La Seyne-sur-Mer (Var)  La Seyne-sur-Mer (Var)
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Jean-Claude AUTRAN
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Textes concernant la Faune entomoloqique de La Seyne et de ses environs *
dans les publications de la Société d'Histoire Naturelle de Toulon
(Années 1910 à 1944)
et de la
Société des Sciences Naturelles et d'Archéologie de Toulon et du Var (Années 1946 à 2000)

* Textes publiés sur ce site avec l'autorisation de M. le Président de la Société des Sciences Naturelles et d'Archéologie de Toulon et du Var 

 

 
Excursion du 22 Mai 1910 - Saint-Mandrier, Les Sablettes, Tamaris
Coléoptères nouveaux, rares ou intéressants pour le Département du Var, par M. R. MOLLANDIN DE BOISSY
Coléoptères du Var et des Alpes-Maritimes (1955)
Insectes rares ou nouveaux pour le département du Var (1955)
Notes sur Siettitia Balsetensis Ab. ou Abeille de Perrin (1958)
Répartition des carabes dans le Var (1959)
Remarques entomologiques sur quelques coléoptères du Var (1959)
La fourmi d'Argentine dans la région toulonnaise (1961)
À propos du dépérissement des pins maritimes des Maures (1962)
Julodis Onopordi ssp Sommeri Jaubert (1963)
Relevé des insectes orthoptères des Maures et du Var (1970)
Additif à l'étude de la faune entomologique du chêne vert en Provence (1973)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 1ère partie : Cerambycidae (1973)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 1ère partie : Cerambycidae (suite) (1974)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 1ère partie : Cerambycidae (suite et fin) (1975)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 1ère partie : Cerambycidae (addenda) (1985)
Activités de la Section Entomologique (1975)
Les mantes du Var (1975)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 2e partie : Lamellicornia (1977)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 2e partie : Lamellicornia (suite) (1978)
Les buprestes du Var (1980)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 3e partie : Buprestidae (1979)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 3e partie : Buprestidae (suite) (1980)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 3e partie : Buprestidae (suite et fin) (1981)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 4e partie : Les espèces du genre Mayetia (1980)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 5e partie : Caraboidea (suite) (1982)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 5e partie : Caraboïdea (suite) (1983)
Présentation d'insectes et de plantes (1983)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 5e partie : Caraboïdea (suite) (1983)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 1ère partie : Cerambycidae (addenda) (1985)
Panorama entomologique du Var (1994)
Entomofaune du Var : Metcalfa pruinosa - Say, 1830 (1995)
Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 3e partie : Buprestidae (addenda) (1998)
Le Charaxes jasius (1999)
Les Chlaenius du Var (Coléoptères Carabidae) (2000)
Le Monochamus galloprovincialis - Olivier (Coléoptères - Cerambycidae) (2000)
Les chenilles processionnaires du pin (2000)







Excursion du 22 Mai 1910 - Saint-Mandrier, Les Sablettes, Tamaris

(...)

    Après le déjeuner on se dirige sur les Sablettes à travers bois. Sur les deux versants dominant le Creux Saint-Georges, se trouve la seule station française du Julodis Onopordi F., beau bupreste qui habite aussi l'Espagne et l'Algérie ; dix sujets sont pris. Dans les galets de la plage, M. BAIZET capture Atelestus Peragalloi P., malachide brachélytre aptère, spécial aussi à la presqu'île et, sur la plage des Sablettes, de nombreux Ateuchus semipunctatus.

(Extrait des Annales N° 1 - 1910).


Coléoptères nouveaux, rares ou intéressants pour le Département du Var, par M. R. MOLLANDIN DE BOISSY

Apalochrus flavolimbatus Muls. — Hyères ! sur les phragmites dans le marais en été ; avait été pris autrefois en nombre aux Sablettes par l'abbé THOLIN.

Holoparamœcus Bertouti Aub. — Saint-Mandrier ! (BAIZET) sous les galets des plages ; rare.

Lixus flavescens Boh. — (verus). Dans les collections, cette espèce est presque toujours confondue avec d'autres ; il vit sur des Salsolacées halophiles (Sueda splendens) sur lesquelles je l'ai pris aux Sablettes et aux Pesquiers ; à l'état frais, il est entièrement recouvertd'une exsudation jaune clair très dense.

(Extrait des Annales N° 1 - 1910).







 

Coléoptères du Var et des Alpes-Maritimes, par P. HERVÉ.

(...) Après la description du Lacanus tetraodon provincialis par COLAS (Bull. Soc. Ent. de France), j'ai constaté que je possédais un mâle de cette espèce capturé en juillet 1938 au Cap Sicié (détermination confirmée par Colas à qui j'ai communiqué l'insecte).

(Extrait des Annales N° 7 - 1955).


 

Insectes rares ou nouveaux pour le département du Var, par P. VEYRET.

Julodis onopordi F. - C'est le fameux bupreste de Saint-Mandrier dont la capture excite la convoitise des jeunes entomologistes, et qui ornait, en relief doré, l'ancien insigne de la Société d'Histoire Naturelle de Toulon. La station de la Couronne, dans les Bouches-du-Rhône, semblant éteinte, aucun exemplaire n'y ayant été pris depuis plusieurs années, il ne reste donc plus que l'ancienne colonie de Saint-Mandrier. Plusieurs entomologistes s'y sont rendus cette année encore, mais sans résultat ; cependant, il paraît aussi abondant qu'autrefois puisque, l'an dernier, j'en ai recueilli en deux visites, plus de trente exemplaires.

La colonie de la Couronne fut découverte en 1922 seulement par le Cdt Carpentier alors que celle de Saint-Mandrier le fut par Mulsant, vers 1874. Il s'agit de la sous-espèce Sommeri, différente du vrai Julodis onopordi, d'Afrique du Nord.

Souhaitons que cette belle espèce ne disparaisse pas de sa seule localité française par les lotissements et les constructions sur les collines de Saint-Mandrier.

(Extrait des Annales N° 7 - 1955).


 

Notes sur Siettitia Balsetensis Ab. ou Abeille de Perrin (Coléoptère dytiscide), par Pierre JAUFFRET.

« Le premier individu connu a été découvert par hasard, en Septembre 1904, mort et mutilé, flottant sur un abreuvoir alimenté par un puits profond, situé chez H. Sietti, au Beausset. Une source coule au fond de ce puits, formée par les eaux d'infiltration. Dans l'été 1905, descendu dans son puits, H. Sietti put recueillir quelques exemplaires du Siettitia, mais morts ou malades. Aucun ne put être élevé en captivité. Dans les années suivantes, quelques rares exemplaires furent encore recueillis » (R. Jeannel).

Siettitia Balsetensis Ab. fut à nouveau capturé en 1946, dans un puits de La Seyne-sur-Mer (Var), au quartier de Mar-Vivo, par G. Colas, capture effectuée dans une cuvette d'eau.

Le 7 Décembre 1957, voulant constater si le puits de ma maison, situé à environ 150 mètres de celui de G. Colas contenait aussi des Siettitia, je posais une balance de 25 cm. de diamètre, faite de nylon à mailles très fines. Cette balance, amorcée avec un ver de terre écrasé fut mise en place, reposant sur le fond, le 7 Décembre au soir. Le 8 Décembre au matin, à 9 h. 30, retirant ma balance, j'eus la joie de trouver le Siettitia Balsetensis Ab., dytiscide cavernicole (Détermination confirmée par G. Colas du Muséum National).

