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Jean-Claude AUTRAN
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Textes concernant l'Écologie et la Protection de la nature à La Seyne et ses environs *
dans les publications de la Société d'Histoire Naturelle de Toulon
(Années 1910 à 1944)
et de la
Société des Sciences Naturelles et d'Archéologie de Toulon et du Var (Années 1946 à 2000)

* Textes publiés sur ce site avec l'autorisation de M. le Président de la Société des Sciences Naturelles et d'Archéologie de Toulon et du Var 

Participation de la Société aux manifestations organisées en vue de la Protection de la Nature (1970)
Une opération de reboisement de la forêt de Janas (1971)
La pollution du littoral varois (1977)
Écologie et défense de la Nature (1978)
Nouveau cri d'alarme sur la pollution des eaux du Mourillon (1978)
Eaux usées. Stations d'épuration (1987)
La station d'épuration de Toulon-Ouest (1992)

 


Participation de la Société aux manifestations organisées en vue de la Protection de la Nature, par le Dr ANDRÉ.

Les 15 et 22 novembre se sont déroulées dans les environs de Toulon, deux journées de reboisement auxquelles ont participé la municipalité toulonnaise, la direction des Eaux et Forêts, et de nombreuses sociétés culturelles de la ville. Dans la forêt de Janas, à La Seyne, 700 pins et eucalyptus furent replantés le 15 sur une zone récemment incendiée. Au sommet du Faron, près d'un millier de volontaires, et parmi eux de nombreux élèves des écoles, etaient réunis le 22 pour planter les 300 pins d'Alep, pins laricio, et Eucalyptus gunnii, fournis par l'Office National des Forêts. Ce même soir, le colonel BESSON et M. RAFANEL, organisèrent une causerie sur la vie et la protection des oiseaux et projetèrent, salle Mozart, de nombreuses diapositives qui obtinrent un franc succès.

(Extrait du Bulletin N° 191 - Novembre-Décembre 1970).


 

Une opération de reboisement de la forêt de Janas, les 14 et 28 novembre 1971, et du Faron le 21, s'est effectuée dans d'excellentes conditions. À Janas, 100 eucalyptus et 500 pins ont été mis en terre. Au Faron les 80 eucalyptus plantés l'an dernier ayant donné des mécomptes (sol trop calcaire, entretien difficile) ont été remplacés par des cèdres et des pins d'Alep, et un complément de plantation a été effectué. Nous félicitons l'Office National des Forêts, l'U.S.A.L. Var, et tous ceux qui ont participé à ces journées (particulièrement M. Pierre BRESSY), pour leurs efforts et leurs réalisations.

(Extrait des Bulletin N° 197 - Novembre-Décembre 1971).


 

La pollution du littoral varois, par M. J. ASTIER.

Poursuivant sa croisade écologique régionale, M. ASTIER nous a fait une belle démonstration de la pollution du littoral à l'aide de cartes, photos et croquis. Il a expliqué les dangers présentés par la faune et la flore, du fait de l'existence d'émissaires, tels ceux de Sicié et Sainte-Marguerite qui se déversent dans la mer. Une coupe des zones prospectées en plongée montre le désert qui se forme au débouché des galeries et à quel point s'étend la destruction des posidonies. Cette pollution est surtout produite par les détergents et on n'a pas encore trouvé de parade pour les rendre inoffensifs.

Cependant, si beaucoup de formes de vie disparaissent, certaines résistent. C'est le cas du groupe des échinodermes et des rougets qui paraissent mieux supporter la pollution.

(Extrait du Bulletin N° 217 - 2e trimestre 1977)


 

Écologie et défense de la Nature, par M. ZACCARIE.

Ardent défenseur de l'environnement et justement inquiet des travaux d'aménagement du littoral toulonnais, M. ZACCARIE a jeté un nouveau cri d'alarme à propos de la destruction des posidonies au Mourillon et au débouché de l'émissaire commun de Sicié. Signalons à cette occasion la coquille relevée (page 13, ligne 26) dans le dernier Bulletin n° 218 où des parenthèses ont été omises par l'imprimeur. Il fallait lire « algues », en terme vulgaire employé seulement par les non initiés, car les posidonies sont de véritables plantes à fleurs, même si ces fleurs sont discrètes, parfois absentes certaines années.

M. ZACCARIE a également attiré l'attention sur les carrières toulonnaises abandonnées, qui méritent de revivre ou tout au moins d'être aménagées.

