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Histoire de La Seyne-sur-Mer


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La Seyne dans la presse locale
Le projet de port de plaisance
Michel Pacha


Référence et résumé du contenu des principaux articles que nous avons pu retrouver dans la presse locale et dans les revues d'information municipale

NB. Tous les articles qui ont pu être retrouvés ont été numérisés aux formats jpeg et pdf avec recherche de texte. Mais, pour ne pas surcharger la page, nous n'avons fait figurer ci-dessous que quelques articles sous forme de fichier image, choisis parmi les plus représentatifs, tous les autres étant listés par ordre chronologique, avec un lien (bleu souligné) pour accéder au document intégral au format pdf.

Lien vers le site internet : http://jcautran.free.fr/archives_familiales/la_seyne_dans_la_presse/port_de_plaisance/
port_de_plaisance.html


1995
Var-Matin, 23 novembre 1995 : « Un port de luxe en ville » - « En dépit de réelles difficultés, Roger Ghibaudo-Brouchier présente son projet de port dans le bassin d'armement à l'est des ex-chantiers - L'affaire ne s'annonce pas aisée. La Marine d'un côté, la D.D.E. de l'autre, ne se sont pas montrées franchement enthousiastes. Pourtant, Roger Ghibaudo-Brouchier qui, lorsqu'il ne siège pas au Comité d'intérêt local des Sablettes est président de la Fédération varoise des sociétés nautiques et de l'Union nationale des pêcheurs-plaisanciers de France, s'est attelé à la tâche ardue de concevoir le projet d'un port privé qui pourrait être installé dans le bassin d'armement situé au-delà de la société Métalunox, dans la partie est des ex-chantiers navals » - « Le projet Ghibaudo-Brouchier n'a pas été accueilli avec enthousiasme par la municipalité. Trop d'incertitudes planent au-dessus de Marepolis » - « Port-Bonaparte : 348 places de port installées dans le bassin d'armement dans la partie est des ex-chantiers navals » (MLM).
Var-Matin, 23 novembre 1995

1997
Var-Matin, 25 mars 1997 : «  Bonaparte, port privé » - « Le projet de port de plaisance initié par Roger Ghibaudo-Brouchier n'est pas tombé à l'eau. Une lettre signée par le ministre de l'Equipement le remet à flot - Le côté extérieur de la digue resterait dans le giron de la marine tandis que le port Bonaparte installerait ses 450 places à l'intérieur de la darse d'armement » (MLM).

2001
Fenêtre-sur-Seyne N° 5 (décembre 2001), page 5 : A. Paecht, lors de la visite du préfet Daniel Canépa : « Je crois que globalement il n'y a pas d'impossibilité dans les réalisations que nous proposons dans la mesure où il s'agira pour beaucoup d'opérations de nos partenaires, à savoir : le Conseil général pour le pont à créer et la route de Tamaris, la Chambre de Commerce pour le port de plaisance et les investisseurs privés pour des projets tels que l'aménagement de CPM ».

2002
Fenêtre-sur-Seyne N° 7 (février 2002), page 2 : « Le maire rappelle les engagements pris devant les électeurs : « un port de plaisance moderne, une belle promenade le long de la rade, une animation ludique, touristique et économique, un parc de centre-ville le long de la promenade du bord de mer qui sera demain une grande tache verte, l'aide aux associations, la création de pôles culturels de l'aire toulonnaise et en particulier un théâtre, résidence et création » - « Nous devons faire revivre la vocation balnéaire et touristique de nos stations qui furent parmi les précurseurs de la Côte d'Azur et donc susciter la création d'équipements hôteliers dignes de ce nom qui ne viendront chez nous que si nous devenons crédibles en matière d'environnement et de réputation ».
Var-Matin, 8 mars 2002 : « Extension du port de La Seyne : Arthur Paecht réagit » (Pr.T).
2004
    Métropole N° 70, janvier-février 2004, page 8 : « La Seyne 600 postes aménagés en 2005 dans le nouveau port de plaisance. Il y a actuellement, en rade de Toulon, quelques 4.000 demandes de « postes à quai » déposées par les plaisanciers ! Certains ont déposé leur demande il y a plusieurs années. C'est pourquoi cette information peut les intéresser : tout est désormais en place pour la réalisation d'un nouveau port de plaisance à La Seyne. Début des travaux: en 2005 » (DE).

2005
Fenêtre-sur-Seyne N° 39 (janvier 2005), page 2 : « Équipement indispensable au développement économique et touristique de La Seyne-sur-Mer, l'hôtel complète le projet d'aménagement du site des anciens chantiers. Le parc avec ses équipements culturels et de loisirs, le port de plaisance vont drainer énormément de visiteurs et de touristes ».
Fenêtre-sur-Seyne N° 40 (février 2005), page 2 : « Le pôle culturel, un grand lieu d'expositions et l'aménagement du futur port de plaisance compléteront ce lieu de loisirs, de détente et de promenade. A. Paecht : « Le chemin est encore long ! Pour autant toute mon équipe est décidée. Je fais le pari politique et j'ai aujourd'hui la prétention de rendre ce projet irréversible ».
Fenêtre-sur-Seyne N° 40 (février 2005), page 4 : Vœux de A. Paecht : « Les services de l'État que j'implore pour l'aménagement du futur port, un dossier capital. Car ce port de plaisance est essentiel et complémentaire au parc. S'il ne sort pas de l'eau, c'est une catastrophe économique annoncée, car les entreprises déjà installées à Grimaud et dont les activités sont essentiellement vouées au maritime, feront faillite ».
Fenêtre-sur-Seyne N° 40 (février 2005), page 14 : Expression minorité « Au cours du précédent mandat municipal de six ans, rappelons le (26 février 1984 - 18 juin 1995), après onze années et quatre mois de municipalités amies politiquement de l'actuelle, les deux Préfets maritimes qui se sont succédé pendant ces six années étaient clairs et fermes concernant leurs directives : "pas question d'accepter un anneau de plus qu'il en existe dans la rade, surtout avec l'arrivée du porte avions Charles de Gaulle". L'argumentation de messieurs les Préfets maritimes reposait sur les inconvénients que représente la navigation de plaisance pour les arrivées et départs des bâtiments de la flotte, mouvements qui peuvent être augmentés et urgents pour des raisons de missions extérieures. Aujourd'hui, et depuis quelques années, le porte avions Charles de Gaulle a son port d'attache à Toulon avec les bâtiments l'accompagnant. La directive émise par messieurs les Préfets maritimes des années 1995 - 2000 ne serait-elle plus valable ? Si elle vaut encore, ne met-elle pas en cause le projet de port de plaisance au bord du site des ex-chantiers ? Nous ne voulons pas croire que la limitation du nombre d'anneaux met en cause ceux de la "petite mer" (les Sablettes) afin de favoriser le projet du bord du site des anciens chantiers navals. Nous voyons bien là, ce que Monsieur le Maire a qualifié de "petits ennuis administratifs concernant le projet du port", lors de la cérémonie des vœux à la population, est en fait la réalité des obstacles qu'il faut envisager (avant de tenter de les franchir) lors de l'établissement de projets (Solange Andrieu, Sylvie Guérin, Raphaële Leguen, Jean-Luc Bruno, Charles Bot, Marc Vuillemot, Francisque Luminet).
Fenêtre-sur-Seyne N° 44 (juin 2005) : Expression minorité : « A l'heure où ces lignes sont écrites (23 mai 2005), nous élus minoritaires (pas plus que la population avec les contribuables seynois), n'avons pas la certitude (écrite), de la part de la Marine Nationale ou du Ministère de la Défense, que la réalisation du port de plaisance soit autorisée (en bordure du site des anciens chantiers). Ce n'est pas une réponse d'un Directeur de Cabinet, datée du 12 août 2003 qui peut tranquilliser : « ce projet n'appelle pas d'objection de ma part, dans la mesure où il n'interfère pas avec les installations militaires, notamment le plan d'eau militaire »... la réserve est de taille... De plus grande taille que ce qui est (à tort) interprété comme un accord. Rappelons qu'au cours du précédent mandat municipal la municipalité avait envisagé elle aussi un port de plaisance avec les activités de maintenance de la grande plaisance (abandonnées par l'actuelle municipalité). Mais le projet de port fut abandonné suite à l'impératif notifié par deux Préfets Maritimes successifs : « pas question d'autoriser un anneau supplémentaire à ceux existant actuellement ». Ce n'est pas la nouvelle loi autorisant les Collectivités Locales à gérer tes ports qui permet de les réaliser lorsqu'ils n'existent pas... dans une rade militaire notamment ».
Var-Matin, 16 juin 2005 : « Le préfet donne son feu vert pour le futur port » - « La commune assurera désormais la gestion du plan d'eau et des terre-pleins attenants.Une victoire pour Arthur Paecht qui a le sentiment «  d'avoir accompli sa mission » (PhC).
Var-Matin, 16 juin 2005

Fenêtre-sur-Seyne N° 45 (juillet-août 2005) : « Port de plaisance - feu vert du Préfet. Le 10 juin dernier, le maire Arthur Paecht a reçu un courrier du Préfet Pierre Dartout lui notifiant, après avis favorable du secrétaire d'État au transport et à la mer, son autorisation pour procéder, au profit de la commune, à un transfert de gestion du domaine public maritime du plan d'eau concerné par le projet ».

Fenêtre-sur-Seyne N° 45 (juillet-août 2005)

Fenêtre-sur-Seyne N° 45 (juillet-août 2005), page 13 : Expression minorité : « Dans ce mandat municipal, des éléments interrogent les Seynoises et les Seynois. Concernant un port de plaisance au bord du site des anciens chantiers navals, la Préfecture maritime n'était pas d'accord sous le précédent mandat et serait d'accord maintenant ? quelles preuves, quels engagements écrits le garantissent-ils ? ».
Fenêtre-sur-Seyne N° 49 (décembre 2005), page 15 : « Notre commune possède des atouts majeurs dans le domaine maritime. Une façade en front de mer de près de 14 Km, un môle exceptionnel, un port de plaisance de 300 anneaux et la création courant 2007 d'un nouveau port de plaisance équipé de 600 anneaux pour un coût estimé à 23 millions d'euros. Ce projet est présenté au 45ème salon nautique de Paris et a déjà fait l'objet d'une exposition lors du Festival de la plaisance à Cannes, le 16 septembre.

