La Seyne-sur-Mer (Var) La Seyne-sur-Mer (Var)
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Jean-Claude AUTRAN
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Textes concernant la Faune ornithologique de La Seyne et de ses environs

dans les publications de la Société des Sciences Naturelles et d'Archéologie
de Toulon et du Var (Années 1946 à 2000)

 

Oiseaux alpins hivernant dans le sud du Var (1968)
Le Beccroisé des sapins, nicheur dans la région toulonnaise (1974)
Les oiseaux marins du littoral varois (1978)
Présence du Faucon d'Eléonore dans le Var (1981)
Note complémentaire sur le Faucon d'Eléonore (1982)
Migration, nidification et hivernage du Tadorne de Belon dans le Var (1988)
Les Ansériformes (Canards, Oies, Cygnes) dans le département du Var (1991)


 

Oiseaux alpins hivernant dans le sud du Var, par J. BESSON.

(...) Les oiseaux montagnards, comme d'ailleurs beaucoup d'autres espèces, recherchent dans les régions où ils hivernent un type de milieu ressemblant au biotope dont ils sont originaires.

- Si la majorité des oiseaux montagnards, objets de cette communication, effectuent une transhumance hivernale des Alpes à la région méditerranéenne et même pour quelques-uns une véritable migration jusqu'en Afrique du Nord, un certain nombre demeure en hiver dans le massif alpin et s'adapte aux conditions météorologiques en faisant seulement des déplacements altitudinaux. Exception faite toutefois pour l'hirondelle de rochers qui abandonne complètement les Alpes en hiver.

Dans le secteur géographique défini ci-dessus on trouve en hiver :

- 3 espèces typiquement alpines :

a) le Tichodrome Echelette (Tichodroma muraria) ;
b) l'Accenteur Alpin (Prunella collaris) ;
c) le Venturon Montagnard (Carduelis citrinella).

- 1 espèce semi-alpine :

d) l'Hirondelle des Rochers (Ptyonoprogne rupestris).

Le Tichodrome Echelette (« parpayoun » en provençal).

Le rouge vif de ses ailes l'a fait surnommer dans les Alpes « la Rose des Alpes » et en Provence « le papillon des Baous » car son vol saccadé et irrégulier rappelle étrangement celui du papillon.

Les parois rocheuses des montagnes et des gorges constituent son domaine dans les Alpes de 700 m. à 2.300 m. À l'automne, il vagabonde souvent à très haute altitude (jusqu'à 4.000 m.) dans les chaos rocheux de la zone nivale. C'est un hivernant très régulier dans le Var de fin octobre à fin mars, le plus souvent solitaire mais parfois par couple. Je l'ai observé sur presque toutes nos parois rocheuses, même celles de faible importance (Coudon, Faron, Baou de 4 heures, Gorges d'Ollioules, Sainte-Baume, aiguilles de Valbelle, Loube et Candelon, Mont Fenouillet, massif de Roquebrune...) et aussi au bord de mer sur les falaises (Porquerolles, Giens, Cap Sicié, Cap Cartaya...).

L'Hirondelle de Rochers. N'a pas de nom spécial en Provence car elle est toujours confondue avec les autres hirondelles.

Oiseau semi-alpin qui niche aussi, en petit nombre, dans les parois rocheuses situées entre la Méditerranée et les Préalpes (Calanques de Marseille-Cassis, Sainte-Baume, Roquebrune, gorges du Blavet, canyon du Verdon et Artuby...). Dans les Alpes, il fréquente les parois rocheuses et les gorges de 400 à 2.000 m. Il chasse fréquemment au-dessus des cours d'eau et des pâturages.

C'est un hivernant régulier dans le Var de novembre à février par isolés ou groupes de 3 à 10, très rarement plus de 15. Il est alors victime des périodes de froid prolongé qui font disparaître les proies qu'il chasse toujours en vol (moucherons...). À ce sujet, les effectifs hivernants semblent avoir beaucoup diminué depuis les vagues de froid de 1956 et 1963. J'ai constaté une même raréfaction en été dans certains secteurs alpins.

