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Les
élections à La Seyne-sur-Mer et dans le Var depuis 1945
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www.site-marius-autran.com
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Elections
sénatoriales du 28 septembre 2014
Autres élections
sénatoriales du Var : 1946, 1948, 1952, 1958, 1959, 1968, 1977, 1986, 1995, 2004, 2014
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- Généralités
sur ces élections
- Candidats dans le Var
- Résultats dans le Var
- Résultats en France
- Autres documents sur les élections sénatoriales de 2014
Généralités
sur ces élections :
Les élections de 2014 ont eu lieu le 28 septembre. Elles ont permis d'élire
(pour une durée de 6 ans) 178 sénateurs de la
série 2 (à laquelle appartient le Var) et un
sénateur dans le département de la Mayenne (série
1) pour pourvoir au remplacement de Jean Arthuis, démissionnaire.
Sénateurs concernés
Ces élections ont permis d'élire les 178
sénateurs de la nouvelle série 2 (fin des mandats de 10
ans de certains sénateurs de l'ancienne série C
élus en 2004 et des mandats de 6 ans des sénateurs de
l'ancienne série A élus en 2008).
La série 2 comprend :
- les sénateurs de 58 départements métropolitains
: départements dont le numéro est compris entre 01 (Ain)
et 36 (Indre) et départements dont le numéro est compris
entre 67 (Bas-Rhin) et 90 (Territoire-de-Belfort), à l'exception
de ceux situés en Île-de-France ;
- les sénateurs de 1
département d’outre-mer (Guyane) et de 4 collectivités
d’outre-mer (Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Saint-Barthélemy et Saint-Martin) ;
- 6 des 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France.
Modalités
Le mandat des sénateurs est fixé à six ans.
L'élection se déroule au scrutin majoritaire à
deux tours pour les circonscriptions élisant 1 ou 2
sénateurs et au scrutin proportionnel à un tour pour les
circonscriptions élisant au moins trois sénateurs.
C'est la première fois que la série 2 est
renouvelée intégralement. Les départements et
collectivités de cette série 2 appartenaient jusqu'alors
à la série A renouvelée en 2008 et à la
série C renouvelée pour la dernière fois en 2004.
La réforme du Sénat de 2003 trouve en 2014 son
aboutissement avec un Sénat dont tous les membres auront
été élus pour six ans et non plus neuf ans et avec
renouvellement par moitié et non plus par tiers.
En 2013, une réforme du mode électoral élargit
l'application du scrutin proportionnel avec listes paritaires aux
départements élisant 3 sénateurs contre 4
auparavant. Ce mode de scrutin aboutit dans la majorité des cas
au partage des sièges entre majorité et opposition. Dans
ces départements à trois sénateurs, les sortants
sont fréquemment trois hommes issus du même parti. Le
nouveau mode de scrutin conduit donc, sauf situation
d’extrême domination permettant de réaliser le grand
chelem, à obtenir au plus deux sièges pour la liste
arrivée en tête, deux hommes ne pouvant donc
prétendre être élus sur la même liste. Aussi,
certains sortants d'un même parti se présentent en
tête de listes concurrentes pour espérer conserver leurs
sièges. C'est le cas à droite en Eure-et-Loir, dans
l'Eure, dans la Saône-et-Loire et dans le Vaucluse et à
gauche dans l'Ain.
Sur les 178 sièges à renouveler, 119 sont pourvus
à la représentation proportionnelle (dans 30
circonscriptions, y compris les Français de l'étranger)
et 59 selon un scrutin majoritaire (dans 34 circonscriptions,
départements ou collectivités).
Contexte politique
Sur les 178 sénateurs à renouveler, il y a 96
sénateurs de droite et 82 sénateurs de gauche. La droite
doit gagner 7 sièges à la gauche pour faire basculer la
majorité à la Haute assemblée. Confrontée
à une forte impopularité, la majorité
présidentielle craint de perdre le Sénat. Le report des
élections cantonales et régionales à 2015 est
perçu par l'opposition sénatoriale comme une
manœuvre destinée à ce que le corps
électoral soit plus favorable à la gauche.
Le 5 mars 2014, Jean-Pierre Bel annonce dans une tribune au journal Le
Monde sa décision de ne se représenter ni au poste de
Président du Sénat, qu'il occupe depuis 2011, ni à
son siège de sénateur de l'Ariège. François
Rebsamen est pressenti pour le remplacer comme chef de file socialiste,
mais il devient le 2 avril ministre du gouvernement Valls. Le nom de
François Patriat est également cité, ainsi que
celui de Jean-Michel Baylet, président du parti radical de
gauche et membre du groupe RDSE. À l'UMP, Gérard Larcher,
Jean-Pierre Raffarin et Philippe Marini font campagne pour la
présidence du Sénat.
