La Seyne-sur-Mer (Var)   Histoire de La Seyne-sur-Mer (Var)
Lexique des termes provençaux et des « mots d'ici »

Lettre S

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S

Le X n'existant pas en provençal, il est remplacé par le S : estra (extra), escusa (excuser), es-voto (ex-voto), tassi (taxi), Savié (Xavier), etc. Ce qui fait que, dans le parler courant, les provençaux remplacent encore beaucoup le X par le S, bien plus facile à prononcer : estraire, estraction, il l'a fait esprès, esclure, esclusion, je travaille pour l'esportation, etc. Egalement par facilité, les syllabes onst ou inst sont parfois simplifiées en ost ou est. On dit ainsi : être costipé. On a même entendu, à l'Opéra de Toulon, un chanteur jouant le rôle de Moralès dans le premier acte de Carmen, prononcer nettement : « Voulez-vous, la belle enfant, voulez-vous prendre la peine, d'entrer chez nous un estant... ».

Sabato (n.f.)

Gros soulier, chaussure, savate. Trouba sabato a soun pèd : trouver une chaussure à son pied, plus généralement, trouver un vêtement à sa taille, ou trouver l'objet qui nous convient. Au sens figuré as trouba sabato a toun pèd : tu as trouvé à qui parler.

Saché

Savoir. Moussu lou Maire fa saché qué la musico dé La Segno séra ché naoutré pèr douna soun concèrt diminche qué vèn.

Safrané

Lactaire délicieux (Lactarius deliciosus), champignon d'automne des bois de conifères, très recherché par les Varois. (cf. sanguin).

Sagnarello (n.f.)

Rempailleuse de chaises. Du provençal sagno, plante palustre du type massette (Typha latifolia) autrefois utilisée dans l'artisanat de la chaise par les rempailleurs (sagnaire) et rempailleuses (sagnarello). Le terme a été francisé pour nommer un groupe de résidences (Les Sagnarelles) de l'ancien quartier marécageux du Crotton à La Seyne.

Sagno (La)

La Seyne. Lieu-dit, quartier marécageux de l'ancien Six-Fours sur le littoral de la rade de Toulon, où la siagne, petit roseau des marais littoraux (Phragmites communis) était autrefois très abondant, et qui deviendra La Seyno, La Seine, puis La Seyne-sur-Mer.

Sague (n.f.)

Pour les pêcheurs, la sague est une couche épaisse de brume ou de brouillard qui arrive ou qui se forme sur la mer (du prov. sago, brouillard, amas de nuages).

Saint-Sylvestre

On dit, en provençal, à propos de Saint-Sylvestre (31 décembre) : « Sant-Silvèstre, enca'n pau pouvié pas l'estre... » (Encore un peu, il ne pouvait pas y être ; peu s'en est fallu qu'il n'y soit pas (au calendrier...)).

Salabre (n.m.)

Épuisette, filet rond attaché à un manche utilisé pour prendre le poisson dans les grands filets ou les viviers, ou pour ramener à bord du bateau, sans risque de le perdre, un poisson de grand de taille pris à l'hameçon.

Salir (la)

Exagérer ou agir de manière injuste ou critiquable. « Il s'est servi le premier en prenant les meilleurs morceaux ! - Il l'a salie ! ».

Sambu, sambuquier, sambéquier

Sureau, arbuste de la famille des caprifoliacées (genre Sambucus). L'espèce Sambucus nigra était plantée autrefois pour ses baies noires qui attiraient les grives. L'espèce Sambu bastard est le sureau hièble (Sambucus Ebulus).

Sambuco (n.f.)

Festin ? ou beuverie ? An fa sambuco (ils ont fait la fête, ils ont fait bombance). Quelle origine ? Du prov. sambuco, coupe-gorge, auberge où l'on écorche (?), ou de sambu, sureau, qui, planté comme mai à la porte d'une jeune fille, signifiait qu'elle buvait trop de vin (?).

Sanguin (n.m.)

Espèce de champignons voisine du safrané (lactaire délicieux), mais à chapeau plus rouge, à tavelures vert-de-gris, et par son lait d'emblée rouge sanguin (Lactarius sanguifluus).