Je l'observe régulièrement chaque année sur nos parois rocheuses bien ensoleillées (Mont. Fenouillet, Coudon, Barres de Cuers, Grès de Sainte-Anne, Sainte-Baume...), sur les grands versants sud (Sainte-Baume, Loube...), aux falaises du Cap Sicié, Cap Bénat..., dans les vallons des Maures, au-dessus des cours d'eau boisés (Gapeau, Argens...) et près des habitations entourées d'arbres.

(Extrait du Bulletin N° 176 - Mai-Juin 1968).


 

Le Beccroisé des sapins, nicheur dans la région toulonnaise, par A. RAFANEL.

Au cours d'une excursion dans le massif du Cap Sicié, le 1/4/73, j'entendais dans la matinée des cris d'oiseaux que j'identifiais comme des « khip khip » de Beccroisés. En fin d'après-midi, je parvenais à les retrouver à la lisière de la forêt de Janas. Sur un peuplier à peine bourgeonnant, je pouvais observer pendant 2 minutes environ, 8 sujets s'agitant dans les branches. Le trop faible éclairage ne me permettait pas de distinguer nettement la couleur des plumages, mais je pouvais tout de même voir un adulte nourrissant à plusieurs reprises ce qui ne pouvait être qu'un jeune.

(Extrait du Bulletin N° 207 - 2e trimestre 1974).


 

Les oiseaux marins du littoral varois, par A. RAFANEL.

(...).

PUFFIN DES ANGLAIS - Puffinus puffinus. Ce Puffin niche en très petites colonies dès fin mars sur les côtes nord de Port-Cros et à Bagaud. Deux colonies comptant chacune 8 à 10 couples ont été localisées à Port-Cros par écoute nocturne en mars 1971 par BESSON (1975). Oiseau de haute mer, il ne vient guère à la côte que la nuit en période de nidification. On peut néanmoins l'observer toute l'année au large des côtes, souvent à moins d'un kilomètre. Les secteurs situés à l'est et au sud de la presqu'île de Saint-Tropez, les îles d'Hyères, la baie de Saint-Aygulf, le Cap Sicié sont des endroits bien fréquentés.

CORMORAN HUPPE - Phalacrocorax aristotelis. Espèce sédentaire, la race méditerranéenne du Cormoran huppé Ph. a. desmarestii nichait encore au début du siècle aux îles d'Hyères où la colonie de Port-Cros était importante, sur les îlots de la presqu'île de Giens et probablement ceux du Cap Sicié. Accusée par les pêcheurs de l'époque de concurrence déloyale (!) elle a été peu à peu exterminée. Le Cormoran, qui a le tort de se nourrir exclusivement de poissons, a disparu, mais le poisson n'est pas devenu abondant pour autant. Au contraire !

FOU DE BASSAN - Sula bassana. Migratrice partielle, cette espèce européenne de Fou niche en colonies très denses sur les îlots bordant la côte atlantique nord et la mer du Nord, de la Grande-Bretagne à l'Islande, en passant par la Norvège. En France, elle n'est connue nicheuse que dans la réserve des Sept-Îles en Bretagne.

C'est le plus grand et le plus beau des oiseaux de mer d'Europe on ne se lasse pas d'admirer ses évolutions et ses plongeons spectaculaires au large des côtes. Pourquoi l'avoir gratifié de ce nom ? Conçu pour voler et nager, son élément naturel est la haute mer. Seul, I'instinct de la reproduction le ramène à la côte. Il ne faut donc pas s'étonner de le voir se déplacer à terre avec gaucherie et c'est sans doute son air comique et emprunté qui lui a valu ce nom peu flatteur.

Il est réjouissant de constater qu'il fait partie du lot des rares espèces en expansion. Celle-ci est due à l'interruption des captures de poussins qui étaient autrefois couramment pratiquées par certaines populations maritimes et à l'action des Sociétés de protection.

C'est un hivernant régulier en Méditerranée occidentale de novembre à mars. Les meilleures observations se font ici à l'est et au sud de la presqu'île de Saint-Tropez, au large du Cap Sicié et des îles des Embiez, ainsi qu'aux îles d'Hyères où il ne craint pas d'approcher à moins de 500 mètres du rivage, et généralement par petits groupes de 2 à 6 individus, plus rarement de 7 à 11.