« Corps entièrement testacé, très régulièrement et très finement pointillé, parallèle, glabre ; antennes courtes, de 11 articles ; pronotum convexe, subparallèle, bords antérieurs subrectilignes, angles antérieurs très aigus, bord antérieur marqué d'une rangée transversale de 7 gros points enfoncés, subombiliqués, sillon latéral entier, partant de la base même et atteignant les angles antérieurs, subparallèle au bord latéral, base bi-arquée, très étroitement rebordée en son milieu, étirée en arrière sur les élytres en un prolongement triangulaire large et émoussé au bout, angles postérieurs droits ; élytres rétrécis seulement à partir du 2e cinquième postérieur, acuminés ensemble à l'extrémité, portant chacun dans son milieu une strie unique, légèrement ondulée et deux rangées de points de moitié plus petits que ceux du bord antérieur du pronotum, situés à la base et sur les deux tiers de la suture, les deux premiers un peu séparés des autres ; tous les tibias de longueur subégale au fémur ; les antérieurs et intermédiaires assez épais, triangulaires, sétosulés et terminés par des soies assez longues et un pseudoéperon très aigu, munis à leur base, près du genou, d'une soie très longue et très fine ; tarses antérieurs dilatés, à trois articles profondément bilobés, onychium 3 fois aussi long que large ; pattes postérieures dépourvues de cils natatoires, très longues et très minces, leurs tibias non sétosulés, si ce n'est au sommet, égalant les trois premiers articles de leurs tarses ; ceux-ci terminés par des crins capillaires de longueur médiocre et diminuant progressivement ; dessous du corps imponctué, sauf sur les côtés subrugueux du métasternum, ; prosternum uni, sans sillon 2. 2,5 mm.

Dans le courant de la journée, deux nouveaux exemplaires vinrent se faire capturer et une douzaine d'autres les jours suivants, mêlés à de nombreux crustacés minuscules Niphargus fontanus Bate dont se nourrit probablement S. Balsetensis.

Le 24 février, j'ai eu la chance de capturer une seule larve de S. Balsetensis, remise à Monsieur Colas, du Muséum National, qui doit la décrire prochainement.

« Les Siettitia sont aveugles et dépigmentés, ils font partie de la faune cavernicole, ce sont de véritables troglobies des eaux phréatiques. Il en existe deux espèces connues : Siettitia avenionensis Guignot, une seule femelle recueillie par le Docteur Guignot à Avignon, jamais repris depuis. L'autre espèce est S. Balsetensis. Abeille de Perrin... La station de Mar-Vivo se trouve située à environ 15 km. au Sud-Est du Beausset, il semble donc acquis que l'on se trouve en présence d'insectes vivant dans les nappes phréatiques ».

Il est à signaler que j'ai également trouvé dans mon puits de nombreux débris de Duvalius Raymondi Subsp Auberti, carabique cavernicole fréquentant les grottes des environs de Toulon, amenés là, probablement, lors des orages.

(Extrait des Annales N° 10 - 1958).


 

Répartition des carabes dans le Var, par A. PAULIAN.

Mesocarabus catenulatus Scop (problematicus) var. inflatus Kr.

Le plus commun de nos carabes, il se rencontre à peu près partout, même au bord de la mer. Signalé de Fabrégas (Jauffret), Forêt de Janas (Colas - Jauffret), sommet de N.-D. du Mai (Paulian), plateau des Rampins (Jauffret), Forêt de Montrieux et près de Collobrières (Jauffret), lac du Petit Lautien (Paulian - Veyret), à Tourves, dans les ruines du château de Valbelle (A. Paulian), à La Sainte-Baume également.

(Extrait du Bulletin N° 120 - Janvier-Février 1959).


 

Remarques entomologiques sur quelques coléoptères du Var, par A. PAULIAN.

Plagionotus detritus L. - D'après Planet ce beau longicorne est une espèce rare et localisée dont les captures en Provence semblent être purement accidentelles bien qu'ayant été pris dans les Pyrénées-Orientales et les Bouches-du-Rhône. (...). Le 26 juin 1956, me rendant à la plage des Sablettes à bicyclette avec un camarade, j'en prenais un posé sur son épaule, à l'entrée de Mar-Vivo ! D'où venait-il ? That is the question ! Quoiqu'il en soit, cette capture mérite d'être signalée.

Cerambyx velutinus Brul. - Ce grand longicorne peut être considéré comme rare en comparaison de ses congénères les C. cerdo L., et scopolii Fues. En fait je le crois assez répandu dans la région toulonnaise. Il est signalé de Toulon par Larroque, Lassere et Sietti, ainsi que de La Seyne, du Cap Brun (Larroque), et du Beausset (Sietti).

En dehors de la capture d'un mâle trouvé mort à terre dans la forêt de Janas, je le prends chaque année, fin juin début juillet près d'Ollioules sur une route bordée de chênes et perpendiculaire à la nationale. Il est commun à cet endroit, j'en ai pris une dizaine d'exemplaires dans la même soirée, soit à la main sur le tronc et les grosses branches, soit en l'enfumant dans sa galerie.

(Extrait des Annales N° 11 - 1959).

 


 

La fourmi d'Argentine dans la région toulonnaise, par M. VEYRET.

M. VEYRET fait le point de la situation actuelle de la fourmi d'Argentine dans les environs. Cette fourmi constitue un fléau qui s'est abattu sur le littoral méditerranéen.

Originaire en réalité du Brésil (et non d'Argentine), l'Iridomyrnex humilis aurait été introduite à Tamaris vers 1905, dans le domaine de Michel-Pacha, avec des plants de palmiers importés des Iles Canaries. Son extension fut rapide et seulement limitée par les conditions climatiques (ligne isotherme de 7° en Janvier).

C'est une toute petite fourmi brunâtre de 2 à 3 mm. de long, qui fréquente les villas et maisons de la côte. Elle se nourrit avec prédilection de substances carnées ou sucrées qu'elle trouve dans les placards à provisions et les poubelles. Mais elle s'attaque aussi aux poussins et jeunes lapins qu'elle peut tuer, et se montre agressive vis-à-vis des nourrissons au berceau... et des femmes ! Elle ne dédaigne pas les fruits et les graines, mais s'intéresse particulièrement aux pucerons et cochenilles donc elle affectionne les déjections sucrées et qu'elle protège, parque, élève, dissémine avec une sorte de passion. Sa seule utilité ? Chasser les autres fourmis, afin de rester seule occupante des fourmilières.

Pour lutter contre elle, deux sortes de produits : les uns peu efficaces parce que d'action seulement répulsive (H.C.H.) ou limitée (arsenic, thallium, chlordane,...), les autres vraiment meurtriers (à base d'Aldrine). On utilisera donc ceux-ci en poudrage ou pulvérisations, et on aura ainsi la satisfaction de voir disparaître de chez soi, pour quelque temps, la plus nuisible de toutes les fourmis. L'extirper définitivement du littoral méditerranéen, c'est une autre histoire.

(Extrait du Bulletin N° 132 - Janvier-Février 1961).

 


 

À propos du dépérissement des pins maritimes des Maures, par P. HERVÉ.

En effet, en novembre 1961, notre camarade Boissin, Ingénieur Principal des Eaux et Forêts à Toulon, soumettait à notre examen de jeunes tiges de Pin maritime (provenant des forêts de Janas et de la Colle Noire) attaquées par un Pityoceragenes dont les femelles correspondaient assez bien à la description de celles de P. calcaratus par l'ouvrage de Balachowsky, mais dont les mâles, d'après le tableau de cet auteur, semblaient avoir à la fois des caractères de P. calcaratus et de P. bistridentatas.

Cela nous a amené à nous mettre en rapport avec M. A. Hoffmann, le spécialiste bien connu du C.N.R.A. qui, avec son amabilité coutumière, a bien voulu nous adresser toutes les précisions systématiques et synonymiques nécessaires, ce qui nous a permis de nous y reconnaître clairement dans ce petit groupe difficile.

Il en résulte que les Pityoceragenes qui attaquent actuellement certains jeunes Pins maritimes et surtout jeunes Pins d'Alep, de Janas et de la Colle Noire, sont incontestablement des P. calcaratus Eichh et non pas des P. bistridentatus Eichh.

(Extrait des Annales N° 14 - 1962).