Santibelli

Mot italien pluriel (beaux saints), passé dans le patois local pour désigner de petits personnages en plâtre, qui représentent les personnages importants : le Père, la Vierge, les Saints, le Pape. Il ne faut pas les confondre avec les santons, qui sont toujours en argile crue et peints, et qui représentent les personnages de la pastorale : la Sainte famille et les habitants du village. En Provence, on qualifie aussi de santibelli un individu particulièrement stupide ou abruti. « Il confondait "santibelli", inertes saints de plâtre, métaphores populaires de l'hébétude, que vendaient les colporteurs italiens d'antan, et "santons", menus et vivants personnages de la crèche domestique » (René Merle, Opération Barberousse).

Saouve maire

Espèce de chèvrefeuille, notamment le chèvrefeuille à feuilles embrassantes (Lonicera implexa), liane de la famille des caprifoliacées, qui fleurit à la Pentecôte) (cf. pantacousta).

Sap, sa

Sapin, arbre de la famille des conifères (Abies alba).

Saper

Être bien habillé. « Pétard ! Aujourd'hui, tu sapes ! ». (Quelle étymologie ??).

Sapes

Vêtements de qualité. « Minot, déjà, il aimait les belles sapes ».

Sapin

Service militaire : Faire le sapin, partir au sapin. L'expression semble locale car le mot sapin n'appartient pas à l'argot français. Son origine n'est pas claire. Peut-être est-elle en rapport avec le provençal sapin qui désignait autrefois péjorativement, à Marseille et à Aix, un soudard, un troupier, un garde national.

Saquet

Sachet, petit sac, utilisé par exemple pour mettre les jetons d'un tirage au sort (metre la man au saquet). Dans les loteries clandestines, on jouait au saquet une belle daurade, ou un lièvre braconné.

Saràcou

Couteau-scie d'élagueur, à dents orientées vers l'arrière, qui permet de scier en tirant vers soi (voir resset).

Sar, sarg, sargoutoun

Sar, poisson très commun de nos côtes, gris argenté, au corps rayé verticalement (genre Diplodus, famille des sparidés). Le sar commun, ou sargue (Diplodus sargus, Diplodus vulgaris) atteint 20-30 cm. Le petit sar, ou sparaillon, ou pataclet (Diplodus annularis) n'atteint que 12-15 cm.

Sarper, serper

(Prov. sarpa) Lever l'ancre à bras ou au moyen de palans. Tirer la corde d'un engin de pêche qu'on avait calé, par exemple un palangre.

Sarran

Serran, ou perche de mer (genre Serranus, ou Holocentrus (?), famille des Serranidés), poisson très commun de nos côtes rocheuses, généralement pêché à la dérive.

Sas

Tu sais ! Deuxième personne du singulier du verbe sache (savoir), autre forme de sabes, sorte d'interjection servant à interpeller. « Et pourtant, sas, La Seyne, c'est un villageon comme nous autres ».

Sau (n.f.)

Sel, sel marin.

Saucisso (n.f.)

La saucisse.

Saucissot

Le saucisson. « Noutre, manjan uno ouro, et manjan ! Commençan per lou saucissot et finissan per lou froumage ».

Saumo (n.f.)

Bourrique, ânesse, bête de somme (cf. ai, bourriquet).

Saupe

(Prov. saupo) Nom du bogue saupe, poisson de la famille des sparidés, commun surtout en méditerranée (Boops salpa ou Sparus salpa).

Sauve, sause

Saule, arbre de la famille des salicacées. Désigne plutôt le saule blanc (Salix alba) ; sauve amarinié : osier

Savoir

Connaître, reconnaître, pouvoir être deviné. « Si je savais l'enfant de garce qui m'a fait ce traquemard... » (Dans César, Marcel Pagnol). « Ça se savait qu'il deviendrait un grand criminel : quand il était petit, il attrapait déjà les mouches pour leur mettre la paille au cul... » (Dans Naïs, Marcel Pagnol).