Candidats
Les 178 sièges de sénateurs sont brigués par 1 733
candidats, ce qui constitue un record. Les élections de 2011
avaient attiré 1 374 candidatures, la progression étant
donc d'environ 25 %. Lors des précédents renouvellements
par tiers, en 2004 et 2008, on avait dénombré 1 299 et
754 candidats. 1 433 des 1 733 candidats proviennent des listes
proportionnelles. Le principe de parité oblige l'alternance
entre hommes et femmes, sur les listes des circonscriptions ayant un
scrutin proportionnel, et un binôme titulaire/suppléant de
sexe différent, pour les scrutins majoritaires ;
néanmoins, seuls 21,5 % des candidats titulaires et 21,4 % des
têtes de listes sont des femmes.
118 sénateurs sortants sont candidats à leur succession
et 57 ne se représentent pas. Aucun membre du gouvernement ne
brigue de siège au Sénat mais trois députés
sont candidats : François Baroin, Alain Marc et Georges Ginesta
(Var). On compte aussi un président de Conseil régional,
François Patriat, et 28 présidents de conseils
généraux.
Collège électoral
Le collège électoral, appelé aussi collège
des Grands électeurs, est très majoritairement
composé des délégués des conseils
municipaux désignés lors d'un vote organisé, en
vertu d'une circulaire ministérielle, le 20 juin 2014.
- Dans les communes de moins de 1 000 habitants, ils sont
désignés au scrutin majoritaire par et parmi les
conseillers municipaux.
- Dans les communes de 1 000 à 9 000 habitants, ils sont élus lors d'un scrutin proportionnel.
- Au-dessus de 9 000 habitants, tous les conseillers municipaux sont
automatiquement grands électeurs mais des
délégués supplémentaires sont élus
à la proportionnelle pour les villes de plus de 30 000 habitants.
- Dans les collectivités d'outremer, les conseillers territoriaux appartiennent au collège électoral.
Il comprend aussi les conseillers généraux ainsi que les
conseillers régionaux élus dans le département ou
le territoire concerné par l'élection, de même que
les députés (de l'Assemblée nationale mais pas du
parlement européen).
La réforme du 2 août 2013 a introduit plusieurs
modifications du mode de scrutin applicables en 2014 pour la
première fois.
Dans les villes de plus de 30 000 habitants, les conseils municipaux
désignent dorénavant un délégué
supplémentaire par tranche de 800 habitants au delà de 30
000, contre un pour 1 000 auparavant. Cette modification renforce donc
le poids des grandes villes.
A La Seyne : 49
délégués sont les élus du conseil
municipal, moins le maire, par ailleurs conseiller régional, qui
a désigné Patrick Selva pour le remplacer. Les 40
délégués supplémentaires titulaires sont :
-
Pour la liste « majorité municipale » : Michel
Pierre, Frédérique Martiniani, Alexandre Dumas,
André-Anne Pierini, Nicolas Andreoli, Marité Corigliano,
Jacques Dufour, Marité Diacono, Daniel Hugonnet, Valérie
Bruna, Stéphane Codaccioni, Françoise Bonnet, Nicolas
Vidal, Annie Cittadini, Francisque Luminet, Annie Ardoino, Mathieu
Manavella, Jeanine Lecler, Jean Martin, Lucienne Perez, Roland Duffo,
Michelle Teisseire, Michel Reynier, Michèle Selva, Marcel
Robert, Annick Le Gal, Claude Vauthier, Bernadette Wittrant, Michel
Jambou.
- Pour la
liste « La Seyne change en bleu marine » : Geneviève
Lopez, Didier Cazeaux, Denise Lombard, Jean-Claude Canale, Mauricette
Montubert, Cyrille Wurtz.
- Pour la
liste « Unis, faisons gagner La Seyne » (UMP et UDI) :
Sandie Marchesini, Christophe Jacquin, Martine de Cintaz,
Frédéric Sarny, Claude Paganelli.
Les sénateurs des départements et collectivités
renouvelables peuvent eux-mêmes prendre part au scrutin, de la
même façon que les députés qui font
déjà partie du collège électoral, afin de
réduire les inégalités entre les sénateurs
qui ont un mandat local et ceux qui n'en disposent pas.
Enfin, depuis la loi du 22 juillet 2013, le collège
élisant les sénateurs représentant les
Français de l'étranger s'est considérablement
agrandi, en application du principe de représentativité
démographique imposé par le Conseil constitutionnel,
passant de 155 en 2011 à 533 en 2014. Il est composé des
442 conseillers consulaires élus en mai 2014 dans les
circonscriptions consulaires du monde entier, des 68
délégués consulaires élus en même
temps dans les circonscriptions ayant le plus de Français
inscrits au registre mondial et des députés et
sénateurs les représentant. Jusqu'alors, ce
collège se confondait avec l'Assemblée des
Français de l'étranger.