Julodis Onopordi ssp Sommeri Jaubert, par M. VEYRET.

Ce bel insecte appartient à la famille des Buprestes, tribu des Julodini Lacord. comprenant cinq genres : Sternocera, Amblystema, Aaata, Julodis et Julodella qui tous vivent dans les régions chaudes ou tempérées de l'ancien continent, excepté la Malaisie et Madagascar. Celui qui nous occupe est une espèce circa-méditerranéenne comprenant une infinité de races, variétés et aberrations. La sous-espèce Sommeri habite la France, l'Espagne méridionale, le Portugal et l'île de Lampedusa, en Italie. N'existe pas en Afrique du Nord.

Les deux localités françaises sont Saint-Mandrier, où il fut découvert et la Couronne-Carro, dans les Bouches-du-Rhône. Mais le 10 mai 1847, Mme Wachanru en avait capturé un exemplaire à Saint-Chamas, sur un romarin ; il n'y a plus été retrouvé depuis. Mais la première capture aurait été faite par M. de Cerisy, qui habitait Toulon et nous pensons qu'il doit s'agir de Saint-Mandrier.

(Extrait du Bulletin N° 147 - Juillet-Août 1963). 


 

Relevé des insectes orthoptères des Maures et du Var, par M. Paul FAVARD.

(...) Dans les Mantidés : Ameles decolor Charp., Iris oratoria L. et Empusa egena Finot se trouvent à peu près partout, quoique assez localisées, et surtout dans les friches et garrigues autour des cultures. La petite Geomantis larvoïdes Pant. et l'Ameles abjecta Cyr. doivent se trouver dans les Maures puisque Chopard signale la première de Fréjus et Hyères et que j'ai pris les deux espèces sur le massif analogue du Cap Sicié, près de Six-Fours.

Parmi les Gryllides provençaux, nous trouverons partout dans le Var et les Maures le Gryllus bimaculatus De Geer., l'Acheta burdigalensis Latr., Gryllomorpha dalmatina Ochs. et le grillon d'Italie : OEcanthus pellucens Scop. Ils sont dans les haies, friches ou dans les cultures, et le Gryllomorpha surtout dans les ruines, les caves ou remises, sous les pierres ou en tous lieux frais ou ombragés. Plus spécialement localisés citons le Gryllomorpha uclensis Pant. que j'ai pris dans le massif de Sicié, de même que Mogoplistes brunneus Serv. et Arachnocephalus Yersini Finot (= vestitus Costa). (...).

(Extrait du Bulletin N° 191 - Novembre-Décembre 1970).


 

Additif à l'étude de la faune entomologique du chêne vert en Provence, par P. FAVARD.

Dans un travail précédent, nous nous étions consacrés à l'étude de la faune entomologique du chêne vert en Provence.

Ainsi que nous l'avions alors prévu en introduction, il s'avère qu'il y a encore de nombreuses espèces entomologiques vivant sur le Chêne vert chez nous, et non encore répertoriées.

Aujourd'hui, dix ans après ce travail, nous avons pu recueillir, à partir de matériel prélevé un peu partout dans le Var, et plus spécialement dans la partie schisteuse du Cap Sicié, Reynier - Six-Fours et Le Brusc, un notable complément à notre précédent travail, complément d'une vingtaine d'espèces de coléoptères.

(Extrait des Annales N° 25 - 1973).


 

Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 1ère partie : Cerambycidae, par Alain PAULIAN.

LEPTURINI - VESPERUS Latr.

S. melanura L. Répandu dans tout le Var. Plus montagnard que le suivant (P. MORETTO). Six-Fours ; Le Brusc ; Ollioules (P. FAVARD) ; Forêt du Dom (J.-P. THELOT) ; Toulon ; Pierrefeu (G. VALLET) ; Sainte-Baume ; Saint-Mandrier (A. PAULIAN).

S. bifasciata Müll. Commune partout. Toulon ; La Londe ; Pierrefeu (G. VALLET) ; Six-Fours ; Le Brusc (P. FAVARD) ; Forêt de Janas ; Saint-Mandrier (A. PAULIAN).

S. nigra L. Avec les précédentes et aussi commune. Le Broussan ; Saint-Mandrier ; Forêt des Morières ; Collobrières ; Le Pradet (A. PAULIAN) ;

S. revestita L. Dans les forêts de Pinus maritima Lam, Quercus ilex L. et Q. suber L. doit vivre, sans doute, dans Platanus occidentalis L. à proximité duquel il a été souvent trouvé (G. VALLET ; A. PAULIAN). D'après Caillol, le type qui est bicolore est plus commun que les variétés. C'est le contraire que nous avons constaté. À part l'ab. labiata Muls qui semble propre à la Sainte-Baume, les exemplaires capturés correspondent à l'ab. rubra Geof. (= ferruginea Muls). À partir de la première quinzaine de mai.

ab. rubra Geof. : Toulon : les 4 Chemins des Routes ; Toulon ; Brunet ; Forêt de Janas (A. PAULIAN).

LEPTURA sstr.

L. Fontenayi Muls. La larve vit essentiellement dans le Quercus suber L. et Q. ilex L. À l'état adulte on rencontre surtout des mâles qui volent au sommet des chênes verts et liège. Il ne se laisse guère approcher et est difficile à capturer. Affectionne, pour une localité donnée, un ou deux arbres seulement, dédaignant ceux du voisinage. Moins floricole que les autres leptures. Obtenue d'éclosion de Q. ilex et suber (P. FAVARD). Juillet et première quinzaine d'août. Assez rare et localisée. Toulon : Dardennes, 1 femelle de petite taille : 9,5 mm ; la Sauvette ; Forêt des Morières, sur Eryngium campestre et Rubus (P. HERVÉ) ; Forêt de Janas, au vol (G. COLAS ; P. MORETTO ; A. PAULIAN) ;

L. sanguinolenta L. À proximité des pins maritimes et d'Alep. Se pose souvent sur les fleurs de Rubus et centaurées. Assez commune. À partir de la mi-mai. Sainte-Baume, Collobrières ; Pierrefeu ; Pignans (M, FENAIN) ; col de Babaou ; Forêt des Morières (A. JUNG) ; N.-D. des Anges ; Dom de Bormes (P. HERVÉ) ; Riboux ; La Bastide ; Mont Lachens (P. MORETTO) ; La Crau ; Aiguines (G. VALLET) ; La Roquebrussanne (A. PAULIAN) ; Six-Fours ; Saint-Mandrier (P. FAVARD).

(Extrait des Annales N° 25 - 1973).


 

Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 1ère partie : Cerambycidae (suite), par Alain PAULIAN.

ASEMINAE - SAPHANINI - OXYPLEURUS Muls.

O. Nodieri Muls. La larve vit dans diverses espèces de pins. Ses moeurs nocturnes sont la cause de sa rareté. Obtenu d'éclosion de P. halepensis (G. VALLET, P. VEYRET). (...) Fabrégas, 3 ex. à la lampe (G. COLAS).

CEPHALOCRIUS

C. syriacus Reitt. Sans doute confondu, dans les collections, avec le ou les précédents. Existe certainement dans tout le massif des Maures. Mêmes moeurs que les deux autres. (...). Forêt de Janas, 2 ex. sur P. halepensis morts, en août (A. PAULIAN).

CERAMBYCINI - CERAMBYX L.

C. velutinus Brul. Dans les chênes : Q. suber au Fenouillet, Q. pubescens à Ollioules, Q. ilex à Janas. On rencontre parfois les trois espèces sur le même arbre (A. PAULIAN). Franchement crépusculaire ou nocturne ; il se rencontre en effet rarement sur les troncs et jamais au vol dans la journée. Par contre, on en voit quelquefois plusieurs individus dans une même galerie d'où on peut le faire sortir par des injections d'éther acétique (M. FENAIN) ou en l'enfumant (A. PAULIAN). Fin juin-juillet. (...). Forêt de Janas (A. PAULIAN).

