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Michel Pacha et Tamaris

 

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Villas du domaine de Michel Pacha
Visite de Waldeck Rousseau à Tamaris




16 octobre 2023 : Visite de Waldeck Rousseau à Tamaris

Q1.

La Seyne en 1900, 16 octobre 2023

R1.

A ma connaissance, Waldeck Rousseau ne serait finalement pas venu à La Seyne. Waldeck-Rousseau était l'avoué et l'ami de Michel Pacha. Il fut président du Conseil (22 juin 1899 – 7 juin 1902) pendant le mandat du Président de la République Emile Loubet…

Jean-Claude Autran

R1.

Si Si. Un très bon accueil et tous les transports ont été très bien assurés par l’entreprise PELEGRIN…

http://www.laseyneen1900.fr/2022/11/19/le-roulez/

PDP

Q2.

Pardon, je n'ai pas compris votre : si si. Waldeck Rousseau est-il venu ou non ? Je n'ai pas trouvé l'explication dans votre lien avec le Roulez.

Jean-Claude Autran

R2.
Oui pardon, j’ai vu. La presse locale s’en est fait largement l’écho, je vous mets la référence après la victoire des bleus…( janvier 1902)

Le séjour privé du président du conseil des ministres, à la villa des Palmiers à Tamaris, est passé à la trappe dans l'article ! WR a passé les quinze premiers jours de 1902 dans notre station hivernale, accompagné de son épouse, a profité de la région en y visitant quelques communes voisines dont Ollioules, Bandol, etc. Le matin de son départ, vendredi 10 janvier, WR reçut le maire Julien Belfort ainsi qu'une délégation du conseil municipal. L'article relatait les félicitations faites à M. André Pellegrin le loueur de voitures pour avoir excellemment véhiculé les WR pendant tout leur séjour... (Le Petit Var)

PDP

Q3.

Grand merci pour vos précisions. Je suis confus d'avoir douté de cette visite et de cette énorme lacune dans mes connaissances ! Mais une partie de mes informations, dont le chapitre de mon père, affirmaient, sans citer leurs sources que WR était venu à Tamaris ; tandis que d'autres, dont la conférence de M. Péronet et la présentation du film de M. Fournié, affirmaient, sans preuve à l'appui, que cette visite n'avait jamais eu lieu [« Michel Pacha attendait aussi son avocat et avoué Pierre Waldeck-Rousseau, qui ne viendrait pas, nommé Président du Conseil en 1899 »]. Mais, effectivement, Le Petit Var, depuis le 31 décembre 1901 jusqu'au 12 janvier 1902, relate quotidiennement les détails de la visite de WR - une visite qui avait pourtant été qualifiée au départ de privée et d'incognito ! Sa résidence à l'Hôtel des Palmiers est rappelée plusieurs fois. WR s'était rendu à Ollioules, Bandol, Saint-Mandrier, Carqueiranne (bouillabaisse), etc., avait reçu des délégations du conseil municipal et du conseil général, etc. Mais nulle part je ne trouve de mention d'une rencontre avec Michel Pacha [dont on a dit que c'était sur l'invitation de ce dernier que WR était venu séjourner à Tamaris]. Mais WR avait aussi effectué plusieurs promenade à pied dans les environs de son hôtel et j'ai tendance à penser qu'une rencontre probable avec Michel Pacha a dû rester dans la partie purement privée de son séjour.

Jean-Claude Autran

Le Petit Var, 31 décembre 1901
Le Petit Var, 10 janvier 1902

R3.

Et André PELEGRIN le loueur de voitures avait été félicité de la diligence avec laquelle il avait promené le couple pendant leur séjour…

PDP





26-27 août 2022 : Cartes des phares de Michel Pacha

Q1.

Question orale

R1.

Cher Monsieur,
 
Comme prévu, j’ai rencontré Mme Nathalie Bicais cet après-midi et lui ai posé la question sur le devenir des cartes établies par Michel Pacha en vue de déterminer les meilleurs emplacements de phares et de balises en Méditerranée Orientale.
 
Mme Bicais m’a dit que :
- le fonds de ces cartes reliées an atlas a été récupéré par les Archives Nationales d’Outre-Mer à Aix-en-Provence.
- ces cartes étant endommagées, elles ont fait l’objet d’une restauration (à laquelle elle avait elle-même contribué)
- il a été ensuite confectionné deux fac-similé de ces cartes, l’un destiné au comte de Pierredon, l’autre à la ville de Sanary
- ce second fac-simile est consultable aux Archives de Sanary, dans la Médiathèque, rue Robert Schuman
 
Ci-joint, un exemple de carte [Région Nord-Est de Naxos] que Mme Bicais avait montré lors d’une conférence sur Michel Pacha en 2014.

Egalement, une carte de l’emplacement des principaux phares, carte extraite de la plaquette de Georges Ortolan sur Michel Pacha, dont je vous avais parlé, mais qui est de très médiocre qualité.

Si je retrouve d’autres documents sur ce sujet dans mes archives, je ne manquerai pas de vous les communiquer.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran

Q2.

Cher monsieur,

Je vous remercie beaucoup de votre réponse. Je croyais ces cartes toujours à Aix-en-Provence et d’ailleurs J. Thobie, dans son « Administration générale des phares de l’empire ottoman » (p. 241) fait état de la parution prochaine d’un CD-ROM qui mettrait à la disposition du public la consultation de l’ensemble des cartes de Michel Pacha. Il est vraisemblable que le projet n’a pas pu aboutir pour des raisons diverses.

Il va donc falloir procéder différemment : sur une carte marine actuelle, éditée par le service hydrographique de la marine, il faudra identifier les phares en les distinguant selon les étapes de leur construction. Ce sera un peu plus long, moins « historique » mais on devrait arriver au même résultat.

Bien cordialement

JR

R2.

Cher Monsieur,
 
D’après ce que m’a dit Nathalie Bicais, j’ai bien cru comprendre que les originaux des cartes de Michel Pacha étaient toujours aux A.N.O.M. d’Aix-en-Provence, mais vu leur état de fragilité, ils n’étaient sans doute pas consultables.
 
Ce ne sont que les fac-similé qui sont consultables à la médiathèque de Sanary.
 
Bien cordialement
 
Jean-Claude Autran







7-11 décembre 2021 : Photos d'Egypte et lien avec Michel Pacha ?

Q1.

Cher Monsieur,

Je me permets de vous adresser ce mail car j’ai acquis un très bel album de photos de la fin XIX° ou du tout début du XX° au chiffre de Michel Pacha, avec la couronne de Comte à 9 perles.

Il comporte 278 photos qui semblent être des tirages charbon, de très belle qualité. Ses dimensions sont de 29 cm x 42 cm. Toutes concernent l’Egypte, archéologie, paysages, vie quotidienne… etc.

Je vous donne par photos un aperçu de l’album.

Il n’y a absolument aucune indication, ni de lieux ni du photographe.

Pouvez-vous m’aider dans mes recherches :
- Les Frères Lumière pourraient-ils être les auteurs des tirages, éventuellement de prises de vues plus anciennes ?
- Michel Pacha lui-même pourrait-il être l’auteur des prises de vue en Egypte? Ou un photographe qui l’accompagnait dans ses expéditions ?
- Avez-vous une idée des années des derniers voyages de Michel Pacha en Egypte.

Autant de questions que je me pose, restées sans réponse pour le moment…

Vous remerciant par avance,

Bien cordialement,

MD

R1. (à HR)

Cher Henri,

Un correspondant internet (que je connaissais pas auparavant) vient de m’adresser quelques pages d’un album de photos d’Egypte qui porterait le chiffre de Michel Pacha. Cela me laisse perplexe. Je te copie ci-après son message, et te joins le pdf du fragment d’album qu’il m’a envoyé.
 
(...)

Il me semblait que Michel Pacha avait surtout fait des escales à Alexandrie du temps où il commandait des paquebots-poste, jusque vers 1855. Il ne me semblait pas que les phares de la côte d’Egypte ou de la mer Rouge avaient été construits par la société Collas-Michel. Je ne vois pas le lien entre Michel Pacha et de telles photos d’Egypte. Je ne sais pas les dater, mais elles ne me semblent guère compatibles avec l’époque où Michel Pacha voyageait encore au Moyen-Orient.
 
Tu connais infiniment mieux l’Egypte que moi. Qu’en penses-tu ? Merci par avance.
 
Amitiés.
 
Jean-Claude

Q2.

Marius Michel (12) (1819-1907), dit Marius Pacha (1879), comte Michel de Pierredon (1882). Fils de Jean-Antoine Michel et Joséphine Lautier. Épouse en premières noces Augustine Séris (Marseille, 16 février 1825 - Saint-Nazaire, 25 juin 1893), petite-fille de Jean de Séris (Artez de Béarn, 1749 - Marseille, 2 octobre 1810), dont 2 enfants ; en deuxièmes noces, Jeanne Déprat (1857-1921)
Amélie Michel (21 janvier 1857 - 19 juin 1872)

Alfred Michel de Pierredon (29 février 1860 - 10 novembre 1889), comte Michel de Pierredon. Épouse Jeanne de Briey de Landres (23 avril 1862 - 6 juin 1945), dont 2 enfants :

Thierry Michel de Pierredon (11 septembre 1883 - 8 juillet 1955), bailli comte Michel de Pierredon (13). Épouse la princesse Mabel de Polignac (29 janvier 1884 - 28 mars 1973), dont 6 enfants.


Cher Jean-Claude,

J'ai jeté un coup d'œil à la généalogie de Marius Michel et y ai trouvé que le initiales M P M pouvaient appartenir, non pas à Michel Pacha mais plutôt à l'un de ses descendants, je pense à son aîné Thiery qui épousa une Polignac (princesse). Auquel cas, on pourrait trouver un rapprochement avec P (Polignac) M (Michel) P (Pierredon). Pour ce qui est du passage de Marius Michel en Egypte, je suis d'accord avec toi, il fit des escales à Alexandrie et nulle part je n'ai trace d'une autre escale (il ne fut même pas à l'inauguration du Canal de Suez).

A son époque, Marius Michel était trop accaparé par ses affaires turques  pour perdre son temps en balades-découvertes.

Quant aux phares de la Mer Rouge, il n'avait pas emporté le marché, ce furent les britanniques qui les construisirent.

Mais tout reste cependant possible.

Amicalement

HR

R2.

Cher Monsieur,
 
Votre album m’a laissé un peu perplexe si je considère la belle qualité des photos au regard de l’époque où Michel Pacha a vécu (mort en 1907 à l’âge de 88 ans).
 
J’ai donc consulté mon ami historien HR, érudit de Miche Pacha et, par ailleurs, pour raisons familiales, très bon connaisseur de l’Egypte.
 
Il ressort de nos échanges que :
- D’après ce que nous savons, Michel Pacha n’a guère connu de l’Egypte que le port d’Alexandrie du temps où il commandait des paquebots-poste desservant le Moyen-Orient et ceci jusqu’en 1855. Une époque où l’on ne savait sans doute pas faire de photos d’une telle qualité.
- Par la suite, directeur des phares de l’Empire Ottoman, il fit construire par le biais de la société Collas-Michel, 111 phares en Méditerranée orientale et en mer Noire entre 1855 et 1864. Il ne construira pas de phares en Mer Rouge, le marché ayant été remporté par les Britanniques.
- Nous n’avons pas connaissance d’autre escale de Michel Pacha en Egypte que celle d’Alexandrie. Bien qu’ami de Ferdinand de Lesseps, Michel Pacha ne fut d’ailleurs pas présent lors de l’inauguration du canal de Suez en 1869.
- En 1879, il dirigea la Société des quais, docks et entrepôts de Constantinople. On n’imagine pas que, accaparé par ses affaires turques, il ait pu passer du temps en balades-découvertes. Il n’y a d’ailleurs pas de trace d’expéditions de Michel Pacha en Egypte, ni de photographe qui l’ait accompagné.
- Nous ne savons pas si les frères Lumière ont pu travailler avec Michel Pacha. On sait seulement qu’ils ont occupé une villa du domaine de Tamaris (L’Orientale), où ils ont peaufiné leur cinématographe, dans les années 1890-1894.
 
L’hypothèse que suggère donc HR, c’est que les initiales P M P pourraient appartenir, non pas à Michel Pacha mais plutôt à l'un de ses descendants. On pense à son petit-fils Thierry* qui épousa une princesse Polignac. Auquel cas, on pourrait trouver un rapprochement avec P (Polignac) M (Michel) P (Pierredon) (?).
 
* Fils d’Alfred Michel de Pierredon (1860-1889), Thierry Michel de Pierredon (11 septembre 1883 - 8 juillet 1955), bailli comte Michel de Pierredon. Épouse la princesse Mabel de Polignac (29 janvier 1884 - 28 mars 1973), dont 6 enfants.
 
Mais je n’ai aucune idée des voyages qu’a pu accomplir Thierry Michel de Pierredon (où l’un des membres de sa famille) en Egypte. On sait seulement qu’il a été ministre plénipotentiaire de l'ordre souverain de Malte. Mais tout reste possible.
 
Ceci ne répond pas à toutes vos questions, mais nous n’en savons pas plus à ce jour.
 
Nous pouvons rester en contact et nous informer mutuellement de tout élément nouveau que nous découvririons au sujet de cette passionnante histoire.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran







12 novembre 2021 - 30 janvier 2022 : Villa Beau Site

Q1.

Bonjour M. Autran,

Je travaille sur l'histoire d'une branche de ma famille qui habitait la villa "Beau site" le 5 juin 1907 ( Un inventaire des biens de la famille a été fait dans cette maison ).

Mme L-D avait perdu son mari en février 1907. Ils habitaient alors SAINT-JEAN-EN-ROYANS dans la Drôme où ils possédaient une usine de soierie qui a été vendue rapidement après le décès du mari.

A la suite du décès de son mari, mon arrière - arrière grand-mère est donc venu habiter cette villa avant d'acheter un appartement à TOULON (où elle réside en novembre 1908).

Son séjour a donc été bref dans cette villa, mais j'aimerai quand même en savoir plus sur cette maison et pour l'instant la seule référence à cette maison que j'ai trouvé concernant cette villa est celle dans votre document "LA SEYNE - LES TAMARIS - Secrets prestigieux d'un quartier atypique" où vous écrivez  "Un autre savant, et non des moindres, vint aussi à TAMARIS  dans une villa nommée « Beau site » pour offrir à sa mère un lieu de repos absolu. Il s'agissait de Gus­tave Eiffel l'ingénieur."

Auriez-vous l'adresse de cette villa ?

Savez-vous si elle existe encore ?

Auriez-vous une photo de cette villa ?

Auriez-vous d'autres informations concernant cette villa ?

Vous remerciant de votre lecture qui j'espère ne vous aura pas dérangé,

Salutations de Bretagne,

BA

R1.

Cher Monsieur,
 
Malgré les recherches que j’ai pu effectuer après réception de votre message, je n’ai malheureusement que très peu d’informations à vous fournir sur cette ville Beau-Site.
 
Cette villa a bien été mentionnée dans un chapitre que mon père avait écrit sur Michel Pacha.
 
Egalement dans la thèse de doctorat en architecture (2000) de Mme Nathalie Bertrand, qui a réalisé une étude aussi exhaustive que possible des villas du domaine de Michel Pacha. Il y est confirmé que la mère de Gustave Eiffel avait résidé quelque temps (vers 1892) dans cette villa Beau Site. On apprend aussi que cette villa était « voisine de la villa l’Orientale où les frères Lumière avaient finalisé leur Cinématographe ».
 
La villa Beau Site figure encore dans l’inventaire de la succession de Michel Pacha († en 1907) sous le n° 24 (sur un total d’environ 70 villas) et qu’elle apparaît parmi les villas « non meublées proposées  à la location » dans le Guide-Joanne, Paris Hachette 1905. Elle est alors louée pour 2 500 F par an. C’est l’une des plus chères, car la majorité des villas non meublées se louaient pour 500 à 900 F par an).
 
Ensuite, plus rien. On sait que certaines villas n’ont plus été entretenues après le déclin du quartier Tamaris qui a suivi la disparition de Michel Pacha et la guerre de 1914-1918. Le quartier a plus tard subi les bombardements alliés de 1943-1944 qui ont visé le château de Michel Pacha où résidait l’état-major allemand. Le château a été endommagé et plusieurs villas ont été détruites.
 
Le fait est qu’on ne retrouve plus aujourd’hui de mention de la villa Beau Site. Elle ne figure pas dans le plan (ci-joint) des villas étudiées par Nathalie Bertrand. Elle a photographié toutes les villas encore existantes et intéressantes au plan historique ou architectural. La villa Beau Site n’y figure pas. Parmi les villas voisines de l’Orientale, aucune villa ne porte le nom de Beau Site. Il est donc à craindre qu’elle ait souffert des bombardements et ait dû être détruite ensuite, où qu’elle ait été reconstruite et complètement transformée, et que le nom de Beau Site n’ait pas été conservé.
 
Je ne peux donc malheureusement pas vous préciser d’emplacement exact et encore moins vous envoyer de photo.
 
J’ai tout de même demandé à un de mes amis qui habité une villa proche de l’Orientale de refaire le tour du quartier pour vérifier s’il n’y aurait pas une trace de cette villa Beau Site. Et si, à l’occasion je croise Nathalie Bertrand, je peux essayer de recueillir son avis et ses souvenirs sur cette villa. Si j’obtiens quelque nouvelle précision, je ne manquerai pas de vous en faire part.
 
Cordialement.
 
Jean-Claude Autran

Q2a.

Cher Monsieur Autran,

Merci pour votre réponse qui si elle ne renferme pas énormément de réponse d'après vous, m'apprend quand même beaucoup de chose d'autant que mes aïeuls y ont vécu dans les années et de la succession de Michel PACHA, et de la parution du Guide-Joanne. Cette réponse témoigne en outre d'une grande attention aux autres.

Dans l'inventaire (Après le décès de JL) figurent les pièces de la maison avec leur orientation géographique. Je n'ai pas encore fait "le tour de la maison" mais je sais que le vestibule, le salon et le petit salon s'ouvraient au sud (fenêtres visant le sud). Dès que j'en aurai le temps (sans doute demain matin), je vous ferai un extrait de l'inventaire décrivant la disposition des pièces, que vous pourrez  utiliser ou communiquer aux personnes que ça peut intéresser; description qui permettra peut-être d'identifier la maison ? Cette description pourrait intéresser Nathalie Bertrand notamment.

Vous me parlez de la thèse en architecture de Mme Nathalie BERTRAND. Ma recherche "familiale" a commencé par intérêt pour la vie de LL (mon grand-oncle) décédé à l'age de 51 ans en 1939 sans enfant, fils d'Adèle et Joseph, qui a dessiné une partie des villas qui constituent aujourd'hui le patrimoine architectural de Soorts-Hossegor dans les Landes. Ses dessins ont-ils été influencé par les villas du domaine de Michel PACHA aux "Tamaris" ("Tamarins" en 1850) ?

Je viens de parcourir le site "Gisèle Durero-Koseoglu, écrivaine d’Istanbul", c'est vraiment une histoire très intéressante ! et encore plus pour un marin comme moi.

Je vais m'arrêter là pour aujourd'hui faute de temps.

A plus tard,

BA

Q2b.

Bonjour Monsieur Autran,

Veuillez trouver en pièce jointe :

1) La description de la "VILLA BEAU SITE" telle que décrite dans l'inventaire après décès de JL en 1907 ;

2) Le dessin imaginaire que j'ai fait de la villa, d'après sa description : si la forme de la maison doit être a peu près vrai (du moins sa base), comme le nombre de portes et fenêtres vers les différents points cardinaux, l'ordre des pièces est douteux ainsi que le positionnement des extensions.  On peut aussi penser que la maison était orientée, façade plus ou moins vers le Sud. Ce qui me frappe à la lecture de cette description, c'est qu'elle donne à penser que cette maison est (était) complètement ouverte vers le Sud, et fermé au Nord (Mistral ?).

Je vais encore abuser de votre gentillesse :

- sauriez-vous s'il existait des contrats de location pour les maisons louées par Michel PACHA et par quel notaire.

- Auriez-vous les références de l'inventaire après décès de Michel PACHA (Je les trouverai sans doute dans la thèse de Nathalie BERTRAND ?).