2006
Fenêtre-sur-Seyne N° 51 (février 2006), page 2 : « Un port de plaisance unique. Si le Parc attire tous les regards par sa prestance, d'autres travaux s'inscrivent dans ce renouveau voulu par l'équipe municipale conformément aux intentions affichées lors de la campagne électorale. Le pont levant va être reconverti en un belvédère. Le bâtiment en briques rouges (CPM), 7 200 m2 au sol et 4 niveaux disponibles sera soumis à une étude pour en définir l'usage. Création d'une aire d'exposition, construction de deux hôtels, aménagement du cours T. Merle et enfin la réalisation d'un grand port de plaisance, le dernier en eau profonde de Méditerranée ; il comptera 640 anneaux. Tous ces projets immédiats créent de la richesse et le maire de rappeler que "c'est bien le but recherché à savoir créer des emplois. D'ailleurs, La Seyne compte aujourd'hui plus d'emplois qu'à l'époque des chantiers" ».
Fenêtre-sur-Seyne N° 55 (juin 2006), page 2 : « La Seyne a son port de plaisance. Le 11 mal dernier, huit jours après le transfert de gestion du plan d'eau à la Ville, le maire Arthur Paecht signait la création "administrative" du nouveau port de plaisance. Quatre années d'efforts administratifs qui donneront naissance fin 2008 à un ensemble de 640 anneaux entre l'IPFM et l'espace Grimaud. A l'heure où la demande d'emplacements est plus forte que jamais, la création de ce port, d'un coût de 45 millions d'euros, constitue une véritable manne économique pour la commune et les entreprises seynoises » - « Il n'y a aujourd'hui plus aucun obstacle à la réalisation du port. Ce dernier s'inscrit dans la continuité es aménagements réalisés et va impulser une nouvelle dynamique économique". Le maire a de quoi être satisfait. Au terme de quatre années d'intenses démarches, la Seyne va pouvoir accueillir - chose exceptionnelle - la réalisation du nouveau port de plaisance. Sans doute le dernier sur la façade méditerranéenne de la France : "les enrochements sont d'ores et déjà réalisés. On dispose de 9 mètres de tirant d'eau. La procédure pour construire les deux digues et consolider l'existant est lancée, précise Patrick Jaubert, responsable de la direction de l'urbanisme.
Var-Matin, lundi 15 mai 2006 : « Il n'y a plus d'obstacle à la création du nouveau port - Le maire espère « raisonnablement » que les travaux débuteront fin 2007 - Le dernier port entre Marseille et Menton - Le futur port de plaisance, situé entre l'IPFM et l'espace Grimaud, comportera entre 600 et 640 anneaux. Une procédure de délégation de service public va être lancée le 19 mai » (AT).
Var-Matin, 21 mai 2006 : « Une délégation de service public pour le futur port » - « La ville va concéder le projet, de sa conception jusqu'à sa réalisation - L'existence des enrochements et d'une profondeur suffisante à l'emplacement du futur port réduisent considérablement l'investissement. Mais les sommes à engager restent conséquentes et la ville a décidé de déléguer la réalisation de son projet, de la conception à l'exploitation, en passant par la réalisation et bien sûr le financement » (CM).
Var-Matin, 23 septembre 2006 : « Le visage de la nouvelle Seyne se dessine progressivement - Nouveau port : d'ici fin 2008, peut-être en 2009 - Les enquêtes publiques préalables à la construction du nouveau port de plaisance vont débuter le 5 octobre prochain » (AT).
Var-Matin, 30 septembre 2006 : « Port de plaisance : 640 anneaux en 2009 ».
Var-Matin, vendredi 15 décembre 2006 : « Création officielle du port de plaisance » - « Cela restera sans doute comme l'un des plus ambitieux défis relevés  par Arthur Paecht au cours de son mandat. L'enquête publique étant achevée, les élus sont invités demain matin à approuver la création d'un nouveau port de plaisance à LaSeyne, au cours d'un conseil municipal qui se tiendra exceptionnellement dans l'au­ditorium de l'école de musique à partir de 9h 30 ».
Var-Matin, dimanche 17 décembre 2006 : « Nouveau port : toutes les formalités sont remplies » - « Après la grande commission nautique, les élus ont approuvé hier sa création - On saura d'ici quelques mois qui construira le nouveau port, qui devrait être livré fin 2008 ou début 2009 » (AT).

2007
Fenêtre-sur-Seyne N° 61 (janvier 2007), page 2 : « Le port de plaisance, le pôle théâtral, le centre de conférences, le musée dédié à la construction navale sans oublier le Programme de Rénovation Urbaine de Berthe, l'ouverture prochaine de la cyberbase du quartier Berthe, deuxième de France après celle de La Villette, le Pont Levant et le projet de seconde convention Centre Ancien - Mouissèques, constituent autant de plus values pour les Seynoises et les Seynois. Ces réalisations illustrent bien le tonus, le dynamisme et l'énergie retrouvés de notre Ville en 2007, date du 350ème anniversaire de sa naissance ! ».
Fenêtre-sur-Seyne N° 62 (février 2007), page 4: « Un nouveau port pour une nouvelle Seyne » - « La Nouvelle Seyne avance. Après la réalisation du Parc de la Navale et les réaménagements du Cours Toussaint-Merle, les travaux du nouveau port de plaisance pourraient commencer au début de l'année prochaine. Le projet présenté par la Municipalité est un port de moyenne plaisance accueillant environ 600 anneaux dans un espace animé. Un port qui s'inscrit parfaitement dans une démarche de Développement durable et de protection de l'environnement. Le futur port de plaisance est un projet essentiel pour le renouveau de la Ville. Il s'inscrit en parfaite cohérence avec les aménagements du Parc de la Navale, de !'Esplanade Marine qui accueille des manifestations nautiques et sportives, du centre de conférences, du pôle théâtral, et surtout de l'espace économique Grimaud qui, depuis 2001, accueille de nombreuses entreprises dont les activités sont tournées vers la mer. La commune a obtenu de l'État le transfert de gestion du plan d'eau le 3 mai 2006 par arrêté préfectoral confirmé par un courrier du Ministre délégué au Budget et à la réforme de l'État Jean-François Copé (voir fac-similé) du 4 janvier 2007. Dans ce courrier, le Ministre Délégué au Budget et à la Réforme de l'État souligne les avantages de ce projet. Le Conseil Municipal du 16 décembre 2006 approuve la création de ce nouveau port de plaisance et fait suite aux avis émis par différents organismes et institutions publics qui ont donné leurs avis favorables sur le projet. Le dernier avis obtenu est celui de la Grande Commission Nautique ».


Fenêtre-sur-Seyne N° 63 (mars 2007), page 4: « Le ministre François Goulard (...). Le concours du ministre à la création du port de plaisance a par ailleurs été salué : "il s'agit d'une avancée notable pour l'ensemble de la communauté scientifique et de son cadre de vie", relève le Maire ».
Fenêtre-sur-Seyne N° 66 (juin 2007), page 4 : «


Var-Matin, lundi 30 juillet 2007 : « Le Var maîtrise-t-il l'explosion de la plaisance ? » - « Le manque d'anneaux d'amarrage dans les ports de la région a entraîné la prolifération des mouillages forains. Le Var tente progressivement d'y remettre bon ordre » - « La Seyne : plus de sept cents nouvelles places à l'horizon 2009 - Plus de cinq ans de démarches et procédures diverses ont été nécessaires, mais aujourd'hui toutes les formalités sont remplies. La municipalité de La Seyne s'apprête à attribuer une délégation de service public pour la création d'un nouveau port de plaisance d'une capacité de 710 anneaux. Il sera aménagé dans la rade de Toulon, en bordure du site des anciens chantiers navals, en cours de réaménagement. La durée des travaux est estimée à environ dix-huit mois, donc la livraison .attendue début 2009. L'attribution de la DSP devrait être entérinée lors du prochain conseil municipal, fin août ».
Var-Matin, vendredi 24 août 2007 : « C'est le futur port de La Seyne - Plus de 700 anneaux répartis sur quinze pontons : le futur port de La Seyne a été présenté, hier matin. Le délégataire s'engage à le réaliser en 13 mois. Coût : 51 millions d'euros ».
Var-Matin, vendredi 24 août 2007 : « Le futur port dévoilé - L'ouverture au public est programmée pour 2009. Coût : 51 ME - Le futur port, signé Viguier, a été présenté, hier matin, aux élus. Il a séduit les conseillers municipaux qui ont voté à la quasi-unanimité en faveur de ce projet - 706 anneaux dans le projet du nouveau port - L'emprise est de 39 000 m2 au sol et de 96 000 m2 en mer. Une surface commerciale de 10 000 m2 sera développée par étape, en veillant à ne pas nuire aux commerçants du centre » (PC).
Var-Matin, mercredi 29 août 2007 : « Port : Janine Foglino s'explique » - « Le projet est trop moderne ».
Var-Matin, mercredi 12 septembre 2007 : « Plus de 22 200 demandes de places d'amarrage en Paca-Corse » - « Des bateaux de plus en plus grands » - « Vingt-sept projets de ports : Les plus importants projets concernent les Bouches-du-Rhône et la Corse. Pour le Var, il s'agit notamment de La Seyne, Hyères et de St-Raphaël, tandis que les projets en Alpes-Maritimes visent les aménagements deCagnes, St-Laurent-du-Var, Beaulieu et Nice-Carras » (PH).
Fenêtre-sur-Seyne N° 68 (septembre 2007) : « Nouveau port de plaisance : un moteur pour l'économie » - « Le conseil municipal du 23 août a approuvé le choix du délégataire de service public du futur port de plaisance. En échange d'une concession de trente ans, le groupement Cari-Groupe Altarea Faubourg-Sodeports s'engage à investir 51 395 000 euros HT pour réaliser un port de 706 anneaux. Capitainerie, pôle "service portuaire", yacht-club, locaux d'accueil des associations de plaisanciers usagers et commerces compléteront les infrastructures réalisées dans une démarche de Haute Qualité Environnementale (HQE). De quoi dynamiser dès le deuxième semestre 2009 le potentiel économique de la ville » - « Calendrier des travaux et financements : Les travaux doivent débuter en décembre 2007, pour une livraison des équipements portuaires en 2009. Leurs coûts respectifs, entièrement assurés par le groupement Cari, s'élève à 34 500 000 euros HT pour les travaux du port et à 16 895 000 euros HT pour les surfaces commerciales complémentaires à l'activité portuaire. Soit un total de 51 395 000 euros HT ».


Fenêtre-sur-Seyne N° 68 (septembre 2007) : Expression minorité : « Les centaines de plaisanciers qui auront un bateau ancré dans le port de plaisance de La Seyne, c'est à dire en rade militaire, sauront-ils, seront-ils prévenus qu'en cas de départ de bateaux de la Marine Nationale, pour entraînement ou missions extérieures ou défense nationale, ces plaisanciers seront priés de rester au port afin de ne pas gêner, en rade, les mouvements des bâtiments de la flotte ? ».


