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Participation de la Société aux manifestations organisées en vue de la Protection de la Nature, par le Dr ANDRÉ.
Les 15 et 22 novembre se sont déroulées dans les environs de Toulon, deux journées de reboisement auxquelles ont participé la municipalité toulonnaise, la direction des Eaux et Forêts, et de nombreuses sociétés culturelles de la ville. Dans la forêt de Janas, à La Seyne, 700 pins et eucalyptus furent replantés le 15 sur une zone récemment incendiée. Au sommet du Faron, près d'un millier de volontaires, et parmi eux de nombreux élèves des écoles, etaient réunis le 22 pour planter les 300 pins d'Alep, pins laricio, et Eucalyptus gunnii, fournis par l'Office National des Forêts. Ce même soir, le colonel BESSON et M. RAFANEL, organisèrent une causerie sur la vie et la protection des oiseaux et projetèrent, salle Mozart, de nombreuses diapositives qui obtinrent un franc succès.
(Extrait du Bulletin N° 191 - Novembre-Décembre 1970).
Une opération de reboisement de la forêt de Janas, les 14 et 28 novembre 1971, et du Faron le 21, s'est effectuée dans d'excellentes conditions. À Janas, 100 eucalyptus et 500 pins ont été mis en terre. Au Faron les 80 eucalyptus plantés l'an dernier ayant donné des mécomptes (sol trop calcaire, entretien difficile) ont été remplacés par des cèdres et des pins d'Alep, et un complément de plantation a été effectué. Nous félicitons l'Office National des Forêts, l'U.S.A.L. Var, et tous ceux qui ont participé à ces journées (particulièrement M. Pierre BRESSY), pour leurs efforts et leurs réalisations.
(Extrait des Bulletin N° 197 - Novembre-Décembre 1971).
La pollution du littoral varois, par M. J. ASTIER.
Poursuivant sa croisade écologique régionale, M. ASTIER nous a fait une belle démonstration de la pollution du littoral à l'aide de cartes, photos et croquis. Il a expliqué les dangers présentés par la faune et la flore, du fait de l'existence d'émissaires, tels ceux de Sicié et Sainte-Marguerite qui se déversent dans la mer. Une coupe des zones prospectées en plongée montre le désert qui se forme au débouché des galeries et à quel point s'étend la destruction des posidonies. Cette pollution est surtout produite par les détergents et on n'a pas encore trouvé de parade pour les rendre inoffensifs.
Cependant, si beaucoup de formes de vie disparaissent, certaines résistent. C'est le cas du groupe des échinodermes et des rougets qui paraissent mieux supporter la pollution.
(Extrait du Bulletin N° 217 - 2e trimestre 1977)
Écologie et défense de la Nature, par M. ZACCARIE.
Ardent défenseur de l'environnement et justement inquiet des travaux d'aménagement du littoral toulonnais, M. ZACCARIE a jeté un nouveau cri d'alarme à propos de la destruction des posidonies au Mourillon et au débouché de l'émissaire commun de Sicié. Signalons à cette occasion la coquille relevée (page 13, ligne 26) dans le dernier Bulletin n° 218 où des parenthèses ont été omises par l'imprimeur. Il fallait lire « algues », en terme vulgaire employé seulement par les non initiés, car les posidonies sont de véritables plantes à fleurs, même si ces fleurs sont discrètes, parfois absentes certaines années.
M. ZACCARIE a également attiré l'attention sur les carrières toulonnaises abandonnées, qui méritent de revivre ou tout au moins d'être aménagées.
Écologie. - Nouveau cri d'alarme sur la pollution des eaux du Mourillon, par M. ZACCARIE.
Une nouvelle fois, M. ZACCARIE s'est élevé contre le danger qu'occasionnent les endigages en rade des Vignettes. Ils ont déjà détruit une grande partie de la richesse biologique que représente l'herbier de Posidonies de la région, unique en France (75 hectares détruits au Mourillon, une centaine à Sicié). Les intérêts commerciaux des particuliers doivent s'effacer devant l'intérêt public.
(Extrait du Bulletin N° 219 - 1er trimestre 1978).
Eaux usées. Stations d'épuration, par M. GADEA.
L'eau est un bien précieux qu'il faut préserver de la pollution. Des filières, biologiques (lagunage) ou physicochimiques, assurent la régénération des eaux usées, La station de Pouverel, au pont de la Clue, épure à près de 90 % les eaux-vannes de quatre communes Toulon-est, La Valette, La Garde, Le Pradet.
Le traitement consiste en une succession d'opérations : dégrillage, déshuilage et dessablage, floculation et déshydratation des boues. Les eaux épurées sont rejetées en mer par un émissaire de 1800 mètres de longueur et à 48 mètres de profondeur. À Marseille, les boues sont traitées dans une ancienne carrière de la Cayolle. Après épaississement, digestion anaérobie et stérilisation à 190 degrés, elles sont transformées en un terreau stable qui peut être utilisé en reconstitution de sol ou comme amendement organique.
Devant ces réalisations qui respectent l'environnement et évitent les nuisances, on ne peut que regretter l'existence de conflits qui retardent la construction d'une station d'épuration pour l'ouest toulonnais, l'émissaire Toulon-La Seyne souillant toujours gravement la mer à la pointe de Sicié.
(Extrait des Annales N° 39, fascicule 4 - 1987).
(Extrait des Annales N° 44, fascicule 4 - 1992).
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