Il faudrait vraiment mettre en valeur les maisons de Michel PACHA et son histoire. J'ai pensé à LOTI, en  parcourant son histoire sur le blog de Gisèle Durero-Koseoglu. La visite de sa maison de Rochefort (en rénovation à l'heure actuelle) est un beau voyage.

Très cordiales salutations de Bretagne, ensoleillées ce matin.

BA

R2.

Cher Monsieur,
 
Je ne vous ai pas oublié.
 
Mais je n’ai toujours pas eu de retour de la part de Mme Nathalie Bertrand à qui j’avais transmis toutes les questions que vous m’aviez posées sur la villa Beau Site. Je sais qu’elle est toujours professeure d’Université et qu’elle est très sollicitée. Je m’apprêtais donc à attendre encore un peu avant de la relancer.
 
En attendant, j’ai repris ce matin quelques recherches dans mes archives et j’ai eu l’heureuse surprise de « tomber » sur un dossier de 2005 qui m’avait échappé jusqu’ici et qui mentionne la villa le Beau Site ! Il s’agit d’un dossier concernant la ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager) de la zone Balaguier – Tamaris – Les Sablettes.
 
Je vous adresse ci-joint copie des pages 31-34 relatives à Le Manteau et Tamaris où sont citées les villas du domaine de Michel Pacha et de ses environs immédiats. La villa le Beau Site (qui existe donc toujours, contrairement à ce que je craignais) est citée sous le n° 57 parmi les constructions à valeur patrimoniale. Sur le plan de la page 34, on voit qu’elle se situe au-dessus de l’Orientale (n° 58) entre l’avenue de la Grande Maison et la voie privée dite impasse Christian.

Sur les plans fournis dans la thèse de Nathalie Bertrand, une construction apparaît bien à cet endroit, mais n’est pas identifiée par son nom. Nathalie Bertrand n’a donc pas dû l’étudier, ou du moins ne l’a pas retenue dans son mémoire de thèse. Peut-être la villa a-t-elle été complètement remaniée depuis Michel Pacha et qu’elle n’a plus aujourd’hui d’intérêt architectural (?).
 
En attendant de me rendre dans le quartier, dès que j’en aurai l’occasion, pour la photographier de près (si je peux l’approcher côté sud, car c’est un domaine privé), je vous adresse quelques images de vue aérienne (Google Earth), ainsi que de son côté nord (Google Street). Il n’y a pas d’image de la façade sud car Google Street n’a pas dû pouvoir pénétrer dans l’impasse privée Christian.
 
Je vous fais parvenir aussi les pages de la thèse qui mentionnent la villa Beau Site (n° 24) dans les inventaires de Michel Pacha, ainsi que dans la liste des locations de villas non meublées.
 
J’ai trouvé également que la villa figurait encore dans le recensement de La Seyne de 1931, au quartier Tamaris, avec la liste des occupants de l’époque. Cela montre au moins que la villa était encore habitée en 1931. Ce ne sais pas ce qu’elle devenue après 1944, car une partie du domaine de Michel Pacha est restée longtemps à l’abandon (la succession concernant cette partie du domaine de Michel Pacha ayant été très longue, les héritiers se trouvant aux quatre coins du monde) et ce n’est que dans les années 1960-1970 que les villas qui étaient encore récupérables ont été progressivement réhabitées, souvent après d’importantes restaurations.
 
Dernier point, négatif celui-ci, je commence à douter que cette villa ait eu la visite de Gustave Eiffel. Il a été écrit (et cela a été reproduit à l’infini sur des sites internet) que certaines villas de Tamaris avaient eu des visiteurs de marque. Cela a été confirmé pour certaines (les frères Lumière à l’Orientale, le peintre Renoir aux Roses, Camille Saint-Saëns à La Provençale, etc.). Mais Nathalie Bertrand parle de « peu vraisemblables visiteurs de Tamaris » comme Émile Loubet ou Waldeck Rousseau. Je me demande si Gustave Eiffel ne fait pas partie de ces peu vraisemblables visiteurs, car j’ai trouvé que sa mère (Catherine Monneuse) — qui était censée avoir trouvé un séjour de repos à la villa Beau Site — était morte en 1878. Or, la villa Beau-Site ne devait pas être encore édifiée à cette date, les parcelles de ce secteur n’ayant été apparemment acquises par Michel Pacha qu’en 1881.
 
C’est tout ce que je sais à ce jour. J’espère, pour en savoir davantage, pouvoir retrouver le contact avec Nathalie Bertrand.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran

Q3a. (7 décembre 2021)

Bonjour M. Autran,

Juste un petit mot pour vous remercier sincèrement de l'attention que vous portez à mon enquête familiale. J'en suis très touché.

Je dois ce matin me rendre à Brest où j'ai un rendez-vous, et n'ai pas le temps de répondre plus longuement ce matin.

Avec beaucoup de gratitude,

BA

Q3b. (7 décembre 2021)

Bonjour M. Autran,

je viens de découvrir les documents joints que vous m'avez fait parvenir, je les trouve "formidables" !

Ce matin, en attendant l'heure de mon rendez-vous, je me disais que les informations et documents que je découvre concernant ma famille pourrait servir à un étudiant en histoire pour une thèse ou un mémoire et que ce serait bien que toute cette histoire familiale qui véhicule pas mal de chose concernant l'évolution d'une société entre les années 1800 et 1950 puisse être "publié". Je pense à cela en lisant que vous êtes en contact avec Nathalie Bertrand qui me dis-je, pourrai connaître des étudiant intéressé par un tel programme qui se termine avec Louis LAGRANGE, architecte de la station balnéaire de Soorts-Hossegor. A réfléchir .... et vous pouvez en parler avec Nathalie Bertrand si ça vous dit ....

J'ai commencé à lire "Tamaris, entre Orient et Occident" de Nathalie Bertrand chez acte sud; c'est intéressant dès les premières pages.

A voir les photos de la Villa "Beau site" , d'une part je me dis que mes arrière grand-parents ont vécu là et qu'ils avaient une belle vue, d'autre part que, peut-être que cette maison n'a pas intéressé Nathalie Bertrand, car elle me paraît être vraiment dans un style local. Michel PACHA, l'a t-il construite comme cela, ou à partir d'un bâtiment pré-existant ( Y avait-il quelque chose avant notamment sur le cadastre de 1835 ? Il faudra que je retourne voir ! ), a t-elle été modifiée plus tard ? Des questions auxquelles j'essaierai de répondre dans les semaines qui viennent si vous ne le faites pas avant moi 😁....

J'espérais trouver le nom de mes ancêtres dans le recensement de 1906, mais je n'ai trouvé personne du nom de RANDU ou LAGRANGE ou DURIEU à Tamaris. Il faudra que je refasse une lecture pour voir si la villa "Beau site " y est mentionnée. C'est intéressant de savoir qu'elle était habitée en 1931. Savez-vous si des contrats de location ( Baux ) étaient passés devant notaire ? Ce serait une source de renseignements très importante, mais sans date et nom de notaire, il faut aller aux archives du VAR feuilleter les dossiers notariales qui par ailleurs sont parfois bien intéressant. Michel PACHA avait-il un notaire "particulier" ?

En ce qui concerne Émile LOUBET, il ne serait pas impossible qu'il soit passé à la villa "BEAU SITE " car 2 de mes grandes tantes qui ont aujourd'hui autour de 95 ans m'ont dit que Joseph ( RANDU dit) LAGRANGE ( qui était de "Gauche" m'ont-elle dit ) avait prêté sa voiture à Émile LOUBET pendant sa campagne électorale présidentielle ( Si Joseph LAGRANGE est décédé le 13 février 1907, son épouse a vécut jusque dans les années 1960 et a raconté quelques petites choses à mes grandes tantes, notamment à l'une des deux, chez qui elle a vécu des années. Ceci dit, ça avait l'air un peu compliqué de parler dans cette famille, notamment de la famille RANDU qui était un sujet tabou pour mon arrière grand-mère Adèle ( RANDU dit ) LAGRANGE, née DURIEU ). Je crois donc ce prêt de voiture bien réel. Auquel cas, Émile LOUBET a pu visiter Joseph LAGRANGE à Tamaris plus tard alors qu'il ne devait plus être président ( à vérifier).

Voilà pour l'instant tout ce qui me vient à l'esprit. Je ne manquerai pas de vous informer de toutes trouvaille concernant la villa "Beau site ". N'hésitez pas à me demander de vous communiquer plus d'informations concernant ma famille si cela vous intéresse et je vous laisse mon tel si vous voulez me joindre pour quoi que ce soit  : (...).

Très cordialement,

BA

R4. (18 décembre)

Cher Monsieur,
 
J’ai enfin trouvé l’occasion, ce matin, de m’approcher la villa Le Beau Site et je vous adresse donc ci-joint les photos que j’ai pu en prendre sous différents angles.
 
SAM_8684   Entrée de l’impasse Christian. Des « cartels » indiquent à droite : Les Amandiers, à gauche : Le Beau Site.
SAM_8685   On commence à apercevoir Le Beau Site. Sous cet angle, un grand eucalyptus et divers arbustes masquent une partie de la façade sud.
SAM_8686   Vue de la façade sud depuis le parking inférieur.
SAM_8687   Vue de l’angle sud-ouest et du hall d’entrée couvert.
SAM_8688   Plaque Le Beau Site, n° 58, impasse Christian
SAM_8689   Il n’y a pas qu’un seul propriétaire (ou locataire) !
SAM_8690   L’impasse Christian (boueuse) se poursuit vers d’autres villas, notamment Miramar et Les Héliotropes.
SAM_8691 à 8694 Vues des faces ouest et nord prises en remontant le chemin de la Grande Maison.
SAM_8695   (En redescendant le chemin de la Grande Maison) : Façade ouest et aperçu de la baie de Tamaris en grande partie masquée par la végétation.
SAM_8696   Villa voisine Les Amandiers.
SAM_8697   Vue prise depuis l’ouest des Amandiers. (On doit avoir à peu près cet aperçu sur la baie de Tamaris depuis le 2e étage du Beau site). A droite, au loin, la villa Les Palmiers.
SAM_8698   Zoom sur la villa depuis le début des « allées de Tamaris ». Dans le fond, dans la végétation, quelques bâtiments de la résidence Les Hameaux de Tamaris.
SAM_8699   Vue lointaine de la villa depuis l’entrée de L’Orientale.
 
Je n’ai pas d’idée précise des transformations qu’a pu subir la villa depuis son origine, mais elle semble avoir été agrandie vers l’est au point que c’est aujourd’hui une copropriété (12 boites aux lettres). La plupart des fenêtres apparaissent ouvertes. Mais je n’ai rencontré personne de tout le temps où je suis resté sur le site. A qui s’adresser pour connaître l’histoire de la maison ??
 
Concernant vos autres questions (acte notarié, notaire de Michel Pacha, villa Le Beau Site dans les recensements,...), je n’ai guère avancé ayant été assez occupé ces temps-ci. D’autant que Nathalie Bertrand ne répond à aucun message...
 
Au sujet de la possible visite d’Emile Loubet à Tamaris, je n’ai encore trouvé aucun élément de preuve. Il est certain que le président est venu à Toulon les 10-12 avril 1901 et il a fait un bref passage à La Seyne le 12 avril entre 16 h 30 et 18 heures (hôtel de ville et chantiers). Il est ensuite rentré directement à Toulon par chaloupe à vapeur, d'où après un banquet au Grand Théâtre, il est retourné à Paris par un train de nuit. Il n’a pas pu matériellement venir à Tamaris ce jour-là. Il n’y a plus eu de visite officielle d’un président à La Seyne par la suite, à ma connaissance, jusqu’à Nicolas Sarkozy en 2010. Mais Emile Loubet a très bien pu venir à Tamaris à titre privé après février 1906.
 
Les recherches sont donc à poursuivre.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran
 
NB. Les photos que je vous envoie ont été un compressées pour qu’elles passent en pièces attachées de mon message. Si vous les voulez à haute résolution, je pourrai vous les envoyer par WeTransfer
 

Q5. (20 décembre)

Bonjour Monsieur Autran,

Vous auriez pu être reporter enquêteur ! 😁 Votre visite répond à beaucoup de mes questions et je vous en remercie.

A regarder les photos, je me dis que :

- mon plan ne correspondait pas vraiment à la maison actuelle même si il y a parfois une petite similitude;
- que la maison a été modifiée;
- qu'il y a peu de chance de trouver quelque chose avec tous ces " habitants ";
- que la vue est belle;
- Je me demande si la plaque est d'origine. Je dirai que oui ( je ne suis pas qualifié pour le dire ), mais il faudrait voir s'il y a d'autres plaques similaires sur d'autres maisons.

A regarder les photos en regard de la description de l'inventaire après décès, je me dis que :

- La partie Est ( qui existait en partie déjà ) et la partie Nord ont été rajoutées.
- La porte à double battant a été simplifiée.
- La fenêtre Ouest avec son cintre et ses carreaux est d'origine.

Concernant le passage de mon aïeul à Tamaris, je situe sa date d'arrivée entre 1903 et 1905 ( et en tous cas avant le recensement de 1906 ) et il décède à MEYZIEU à l'est de Lyon le 13 février 1907. Dans "son" inventaire après décès, il existe une dette de 1 500 francs à la " Maison médicale" où il décède. Il y a donc passé un "certain temps". Le salaire d'un ouvrier à cette époque est de 2.50 francs par jour ==> ce qui veut dire que si Émile LOUBET était venu voir Joseph LAGRANGE à Tamaris, ce serait entre février 1906 et la fin de l'année 1906 ??? Il y a là quand même quelques suppositions.

Vous me proposez de m'envoyer les photos en haute résolution : je suis preneur car il y a parfois des détails qui deviennent intéressants à un moment donné, mais il n'y a pas d'urgence.

J'ai fini de lire le livre de Nathalie Bertrand. Je l'ai trouvé très intéressant. J'ai noté le nom d'un notaire Mtre AUDIBERT ( notaire à la SEYNE entre 1872 et 1899 d'après les archives du var ) cité à la page 113 du livre, pour un acte de donation de terrain en 1890. Je ne sais quelle sont vos affinités avec les archives, mais si vous avez plaisir à faire cela, il pourrait être intéressant de voir plus en détail si ce notaire était le notaire habituel de Michel PACHA, et s'il y avait des contrats de location signés ( ça c'est mon intérêt, et je ferai peut-être ces recherches un jour quand j'aurai résolu ma situation lié à mon logement qui devrait s'éclaircir d'ici un an ). Dommage que tous ces documents ne soient pas numérisés, mais c'est un travail énorme. Les feuilleter aussi.

Suite à la lecture de ce livre, il va falloir que je regarde si Joseph LAGRANGE s'est inspiré de ce qu'il a pu voir à Tamaris pour dessiner les maisons d'Hossegor ?

Merci beaucoup pour cette visite guidée. Et surtout, merci de ne pas vous forcer à faire des recherches qui ne vous intéresseraient pas.

Très Cordialement,

BA

R5.

Cher Monsieur,
 
J’attendais, pour reprendre contact avec vous, et vous présenter mes vœux, d’avoir quelque élément nouveau sur la villa Beau Site de la part de Mme Nathalie Bertrand
 
Je viens seulement depuis peu d’avoir un retour de sa part, après que je l’ai relancée, et je viens vous en faire part – bien que – nous sommes le 30 janvier - il soit un peu tard et impoli pour ce qui est des vœux...
 
Nathalie Bertrand me dit :

« Désolée, je n'ai pas vu ton précédent mail qui est pourtant bien arrivé dans ma boite de réception. Il a dû être noyer dans la masse de missives que je reçois tous les jours, entre autres des étudiants qui n'hésitent pas à écrire sur ma boite personnelle.
 
« Concernant, cette Villa Beau Site, je vois parfaitement ou elle est, je ne pense pas qu'elle ait subie des transformations dans son plan car elle concerne la typologie des villas de villégiature.
« Je pense qu'il manque par contre quelques éléments architectoniques, en particulier des balustrades.
 
« On pourrait peut-être en avoir la certitudes grâce aux cartes postales anciennes, s'il en existe. N'hésite pas si tu as besoin d'autres informations ».

C’est tout ce que j’ai pu obtenir de la part de N. Bertrand. Je l’ai aussitôt re questionnée sur le sujet (auquel elle n’a pas répondu) des contrats de location pour les maisons louées par Michel PACHA et par quel notaire ? Mais compte tenu de ses activités professionnelles, je ne suis pas certain d’avoir un jour une réponse, sauf à la rencontrer physiquement lors de quelque colloque ou conférence.
 
Par ailleurs, je pensais pouvoir aller aux Archives municipales pour voir s’ils ont quelque trace du notaire habituel de Michel Pacha. Mais un décès brutal dans ma proche famille, mi-janvier, a beaucoup perturbé mon planning et je dois envisager ma visite aux Archives courant février seulement. J’ai aussi complètement oublié de vous envoyer les photos de la villa en haute résolution. Je vais essayer de le faire très vite en utilisant WeTransfer. J’espère que vous pourrez ainsi les ouvrir facilement.
 
Voilà tout ce que je puis vous dire à ce jour. Peut-être avez-vous progressé de votre côté ?
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran

Q6.

Monsieur Autran,

merci pour vos vœux que je prends avec plaisir, et si je suis encore plus en retard que vous et pas très doué pour ce genre de chose, c'est vraiment avec une grande conviction que je vous souhaite une bonne, belle, heureuse année 2022.

Vous consacrer beaucoup de temps pour mes petites préoccupations historiques familiales, et j'espère que vous y trouvez votre plaisir. Merci de ne pas vous inquiéter du temps qui passe pour cette histoire. Je sais que je n'arriverai jamais au bout de ce récit familiale et qu'il manquera toujours des morceaux. Ce n'est pas si grave que cela. Vous avez en tous cas, déjà fait beaucoup.

Je n'ai pas découvert grand chose ces derniers temps sur le passage de mon aïeul à Tamaris. Il est vrai que je n'y ai pas travaillé car je ne sais pas où chercher de la Bretagne. Mon seul espoir d'avancer est dans les archives notariales et pour cela, il faut être sur place. Quand, j'envisagerai de descendre dans le sud, je vous ferai signe.

J'ai travaillé il y a quelques temps sur la vie de la mère ( Zélie LAGRANGE ) de Joseph Alphonse Antoine RANDU dit LAGRANGE, et trouvé le père biologique de Joseph qui était jusque là inconnu : il me paraît évident que c'est : M. Joseph Alphons PEILLEUX, car d'une part il a légué ( pas de descendant autre que Joseph sans doute ) à Zélie tous ses biens dont une maison avec 100 hectares de terres qu'elle a aussitôt revendu, d'autre part, en raison des prénoms identiques des uns et des autres ( Le père de Joseph PEILLEUX s'appelle Antoin, prénom que l'on retrouve aussi pour Joseph Alphonse Antoine RANDU. Ça a été un moment émouvant que de découvrir cela.

En ce moment, je décrypte un "Etat liquidatif de succession après décès" suite au décès du père de la femme de Joseph RANDU ( Adèle DURIEU ) qui s’appelait Louis DURIEU. Cet état liquidatif fait état d'une succession qui a été en justice, pris 10 ans, qui fait l'inventaire des biens de cette famille, des mouvements des enfants par rapport au domicile familiale. C'est intéressant, ça fait 160 pages, et j'en décrypte 2 par jours. J'en ai fait 80....  😎

Je travaille aussi à construire et remplir un site Internet dont le sujet est "Les Maîtres de Barque". Rien à voir, si ce n'est qu'une branche de ma famille du côté de mon père en a habité 2 ). C'est un projet lourd et intéressant qui prendra du temps. Sur Internet, si vous tapez "Moulin à images Maîtres de barque", vous pourrez voir une vidéo concernant les maisons de Maître de barque sur Argenton ( le lien direct : https://www.youtube.com/watch?v=v14DP2bhdP0 ). C'est à la suite de cette vidéo, que je me suis dit que le sujet méritai mieux, même si je trouve cette vidéo intéressante. Je pense mettre en ligne ce site à l'automne 2023....

Merci pour les photos de la villa. Elles ont dut s'enregistrer sur mon ordi, le temps de rédiger ce message.

Votre redevable, 😂

BA






14 avril 2021 : Casino du Manteau

Q1.