2008
Var-Matin, jeudi 3 avril 2008 : « Coup d'envoi des réservations du nouveau port de plaisance - Commercialisation de 350 anneaux dès le 15 avril, livraison prévue en 2010 - Tarifs ? : raisonnables ? » (PZ).
Var-Matin, dimanche 1er juin 2008 : A la Une : « Port haut de gamme à La Seyne en 2010 - Sur le site des chantiers, ce nouveau port comptera 700 places. Les tarifs suscitent déjà la polémique car ils apparaissent prohibitifs pour nombre de plaisanciers. Il faudra compter minimum 3 900 euros par an pour un bateau de 10 m ».
Var-Matin, dimanche 1er juin 2008 : Page 2 : « La Seyne : un port de plaisance « digne de Saint-Tropez » - Les réservations pour le futur port, qui devrait être fonctionnel en janvier 2010, sont ouvertes... mais ne sont pas accessibles à toutes les bourses » (PZ).
Var-Matin, mercredi 27 août 2008 : « Les anneaux du futur port en location à partir de 2200 euros - La société Cari, mandataire du projet qui reste discrète sur le prix des anneaux qu'elle proposera à la location livre quand même quelques chiffres (OM).
Var-Matin, dimanche 21 septembre 2008 : « Le quai désarmé pour faire place aux travaux du port - Les occupants sans droit ni titre du quai d'armement, où sera édifié le nouveau port de plaisance, sont invités à quitter les lieux avant demain  » (PZ).

2009
Var-Matin, vendredi 2 janvier 2009 : Une année de grands travaux à bon port - Placée sous le signe des économies, 2009 verra l'aboutissement de grands projets, à commencer par le nouveau port de plaisance.
Var-Matin, lundi 19 janvier 2009 : « Le début des travaux du nouveau port retardé » - « Les responsables du nouveau port de plaisance, en accord avec la mairie, envisagent des modifications au projet » - « Initialement prévu pour ce début d'année, le lancement des travaux ne s'effectuera pas avant le second semestre. Dès lors, la capitainerie, le yacht-club, le pôle shopping et les quinze pontons flottants ne pourront pas livrés avant fin 2010 » - « Une petite baisse de la commercialisation » - « Malgré une importante publicité, les premiers chiffres de vente sont en dessous des prévisions » - « Les constructeurs souhaiteraient consacrer davantage d'anneaux pour les bateaux de grande taille, pour lesquels ils sont visiblement les plus sollicités. Mais la municipalité sera tout de même attentive que soient maintenus des anneaux pour des unités plus modestes, davantage accessibles aux Seynois », poursuit l'adjoint. Concernant les tarifs, la marge que l'entreprise s'était donnée sur le montant des anneaux n'est pas connue. « Mais par contre, il était prévu que le délégataire reverse des subsides à la commune. Ce peut être également un des moyens de revoir à la baisse les tarifs », estime Claude Astore. Marc Vuillemot, pour sa part, est impatient de voir se construire cet ambitieux projet qui pourrait donner un coup de fouet aux autres objectifs municipaux - on pense à la réhabilitation du hangar des ex-ateliers mécaniques - dans cette zone encore en friche. « Je peux comprendre qu'ils aient des difficultés, mais il est primordial que ce port voit le jour au plus tôt », fait ainsi observer le premier magistrat. Une fois la première pierre posée, treize mois de travaux seront encore nécessaires pour voir sortir de terre la capitainerie, le yacht-club, et le pôle shopping, et voir surgir de la mer les quinze pontons flottants » (PZ).
Le Seynois N° 4 (avril 2009), page 31 : Le Seynois : « En ce qui concerne les grands projets sur le site des anciens chantiers, après le renoncement au centre de conférence, on parle de Casino et de salle de spectacle, où en est-on du port de plaisance et de l’aménagement des « ateliers mécaniques » ? » - Marc Vuillemot : « Notre politique n’est pas le renoncement, bien au contraire. J’ai dit ce que je pensais du fait que l’on recoure à l’installation d’un Casino pour, d’une part, en tirer des recettes pour la commune et, d’autre part, nous doter d’une salle de spectacles. Nous ne pouvons pas faire autrement. Les générations futures jugeront de notre volonté de ne pas ruiner la ville mais au contraire de la faire se développer de façon diverse et harmonieuse. C’est d’ailleurs pourquoi, non seulement le port de plaisance, qui est un bon projet, mais aussi l’aménagement de l’ancien atelier mécanique, restent pour nous des objectifs primordiaux » (LS).
Le Seynois N° 5 (mai-juin 2009) : Port de plaisance : Travaux différés. En cause, l'annonce par le concessionnaire du port d'un surcoût pour dépolluer les terrains où sera construit Port Provence. Le dépassement de l'investissement prévu mettrait le coût de la dépollution à plus d'un million d'euros,« rendant nul le contrat initial à cause d'une clause suspensive ».
Var-Matin, mercredi 20 mai 2009 : « Le surcoût de la dépollution retarde le début des travaux - Le chantier du futur port est reporté. La dépollution préalable du site pourrait être plus chère que prévu et dépasser le million d'euros » (SB).
Var-Matin, vendredi 9 octobre 2009 : « La dépollution risque de retarder le chantier du port - Le groupement d'entreprises délégataire et la mairie doivent, avant la fin de l'année, s'entendre sur le niveau d'épuration à apporter au site - Des matériaux non stockables - Arsenic et hydrocarbures » (OM).
Le Seynois N° 9 (novembre 2009) : Expression de l'opposition : « La Seyne est en panne » - « (...) En panne de son port de plaisance dont les travaux n'ont pas commencé (...) ».
Var-Matin, mardi 22 décembre 2009 : « Le projet du port est-il en train de prendre l'eau ? - Les élus se réunissent, en présence de la société Cari, pour discuter du problème de la dépollution du site. Les nouvelles ne sont pas bonnes » - « La question de la dépollution du site, enjeu central du projet du port, sera débattue ce matin en conseil municipal avec la présence exceptionnelle des représentants de la société Cari, le délégataire » - « Quand les travaux commenceront-ils ? » - « Qui doit payer ? » - « Pourquoi cela coûte-t-il aussi cher ? » - « la pollution menace-t-elle la réalisation du projet ? » (OM).
Var-Matin, mercredi 23 décembre 2009 : « Le port prend encore trois mois ferme - L'entrée en vigueur de la délégation de service public du port a été repoussée au 1er mars - Les élus de la majorité ont assuré que trois mois seraient suffisants pour établir de nouvelles mesures de pollution sur te site du futur port. Et souhaitent montrer ainsi qu'ils ne veulent plus perdre de temps sur ce dossier » (OM).

