (du prov. bocho, boule, et bouchoun, petite boule). C'est le cochonnet des Lyonnais, le but ou le petit des Parisiens.

Bouchon à la rigole (avoir le)

Etre content, joyeux, avoir une crise de fou-rire, ou parler beaucoup, comme le joueur qui peut jeter facilement sa boule sur le but (prov. avé lou bouchoun à la regolo).

Boudenfle, boudunfle

Bouffi, enflé, gonflé de liquide ou de gaz, œdémateux.

Boudie

Boudie ! ou Boudiou ! Exclamation, variante de Bon Dieu, Boun Diou. « Boudie ! qué chaleur ! ».

Boudrague (n.m.)

Prov. boudrago, genre d'insectes orthoptères comprenant de grandes sauterelles à gros abdomen (éphippigères) qui fréquentent les coteaux plantés de vignes de toute la région méditerranéenne. L'éphippigère des vignes (Ephippiger ephippiger), ou porte-selle, est verte. L'éphippigère porte-croix (Ephippiger crucifer), rayée de brun, s'observe parfois par milliers d'individus, lors des orages d'automne, sur les routes du massif des Maures. Avoir un ventre de boudrago, c'est avoir un très gros ventre.

Boufarèou

Qui souffle. S'emploie pour désigner l'ange boufarèou, l'un des santons de Provence (représenté en train se souffler, les joues gonflées). On dit d'un enfant joufflu qu'il « semble l'ange boufarèou ».

Boufau, boufaou (n.m.)

Soufflet de cheminée.

Boufe (n.f.)

Du prov. boufo, soufflet, gifle. On dit aussi bacèu, bendèu, ou pastisson.

Boufer

Souffler (prov. boufa). Lou mistraou boufe. La luno es fosco, deman ploù ou boufe (La lune est voilée, demain : ou bien il pleut, ou bien il fait du vent). A également le sens d'inspirer, respirer avec effort.

Boufigue

Prov. boufigo, vessie, baudruche, bulle, ampoule, pustule, boursouflure, bouffissure (gonflement des tissues cutanés et sous-cutanés, suite à une rage de dents, ou une piqûre d'insecte).

Boufin

Joue enflée par des aliments, grosse bouchée. Faire de brave boufins, c'est manger à pleine bouche, bouffer en mangeant, faire de gros morceaux, manger avidement (cf. galavard).

Bougnette

Francisation du prov. bougnèto, beignet, ou tache d'huile (que l'on peut se faire en mangeant). T'as vu le Colonel, il avait sa veste d'uniforme pleine de bougnettes !

Boui-abaisso (bouillabaisse)

Prov. boui, la marmite bout ; abaisso, abaisse-là parce qu'il ne faut qu'un bouillon pour cuire ce mets : bouillabaisse, matelote à la provençale, potage de poissons bouillis. Li pèis de boui-abaisso sont : la rascasso, lou serran, la girello, lou roucau, lou sarg, la saupo, lou fielas, etc. On peut aussi préparer le bouillabaisse d'œufs (lou boui-abaisso d'uou, ou bouillabaisse borgne).

Bouiguer

Fouiller, tripoter, trafiquer, chercher quelque chose en remuant d'autres objets mal rangés (du prov. bouiga, bousiga : fouiller, manger dans l'auge, fouiller avec le groin, en parlant des porcs),

Bouille (n.f.) Appellation familière de la bouillabaisse.

Bouillir

Fermenter, en tant que terme de vinification. « Le vin a fini de bouillir ».

Bouiòu

Grand seau pour vider les bateaux (cf. farrat). L'aubijaïre utilise aussi un bouiòu dont le fond vitré remplace une lunette sous-marine. On dit aussi : « as la teste dins un bouiòu de pègue » a quelqu'un de particulièrement sot, bouché, apathique, ou qui comprend lentement.

Bouléguer

Bouger, mouvoir, agiter, émouvoir (prov. boulega, remuer, bouger). « Boulegant ! » (Remuons nous ! Dépêchons nous ! Bougeons nous !). « Bouleguès pas lou batèu » (Expression de pêcheurs en mer qui s'applique, au sens figuré, pour demander de ne plus bouger ou de ne plus faire bouger lorsqu'on est dans une situation d'équilibre précaire (échafaudage, échelle, etc.).

Bouligue (n.m.)

Au jeu de billes, bille de gros calibre (on dirait aujourd'hui boulard) (cf. patàri).

Boumbardoun

Outre le sens d'instrument de musique en cuivre (sorte de saxhorn basse), ce terme a désigné localement un énorme vase décoratif, à panse très renflée.