Bonjour monsieur Autran,

Je suis monsieur JH, l'ex-pharmacien de la place Laïk. Je voudrais savoir qui a construit le casino du Manteau et à qui appartenait le terrain. Merci pour votre réponse et bonne journée.

Cordialement.

JH

R1.

Cher Monsieur,

Je n’ai jamais eu connaissance du nom du ou des propriétaire(s) du terrain du casino du Manteau, ni de celui qui l’a fait construire.

Ce qui paraît acquis, c’est que le terrain se situait hors du domaine de Michel Pacha. Michel Pacha aurait longtemps essayé d’acheter les terrains situés à l’est de son domaine, mais sans succès. Il se serait donc alors étendu vers la Rouve.

J’ai cru comprendre que le constructeur du casino du Manteau a voulu faire concurrence aux casinos de Tamaris et des Sablettes construits par Michel Pacha.

Le terrain du casino du Manteau correspond à la parcelle n° 18, de la zone S3b est de la ZPPAUP de Tamaris-Balaguier-Les Sablettes (plan ci-joint), zone qui inclut aussi les parcelle de la propriété de l’ancien maire Bernard Lacroix, mais qui est clairement distincte de la zone où se situait l’ancien château de Michel Pacha.

Le nom du ou des propriétaire(s) de la parcelle du casino pourrait peut-être se retrouver en consultant les matrices cadastrales du secteur, qui sont accessibles sur le site des archives départementales, mais je ne m’y suis jamais plongé. L’information devrait se trouver aussi dans le rapport qui avait été commandité par la DRAC à Mme Nathalie Bertrand en 2003, suite à sa thèse de doctorat sur Tamaris : Villégiature - Urbanisme - Architecture dans la seconde moitié du XIXe siècle. (2000), rapport que je n’ai jamais eu en main.

Le casino du Manteau aurait été mis en service le 15 avril 1905. J’ai donc aussi parcouru la presse locale de cette date et des jours suivants, mais je n’ai rien trouvé concernant cette inauguration. C’est pourquoi, je ne peux pas répondre à votre question avec davantage de précision.

Les seuls éléments que je possède sur le casino du Manteau – mais que vous devez connaître puisque je les ai détaillés dans mes conférences sur l’histoire des casinos de La Seyne, ainsi que sur mon site internet – ce sont ceux relatifs à son histoire, et dont vous trouverez un résumé également ci-joint.

http://jcautran.free.fr/archives_familiales/activites_depuis_2004/2015_conference_casinos/conference_histoire_des_casinos.pdf
http://jcautran.free.fr/forum/histoire_de_la_seyne.html#45

Si j’arrive à découvrir quelque chose de plus précis sur ces questions, je ne manquerai pas de vous en faire part.

Bien cordialement.

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonsoir monsieur Autran,

Je suis très touché par votre réponse et par son caractère assez exhaustif qui a dû mobiliser pas mal de votre temps personnel. Croyez bien que je vous en remercie beaucoup et les éléments contenus ont déjà permis de corriger certaines de mes erreurs. Encore toute ma gratitude.

Cordialement.

JH






17 décembre 2020 - 24 janvier 2021 : Les frères Lumière à Tamaris

Q1.
Cher Monsieur Autran,
 
C’est suite à l’article de Var-Matin du 9 janvier 2021 sur le cinématographe Lumière que je vous contacte.

Il se trouve que je fais une recherche approfondie sur tous les photographes de Toulon au XIX° siècle suite au fait que mon grand-père maternel Alfred FERNBACH (1867-1941) fut photographe à Toulon de 1893 à 1939.

Une exposition au Musée de la Marine à Toulon du 12 octobre 2016 au 29 mai 2017 comportait
notamment une quarantaine de photos de ma collection du XIX° siècle.

J’avais donc eu l’occasion de contacter en 2011 Monsieur Brisou de l’Académie du Var qui m’expliquait avoir vu dans sa jeunesse dans la villa de Tamaris les gosses escalader la propriété laissée en total abandon, puis s’amusaient à briser les plaques de verre et les jeter sur le terrain vague. Ce n’est donc pas seulement dans la cave que les plaques étaient brisées. Mais on a affaire à un témoignage rarissime qui pourrait vous intéresser en le contactant, sachant lui-même qu’il s’agissait des frères Lumière (des informations qui pourraient être perdues à tout jamais).
 
Personnellement je sais que le développement et le montage du film « Le train arrivant en gare de La Ciotat » fut réalisé dans cette villa de Michel Pacha à Tamaris.

D’autre part les frères Lumière fréquentaient à leur arrivée dans la région le célèbre photographe Dodero de Marseille. Dodero s’était définitivement installé au Brusc à cette époque où ils se réunissaient dans la région, puis ils se fachèrent. Mais on raconte que Dodero faisait déjà des recherches sur le cinématographe avant les frères Lumière qui ne pouvaient l’ignorer.
 
Bien cordialement.
 
MA

R1.

Cher Monsieur,
 
Merci pour votre message et pour toutes les précieuses informations qu’il contient.
 
J’ai pu retrouver dans mes archives les 2 pages de l’article de Var-Matin de janvier 2017 qui traite de l’extraordinaire exposition de photos et de vues stéréoscopiques que vous aviez prêtées au Musée de la Marine et qui cite votre grand-père décédé en 1941. J’ai trouvé par ailleurs qu’il était né à Vérone en 1867, d’un père né à Munich en 1826 et décédé à Milan.
 
Le témoignage de Monsieur Brisou est en effet rarissime. Il est lamentable que cette villa L’Orientale, connaissant son histoire, ait pu être ainsi laissée longtemps à l’abandon. Mais une grande partie des villas de l’époque Michel Pacha s’étaient énormément dégradées entre 1944 et le milieu des années 70, la Ville ayant eu, je crois, beaucoup de peine à intervenir sur ce Domaine privé, vu la difficulté de retrouver les nombreux héritiers de Michel Pacha qui étaient étaient dispersés aux quatre coins du monde.
 
Je connais assez bien Monsieur Bernard Brisou (qui a présidé 2 x 4 ans l’Académie du Var), vu que je suis moi-même, depuis 2019, membre associé de l’Académie, et que je le croisais régulièrement - avant que l’Académie ne doive mettre en sommeil ses séances publiques depuis mars dernier. Dès que cela reprendra, je ne manquerai pas d’aborder avec lui cette question et de bien noter tout ce qu’il pourra me dire.
 
Merci infiniment de m’avoir suggéré ce précieux contact.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran

Q2.

Cher Monsieur Autran,
 
Je ne pense pas que Monsieur Brisou puisse se rappeler de mon nom car je ne l’ai plus contacté depuis 2011. Peut-être se souviendra-t-il de la fois où je lui ai montré 7 ou 8 photos anciennes vers 1860 du port de Toulon dans les anciens locaux de la bibliothèque de la Société des Amis du Vieux Toulon. Transmettez-lui mon bon souvenir.

Merci pour vos informations sur la villa L’Orientale de Tamaris. Peut-être pourrez-vous encore me donner d’autres renseignements.

 
Ma filiation maternelle a fait que mon grand-père Alfred Fernbach (1867 Vérone - 1941 Montréjeau) était de nationalité italienne, installé photographe à Marseille puis à Toulon à partir de 1893 jusqu’en 1939 tandis que son frère Ermanno Fernbach (1859 Vérone - 1933 Turin), resté en Italie, était artiste peintre, élève de l’Académie Brèra de Milan. Leur père, Wilhelm/Guglielmo Fernbach (1826 Munich - 1884 Milan) était artiste peintre, élève de l’Académie des Beaux-Arts de Munich tandis que leur grand-père Franz Xaver Fernbach (1793 Waldkirch près de Freibourg - 1851 Munich) était artiste peintre, aussi élève de l’Académie de Munich et Conservateur, chercheur et théoricien, publiant des livres et de nombreux articles dans les journaux locaux sur la Peinture.

Tout ceci m’a envoyé bien bien loin de Toulon et La Seyne
dans des recherches pleines de découvertes, les changements successifs de nationalité et de langue ayant chaque fois brisé la transmission du savoir familial.
 
Bien cordialement.

MA








13 avril 2018 : Acte de décès d'Amélie Michel (fille de Marius Michel, futur Michel Pacha)

C.

Décès d'Amélie Michel le 9 juin 1860 à Marseille, rue Sylvabelle (d'après la table décennale et l'acte d'état-civil)

Jean-Claude Autran





25 mars - 5 mai 2018 : Villa Miramar

Q1.

Question orale

R1.

Bonsoir,
 
Toutes mes excuses d’avoir oublié de répondre à votre question (cf. conférence sur George Sand de lundi dernier).
 
D’après mes sources (thèse de Nathalie Bertrand, chapitre de mon père Marius Autran sur Michel Pacha,...), c’est le Président de la République Émile Loubet qui séjourna à la villa Miramar en 1906.
 
Mais je ne sais pas à quelle date précise. Comme Émile Loubet a fini son mandat le 18 février 1906, il était encore Président s’il est venu avant cette date. S’il est venu plus tard dans l’année 1906, il était seulement ancien Président.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran

Q2.

Merci beaucoup pour cette information que j’ignorai, j’ai passé un excellent moment à votre conférence, c’est toujours agréable et intéressant de voir des personnes passionnées par l’histoire de leur région.

Amicalement.

JR





15 février 2017 : Parution de l'ouvrage de Yves STALLONI : L'homme des phares - La vie très riche et très romanesque de Michel Pacha


Résumé
L'itinéraire personnel de Blaise Marius Michel, illustre Varois du XIXe siècle, devenu, en raison de son action appréciée en terre ottomane, MICHEL PACHA, mérite d'être qualifié d'exceptionnel. Simple mousse au départ, il gagne, grâce à son travail et à son talent, ses galons de capitaine qui lui permettent de commander des navires dans la Royale d'abord, dans la marine marchande ensuite. De là, il se fait ingénieur, installant, sous l'autorité de l'empereur Napoléon III et du sultan de Constantinople, une série de phares destinés à éclairer les côtes de la Méditerranée orientale.
L'entreprise lui procure une grande renommée, une immense richesse et un titre de comte. Revenu en France, il met son énergie et sa fortune au service de sa ville natale, Sanary-sur-Mer, puis d'une station de bord de mer qu'il aménage de toutes pièces à la mode orientale, Tamaris. Mais ces remarquables succès sont ternis par de multiples malheurs qui affectent sa vie privée, assez pour donner à ce destin contrasté un caractère fascinant et une coloration romanesque.
Seule une narration enlevée, mêlant documentation, rigueur, légèreté et élégance pouvait rendre sa vraie dimension à ce personnage hors du commun.




Var-Matin, 15 février 2017









15-17 mars 2016 : Recherche informations sur la villa Moun Paradou à Tamaris

Q1.

Bonjour monsieur AUTRAN,

Je vous contacte de la part de Mme JC de la Maison du Patrimoine qui m'a indiqué que vous pourriez, peut-être, m'aider dans mes recherches.

Mon grand-père, Jean René Maderay, dit" GERBERT", Artiste Lyrique (Baryton, Gaité  Lyrique,Théatre Mogador etc...), né le 23.12.1885 à Bordeaux et décédé le 23.12.1935 à La Seyne, quartier Tamaris, villa "MOUN PARADOU", comme indiqué sur l'acte de décès et ce, sans plus de précisions.

C'est pourquoi je désirerais de plus amples informations sur cette
villa, si elle existe encore et surtout où elle se situe ou se situait (rue, numéro etc...).

Je réside dans la région Bordelaise, mon  Tel : (...).


En vous remerciant par avance, très cordialement,

PM

R1.

Bonjour,

J'ai bien reçu votre message. Mais je regrette de ne pas avoir d'information permettant de répondre à votre question.

Parmi tous les documents que je possède sur le quartier Tamaris, je n’ai trouvé nulle part mentionné le nom de cette villa “Moun Paradou”.

La plupart des villas qui sont répertoriées et qui ont été étudiées en détail sont celles (une quarantaine) de l’ancien domaine de Michel Pacha (années 1880-1900), plus une douzaine situées plus au sud, quartier du Croûton, entre Tamaris et Les Sablettes.

Il est possible que cette villa “Moun Paradou” soit d’une époque plus récente, mais je ne peux rien dire sur sa localisation, ni si elle existe encore, ne l’ayant pas retrouvée dans mes documents. Je pourrai poser la question à l’occasion de discussions avec mes collègues historiens et architectes du quartier Tamaris et je vous tiendrai naturellement informé si j’obtiens la moindre information sur cette villa.

Je ne sais pas si votre grand-père a longtemps résidé dans cette villa (auquel cas il pourrait apparaître dans un recensement précédent du quartier Tamaris – que je pourrai consulter aux archives municipales), ou s’il ne s’y est trouvé que ponctuellement au moment de son décès ?

Bien cordialement.

Jean-Claude Autran

Copie : Mme JC





9-20 septembre 2015 : Exposition et conférences sur Michel Pacha à la villa Tamaris-Pacha





Var-Matin, 14 septembre 2015





 

16 février - 5 octobre 2014 : Exposition et conférences sur Michel Pacha à Sanary

Q1.

Bonsoir Jean-Claude

(...) Je vais monter une nouvelle exposition sur le patrimoine qu'a laissé  Michel Pacha, entre Tamaris et Sanary, et suis toujours à la recherche de matière , si vous souhaitez vous associer à la démarche, j'en serais ravie...

Bonne soirée

NB

R1.

Bonjour Nathalie,

J’ai bien noté votre intention de monter une nouvelle exposition sur Michel Pacha et le patrimoine qu’il a laissé.

Ce serait un plaisir et un grand honneur de travailler avec vous.

Si je puis vous être utile, vous saurez où me joindre. Je vous communique ci-dessous mes coordonnées complètes.

Avec amitiés,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour Jean Claude

Je suis à la recherche de Michel Pacha jeune, pouvez vous m'aider.

Ce serait bien qu'on discute aussi de l'expo que je suis en train de réaliser pour confronter nos document et organiser des intervention pour les journées du patrimoine...

D'avance merci.

Nathalie

R2.

Bonsoir Nathalie,

Je serais très heureux de pouvoir vous aider sur Michel Pacha. Mais je ne sais pas si je dispose d’informations ou de documents que vous n’auriez pas déjà en main.

Sur la période de Michel Pacha jeune, le peu que je sais se trouve dans le chapitre que mon père avait écrit autrefois dans le Tome 2 de ses Images de la vie seynoise d’antan, et qu’il avait en partie composé à partir de travaux antérieurs tels que l’Histoire de La Seyne de Louis Baudoin (1965), la conférence de Gustave Péronet (1983) et la plaquette de Georges Ortolan (1984). Je possède aussi naturellement l’ouvrage de Jean-Pierre Renau (2006) qui contient un certain nombre  d’éléments nouveaux dont mon père n’avait pas eu connaissance. Il y a aussi quelques éléments nouveaux parmi les échanges que j’ai eus dans le cadre du “forum” de mon site et qui sont relayés dans la page : http://jcautran.free.fr/forum/michel_pacha.html

Mais, question iconographie en vue d’une exposition, je n’ai malheureusement rien sur la période de Michel Pacha jeune. Je ne sais pas qui pourrait avoir quelque chose, sauf peut-être certains descendants de la famille de Pierredon ??

(...)

Jean-Claude

Q3.

Conversation téléphonique

R3a.

Bonsoir Nathalie,

J’ai essayé de vous contacter ce soir, comme cela était convenu, mais sans succès car je n’ai probablement pas noté les bons numéros où vous joindre. Merci de me les communiquer à l’occasion.

Mais, quoi qu’il en soit, je vous confirme mon accord pour présenter une conférence le samedi 13 septembre à 18 heures (j’ai vu que vous aviez déjà mis à jour la page Facebook de l’exposition). Le titre pourrait être quelque chose comme « Michel Pacha, un homme, une vie ».

Merci de me dire si cela vous convient. Je pourrai vous expliquer ce que je pense présenter sous ce titre.

Avec amitiés,

Jean-Claude Autran

R3b.

Bonsoir Nathalie,

J’aimerais savoir si j’ai votre accord pour que la conférence que vous m’avez proposé de faire le samedi 13 septembre à 18 heures s’intitule « Michel Pacha, un homme, une vie ». Si cela ne vous convenait pas, quels seraient alors les contours du sujet que vous aimeriez que je traite ? Je serais heureux d’avoir votre sentiment avant que je ne m’avance trop dans la préparation de cette conférence.

(...) Avec amitiés,

Jean-Claude Autran

Q4.

Bonjour Jean-Claude

Désolée de ne vous avoir répondu. Mon num. (...). Pour le titre je vous propose : "La saga Michel Pacha", qui veut dire exactement la même chose mais un peu plus vendeur en terme de com., si vous en êtes d'accord.

Je serai sur place ce matin, n'hésitez pas à m'appeler.

Amitiés

Nathalie

R4a.

Conversation téléphonique

R4b. (Posté sur Facebook)

Ce soir, vendredi 12 septembre à 18 h 45, au Yachting, quai Wilson, à Sanary, vernissage de l'exposition « Michel Pacha et son rêve d'Orient », à l'initiative de Nathalie Bicais, artiste, architecte et Présidente de l'Association de Valorisation et de Convivialité (AVEC).
 

En marge de l'exposition, 3 conférences seront données à la médiathèque de Sanary :

- demain samedi 13 septembre à 9 h 30 : « Histoire d'un bâtisseur et de son rêve d'Orient », par Nathalie Bicais ;
- demain à 18 h : « La saga Michel Pacha », par Jean-Claude Autran ;
- dimanche 14 septembre à 10 h : « Les routes de la Méditerranée », par André Rampal.

Var-Matin, 12 septembre 20134


Inauguration de l'exposition Michel Pacha au Yachting à Sanary : Allocution de Mme Nathalie Bicais (21 septembre 2013) en présence de l'ambassadeur de Turquie (Extrait de Ouest-Var-Info du 13 septembre 2014)


« Vendredi soir s'est déroulée l'inauguration de l'exposition "Michel Pacha et son rêve d'Orient" initiée par l'association Héritage et Paysage de Nathalie Bicais, et financée par Mumtaz Teker, mécène des arts. De nombreuses autorités étaient présentes ainsi qu'une large assistance. Nathalie Bicais a expliqué l'importance de préserver et faire connaître ce "grandPacha copy bâtisseur, ce capitaine d'une générosité infinie". Marius Michel dit Michel Pacha fut maire de Sanary. On lui doit l'Eglise, les quais en pierre, l'Hôtel des bains, l'Asile Amélie, l'école Saint Vincent.. Il marqua bien sûr de son empreinte Tamaris avec des villas remarquables (la Coquette, les Anémones..), le Casino du Manteau, le Grand Hôtel, la Station de biologie marine, les ports de Tamaris, des Sablettes et du Manteau, la corniche reliant Tamaris aux Sablettes... Cet homme aux multiples facettes "a éclairé la Méditerranée en permettant des relations culturelles et économiques entre les peuples" dira Nathalie Bicais. Capitaine au  long cours sur les messageries maritimes, après des faits héroïques dans la Royale, directeur de la société des phares et balises de l'Empire Ottoman, constructeur des quais de Constantinople, il connaîtra les honneurs et les titres: "L'aventure de Michel Pacha, c'est un patrimoine extraordinaire qu'il nous a laissé à redécouvrir de Marseille à Istanbul".

Hakki Akil (ambassadeur de Turquie) parla lui d'un "homme d'affaire avisé" qui aura multiplié les titres et les honneurs des sultans Ottoman. Il fit part de son plaisir d'être à Sanary et salua la qualité de cette exposition qui pourrait bien se prolonger au sein de l'ambassade de Turquie à Paris. Il évoqua aussi les bonnes relations entretenues entre la bicaisFrance et la Turquie. Le conseiller régional Bernard Morel parla au nom du président Michel Vauzelle, soulignant leur attachement à ce pays. Quant à Mumtaz Teker, mécène, il parla de ses attaches à Sanary, et de sa satisfaction d'avoir "contribué à cette belle aventure".  La consule générale de Turquie à Marseille Deniz Edogan Barim partagea avec l'assistance son admiration pour ce personnage. Le maire Ferdinand Bernhard se dira réjouit "qu'on rende un hommage appuyé à Michel Pacha même si la mémoire collective l'a un peu oublié. Il est important de se pencher sur le passé pour en tirer des enseignements". Il critiqua au passage ceux qui se servaient parfois de cette Histoire et de leurs statuts d'héritiers à des fins personnelles. Cette exposition est à découvrir jusqu'au 5 octobre à la Galerie du Yachting de 14h à 18h du mercredi au dimanche et des conférences sont programmées notamment avec Nathalie Bicais et André Rampal. Cette exposition est très pédagogique et permet de mesurer l'ampleur de l'oeuvre de cet homme d'exception. 