2010
Var-Matin, 8 avril 2010 : « La commercialisation du futur port est relancée » - Le conseil municipal a validé les nouveaux tarifs des 624 anneaux » - « Les tarifs et les répartitions des anneaux du futur Port Provence » - « Cinquante réservations » - « « Un port de richards » - « Pour les plaisanciers seynois, la baisse annoncée des tarifs ne change rien. Pour eux, ce futur port « n'est pas un port pour les gens du coin. A La Seyne, pour une unité de 6 m on paye la location de la place 871 € à l'année. À la veille darse de Toulon, c'est 1084 €, à Sanary 1219 €. Là, ce sera 2 090 € », compare Maurice Turco, représentant des plaisanciers seynois au conseil portuaire » - « Pour un port privé, ce n'est pas excessif, mais c'est un port de richards », tranche Daniel Marty de la société nautique des Mouissèques. « Et le problème quand on fait un port de richards, c'est que pour les faire venir, il fout avoir l'environnement qui suit : les hôtels, les restaurants. Ici, il n'y a rien, c'est pour ça qu'ils n'ont pas réussi à vendre les places », vitupère-t-il. D'ailleurs, les plaisanciers ne comprennent toujours pas pourquoi un port est construit dans des eaux aussi profondes. « Ce site peut accueillir des paquebots et on va y mettre des barques », raillent-ils. « Au lieu de mettre des millions dans la dépollution, ils auraient dû investir pour aménager les grandes formes en port pour les petites unités et faire de la grande plaisance sur les grands quais », estiment les plaisanciers - « De la part d'une municipalité de gauche, on pouvait s'attendre à ce qu'ils défendent les plaisanciers autochtones plutôt que les milliardaires étrangers », conclut un brin acerbe Daniel Marty ».
Var-Matin, 4 mai 2010 : « Dépollution du port : la ville met la main à la poche » - « La municipalité a accepté de financer jusqu'à 2,27 millions d'euros, le coût de la dépollution du site. La balle est dans le camp du délégataire, Cari » - « Nous avons accepté de payer pour avoir le plus de chance de voir le projet du port aboutir », a déclaré la première adjointe, Raphaëlle Leguen. Montant de la facture pour la dépollution de l'ancien site des chantiers navals ? Entre 1,2 et 2,3 millions d'euros » - « Opposition et majorité sont tombées d'accord au sujet de la dépollution du port » - « Ne pas freiner le développement » - « Nécessaire de plus dépolluer » - Ont-ils « joué la montre ? »(OM).
Le Seynois N° 15 (mai 2010) : « Dernière minute : Dépollution du port - Le conseil municipal l'a décidé à l'unanimité : la Ville financera jusqu'à 2,27 millions d'euros la dépollution du site du futur port de plaisance. Le contrat de délégation de service public, confié à la société Cari, est entré en vigueur. Un investissement d'avenir pour la commune ».
Var-Matin, 13 juillet 2010 : « Le projet de port de port de plaisance sabordé ? - Fiasco - Les travaux du port n'ont toujours pas débuté ». Le projet est-il encore économiquement viable ? La société Cari, mandataire du groupement, reste très prudente » - « Un grand retard » - « Trop cher » - « Une malédiction ? » - « Les petites phrases : Janvier 2005. Lors de la cérémonie des vœux, Arthur Paecht lance au préfet de l'époque, Pierre Dartout : « S'il ne sort pas dans les deux ans, c'est une véritable catastrophe ! » - Mai 2006 : Arthur Paecht : « Il n'y a plus d'obstacle à la création du nouveau port » -  Marc Vuillemot (opposition, gauche unie) : « Il aurait été utile de réfléchir à un autre mode de gestion, en régie par exemple » -  « Professionnels désabusés » - « Une malédiction ? - Au catalogue des projets seynois qui ne verront jamais le jour, le port de plaisance pourrait bien avoir déjà rejoint le complexe cinématographique, le pont au-dessus du port ou encore le pôle théâtral. De belles images sur papier glacé, comme autant d'illusions. Si elle n'est plus Saint-Nazaire depuis qu'on n'y construit plus de bateau, La Seyne n'est pas devenue Cannes. Les résidents de la rade, qui souhaitaient « tanquer » leur petit bateau zone Grimaud, n'ont pas les moyens de ceux de Port-Grimaud. Les conditions de développement existent pourtant bien à la Seyne, et de nombreux signes le prouvent. Mais la grenouille ne se fera pas bœuf du jour au lendemain : « la chétive pécore s'enfla si bien qu'elle creva ». Les concepteurs du port de plaisance devront méditer la fable. Tout comme, dès aujourd'hui, les décideurs de la Seyne de demain. Pour éviter la même malédiction, le même sort, à tous les projets d'envergure annoncés sur la commune » - « Constat d'huissier le 1er juin » - « Ne pas être attaquable » - « Afin de mettre la commune hors de cause, Claude Astore, l'adjoint à l'urbanisme de La Seyne, rappelle que " la Ville a accepté de prendre en charge tous les dépassements des frais de dépollution » - « Passer à l'offensive ».
L'historique :
• 11 février 2002 : « L'ancien maire Arthur Paecht et la chambre de commerce et d'industrie du Var, pressentie pour être le concepteur et le concessionnaire du futur port, présentent un avant-projet : 572 anneaux pour un coût estimé à 9,15 millions d'euros ».
• Octobre 2003 : « La CCIV présente les options retenues à l'issue de la concertation publique. Le projet est estimé à 19 millions d'euros (hors taxes). La livraison est annoncée pour juin 2006 ».
• Janvier 2005 : « Dans le cadre de la décentralisation, la Ville demande à l'État la compétence pour créer, aménager et exploiter son port de plaisance. On parle maintenant de 23 millions tiers taxes ».
• Février 2005 : « La commune obtient la gestion du domaine public maritime terrestre situé entre l'IPFM et l'Espace Grimaud ».
• 3 mai 2006 : Par arrêté préfectoral, la Ville obtient la gestion des dépendances du domaine public maritime. Elle devient gestionnaire du plan d'eau jusqu'en 2021 ».
• 20 mai 2006 : « Le conseil municipal écarte la CCIV du projet et adopte le principe de délégation de service public. L'opposition de gauche, dont faisait partie Marc Vuillemot, s'abstient, estimant qu'il aurait été utile de réfléchir à une gestion en régie municipale. Le coût du projet s'alourdit encore : on parle de 33 à 43 millions d'euros ».
• 16 décembre 2006 : « La municipalité vote officiellement la création du nouveau port. La livraison est annoncée pour fin 2008, « peut-être 2009 » ».
• 13 novembre 2007 : « La délégation de service public (DSP) est attribuée au groupement Cari/Alta Faubourg (filiale d'Altaréa) et Sodeports pour une durée de 30 ans. Le projet prévoit la création de 706 anneaux et d'une zone commerciale. Il s'élève désormais à 64 millions d'euros (TTC). Les trois sociétés promettent 4,5 millions de retombées économiques par an pour la ville et 150 emplois directs et indirects ».
• 15 avril 2008 : « Cari lance la commercialisation de 350 anneaux. Les tarifs sont jugés prohibitifs par les plaisanciers et les professionnels ».
• Janvier 2009 : « Le début des travaux est repoussé au deuxième semestre 2009, à cause d'une « petite baisse de la commercialisation » ».
• Décembre 2009 : « Les exigences en matière de dépollution ont évolué. La société Cari évalue entre 2,7 et 3,6 millions d'euros ces nouveaux travaux. Elle demande à la Ville de mettre la main à la poche ».
• Janvier 2010 : « L'entrée en vigueur de la DSP prévue le 1er janvier est prorogée de trois mois ».
• Avril 2010 : « La commercialisation des anneaux est relancée. Le port doit accueillir des bateaux plus petits (à partir de 6 mètres). Cari casse les prix et le nombre de places est ramené à 624 au lieu de 706. Le début des travaux est reporté à septembre 2010 ».
• Mai 2010 : « La Ville accepte de financer jusqu'à 2,27 millions d'euros pour la dépollution du site ».
• 1er juin 2010 : « La Ville fait constater par huissier que les travaux n'ont toujours pas débuté ».
Var-Matin, 30 juillet 2010 : Nouveau port : ce qui va se jouer dans les négociations - La construction du nouveau port est toujours suspendue. La Ville pourrait rompre son contrat avec Cari en invoquant la « résiliation pour faute » - « En septembre 20091 Frédéric Dey, chef de projet de la sodété Cari, présentait encore la maquette du futur port de La Seyne au festival de plaisance de Cannes. Aujourd'hui, les travaux n'ont toujours pas démarré et le contrat avec la Villepourrait être rompu » - « La ville se montre conciliante » - « Cas de force majeure » (MV).
Var-Matin, 20 septembre 2010 : « Nouveau port : les plaisanciers en rade d'informations - Propriétaire d'une vedette, Bruno Léger a réservé un anneau au futur port de plaisance. Il est sans nouvelle de la société Cari depuis février 2009 » - « Un anneau à 130 000 euros » - Pas très sérieux » - « Cari... c'est fini » (MV).
Var-Matin, 30 septembre 2010 : « Port : « Cari » mis en demeure de débuter les travaux - Un nouveau délai a été accordé à la société Cari, chargée de réaliser le nouveau port de plaisance. Le maire a adressé, jeudi 23 septembre, une lettre de mise en demeure de commencer les travaux au concessionnaire, accompagné d'un nouveau constat d'huissier - Un mois pour commencer - La société a un mois pour entamer le chantier. A défaut, le maire considère qu'elle se met « en position de non-respect du contrat de délégation de service public » (MV).
Le Seynois N° 18 (septembre 2010), page 29 : Marc Vuillemot : « Pour l'instant nous sommes attentifs à l'évolution du projet de port de plaisance auquel l'aménagement de l'Atelier mécanique est lié. Il doit se faire ! Par ailleurs, en ce mois de septembre, nous lançons un appel d'offres pour une Assistance à Maîtrise d'Ouvrage (AMO) pour la construction d'un parking souterrain et, au-dessus, d'un centre d'interprétation de la mémoire de la construction navale. Il s'agit d'une réflexion qui est lancée, on ne peut pas en dire pluspour l'instant » (LS).
Var-Matin, 22 octobre 2010 : « Futur port : la ville résilie la délégation de service public - Le maire a décidé de rompre le contrat conclu en 2007 avec le groupement Cari-Altaréa-Sodesports » - « Les pêcheurs vont pouvoir continuer à taquiner la daurade encore un petit moment. Le futur port de plaisance est unenouvelle fois repoussé » - « Rendez-vous début 2011 » (MV).
Var-Matin, 11 novembre 2010 : « Le projet de port avorte : l'État pointé du doigt » - « Le conseil municipal a voté hier la résiliation du contrat passé avec les entreprises chargées d'agencer le site » - « L'arrêté de dépollution du port est si bloquant que les taux de particules en suspension sont dépassés les jours de pluie, sans même qu'aucuns travaux ne soient engagés », a affirmé le maire Marc Vuillemot, lors du conseil municipal, hier » - « Un risque de contentieux » - « L'arrêté préfectoral, « frein » au projet » (MG).
Var-Matin, 19 novembre 2010 : « Lors du conseil municipal, les critiques de l'opposition ont fusé au moment de voter la résiliation de la délégation de service public pour l'aménagement du port. Après avoir houspillé le maire pour son litige avec le directeur de la police municipale, les opposants ont dénoncé la mauvaise gestion du dossier « DSP port » et le « manque de volonté » d'aboutir de la majorité. Des propos qui ont piqué au vif Claude Astore, adjoint chargé de l'urbanisme, qui a sèchement répliqué « je vous interdis d'affirmer cela! », puis ironisé sur le manque « d'à-propos des interventions », et renvoyé les adversaires à leurs « responsabilités » antérieures. Le ton et la virulence de la réponse ont fait bondir Arthur Paecht : « M. Astore vous n'êtes qu'un élu parmi d'autres, vous n'avez rien à interdire dons une enceinte où les débats sont libres, revoyez votre manière de vous exprimer (...) ».
Le Seynois N° 20 (décembre 2010) : « Investissements qui rapportent à la commune : - aménagement des quais pour l'accueil de la grande plaisance, - relance de procédure pour la Délégation de Service Public du port de plaisance (résiliée récemment pour faute du groupement de délégataires qui n'a pas engagé les travaux) ».

2011
Var-Matin, 15 mars 2011 : « Le nouveau port relancé - Après la rupture de son contrat avec « Cari », la commune relance le projet, demain, en conseil municipal » - « Si la partie maritime du projet initial ne devrait pas connaitre de profond chamboulement, au niveau terrestre, la nouvelle délégation de service public devrait prévoir des aménagements sensiblement plus modestes » - « L'ex-délégataire réclame 3,2 millions d'euros d'indemnités ». (MV).


Var-Matin, 17 mars 2011 : « L'idée d'un port de plaisance refait surface... » - « Après un premier échec, l'annonce de la réouverture du dossier du port a été reçue favorablement, hier à l'hôtel de ville » - « Les mises en garde d'A. Paecht » - « Suite à la rupture de contrat avec le précédent délégataire, la municipalité n'a pas souhaité perdre de temps... Très prochainement, un appel d'offres pour la conception et la gestion du port sera lancé comme l'a rappelé l'adjoint, Philippe Mignoni » (JP).
Le Seynois N° 23 (avril-mai 2011), page 6 : « Port de plaisance - Une priorité pour la ville : Le Conseil municipal, le 16 mars, a été quasi unanime : La Seyne doit avoir son port de plaisance ! La nouvelle délégation de service public (DSP) est lancée » - « Il fallait l'accord des conseillers pour que soit relancé le projet de conception, réalisation et exploitation du nouveau port de plaisance. C'est chose faite. Une délibération de principe pour une nouvelle DSP a reçu un accueil favorable des élus de la majorité et de l'opposition. Chacun étant conscient des enjeux pour la ville. « La réalisation du port est nécessaire pour faire rentrer de l'argent dans les caisses de la commune. On doit pouvoir tirer la meilleure redevance possible » a rappelé le maire, Marc Vuillemot. Car, outre les redevances qui seront perçues, « ce projet va créer des conditions de création et de maintien de l'emploi ». Un peu plus de cinq mois après la résiliation de la précédente DSP, votée par le conseil municipal, le 10 novembre 2010, la municipalité va pouvoir faire appel à un autre délégataire. Exit le groupe “Cari-Altaréa-Sodesports”. On se souvient que les trois sociétés n'avaient jamais démarré les travaux, malgré l'entrée en vigueur du contrat au 1er avril 2010. La Ville a donc été contrainte de résilier l'accord. L'occasion, finalement, de repartir sur de nouvelles bases et de plancher sur quelques modifications « pour que la nouvelle DSP réponde encore plus aux besoins », sans remettre en cause l'économie générale des études, concertations et enquêtes préalables déjà conduites » (CC).
Var-Matin, 26 septembre 2011 : « Port de plaisance : la ville attend les candidats » - « Quatre ans après la première, une deuxième offre publique a été lancée hier - A l'horizon, un port de quelque 600 places, plus quatre hectares aménagés à terre. Rebelote » - « La procédure, lancée une première fois en 2001, est repartie à zéro. C'est ici, au pied du bâtiment des anciens ateliers mécaniques, qu'un port doit sortir des flots » - « Une armada de yachts ? » - « Le problème de la pollution » - « Cari réclame trois millions d'euros » (SB).