MOUETTE MÉLANOCÉPHALE - Larus melanocephalus. Migratrice partielle, cette Mouette a une distribution orientale qui s'étend surtout le long des côtes d'Ukraine et de Grèce et en Anatolie. Elle niche en colonies dans les estuaires et les lagunes saumâtres. Ses effectifs seraient en diminution, mais l'abondance des hivernants en Méditerranée occidentale ne permet pas de l'affirmer, C'est une nouvelle visiteuse d'été depuis peu et on a noté la nidification de couples isolés dans quelques pays d'Europe occidentale.

Elle niche à peu près régulièrement en petit nombre en Camargue depuis 1965, mais nous n'avons ici que quelques observations hivernales dans certains ports de la côte (Toulon, Sainte-Maxime) de sujets isolés ou de groupes comptant parfois jusqu'à 10 individus. Quelques-unes sont observées au passage prénuptial (fin mars-fin avril). La Mélanocéphale est beaucoup plus fréquente sur la corniche niçoise, mais BESSON (in litt.) a pu noter en janvier 1968 un rassemblement de 25 à 100 individus à l'entrée de Sainte-Maxime. Un autre fait intéressant est celui de l'observation d'une forte bande de 150 à 200 oiseaux pêchant régulièrement durant tout l'hiver depuis 1975 à la sortie de l'émissaire du Cap Sicié en compagnie de Mouettes rieuses L. ridibundus et de quelques Goélands L. argentatus.

(Extrait des Annales N° 30 - 1978).


 

Présence du Faucon d'Eléonore dans le Var, par A. RAFANEL.

De tous les petits rapaces du bassin méditerranéen, le Faucon d'Eléonore (Falco eleonorae) est sans doute celui qui a le plus intrigué les ornithologues depuis la détermination de l'espèce par Gené en 1839.

C'est également le premier rapace, avec l'Autour et l'Épervier, à avoir bénéficié d'une protection officielle dès 1392, en Sardaigne, grâce à la reine Eleonora d'Arborea qui, comme on le voit, était en avance de plusieurs siècles dans ce domaine et c'est en hommage à celle-ci que Gené donna son nom à la nouvelle espèce.

Sa biologie et son éthologie sont maintenant assez bien connues, mais parfois, on peut se poser des questions devant certains comportements. On sait qu'il niche seulement sur quelques îles de la Méditerranée (Chypre, Crète, Sardaigne, Baléares) et quelques îlots de la côte atlantique du Maroc au large de Mogador. Géroudet le cite dans les archipels de la mer Egée, sur des îlots d'Algérie et près de Lanzarote aux Canaries.

L'espèce a été observée à l'île du Levant en juin 1953 par Westernhagen et à Porquerolles, le 1/9/1957, par Lévêque. Il faut ensuite attendre vingt ans pour que Cheylan signale une observation à Bagaud, le 25/5/1977, d'un individu en phase claire. C'est ensuite au tour de Besson de signaler un sujet en phase claire également, à Porquerolles le 21/8/1979, puis le lendemain à Bagaud et le surlendemain à Port-Cros. Compte tenu de la rareté des observations antérieures et de la faiblesse des effectifs connus, ces trois dernières apparitions concernaient sans doute le même individu. Par ailleurs, on doit noter que jusque-là, Besson, qui visite pourtant régulièrement les îles d'Hyères depuis des années, ne l'avait jamais aperçu.

Quant à moi, je découvrais, le 1/7/1979, sur les crêtes du Cap Sicié donnant sur la mer, à l'W. de la chapelle, un couple de faucons dont l'un sortait aussitôt du champ de mes jumelles, échappant ainsi à la détermination. J'identifiais le second, non sans surprise, comme un Eléonore en phase claire. Cette année-là, l'occasion que j'avais eue d'observer plusieurs fois de petites bandes d'Eléonores des deux types en Crète, m'avait familiarisé dans l'identification de l'espèce, mais la présence d'un oiseau qu'aucun ornithologue n'avait encore vu dans ces parages me laissait sceptique.

Aussi, voulant une confirmation, je retournais sur les lieux à quatre reprises jusqu'à fin septembre, mais en vain ; les oiseaux n'étaient pas au rendez-vous. Cependant, le 2 septembre, je remarquais, sur les pentes E. du Sémaphore en ruine, que le sol était jonché de cigales blessées se débattant désespérément. Il est très probable que ces insectes venaient de subir les attaques de F. eleonorae qui les met volontiers à son menu. Manqués ou perdus, ils étaient tombés à terre.