D.D


Q5.

Bonjour Jean-Claude

Un grand merci pour votre participation au pied levé à ces rencontres autour de Michel Pacha.

Je n'ai pu assister, comme je l'avais pressenti, à votre exposé et m'en excuse.

(...)
J'espère tout de même  avoir droit à une séance de rattrapage...

CT qui était présente m'a dit la qualité de votre conférence, ce dont je n'ai jamais douté.

A bientôt j'espère, avec toutes mes amitiés

Nathalie
      
R5.

Bonsoir Nathalie,

Oui, je crois que ma conférence s’est bien déroulée, avec un public assez nombreux et intéressé. [Un public même plus nombreux que ce que nous avons eu ce lundi après-midi à La Seyne, salle Apollinaire, où nous étions 5 conférenciers sur le centenaire de la Grande Guerre, 5 conférenciers qui avaient préparé cette demi-journée depuis près d’un an, pour n’avoir au final que 25 ou 30 personnes. Mais Sanary n’est pas La Seyne, comme vous le savez].

Bien sûr, j’aurais aimé que vous soyez là, mais je comprends très bien que vous ayez eu de nombreuses sollicitations cette semaine. (...).

Quant à une “séance de rattrapage”, je reste à votre disposition, mais qu’entendez-vous exactement par là ? Y a-t-il une autre session de conférences de prévue en marge de votre exposition à Sanary ? Ou voudriez-vous (comme BA a semblé me le suggérer) que nous présentions - en duo - une conférence sur Michel Pacha à La Seyne ou à Tamaris dans un proche avenir ?

Ci-joint, je vous adresse une copie de mon diaporama PowerPoint pour que vous ayez une première idée de ce que j’ai abordé dans ma conférence de samedi dernier.

Avec amitiés. J’espère aussi à bientôt.

Jean-Claude






27 août 2012 : Interview de Jean-Claude Autran pour le journal Telexvar N° 1648, p. 29
Telexvar N° 1648, p. 29 (27 août 2012)





2-8 août 2012 : Villa Les Roses

Q1.

Cher Monsieur, bonjour,

Je suis tombée sur votre site, que j'ai trouvé très bien fait et intéressant, en cherchant la villa "Les Roses" à Tamaris. En effet, je viens d'apprendre que mon arrière-grand-mère y avait séjourné en 1905, et j'aimerais en savoir plus.

Tout d'abord, cette maison existe-t-elle toujours ? Je n'en trouve aucune image sur internet.

Ensuite, avez-vous connaissance de ses différents habitants ?  Avez-vous connaissance d'une madame Veuve Romuald Coste, Suzanne Eugénie, qui l'aurait habitée en août 1905, depuis quand, pour combien de temps, et entourée de qui? Née à Toulon ainsi que son mari, employé aux Messageries maritimes, ils étaient partis vivre à Constantinople, puis à Salonique, jusqu'en 1914, avant de revenir en France. Le père de Romuald Coste était le peintre Joseph Coste, un temps directeur du Musée de Toulon avant de décéder prématurément. Le père de Joseph était Bernard Coste, maître cannonier de Napoléon, un des premiers décorés de la Légion d'Honneur. Cela fait quelques points communs avec Michel Pacha !  Mon ancêtre Coste avait sans doute une raison personnelle de choisir ce lieu de villégiature pour une période estivale je présume, car elle était toujours domiciliée chez ses enfants à Salonique, après le décès prématuré de son mari en 1902.

Une autre raison pourrait être que sa fille Marie-Louise allait épouser un peintre italien, Luigi Segré, et qu'ils avaient saisi l'honneur de vivre quelques semaines dans les pas d'Auguste Renoir !

Ce ne sont que de pures suppositions, et je serais très heureuse de connaître la réalité de ce séjour. J'aimerais aussi avoir une photographie de cette villa à l'époque, s'il en existe.

Je vous remercie à l'avance de l'attention que vous voudrez bien accorder à mes questions et de la réponse que vous pourrez y apporter.

Bien cordialement

ME

R1.

Chère Madame,

Votre message a reçu toute mon attention, mais je n’ai pu, à ce jour, rassembler que peu d’informations sur la villa “Les Roses” à Tamaris.

Ma principale source d’information a été la thèse de Mme NB (année 2000), actuellement professeure en architecture et histoire de l’art à l’Université d’Aix-en-Provence. Sa thèse portait sur Tamaris : Villégiature – Urbanisme – Architecture dans la seconde moitié du XIXe siècle.

La thèse de
Mme NB ne donne pas de photographie de cette villa et ne semble pas en avoir fait une étude spécifique, mais elle la mentionne à plusieurs reprises :
- A propos des dénominations des nombreuses villas qui portent des noms de fleurs : « Les Lilas côtoient Les Roses » (page 155).
- Dans la succession Miche Pacha (décédé en 1907), la villa Les Roses est répertoriée n° 34. La superficie du terrain est de 3120 m2. Sa localisation exacte n’est pas donnée, mais elle se trouve entre le Château du Manteau et la villa George Sand », donc vraisemblablement dans le secteur de l’avenue Thierry.
- La Villa Les Roses est mentionnée dans la liste des villas proposées à la location dans le Guide-Joanne Paris Hachette 1905 : Toulon-Hyères-Les Maures. Elle figure dans les villas meublées : Les Roses I (180 Fr par mois) et Les Roses II (180 Fr par mois). [Cela correspond à la période où votre arrière grand-mère y avait séjourné].

La thèse de
Mme NB confirme aussi que « En 1891 (février-mars), Auguste Renoir se rend sur les bords de la Méditerranée et séjourne deux mois à Tamaris avec Téodor de Wyzema dans la villa des Roses du domaine de Michel Pacha » (page 98). [On peut donc, en effet, imaginer que des locataires de la villa en 1905 aient été au courant qu’ils vivaient sur les traces d’Auguste Renoir...].

Je n’ai malheureusement rien de plus détaillé sur les habitants ou les propriétaires successifs de la villa, ni sur les familles de Romuald, Joseph et Bernard Coste.

Je peux cependant vous conseiller de poser vos questions à
Mme NB qui a probablement accumulé un grand nombre de données sur les villas de Tamaris (dont seulement une partie a été reprise dans son mémoire de Thèse). Peut-être a-t-elle des précisions ou des photos de la villa Les Roses qui n’ont pas été retenues dans sa publication. Vous pouvez la contacter de ma part à : (...).

De mon côté, je vais essayer dès que possible de retrouver l’emplacement de la villa. Je pense qu’elle doit encore exister vu que
Mme NB la cite dans son travail de l’année 2000. Mais je ne sais pas dans quel état elle est. Certaines villas ont été remarquablement restaurées, d’autres l’ont été avec moins de goût et ont perdu tout leur cachet d’origine. D’autres sont plus ou moins à l’abandon. Donc, si la villa Les Roses est visible de la route, j’essayerai d’en prendre des photos que je vous ferai parvenir.

A bientôt donc, dès que j’aurai pu progresser dans la connaissance de cette villa.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Cher Monsieur,

Je vous remercie infiniment de votre réponse, et comme vous me le conseillez, je vais m'adresser à
Mme NB qui possède peut-être des informations sur ma famille.

Votre proposition de faire des recherches vous-même et de m'envoyer éventuellement des photos est vraiment très aimable, mais je ne voudrais pas que vous passiez du temps à ce qui est une simple curiosité pour moi. Reconstituer le cadre de ces quelques semaines sans doute de la vie de mon arrière-grand-mère me permettrait de mieux comprendre quelle fut sa vie. Mais c'est surtout des informations qui me manquent sur ses proches à l'époque, en particulier sa fille et son gendre, Louis Segré, peintre italien, dont je ne sais presque rien.

Je vous ferai part, bien entendu,  des informations éventuelles que pourra me fournir
Mme NB.

Bien cordialement

ME

R2.

Suite à la conférence de Mme Jutta Roisin sur « A la recherche de Pierre-Auguste Renoir à Tamaris », 15 mai 2017, dans le cadre des Amis de La Seyne Ancienne et Moderne, j'ai noté les paragraphes suivants :

- « Renoir souffrant particulièrement en hiver de son rhumatisme articulaire, la famille décide d’un séjour dans le midi pour rejoindre un ami, Monsieur Teodor de Wyzewa à Tamaris. Aline annonce à leur ami Murer leur départ pour Toulon pour le 17 janvier : « Nous n’irons pas à Alger, Renoir craint la traversée pour le petit ». Mais ils sont toujours à Paris le 28 janvier, espérant alors partir le samedi 31 (Lettre d’Aline Renoir à Marie Doucet 8 janvier 1891).

- Le 28 janvier 1891, Renoir adressa à Mallarmé cette invitation inédite : « Cher Poète, Je pars probablement samedi. J’ai pris rendez-vous dans ce cas, pour Vendredi, 5 heures Villa des arts, avec Nymphes. Amitiés. Renoir » (Lettre de Renoir à Mallarmé, 28 janvier 1891). Et Renoir adresse sa première lettre à son marchand Durand-Ruel depuis Tamaris le lundi, soit le 2 ou le 9 février.
Il séjourne Villa des Roses à Tamaris-sur-Mer avec Teodor de Wyzema, ce qui remplit une ligne dans la chronologie de l’exposition « Renoir de 1985, Grand Palais, Paris ».

- L’emplacement de la Villa des Roses occupe le numéro 64 du plan présenté, sur un terrain de 3120 m2 tout en haut à gauche de la rue Thierry, une villa jumelée, dite de « Pacha ».
Une carte postale ancienne nous montre une maison, appelée « Les Lys et les Roses », deux corps identiques jumelés avec terrasse et jardin agrémenté de platanes et d’un palmier.
Cette pension de famille deviendra plus tard « Les Roses I » et « Les Roses II » dans les guides. Aujourd’hui appelée Le Lys au numéro 37 de l’avenue Thierry, la villa a été récemment réhabilitée. 

Jean-Claude Autran



29 juin 2012 - 23 septembre 2013 : Bâtiment de l'ancien Institut de Biologie Marine Michel Pacha

Q1.

Bonjour Monsieur,

Je m'adresse à vous, car je cherche à qui appartient actuellement le bâtiment de l'ancien Institut de Biologie Marine Michel Pacha à la Seyne sur mer

Ce bâtiment semble à l'abandon, nous sommes une association culturelle et nous cherchons un lieu pour exposer une importante collection des céramiques de la famille M (Valauris), ce lieu nous plait beaucoup et nous semble très approprié pour notre projet.

Je vous remercie de votre collaboration

Avec mes salutations les meilleures,

SN

R1.

Bonsoir,

Ce bâtiment a une très longue histoire avec, ces dernières années, une série de rebondissements. En effet, ces cinq dernières années, j’ai noté plus d’une vingtaine de titres dans la presse locale à propos du devenir de l’Institut Michel Pacha :

Rappel des principaux titres retrouvés dans Var-Matin à la page de La Seyne-sur-Mer :

28 février 2007 : L'Institut Michel Pacha : un joyau qui mérite de retrouver son éclat
21 décembre 2007 : Menace de fermeture pour l'Institut Michel Pacha
3 janvier 2008 : Plaidoyer pour sauver l'Institut Michel Pacha
5 janvier 2008 : Réactions : à propos de la fermeture de l'Institut Michel Pacha - Le « merci » de Gérard Brichon
11 janvier 2008 : Le projet « Antarès » devrait rester à l'Institut Michel Pacha
7 février 2008 : Le laboratoire de biologie de Michel Pacha fermera le 1er mars
8 février 2008 : A. Paecht : « Devenir partenaire de l'Université de Lyon »
8 février 2008 : Municipales 2008 - Patrick Martinenq et l'Institut Pacha
12 mai 2008 : Un partenariat pour sauver l'Institut Michel Pacha
29 mai 2008 : L'Institut Michel Pacha fermé depuis le 1er mai
25 juin 2008 : Les déménageurs commencent à vider l'Institut Michel Pacha
8 juillet 2008 : L'Institut Michel Pacha dans le giron de l'université Toulon-Var ?
19 septembre 2008 : Le CNRS et Antarès au secours de l'Institut Michel Pacha
28 novembre 2008 : La fermeture du laboratoire n'est que provisoire
28 décembre 2009 : L'Institut Pacha : une coquille semi-vide
3 novembre 2010 : Quel avenir pour l'institut Pacha ?
24 mai 2011 : Mobilisation citoyenne pour sauver l'Institut Michel-Pacha. A l'initiative de l'architecte Nathalie Bicais, des associations locales s'activent pour redonner vie à ce joyau de la corniche de Tamaris
7 juillet 2011 : Le devenir de l'Institut Pacha connu fin septembre
12 décembre 2011 : Institut Pacha : la justice donne raison aux héritiers
18 janvier 2012 : Institut Pacha : l'Université de Lyon fait appel
[Rappel des autres articles publiés postérieurement à cet échange]
21 septembre 2013 : Institut Pacha : La justice conforte les héritiers
11 décembre 2013 : L'avenir de l'institut Pacha en cassation
...

Ce qui a été rappelé ces derniers mois c’est que Michel Pacha avait fait donation de l’Institut à l’Université de Lyon à la condition qu’y soient menées des activités scientifiques « en lien avec l’étude de la physiologie marine et de la bioluminescence ». Ce n’est plus le cas depuis 2008, date à laquelle l’Université a quitté les lieux. D’où la volonté des descendants de Michel Pacha de récupérer le bâtiment « face à des engagements non respectés » par l’Université. En décembre 2011, la justice a tranché en faveur des héritiers : le bâtiment revient dans le giron des descendants de Michel Pacha. Mais en janvier 2012 l’Université de Lyon a fait appel prétextant qu’un nouveau projet scientifique était en réflexion avec le CNRS sur les récifs coralliens.

Je n’en sais pas davantage à la date où nous sommes, tant que le procès en appel n’a pas eu lieu. J’ignore quel sera le devenir du bâtiment et il faudra sans doute encore du temps pour que quelque chose se passe, d’autant que les héritiers de Michel Pacha sont nombreux et dispersés un peu partout dans le monde. J’ai seulement noté que les héritiers « ne sont pas âpres au gain et qu’ils opteront probablement pour le projet le plus symbolique pour la mémoire de Michel Pacha ».

Je comprends votre souhait de trouver un lieu d’exposition, ce genre de lieu étant plutôt rare dans notre secteur. Peut-être, dans la mesure où le bâtiment reviendrait effectivement aux héritiers de Michel Pacha, pourriez-vous prendre date avec eux pour leur exposer votre projet. Peut-être correspond-il avec ce qu’ils souhaitent faire du bâtiment?

Je n’ai évidemment pas le contact avec tous ces héritiers. Mais, il y a quelques années, j’avais noté, parmi les héritiers se trouvant encore sur La Seyne, l’adresse du comte CMDP (...). Je ne sais pas s’il s’y trouve toujours. Sur les Pages Blanches actuelles, j’ai seulement retrouvé les coordonnées d’une autre descendante : CMDP (...).

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour Monsieur,
 
Un grand merci pour votre réponse riche en informations, cela va nous permettre de continuer notre "enquête", nous encourager et peut être aboutir à une réponse auprès de la famille de Michel Pacha.
 
Bien cordialement,

SN

Q3. (24 janvier 2013)

Bonjour Monsieur,

Un ami de Toulon m'a parlé de ce batiment et mentionné qu'il porte une plaque mentionnant son appartenance à l'université catholique de Lyon. Comme il s'intéresse au devenir de cette bâtisse, nous avons vu sur votre site les informations sur les procédures judiciaires entre l'université de Lyon, et les ayant-droits : la presse mentionne l'université de Lyon sans citer le propriétaire juridique exact des lieux. L'Université catholique de Lyon est effectivement une composante de l'Université de Lyon, qui est un établissement public, tandis que l'université catholique reste de droit privé: j'ai noté d'ailleurs que le laboratoire était rattaché à l'Université Claude Bernard Lyon 1: savez vous qui est l'actuel propriétaire du batiment? Y a t'il eu cession de l'université catholique à l'université Claude Bernard ou seulement mise à disposition? avez vous connaissance des actes officiels de donation à l'époque de la création de la fondation ?

Merci de votre aide et bravo pour votre site !
 
CL

R3.

Bonjour Monsieur,

Votre message a retenu toute mon attention, mais je crains de ne pas connaître suffisamment le dossier, au plan juridique, pour vous répondre avec toute la précision que vous souhaiteriez.

Je m'intéresse en effet, d’une façon générale, à l'histoire locale de La Seyne-sur-Mer, prenant ainsi la relève de mon père, Marius Autran (1910-2007), qui avait notamment publié un chapitre consacré à Michel Pacha dans l'un de ses premiers ouvrages. Je collecte ainsi toutes les informations qui sont publiées, tant par les historiens locaux que par la presse locale, sur de nombreux sujets, et donc notamment l'Institut Pacha à Tamaris.

Je n'étais pas au courant jusqu'ici d'une plaque mentionnant l'appartenance de l'Institut à l'université catholique de Lyon. Je ne suis d'ailleurs jamais entré dans le bâtiment.

Il est vrai qu'à chaque fois que le sujet est abordé, il est question de "l'Université de Lyon" en général, et je n'ai trouvé aucun texte dans mes archives qui mentionne la composante "Université catholique". Mais je ne sais pas en dire davantage, n'étant pas en possession de la moindre copie de document juridique ou administratif qui a pu être établi du temps de Michel Pacha.

Récemment, j'ai seulement retenu qu'un procès avait opposé, en juillet 2011, « les dix-huit héritiers de Michel Pacha à l’Université de Lyon » ; que la décision du tribunal (Var-Matin, 17 novembre 2011) était que « le bâtiment revenait dans le giron des héritiers du Pacha, plus d’un siècle après ». [« En 1890, leur aïeul avait légué l’institut à ladite université, à la seule condition qu’y soient menées des activités scientifiques en lien avec l’étude de la physiologie marine et de la luminescence ». « Des conditions parfaitement remplies jusqu’en 2008, date à laquelle les étudiants ont quitté les lieux » (...) « Le tribunal de grande instance de Toulon a répondu « favorablement à la demande (des héritiers, Ndlr) de révocation de l’acte de donation effectué par Michel Pacha, pour cause d’inexécution des conditions sous laquelle elle avait été faite »].

Depuis (
Var-Matin, 18 janvier 2012), l’Université de Lyon a fait appel. Mais, depuis cette date, je n’ai vu passer aucune information sur la suite qui a pu être donnée à cet appel.

Je vous adresse ci-joint les copies de quelques-uns des articles de presse qui ont traité de ce sujet, et qui ne mentionnent que l’Université de Lyon, sans jamais faire allusion à l’Université Catholique de Lyon.

Pour avoir davantage d’information sur l’acte de donation et les mentions respectives, faites à l’époque, de la Faculté de Lyon et de l’Université Catholique de Lyon, peut-être vous faudrait-il contacter les élus qui se sont directement penchés sur ce dossier [et qui doivent certainement mieux le connaître que les journalistes de la presse locale], tels que l’adjointe au patrimoine Mme Florence Cyrulnik (...) ou encore Mme Nathalie Bicais (...) qui s’est personnellement investie avec son association Avec dans la défense de l’Institut.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q4.

Bonjour Monsieur Autran,

Je vous remercie vivement de votre réponse et des documents que vous y avez joints : j'en avais trouvé certains sur internet, mais vous m'en apportez d'autres.

De mon coté, j'ai contacté Thierry Magnin l'actuel recteur de l'Université Catholique de Lyon, qui est un ami et qui va faire des recherches. En effet, à l'époque du legs (1900?), l'Université de Lyon existait bien (1896) mais Claude Bernard n'existait pas (elle date de 1970). Comme Michel Pacha a par ailleurs soutenu des congrégations religieuses, je me disais que le legs pouvait avoir concerné l'université catholique et sa faculté des sciences (créée en 1877). J'espère des nouvelles de Lyon.