2012
Le Seynois N° 32 (avril 2012) : « L'assistance venue en nombre, a pu en présence des élus de quartiers et du représentant de la Police municipale, aborder les problèmes et l'avenir du quartier : (...) Mais aussi le port de plaisance dont la Délégation de service public relancée au niveau européen recueille à ce jour « quatre propositions intéressantes », précise Claude Astore ».
Var-Matin, 25 mai 2012 : « Bonnes nouvelles du port et des ateliers mécaniques » - « Port : un titulaire avant septembre » - « Concernant l'aménagement du port, la nouvelle délégation de service public (DSP) semble en très bonne voie. « Nous sommes en phase de négociations avec plusieurs candidats. Trois projets très différents, concernant principalement l'aménagement terrestre, sont retenus. Certains sont d'ailleurs très ambitieux », explique le DGS. Le souci de ne pas reproduire les erreurs du passé est évident. Gare à ne pas signer de contrats sans lendemain. Une attention toute particulière sera donc portée sur la viabilité du projet et les garanties financières du futur délégataire : « Nous pensons désigner un titulaire entre juillet et septembre prochain. La durée des travaux est estimée à 2 ans et demi ». La municipalité veut y croire : ces deux projets, ajoutés à celui du casino (livraison prévue courant 2015), fleurent bon l'essor économique » (JP).
Le Seynois N° 33 (mai 2012), page 5 : « Car, avec le parc de la Navale, la construction du casino définitif, le port de plaisance relancé et les ateliers mécaniques, la ville est en passe de développer pleinement tout son potentiel, touristique, économique, culturel, industriel et maritime » (CC).
Le Seynois N° 36 (septembre-octobre 2012) : Opposition : « On peut aussi reprocher les tergiversations sur le port de plaisance qui ont démobilisé le constructeur alors que le site en question est bordé aujourd'hui d'une montagne de déblais qui servent à conduire une guerre de tranchées avec les nomades ».Ne rien céder, c'est travailler sans relâche aux grands projets qui engagent l'avenir : port de !aisance, programme de rénovation des ateliers mécaniques, filière de déconstruction des navires, aménagement du littoral, etc. Tout cela est très concrètement en préparation, nous y reviendrons ».
Le Seynois N° 37 (novembre 2012) : « Ne rien céder, c'est travailler sans relâche aux grands projets qui engagent l'avenir : port de plaisance, programme de rénovation des ateliers mécaniques, filière de déconstruction des navires, aménagement du littoral, etc. Tout cela est trèsconcrètement en préparation, nous y reviendrons ».
Var-Matin, 20 décembre 2012 : « La Ville relance le projet de port de plaisance - Le conseil municipal a validé, hier, la nouvelle délégation de service public pour la concession du futur port de plaisance. Sauf contrordre, le projet devrait voir le jour d'ici à trois ans » - « En lisant cette DSP, j'avais l'impression de l'avoir en partie écrite », a indiqué Arthur Paecht - Et pour cause : « C'est le même projet qu'en 2007 », a expliqué Marc Vuillemot - « Des doutes sur le candidat : Si les élus ont peu discuté du contenu du projet - d'ailleurs pas présenté en séance publique - ils ont en revanche débattu du choix de l'entreprise. A commencer par Fathi Bousbih (opposition) : « Le candidat retenu est spécialisé dans la gestion de port à sec, mais il n'a jamais produit de port de plaisance. De plus, le savoir faire et les références de cette entreprise sont inexistants. En outre, sa capacité financière pose question. Sifa ne publie pas ses bilans depuis 2008 et ses fonds propres étaient alors négatifs ». Fathi Bousbih demande donc de « surseoir à cette DSP » au profit d'un « projet plus crédible » - « En lisant cette DSP, j'avais l'impression de l'avoir en partie écrite », a indiqué Arthur Paecht. Et pour cause : « C'est le même projet qu'en 2007 », a expliqué Marc Vuillemot -« L'UMP aux côtés de la majorité » - « Dans l'attente de PTP » (MG).
Var-Matin, 21 décembre 2012 : « L'ex-délégataire du futur port de La Seyne débouté au tribunal - Attaque et contre-attaque - Lors du conseil municipal, mercredi, le maire Marc Vuillemot a annoncé que le tribunal avait « donné raison à la Ville » dans son contentieux avec l'ancien délégataire - Pas de préjudice reconnu ».
Var-Matin, 21 décembre 2012 : « La « mise au point » de Marc Vuillemot [à TPM] : le port de plaisance freiné ? « Est-il normal qu'un jour, je ressente un frein à la réalisation d'un port de plaisance à La Seyne ? Et que ce soit encore la presse qui me demande si cela m'irait si, comme Ports Toulon Provence dit le vouloir, le littoral seynois de la Rade était dédié à la plaisance en contrepartie des ferries et des paquebots à Toulon ? » - Le président de TPM a par ailleurs assuré Marc Vuillemot de son soutien au projet de port de plaisance à La Seyne. Sur ce point, la Ville attend toujours l'avis - indispensable - du syndicat mixte Ports Toulon Provence ».
Var-Matin, 22 décembre 2012 : « Le port sera une vitrine du savoir-faire français » - Interview. Choisi par la Ville pour concevoir, construire et gérer le futur port de plaisance, Denis Arcostanzo, P.-D.G. de la société Sifa, nous présente les grandes lignes de son projet - Un brevet labellisé dans le cadre du "Pôle Mer" - Plaisanciers et esthétique » (MG).
Le Seynois N° 38 (décembre 2012) : « Le maire doit souvent jouer les équilibristes ». « On diversifie notre économie. Accueil des yachts de grande plaisance en hivernage pour la réparation et le maintien de l'activité de certains chantiers, installation du casino, port de plaisance de 600 anneaux dont l'attributaire de la Délégation de service public sera connu lors du prochain Conseil municipal... ».

2013
Var-Matin, 15 janvier 2013 : « Huit clés pour comprendre le futur port de plaisance - La Ville et l'entreprise Sifa ont présenté hier matin les contours de ce projet qui doit doter la commune d'un des ports les plus modernes du bassin méditerranéen - Les chiffres clés du projet : 600 anneaux, dont 5 réservés à la grande plaisance (+ de 45 m) - 3 000 m2 de commerces - 350 places de stationnement - 120 places dans un port à sec (bateaux de - de 10 m) - 41 millions d'euros de travaux » (CG).


Le Seynois N° 39 (janvier 2013), pages 4-5 : « Port de plaisance : le projet relancé ! » - « Deux bonnes nouvelles pour la Ville : le 10 décembre, la justice estime qu’elle a eu raison de prendre une décision ferme pour que le dossier du port de plaisance ne traîne plus ; le 19 décembre, le Conseil municipal décide de relancer le projet en désignant un nouveau délégataire, la société Sifa. Avec quelque 600 anneaux, le futur port est le fruit d’un travail en amont avec les acteurs économiques locaux. Début des travaux courant 2014 » « Pour Denis Arcostanzo, le Pdg de SIFA, « la construction de ce port de plaisance sera un exemple environnemental et utilisera des solutions techniques innovantes qui permettront de mettre en évidence le savoir-faire “made in France”, avec des partenaires tels que Suez Environnement / Lyonnaise des eaux (Exploitation), Résidence Boat (Concepteur de ports à sec) et Orange(Data Mobile) ». 
Var-Matin, mai 2013 : « Nous soutiendrons la création du port de La Seyne » - « Les élus seynois n'ont jamais caché Leur méfiance vis-à-vis du syndicat Ports Toulon Provence (PTP). Mais hier, c'est à une véritable attaque en règle qu'ils se sont livrés, par la voix de Philippe Mignoni, à l'occasion d'une délibération portant sur le retrait de la reconnaissance d'intérêt communautaire de la zone de Grimaud, dont la gestion a été confiée à PTP. « C'est une erreur stratégique », a dénoncé l'élu communiste, qui va jusqu'à « s'interroger sur l'utilité » de PTP. « Je trouve ce transfert inacceptable, nous voterons contre par principe », a-t-il conclu » - Hubert Falco : « On veillera à ce que le port de plaisance de La Seyne se fasse tel que le souhaite la ville de La Seyne. On vous aidera, naturellement. Ce port est une chance pour la rade, j’y suis 1000 fois favorable » (A FT).
Var-Matin, 26 juin 2013 : « Futur port : l'avis de PTP attendu demain » (MV).
Var-Matin, 26 juin 2013