PHYMATODES Muls. - Subg PHYMATODERUS Reitt.

P. lividus Rossi. Rare dans la nature, il est très commun en élevage et pullule parfois dans les branches de Q. ilex et Q. suber de 2 à 5 cm de diamètre, déjà parasités par le COEREBUS Florentinus. Il cohabite souvent avec CLYTUS pilosus. Les éclosions se poursuivent durant plusieurs années. En mai surtout. Mont Fenouillet, Forêts de Janas, Le Broussan ; Massif de la Colle-Noire, Sainte-Baume (A. PAULIAN)

PURPURICENINI - PURPURICENUS Germ.

P. koehleri L. Beaucoup moins courant que le précédent. Souvent par exemplaire isolé, sur diverses fleurs, en particulier les grands genêts : Spartium junceum L. où il se dissimule parmi les branches pour s'accoupler (A. PAULIAN). Une fois en nombre sur cette plante, mais autrement rare. Juin à août. (...). Toulon Valbertrand, Le Broussan, Collobrières, Forêt de Janas, La Roquebrussanne, plusieurs individus, début juillet (A. PAULIAN).

CLYTINI - XYLOTRECHUS Chevr.

X. arvicola Ol. Très polyphage. En plus des arbres déjà cités, il a été pris sur Ficus carica L. et Mespilus Tourn (néflier). Assez commun par place. (...). Forêt de Janas (C. ARESTEN) ; Collobrières, Sainte-Baume, La Seyne, Mar-Vivo (A. PAULIAN) ;

X. antilope Zett. Surtout présent dans les Maures où il est, parfois assez commun, par place, sur les grosses bûches de Q. suber et Q. pubescens disposées en stères. Il les parcourt avec agilité au soleil et s'envole très facilement. Juin, début juillet. (...). Forêt de Janas (C. ARESTEN).

PLAGIONOTUS Muls (= ECHINOCERUS Muls)

P. detritus L. Cité du chêne et du châtaignier, la présence de ce Clytus dans le Var, et même en Provence est sans doute accidentelle. Les diverses captures ont été faites à proximité de dépôts de bois provenant des régions septentrionales. C'est ainsi que CAILLOL le cite de l'Arsenal de Toulon. La Seyne : Mar-Vivo, 1 ex. le 26 juin 1958, posé sur le dos d'une personne (A. PAULIAN).

PSEUDOSPHEGESTES Plav.

P. cinereus Cest et Gory. Ne se prend guère que par hasard, en battant les chênes. Obtenu d'élevage de Q. ilex (G. VALLET) et Q. pubescens (P. HERVÉ). Rare. (...). Forêt de Janas (C. ARESTEN).

PSEUDOSPHEGESTES Plav.

P. cinereus Cest et Gory. Ne se prend guère que par hasard, en battant les chênes. Obtenu d'élevage de Q. ilex (G. VALLET) et Q. pubescens (P. HERVÉ). Rare. Forêt de Janas (C. ARESTEN).

HARGIUM Sam.

H. inquisitor L. L'adulte paraît à la fin de l'automne et hiverne. A été obtenu en nombre de troncs de Pinus halepensis (début décembre à février) ; est parasité par des acariens (P. MORETTO). Commun par place. (...). Forêt de Janas (C. ARESTEN).

PYTHEINI - CARTALLUM Serv.

C. ebulinum L. L'adulte se rencontre, parfois en nombre, sur les malvacées : Malva silvestris L. et les crucifères : Isatis tinctoria L. et surtout Cardaria draba Desv. (A. PAULIAN). Dans le Var, seule la variété ruficolle F. à thorax rouge, se rencontre. À partir de la première quinzaine d'avril. Commun suivant les localités. (...). Forêt de Janas, Saint-Mandrier, La Garde (A. PAULIAN) ; Le Brusc, Six-Fours, Plan de la Tour, sur des pissenlits (P. FAVARD).

HESPEROPHANINI - HESPEROPHANES Muls.

H. sericeus F. Se rencontre rarement à cause de ses moeurs nocturnes. Attiré par les lumières, il se pose sur les murs, souvent dans les habitations. Obtenu d'élevage de Q. suber (A. PAULIAN). Apparaît tardivement. De la mi-juillet à septembre. Jamais en nombre. (...). Ollioules, Six-Fours (P. FAVARD) ; La Seyne, Mar-Vivo (G.COLAS).

(Extrait des Annales N° 26 - 1974).


 

Activités de la Section Entomologique, par A. PAULIAN.

(...) 16 novembre. - Présentation de photos. Discussion sur la création essentielle, au Cap Sicié, d'une réserve biologique englobant surtout la forêt de Janas menacée d'urbanisation.

(Extrait du Bulletin N° 210 - 1er trimestre 1975).


 

Les mantes du Var, par P. FAVARD, Docteur ès-Sciences.

(...)

La Mante Iris (Iris oratoria L.) se rencontre dans tous les départements du littoral méditerranéen, et même jusqu'en Lozère et dans la Drôme. Un peu plus petite, ses ailes sont joliment ornées d'une tache basale bleu acier auréolée de marbrures rouge-orangé. Cette espèce est assez commune en arrière-saison aux expositions ensoleillées, sur des buissons ou au bas de troncs d'arbres, poteaux ou murailles où nous l'avons fréquemment observée aux environs de Toulon, au Cap Sicié et à Six-Fours, de fin juillet à octobre. Elle chasse des mouches, abeilles, petits criquets (Pezotettix, etc.) ou papillons diurnes.

La petite « Mante terrestre fausse larve » (Geomantis larvoïdes Pont.) est peut-être encore plus varoise que les précédentes puisqu'elle ne nous est signalée que de La Ciotat : (Soyer, Favard), Fabrégas (G. Colas), Signes (Azam) et que c'est surtout à La Ciotat, au Brusc et à Six-Fours que nous l'avons le plus souvent capturée sur le sol, courant à terre dans les garrigues à thym et à cistes aux expositions Sud, de juillet à octobre. C'est en raison de son allure fluette et de son manque total d'ailes qu'elle a été dénommée « Larvoïdes », car on la prendrait facilement pour une larve de l'A. decolor, mais on l'en distinguera facilement grâce aux premiers articles des tarses intermédiaires et postérieurs qui sont aussi longs ou plus longs que tout le reste du torse.

(Extrait des Annales N° 27 - 1975).


 

Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 1ère partie : Cerambycidae (suite et fin), par Alain PAULIAN.

CLYTINI - Subg. CHLOROPHORUS Chevr.

C. pilosus Forst. Le Var semble être, avec la Corse, le seul département français où cohabite le type de cette espèce (duvet gris cendré) et la forme glabromaculatus Goeze (pubescence jaunâtre). L'adulte se rencontre rarement dans la nature, il est, par contre, commun en élevage. Indépendamment de diverses espèces de Chênes où on le rencontre en général, nous l'avons obtenu d'éclosion de branches mortes de Celtis australis L. (P. MORETTO) ; du Mimosa tué par les froids de février 1956 (A. PAULIAN) ou entreposé comme bois de chauffage (P. PONEL). Sa polyphagie est donc grande. Les deux formes coexistent dans une proportion variant de 30 à 50 % et on assiste, parfois, à des accouplements entre individus gris et jaunes. Notons enfin que, suivant les localités on ne trouve qu'une forme à l'exclusion de l'autre. D'avril à juillet. Depuis le littoral : forêt de Janas (J.P. THELOT) ; Six-Fours (P. FAVARD) ; La Seyne : Mar-Vivo (A. PAULIAN).

C. trifasciatus F. Sa larve est signalée dans les racines de l'Ononis natrix L. L'adulte fréquente surtout les Eryngium campestre L. où on le prend parfois en nombre. Ne varie pratiquement pas. De juin à août. Généralement commun. Tout le département. ab. ferrugineus Muls. : Forêt de Janas (A. PAULIAN).