Merci aussi de m'avoir donné les coordonnées de personnes proches du dossier: je les contacterai, en fonction des retours de Lyon.

Veuillez accepter Monsieur Autran, l'expression de toute ma gratitude.

Bien cordialement

CL

R4.

Bonjour Monsieur,

Suite à notre dernier échange de courriers, j'ai retrouvé quelques pages qui pourraient vous être utiles. Elle concernent la mise à disposition du terrain destiné à l'Institut de Biologie Marine par Michel Pacha, la donation à la « Faculté de Lyon », la construction et l’installation des chercheurs. Elles sont extraites de l’ouvrage Michel Pacha, le bâtisseur, par Jean-Pierre Renau, L’Harmattan, 2006.

Il semble que la donation ait été faite dès 1890, que la première pierre ait été posée en 1891, mais que les travaux se soient étalés sur une dizaine d’années.

Dans le même ouvrage, il est effectivement question du soutien de Michel Pacha à différentes congrégations religieuses : les écoles de Don Bosco, les sœurs de la Charité, ainsi que les travaux engagés pour diverses chapelles ou églises de Sanary et de La Seyne. Tout cela lui vaudra l’attribution du titre de Comte Michel de Pierredon par le pape Léon XIII.

Mais je n’ai toujours rien trouvé à propos de l’Université catholique de Lyon. Je continue à explorer les documents en ma possession.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q5.

Bonsoir Monsieur,

Merci de nouveau pour vos documents : l'amitié de Michel Pacha avec Raphaël Dubois, professeur à la faculté des sciences de Lyon (créée en 1808) laisse à penser que la donation a bénéficié à l'Université Publique à laquelle la Chaire du Prof. Dubois était rattachée, comme la chronologie de l'université de Lyon 1 le suggère :

L'Université Claude Bernard Lyon 1 est créée par décret en décembre 1970.

Elle comprend en quelques années plusieurs sites (première période de développement) : Grange Blanche (Faculté de Médecine installée dès 1930, aujourd'hui accueillant les UFR de Médecine Lyon Grange Blanche et Lyon Nord, l'Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques), le Campus de la Doua (Faculté des Sciences qui s'installe entre 1963 et 1964 sur l'ancien hippodrome du Grand Camp de Villeurbanne), Lyon Sud (Faculté de Médecine créée en 1970), le Domaine de la Buire (UFR de Médecine RTH Laennec et d'Odontologie, édifiée en 1974), l'Observatoire de Lyon
installé sur la commune de Saint-Genis-Laval (établissement créé en 1878 et rattaché à l'Université en juin 1899 et le site de la station de biologie marine de Tamaris-sur-Mer (près de Toulon, Seyne-sur-Mer), fondée en 1890.

Merci encore de votre aide.

Très cordialement

CL

R5. (23 septembre 2013)

Bonjour,

Suite aux échanges que nous avons eus en janvier dernier, pensant que vous vous intéressez toujours au devenir de l'ancien institut de Biologie Marine Michel Pacha, je me permets de vous faire parvenir ci-joint un article du journal Var-Matin (21 septembre 2013) relatif à la dernière décision de justice concernant ce bâtiment.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Var-Matin (21 septembre 2013)

Q6.

Bonjour et merci de l'information: je l'ai transmise à mes contacts qui sont intéressés par le devenir de ce monument.

Bien cordialement

CL



18 octobre 2011 : Chanson Des Sablettes à Tamaris, avec diaporama

Q.

Aller sur le site : http://www.youtube.com/watch?v=dTH4Ej6NZmY&feature=email pour écouter la chanson.

Plus un diaporama sur Saint-Elme, Les Sablettes, Mar-vivo, La Seyne sur mer, Le village de pêcheurs de Saint-Elme, La pêche, Les fêtes, Les joutes provençales, La plage des Sablettes, Le casino des Sablettes, Le Château de Mar-vivo, au siècle dernier...

DH



1er mars 2010 : Raphaël Dubois, premier directeur de l'Institut Michel Pacha

Q. (à BA)

Bonsoir Bernard,

1) Pour l’instant, je n’ai rien trouvé concernant le buste (disparu) de Raphaël Dubois à l’Institut Pacha. Je n’ai trouvé (sur internet) qu’une seule photo de Raphaël Horace Dubois (1849-1929). Je te l’adresse ci-joint.


Amitiés,

Jean-Claude Autran

 

20 juillet 2009 - 8 janvier 2010 : Maison de style oriental à Sanary

Q1.

Bonjour Monsieur,

Je vous contacte suite à la decouverte de votre site internet, passionant, sur l'histoire de Michel Pacha et de Tamaris.

Je suis moi-même passionné d'histoire et j'habite en famille au Vietnam a Saigon.

Connaissant depuis bien longtemps la region de la Seyne (mes grand-parents avaient une maison a Saint-Mandrier) nous avons achete avec mon épouse une maison de type orientaliste a Sanary, 240 avenue de la resistance , La Cinghalaise , l'annee derniere.

Je ne retrouve pas d'information concernant cette maison, qui date bien de la fin du 19e et qui a appartenu a un capitaine au long cours. Il semble que ce soit la seule maison de ce type a Sanary . Elle n'est repertoriee dans aucun blog ou site internet .

Pouvez-vous m'aider a retrouver des informations concernant cette maison et savez-vous si des maisons de type oriental comme il y en avait à Tamaris ont pu être construites a Sanary même ?

En vous remerciant par avance pour votre temps et votre savoir,

Tres Cordialement,

EL

R1.

Bonjour Monsieur,

Toutes mes excuses pour le retard à répondre à votre message, dû à mon absence ces derniers jours.

Je crains malheureusement de ne pas avoir beaucoup d'élément de réponse à votre question concernant votre maison La Cinghalaise à Sanary.

On sait que Michel Pacha est né en 1819 à Saint-Nazaire (devenu Sanary en 1891), qu'il y achète une propriété au quartier Pierredon en 1864, qu'il est élu une première fois maire de Saint-Nazaire en 1865 (à 46 ans) et qu'il assume ce mandat pendant 7 ans. Beaucoup plus tard (1892), il est encore élu maire, mais il démissionnera au bout de 2 ans (1894).

A ma connaissance, à l'époque de sa présence à Sanary, et pendant son premier mandat de maire, Michel Pacha (hormis ses résidences personnelles successives, d'abord brièvement aux Pierredons, puis sur des terres gagnées sur la mer, actuel boulevard Courbet) va surtout initier la construction de bâtiments et d'équipements publics : port, quais, ponts, fontaines, lavoirs, statues, etc. Mais je n'ai pas lu qu'il ait, à l'époque, fait construire de villas privées, ni qu'il ait encore introduit de style oriental à Sanary.

Pendant son second mandat de maire, il réside alors déjà à Tamaris, mais il se fait édifier une maison dans le style "Pacha" accolée à l'église qu'il vient de faire reconstruire. Au cours de ce second mandat, il rêve aussi d'un destin touristique pour Sanary. Il lance ainsi le projet d'un Grand Hôtel, de la villa Micheline sur des terres gagnées sur la mer, devenue par la suite casino, puis hospice, puis école, et finalement logements. Il est possible que d'autres villas ait été construites à cette époque dans un style oriental, mais je n'ai pas trouvé de document qui puisse l'attester. D'autant que ce second mandat est très bref, puisque Michel Pacha démissionne en 1894 à la suite d'un conflit entre pêcheurs qu'il n'a pas pu régler à l'avantage des Sanaryens, et certainement aussi à la suite de l'assassinat de son épouse au cimetière de Sanary en 1893. L'œuvre architecturale initiée par Michel Pacha à cette époque dut forcément être limitée.

Dans la thèse d'architecture de Mme NB, consacrée à Tamaris du temps de Michel Pacha, on trouve une liste des œuvres de Paul Page, l'architecte "orientaliste" préféré de Michel Pacha. Concernant Sanary, il n'y est mentionné que : l'église, le fronton de l'hôtel de ville et le tombeau de Michel Pacha. Aucune villa ou immeuble construit par Paul page n'est cité à Sanary.

Je ne peux donc pas apporter de réponse bien concrète à votre question. Mais peut-être pourriez-vous entrer en contact directement avec Mme NB, actuellement professeure à l'Université d'Aix-en-Provence (...).

Je reste également à votre disposition pour essayer de toute autre question touchant à Michel Pacha ou l'histoire locale de La Seyne-sur-Mer.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2. (5 janvier 2010)

Cher Jean-Claude,

Tout d'abord je vous souhaite une belle et heureuse année 2010, ainsi qu'à tous vos proches.

Je suis allée sur votre site, avec toujours autant de plaisir, et j'ai lu un message d'un monsieur à propos de sa maison "La cingahalaise" à Sanary. Vous serait-il possible de me mettre en contact avec cet personne si vous avez ses coordonnées ?

Ce message est également l'occasion de vous communiquer ma nouvelle adresse.

Avec mes remerciements et mes cordiales salutations,

A bientôt j'espère,

NB

R2a.

Bonjour Nathalie,

Il y a bien longtemps que je ne vous ai pas rencontrée. Je suis donc très heureux d'avoir de vos nouvelles.

Merci pour vos bons vœux. Recevez, en retour, tous mes souhaits pour 2010, le bonheur familial, la poursuite de votre réussite professionnelle, le succès dans tous vos projets, mais, avant tout, la santé car, avec la santé, tout le reste suit...

Le message concernant la maison "La cingahalaise" à Sanary venait de Monsieur EL, dont l'adresse électronique est (...). Si vous pouvez le renseigner, merci par avance.

A bientôt, j'espère aussi.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R2b.

Bonjour Nathalie,

Il y a 3 jours, j'ai répondu (à votre nouvelle adresse e-mail (...)) à votre message du 2 Janvier concernant la maison "La cinghalaise" à Sanary. (Copie de mon message ci-dessous).

Ce matin seulement, j'ai reçu un message d'erreur (Undelivered Mail Returned to Sender) comme quoi ce message n'était pas passé. Pourriez-vous, je vous prie me dire si vous l'avez bien reçu (auquel cas ce ne serait qu'un "bug" de ma messagerie).

Je fais également un autre essai avec votre ancienne adresse au cas où celle-ci serait encore active.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R3.

Cher Jean-Claude,

Message reçu. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé il y a trois jours, mais il est vrai que ma ligne internet et téléphone neuf ne fonctionne pas à la perfection. Aujourd'hui en panne toute l'après-midi. En tout cas merci pour les coordonnées du propriétaire de cette maison. Je me permettrai de le contacter de votre part.

Bien cordialement,

NB


15-27 juillet 2009 : Article sur le quartier de Tamaris et Michel Pacha

Q1.

Monsieur,

La revue de l'association Vieilles Maisons Françaises traite du patrimoine architectural français et de son histoire.

Nous allons publier, dans notre édition du mois de septembre, un article sur le quartier de Tamaris et Michel Pacha. J'ai trouvé la photographie ancienne ci-dessus (représentant le château de Michel Pacha) sur les pages de votre site.

Avez-vous un fichier haute définition de cette image ? Si oui vous serait-il possible de nous le communiquer pour publication éventuelle dans notre revue ?

Avec, par avance, tous nos remerciements pour votre aide.

Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes meilleures salutations.

FD, Responsable photo

R1.

Bonjour,

Merci de vous intéresser au quartier de Tamaris et à Michel Pacha. Mais pardon pour le retard à vous répondre en raison de mes congés du 11 au 25 juillet.

Vous trouverez ci-joint un fichier à plus haute résolution du château de Michel Pacha. J'espère que cela vous conviendra.

Je pense que, pour sa publication dans votre revue, il conviendrait de mentionner l'origine de la photo : « Carte postale, Association Mnémosyne. Collection M. Autran ».

Je reste à votre disposition pour vous fournir toute autre information ou document qui vous serait utile.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Un grand merci à vous. Je me ferai un plaisir de vous envoyer notre revue à sa sortie si vous me donnez vos coordonnées postales.

Bien cordialement.

FD

R2.

Bonsoir,

Je serai en effet très intéressé de recevoir le prochain numéro de votre revue. Je vous en remercie par avance.

Voici mes coordonnées postales : (...)

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 12-14 décembre 2008 : Personnalités fréquentées par Michel Pacha

Q.

BONJOUR CHER MONSIEUR ,

TRES FERU DE CET HOMME EXTRAORDINAIRE , JE SUIS TRES LACUNAIRE SUR UNE PERIODE , POURTANT FONDAMENTALE DE SA VIE , A SAVOIR LES ANNEES DU SECOND EMPIRE , PERIODE DURANT LAQUELLE IL FREQUENTA TAMARIS , SANARY ET PARIS . OR , DANS CETTE VILLE QUI A-T-IL CONNU OU FREQUENTE ??

EN CETTE PHASE SI RICHE EN EVENEMENTS POLITIQUES , MAIS AUSSI FECONDE EN CREATION AUSSI BIEN INDUSTRIELLE QU'ARTISTIQUE , DANS QUELS CERCLES UN TEL HOMME RICHE ET PROCHE DE L'EMPEREUR se retrouvait-il EN MARGE DE SES ACTIVITES PROFESSIONNELLES ???

A TITRE D'EXEMPLE A-T-IL CONNU

- LES DE LESSEPS ? EIFFEL ET BARTOLDI ?

- LES SAINT-SIMONIENS ET LE PERE ENFANTIN ?

- MARIETTE, QUI COMME LUI ETAIT PACHA ?

- ET TOUS LES CREATEURS, SI NOMBREUX A CETTE EPOQUE, Y COMPRIS LES TRES GRANDS PEINTRES ?

JE NE SAIS COMMENT ACCEDER A CES RENSEIGNEMENTS ET SI VOUS POUVIEZ M'INDIQUER QUELQUES PISTES JE VOUS SERAI RECONNAISSANT .

MERCI PAR AVANCE DE VOTRE DILIGENCE,

YLD

R.

Bonjour Monsieur,

Je ne possède pas de document inédit sur Michel PACHA. Mes seules sources d'information sont :

1) Le chapitre que mon père (Marius AUTRAN, 1910-2007) avait écrit en 1988 :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/michel_pacha.html

en s'inspirant lui même, des recherches de :

- M. Louis BAUDOIN : " Histoire générale de La Seyne sur Mer et de son port, depuis les origines jusqu'à la fin du XIXe siècle », 914 p. (1965).
- M. Gustave PERONET : « Michel Pacha, comte de Pierredon : son prodigieux destin et son œuvre locale : Tamaris ». Conférence, 45 p. [texte dactylographié] (1983).
- M. Jean DEBOUT, journaliste : Article dans VAR-MATIN, page 6 (19-12-1983).
- M. Georges ORTOLAN : « Michel PACHA, enfant de Sanary, créateur de Tamaris », GRAICHS, 57 p. (1984).

Il est vrai que ces différents travaux ne donnent que peu d'informations sur la période où Michel PACHA eut des bureaux à Paris (boulevard Malesherbes).

2) D'autres plaquettes ou ouvrages publiés plus récemment sur Michel PACHA ou sur Tamaris :

- Nathalie BERTRAND : « Tamaris ». Actes Sud. 1ère éd. (2003), 239 p.
- Hélène NICOLAS-BOTASSO : « Michel PACHA, voyage au bout d'un rêve », Editions du Lau, Collection Adrénaline, 35 p. (2005).
- Jean-Pierre RENAU : « Marius Michel Pacha 1819-1907. Le bâtisseur », L'Harmattan, 190 p. (2006).

Ce n'est que dans le travail de Jean-Pierre RENAU que j'ai pu trouver quelques détails sur les relations qu'avait pu avoir Michel PACHA à Paris, dans le chapitre VI, page 59, et le chapitre IX, pages 83-87, que j'ai scannées et que je vous adresse ci-joint.

Il y est notamment mentionné ses rencontres avec le duc de Montebello, et Ferdinand de Lesseps.

Je n'ai pas d'élément de preuve concernant des rencontres, à Paris, avec les autres personnages que vous citez (Eiffel, Bartholdi, Mariette Pacha, etc.). On peut cependant penser qu'il eut des contacts avec certains d'entre eux, du fait que de nombreuses personnalités séjournèrent à Tamaris, dans l'une ou l'autre des villas construites à l'époque de Michel Pacha, et furent vraisemblablement ses hôtes. Une liste assez complète de ces personnalités a été donnée dans les travaux de mon père, ainsi que dans celui de Nathalie BERTRAND. Vous connaissez probablement déjà ces travaux, mais je me permets de reproduire ci-dessous une liste des personnalités citées pour avoir séjourné à Tamaris :

- Auguste Renoir, le célèbre peintre limousin séjourne deux mois à Tamaris (février-mars 1891) dans la villa des Roses du domaine Michel Pacha.

- D'autres peintres paysagistes ont aussi séjourné à Tamaris : Alfred de Curzon (1820-1895) se rend à Tamaris en 1870 et 1871 avec l'espoir de voir l'état de santé de sa femme s'améliorer. Autres paysagistes, Emile Noirot (1853-1924) et Vincent Courdouan (1810-1893) réalisent de nombreuses vues de Toulon et Tamaris.

- Le grand musicien Camille Saint-Saëns occupa souvent à Tamaris une villa appelée La Provençale.

- Cécile Chaminade (1857-1944), compositeur et pianiste professionnelle de la fin du XIXe siècle (qui connut un grand succès de son vivant et donna des concerts aux Etats-Unis et en Angleterre), fréquenta dès 1901 la villa La Provençale à Tamaris, où elle venait se reposer. Onze ans plus tard, elle s'installa définitivement dans le quartier.

- L'écrivain et poète italien Gabriele d'Annunzio attiré à la fois par le charme de Tamaris et le prestige des hauts-lieux historiques de la libération de Toulon en 1793, passa sur nos rivages des heures inoubliables.

- François Hugo (*), fils aîné de Victor Hugo qui vint souvent franchir le portail aux deux lions blancs à Tamaris. Pourquoi la famille Hugo ? Parce qu'il faut expliquer que notre grand poète, contraint à l'exil par Napoléon III, aurait désigné Michel Pacha comme administrateur de ses biens. Ce qui expliquerait les relations amicales qui s'ensuivirent entre les deux familles.

(*) Cette information, extraite de l'article de presse de Jean Debout (République – Var-Matin du 19 décembre 1983), a été reprise dans le chapitre Michel Pacha de Marius Autran, puis recopiée telle quelle dans une dizaine de sites internet, sans que jamais la moindre source historique n'en soit fournie. Elle est donc très peu vraisemblable, d'autant que : 1) Michel Pacha était proche de l'empereur Napoléon III et donc probablement pas un ami de Victor Hugo ! et que 2) Les deux fils de Victor Hugo, Charles et François, sont décédés repectivement en 1871 et 1873, donc plus de 10 ans avant que Michel Pacha ne s'installe à Tamaris. Que François Hugo ait pu « passer le portail aux lions » semblerait donc relever de la pure poésie...

- Jean Bosco, fondateur des Salésiens, dont Michel Pacha avait fait la connaissance par l'intermédiaire d'un de ses collaborateurs toulonnais, figure aussi parmi les hôtes de Tamaris.

- Quelques années avant sa disparition, Michel Pacha encouragea également une oeuvre de la plus haute importance : les frères Lumière, Louis et Auguste, occupaient à Tamaris une villa nommée l'Orientale où fut aménagé un laboratoire destiné aux deux savants qu'on doit considérer comme les inventeurs du cinématographe. Il faut bien préciser que ce fut à cet endroit précis que pendant un hiver les frères Lumière mirent au point leur avant-projet de cinéma avant de se rendre à La Ciotat.

- Un autre savant et non des moindres vint aussi à Tamaris dans une villa nommée Beau site pour offrir à sa mère un lieu de repos absolu. Il s'agit de Gustave Eiffel l'ingénieur, créateur de la Tour qui porte son nom.

- L'amiral Grigorowitch, commandant de la flotte russe dont plusieurs unités étaient en construction à Toulon et à La Seyne, résida assez longtemps en 1890 dans la villa Les Acacias.

- Le Président de la République, Emile Loubet, vient prendre une semaine de repos en 1906 dans la villa Miramar.

Cette liste n'est sans doute pas exhaustive.