En application des règles applicables pour les élections
sénatoriales françaises, le collège
électoral appelé à élire les
sénateurs en 2014 se composait de la manière suivante :
Grands électeurs
|
Nombre
|
%
|
Délégués des communes
|
83 185
|
94,93
|
Conseillers généraux
|
2 386
|
2,72
|
Conseillers régionaux
|
1 061
|
1,21
|
Députés
|
301
|
0,35
|
Sénateurs
|
182
|
0,21
|
Conseillers et délégués consulaires
|
510
|
0,58
|
Total
|
87 625
|
100,00
|
Réforme pour 2014
Une réforme du mode de scrutin pour les prochaines
échéances est en cours de discussion au Parlement.
Mode de scrutin
Depuis la mise en application de la loi n° 2003-697 du 30 juillet
2003 :
180 sénateurs (soit 52 %) sont élus au scrutin
proportionnel
plurinominal, sans panachage ni vote préférentiel, dans
les 30
départements élisant 4 sénateurs ou plus. Les
sénateurs représentant
les Français établis hors de France sont aussi
élus via ce mode de
scrutin. Le mode de répartition des sièges combine la
méthode du plus
fort reste et celle de la plus forte moyenne : on a d'abord recours au
quotient de Hare, puis on attribue les sièges restants aux plus
fortes
moyennes (consulter l'article sur le scrutin proportionnel plurinominal
pour en savoir plus).
166 sénateurs (soit 48 %) sont élus au scrutin
majoritaire uninominal
ou plurinominal à deux tours dans les 70 départements
élisant 3
sénateurs ou moins. La Nouvelle-Calédonie et les quatre
collectivités
d’outre-mer élisent aussi leurs sénateurs via ce
mode de scrutin.
Présidence
À chaque renouvellement partiel, c'est-à-dire tous les
trois ans, le
Sénat élit ou réélit son bureau et son
président. Depuis le 1er octobre
2011, le président du Sénat est Jean-Pierre Bel.
Les grands électeurs[modifier]
Les grands électeurs sont, d'une part (95 % du collège
électoral) les
représentants des communes, maires, maires-adjoints, conseillers
municipaux et délégués des conseils municipaux
dans les communes
importantes ; leur nombre est donc fixé en fonction de la
population de
la commune, d'autre part (5 % du collège électoral) les
conseillers
généraux, les conseillers régionaux et les
députés.
Candidats dans le Var :
Les sénateurs précédemment élus dans le Var (élections 2008) étaient :
Pierre-Yves COLLOMBAT (PS)
Hubert FALCO (UMP)
Christiane HUMMEL (UMP)
François TRUCY (UMP (ne se représentait pas)
Pour les élections de 2014, 6 listes étaient en compétition au scrutin proportionnel à un tour :
1) « Liste de la gauche varoise » (PS)
1 Pierre-Yves COLLOMBAT (S)
2 Raymonde CARLETTI
3 André GUIOL
4 Marie BOUCHEZ
5 Hervé PHILIBERT
6 Sylvie GUIGONNET
2) « Ensemble pour un Var urbain, rural et solidaire » (UMP)
1 Hubert FALCO (S)
2 Christiane HUMMEL (S)
3 Jordi Dit Georges GINESTA
4 Christine LANFRANCHI DORGAL
5 Gil BERNARDI
6 Suzanne ARNAUD
3) « Bleu marine pour nos villes et nos villages » (FN)
1 David RACHLINE
2 Claudine KAUFFMANN
3 Frédéric BOCCALETTI
4 Patricia ZIRILLI
5 Marc-Etienne LANSADE
6 Stéphanie MOURIEZ
4) « Des écologistes au Sénat - Une nouvelle énergie pour le Var » (VEC)
1 Denise REVERDITO
2 Jean-Laurent FELIZIA
3 Brigitte DEL PERUGIA
4 Guy REBEC
5 Sabine LAMBERT
6 Christian DÉPRET
5) « Var 2014, le Sénat autrement » (DVD)
1 Alain TRAMPOGLIERI
2 Patricia RICARD
3 Christian GAZEL
4 Nicole BOIZIS
5 Eric FELTEN
6 Arlette BONIFAI
6) « Un varois qui vous ressemble » (DVD)
1 Marc GUILLAUME
2 Christine PRÉMOSELLI
3 Stéphane ARNAUD
4 Danielle ADOUX COPIN
5 Alain VIGIER
6 Sylviane NERVI SITA
-
Résultats
des élections du 28 septembre 2014 dans le Var
:
|
Nombre
|
% / inscrits
|
Inscrits
|
2 193
|
100,00 %
|
Abstentions
|
48
|
0,26 %
|
Votants
|
2 145
|
99,74 %
|
|
Nombre
|
% / votants
|
Blancs et
|
17
|
0,77 %
|
Nuls |
16 |
|
Exprimés
|
2 112
|
99,23 %
|
|
Voix
|
% / exprimés
|
Résultat
|
- Liste de la gauche varoise
- Liste UMP
- Liste Bleu marine (FN)
- Liste écologiste
- Liste « Le Sénat autrement » div. dr.