Boumian

Du prov. bóumian, bohémien et, par extension, clochard, celui qui est mal habillé.

Bounaço (.f.)

Bonace, calme, temps doux et chaud.

Bounias, bougnas

Qualifie un individu bon enfant, bonasse, débonnaire, quelque peu benêt (cf. brave).

Boun-jou, boun-jour

Bonjour (Boun-jou en toutèi !).

Bourras

Frères Bourras : Ancienne confrérie de Pénitents gris (qui fonda la Chapelle du Saint-Esprit à La Seyne). Ils étaient revêtus d'une longue robe de bure (du latin burra, et du prov. bourras, étoffe de laine grossière).

Bourrette

Employé familièrement et par facilité de prononciation, notamment par les maçons, pour brouette.

Bourguignoun

C'est ainsi que les anciens pêcheurs appelaient le soleil levant. Aqui Bourguignoun ! Es l'ouro, fau s'en anna ! Bourguignoun, symbole, disaient-ils, de luminosité et de chaleur. L'origine de cette appellation est douteuse. On sait que Bourguignon a désigné en français comme en provençal, au XVIe siècle, et au delà, un casque léger que portaient les armées en question, appellation réapparue lors de la guerre de 14 dans l'argot des tranchées. Par extension, le mot féminisé et avec diminutif en "otte" a désigné en provençal une coiffe féminine de même forme. Donc quelque chose de demi-sphérique qui évoquerait aussi le demi-cercle du soleil levant sur l'horizon. Mais cela n'a rien à voir avec l'idée de lumière et de chaleur.

Bourrine

Épreuve, humiliation qu'on faisait subir à un écolier dans les cours de récréation (pour le punir de quelque action qui avait déplu aux autres) : le temps d'une minute ou deux, plusieurs garnements s'en prenaient à ce pauvre gars qui tout à coup se retrouvait assailli par une avalanche de tapes du plat de la main sur le crâne. Les assaillants se rameutaient en criant « Bourriiiine ! » et ne quittaient leur victime qu'à l'approche d'un pion (voir aussi à la dure, la molle...).

Bourriquet Âne de petite taille, aux longues oreilles, utilisé autrefois pour le transport des marchandises sur les marchés ou pour faire tourner une noria.
L'eau bourriquée : Déformation populaire pour l'eau boriquée...!

Bòscas, bouscas

Grand bois, futaie épaisse, forêt, pinède (prov. bos, bòsc, bòsca : bois à brûler).

Bouscarle

Fauvette commune.

Bousin

En argot français, signifie : tapage, tumulte, boucan, et également lieu mal famé. Etre dans le bousin a été utilisé aussi pour signifier : être dans une situation confuse où il n'y a que des difficultés, être dans le merdier, dans le pétrin, dans le gangui.

Bousquetier, bòscatier

Bûcheron. Les patrons-pêcheurs de La Seyne, de Saint-Elme et du Brusc se fournissaient en rusco pilée auprès de bousquetiers du moyen Var.

Boustiguer

Remuer, fouiller, bouleverser, tisonner, aiguilloner, etc. (prov. boustiga).

Boute, bouto

Fût, tonneau (cf. le tonneau du torpilleur).

Brailles, brayes

Terme péjoratif pour pantalon (prov. braio, braies, culottes, haut-de-chausses). « Iéu se vouliou, mi cagariou ei brayes. Lo cuou es mio, li braye soun pagado... » (chanson populaire). Également, à la plage ou à la pêche, le gobi de brailles désigne, très vulgairement, le membre viril.

Braillettes

Pantalons courts. « Ce niston, il se prend pour une homme, qu'il est encore en braillettes ! ».

Bramer

Appeler à grands cris, vociférer, brailler, mugir (du prov. brama, beugler, braire, bramer).

Brancàssi, brancàci

Bon à rien, maladroit, incapable, peut-être avec un sens de désordonné, bordélique. Nom propre, dérivé de Pancrace, qui qualifie un nigaud (celui qui, d'après le dicton, ne trouvait pas de place aux galères...). Y aurait-il un lien avec la famille italienne Brancacci qui fut autrefois bannie de Florence et indésirable aux yeux des Médicis ???

Bras

Les bras m'en sont tombés (lis bras me toumbéron) : Je fus frappé de stupeur, je fus stupéfait.

Brassijer

Gesticuler avec les bras, faire des grands gestes ou des efforts des bras (prov. brasseja). (Voir de loin un pêcheur à la palangrotte brassijer, c'est le signe qu'il est tombé sur un endroit poissonneux, qu'il est en train de faire pille).