A noter, pour mémoire, que d'autres personnalités ont séjourné dans des villas de Tamaris, mais à une époque plus récente, postérieure à la mort de Michel Pacha :

- À la Villa Blanche (à proximité du fort de Balaguier) qui fut la propriété d'Édouard Bourdet (1887-1945), auteur dramatique, journaliste et administrateur de la Comédie-Française, sont venus : Le célèbre Jean Cocteau de l'Académie française, ainsi que de nombreuses autres auteurs et personnalités du monde du théâtre comme Marcel Achard, Marc Chadourne, Colette, Pierre Dux, Louis Jouvet, Jacques de Lacrételle, Fernand Ledoux, François Mauriac, Paul Morand, etc., sans oublier le compositeur Georges Auric et le peintre Christian Bérard. Paul Morand avait d'ailleurs évoqué ses années de Tamaris à jouer aux boules avec Giraudoux chez Edouard Bourdet (1925-1935).

- Germaine Tailleferre (1892-1983), compositeur de musique du Groupe des Six, a été mariée (de 1925 à 1929) au caricaturiste américain Ralph Barton (1891-1931) qui possédait une maison à Tamaris. Le couple serait venu s'établir en France en 1927 et aurait séjourné plusieurs fois à Tamaris. La maison de Ralph Barton était située juste à côté de celle d'Edouard Bourdet. Germaine était d'ailleurs liée avec Edouard Bourdet. Le couple s'est séparé en 1929 et Ralph Barton est retourné aux USA et s'est suicidé quelques mois plus tard. La maison a alors été léguée à des soeurs et est restée quelques années une institution religieuse. La maison de Ralph Barton pourrait correspondre à celle dénommée Les Terrasses, qui se trouvait précisément derrière la Villa Blanche, qui était celle d'Edouard Bourdet.

Je ne réponds que très partiellement à vos questions, mais c'est absolument tout ce que je possède comme information.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

26-30 juin 2008 : Page Michel Pacha, Turquie et Empire ottoman

Q.

Bonjour,

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre page concernant Michel Pacha et la région de Tamaris.

Veuillez noter que la Turquie existe "que" depuis 1923. Il est donc totalement faux de mentionner la Turquie avant cette date puisqu'elle n'existait pas. Il s'agit de l'Empire ottoman. Donc concernant Michel Pacha et ses relations, la guerre de Crimée et les territoires balkaniques, a tous les coups il s'agit exclusivement de l'Empire ottoman et non de la Turquie.

Par ailleurs, les titres (comme pacha, bey, efendi) ont été interdits des les premieres heures de la République. Il est donc particulierement ridicule de parler de "titres turcs" ou de "pachas turcs".

Concernant l'Egypte, territoire ottoman jusqu'a l'occupation anglaise, il n'y a jamais eu de sultan aucun. Par contre, il s'agissait de territoires autonomes de l'Empire ottoman, dirigé par un vice-roi (khédive ou hidiv en ottoman).

Veuillez aussi noter, qu'il est mal a propos d'utiliser le terme "joug" concernant l'appartenance ottomane des Balkans. On ne parle pas de "joug" français pour l'occupation de l'Algérie ottomane, par exemple....

Je vous remercie d'avoir lu ces quelques lignes.

Avec mes bonnes salutations.

RT (Istanbul)

R.

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message, que j'ai lu avec attention.

Le texte sur Michel Pacha que vous avez trouvé est un chapitre d'ouvrage d'histoire locale que mon père avait écrit il y a plus de 20 ans à l'attention de lecteurs de La Seyne-sur-Mer. Mon père ne s'était jamais considéré comme historien et, pour résumer son histoire de Michel Pacha, il avait utilisé diverses sources historiques telles que :

ORTOLAN Georges. 1984. Michel PACHA, enfant de Sanary, créateur de Tamaris. GRAICHS, 57 p.
BAUDOIN Louis. 1965. Histoire générale de La Seyne sur Mer et de son port, depuis les origines jusqu'à la fin du XIXe siècle, 914 p.

ainsi que les textes de diverses conférences.

Suite à votre message, j'ai donc opéré plusieurs rectifications du texte de mon père mis en ligne sur internet, en remplaçant notamment Turquie par Empire ottoman et sultan d'Egypte par vice-roi.

J'ai cependant noté que les différentes erreurs historiques ou les abus de langage que vous avez relevés dans le texte de mon père se retrouvaient aussi dans les différentes sources qu'il avait utilisées, et dans bien d'autres ouvrages.

Ainsi, je veux bien que admettre que la Turquie n'existait pas avant 1923, date de création de la République turque. Mais le mot Turquie existait dans tous les Larousse ou encyclopédies françaises du XIXe siècle, et il était d'ailleurs donné à l'époque comme synonyme d'Empire ottoman :

TURQUIE ou Empire ottoman (turc Osmanli Vilayeti ; angl. Turkey ; all. Türkei), Etat qui s'étend sur une partie du S.-E. de l'Europe, de l'Asie occidentale et de l'Afrique septentrionale. etc. (Dictionnaire Encyclopédique Universel Illustré de 1877).

Cela explique que beaucoup d'auteurs aient utilisé les expressions de titres turcs ou de pachas turcs au XIXe siècle.

De même, les abus de langage concernant l'Egypte sont fréquents puisqu'en tapant "sultan d'Egypte" sur google, on obtient plus de 8000 sites internet qui mentionnent ce titre.

Quant à l'expression "secouer le joug", je n'ai pas cru bon de la modifier car elle semble signifier"s'affranchir de la domination, se mettre en liberté" et, là aussi, on trouve cette expression utilisée dans des milliers de sites internet, que ce soit à propos de l'Empire ottoman, de la France en Algérie ("le peuple algérien se mit en tête de secouer le joug colonial que la France lui imposait depuis presque deux cent ans..."), ou de toute autre occupation, notamment coloniale.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

23-30 mai 2008 : Photos de la Résidence Port Tamaris

Q.

Monsieur,

J'ai la chance d'avoir "seulement" un studio dans cette résidence je suis tombée sous le charme immédiatement.

Aussi j'aimerai complèter ma collection de photos et bien sur trouver des cartes postales, par exemple la vue du portail de l'intérieur de la résidence avec vue sur la mer... Je sais qu'elle existe...

Merci de m'envoyer OU de me donner des adresses pour en retrouver.

Je vous joins le site que j'ai créé dernièrement...

(...) Merci par avance de votre gentillesse.

Cordialement.

GT

R.

Bonjour,

Merci pour votre message et pour les belles photos mises sur votre site.

La résidence Port Tamaris se trouve, je crois, dans l'ancienne propriété de Michel Pacha à proximité de son château.

Un certain nombre de vues du château et du parc, à l'époque de Michel Pacha, et au début du XXe siècle existent en cartes postales anciennes.

Plusieurs de ces vues ont été utilisées par mon père dans son chapitre d'ouvrage consacré à Michel Pacha, et accessible en ligne à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/michel_pacha.html

Quelques autres apparaissent dans le "forum" consacré à Michel Pacha et Tamaris :

http://jcautran.free.fr/forum/michel_pacha.html

Beaucoup d'autres cartes postales existent. Je pense qu'on doit pouvoir consulter celles de l'ancienne collection du Seynois Noël Guigou, qui ont été confiées à la bibliothèque municipale du Clos Saint-Louis.

On trouve aussi de telles cartes postales en vente sur internet, notamment sur le site Delcampe.com. En tapant tamaris var, vous en trouverez des dizaines et sans doute celles que vous recherchez avec la vue du portail de l'intérieur avec vue sur la mer.

Voir, ci-jointes, quelques-unes des photos que j'ai extraites. Au centre de la photo 7.6.5.jpg, se trouve visible (d'après ce que mon père avait écrit) le yacht de Michel Pacha qui s'appelait Orphée.

Cordialement,

Jean-Claude Autran





 

2-9 avril 2008 : Hôtes de Tamaris au temps de Michel Pacha

Q1.

Bonjour,

Je voudrais savoir quels ont été les hôtes de Tamaris au temps de Michel Pacha ?

JG

R.

Bonjour,

A propos des personnalités qui ont séjourné à Tamaris, notamment dans des villas de l'époque Michel Pacha, j'ai extrait des textes de mon père et de la thèse de Mme NB, la liste suivante :

- Auguste Renoir, le célèbre peintre limousin séjourne deux mois à Tamaris (février-mars 1891) dans la villa des Roses du domaine Michel Pacha.

- D'autres peintres paysagistes ont aussi séjourné à Tamaris : Alfred de Curzon (1820-1895) se rend à Tamaris en 1870 et 1871 avec l'espoir de voir l'état de santé de sa femme s'améliorer. Autres paysagistes, Emile Noirot (1853-1924) et Vincent Courdouan (1810-1893) réalisent de nombreuses vues de Toulon et Tamaris.

- Le grand musicien Camille Saint-Saëns occupa souvent à Tamaris une villa appelée La Provençale.

- Cécile Chaminade (1857-1944), compositeur et pianiste professionnelle de la fin du XIXe siècle (qui connut un grand succès de son vivant et donna des concerts aux Etats-Unis et en Angleterre), fréquenta dès 1901 la villa La Provençale à Tamaris, où elle venait se reposer. Onze ans plus tard, elle s'installa définitivement dans le quartier.

- L'écrivain et poète italien Gabriele d'Annunzio attiré à la fois par le charme de Tamaris et le prestige des hauts-lieux historiques de la libération de Toulon en 1793, passa sur nos rivages des heures inoubliables.

- L'amiral russe Grigorowitch, venu superviser la construction de bâtiments pour le Tsar, a logé à la villa Les Acacias.

- François Hugo(*), fils aîné de Victor Hugo qui vint souvent franchir le portail aux deux lions blancs à Tamaris. Pourquoi la famille Hugo ? Parce qu'il faut expliquer que notre grand poète, contraint à l'exil par Napoléon III, aurait désigné Michel Pacha comme administrateur de ses biens. Ce qui expliquerait les relations amicales qui s'ensuivirent entre les deux familles.

(*) Cette information, extraite de l'article de presse de Jean Debout (République – Var-Matin du 19 décembre 1983), a été reprise dans le chapitre Michel Pacha de Marius Autran, puis recopiée telle quelle dans une dizaine de sites internet, sans que jamais la moindre source historique n'en soit fournie. Elle est donc très peu vraisemblable, d'autant que : 1) Michel Pacha était proche de l'empereur Napoléon III et donc probablement pas un ami de Victor Hugo ! et que 2) Les deux fils de Victor Hugo, Charles et François, sont décédés repectivement en 1871 et 1873, donc plus de 10 ans avant que Michel Pacha ne s'installe à Tamaris. Que François Hugo ait pu « passer le portail aux lions » semblerait donc relever de la pure poésie...

- Quelques années avant sa disparition, Michel Pacha encouragea également une oeuvre de la plus haute importance : les frères Lumière, Louis et Auguste, occupaient à Tamaris une villa nommée l'Orientale où fut aménagé un laboratoire destiné aux deux savants qu'on doit considérer comme les inventeurs du cinématographe. Il faut bien préciser que ce fut à cet endroit précis que pendant un hiver les frères Lumière mirent au point leur avant-projet de cinéma avant de se rendre à La Ciotat.

- Un autre savant et non des moindres vint aussi à Tamaris dans une villa nommée Beau site pour offrir à sa mère un lieu de repos absolu. Il s'agit de Gustave Eiffel l'ingénieur, créateur de la Tour qui porte son nom.

- Le Président de la République, Emile Loubet, vient prendre une semaine de repos en 1906 dans la villa Miramar.

D'autres personnalités ont séjourné dans les villas de Tamaris, mais à une époque plus récente, postérieure à la mort de Michel Pacha :

- À proximité du Fort de Balaguier un immeuble nommé la Villa blanche fut la propriété de l'écrivain, auteur dramatique, journaliste et administrateur de la Comédie-Française Édouard Bourdet (1887-1945). Sont venus à la Villa blanche : Le célèbre Jean Cocteau de l'Académie française, ainsi que de nombreuses autres auteurs et personnalités du monde du théâtre comme Marcel Achard, Marc Chadourne, Colette, Pierre Dux, Louis Jouvet, Jacques de Lacrételle, Fernand Ledoux, François Mauriac, Paul Morand, etc., sans oublier le compositeur Georges Auric et le peintre Christian Bérard. Paul Morand a d'ailleurs évoqué ses années de Tamaris à jouer aux boules avec Giraudoux chez Edouard Bourdet (1925-1935).

- Germaine Tailleferre (1892-1983), compositeur de musique du Groupe des Six, a été mariée (de 1925 à 1929) au caricaturiste américain Ralph Barton (1891-1931) qui possédait une maison à Tamaris. Le couple serait venu s'établir en France en 1927 et aurait séjourné plusieurs fois à Tamaris. La maison de Ralph Barton était située juste à côté de celle d'Edouard Bourdet. Germaine était d'ailleurs liée avec Edouard Bourdet. Le couple s'est séparé en 1929 et Ralph Barton est retourné aux USA et s'est suicidé quelques mois plus tard. La maison a alors été léguée à des soeurs et est restée quelques années une institution religieuse. La maison de Ralph Barton pourrait correspondre à celle dénommée Les Terrasses, qui se trouvait précisément derrière la Villa Blanche, qui était celle d'Edouard Bourdet.

Cette liste n'est sans doute pas exhaustive. Voyez aussi sur mon site le chapitre écrit par mon père, ainsi que le forum consacré à Michel Pacha, aux adresses suivantes :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/michel_pacha.html
http://jcautran.free.fr/forum/michel_pacha.html

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Merci beaucoup de votre réponse. cela m'a beaucoup aidé pour mon exposé sur Tamaris.

JG


 

19-26 mars 2008 : Recherche d'informations sur Michel Pacha

Q1.

Monsieur,

je suis un seynoise depuis 3 générations au moins. Dans dans la rocaille qui l'aurait, soi-disant, ramené des indes. Mon père m'a raconté la malédiction de la jeune prêtresse , et souvent avec mes soeurs, nous avons rêvé de passer une nuit au chateau pour voir son fantôme!la famille, on nous racontait l'histoire d Michel Pacha et de son chateau. J'ai même eu la chanse de toucher le pointu, encastré dans la rocaille, qui l'aurait ramené des Indes.

Le temps a passé. Je me suis éloignée de ma ville pour revenir vivre à Toulon il y a seulemnt 15 ans. Je suis à la recherche d'informations

sur Michel Pacha, des dâtes surtout. Ceci me servira sur mon blog où je dois faire connaitre les légendes de la région à des amis essainnés entre la France, la Belgique et les Etats-Unis.

J'espère que vous pourrez m'aider, étant donné qu'il ne reste du domaine initial que la petite chapelle .

Veuillez recevoir, Monsieur Autran mes respectueuses salutations.

CP

R1.

Bonjour,

En réponse à votre message je vous informe que l'essentiel de ce que je connais à propos de Michel Pacha se trouve dans le chapitre que mon père avait écrit en 1988, et que j'ai mis sur internet à l'adresse suivante : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/michel_pacha.html

Sur mon site internet se trouvent aussi différents échanges de messages dans la rubrique "Forum : Michel Pacha" : http://jcautran.free.fr/forum/michel_pacha.html 

Je vous signale également les références de trois ouvrages parus sur Michel Pacha que vous pourrez trouver, soit en librairie, soit dans les bibliothèques municipales :

- ORTOLAN Georges. 1984. Michel PACHA, enfant de Sanary, créateur de Tamaris. Ed. GRAICHS, 57 p.

- BOTASSO-NICOLAS Hélène. 2003. Michel Pacha, voyage au bout d'un rêve. Ed. du Lau, collection Adrénaline, 35 p.

- RENAU Jean-Pierre. 2007. Marius Michel Pacha 1819-1907. Le bâtisseur. Ed. L'Harmattan, 190 p.

Cordialement,

Jean-Claude Autran



5 mai 2007 : Colloque à Sanary-sur-Mer rendant hommage à Michel Pacha (1819-1907) pour le centenaire de sa disparition


Les Actes du Colloque sont accessibles sur internet à l'adresse : http://fr.calameo.com/read/001062237904d54dc7bab

JCA



 

6-30 mars 2007 : Chanson sur Tamaris

Q1.

Bonjour Monsieur Autran

J'ai visité votre site et j'ai constaté que vous offriez un champ large sur l'histoire de la Seyne.

J'ai enseigné un triolet d'année au lycée Beaussier, et je me suis tombé amoureux du site et surtout des "Tamaris".

De ce quartier béni des Dieux , j'ai consacré une chanson et j'aimerais la diffuser dans la région ( sur Internet...) mais je ne sais pas à qui m'adresser.

Peut être pourriez-vous m'aider ?

Amitiés

PU

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message et pour votre amour de notre beau quartier de Tamaris.

Comme vous avez pu le voir, mon site internet comporte, entre autres, des volets sur l'histoire de La Seyne et de ses quartiers, ainsi que sur la musique et les chansons.

Si cela vous convient, c'est très volontiers, d'autant plus qu'il s'agit d'un titre "Tamaris", que je peux diffuser votre chanson sur mon site.

Il suffit que vous m'adressiez le texte que vous voulez voir apparaître (et/ou la partition ou un fichier mp3 ou MIDI si vous souhaitez faire connaître aussi sa musique). Je pourrais alors faire apparaître votre chanson par exemple dans les forums "musique et chansons" et aussi "quartiers de La Seyne".

Je reste à votre disposition.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonsoir Monsieur,

Merci pour votre réponse!

J'accepterais très volontiers qeu vous diffusiez ma chanson "Tamaris" (le texte et la musique) sur votre site ainsi que sur les forums "musique et chansons" et "quartiers de La Seyne".

J'ai à dispostion un CD (normal)que je peux vous faire parvenir rapidement. Vous faut -il obligatoirement un CD MP3?

Il faudrait que vous me donniez votre adresse pour l'envoi postal.

Je vous enverrai le texte en pièce jointe.

Je crois que c'est une jolie chanson et que peut-être, elle pourra trouver son auditoire!

amitiés

PU

R2.

Bonsoir,

Je parlais simplement de fichier mp3 compte tenu de l'espace mémoire considérable que prendrait sur mon site un fichier audio. (En le compressant au format mp3 on peut probablement réduire la taille de la musique à 2 ou 3 Mo), ce qui est acceptable [car la totalité de mon site ne dépasse pas les 100 Mo]. Mais je peux faire la compression moi-même si vous m'adressez un CD audio contenant la chanson.

Voici mon adresse postale : (...).

Merci par avance. Je vous tiendrai informé dès que la chanson sera sur le site.

Cordialement.

Jean-Claude Autran

Q3a.

Très bien Jean Claude

je vous fais parvenir dès la semaine prochaine le CD par la poste et le texte en pièce jointe

merci pour tout

amitiés

PU

Q3b.

bonsoir Jean Claude

voici le texte de la chanson

j'espère vous envoyer le CD demain ou après demain

philippe amitiés

Q3c.

Bonsoir Jean Claude

j'espère que vous avez reçu mon précédent E Mail avec le texte de la chanson et le Cd envoyé mardi dernier

j'espère que vous allez bien

amitiés

PU

R3.

Bonsoir Philippe,

Merci beaucoup pour le CD que j'ai reçu aujourd'hui et toutes mes félicitations pour cette œuvre poétique et musicale.

Les paroles de votre chanson Tamaris figurent désormais dans les pages Musique et chansons, ainsi que dans les pages Tamaris du forum de mon site.

J'espère que votre chanson sera appréciée par les internautes et que cela permettra d'accroître votre auditoire.

Voyez si la présentation vous convient ou si vous souhaitez la modifier.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

TAMARIS (paroles et musique de Philippe Usseglio)
« aux sirènes de Fourmigues » (1.4.2002)
 
1. Que les âmes géographiques en oublient les ailleurs
Pour tes rives escarpées aux arcades du bonheur
Tes couleurs en cascade leur disant « Au revoir »,
A l'ombre grêle de tes géants miroirs.
Débarrassés de nos corps encombrants,
Pour des arbres voiliers et rutilants secrets,
Qui au juste n'ont rien dans la gorge des poches,
Que le sable épars de l'usure de tes roches...
 
Au milieu, certes, de villas endormies
En contrebas de pergolas fleuries
Dans ton écrin rose pâle
Ta palette danse puis s'étale...
O Tamaris O tamaris O tamaris...
 