Savoir (vas)

Vas savoir ? Vas deviner ce qui peut arriver !


Scène

Emportement bruyant, explosion de colère. Qué scène ! [dans le contexte d'un récit tragi-comique] : Quelle histoire ! Quelle affaire !

Sèbe !

Interjection signifiant : assez, je me rends (prov. sèbo), et qui viendrait de l'arabe seibou, laisse aller, lâche [et non pas du latin ceba, Allium cepa, oignon, en provençal cebo). Dire sebo, ou sèbe, c'est s'avouer vaincu au jeu de sèbe, ou jeu du cheval fondu. Ce jeu soumettait à une épreuve d'endurance des élèves jouant le rôle de chevaux placés en file et au repos, le premier face à un obstacle, généralement un mur. Prenant leur élan, 3 ou 4 cavaliers devaient enfourcher leur monture et rester à cheval jusqu'à ce que la fatigue faisant plier ses genoux, la monture crie : « sèbe ! », signifiant qu'elle demandait grâce (voir également à jeu de batti lou batèu).

Sègue

Masturbation masculine, branlette (cf. pignole). cf. verbe se séguer.

Segur, segu

Sûr, assurément, assurément. « Segu qu'on y va, et de suite ! ».

Seinen, Segnen

Seynois, habitant de La Seyne. Lei Cigaloun Seinen (ou Segnen), célèbre groupe folklorique seynois.

Seire, serre (ou lasagne)

Nom donné à plusieurs variétés de poissons de la famille des labridés. Les plus fréquentes sont les seires rouges ou vertes qui sont soit les verdaous, soit les vieilles coquettes, mais il existe aussi des seires brunes ou noires selon les pêcheurs et les ports.

Sembler

Ressembler à (prov. sembla), avoir l'air de. « Il est tellement maigre qu'il semble un ga espilla ».

Semelles

Jeu des semelles : Ancien jeu des cours de récréation, qu'il ne faut pas confondre avec le jeu de batti lou batèu (voir cette expression). Un élève, que le sort avait désigné, se baissait, les mains sur les genoux, comme au jeu de saute-mouton. Son pied gauche coïncidait avec une ligne droite tracée sur le sol. Tous les autres, et il pouvait y en avoir huit ou dix, sautaient par-dessus le mouton en file indienne. Après quoi, l'élève accroupi s'éloignait de la ligne d'une longueur de la semelle de son soulier, puis de deux, puis de trois, etc. Les élèves qui sautaient à tour de rôle devaient le faire sans mordre de leur pied sur la ligne tracée au sol. La distance qui la séparait du mouton augmentant à chaque fois, il arrivait forcément que quelqu'un vienne à rater son saut, soit pour avoir empiété sur la ligne, soit pour avoir bousculé le mouton et roulé avec lui dans la poussière. C'était évidemment au fautif de prendre la place du mouton et le jeu reprenait de plus belle, ne se terminant qu'avec la fin de la récréation.

Sentinelle

Étron isolé, ou déposé en un endroit bien apparent (cf. estron, nifle).

Sèque-datti

Personne qui dérange, ou qui épuise ; un emmerdeur (cf. roupi-couilloun, tavan merdassier).

Sériole

Poisson de mer (prov. seriolo) (Caranx Dumerili).

Sèvereau, suvereau

Maquereau bâtard (prov. severèu, suverèu), poisson de mer (Scomber trachurus ou Trachurus trachurus).

Siagne

(Prov. siagno, de sagno, marais) Petit roseau des marais littoraux (Phragmites communis) autrefois très abondant sur les rivages de Tamaris et de Brégaillon. Nous sommes en désaccord sur ce sujet avec le dictionnaire de Frédéric Mistral qui traduit siagne par « plante des marais à feuilles tranchantes, massette (Typha latifolia). Car, à notre connaissance, la massette pousse exclusivement dans des marais d'eau douce ou des bords de rivières.

Sibla

Siffler. « Es pas possible - qu'un ane sible... ».

Siblet

Sifflet. Lou siblet de Jeannet.

Sicap, sicar

L'a fa de soun plein sicap : il l'a fait de sa propre volonté, de son propre chef.