PTEROPLIINI - NIPHONA Muls.

N. picticornis Muls. La polyphagie de cette espèce est extrême. En plus du Figuier et du Lentisque qui paraissent ses végétaux favoris nous l'avons trouvée, entre autres, dans : Cercis siliquastrum L. (P. HERVÉ) et Q. coccifera (P. VEYRET). Il hiverne dans les branches mortes où il a été trouvé de janvier à octobre. Assez commun, mais passe souvent inaperçu à cause de sa couleur et de sa faible agilité. Surtout littoral : Toulon : Saint-Jean-du-Var (P. HERVÉ) ; îles de Port-Cros (P. VEYRET), de Porquerolles (A. PAULIAN) ; La Seyne : Mar-Vivo, Saint-Raphaël (G. COLAS).

PARMENINI - PARMENA Latr.

P. pubescens Dalm. On ne rencontre que la ssp Solieri Muls. qui s'obtient facilement d'élevage à partir de tiges sèches d'Euphorbia characias L., mais aussi de Crithmum maritimum L. (P. VEYRET - P. FAVARD), de Lavatera maritima Gouan. (P. VEYRET), d'Astragalus tragacantha L. (G. COLAS) et Ferula nodiflora L. (P. MORETTO). Rare dans la nature à cause de ses moeurs et de sa petitesse, l'insecte, aptère ne s'éloigne guère des tiges qui l'ont vu naître. Du premier printemps à l'automne. Généralement assez commun. (...). Fabrégas : La Verne (G. COLAS) ; Mont Faron (P. HERVÉ) ; Cap Sicié (P. FAVARD).

ACANTHOCININI - ACANTHOCINUS Steph.

A. griseus F. Parfois avec le précédent mais à plus faible altitude. Répandu près de la mer. Nocturne. De mai à septembre. Assez rare. (...).Fabrégas (G. VALLET, G. COLAS).

AGNIINI - MONOCHAMUS Guer.

M. galloprovincialis Ol. Se développe dans les troncs et grosses branches des Pins à basse altitude, dans les Sapins dans le Haut-Var. On trouve souvent l'adulte sur les bûches disposées en stères au bord des routes. De mai à septembre. Assez commun. Du bord de mer : Toulon (P. HERVÉ) ; Forêt de Janas, île de Porquerolles (A. PAULIAN) à la zone septentrionale : Aiguines (G. VALLET).

SAPERDINI - SAPERDA P. - Subg. ARGALIA Muls.

A. punctata L. D'après les auteurs, l'adulte qui vit sur les Ormes serait nocturne. Nous ne l'avons jamais recherché la nuit, mais l'avons trouvé, parfois en nombre, en plein soleil, volant ou s'accouplant sur sa plante (M. FENAIN). Mai à juillet. Assez rare à commun. Toulon : Dardennes ; La Garde (C. ARESTEN) ; Forêt de Janas ; Le Broussan (A. PAULIAN).

(Extrait des Annales N° 27 - 1975).


Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 2e partie : Lamellicornia, par Philippe MORETTO.

GEOTRUPINAE - BOLBELASMUS Bouc.

B. gallicus Muls. C'est dans son terrier, repérable par un trou rond au ras du sol, qu'il faut chercher ce joli geotrupinae. L'adulte est nocturne et vient aux lumières (une femelle, Toulon, J. Moretto). Le mâle stridule ; la femelle semble quatre à cinq fois plus rare que lui. L'insecte se rencontre aussi bien en terrain calcaire qu'en terrain siliceux, et ne craint pas les sols durs et caillouteux. Port-Cros, La Gabinière (P. Veyret) ; La Roquebrussanne (J. Moretto) ; Forêt du Dom, La Londe, Pignans, La Môle (G. Vallet) ; Collobrières, Bormes (P. Hervé) ; Le Pradet, La Seyne (A. Paulian).

GEOTRUPES Latr.

G. (Thorectes) intermedius Costa.

Par place dans tout le département, souvent strictement localisé mais parfois abondant. Cette espèce se prend en automne et en hiver sur les crottins. Port-Cros, Mont Lachens 1700 m, La Garde (P. Veyret) ; Fabrégas (G. Colas).

BUBAS Muls.

B. bison Lin. C'est la seule espèce du département. On doit la rechercher pendant les mois d'octobre et novembre, dans son terrier, dans divers excréments. Elle semble localisée dans le contre et le sud du Var. La Garde, Carqueiranne (P. Veyret) ; Toulon, Le Revest (P. Hervé) ; Fabrégas, Le Muy (J. Moretto) ; Le Plan du Castellet, Sainte-Anne-d'Évenos, La Môle (P. Moretto).

O. coenobita Hbst. Partout dans le département mais localisé ; se trouve presque exclusivement dans les excréments humains au printemps et à l'automne, surtout dans les endroits ombreux, contrairement aux autres espèces qui sont xérophiles. Collobrières, Aiguines, La Roque-Esclapon (P. Veyret) ; Le Broussan (G. Vallet) ; Fabrégas (A. Paulian) ; Méounes, Le Plan du Castellet, Toulon, Les Mayons, La Môle (P. Moretto).

ONTHOPHAGUS Latr. - COPRINAE - SCARABAEUS

S. semipunctatus Fab. Strictement cantonné aux plages sableuses du littoral. Le nombre de plages où on peut le trouver actuellement est réduit à cause du piétinement des estivants. Il a ainsi disparu de la plage des Sablettes sur l'isthme de Saint-Mandrier.

ONTHOPHAGUS Latr.

O. taurus Schreb. Contrairement au précédent, se trouve dans la partie Sud du département. Commun surtout dans les bouses et les excréments humains, au printemps et en été. La Garde, Les Mayons, La Crau, Collobrières : Plateau Lambert (P. Veyret) ; Toulon (P. Hervé) ; Le Pradet, Forêt de Janas (A. Paulian) ; Saint-Cyr (P. Favard) ; Forêt du Dom (J. Moretto) ; Le Plan du Castellet, La Môle, Port-Cros (P. Moretto).

(Extrait des Annales N° 29 (1977).


 

Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 2e partie : Lamellicornia (suite), par Philippe MORETTO.

CETONISCHEMA Reit.

C. aeruginosa Drudy = speciosissima Scop. Citée du Var par BETIS et CAILLOL, « Toulon, La Seyne, très rare (P. MUSANT) ». Rien ne permet de confirmer ou infirmer la présence plutôt extraordinaire de cette espèce dans notre département.

POTOSIA Muls. et Rey

P. fieberi Kraatz. Encore méconnu ; la répartition de cette espèce demande à être précisée. Elle est présente dans le massif des Maures (P. MORETTO), à Saint-Mandrier (G. COLAS).

(Extrait des Annales N° 30 (1978).

 

Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 3e partie : Buprestidae, par Alain PAULIAN.

Les Buprestes, encore appelés « Richards » à cause de la brillance de leur parure, sont les Coléoptères surtout répandus dans les régions chaudes. Essentiellement xylophages, ils causent parfois des dégâts dans les plantations agricoles (comme les Capnodis, Agrilus ou Ptosima) ou ornementales (c'est le cas des Lampra et Coroebus).

(...)

JULODINI Lac. - JULODIS Esch.

Julodis onopordi ssp. sommeri Jaub. - Cette espèce, tant par sa taille et sa beauté que par son étroite localisation sur le littoral méditerranéen, a toujours excité la convoitise des entomologistes. C'est la seule espèce française dont la larve soit endogée.

À Saint-Mandrier, où l'insecte a été découvert en 1874, l'imago apparaît début mai et se capture jusqu'au 15 juin avec un maximum de fréquence dans la dernière semaine de mai. D'après nos propres recherches, voici les plantes où nous l'avons rencontré : Chêne kermès, Bruyère, Genêt épineux, Lentisque, Arbousier, Ciste, les deux premières étant les plus attractives. L'adulte se prend rarement au vol, sauf après une forte pluie ; il s'agit alors de mâles à la recherche de femelles qui restent accrochées aux buissons.