1. Barques en odeur de fenouil, pour demain matin,
Apprêtant leur demeure aux pontons incertains,
De bâches alourdies au charme désuet
Ton sourire à la main, le mot coloré
Ecoutant la vague converser dans le sable...
Nos murmures, en écho, se mettront à table,
De ce bonheur de nous savoir ton hôte...
Avec pour compagnes, quelques âmes qui flottent...
 
Au milieu, certes, de villas endormies
En contrebas de pergolas fleuries
Dans ton écrin rose pâle
Ta palette tremble puis s'étale...
O Tamaris O tamaris O tamaris...
 
2. Des terrasses ombragées sur tomettes usagées,
Débarcadères aguichants pour nous autres assoiffés...
Car nos cœurs sont des mailles qu'il faudrait ravauder
Et nos âmes ont les cernes des encasernés.
Alors, grimpe vite, l'impériale nous attend...
Les chevaux, avinés, piaffent de nous ramener...
La marchande vend sa cadde au chaland
Et saint Elme pêche au pied de Balaguier...
 
Au milieu, certes, de villas endormies
Au portail des forts alanguis
Dans ton écrin rose pâle
Ta palette souffreteuse baille...
O Tamaris O tamaris O tamaris...

(Chanson protégée SCAM Vélasquez Paris)


 

27 décembre 2006 - 6 Janvier 2007 : Villa Gabrielle

Q1.

Bonjour,

Je suis à la recherche d'informations et plus précisément de photographies anciennes d'une maison de Tamaris, la villa "Gabrielle" rue Raphael Dubois.

Je l'occupe depuis quelques années ; Mme NB l'a décrite dans son livre sur Tamaris (p. 94) mais en évoquant essentiellement la lucarne-pignon en façade avec une représentation photographique.

Mes recherches sur des vues d'ensemble de cette maison construite au début du siècle sont restées vaines à ce jour, et cela,un peu à mon grand étonnement,sachant que cette maison a été la propriété jusqu'en 1936,d'un homme de lettres parisien reconnu, commandeur de la Légion d'Honneur, Monsieur Recouly Raymond.

Aussi, je m'adresse à vous avec l'espoir d'avoir enfin plus d'éléments qui pourraient compléter l'histoire de cette villa et satisfaire toute ma curiosité.

Bien cordialement

JC

R1.

Bonjour,

En réponse à votre message du 27/12, je ne dispose malheureusement que de très peu d'informations au sujet de la villa Gabrielle. Je connais la description qu'en a faite Mme NB dans son livre. Une version légèrement différente se trouve dans sa Thèse de Doctorat (Année 2000) :

« Page 163.

« b.1 Le modèle suisse : « Villa Gabrielle »

« C'est la lucarne-pignon en façade qui confère à la maison l'apparence du chalet. La villa est en réalité maçonnée et non en bois (Planche 66 B). Etroite et haute, sur deux niveaux et un soubassement, la couverture en tuile reçoit une lucarne avec un décor en bois. Un balcon concentre le pittoresque dans l'association du bois et du motif ajouré : les croisillons du garde-corps, le feston dentelé et le poinçon ailé. Ce modèle de chalet est le plus courant et connaît ses lettres de noblesse sur les côtes normandes en particulier à Houlgate qui exacerbe les volumes étroits et les fortes pentes des toitures. La villa Gabrielle réduit sa référence au chalet dans sa partie supérieure par le "gâble", car le rez-de-chaussée est agrémenté s'une loggia et le premier étage d'une terrasse à balustrade qui se prolonge sur les côtés ».

La Planche 66B, que je vous ai copiée dans le fichier attaché est également légèrement différente de la photo donnée dans son livre.

Mais tout ceci ne touche qu'à l'architecture. Et je n'ai rien trouvé concernant l'histoire de cette villa. J'ignorais d'ailleurs qu'elle avait été occupée par un homme de lettres parisien reconnu.

Si l'histoire du quartier Tamaris (surtout du domaine de Michel Pacha) est assez bien connue pour ce qui est de la fin du XIXe siècle et du début du XXe (la période Michel Pacha), peu d'historiens semblent s'être intéressés à la période suivante, du moins pas de façon suffisamment approfondie pour permettre de répondre à une question comme la vôtre.

Je regrette donc de ne pas pouvoir vous renseigner davantage.

Vous pourriez toujours essayer de contacter Mme NB. Bien que sa spécialité soit l'architecture, peut-être a-t-elle, au cours de son travail de thèse, amassé des notes diverses touchant à l'histoire et qu'elle n'aurait pas publiées ? Ou peut-être aurait-elle quelque autre piste à vous conseiller ?

Mais je n'ai plus son adresse e-mail (...).

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour,

Je suis à la recherche de tout document (photo notamment) relatif à la villa Gabrielle, située au 67 de la rue Raphaël Dubois à Tamaris.

Pouvez vous m'aider?

Merci

SR

R2.

Bonjour,

En réponse à votre message du 28/12, je ne dispose malheureusement que de très peu d'informations au sujet de la villa Gabrielle.

Je connais la description qu'en a faite Mme NB (Professeure à l'Université d'Aix-Marseille) dans sa Thèse de Doctorat (Année 2000) consacrée à l'architecture du quartier Tamaris - Michel Pacha :

« Page 163.

« b.1 Le modèle suisse : « Villa Gabrielle »

« C'est la lucarne-pignon en façade qui confère à la maison l'apparence du chalet. La villa est en réalité maçonnée et non en bois (Planche 66 B). Etroite et haute, sur deux niveaux et un soubassement, la couverture en tuile reçoit une lucarne avec un décor en bois. Un balcon concentre le pittoresque dans l'association du bois et du motif ajouré : les croisillons du garde-corps, le feston dentelé et le poinçon ailé. Ce modèle de chalet est le plus courant et connaît ses lettres de noblesse sur les côtes normandes en particulier à Houlgate qui exacerbe les volumes étroits et les fortes pentes des toitures. La villa Gabrielle réduit sa référence au chalet dans sa partie supérieure par le "gâble", car le rez-de-chaussée est agrémenté s'une loggia et le premier étage d'une terrasse à balustrade qui se prolonge sur les côtés ».

Je vous joins en fichiers attachés les deux seules photos de la villa que j'ai pu trouver : 1) la Planche 66B citée dans le texte ci-dessus, et 2) la photo qui se trouve (p. 94) dans le livre de Mme NB (Tamaris, entre Orient et Occident, éd. Actes Sud, 2003).

Mais tout ceci ne touche qu'à l'architecture. Et je n'ai rien trouvé dans mes livres ou mes archives concernant l'histoire de cette villa.

Je regrette donc de ne pas pouvoir vous renseigner davantage.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

 


 

11-17 octobre 2006 : Villa Les Marronniers et quartier Tamaris

Q.

Cher Monsieur,

Je découvre aujourd'hui seuleme nt votre site internet consacré à Michel Pacha et tout particulièrement à Tamaris bien sûr !

Soyez-en tout d'abord félicité car je l'ai parcouru (seulement parcouru!) et il m'a déjà passinné !alors dès que le temps me sera donné je le visiterai en détail comme si je visitait Tamaris.

Mon père avait je crois contacté votre père M. Autrans , s'agissant de FDD lui même petit fils de M. Léonce Rimbaud ancien directeur des Forges et Chantiers de La Seyne sur mer avant la guerre de 40. Mon arrière grand père a d'ailleurs son nom gravé sur une plaque commémorative du Collège des Maristes de La Seyne ayant monté une association pour racheter le Collège à l'époque des Inventaires.

J'aime et connait Tamaris et son Histoire à travers les écrit de votre père et de Mme NB ainsi que M. PM.

J'ai encore un pied à Tamaris dans le cadre d'une indivision familiale : La villa des Marronniers qui appartient à ma famille D et je passe au moins une fois par an à Tamaris.

Je vois qu'une des questions pas toute récente qu'un de vos correspondant vous a posée concerne la villa Les Chênes : C'est Mme des Clauzières née Armelle de Pierredon qui avait avec son mari alors encore vivant prévu de se retirer dans cette propriété qui a été aménagée avec pas mal de pierres et autres récupération grilles en fer forgée en provenance du Chateau de Michel Pacha au Manteau détruit il y a plusieurs décennies !

Lors d'un éboulement récent (1 ou 2 ans) on a pu découvrir cette villa et voir surtout qu'il y avait une double clôture notamment au dessus du banc de pierre (fameux banc de pierre en rocaille - qu'attend-on pour le préserver ou le classer !

Le mari d'Armelle des Clauzieres est décédé il y a maintenant que les années et tous les travaux de cette villa sont arrêtés depuis ?

Voila quelques infos mais ce que je souhaite surtout c'est que nous puissions correspondre; je dispose d'une collection de cartes postales anciennes au nombre de 200 à 300 qui concernent Tamaris , le Manteau Le fort Napoléon Le Fort Balaguier Les Sablettes, de nombreuses villa toujours debout comme Les Marronniers.

Je me demandais s'il était possible d'éditer queque chose mais gare aux droits d'auteurs notamment Marius Bar !

A bientôt par mail ou à La Seyne!

Très cordialement

HDD

R.

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message et pour vos commentaires sur mon site internet.

Il est très possible que votre père ait contacté mon père, Marius Autran. Mais mon père va bientôt avoir 96 ans ! Et il m'a dit ne plus se souvenir très bien de ce contact à propos de M. Léonce Rimbaud.

Merci pour le complément d'information que vous apportez à propos de la villa Les Chênes, dont j'ignorais l'histoire et le projet de Mme des Clauzières de s'y établir. Ces éléments pourront être rajoutés au "forum" de mon site pour enrichir encore l'histoire de Tamaris.

Je suis naturellement intéressé de continuer à correspondre avec vous à propos de Tamaris ou de tout autre sujet. Votre collection de cartes postales concernant les quartiers Est de La Seyne paraît impressionnante. Quant à les publier, cela paraît en effet un peu difficile, bien qu'il y ait eu des précédents (par exemple le « recueil de cartes postales illustrées de texte », intitulé « En passant par La Seyne », publié par Joseph Dechifre il y a une douzaine d'années). Mais il s'agissait plutôt d'un recueil de copies de cartes postales, avec un tirage sans doute restreint, et qui ne semblait pas être passé par un Editeur.

A bientôt sans doute.

Cordialement.

Jean-Claude Autran


 

5-23 octobre 2006 : Histoire de Tamaris (exposition "d'Azur et d'Orient")

Q1.

Bonsoir Monsieur Autran,

(...) J'avais une autre question à vous poser : Lors de l'exposition " d'Azur et d'Orient" - il y a 3 ans je crois, à Balaguier ; nous avons pu voir un film qui retraçait toute l'histoire de Tamaris. Peut-être est-ce Nathalie Bertand qui l'a réalisé.......

Savez-vous s'il existe des copies à la vente de ce film (cassettes ou DVD) car celui-ci était extrêmement bien fait avec beaucoup d'images d'archives.

J'ai enregistré Thalassa, où par deux fois, récemment fin août, il a été question de notre ville et plus particulièrement de Marius Michel dit Michel Pacha. Son histoire était évoquée à propos des phares et balises de l'empire Ottoman et par extension, nous avons vu Tamaris. Mais, le film projeté à Balaguier était beaucoup plus complet.

Merci pour votre "écoute",

Avec mes plus cordiales salutations.

AB

R1.

Bonjour,

Suite à votre dernier message (sur l'exposition "d'Azur et d'Orient" de mars 2003 à janvier 2004, à Balaguier), j'ai essayé de me renseigner sur le film qui retraçait l'histoire de Balaguier. (Je n'avais pas vu personnellement cette exposition n'étant pas encore retourné habiter La Seyne à cette époque-là ; j'en avais seulement reçu la plaquette).

Mais je ne suis pas parvenu à savoir qui avait réalisé ce film. Peut-être était-ce Mme NB, mais je n'arrive plus à la joindre depuis quelques semaines (...).

Mais j'espère pouvoir vous renseigner début novembre, à l'occasion du prochain colloque Histoire et Patrimoine, où je devrais normalement rencontrer plusieurs personnes connaissant bien Tamaris et Balaguier (notamment le conservateur du Musée, M. JGE).

Je leur poserai la question au sujet de ce film sur l'histoire de Tamaris et je vous recontacterai ensuite.

A bientôt. Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour Monsieur Autran,

Merci pour votre aimable réponse suite à ma demande à propos du film ayant trait à l'histoire de TAMARIS.

Je crois que l'exposition au musée de BALAGUIER prévue pour l'an prochain aura à nouveau pour thème (du moins en partie) l'histoire de TAMARIS et vraisemblablement, cette projection sera d'actualité.

Je pense que cette cassette ou DVD intéresserait beaucoup de monde sur La Seyne car les demandes ont été nombreuses autour de nous.

Avec mes plus cordiales salutations.

AB

R2.

Bonjour,

D'après M. Julien GOMEZ-ESTIENNE, conservateur du musée de Balaguier, que j'ai rencontré samedi, le réalisateur du film sur l'histoire de Tamaris, en 2004, était M. JD.

Il m'a dit que M. JD était de Besse-sur-Issole. Je n'ai pas trouvé ses coordonnées dans ce village, m'ai j'a plutôt trouvé : (...).

Mais M. GOMEZ-ESTIENNE m'a dit aussi qu'il fallait commencer par téléphoner au musée pour connaître la disponibilité de la cassette ou du DVD de ce film. Vous pourriez donc essayer d'appeler le musée au 04 94 94 84 72.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

Bonsoir Monsieur Autran,

Lors de nos visites au Musée de Balaguier, nous avons demandé aux personnes du guichet s'il était possible de se procurer cette fameuse cassette vidé mais à chaque fois, il nous a été précisé que celle-ci n'était pas commercialisable car privée .... sans pour autant en connaître l'auteur.

De toutes façons, merci pour votre aide et vos conseils.Je vais essayer d'appeler les personnes que vous me suggérez et je vous tiens au courant du progrès de mes recherches.

Bonne soirée,

Amicales salutations

AB


 

7 septembre 2006 - 13 septembre 2014 : Villa L'Orangerie et Grande Maison Tamaris Pacha

Q1.

Cher monsieur

J'ai lu avec bcp d'intérêt le site Autran ainsi que son forum.

Ayant longtemps joué dans le parc du Pacha, tout enfant, dans les années 50, je reste très attaché à Tamaris et plus particulièrement au port du Manteau, où mes grands-parents ont acheté en début de XXème siècle la villa "L'Orangerie", qui reste encore à la famille.

Elle aurait appartenue à une dame de compagnie de l'Impératrice Eugénie qui y fit un séjour. Une de ses chambres s'appelle encore chambre de l'Impératrice.

En dehors d'une gravure de l'Impératrice, aucun meuble ou témoignage ne persiste, la 2ème guerre mondiale par l'occupation des allemands puis par réquisition après guerre ayant tout fait disparaître.

Une bombe l'a d'ailleurs entièrement transpercée.

Concernant la bâtisse que je découvre apparemment achevée, appelée maintenant "villa Tamaris", dans les années 50-60, c'était un triste bâtiment inachevé que ma mère disait être la "maison de la reine de Roumanie".

Pour des raisons que je ne connais pas, guerre, ruine, exil, elle n'avait pas été achevée.

Elle est mieux maintenant mais apparemment fait un peu caserne.

En ce qui concerne les descendants de Michel Pacha, les Pierredon, (toujours d'après ma mère), ayant fait une généreuse donation à l'Eglise (Saint-Pierre-de-Rome), auraient été anoblis et nommés ainsi en remerciements "de Pierredon".

Bien cordialement.

BC

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Je connais un peu la villa de votre famille "L'Orangerie", dont une photo et une ancienne carte postale ont été reproduites dans la thèse de Mme NB, " Tamaris : Villégiature - Urbanisme - Architecture dans la seconde moitié du XIXe siècle ", Université d'Aix-Marseille, Année 1999-2000. Par contre, je ne savais rien sur son histoire et sur son appartenance à une dame de compagnie de l'Impératrice Eugénie. Merci de me l'apprendre.

En ce qui concerne l'origine de la "Grande Maison" ou "Villa Tamaris Pacha", un échange de messages se trouve déjà sur le "forum" de mon site à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/forum/michel_pacha.html#1

Il y est dit notamment (cf. également le texte de la thèse de Mme NB).

" ... A l'inverse des villas avoisinantes de style italien (villas Miramar, Bon-Abri et Belle-Vue), la villa Tamaris Pacha (ainsi dénommée aujourd'hui) présente un plan compact et régulier... Nous ne connaissons pas la destination de cette demeure que la tradition orale appelle " la Grande Maison ". Elle est restée inachevée jusqu'en 1991, date de sa réhabilitation*. Ses proportions et caractères la distinguent de la villa balnéaire et la rapprochent plutôt d'un modèle palatial... ".

et, en note de bas de page :

*" Elle aurait été construite pour Marie-Louise Séris, première épouse de Michel-Pacha, dont le décès en 1893 serait la cause de l'arrêt des travaux. Restaurée, la villa Tamaris-Pacha devait accueillir la fondation Mentor. C'est aujourd'hui un centre culturel et un lieu d'exposition municipale ".

Au sujet du titre "de Pierredon", les informations que je possède, viennent des écrits de mon père (voir à l'adresse http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/michel_pacha.html6) :

« ...en reconnaissance de ses oeuvres charitables innombrables et du soutien qu'il apporta aux institutions religieuses locales (Don Bosco, Soeurs de Sanary, église de La Seyne, etc...), il fut récompensé par le Souverain pontife Léon XIII qui lui conféra en 1882 le titre de : Comte Héréditaire Michel de Pierredon (nom de l'un de ses anciens domaines) ». [Il s'agit du domaine de la colline de Pierredon, propriété de Michel Pacha à Sanary]

dont la source se trouve dans l'ouvrage Michel Pacha (de Georges Ortolan, 1984) :

« En 1882, après l'inauguration de la chapelle de Tamaris et en récompense de ses nombreuses actions de charité envers les pauvres, de sa générosité et ses bienfaits vis-à-vis de de la communauté catholique et de l'Eglise, à Sanary, à Marseille, à Tamaris, le pape Léon XIII, par un « bref » dont je détiens la photocopie, le fait « comes » c'est-à-dire comte (comte du pape, non de Pierredon), cet anoblissement s'appliquant également, sous les conditions d'usage, à sa descendance mâle ».

Peut-être à bientôt, si vous avez d'autres sujets d'échanges d'informations à propos de Michel Pacha et de son domaine.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran)

Q2.

Monsieur

Une précision: j'avais bien lu votre texte ci dessous mais il me semble que vous n'avez pas compris le texte et le sens de mon mail;

Je vous disais donc que d'après ma mère que ce vous appelez "la grande maison" était en fait un batîment construit par la Reine de Roumanie, inachevé pour des raisons que j'ignore et non pas comme supposé par votre site pour Me Seris.

Tous les membres de ma famille, qq soit leur âge ont tous entendu cela avant-guerre (celle de 39). L'Orangerie est à ma famille depuis le début du siècle, du XXème pas du XXIème.

Bien cordialement.

BC

PS

- Votre site est très intéressant.
- Je compte porter ce témoignage familial à Mme N. Bertrand.

R2.

Bonjour Monsieur,

Je vous ai écrit tout ce que je savais au sujet de cette "Grande Maison". Mes sources historiques sont les travaux de recherche de Mme NB et également ceux de M. JGE (l'actuel Conservateur du Musée du Fort de Balaguier). La dernière fois que j'ai rencontré ce dernier, il m'avait confirmé l'opinion de Mme NB à savoir que la "Grande Maison" aurait [on note cependant l'emploi du mode conditionnel] été construite par Michel Pacha pour son épouse et que le décès brutal de celle-ci en 1893 expliquerait pourquoi le bâtiment est resté inachevé depuis cette date. J'en étais resté là faute d'autre information.

L'information qui s'est transmise oralement au sein de votre famille constitue un élément nouveau et particulièrement intéressant. Mais il est étrange que le nom de la Reine de Roumanie n'ait, à ma connaissance, jamais été mentionné dans des écrits ou des documents historiques, alors qu'on trouve cités, pour être venus ou avoir joué un rôle quelconque à Tamaris, des personnalités comme : Auguste Renoir, les frères Lumière, Gabriele d'Annunzio, Germaine Tailleferre, Edouard Bourdet, etc.