Écologie. - Nouveau cri d'alarme sur la pollution des eaux du Mourillon, par M. ZACCARIE.

Une nouvelle fois, M. ZACCARIE s'est élevé contre le danger qu'occasionnent les endigages en rade des Vignettes. Ils ont déjà détruit une grande partie de la richesse biologique que représente l'herbier de Posidonies de la région, unique en France (75 hectares détruits au Mourillon, une centaine à Sicié). Les intérêts commerciaux des particuliers doivent s'effacer devant l'intérêt public.

(Extrait du Bulletin N° 219 - 1er trimestre 1978).


 

Eaux usées. Stations d'épuration, par M. GADEA.

L'eau est un bien précieux qu'il faut préserver de la pollution. Des filières, biologiques (lagunage) ou physicochimiques, assurent la régénération des eaux usées, La station de Pouverel, au pont de la Clue, épure à près de 90 % les eaux-vannes de quatre communes Toulon-est, La Valette, La Garde, Le Pradet.

Le traitement consiste en une succession d'opérations : dégrillage, déshuilage et dessablage, floculation et déshydratation des boues. Les eaux épurées sont rejetées en mer par un émissaire de 1800 mètres de longueur et à 48 mètres de profondeur. À Marseille, les boues sont traitées dans une ancienne carrière de la Cayolle. Après épaississement, digestion anaérobie et stérilisation à 190 degrés, elles sont transformées en un terreau stable qui peut être utilisé en reconstitution de sol ou comme amendement organique.

Devant ces réalisations qui respectent l'environnement et évitent les nuisances, on ne peut que regretter l'existence de conflits qui retardent la construction d'une station d'épuration pour l'ouest toulonnais, l'émissaire Toulon-La Seyne souillant toujours gravement la mer à la pointe de Sicié.

(Extrait des Annales N° 39, fascicule 4 - 1987).





La station d'épuration de Toulon-Ouest, par M. Brun

Le projet de station d'épuration de Toulon-Ouest a été présenté à la Société le 12 novembre au chantier du cap Sicié par Monsieur Di Majo, vice-président du syndicat intercommunal de la région toulonnaise pour l'évacuation en mer des eaux usées.

Avec celle de Menton, cette station est une des dernières à être mise en chantier. Après étude de huit sites, c'est celui du cap Sicié qui a été choisi. La station sera construite en endigage au débouché de l'émissaire de Toulon-Ouest, qui, récemment rénové, draine sur sept kilomètres les eaux usées de l'ouest de Toulon et des communes d'Évenos, Ollioules, Le Revest, Saint-Mandrier, Six-Fours et La Seyne. On estime qu'en l'an 2000 le volume des eaux usées transitant par cet émissaire sera de 82 000 mètres cubes par jour contenant 18 tonnes de matières en suspension et 200 kilogrammes d'hydrocarbures.

Les travaux ont été découpés en quatre phases. La station étant en contrebas de la falaise, il a fallu la protéger contre les glissements de terrain et les chutes de pierres donc dans une première phase assainir cette falaise en faisant tomber les rocs instables, en consolidant les autres avec des barres d'acier et du béton et en mettant en place des filets de protection. Cette phase est terminée.

La deuxième phase, construction du tunnel d'accès, est en cours. Ce tunnel aura 1 100 mètres et 110 mètres de dénivellement. 800 mètres sont déjà percés et les travaux seront terminés en mars 1993.

La troisième phase est la réalisation de la plate-forme. Une digue de protection de 200 mètres de long sera construite entre deux pointes rocheuses. L'emplacement ainsi isolé de la mer sera renforcé pour créer une assise de 8 500 mètres carrés à cinq mètres du niveau de la mer.

La construction de la station elle-même fera l'objet de la quatrième phase. Les eaux, débarrassées par dégrillage de la pollution macroscopique, sont envoyées dans des bassins de décantation et traitées chimiquement. Le traitement biologique n'est pour l'instant pas prévu. Les boues, déshydratées, seront évacuées dans des silos de stockage.

Ces traitements doivent permettre d'éliminer 90 pour cent des matières en suspension et 96 pour cent des hydrocarbures.

D'un coût évalué aujourd'hui à 507 millions de francs, cette station doit être opérationnelle en 1995.
(Extrait des Annales N° 44, fascicule 4 - 1992).
 

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Jean-Claude Autran

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