Selon L. Schaefer, à La Couronne du moins, l'insecte a souvent été trouvé amputé d'une partie de son abdomen, ce qui laissait supposer qu'il était victime de quelque prédateurs tels que petits mammifères, oiseaux ou encore Lycoses de Narbonne dont les terriers sont abondants dans cette station (1). Nous n'avons jamais constaté un tel fait à Saint-Mandrier. Par contre, ce beau coléoptère est menacé d'extinction pour des raisons qui nous échappent. On pourrait penser en effet à deux causes essentielles, comme c'est le cas pour bien d'autres insectes. Tout d'abord, l'urbanisation intensive dont la presqu'île de Saint-Mandrier fait l'objet (le piétinement, les travaux de terrassement nécessaires à la construction de nombreuses demeures) ; ensuite, les chasses inconsidérées ; enfin, mais ce n'est pas le cas du Cap Sicié, à la présence d'un prédateur entraînant la disparition de son hôte. Dans le premier cas, je me souviens l'avoir capturé, dès 1958, à proximité immédiate des travaux de fondation ou des tranchées pour l'assainissement. Il ne semblait guère être affecté par ces dérangements. De plus, et malgré les constructions, de nombreux terrains ont conservé le même biotope et sont devenus, depuis quelques années, totalement azoïques.

Dans le second cas, peu d'entomologistes connaissent exactement les stations qu'il fréquente et je n'ai, pour ma part, pas rencontré de naturalistes le cherchant, et ce en plus de vingt ans de chasse.

Quoi qu'il en soit, la dernière capture que nous connaissions à Saint-Mandrier remonte à 1975.

L'adulte vit environ une semaine en caisse d'élevage et la femelle pond un ou deux oeufs ovalaires et blanchâtres, ressemblant à ceux des grosses fourmis.

ACMAEODERINI Kerr. - ACMAEODERA Esch.

Acmaeodera bipunctata Ol. - Espèce pinicole, se capturant sur les fleurs jaunes. Peu commune sur le littoral, plus abondante en altitude. Comme le faisait remarquer L. Schaefer à propos des variations, les exemplaires du Haut-Var « présentent une bien plus grande diversité qu'en Provence littorale ». Près de la côte : Le Broussan, forêt de Janas (A. Paulian).

CHALCOPHORINI Lac. - CHALCOPHORA Solier

Chalcophora massiliensis Vill. - Considéré autrefois comme ssp. du Chalcophora mariana L. Il en a été séparé par L. Schaefer qui l'a élevé au rang d'espèce, le vrai mariana étant particulier à la faune alsacienne et lorraine (Catal. des Coléop. Buprest. de France 1971).

L'adulte est commun partout où poussent les Pins. Lorsque l'adulte est encore immature, il est d'un beau vert, puis au fur et à mesure que ses téguments durcissent, il prend sa couleur réelle bronzé cuivreux, pour arriver en fin de saison au noirâtre (ab. fiorii Ob.). J'ai assisté, en forêt de Janas, à l'accouplement d'un mâle de Buprestis 9-maculata et d'une femelle de Chalcophora massiliensis, accouplement pour le moins étonnant, surtout qu'il y avait, sur ce tronc de Pin, plusieurs individus mâles et femelles des deux espèces ! A été rencontré dès janvier, à Fabrégas, sur la route en plein soleil (G. Colas) et en mars, à terre, à la Colle Noire (A. Paulian).

ab. fiorii : forêt de Janas, deux exemplaires (A. Paulian).

PSILOPTERINI Lac. - CAPNODIS Esch.

Capnodis tenebrionis L. - Redoutable parasite, en tant que larve, de nombreux arbres fruitiers. Souvent trop commun dans les vergers et jardins. Par contre, assez rare ailleurs ; c'est ainsi qu'à Saint-Mandrier on le prend parfois sur les Chênes kermès dont il ronge les feuilles.

LATIPALPIS Solier.

Latipalpis plana Ol. - Ce magnifique Buprestide est inféodé à diverses espèces de Chênes, en particulier dans le Var à Quercus ilex et suber. Il se rencontre assez rarement dans la nature et il est préférable de chercher à l'élever. Les éclosions sont précoces (mars-avril) mais l'adulte se rencontre jusqu'en septembre. Habituellement rare, il peut, lorsque les Chênes liège ont été démasclés, devenir localement commun, en compagnie du Coroebus undatus. Forêt de Janas (C. Aresten).

SCINTILLATRIX Ob.

Scintillatrix mirifica Muls. - Dans les Ormeaux, souvent de petite taille, en compagnie de l'Anthaxia manca L. Comme le précédent, se capture en battant et est plus répandu que lui. En juin surtout. Sainte-Baume (C. Aresten) ; Pierrefeu (G. Vallet) ; Aiguines (P. Veyret) ; Toulon (P. Moretto) ; Six-Fours (P. Favard) ; Le Revest ; Fabrégas (G. Colas).

S.G. PALMAR Schaef.

Palmar festiva L. - Sur les Genévriers, surtout Juniperus communis L. L'adulte vole comme une mouche et se pose sur les rameaux bien exposés où il se dissimule entre les feuilles et les graines. Il faut, dès qu'il se pose, coiffer la branche avec un filet suffisamment profond dans lequel il tombe. Fin juin et juillet ; assez rare. Le Brusc (C. Aresten) ; Toulon ; Vérignon (P. Moretto) ; Aiguines ; Le Beausset ; Riboux (P. Veyret) ; Saint-Mandrier (G. Vallet).

BUPRESTIS L.

Buprestis haemorrhoidalis Herbst. - Comme ses congénères, se développe dans les Pins dépérissants. Moins répandu que l'espèce suivante, sans être, toutefois, rare. Six-Fours ; Montrieux (G. Moragues) ; forêt de Janas (G. Colas) ; Le Brusc (P. Hervé).

Buprestis octoguttata L. - À l'inverse des deux espèces précédentes, se prend surtout sur les Pins non abattus, souvent de petite taille. C'est ainsi qu'à Janas, je le capture depuis plusieurs années sur de jeunes Pins d'Alep qui ne semblent pas affectés par sa présence. Généralement peu commun, surtout sur le littoral. Remonte jusqu'au sommet du Lachens (1 700 m).

PHAENOPS Lac.

Phaenops cyanea F. - Sur les Pins abattus depuis peu. Généralement commun du bord de mer : Toulon (P. Hervé) ; forêt de Janas (A. Paulian) ; au Haut Var : Aups (A. Chaminade) ; Vérignon (P. Moretto). Les variétés sont rares.

ab. sahlbergi Ob. : forêt de Janas (A. Paulian).

(Extrait des Annales N° 31 - 1979).


Les buprestes du Var, par A. PAULIAN.

(...) Parés généralement de brillantes couleurs, les Buprestes vivent au début de leur vie aux dépens des végétaux, détruisant leur bois. À titre d'exemple, le genre Lampra est d'un vert éclatant (L. rutilans sur le tilleul, L. myrifica sur l'orme, L. festiva sur le genévrier). Parmi le genre Eurythyrea, E. quercus s'attaque au chêne et au châtaignier, tandis que le genre Buprestis paraît inféodé aux résineux (B. octoguttata, bleuâtre et à 8 taches jaunes, se trouve sur les feuilles de Pin en forêt de Janas ; B. novemmaculata sur les Pins abattus ; B. rustica qui ne présente pas de tâches a été signalé dans le Haut-Var sur les sapins).

M. PAULIAN fit circuler une boîte contenant ces espèces et obtint un légitime succès.

(Extrait du Bulletin N° 226 - 2e trimestre 1980).