Puis, en 1980 ont été effectuées les observations suivantes :

1) Massif du Cap Sicié (Rafanel).

- Le 29 juin : un couple paraissant de type clair, observé en demi-contre-jour, de 15 h à 15 h 30, évoluant et jouant dans le vallon incendié du Montagnier. L'éclairage défavorable ne permettant pas une identification exempte de doute, j'ai surtout pris en compte le comportement voilier et la silhouette de l'espèce.

- Le 6 juillet, du même point d'observation : un couple, à 17 h, rejoint par un troisième petit rapace, à l'extrémité W. du Montagnier, trop loin et mal éclairé pour une identification sûre, mais, là encore, les vols planés, les piqués, les retournements et les remontées en chandelle laissent peu de doute sur l'identité des oiseaux, sauf pour le troisième qui ne semblait pas participer.

- Le 7 septembre : un individu en phase claire, observé dans d'excellentes conditions à 12 h, survolant l'ancien Sémaphore et se dirigeant en vol plané vers l'W. et revu à 15 h sur les crêtes, à l'W. de la chapelle, revenant vers l'E., suivi à 5 minutes d'intervalle d'un congénère en phase sombre. Ce dernier capture un insecte en vol et se met aussitôt à le décortiquer avec son bec en le maintenant dans les serres. Je le suis à la jumelle jusqu'à ce qu'il disparaisse derrière le promontoire de la chapelle, comme le premier.

- Le 14 septembre : un individu en phase claire observé à 14 h 30 en crête, à l'W de la chapelle, bientôt suivi d'un autre en phase sombre. Du poste d'observation où je me suis installé depuis 12 h, je les vois défiler à 30 mètres et s'éloigner en direction des Lèques. À 16 h, nouveau passage du premier en sens inverse.

2) Port-Cros (Besson).

- Du 20 au 26 août : 5 individus, dont 2 en phase sombre, chassant les cigales sur les pentes et crêtes boisées de l'île.

- Le 21 septembre : un individu en phase claire observé par le garde moniteur Maffre.

À la lumière de ces dernières observations, il semblerait donc que les oiseaux d'Eléonore se font de plus en plus nombreux et réguliers dans les îles, mais aussi au Cap Sicié. On pouvait penser au début qu'il s'agissait simplement de sujets égarés, mais la fréquence récente de leurs incursions apporte des éléments nouveaux. À n'en pas douter, ce sont des erratiques non nicheurs, comme en Camargue où l'espèce a été observée huit fois depuis 1952, mais peut-être des oiseaux en surnombre ou dérangés sur leurs lieux de reproduction habituels, cherchant à réoccuper un site de nidification.

En effet, d'après D'Arcussia (1664), l'espèce aurait niché sur les îles d'Hyères au XVIIe siècle et, pour téméraire qu'elle soit, cette hypothèse n'est pas invraisemblable.

De toute façon, l'intérêt de ces observations n'échappera à personne. Les visites estivales de nos faucons doivent être suivies spécialement afin d'essayer d'en dégager le sens. Et, si par un heureux hasard, un accroissement inespéré de populations permettait au Faucon d'Eléonore de venir s'ajouter à la liste des oiseaux estivants nicheurs varois, les naturalistes et protecteurs en seraient ravis et satisfaits. Quoiqu'il ne faille pas trop se faire d'illusions, malheureusement, compte tenu des perturbations de toutes sortes apportées en été aux îles d'Hyères, en premier lieu par la plaisance.

(Extrait du Bulletin N° 228 - 1er trimestre 1981).


 

Note complémentaire sur le Faucon d'Eléonore, par A. RAFANEL.

Depuis sa communication du 1er février 1981 sur la réapparition sur nos côtes du Faucon d'Eléonore, après 400 ans d'absence, M. RAFANEL a eu l'occasion de faire de nouvelles observations de ce rapace au Cap Sicié : un individu isolé de type clair le 30 mai et probablement un couple le 5 juillet ; M. BESSON en a vu deux, de type clair, à Porquerolles, le 14 mai, puis du 25 août au 9 octobre, ce qui laisse supposer un long séjour, puis à Port-Cros, du 16 au 28 août, trois sujets de type clair, et les 10 et 27 septembre, deux de type clair aussi ; un dernier a été observé par lui, le 6 novembre, en fin de migration. SALVAN annonçait une observation de type clair aux Angles dans le Gard, le 18 juin.