Var-Matin, 28 juin 2013 : « Ports Toulon Provence donne son feu vert au nouveau port de plaisance de La Seyne » - « Le syndicat mixte Ports Toulon Provence a émis un avis favorable, hier, sur le projet de nouveau port de plaisance à La Seyne. Le dossier seynois, examiné par le comité syndical, sous la présidence de Robert Cavanna, a donc le feu vert de l'autorité portuaire. La future infrastructure, dont la conception et la réalisation ont été confiées, sous la forme d'une délégation de service public, à la société Sifa (société immobilière et financière de l'armement), doit encore passer le contrôle de légalité en préfecture. Les travaux pourraient alors commencer en 2014, le temps que la procédure administrative soit bouclée et les appels d'offres lancés. A l'issue d'un chantier de 18 mois, le nouveau port accueillerait 600 bateaux à flot, 120 unités de moins de 10 mètres à sec, une station de carburant, commerces et stationnements. 41 millions d'euros sont nécessaires à la réalisation du port. L'argent public ne sera pas engagé dans le projet. Cet avis favorable est une bonne nouvelle pour la ville de La Seyne puisque l'aménagement du nouveau port devrait générer quelques retombées : une cinquantaine d'emplois indirects, une redevance de 250 000 € annuels fixes pour la commune (plus une part variable en fonction des recettes). Un des objectifs de ce port est de proposer des anneaux à tarif abordable. Les petites unités de 6,50 m paieront une location annuelle de 1 785 € ».
Var-Matin, 30 juillet 2013 : « Futur port de plaisance : la convention "enfin" signée - Sept mois après le vote en conseil municipal, le contrat entre la Ville et l'entreprise chargée de réaliser le port a été signé hier matin. Un retard attribué par le maire à l'autorité portuaire PTP  » - « Le port s'appellera Michel Pacha » - « Denis Arconstanzo, P.-d.g. de Sifa et le maire, Marc Vuillemot, affichaient un large sourire, hier matin au moment de signer le contrat de délégation de service public, en présence de Laurent Cayrel, préfet du Var » - « Livraison prévue en 2016 » (CG).
Le Seynois N° 45 (juillet-août 2013), page 9 : « Port Toulon Provence : Feu vert pour le port » - « Le 27 juin dernier, le syndicat mixte Ports Toulon Provence a émis un avis favorable sur le projet de nouveau port de plaisance. La conception et la réalisation sont confiées à la société Sifa via une délégation de service public. Le projet prévoit l'accueil de 600 bateaux à flot, 120 unités de moins de 10 mètres à sec, une station de carburant, commerces et stationnements... A terme, les retombées pour la Ville ne seront pas négligeables : environ 50 emplois indirects, 250 000 € de redevance annuelle, ainsi qu'une partie liée aux recettes. Après le contrôle de légalité en préfecture et une fois la procédure administrative terminée, les travaux pourront commenceren 2014 ».
Le Seynois N° 46 (septembre 2013), page 5 : « Port Michel-Pacha : C'est signé » - « En présence du préfet du Var, le 29 juillet, le maire, Marc Vuillemot, et Denis Arconstanzo, PDG de Sifa Ports, ont signé le contrat de DSP pour la construction du port de plaisance. Il s'appellera port Michel-Pacha. Trait d'union entre le centre-ville et la mer, le nouveau port de plaisance sera l'un des plus modernes de la Méditerranée, grâce à des techniques environnementales innovantes. Certes, il aura fallu attendre longtemps - la concession du projet, attribué à un premier groupement en 2007, avait avorté - mais ça valait le coup... Si le délégataire avait déjà été choisi lors du conseil municipal de décembre 2012, l'autorité portuaire Ports-Toulon-Provence n'a donné son feu vert qu'en juin dernier. Lundi 29 juillet, lors de la signature de la convention entre Denis Arconstanzo, PDG de la société Sifa Ports et le maire, Marc Vuillemot, le préfet du Var, Laurent Cayrel a loué la ténacité du maire sur ce projet, rappelant au passage qu'il avait su faire entendre ses arguments auprès de TPM, du Conseil général et de PTP. Un dossier qui selon lui, « a donné des migraines aux préfets successifs ». Après avoir assuré le maire du soutien de l'Etat, Laurent Cayrel, s'est dit prêt à veiller à l'avancée de ce projet prioritaire, qui devrait “booster” le secteur économique. Le maire a quant à lui, rappelé, que la rive Sud de la rade, « n'a pas vocation à accueillir n'importe quoi » et qu'il faut rester vigilant sur « l'utilisation optimale d'un littoral précieux ». Ainsi, au sujet d'une éventuelle installation des ferries pour la Corse, le maire s'inquiète de ce que la circulation risquerait de devenir très vite problématique, compte tenu des rotations du Ro-Ro et autres mouvements de voitures et camions. Une chose est sûre, pour le préfet, comme pour le maire, « la réalisation du port Michel-Pacha s'inscrit dans le schéma d'aménagement de l'ensemble de la rade ». Début des travaux fin 2014. Livraison prévue en 2016. 41 M d'euros d'investissement La société d'ingénierie Sifa Ports est délégataire pour 30 ans. L'aménagement est confié à Pierre Louis ingénierie et l'exploitation à La Lyonnaise des eaux. Un site Internet : A partir du 26 septembre, les personnes désireuses d'obtenir un anneau dans le futur port, pourront effectuer une préréservation sur le site www.portmichelpacha.com ».
Le Seynois N° 47 (octobre 2013), page 5 : « Le port de plaisance : 41 M€ investis - 90 emplois directs et indirects - parking 350 places - (réservées commerces et plaisanciers) - DSP 30 ans - Livraison prévue début 2016 » - « L'étape suivante sera le port de plaisance ». Un port qui, pour le maire, Marc Vuillemot, « représente l'élément majeur du puzzle entre le casino et les ateliers mécaniques ». Et un outil touristique de premier plan : « Le port Michel-Pacha sera l'un des plus modernes de Méditerranée et le premier nouveau port de plaisance de la région Provence Alpes Côte d'Azur, construit depuis 1993 », annonce Denis Arconstanzo, PDG de Sifa Ports. « Un port de 600 anneaux, c'est une chance pour toute la rade », se réjouit le maire ».
Le Seynois N° 47 (octobre 2013), page 9 : « Port Michel-Pacha : Un projet innovant - Etape inscrite au schéma d'aménagement de l'ensemble de la rade, le nouveau port de plaisance est le premier de la région PACA à être construit, depuis 1993 - 600 anneaux - 3 000 m2 de commerces » - « Outil touristique de premier plan, sa réalisation s'insère dans une requalification urbaine et économique de l'ancien site des chantiers navals. « C'est un élément structurant du développement économique de la rade, qui fixe de manière durable, l'économie maritime dans notre bassin », se réjouit le maire, Marc Vuillemot. Sifa Ports, le délégataire pour 30 ans, est donc chargé de la construction et de l'exploitation de ce nouveau port, avec un investissement de 41 M€. Le projet prévoit la réalisation de 600 anneaux, d'un port à sec d'une capacité de 120 bateaux moteurs, de cinq places pour la grande plaisance, d'un yacht-club, d'un espace de vie et de commerces, d'une station de carburant. « Le nouveau port de plaisance a été envisagé comme un trait d'union entre le centre-ville et la mer. De sa conception à sa construction, en passant par son exploitation, le souci de l'environnement est présent dans toutes les phases du projet », détaille le PDG de Sifa Ports, Denis Arcostanzo. Une belle façon de booster le secteur économique, qui faisait dire à Laurent Lassiaz, PDG de Joa Groupe, en mai 2012 : « Des gens qui arrivent et mettent leurs bateaux, c'est de l'apport d'argent pour la commune. On sait tous que sur la côte méditerranéenne, c'est la croix et la bannière pour les propriétaires de bateaux de trouver des anneaux et dans cet environnement exceptionnel, un hôtel, un casino, l'Atelier mécanique, vont donner à La Seyne-sur-Mer beaucoup d'atouts par rapport à d'autres destinations ». Après un an d'étude, les travaux pourront commencer, pour une livraison en 2016 » (CC).
Var-Matin, 4 novembre 2013 : « Plaisance et croisière sont-elles conciliables ? » - « Miser sur les croisières, pas sur la plaisance » - « L'ancien pilote du port Jean-Louis Baju, interpelle élus de l'agglomération et services de l'État. Dans son collimateur, le projet de port de plaisance qui entraverait l'essor de la croisière » - « Le commandant Baju craint que la construction du port de plaisance, le long du quai d'armement (à droite), ne freine le développement de l'accueil des croisières dans la rade » - « Thierry Dalmas, directeur général des services à la mairie de La Seyne : « Ce document arrive un peu tard... Les questions qu'il soulève, nous nous les sommes posées et elles se posaient déjà lors du projet de port de la précédente municipalité. Nous sommes sensibles à l'accueil des croisières et c'est d'ailleurs pour permettre au môle d'armement d'accueillir simultanément deux paquebots que nous avons demandé que le futur port de plaisance soit légèrement déplacé. Pour autant, il s'agit d'un marché sur lequel la concurrence, même régionale, est forte. Il appartient aux acteurs concernés (chambre de commerce, agglomération, autorité portuaire) de mettre au point une stratégie de rade. En revanche, ce qui est sûr, c'est qu'il y a aujourd'hui un besoin d'infrastructures pour la plaisance ET la grande plaisance. Et là, il s'agit bien de compétences communales » (CG).
Le Seynois N° 48 (novembre 2013), page 5 : « La création à La Seyne du port de plaisance Michel Pacha offre des perspectives d'accueil pour les catamarans, par définition plus encombrants » - « L'arrivée du port de plaisance apparaît donc bien au centre d'un processus doublement vertueux : des quais à nouveau exploités, de Brégaillon à la zone Grimaud, et la poursuite du développement touristique, illustrée par la construction du casino, la réhabilitation des Ateliers mécanique-cinémaet l'accueil des croisiéristes » (GA).