 

Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 3e partie : Buprestidae (suite), par Alain PAULIAN.

ANTHAXIINI C.G. - ANTHAXIA s. str.

Anthaxia sepulchralis F. - Espèce de basse altitude, dans le Var, souvent dans les pinèdes incendiées ou les coupes de Pins récentes. Littoral et faible altitude. Commun par place. Forêt de Janas (G. Moragues) ; Boulouris (A. Paulian) ; Saint-Mandrier (P. Moretto).

Anthaxia nigritula Ratz. - Sur les fleurs jaunes, à proximité des Pins. Assez commun. Forêt de Janas, Grimaud (P. Hervé) ; Sainte-Baume (P. Veyret) ; Fayence, Claviers (P. et J. Chemin).

CHRYSOBOTHRINI C.G. - CHRYSOBOTHRIS Esch.

Chrysobothris solieri C.G. - Espèce pinicole. Très agile comme le précédent. Moins commun. De juin à septembre. Forêt de Janas, Pierrefeu (G. Vallet).

CORŒBUS C.G.

Coroebus undatus F. - Surtout dans Quercus suber. Sa larve, nuisible, laisse apparaître au démasclage des sillons rendant le liège impropre à toute utilisation. L'adulte est toujours rare et on ne trouve guère que des femelles qui viennent pondre à faible hauteur sur les troncs fraîchement écorcés. Fin juin à début août. Hyères (P. Hervé) ; Sainte-Baume, sur un tilleul (G. Moragues) ; La Môle (P. Favard) ; Forêt de Janas (G. Colas).

NALANDA Théry

Natanda fulgidicollis Luc. (= aeneicollis Vill.) - Espèce citée comme commune dans plusieurs départements méridionaux, elle paraît peu répandue dans le Var. Elle attaque les Chênes dont les petits rameaux prennent l'aspect des branches parasitées par le Coroebus florentinus. Ces branches sont toutefois plus petites. Juin et juillet. Peu commun. Six-Fours, Le Brusc, élevage de Quercus ilex (P. Favard) ; Forêt de Janas (G. Moragues).

S.G. HAPLANTHAXIA Reitt.

Haplanthaxia scutellaris Géné. (= viminalis Cast. et Gory) - L'adulte fréquente, comme ses congénères, diverses fleurs. Répandu un peu partout, ce Bupreste n'est pas très commun. Juin-Juillet. Toutes les Maures et l'Estérel. En dehors de ces zones : Le Brusc, Six-Fours (P. Favard).

Haplanthaxia parallela Cast. et Gory. - Propre aux Pins, l'adulte fréquente les fleurs jaunes avoisinantes. Assez localisé. Forêt de Janas, Puget-sur-Argens (P. Hervé).

AGRILINI C.G. - AGRILUS Curtis

Agrilus grandiceps Kiesw. ssp hemiphanes Mars. - Cette jolie espèce, bicolore et bien reconnaissable, se capture toujours par exemplaire isolé en battant les Quercus ilex ne dépassant guère deux mètres de hauteur, parfois sur des buissons. Les branches parasitées prennent l'aspect des végétaux attaqués par le Nalanda fulgidicollis. Du 15 juillet environ à la mi-août. Toujours rare et localisé. Forêt des Morières, une petite série en juillet-août 1972, 73 et 75 ; Saint-Mandrier, une femelle volant autour d'un buisson de Quercus coccifera L. en compagnie de nombreux Agrilus cyanescens (A. Paulian).

Agrilus cyanescens Ratz. (= coeruleus Rossi.). - Cet Agrilus est bien reconnaissable par sa couleur d'un bleu profond. Il se prend sur les Chênes mais aussi, dans le Var, sur Lonicera implexa Ait. Juin et Juillet. Pas très commun. Sainte-Baume (G. Moragues) ; Solliès-Pont (A. Jung) ; Fayence (P. et J. Chemin) ; Le Broussan, Pierrefeu, Aiguines (G. Vallet) ; Saint-Mandrier, sur Chêne kermès, Forêt de Janas (A. Paulian).

Agrilus hastulifer Ratz. - Comme le précédent, dans les Chênes. Obtenu souvent d'élevage (P. Favard) (4). Assez rare par ailleurs. Six-Fours, Le Brusc (P. Favard) ; Forêt de Janas, Mont Fenouillet (A. Paulian).

Agrilus derasofasciatus Lac. - Sa larve se développe dans les sarments et les rameaux de la Vigne cultivée et sauvage. On ne prend guère cette espèce que sur les Vignes abandonnées, non taillées ou sulfatées. Peu commun. En mai-juin et juillet. Toulon (P. Hervé) ; Saint-Cyr (P. Favard) Pignan, Les Mayons, La Garde (P. Veyret) ; Le Broussan (A. Paulian) ; Forêt de Janas (G. Moragues).

(Extrait des Annales N° 32 - 1980).


 

Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 4e partie : Les espèces du genre Mayetia Muls. et Rey (Col.), par P. HERVÉ et J.-P. THELOT.

Genre MAYETIA Muls. et Rey

I - Sous-Genre Mayetia sensu stricto

(...) 6. - bossongi Coiffait. - Cap Sicié, Tamaris, massifs siliceux isolés les plus à l'Ouest des Maures proprement dits.

(Extrait des Annales N° 32 - 1980).


 

Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 3e partie : Buprestidae (suite et fin), par Alain PAULIAN.

AGRILUS Curtis

Agrilus integerrimus Ratz. - Parasite diverses espèces de Daphné. Nous l'avons toujours pris en battant Daphné gnidium L. poussant dans les bois et les garrigues, les autres espèces du genre étant montagnardes ou cultivées, donc d'accès plus difficile. De juin à début août. Assez rare. Surtout littoral mais remonte au moins à 800 mètres d'altitude à Aiguines et au Mont-Caume. Saint-Mandrier, forêt de Janas, forêt des Morières, Collobrières, Mont-Caume (A. Paulian).

CARABIDAE Jeannel - CARABINI Jeannel

Campalita maderae F. ssp indagator F. - Espèce de moeurs nocturnes, beaucoup plus rare que la précédente. Souvent en bordure des cultures, des champs de vigne. La Seyne : Mar Vivo (G. Colas).

Carabus (Carabus) clathratus L. ssp arelatensis Lap. - Commun autrefois dans les marais d'Hyères et la basse vallée du Gapeau (Bétis, Caillol). Un individu a été récemment trouvé mort par G. Colas à Tamaris, sur la plage. Son maintien dans les marais du Palyvestre n'aurait rien de surprenant.

Hadrocarabus problematicus Herbst ssp inflatus Kraatz. - Commun dans tout le département, de la zone littorale (forêt de Janas) jusqu'à la limite septentrionale (sommet du Mont Lachens).

(Extrait des Annales N° 33 - 1981).


 

Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 5e partie : Caraboidea (suite), par Ph. PONEL et G. MORAGUES.

SCARITIDAE Bon. - SCARITINI Jeann.

Scarites (Scarites) terricola Bon. - Ethologie identique au précédent. Saint-Aygulf embouchure de l'Argens (P. Bonadona) ; les Sablettes (de Boissy) Hyères : presqu'île de Giens (P. Chemin, P. Hervé, P. Moretto, G. Vallet, P. Veyret).

BEMBIDIINI Steph.

Anillus hypogaeus Aubé. - Mêmes moeurs que les précédents. Fréjus, Roquebrune, Draguignan, Fayence (P. Bonadona) ; Cap Cépet, Saint-Mandrier, Pontevès, la Garde : colline du Touar, Petit Bessillon (P. Hervé).

(Extrait des Annales N° 34 - 1982).

Présentation d'insectes et de plantes, par A. PAULIAN et Ph. MORETTO.