- Liste « Un Varois qui vous ressemble » div. dr
|
-
439
- 1 072
- 401
- 46
- 103
- 51
|
-
20,79 %
- 50,76 %
- 18,99 %
- 2,18 %
- 4,88 %
- 2,41 %
-
|
-
1 élu
- 2 élus
- 1 élu
- -
- -
- -
|
Liste des nouveaux
sénateurs du Var (2014-2020)
- • Pierre-Yves Collombat (PS)
- • Hubert Falco (UMP)
- • Christiane Hummel (UMP)
- • David Rachline (FN)
-
Voir aussi la liste des
sénateurs du Var depuis la IIIe République : http://pagesperso-orange.fr/marius.autran/histoire_locale/elections/senatoriales/senateurs_du_var.html
Résultats en France :
- Composition du
Sénat après renouvellement :
Suite aux élections, sur
les 127 entrants, on compte :
- • Groupe UMP : 61
élus (sur les 65 sortants, 30 ont été reconduits,
28 ne se représentaient pas, dont les 2 apparentés et les
3 rattachés, et 7 n'ont pas été
réélus ; 26 nouveaux ont été
élus (dont 2 sur les 10 sièges créés :
un dans le Vaucluse et un à Mayotte ; 2 des 7 sortants
battus ont été remplacés par des nouveaux
élus UMP ; pour ce qui est des 28 sièges dans
lesquels les UMP sortants ne se représentaient pas, 21 ont
été conservés par l'UMP ; enfin, l'UMP a
gagné 1 siège de sénateur des Français
établis hors de France). À cela s'ajoutent 3 autres
élus sur des listes divers droites (un siège nouvellement
créé dans les Yvelines et 2 autres remplaçant des
sénateurs UMP qui ne se représentaient pas) qui ont
adhérés au groupe et encore deux autres s'y sont
affiliés (dont Charles Pasqua dans Hauts-de-Seine, au
détriment d'un membre de la liste officielle de l'UMP).
- • Groupe SOC (Parti
Socialiste) : 37 élus
- • Groupe UC (Union Centriste
- UDF) : 12 élus
- • Groupe CRC (Communiste,
Républicain et Citoyen) : 11 élus
- • Groupe
RDSE (Rassemblement Démocratique et Social Européen)
: 3 élus
- •
RASNAG (Réunion administrative des sénateurs ne
figurant sur le liste d'aucun groupe) : 3 élus
On rappelle qu'une partie des
sénateurs de la série C ont été choisis par
tirage au sort pour faire partie de la future série 1 (un mandat
de six ans courant jusqu'en 2010), et l'autre partie pour la future
série 2 (un mandat de neuf ans jusqu'en 2013).
À noter le prolongement
exceptionnel d'un an du mandat de tous les sénateurs de la
période 2004-2007 : suite au trop grand nombre
d'élections en 2007 (cinq, soit neuf tours), les
élections municipales ont été repoussées
à l'année 2008, entraînant avec elles les
élections cantonales et donc les sénatoriales ; il
était en effet considéré comme peu
républicain de faire élire des sénateurs par un
collège électoral élu en grande partie sept ans
plus tôt. Les mandats des sénateurs élus en 2004
expireront donc en 2011 au plus tôt, en 2014 au maximum.