2014
Var-Matin, 13 janvier 2014 : « Déjà 600 pré-réservations au (futur) port Michel-Pacha » - « Alors que les premières interventions sur le site des anciens chantiers doivent démarrer ce mois-ci, le délégataire se félicite du nombre d'inscriptions déjà enregistrées sur internet - Une procédure de sélection - « Un mode de gestion innovant » - Signe tangible que l'année 2014 marque un tournant dans le projet : des visuels de présentation du futur port ont été installés en centre-ville et aux abords du site » (MG).
Var-Matin, 10 février 2014 : « Port Michel-Pacha : les études peuvent débuter ». « Les bateaux qui occupaient sans droit ni titre le quai d'armement ont été dépla­cés dans l'une des grandes formes située à côté de l'IPFM » (MG).
Le Seynois N° 51 (février-mars 2014) : Le gérant de la société d’accastillage Quo Vadis [Christophe Charpentier] est aussi président de l’Association des professionnels du nautisme de la rade de Toulon. Il soutient toutes voiles dehors la réalisation du port de plaisance Michel Pacha » - « La délégation de service public accordée à Sifa (Société immobilière et financière de l'armement, Marseille), permettra d’aménager un port de plaisance doté de 600 places et d’un port à sec entre la zone Grimaud et les Ateliers mécaniques. Lundi 10 février devaient débuter les sondages sous-marins en vue des futurs travaux. Ceux-ci rendront accessible fin 2015 un équipement propre à attirer une importante population de plaisanciers, « mais aussi à mettre à disposition des professionnels du nautisme un espace réservé, profitable à leur activité », rappelle Fabrice Fiol, responsable des Services Maritimes de La Seyne. Le PDG de Sifa, Denis Arcostanzo, annonce 600 pré-réservations. Un signe du grand manque d’anneaux dans toute la région. Il sélectionnera les candidats en fonction de leurs intentions. Les plaisanciers qui naviguent réellement seront privilégiés. Plus que les “navires ventouses”, ceux qui sortent et reviennent, font vivre l’économie locale pour l’entretien de leur yacht. Ils libèrent aussi des places durant leurs absences, au bénéfice de plaisanciers en transit. Selon Denis Arcostanzo, une moitié des pré-réservations émanent de plaisanciers qui annoncent leur intention d’acquérir un bateau. Un signe de reprise manifeste de l’activité ? » (MN).
Var-Matin, 26 mai 2014 : Les choses semblent avancer normalement. « Les travaux de sondage des fonds marins, sur lesquels seront ancrées les infrastructures du port, ont été réalisés » a indiqué le maire. Le directeur général des services techniques, Marcel-Paul Magagnosc, a complété l'information : « Il y a eu un avis favorable sans réserve de la grande commission nautique, il y a une quinzaine de jours, suite à une analyse des fonds marins, pour savoir s'il y avait des pollutions. La bonne surprise, c'est qu'il n'y a que quelques macro-déchets, à savoir trois épaves de bateaux, faciles à enlever ». Autre bonne nouvelle : « Il y avait une interrogation : l'état physique et mécanique des quais, pour savoir s'il fallait les renforcer... Il n'y a pas de problèmes à ce niveau-là non plus ».
Var-Matin, 28 juin 2014 : (N)on dit : « Un recours contre le port de plaisance. La Ville était, jusque-là, restée discrète sur le sujet. C'est Jo Minniti (groupe UMP-UDI) qui l'a révélé, mardi, lors du conseil municipal : la délégation de service public pour la construction et l'exploitation du port de plaisance fait l'objet d'un recours déposé en novembre dernier, au tribunal administratif de Toulon, par la société Lux Marina. Basée à Mandelieu, cette société était candidate à la DSP mais son dossier n'a pas été retenu - la Ville choisissant d'attribuer le projet à la société Sifa (…). Une telle procédure est « classique » dans la vie d'un projet comme celui-ci. (…). En outre, la société Lux Marina a été placée en redressement judiciaire en avril, et le tribunal pourrait en tenir compte. Plus inquiétant pourrait être le retard qu'entraînerait ce recours sur le calendrier du projet En effet, les investisseurs adoptent généralement une attitude prudente en pareil cas, préférant attendre que les recours soient purgés avant d'engager des millions dans le projet. En l'occurrence, il en faut plus de 40 pour financer la construction du futur port de plaisance. Pour mémoire, la mise en service a été annoncée pour « fin 2015, début 2016 » ».
Var-Matin, 24 septembre 2014 : Incertitudes sur le futur port de plaisance - Le conseil municipal (suite)... - Un port de plaisance nommé désir - Les travaux du futur port Michel-Pacha n'ont toujours pas démarré. « S'agissant du port de plaisance, nous sommes en discussion avec le délégataire pour qu'il engage les travaux de réalisation, a indiqué le maire. Il y a eu encore récemment une réunion avec eux. Les choses avancent. On nous dit "c'est le temps administratif". Maintenant, il faut y aller ». « Il y a, semble-t-il, quelques soucis, a estimé Jean-Pierre Colin, car nous ne sommes pas tout à fait certains de la solvabilité du délégataire. Je crois que vous vous êtes, à un moment, posé la même question. Pourtant il est adossé à un groupe important, qui est le groupe Suez. Que se passe-t-il exactement ? On sent bien que vous avez des difficultés, que ça traîne des pieds au niveau du délégataire ? En savez-vous un peu plus sur la volonté du groupe Suez de suivre le délégataire ? ». « Non » a répondu le maire. « C'est la raison pour laquelle j'ai adressé, encore récemment, un courrier en recommandé au délégataire. J'attends sa réponse ». « Je vous sens un tout petit peu dubitatif, monsieur le maire », a rétorqué M. Colin. « Oui, j'ai effectivement, en ce moment, un peu d'inquiétude, mélangée à un peu de colère. Mais peut-être que je me trompe. Peut-être que ça va démarrer d'un coup. En tout cas, j'ai rappelé le mode d'emploi à mon interlocuteur. Si jamais ça devait, une fois de plus, malheureusement, ne pas fonctionner, je dois respecter à la lettre le mode d'emploi pour que nous puissions défendre les intérêts de la commune. La date c'est maintenant », a précisé le maire pour répondre à Sandra Torrès qui s'interrogeait sur la date limite du démarrage de la réalisation » (CH) - Le p.-d.g. de Sifa : « J'ai la volonté d'aboutir » - « Un millier de préréservations » (MG).
Var-Matin, 8 décembre 2014 : « A quand les travaux du nouveau port de plaisance ? - Deux ans après l'attribution de la délégation de service public pour la construction du port Michel-Pacha, le chantier n'a toujours pas démarré. La ville met la pression sur le délégataire » - « Les panneaux annonçant la construction du port Michel-Pacha sont installés depuis des mois surle site. Pourtant, depuis, rien de bouge. Trop long, estime la municipalité » - « Les raisons d'un recours » - « Un recours présente un « risque théorique », qui ne doit pas être un point de blocage », estime la municipalité ».

2015
Var-Matin, 9 avril 2015 : Et le port de plaisance, au fait ? Après une première salve de Jo Minniti, Jean-Pierre Colin (UDI) n'y a pas été avec le dos de la cuillère pour évoquer le projet de port de plaisance Michel-Pacha : « Dites-nous la vérité ! Ça fait deux ans que les travaux auraient dû commencer et rien ne se fait... Vous nous prenez pour des imbéciles. Le délégataire choisi (Sifa, ndlr) n'a pas l'ombre d'un centime pour démarrer le chantier... ». Réponse de Raphaële Le Guen : « Le délégataire avait d'abord perdu un certain nombre de garanties avec la conjoncture mais aujourd'hui, les études sont reparties et la Délégation de service public (DSP) continue de fonctionner. Je rencontre ces gens tous les quinze jours et je peux vous dire que les choses avancent. Il y a désormais un financier d’accord pour investir. Nous n'avons aucune inquiétude sur la réalisation du port ».
Var-Matin, 24 juin  2015 : « Le port de plaisance a du plomb dans l'eau » - « Le futur port Michel-Pacha a été le fil rouge de la séance du conseil municipal, hier. Interpellé par l'opposition, le maire a évoqué la résiliation possible du contrat avec le délégataire - Débats sous tension - Plus d'un an de retard - Dix jours déterminants » (MA D).
Var-Matin, 4 juillet 2015 : « L'opposition a fait le point - Un peu plus d'un an après les élections municipales, Sandra Torres et Jean-Pierre Colin ont fait le bilan de leur action... et celui de la majorité, jeudi soir à Saint-Elme » - « Dans le détail, leurs propos ont notamment porté surle « fiasco du port de plaisance » : « Depuis notre élection, il n'y a pas eu un seul conseil municipal pendant lequel nous avons fait part de nos inquiétudes sur la solvabilité du délégataire », a rappelé Sandra Torres, et « il va donc falloir annuler la délégation de service public donnée à la société SIFA, a annoncé le maire au dernier conseil municipal, lui faire un procès et repartir sur une nouvelle DSP », a complété Jean-Pierre Colin » » (SH).
Var-Matin, 27 juillet 2015 : « La résiliation du contrat pour le port de plaisance étudiée demain » - « Le maire l'avait annoncé lors du précédent conseil municipal, le mois dernier : si la société Sifa retenue en décembre 2012 pour construire et exploiter le nouveau port de plaisance, ne présentait pas les réponses attendues sur le démarrage du chantier, la Ville résilierait la délégation de service public. Eh bien le texte est inscrit à l'ordre du jour du conseil municipal qui se réunit demain matin : la mise en demeure adressée le 23 juin dernier au délégataire étant restée « infructueuse », la municipalité décide de résilier la DSP au motif notamment de nombreux « manquements » de la société Sifa et du « non-respect des clauses contractuelles ».
Blog de Marc Vuillemot, 28 juillet 2015 : « Port de plaisance : ensemble, rebondir ! » - « J'ai dû, à mon grand regret, proposer ce mardi au Conseil municipal de résilier la délégation de service public (DSP) par laquelle la commune avait confié à une entreprise la charge de réaliser et d'exploiter un port de plaisance de 600 anneaux. Mais l'affaire s'est avérée aussi compliquée que pour le premier projet de port qu'avait lancé mon prédécesseur Arthur Paecht, et, après avoir patienté depuis fin 2013 pour donner toutes les chances à notre délégataire d'entamer la mise en œuvre de son programme, après l'avoir maintes fois sollicité, aidé, accompagné, incité, puis mis en demeure, force a été de reconnaître qu'il ne parvenait pas à obtenir de ses partenaires financiers le bouclage budgétaire de son projet. Notre conseil municipal a donc dû se résoudre, à contrecœur mais pour défendre les intérêts de La Seyne, à mettre un terme à notre partenariat. Mais je ne veux jamais être défaitiste et je suis convaincu, ainsi que je l'ai exposé, que cette regrettable situation permettra une fois de plus à La Seyne de rebondir, tant le potentiel littoral de notre commune est un atout majeur pour l'ensemble du territoire entourant la Rade de Toulon. Je livre aux visiteurs de mon blog le propos que j'ai tenu à l'appui de la présentation de la délibération... » - « La relativité de tout échec » - « Il doit y avoir un après » - « Les ports de petits bateaux sont-ils rentables ? » - « Une donnée nouvelle : la grande plaisance dans la rade toulonnaise » - « La croisière peut-elle être une dynamique pour le local ? » - « Rassembler tous les acteurs, publics et privés, autour d'un projet » - « D'un mal, faire un bien : "Je pense donc qu’il faut se poser la question : la fin de la DSP n’est peut être pas aussi dramatique si, par cette fin — que je déplore réellement... je préfèrerais inaugurer l’installation —, nous sommes capables de redéfinir un projet global pour la Ville et, par elle, pour notre agglomération. "Il y a matière à recomposer de l’activité autour de quatre grands axes : l’industrie et la haute technologie marine sur Brégaillon, le grand yachting sur les littoraux de La Seyne, de Toulon et de St-Mandrier (hivernage, maintenance), la croisière sur La Seyne et Toulon avec un vrai projet touristique (la mise en valeur des forts par exemple, il y a une belle histoire à raconter à nos visiteurs sur ce thème), enfin la plaisance, sur les ports de la Rade, dont ceux de La Seyne, du port historique jusqu’à la Petite mer. "A cet effet, si la majorité en est d’accord — et, pourquoi pas, les autres aussi —, je proposerai une entrée en matière par l’organisation d’une table ronde avec l’ensemble des acteurs, publics et consulaires, dès le mois d’octobre. Je soumettrai ensuite au Conseil une convention d’études avec la Chambre de Commerce et PTP pour définir le cadre d'un nouveau projet. Celui-ci prendra appui sur le début du travail de réhabilitation de l'Atelier Mécanique qui devrait démarrer en fin d'année par le dépôt du permis de construire... si l’on n'est pas déféré entre temps par quelque empêcheur de développer... ».
Var-Matin, 29 juillet 2015 : « Le port de plaisance… à l’eau » - » Le contrat de concession et de délégation de service public avec la Sifa pour le port Michel-Pacha a été résilié « pour faute du concessionnaire », hier matin en conseil municipal » - « (…) Jean-Pierre Colin (UDI) s'est ensuite montré autrement plus virulent : « Vous essayez de déminer cette affaire qui est votre échec, comme nous le pressentions depuis de longs mois (…). En résumé, vous avez choisi un délégataire sans vérifier sa capacité financière, vous cumulez les erreurs juridiques qui coûtent cher à la ville » - Sandra Torres (LR) a enchaîné et rappelé « qu'il n’y a pas eu un seul conseil où nous n'avons pas fait part de nos inquiétudes sur cette DSP » : « Bilan, il n’y aura pas de port de plaisance, mais une note salée » - Thierry Fradet, avocat de la Sifa : « Je n'arrive pas à comprendre » (SH).
Var-Matin, 1er aout 2015 : « Port de plaisance : la Ville réagit aux propos de l'avocat du délégataire » - « à son tour, la commune a souhaité réagir aux propos de l'avocat. « Sur la liquidation de la société Luxmarina, il ne faut pas se leurrer. La liquidation n'implique pas que le liquidateur ne poursuive pas le contentieux. Donc celui-ci, juridiquement, perdure », écrit-elle dans un communiqué. « La Ville reste néanmoins confiante quant au bien-fondé de sa position. Elle l'est tout autant sur la résiliation de la DSP ». Et de revenir sur la forme et Je fond : « Sur la forme, la procédure a été respectée à la lettre. Cela sera démontré en temps et en heure devant le juge, s'il venait à être saisi. Sur le fond, la rupture de la DSP procède d'une perte de confiance manifeste dans la capacité du délégataire à réaliser les obligations qu'il a contractées. Parmi les éléments qui conduisent la Ville à ne plus avoir de doute, il y a, d'une part, une absence manifeste d'engagement des procédures administratives visant à obtenir les autorisations nécessaires inhérentes à ce type de dossier, qui incombent au délégataire et qui sont indépendantes des questions de financement et de contentieux ; il n'a, d'autre part, et malgré maintes relances, toujours rien été produit de tangible à la commune quant à la constitution d'un plan de financement sérieux et arrêté, validé par des investisseurs ou des banques. le simple dépôt de demande d'emprunt ne signifie pas que le crédit sera accordé. Enfin, le recours de Luxmarina n'a jamais été un frein pour engager un début d'exécution des obligations contractuelles. « La commune a donc suffisamment d'éléments sur le fond et la forme pour engager sereinement la rupture inévitable du contrat. Tout le reste, entendre par là les propos des Cassandre, les déclarations intempestives d'oiseaux de mauvais augure, n'est que du verbiage mal à propos », conclut-elle ».
Blog de Marc Vuillemot, 24 août 2015 : « Deux visions antagonistes de la politique urbaine » - « Que l'avocat de la société attributaire de la délégation de service public (DSP) chargée de construire et d'exploiter notre port de plaisance tente de défendre les intérêts de son client, quoi de plus normal ? Que, pour ce faire, il déclare, par voie de presse, vouloir obtenir de la commune qu'elle soit condamnée à payer à la société qu'il défend ce que celle-ci aurait dû gagner en faisant vivre le port, ce serait dans l'ordre des choses s'il était prouvé que la commune était responsable de la non mise en œuvre du projet. Ce qui n'est évidemment pas le cas puisqu'elle s'est évertuée en vain pendant plus d'un an à obtenir que la société délégataire remplisse ses obligations pour que vive le contrat de DSP, c'est-à-dire qu'elle entame les travaux dans les délais convenus, fût-ce avec un petit retard toujours négociable entre partenaires de bonne foi ».
UN AVOCAT DANS SON ROLE, JUSQU'À UNE CERTAINE LIMITE...
« Mais que ce juriste prévienne en des termes vengeurs qu'il fera tout pour que rien ne se fasse jamais sur le site portuaire concerné, là, il devient largement hors sujet car ça dépasse son rôle de défenseur de son client fautif. Et, bien plus navrant, qu'une partie de la minorité de la droite communale, détentrice avant même que je ne le sois d'un courrier dudit avocat qui m'était destiné, ait fait montre d'ironie et d'une certaine jouissance face à la difficulté que la commune rencontre du fait de son délégataire, là on est carrément dans un monde de fous ».
UNE MINORITÉ MUNICIPALE QUI POURRAIT NE PAS EN SORTIR GRANDIE
« Il y a manifestement deux approches de la vie publique : celle qui guide notre action depuis presque huit ans, jugeant que l'intérêt des Seynois suppose que l'on se serre les coudes autour des grands projets structurants pour l'économie, l'emploi, la culture et la vie sociale, comme nous l'avons fait en assurant une continuité républicaine des programmes engagés par nos prédécesseurs, quelles qu'aient été leurs sensibilités politiques, simplement en les réajustant parfois pour y mettre notre touche, en fonction de nos orientations, pour les affiner ou les améliorer ; et une autre, qui dispose que tout ce qui est conduit par notre équipe d'élus, fussent-ils majoritaires par la volonté des Seynois mais vécus comme des adversaires, doit échouer, quelles qu'en soient les conséquences pour la population. Je ne suis pas sûr que la minorité municipale en sorte grandie aux yeux des Seynois. Mais peu importe, au fond, nous, nous croyons en La Seyne et son peuple. Et nous continuons à travailler ». 
Var-Matin, vendredi 9 octobre 2015 : « DSP du port: une amende salée réclamée à la Ville - Le 28 juillet, la Ville a résilié la délégation de service public de la SA Sifa sur le projet de port de plaisance. La société a saisi le tribunal administratif de Toulon et demande jusqu'à 38 M€ » - « Résiliation à la hâte en plein été » - « Si l'issue du volet judiciaire, qui vient de s'ouvrir entre la Ville et l'ex délégataire, est incertaine, une chose est sûre : aucun projet de port ne devrait voir le jour avant de longues années. Récemment, le panneau vantant le dernier projet a d'ailleurs été enlevé » - « Pour la Ville, « ce recours ressemble à un baroud d'honneur » » - « La Ville, par la voix de son directeur général des services, Thierry Dalmas, réagit brièvement à l'annonce du recours, « prévu », déposé par la SA Sifa. Brièvement, car il ne « souhaite pas montrer (ses) cartes »... Dans les mois à venir, la suite des événements va surtout se jouer dans les prétoires. Mais, tout de même, peut-on laisser entrevoir une reprise du contrat, comme si de rien n'était et comme l'exige l'ex délégataire dans son recours ? « Hors de question, lâche sans sourciller le DGS. Après tout ce qui s'est passé, ça ne voudrait rien dire ». C'est donc, à l'évidence, parti pour un long, très long volet judiciaire ». 