Une cinquantaine de diapos portant essentiellement sur la faune entomologique varoise et sur sa flore ont été présentées ; nous retiendrons parmi celles-ci :

- Julodis onapordi sommeri Jaub. : magnifique Bupreste n'existant, actuellement que dans la presqu'île de Saint-Mandrier ; la seconde station française de cette espèce nord-africaine, située dans les Bouches-du-Rhône (au Cap Couronne près de Marseille) est détruite ; plus que les constructions sur les collines qui dominent le Creux Saint-Georges, la présence d'un prédateur pourrait, peut-être, expliquer la disparition ou la raréfaction extrême de ce Coléoptère.

(Extrait des Annales N° 35, fascicule 4 - 1983).


 

Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 5e partie : Caraboïdea (suite), par Ph. PONEL et G. MORAGUES.

SELENOPHORINI Basilews.

Parophonus (Ophonomimus) hirsutulus Dej. - Caillol cite cette espèce de plusieurs localités du Var (Toulon, Hyères : marais du Ceinturon, Saint-Tropez, Fréjus, La Seyne : Les Sablettes) d'où il semble avoir disparu en l'absence de données récentes.

(Extrait des Annales N° 35, fascicule 4 - 1983).


 

Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 1ère partie : Cerambycidae (addenda), par Alain PAULIAN.

Chlorophorus pilosus Forst. : Sanary (A. CHAMINADE) ; Mont Fenouillet, Pierrefeu (A. PAULIAN). Nous avons vérifié la coexistence du type, que nous ne connaissons que du littoral, avec la forme glabromaculatus Goez. par l'obtention de quatre exemplaires de chaque, éclos de branches de Mimosa récoltées à Mar-Vivo, près de La Seyne (A. PAULIAN). De plus, deux exemplaires du type ont été trouvés, en loge, dans une branche de Prunier sauvage (A. CHAMINADE).

Arhopalus syriacus Reitter : Obtenu en nombre d'éclosion de troncs de Pinus halepensis incendiés, en juillet et août 1976, 77, et 80, provenant de la Forêt de Janas (A. PAULIAN et A. CHAMINADE). Parfois plus abondant que tristis et en compagnie de Monochamus galloprovincialis et Acanthocinus griseus. Nous avons là l'exemple d'un Insecte commun en élevage mais difficile à trouver dans la nature à cause de ses moeurs nocturnes.

(Extrait des Annales N° 37, fascicule 1 - 1985).






Panorama entomologique du Var, par Jean THORETTE.

(…) Un Dytiscidé, Siettitia balsetensis, semblerait localisé aux puits et aux sources de la région du Beausset et de La Seyne-sur-Mer, tandis que le Bupreste Julodis onopordi subsp. sommeri se cantonnerait dans la région de Saint-Mandrier.
(Extrait des Annales N° 46, fascicule 1 - 1994).





Entomofaune du Var : Metcalfa pruinosa - Say, 1830, par Jean THORETTE.


Cet insecte n’est apparu dans le Var que depuis quelques années seulement et a fait l’objet en 1992 d’un article dans la presse locale sous le titre : « Insecte ravageur sur le Var ». Il avait déjà été signalé, il y a une dizaine d’années, dans le département voisin des Bouches-du-Rhône aux environs de Marseille. En 1992, il était abondant à l’ouest de Toulon, dans la région de Six-Fours et de La Seyne ; en août 1993, nous l’avons observé en nombre La Garde. Il était tout aussi nombreux en août 1994.
(Extrait des Annales N° 47, fascicule 1 - 1995).





Contribution à la connaissance de la faune entomologique du Var - 3e partie : Buprestidae (addenda), par Alain PAULIAN.

(...) Chalcophora massiliensis Vill. La variété dichroa Obend. décrite par cet auteur du Lavandou a été trouvée en août 1972 par P. Hervé sur le versant est du Fenouillet, ainsi qu’en forêt de Janas par J. Ronchet. Ce joli Coléoptère a l’avant corps d’un beau vert (comme l’espèce quand elle est encore immature) et les élytres bronzé cuivreux.
(Extrait des Annales N° 50, fascicule 3 - 1998).





Vous avez observé... Nous avons déterminé..., par Jean THORETTE.

Le Charaxex jasius

Mais revenons aux papillons dont Monsieur Conseil nous a remis un exemplaire, ainsi d’ailleurs que notre Président qui l’a récolté à Saint-Mandrier.
Il s’agit de Charaxes jasius - Linné, vulgairement appelé “le Pacha à deux queues” ou “le Jason”, un Nymphalidae de la sous-famille des Charaxinae, l’une des plus belles espèces de notre région. D’une envergure de 75 mm, les ailes sont brun foncé à noir, bordées d’une bande fauve orange, les postérieures avec une série submarginale de taches bleues et prolongées par deux queues minces, rigides, et inégales. Mais c’est surtout le revers des ailes qui est remarquable : traversées par une bande d’argent, elles présentent sur un fond brun rouge de magnifiques dessins noirs bordés de blanc.



Charaxes jasius - L.
a. Imago (à droite dessous des ailes) - b. Chenille - c. Chrysalide

Volant en deux générations en mai-juin et août-septembre dans les endroits chauds et secs du littoral méditerranéen, cette espèce est toujours associée à l’arbousier - Arbutus unedo - qui est la plante nourricière de sa chenille. Les œufs, de couleur blanc-ivoire, sont pondus isolément sur les feuilles. La chenille au dernier stade atteint 60 mm et a un corps épais régulièrement aminci vers l’arrière bifide, d’un beau vert avec une ligne latérale jaune de chaque côté, et dorsalement deux ocelles cerclés de noir. La tête est coiffée d’une sorte de casquette verte, large et rigide, ornée de quatre prolongements à apex rougeâtres qu’elle abandonne à chaque mue. La chrysalide, de couleur verte, est suspendue par l’apex à une petite branche. L’émergence de l’imago a lieu en mai et en août.
(Extrait des Annales N° 51, fascicule 4 - 1999).





Les Chlaenius du Var (Coléoptères Carabidae), par Alain PAULIAN.


(…) Dans le premier groupe, le genre Epomis Bonelli comprend une vingtaine d’espèces en Afrique et région orientale. Une seule existe en France :
- Epomis circumscriptus Duftchmid, le plus grand des Chlaenius, certaines femelles atteignent 25 mm. C’est un insecte bleu verdâtre métallique, avec les élytres bordés de jaune, répandu dans la zone méditerranéenne où il est toujours rare et localisé.

Pour le Var, il est signalé dans le catalogue de Caillol de Toulon, La Seyne, Hyères, La Valette et Fréjus. Toutes ces stations datent du début du siècle et, à part peut-être Fréjus, n’existent plus.
(Extrait des Annales N° 52, fascicule 1 - 2000).





Vous avez observé... Nous avons déterminé..., par Jean THORETTE.

Le Monochamus galloprovincialis - Olivier (Coléoptères - Cerambycidae)
Ce Longicorne qui nous a été apporté par Mme Renée Nottin qui l’a capturé dans son jardin à Six-Fours-Les-Plages, est une espèce méridionale que l’on rencontre de mai à juillet, courant au soleil sur les troncs de pins abattus ou les tas de bûches. Long de 17 à 26 millimètres, il est de couleur brun ou noir plus ou moins bronzé avec une pubescence grisâtre disposée en marbrures irrégulières dessinant deux ou trois bandes transversales sur les élytres. Chez le mâle, les antennes sont particulièrement longues.

Monochamus galloprovincialis — Ol. (Cerambycidae)
(Extrait des Annales N° 52, fascicule 1 - 2000).



A propos de… par Louis FOUASSIER : Les chenilles processionnaires du pin.

(…) A La Seyne-sur-Mer en février : processions et pétitions pour obtenir l’élimination des chenilles processionnaires du pin Thaumetopea pityocampa qui ont importuné les habitants d’un ensemble ; enfants et animaux ont notamment souffert de l’effet urticant des poils de chenilles.
(Extrait des Annales N° 52, fascicule 4 - 2000).
 


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