- La composition du nouveau
Sénat est alors la suivante :
Nombre total des
sièges : 331 (+ 10), dont :
- - Groupe UMP (Union pour un
Mouvement Populaire) : 155 membres (- 7) (dont 4 apparentés et 5
rattachés) - Président : Josselin de Rohan
- - Groupe SOC (Socialiste) : 97
membres (+ 14) (dont 4 apparenté et 5 rattachés) -
Président : Jean-Pierre Bel
- - Groupe UC (Union Centriste)
: 33 membres (+ 2) - Président : Michel Mercier
- - Groupe CRC (Communiste,
Républicain et Citoyen) : 23 membres (=) (dont 2
rattachés) - Présidente : Nicole Borvo Cohen-Seat
- - Groupe
RDSE (Rassemblement Démocratique et Social Européen)
: 16 membres (- 1) (dont 15 Radicaux PRG & PRV) et 1
rattaché) - Président : Jacques Pelletier
- - RASNAG (Réunion
administrative des sénateurs ne figurant sur le liste d'aucun
groupe) : 7 membres (+ 2) (dont 4 divers droite, 2 MPF et 1 CNI) -
Délégué Philippe Adnot
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-
Élection
du Président du Sénat :
M. Gérard Larcher
(UMP), est élu Président du Sénat le 1er
Octobre 2014
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_sénatoriales_françaises_de_2014
http://www.france-politique.fr/elections-senatoriales-2004.htm
Site
officiel du Sénat français
Autres documents
sur les
élections sénatoriales de 2014
[source
: archives Jean-Claude AUTRAN]
Verbatim...
- Var-Matin,
mercredi 18 juin 2014 : « Sénatoriales : les partis dans
les starting-blocks - Hubert Falco, sénateur sortant a
été investi par son parti pour mener la liste - A gauche,
Pierre-Yves Collombat, conseiller général et
président des maires ruraux, devrait conduire une nouvelle fois
la liste »
- Var-Matin,
samedi 21 juin 2014 : « Sénatoriales : la liste socialiste
derrière Pierre-Yves Collombat - Mireille Peirano «
confiante » - La lutte s'annonce chaude pour conserver l'unique
siège de gauche du département - En 2004, la gauche avait
bénéficié des divisions de la droite. Cette fois,
l'UMP saura-t-elle s'unir derrière Hubert Falco ? »
- Var-Matin,
mardi 24 juin 2014 : « Sénatoriales de septembre : qui
sont les grands électeurs ? » - « Les conseils
municipaux ont désigné vendredi les
délégués, délégués
supplémentaires, titulaires et/ou suppléants qui feront
partie des électeurs appelés à renouveler la
moitié du sénat » - « La Seyne : 49
délégués sont les élus du conseil
municipal, moins le maire, par ailleurs conseiller régional, qui
a désigné Patrick Selva pour le remplacer. Les 40
délégués supplémentaires titulaires sont :
-
Pour la liste « majorité municipale » : Michel
Pierre, Frédérique Martiniani, Alexandre Dumas,
André-Anne Pierini, Nicolas Andreoli, Marité Corigliano,
Jacques Dufour, Marité Diacono, Daniel Hugonnet, Valérie
Bruna, Stéphane Codaccioni, Françoise Bonnet, Nicolas
Vidal, Annie Cittadini, Francisque Luminet, Annie Ardoino, Mathieu
Manavella, Jeanine Lecler, Jean Martin, Lucienne Perez, Roland Duffo,
Michelle Teisseire, Michel Reynier, Michèle Selva, Marcel
Robert, Annick Le Gal, Claude Vauthier, Bernadette Wittrant, Michel
Jambou.
- Pour la
liste « La Seyne change en bleu marine » : Geneviève
Lopez, Didier Cazeaux, Denise Lombard, Jean-Claude Canale, Mauricette
Montubert, Cyrille Wurtz.
- Pour la
liste « Unis, faisons gagner La Seyne » (UMP et UDI) :
Sandie Marchesini, Christophe Jacquin, Martine de Cintaz,
Frédéric Sarny, Claude Paganelli.
- Var-Matin,
mardi 1er juillet 2014 : « Sénatoriales : le Front
national en embuscade - Le parti de Marine Le Pen espère rafler
un des autre sièges varois au Sénat au détriment
de la gauche [Un certain nombre d'élus ont envie d'envoyer un
carton rouge aux sénateurs de l'UP varoise comme à la
gauche nationale (FB)]. D'autant que celle-ci irait à la
bataille désunie. Mais les socialistes ne s'avouent pas vaincus
- Deux maires sur la liste FN - L'UMP discrète - « Nous
sommes infiniment trop » (François Trucy - qui a
décidé d'arrêter après 28 ans passés
au Sénat) ».
- Var-Matin,
mardi 22 juillet 2014 : Gérard Larcher : « Le Sénat
est utile à la République - L'ancien président du
Palais du Luxembourg, candidat à la succession de Jean-Pierre
Bel, croit dans la vitoire de la droite aux prochaines
sénatoriales. Mais il sait que l'UMP va devoir
reconquérir les Français - Une intégration
réussie passe par l'acquisition de la nationalité - L'UMP
a un peu « démâté ».