Siéton

Petite assiette, assiette à dessert, soucoupe (prov. sietoun). Qualifier quelqu'un de « couillon dans un siéton ! » est particulièrement désobligeant...

Simaillon, simailloun

Scion, brin terminal d'une canne à pêcher. Peut-être de cimaihoun, qui vient du mot cime ? Ou de canihoun, bout de canne, petite canne qui s'adapte à une plus grosse et qui porte la ligne à pêcher ?

Simplifications et déformations

Dans le parler courant, beaucoup de Provençaux simplifient certains mots pour les rendre plus faciles à prononcer. C'est le cas du X, remplacé par le S : estraire, estraction, esportation, esprès, espression, esclure, esclusion, etc., ainsi que estant, estituteur, être costipé... on dit que c'est nous les Marseillais qui ésagérons... Egalement, quèques (pour quelques), acepter (pour accepter), l'appandicite, une asphèxie (pour asphyxie), la bourette (pour la brouette), la plancarte, le cocombre, parisemple (pour par exemple), l'acide sufurique, le boulevard de Strabourg, le Ca-brun (pour le Cap brun), les boscous (pour boy-scouts !), un infractus (pour infarctus), obnibuler (obnubiler), oscur (obscur), pencor (pour pas encore), rumi (la brebis, elle rumi (rumine)), vestute (vétuste), etc. On peut encore mentionner l'élision du v dans « Vous bu -ez plus ? », dans « allez, ha ! » (allez, va !), dans « le bateau 'apeur », dans « 'a te faire ! », ou dans « Tu 'as pas pleurer pour une tasse de café ? » (Marius, Marcel Pagnol). Et également la suppression de la dernière syllabe dans la prononciation de mots terminés par ille : le mot aiguille peut être prononcé \e.ɡɥi\ au lieu de \e.ɡɥij\. Idem pour Camille, fille, etc.

On note aussi des déformations dans la prononciation de certains mots contenant le son ai (domaine, commissaire,...) lequel devient a dans des mots apparentés (domanial, commissariat,...), mais que beaucoup de Provençaux continuent de prononcer avec un ai (domainial, commissairiat,...). A l'inverse, il existe des mots contenant le son ai ou au que certaines personnes prononcent a (assanissement, il fadrait,...). Même des gens lettrés déforment systématiquement certains mots : l'un de nos professeurs de géographie (EB), lorsqu'il parlait de météorologie, prononçait toujours nettement « pertubation », ou encore « le climat est pertubé par l'arrivée d'un anticyclone », etc. Enfin - et cela dépasse largement les limites de la Provence - des mots comme dehors ou ressort, sont fréquemment prononcés déhors ou réssort.

Six fêtes

« Il y en a pour les six fêtes ! ». S'applique à de la nourriture qu'on a préparée ou servie en grand excès. Signifie qu'il y en a pour le repas (de fête) en cours, mais qu'il en resterait suffisamment pour toutes les autres fêtes du calendrier (Noël, Jour de l'An, Pâques, Ascension, Pentecôte, Assomption). L'expression s'applique aussi à toute substance préparée ou disponible en abondance : « Y m'a mis de la pommade, y en avait pour les six fêtes ! ».


Six-quatre-deux (à la)


Vite fait, sommairement, avec insouciance, négligemment. Habillé à la 6-4-2 : Habillé négligemment, à l'arrache. « Fais ton paquet à la 6-4-2 et décampe ! ». [Selon certaines interprétations non démontrées, cette expression puiserait ses origines dans l’énumération dans le sens inverse des trois premiers chiffres pairs, symbole correspondant à un jeu de hasard. Selon d’autres auteurs, à la six-quatre-deux viendrait du domaine de la peinture et se définirait comme étant un portrait bâclé, car les chiffres en question peuvent permettre en étant superposés de représenter schématiquement un visage humain].