Les îles d'Hyères sont incontestablement le site le plus fréquenté, ce qui est normal, l'espèce étant habituellement attachée aux côtes rocheuses et escarpées des îles et îlots ; depuis 3 ans, ces faucons d'Eléonore visitent régulièrement les îles d'Hyères en y effectuant des séjours prolongés sans apparemment s'y reproduire, mais il est pratiquement certain qu'ils recherchent des sites de nidification.

Leur réapparition dans le Var semble bien être la conséquence, plutôt que d'une augmentation d'effectifs, de la pression touristique sur les côtes de Sardaigne, lieux de reproduction ; il est notoire que nos « Iles d'Or » ne sont pas des havres de paix et de tranquillité, indispensables à l'installation de nicheurs en puissance, surtout l'été, malgré la création du Parc National de Port-Cros et la protection toute relative de Porquerolles ; mais, sur la côte sud de celle-ci, se dressent des falaises hautes et abruptes et une grande partie des crêtes est dépourvue de sentier, pour le moment, ce qui décourage les curieux.

Compte tenu de l'époque un peu tardive du nourrissage des jeunes, de la relative sociabilité de l'espèce et de la simultanéité du passage des petits passereaux, la nidification d'un petit nombre de couples ne paraît pas impossible, mais... un gros point noir demeure : le nombre important de bateaux de tous tonnages et souvent bruyants croisant à proximité de la côte.

À la fin de son exposé, M. RAFANEL, dans le cadre de la protection des oiseaux, présente un modèle de carte postale, pouvant être adressé en F.P. au Président de la République, dont le texte s'élève contre les procédés de capture massive des petits oiseaux au filet (opération Ortolan) ; il tient ces cartes à la disposition des membres intéressés.

(Extrait du Bulletin N° 232 - 2e trimestre 1982).


 

Migration, nidification et hivernage du Tadorne de Belon (Tadorna tadorna) dans le Var, par Philippe ORSINI.

(...) La lagune du Brusc (Six-Fours) et la baie du Lazaret (La Seyne) sont a priori des zones favorables aux Tadornes (eau salée peu profonde, richesse organique), pourtant, des recensements réguliers de 1970 à 1987 n'ont donné lieu à aucune mention de cette espèce (RIVERE, RAFANEL, BOUILLOT, ORSINI, LAUNAY) ; la première observation est très récente et concerne deux individus le 23 janvier 1988 (BOUILLOT comm. pers.).

(Extrait des Annales N° 40, fascicule 1 - 1988).






Les Ansériformes (Canards, Oies, Cygnes) dans le département du Var par Ph. ORSINI

(…) CYGNE TUBERCULÉ : Cygnus olor
Introduit sur l'étang de Berre cet oiseau a vu ses effectifs augmenter assez rapidement (maximum 135 ind.). Rares apparitions dans le Var,
— 1 adulte tué en mars 1982 à La Crau (naturalisé au musée d'Hyères).
— 1 adulte à la lagune du 
Brusc le 13 mars 1976 (Sueur).
— 1 adulte aux Vieux Salins d'Hyères du 9 avril au 13 mai 1978.
— 1 individu du 2 au 21 février 1979 au Brusc.


(…) HARLE HUPPÉ : Mergus serrator
Ce canard appelé localement « canar serro » était donné comme « commun en hiver » par Jaubert. Il est effectivement très régulier mais en petit nombre sur les côtes et les retenues d'eau de notre département entre début novembre et fin mars (fig. 2). Environ 80 % des oiseaux identifiés sont des femelles et 60 % environ des 104 contacts avec cette espèce ont été réalisés dans les environs de la presqu'île de Giens. Les autres localisations étant : Le Brusc, Villepey, Saint-Cassien, Cap Lardier, le Dramont, La Seyne et Porquerolles.
(Extrait des Annales N° 43, fascicule 3 - 1991).
 


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