- Var-Matin, lundi 11 août 2014 : « Sénatoriales : le FN mise sur le maire de Fréjus
- Après avoir désigné comme tête de liste
son responsable départemental Frédéric Boccaletti,
le Front national envoie finalement en première ligne David
Rachline pour « parler aux autres maires » - « Nous
avons déjà 200 voix. Une cinquantaine de personnes ont
déjà promis de voter pour nous. A 350 voix, ça
passe. Et la campagne n'a même pas commencé »
(Frédéric Boccaletti) » - «
Europe-Écologie-Les Verts en lice sur une liste autonome - On
aurait souhaité un accord à gauche - « Au
Sénat, on a notre place », pensent ces candidats, Denise
Reverdito, Jean-Laurent Félizia, Brigitte Del Peruggia et Guy
Rebec » - « Le Front de Gauche renonce - Laurent Richard,
Cédric Morand, Alain Bolla et Luc Léandri se mobilisent
pour éviter l'élection d'un élu du Front National
».
- Var-Matin, mercredi 27 août 2014 : « La bataille pour le Sénat bat son plein
- Droite et gauche sont en pleine campagne pour les élections
sénatoriales du 28 septembre, qui pourraient voir la Haute
assemblée tomber dans l'escarcelle de l'opposition et le Front
national faire son entrée, pour la première fois, au
Palais du Luxembourg. Mais cette campagne passe totalement
inaperçue du grand public, l'élection se jouant au
scrutin indirect, au niveau de 87 500 grands électeurs. Au
total, 178 sénateurs dans la moitié des
départements seront renouvelés par ce collège
comprenant les députés, les conseillers
généraux et régionaux et des représentants
des communes. Ces derniers forment 95% des électeurs et leur
vote est déterminant. Le raz-de-marée de la droite aux
municipales de mars devrait donc se traduire par une poussée qui
pourrait faire basculer le Sénat, à gauche depuis 2011.
"La victoire est à notre portée", juge l'ancien
président de la Haute Assemblée Gérard Larcher
(UMP), candidat à un retour au "plateau", le surnom de la
présidence. "Je prévois 8 à 10 sénateurs
UMP de mieux et 6 à 8 centristes supplémentaires",
détaille-t-il, soit un total d'au moins 177 sénateurs de
droite, sans compter les non-inscrits, alors que la majorité au
Palais du Luxembourg est de 174 sièges. Pour le président
du groupe PS au Sénat, Didier Guillaume, également
candidat au plateau, "ce sera juste": avec les divisions de la droite,
la montée du FN et les nouvelles règles de scrutin, le
Sénat peut rester à gauche. "Le climat n'est pas bon",
confie toutefois, un poids-lourd socialiste au Sénat. "Outre la
situation nationale, les élus sont refroidis par la
réforme territoriale, celle des rythmes scolaires, ou la baisse
des ressources financières des collectivités" ».
- Var-Matin,
jeudi 4 septembre 2014 : « Sénatoriales : Un scrutin
à forts enjeux dans le Var - A un peu plus de trois semaines du
scrutin, la tension monte dans les partis politiques engagés
dans les élections sénatoriales du Var. Revue des forces
en présence - L'UMP unie pour faire barrage au FN - Le Front
déjà en campagne - Questions à Alain Trampoglieri,
candidat SE : « Je veux être le VRP du Var » - Pas de
liste centriste - Les Verts préparent l'avenir - Le PS mise sur
le travail effectué : Si les seules voix de gauche ne suffiront
pas pour être réélu, Pierre-Yves Collombat se dit
« raisonnablement confiant » - « J'ai un bilan. Je
pense avoir fait mon travail » - « Pierre-Yves
Collombat défend mieux les élus ruraux que la liste
menée par Hubert Falco, un élu urbain. Il peut obtenir
les voix d'élus non encartés ou divers droite (Mireille
Peirano, secrétaire fédérale du PS) »
».
- Var-Matin,
lundi 8 septembre 2014 : « Sénatoriales : le Nouveau centre fait «
confiance à Hubert Falco » - « Les voix centristes doivent servir à
faire élire Georges Ginesta, maire UMP de Saint-Rapahaël (en 3e
position sur la liste conduite par Hubert Falco) face à David Rachline,
maire FN de Fréjus, estime Jean-Pierre Colin, conseiller régional.
L'enjeu est national. La majorité au Sénat va se jouer à quelques
sièges et le Var ne doit pas en perdre un à droite. Faisons confiance à
Hubert Falco ! » [Sur les quelque 2 200 grands électeurs varois, le Nouveau centre en
compterait environ 150 et le Parti radical 50. Il faut environ 400 voix
pour faire élire un sénateur].