Var-Matin, vendredi 9 octobre 2015

Var-Matin, samedi 10 octobre 2015 : « Port de plaisance devant la justice : l'opposition fait des propositions » - « Les conseillers municipaux d'opposition seynois Jean-Pierre Colin (UDI) et Jo Minniti (LR) ont, dans un communiqué cosigné, tenu à réagir au recours que la Sifa a déposé au tribunal contre la Ville, après que cette dernière a rompu le contrat qui les liait dans le projet de délégation de service public (DSP) du port de plaisance. Un tacle, d'abord : « Après avoir dénoncé la première DSP, manœuvre qui devrait coûter plusieurs millions d'euros à la commune, une fois de plus le maire Dagobert qui fait tout à l'envers a frappé... Mais là, il risque surtout de frapper lourdement nos porte-monnaie puisque le second délégataire évincé, et pourtant choisi en décembre 2012 par M. Vuillemot, demande à la Ville 38 millions d'euros de dommages et intérêts » - Ils préviennent ensuite : « le port de plaisance qui aurait dû devenir une des principales ressources économiques pour la ville est enterré pour bien longtemps, si ce n'est définitivement, car les deux contentieux successifs ne seront pas purgés avant une décennie au moins » - « Allons au plus tôt vers l'accueil de la grande plaisance ».
Var-Matin, lundi 19 octobre 2015 : « Réservations pour le port de La Seyne : Arrhes à l'eau ? - Un millier de plaisanciers avaient préréservé un anneau dans le futur port. Celui-ci étant remis en question, les clients s'interrogent sur leur remboursement » - « Port Michel Pacha : les plaisanciers seront-ils remboursés ? Avant que le projet de port de plaisance ne prenne l'eau, un millier d'usagers de la mer avaient déboursé 60 € pour pré-réserver un anneau. Seule une poignée aurait demandé remboursement » - « Le bureau est vide depuis cet automne » - « D'après eux, le projet n'est pas enterré » - « Denis Arcostanzo, P-DG de la Société Sifa : « S'ils le réclament, je leur ferais un chèque » (MA D).
Var-Matin, mardi 27 octobre 2015 : « Port Michel-Pacha : Sifa rembourse bien les arrhes » - « Et Denis Arcostanzo l'a donc fait : les plaisanciers qui demandent aujourd'hui le remboursement de leur chèque de pré-réservation obtiennent bien gain de cause » - « Et ce, explique Denis Arcostanzo, « parce que les gens ont confiance ( . .) et soutiennent toujours notre projet». La justice tranchera ».
Var-Matin, mardi 30 septembre 2017 : « Projet de port avorté à La Seyne - Le coût salé des litiges » - « Le nouveau port n'a jamais vu le jour, mais la Ville doit provisionner 1,2 million d'euros du fait du contentieux avec le délégataire. Et ce n'est sans doute pas fini » - « Projet de port à La Seyne : les litiges refont surface » - « Il n'est pas construit, mais fait toujours autant parler. Et la majorité a dû, hier en conseil municipal, se justifier sur les contentieux avec les délégataires chargés de réaliser le nouveau port » (MG).
Var-Matin, mercredi 27 juin 2018 : « L'épilogue du contentieux avec Cari » - « Dans son jugement rendu le 23 mai dernier, la cour administrative d'appel a condamné la ville à rembourses la somme de 2,9 millions d'euros. S'y ajoutent des intérêts et des dépens qui portent la somme à 3,1 millions, à régler avant le 23 juillet ».

Var-Matin, mercredi 27 juin 2018

Var-Matin, mardi 13 novembre 2018 : « La ville a gagné contre Sifa » - « Le tribunal, indique la municipalité, a validé la résiliation du contrat pour faute du délégataire et rejeté, en conséquence, la demande d'annulation ainsi que l'ensemble des demandes indemnitaires. De la
même manière, le tribunal a rejeté les deux autres recours déposés par Sifa (un recours en interprétation d'une clause de contrat et un recours contre le titre de recette émis par la commune pour les pénalités de retard) ». Quand bien même la « faute » reconnue du délégataire a obéré les chances de voir se construire le nouveau port de plaisance, la ville peut au moins se targuer de n'avoir pas commis d'erreur dans la procédure » (MG).

Var-Matin, mardi 13 novembre 2018

Var-Matin, 14 octobre 2020 : « L'ancien délégataire du port « Pacha » à nouveau débouté » - « La société Sifa s'était vue confier la réalisation du nouveau port de plaisance, à aménager sur le quai d'armement. Mais la ville a résilié le contrat, invoquant des fautes du délégataire. Qui a contesté la dédsion en justice » - « Quel avenir pour le quai d'armement ? » (MG).

Var-Matin, 14 octobre 2020

Var-Matin, 16 novembre 2021 : « Grands projets pour les ports de La Seyne » - « Un port à déplacer pour créer la passerelle - L'aménagement des ports et des quais du centre-ville jusqu'au môle d'armement, mais aussi de La Petite Mer et de Saint-Elme, est en pleine réflexion. On fait le point sur les projets - Comme le montre ce document de  prévisualisation, la future passerelle entre le quai de la Marine et le parc de la Navale vise à dévier la circulation du centre-ville, tout en permettant de réserver le quai Saturnin-Fabre aux piétons et aux animations - La Petite Mer et Saint-Elme reconfigurés » (MG).

Var-Matin, 16 novembre 2021






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