Brassole

Bas de ligne d'un zigou-zigou.

Brave

En Provence, brave n'a pas le sens de courageux. Brave s'emploie pour grossir ou exagérer un fait (Il fait un brave mistral. Il a un brave toupet ! J'ai un brave travail. J'ai eu une brave peur !), ou au contraire pour qualifier la niaiserie ou l'indulgence de quelqu'un (Il est brave, peuchère !) (cf. bounias).

Brigadèu, brigadello

Bredouilleur, barbouilleur, bambin, imbécile. Tanto Brigadello a tres chin - Li fai dansa sero e matin (chanson populaire).

Brigues, brègues

(Du prov. brigo) Lèvres, mâchoires, gencives. Connu dans l'expression faire six pans de brigues, ou faire les brègues : faire la tête, faire la moue, faire la gueule, bouder (voir aussi bèbe, mourre)

Bronde (n.f.)

Terme local de navigation. Désigne l'endroit où le fond marin descend brutalement, causant des turbulences au bateau qui y passe (du prov. bronda, de branda, branler, remuer, tanguer).

Broque (n.f.)

Désigne un individu bon à rien, maladroit, incompétent (cf. brancàssi).

Brouillade

Recette de cuisine inspirée des œufs brouillés, mais dans laquelle on mélange aux œufs du coulis de tomate ou divers légumes finement hachés (brouillade d'asperges).

Brouisso, bruisso

Callune (Calluna vulgaris), sorte de bruyère naine (famille des éricacées) qui fleurit en automne.

Brouméjer

(Prov. broumeja) Attirer le petit poisson en jetant à la mer du broumet, une sorte de pâte à base de mie de pain et de fromage fort, ou de marmelade de viande ou de poisson. S'emploie aussi pour exprimer l'action de vomir par-dessus bord.

Brousse

Fromage à la crème, fait en forme de pelote, avec du lait de brebis, sans présure et qu'on mange tout frais (prov. brousso, caillebotte, masse de lait caillé). Brousser, c'est tourner, cailler spontanément, en parlant du lait.

Brulo bano

Brûleur de cornes. Lei brulo bano fut un sobriquet des anciens Seynois qui viendrait, dit-on, des premières époques de la construction navale, où les chevaux qui tiraient les charrettes de bois de charpente devaient être ferrés régulièrement. D'où une odeur fréquente de corne brûlée qui, pour les habitants voisins, aurait inspiré ce sobriquet.

Brusc, brusque, bruscas, brugas

Bruyère. Brugas mascle : Bruyère arborescente (Erica arborescens L.) ; Brugas femèu : bruyère à balais (Erica scoparia L.) ; bois dont on se servait pour ramer les vers à soie ; fagots de branches ou de souches de bruyère entassés près ces cales de halage dans les ports de pêches, que l'on faisait brûler pour faire fondre et gratter l'enduit (goudron ou peinture) des coques de bateaux. D'où l'expression brusquer (chauffer légèrement, ou faire griller, par exemple les appâts de pêche), et l'origine possible du nom du hameau de pêcheurs Le Brusc. [N.B. Brusc pouvant désigner les branches de bruyère utilisées pour ramer les vers à soie (magnan), il est possible que la proximité du Brusc et du vallon de Roumagnan ait pu fournir une autre explication toponymique, vu que les anciens pêcheurs du hameau du Brusc complétaient leurs revenus avec l'élevage du ver à soie (explication proposée par M. Serge Malcor)].

Brusquer

Flamber l'extérieur d'un navire avec de la bruyère (prov. brusca).

Brutau (adj. et n.m.)

Brutal, violent. « Oh ! brutau ! » (se dit, pour le calmer, à un enfant turbulent ou tapageur).

Bugade

Lessive, linge de lessive (prov. bugàdo ; anc. fr. buer, faire la lessive). Plou, fa souluou, lou diable ba sa frume ? ou Lis ange fan bugade ??

Bugadière

Lavandière, buandière, blanchisseuse.

Buou

Bœuf [A Aix, Marseille et Toulon - alors que dans les autres régions, c'est le mot biòu qui est davantage usité pour désigner le bœuf]. Lou Buou : nom d'un personnage folklorique seynois, d'une force herculéenne, du début du XXe siècle.

Buou l'aigo

Audibert Buou l'aigo : surnom d'un ancien Seynois, un paysan si avare qu'il ne buvait que de l'eau pour tirer un maximum de profit de la vente de son vin (de buou, il boit, et aigo, eau).





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