- Var-Matin, samedi 13 septembre 2014 : « Sénatoriales : les dépôt des candidatures est clos - Six listes déposées dans le Var
- Sous réserve d'être définitivement
validées par la préfecture du Var qui doit encore
effectuer quelques contrôles réglementaires, les
candidatures pour les élections sénatoriales du 28
septembre prochain sont connues.
- Var-Matin,
mardi 16 septembre 2014 : « Sénatoriales: six listes en
compétition dans le Var - Aucune réclamation n'ayant
été déposée, aucune
irrégularité constatée, on connaît
très officiellement depuis lundi la liste des candidats en
course pour les prochaines élections sénatoriales dans le
Var. Comme nous le révélions dans nos éditions de
ce samedi 13 septembre, six listes sont en compétition pour les
quatre sièges de sénateurs à renouveler - Par
ordre de dépôt en préfecture du Var, voici le
détail avec, entre parenthèses, le nom de la tête
de liste et sa sensibilité politique :
- Liste de la gauche varoise : Pierre-Yves Collombat (PS)
- Ensemble pour un Var urbain et rural solidaire : Hubert Falco (UMP)
- Bleu Marine pour nos villes et nos villages : David Rachline (FN)
- Des écologistes au Sénat, une nouvelle énergie pour le Var : Denise Reverdito (EELV)
- Var 2014, le Sénat autrement : Alain Trampoglieri (DVD)
- Un Varois qui vous ressemble : Marc Guillaume (DVD)
- Var-Matin,
mardi 23 septembre 2014 : Les Présidents du Sénat depuis
1959 : Gaston MONNERVILLE (1958-1968), Alain POHER (1968-1992),
René MONORY (1992-1998), Christian PONCELET (1998-2008),
Gérard LARCHER (2008-2011), Jean-Pierre BEL (2011-2014).
- Var-Matin,
samedi 27 septembre 2014 : « Le Sénat devrait rebasculer
à droite sans surprise demain - La perte de la majorité
lors du renouvellement de la moitié des sièges
constituerait le troisième revers électoral de la gauche
cette année ».
- Var-Matin,
dimanche
28 septembre 2014 : « Var : Bataille serrée pour quatre
sièges au Sénat - Six listes s'affrontent pour
l'élection à la Haute assemblée où le Front
national espère réussir son entrée grâce au
maire de Fréjus David Rachline. Le PS n'y croit pas : «
David Rachline devra en effet trouver presque 200 voix; quasiment
autant que celles qui lui sont acquises pour rafler un
siège », calcule Pierre-Yves Colombat. « Où
le FN va-t-il les prendre ? » - « Je suis surpris par
lenthousiasme des maires que j'ai rencontrés »,
rétorque David Rachline - L'UMP
appelle à l'union. Hubert Falco : « Je n'ai pas envie que
le var soit montré du doigt dimanche soir. Ça sera le cas
si on ne joue pas l'unité ».
- Var-Matin,
dimanche
28 septembre 2014 : « Sénat : les grands électeurs
votent - L'épisode historique d'un Sénat majoritairement
à gauche appartiendra vraisemblablement dès ce soir au
passé. C'est en effet aujourd'hui que sont convoqués les
158 159 grands électeurs pour élire 178 des 348
sénateurs. Un scrutin au terme duquel devrait vraisemblablement
se dessiner une majorité rassemblant droite et centre, qu
icomptera 182 à 185 sièges.« Election des
sénateurs dans les
préfectures : Scrutin majoritaire : 8 h 30 - 11 h et 15 h 30 -
17 h 30. Scrutin proportionnel : 9 h - 15 h ».
- MYTF1News, dimanche 28 septembre 2014
: « Remporté pour la première fois par la gauche en
2011, le Sénat est revenu à droite dimanche. Le FN fait
sa première entrée au palais du Luxembourg avec deux
élus dans le Var et les Bouches-du-Rhône - Municipales,
européennes, et désormais sénatoriales. Le
gouvernement socialiste a essuyé dimanche sa troisième
défaite électorale en moins de six mois. La droite a, en
effet, repris comme prévu à la gauche la majorité
au Sénat et, pour la première fois, le Front national
fait même son entrée avec deux élus. Au total, la
droite républicaine totalisait 188 sièges, soit 13 de
plus que la majorité absolue (175), la gauche 155 et le FN 2.
Outre-mer, la gauche a réussi à garder ses deux
sièges en Guyane. La droite prend un siège en
Polynésie, mais en perd un à Saint-Martin. Le nouveau
président de la Haute assemblée, qui sera élu
mercredi pour succéder au socialiste Jean-Pierre Bel, sortira
des rangs de l'UMP. Ce sera soit Gérard Larcher, qui a
déjà occupé cette fonction de 2008 à 2011,
soit l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, Philippe Marini
faisant figure d'outsider ».