Sorbe (La)

L'arsenal de Toulon. Il existe plusieurs versions de cette appellation, dont celle-ci : la Sorbe désignerait cet établissement maritime, lieu où travaillent les Sorbiers. Ce surnom daterait du temps de la marine à voile, lorsque les navires étaient en bois. Le sorbier ou alisier est un bois alors utilisé dans certaines pièces d'ébénisterie grâce à ses propriétés parce qu'insensible à l'humidité, il ne travaille pas. D'où ce terme de sorbiers utilisé par dérision pour désigner des ouvriers qui avaient acquis la réputation [souvent injuste] de ne pas être des forçats du travail... (JD).

Sordat, sourdat

Soldat. « Sian propré lei sordats ! ». « Ran-tan-plan tiro-liro ! Lei sordat se retiroun ! N'en reste plus que dous que an lou cuou mer-dous ! » (chanson populaire).

Souan

Sommeil (prov. som, souam, souan). Lou pichoun a souan.

Soulé, Soulet

Seul. On qualifie un bavard invétéré de parle soulé ! (cf. Parlo-Soulet, personnage de Jean Aicard, dans Maurin des Maures).

Souper

Repas du soir, dîner.

Sourbiero

Sorbier (Sorbus), cormier (Sorbus domestica), arbre de la famille des rosacées. Son fruit est la souarbo (sorbe).

Sous-cul

Sorte de coussin, de dessus de chaise rembourré, notamment utilisé pour s'asseoir plus confortablement sur les planches ou les plats-bords en bois des petits bateaux de pêche.

Sous-ventrière

Se faire péter la sous-ventrière : de rire ou d'excès de nourriture ? (cf. sous-ventrière, pièce du harnachement des chevaux) (cf. également se péter le bédélé).

Spargourin, espargourin, esparaioun

Sparaillon, sorte de petit sar (petit sargue) (Diplodus sargus, ou Sargus annularis) (cf. pataclet).

Stocofish, estocofi, estoquefich, stoquefiche

Filet de poisson (cabillaud, églefin, lieu jaune, lieu noir, lingue, etc.) séché à l'air libre, à odeur forte, dont nos grands-mères s'accommodaient mal de la prononciation anglaise stockfish, ou allemande Stockfisch (de Stock, bâton et Fisch, poisson). Le poisson ainsi préparé étant très aplati, cela a donné lieu à l’expression être maigre comme une stoquefiche (Marius, Marcel Pagnol).

Suçarelle

Préparation d'escargots, ou plutôt de limaces (Helix nemoralis, espèce plus petite que l'escargot commun, rayée de couleurs diverses) - dont on a coupé la partie supérieure de la coquille - en sauce au vin banc, avec oignons, carottes, ail, persil, épices et jaune d'œuf. Du prov. suçarello, de sucer, parce qu'on aspire par l'orifice de la coquille le limaçon qu'elle contient.

Suce-raque

Ivrogne (du prov. raco, rafle de raisin, marc de vendange).

Suço-mous, suço-moust

Ivrogne (du prov. mous ou moust, moût, surmoût, vin). (cf. chucho-moust, pipo-moust, souflo-moust).

Suie, suèye, suèio

Avant l'existence du tout-à-l'égout, fosse creusée dans les jardins où s'accumulaient les déchets quotidiens ; fosse à purin, égout naturel, cloaque, pàti. On disait : « jeter les bordilles à la suie ».

Sùpi, sepia (n.f.)

Seiche, mollusque céphalopode.

Sûr (de)

A coup sûr. Quand j'ai vu qu'il allaient encore l'opérer, je me suis dit : « cette fois, de sûr, elle meurt ».

Surverse (n.f.)

Désigne en Provence le déversoir d'un bassin, d'un réservoir, d'une caisse à eau (prov. survès, survèrs), alors qu'en français, ce terme désigne la partie débordante du liquide d'un bassin ou réservoir.

Susa

Suer, transpirer, suer (au sens propre et au sens figuré). Me fas susa ! (Tu me fais suer !) (cf. tressusa).

Susour

Sueur. Grosso susour, susour frejo : sueur froide. (cf. tressusour).

Suve (n.m.)

Liège ; chêne-liège (Quercus suber), arbre de la famille des fagacées (cf. blacas, eouvé).




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