Entrée historique du FN
: « Si elle admet sa défaite, la gauche souligne toutefois
que la victoire de la droite est plus étroite que
prévu. De son côté, le Front national entre
pour la première fois dans l'histoire de la Ve République
au Sénat avec deux élus, David Rachline dans le Var et
Stéphane Ravier dans les Bouches-du-Rhône, a
annoncé à l'AFP la présidente du parti, Marine Le
Pen, qui s'est félicitée "d'une victoire historique".
Après cette "nouvelle marche", "il n'y a plus qu'une seule porte
à pousser, celle de l'Elysée", a lancé
Stéphane Ravier. La droite retrouve ainsi au Sénat la
majorité qu'elle avait perdue en 2011 au profit de la gauche.
"La parenthèse se referme", a twitté la sénatrice
UMP Catherine Deroche ».
« L'opposition partait largement favorite, de par l'effet
mécanique de sa domination lors des élections municipales
de mars dernier. Seule la moitié du Sénat
(179 sièges sur 348) était renouvelée au cours de
ce scrutin, dans 59 départements métropolitains et cinq
collectivités d'outre-mer. Quelque 87.000 grands
électeurs, pour l'essentiel des conseillers municipaux,
votaient. Etaient connus en milieu d'après-midi les
résultats de 11 des 29 circonscriptions où le vote a lieu
à la proportionnelle (119 sièges concernés), ainsi
que du premier tour de 31 des 35 départements ou
collectivités d'outre-mer (59 sièges en tout) votant au
scrutin majoritaire. Dans 20 de ces départements
métropolitains, le ou les deux sièges en jeu n'ont pas
été pourvus au premier tour, et un deuxième tour a
eu lieu jusqu'à 17 h 30 - Symbole du recul des socialistes,
l'ancien fief de François Hollande, la Corrèze, où
l'UMP Daniel Chasseing, avec 51,73% des voix, a pris un siège au
PS. Les socialistes ne sont même pas du tout certains de
conserver leur deuxième siège, qui pourrait échoir
à un candidat UMP si on en juge par les résultats du
premier tour. Outre la Corrèze, la gauche a perdu les deux
sièges en Haute-Saône, et en a abandonné un en
Corse du sud (l'UMP obtenant le score écrasant de 86,4%), un
dans l'Aveyron et un dans le territoire de Belfort. Trois sièges
ont été perdus par le PS, deux par les radicaux de
gauche. Le sixième siège perdu est celui de Anne-Marie
Escoffier, ex-ministre déléguée à la
Décentralisation du gouvernement, qui s'est
désistée pour le socialiste arrivé devant
elle. La défaite de Mme Escoffier est elle aussi un
symbole, puisque l'ancienne sénatrice avait défendu le
premier volet de la réforme territoriale, créant
notamment les métropoles. En Haute-Saône, l'une des
figures du Sénat, Jean-Pierre Michel, qui avait défendu
au Palais du Luxembourg la loi sur le mariage homosexuel (et, en 1999,
son ancêtre le PACS) a mordu la poussière. "Sa
compétence, son expertise, son inlassable combat pour
l'égalité nous manqueront beaucoup", a commenté la
sénatrice EELV Esther Benbassa. La nette poussée de la
droite se retrouve de manière éloquente dans
l'élection de François Baroin ».
- Var-Matin, lundi 29
septembre 2014 : A la Une : « Le FN fait son entrée dans
un Sénat de droite - Région PACA : David Rachline
(Fréjus) et Stéphane Ravier (Marseille) élus - Var
: l'UMP perd un siège, le PS conserve le sien - France :
majorité absolue pour l'opposition » ; pages 2-3 : «
Le maire FN de Fréjus fait son entrée au Sénat -
« Le FN est une alternative attendue » - Hubert Falco :
« Il y a 150 voix de dissidence farfelue ».
- Var-Matin,
lundi 29 septembre 2014 : France : « La droite reconquiert le
Sénat - le FN fait son entrée » - « La gauche
perd la Haute Assemblée, sans qu'il y ait de « raz de
marée » en favuer de l'opposition. La droite
républicaine aura au moins 186 sièges. Pour la
première fois, le FN en rapporte deux ».
- Var-Matin,
lundi 1er octobre 2014 : « Présidence du Sénat :
Gérard Larcher désigné candidat de l'UMP -
L'échec de Jean-Pierre Raffarin, candidat de Sarkozy - Vote
aujourd'hui ».
- Var-Matin,
mardi 2 octobre 2014 : « Gérard Larcher redevient
président du Sénat - Le sénatuer UMP
succède à Jean-Pierre Bel et retrouve son poste trois ans
après l'avoir quitté ».
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