J'ai lu que Marie, Reine de Roumanie (1875-1938) avait hérité en 1900 d'une villa à Nice à côté du château Barla, construite par son père le duc Ernest II de Saxe-Cobourg. Mais je n'ai encore jamais trouvé de mention de cette Reine de Roumanie ailleurs qu'à Nice.

Ceci dit, il reste certainement de nombreuses archives à explorer. Mme NB reconnaît elle-même que ses sources historiques ont été limitées du fait que le domaine de Michel Pacha est constitué en grande partie de propriétés privées dont les archives ne sont pas nécessairement ouvertes au public (d'autant que le décès de Michel Pacha en 1907 place encore le sujet dans la limite de réserve centenaire protégeant les fonds privés) ; que l'architecture privée, par opposition à la commande publique) ne bénéficie pas des pièces (délibérations, finances de la commune...) relatives à son élaboration ; que les archives communales de La Seyne sont pratiquement inexistantes, ayant été détruites lors des bombardements de 1944.

Cet échange de messages, qui pourra figurer sur le "forum" de mon site, appellera probablement un jour ou l'autre des commentaires de la part de gens qui ont des idées sur la question.

Vous pouvez naturellement communiquer l'information à Mme NB, ainsi qu'à M. JGE (Conservateur du Musée du Fort Balaguier, Musée du Fort de Balaguier (...).

Très cordialement,

Jean-Claude Autran

R3. (13 septembre 2014)

Une information complémentaire et très précise a été donnée [j'ignore à partir de quelle source] sur cette "Grande Maison" par Mme Nathalie Bicais lors de sa conférence sur "Michel Pacha et son rêve d'Orient". Selon elle, cette villa aurait été construite par Michel Pacha à l'attention de l'Impératrice Eugénie. L'arrêt des travaux en 1893 a parfaitement pu résulter de la disparition tragique de Mme Michel Pacha cette année-ci. Mais on peut également se souvenir que l'Impératrice Eugénie venait régulièrement sur la Côte d'Azur, ou elle était l'invitée de son amie Elisabeth, dite "Sissi", impératrice d'Autriche, à Roquebrune-Cap-Martin. Et que pour ne plus être systématiquement invitée, elle avait tenu à faire construire sa propre résidence, au Cap Martin : la villa Cyrnos (Cyrnos veut dire "Corse" en Grec, en souvenir de l'île où est né Napoléon 1er fondateur du Premier Empire), précisément en 1892.

Jean-Claude Autran



 

10 août 2006 : Tableau Tamaris, de Vincent Courdouan

Q1.

Bonjour,

Félicitations pour votre site !

Le tableau de Vincent Cordouan, Tamaris 1872, dont il est question sur votre forum est reproduit dans la revue

REGARDS SUR L'HISTOIRE DE LA SEYNE SUR MER N°3 consultable à cette adresse :

http://www.histpat-laseyne.net/regards_n3.html

Merci de ne pas indiquer mon adresse email si vous décidez de publier mon message sur votre forum.

PS

R1.

Bonjour Monsieur,

Merci beaucoup pour votre message.

Effectivement, le tableau Tamaris 1872 se trouve sur la page de couverture du fascicule N° 3 de REGARDS SUR L'HISTOIRE DE LA SEYNE SUR MER. Mais, comme par hasard, je possédais toute la série de ces comptes rendus des Colloques de Histoire et Patrimoine Seynois - à l'exception de ce N° 3... Et je n'avais pas réalisé que je pouvais le consulter sur le net.

Cela m'amène aussi à rectifier certaines pages de mon site où le nom du peintre est orthographié par erreur Cordouan (erreur qui se retrouve dans bien d'autres sites) au lieu de Courdouan.

Merci à vous. N'ayez aucune inquiétude : je ne mentionne en principe jamais dans mon forum, les adresses, adresses e-mail ou n° de téléphone de mes correspondants, sauf parfois celles de mes plus proches amis ou anciens camarades de classe qui m'y autorisent.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

20 juin 2006 - 9 mai 2007 : Maison inconnue dans le quartier Michel Pacha

Q1.

Bonjour,

Je me suis promenée ce week end à la Seyne sur mer et j'ai été très intriguée par toutes ces maisons abandonnées sur la corniche Michel Pacha, après des recherches sur Internet j'ai trouvé votre site mais rien sur cette grande maison en bordure de la corniche Georges Pompidou qui serait rue du professeur Raphaël Dubois. Elle est actuellement murée.

Savez-vous a qui elle appartient ?

J'ai joint une vue aérienne de cette maison.

Merci de votre réponse

DF

R1.

Bonjour,

Je vois de quelle maison vous parlez. Apparemment, elle figurait déjà sur les plans du quartier à l'époque de Michel Pacha. Mais je n'ai aucune idée de de son histoire et des ses propriétaires actuels.

Je pose dès aujourd'hui la question à Mlle NB, qui a passé en 2000 une thèse de doctorat sur l'architecture du quartier Tamaris et qui en a étudié la plupart des villas.

Je vous tiens au courant dès que j'ai sa réponse.

A bientôt. Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2a. (à NB)

Bonjour,

Veuillez m'excuser de vous importuner une nouvelle fois à propos d'une villa du quartier Tamaris.

Une de mes correspondantes sur Internet me demande si je connais le nom, l'histoire et les propriétaires d'une villa apparemment abandonnée, qui semblait déjà figurer sur les plans du quartier à l'époque de Michel Pacha et qui se situe à proximité de la rue Raphaël Dubois (cf. La photo aérienne ci-jointe).

En auriez-vous une idée ?

Merci par avance.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2b.

Merci de l'intérêt que vous nous portez et pour ce que vous pourrez trouver.

J'attends de vos nouvelles.

A bientôt. Cordialement,

DF

Q2c. (à YLG)

Bonjour,

J'avais depuis plusieurs années des échanges de messages avec NB à propos du quartier Tamaris - Michel Pacha.

Jusqu'ici, je pouvais la joindre à l'adresse : (...). Mais mes derniers messages sont revenus pour erreur d'adresse. Et il semble que son adresse postale à Sanary ait changé aussi.

Puis-je vous demander si vous connaissez une nouvelle adresse e-mail où je pourrais la questionner.

Merci par avance

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R2c.

J'ai transmis votre message à FM qui devrait pouvoir vous renseigner.

Bien cordialement,

YL

R3. (à DF)

Bonjour,

Suite à votre message du mois de juin, je n'ai encore malheureusement pas pu obtenir de nouvelle information sur cette maison désaffectée du quartier Tamaris.

Nous n'avons pas pu joindre la professeure d'Aix-en-Provence (NB) qui devait m'informer sur cette maison. Apparemment elle a changé de domicile et d'adresse e-mail, et, même en m'adressant à plusieurs de ses collègues, nous n'avons toujours pas pu la localiser. Peut-être a-t-elle changé de région.

Je vais encore relancer mes différentes connaissances, et j'espère ainsi pouvoir répondre un jour à votre question.

Toutes mes excuses pour ce retard.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3. (1er mai 2007)

Bonjour

Peut être cette maison appartenait-elle à une de mes tantes de la branche des Montfort maintenant décédée, je pense vivant en Belgique. En effet, une partie du domaine de Tamaris et celà suite au partage des biens, leur a été attribué.

Mais leur fortune étant immense, ils ont laissé ces biens à l'abandon.

Je vous transmet ces informatios sous réserve.

PT

R3.

Bonjour,

Merci beaucoup pour cette information, même si elle est sous réserve. Je l'indiquerai, la prochaine fois que je les rencontrerai, à nos spécialistes de l'architecture du quartier Tamaris (M. JG, et Mlle NB). Peut-être possèdent-ils des éléments susceptibles de corroborer l'information.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

18 avril 2006 - 12 mai 2018 - 13 juillet 2023 : Etablissement Folke Bernadotte [Institut Médico-Éducatif de la Croix-Rouge] à Tamaris

Q1a.

Bonjour,

J'ai lu avec acharnement votre histoire de la baie du lazaret.

Je n'ai rien vu sur l'établissement de la croix rouge qui portait le nom d'un souverain suédois (Folke Bernadotte).

En 1958 j'ai fait un séjour dans cet établissement qui accueillait des anoréxiques.

J'ai deux cartes postales de cet établissement. Quand on regarde le bâtiment principal, la rade étant dans notre dos, il y a à droite un petit bâtiment appelé "lazaret".

On y plaçait les malades en début de cure.

J'avais 2 ans seulement.

Mais j'ai eu l'occasion de visiter cet établissement dans les années 98-99, il est devenu un IMPRO pour handicapés.

Une personne rencontrée à cette occasion m'avait expliqué le fonctionnement du centre. Elle y était déjà comme comptable dans les années 1950-60.

je pourrais vous joindre par mail ces photos de cartes postales si jamais vous ne les avez pas (ce qui m'étonnerait).

Merci pour vos recherches.

MS

Q1b.

Bonjour

Je viens d'envoyer un message sur le site.

Je le double ici au cas où l'adresse ne soit plus active.

J'ai lu avec acharnement votre histoire de la baie du lazaret.

Je n'ai rien vu sur l'établissement de la croix rouge qui portait le nom d'un souverain suédois (Folke Bernadotte).

En 1958 j'ai fait un séjour dans cet établissement qui accueillait des anoréxiques.

J'ai deux cartes postales de cet établissement. Quand on regarde le bâtiment principal, la rade étant dans notre dos, il y a à droite un petit bâtiment appelé "lazaret".

On y plaçait les malades en début de cure.

J'avais 2 ans seulement.

Mais j'ai eu l'occasion de visiter cet établissement dans les années 98-99, il est devenu un IMPRO pour handicapés.

Une personne rencontrée à cette occasion m'avait expliqué le fonctionnement du centre. Elle y était déjà comme comptable dans les années 1950-60.

Je pourrais vous joindre par mail ces photos de cartes postales si jamais vous ne les avez pas (ce qui m'étonnerait).

Merci pour vos recherches.

J'aimerai avoir une réponse, les quelques mois passés dans la villa des tamaris en 1958 sont essentiels pour moi, et reconstituer un peu de cette histoire est important.

MS

Q1c. (à SM)

Salut Serge,

(...) Dans un tout autre ordre d'idées, j'ai reçu une question d'un correspondant sur internet, dont la réponse se trouve peut-être dans le livre sur l'histoire de la presqu'île de Saint-Mandrier (je crois que c'est toi qui l'a toujours).

Connais-tu, sur la baie du Lazaret (je pense que c'est sur la presqu'île, près de l'ancien Lazaret), un établissement de la Croix-Rouge qui aurait porté le nom d'un souverain suédois (Folke Bernadotte) ? L'établissement aurait été utilisé pour recevoir des curistes, puis serait devenu un IMPRO pour handicapés.

Pourrais-tu regarder dans le livre sur Saint-Mandrier s'il est mentionné, s'il y en a un historique de donné, et pourquoi fut-il appelé Bernadotte ?

Merci par avance.

A très bientôt

Claudet

R1. (de SM)

L'institut Folke Bernadotte est situé à proximité de la villa "La Pagode", au milieu de la ligne droite qui va de Tamaris aux Sablettes.

Il existe toujours et reçois des enfants handicapés.

Il est en retrait par rapport à la route mais je crois me souvenir qu'il y a un écriteau qui en indique l'entrée.

Je ne connais pas l'origine de ce bâtiment mais il n'est pas répertorié sur le bouquin que tu m'as prêté car il fait partie intégrante de La Seyne.

Tu devrais en apprendre plus en consultant madame Luminet.

(...) Adessias

Pif

R2.

Bonjour,

Veuillez excuser le retard à vous répondre.

Merci pour votre message et pour l'intérêt que vous prenez au chapitre écrit en 1990 par mon père (Marius Autran) sur "La Baie du Lazaret" :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome3/baie_du_lazaret.html

Il est vrai que mon père n'en a pas parlé de tout. Il s'est beaucoup concentré sur Michel Pacha, l'Institut de Biologie Marine, le Lazaret, les parcs à moules, l'école des Sablettes, etc. Mais il n'a pas mentionné cet établissement Folke Bernadotte que vous connaissiez bien.

L'un de mes amis qui connaît mieux que moi le quartier m'a fourni les renseignements suivants : « L'institut Folke Bernadotte est situé à proximité de la villa "La Pagode", au milieu de la ligne droite qui va de Tamaris aux Sablettes. Il existe toujours et reçois des enfants handicapés. Il est en retrait par rapport à la route mais je crois me souvenir qu'il y a un écriteau qui en indique l'entrée ».

Son adresse sur les "pages jaunes" est la suivante :

Croix Rouge Française (Institut médico Educatif Folke Bernadotte)
A proximité corniche Tamaris, 815 r Raphaël Dubois 83500 LA SEYNE SUR MER

Mais je ne possède pas de photo ou de cartes postales de l'établissement. Je veux bien que vous m'en adressiez par mail.

Merci par avance et merci pour les compléments d'information que vous m'avez apportés. Je ferai figurer cet échange dans le forum de mon site. Cela enrichira l'histoire du quartier et complètera le texte de mon père sur La Baie du Lazaret.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R3. (8 mai 2008)

Bonjour,

Il y a environ 2 ans, vous m'aviez questionné sur l'Institut Folke Bernadotte à Tamaris.

Je viens de trouver un article de journal (Var-Matin, 29 avril 2008) qui fait état de cet Institut et qui annonce sa réouverture sur le site de Tamaris pour novembre 2008.

Je vous communique ci-joint une copie de cet article, qui vous intéressera sans doute.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Var-Matin, page de La Seyne, 29 avril 2008

Q4.

Merci de votre suivi à long terme

J'ai eu l'occasion de travailler beaucoup sur wikipédia et j'ai vu vos références sur les articles La Seyne...

Merci

Salutations

MS

R5a. (18 avril 2009)

Var-Matin, page de La Seyne, 17 avril 2009
(Sur le site internet de Var-Matin)

R5b. (2 août 2009)

Bonjour,

Ces dernières années, nous avons eu quelques échanges à propos de l'établissement Folke Bernadotte de Tamaris à La Seyne, auquel vous vous intéressiez.

Je viens de retrouver un vieil article de journal (Le Petit Varois - La Marseillaise) du 10 Août 1961 (copie ci-jointe), et j'ai pensé qu'il pourrait vous intéresser.

Une autre photo plus récente de l'Institut a été également mise sur mon site. Vous pourrez y accéder par le lien suivant :

http://jcautran.free.fr/forum/quartiers.html#28

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Le Petit Varois - La Marseillaise, 9 août 1961
Le Petit Varois - La Marseillaise, 10 août 1961

Q6.

Bonjour

Je vous remercie pour cette page de journal. Cela donne une idée du fonctionnement, même si les journalistes sont loin d'être neutres dans la présentation, souvent élogieuse, des établissements visités.

Je vous félicite surtout pour le suivi de votre courrier.

Il est cité Georges Sand, dans cet article, je n'ai pas encore trouvé son roman "Tamaris". Je ne le cherche pas vraiment non plus!

Salutations

MS

R6.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Le roman de George Sand "Tamaris", qui était épuisé depuis longtemps, a été réédité en décembre 2006 aux éditions « Mémoire à lire, territoire à l'écoute - Collection lire et écrire le paysage », avec une présentation et des annotations de Mme NB, professeur d'architecture à l'Université d'Aix-en-Provence.

Vous pouvez essayer de le commander par votre libraire avec son n° ISBN : 2 91 24 33 045

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q7. (30 décembre 2009)

bonjour

je me permets de vous remettre cette email car en 1986 javais 16 ans et jetait dans l'etablissement Folke Bernadotte de tamaris et j'ai fait des recherche sur le net je nes rien obtenu je recherche des amis avec qui j'ai passer ma scolarite dans cette etablissement je me souvien de quel professeur que javais donc si vous pouvais m'aider de se cotee la je recherche en fete les prenom et nom de familles de mes amis pour pouvoir les conatcter ces entre 1980 a 1988 donc je vous remets les nom de mes professeurs donc monsieur marquand frederic qui ete notre prof de sport anne marie la croix qui ete notre infermiere anne durand qui ete notre prof de classe jen pas plus en fete je ne ces pas si il y a eux des photos de classe car sa serai super de les retrouvez

dans lattente dune reponse favorable de votre part

AT

ps: si vous avais des informations sur cette etablissement pendants ces date merci de me les faire parvenir a cette adresse email ou me dire ou me renseigner

R7. (9 janvier 2010)

Je n'ai malheureusement dans mes archives que très peu d'informations précises sur l'établissement Folke Bernadotte. Je n'ai aucun nom d'élève et aucune photo de classe de votre époque. Les seules informations que j'ai ont été rassemblées à la suite d'un contact avec un Monsieur qui avait effectué comme vous un séjour dans cet établissement. Et absolument tout ce que j'ai trouvé (3 articles de journaux de 2008, 2009 et 1961) a été mis dans les paragraphes ci-dessus de mon site internet.

Par contre, vous pourriez essayer de contacter le Monsieur qui a séjourné dans l'établissement. Il s'agit de Monsieur MS (...). Peut-être a-t-il beaucoup plus d'informations que moi sur les élèves, les classes et les professeurs. Ou peut-être pourra-t-il vous mettre en contact avec d'autres élèves qui ont fréquenté l'établissement.

C'est malheureusement tout ce que je peux vous dire.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q8. (14 mars 2011)

je me permets de remettre cette email a monsieur MS je ne ces pas si il pourra m'aider car voila jaimerai savoir si vous aurrez pas une liste ou des photos de classe des annee suivante entre 1984 a 1988 car javais entre 15 ans et 18 ans  et je recherche des camarades de classe car a folke bernadotte nous avions des ateliers boucherie boulangerie et fleuriste mes je ne me souvien plus du tous des nom de familles de ceux qui ete en atelier boulangerie il y avais un jeune homme qui sappeller hervé mes hervé il ete en atelier boulangerie a folke bernadotte  comment je ne mens souvien plus en plus sa ete mon tous premier amour desole mes ces vrait et jaurrai vraiment aimer le retrouvez javais retrouver une amis qui  sappeller karine torres mes sans espoir elle ne sans souvien plus  jai fait plusieurs recherche sur internet sans reponse enfin jespere que vous aurrai quelle que chose qui se raproche de ces dates jai meme fait un courrier a l'institu folke bernadotte au nouveau directeur jattent une reponse
 
T A M

R8. (15 mars 2011)

Bonjour,

En réponse à votre message, je suis au regret de vous dire que je ne possède aucune photo de classe de l’Institut Folke-Bernadotte.

Les seules images en ma possession sont celles des articles de journaux (1961, 2008 et 2009) que j’ai copiées
dans les paragraphes ci-dessus de mon site internet.

Je n’ai malheureusement rien d’autre.

Désolé de ne pas pouvoir vous aider davantage.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R9. (4 juillet 2014)

Bonjour,

Un nouvel article du journal Var-Matin a été consacré à l’Institut médico-éducatif (IME) Folke-Bernadotte à l'occasion d'une journée portes ouvertes. Voir l'édition de Toulon-Ouest de Var-Matin du 4 juillet 2014, page 9.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Var-Matin, 4 juillet 2014


Un autre le 16 janvier 2016 :

Var-Matin, 16 janvier 2016


Et le dernier en date (2 juillet 2016) : L'IME Folque Bernadotte situé à Tamaris a organisé sa fête des jeunes le 2 juillet 2016

Q10. (9 mai 2018)

Cher ami,

Quest-ce que le château ?? RAPPORT AVEC LES MARISTES ??
 
Cet hôtel est-il bien le rez de chaussée du Folke bernadotte ?

J'attends vos réponses avec impatience ?
 
SALUT AMICAL et à bientot

YLD

R10.

Cher ami,
 
Cet hôtel correspond très certainement au premier niveau de l’actuel Institut Folke-Bernadotte. Il y a en effet identité parfaite dans de nombreux détails architecturaux. J’ai d’ailleurs retrouvé (photo ci-jointe) une autre image publicitaire de ce Splendid Hôtel. Pour autant, je ne sais pas dater ces images, ni l’année de construction. Il y a bien sûr analogie avec les escaliers du Grand Hôtel des Tamaris ou les balustrades de la villa Pierredon, mais je ne sais pas si ce Splendid Hôtel est antérieur, contemporain, ou postérieur aux autres constructions de l’époque Pacha. Il est certain que l’établissement et son parc figurent nettement sur la carte au 20.000e des années 1930. Mais c’est alors la seule construction importante du quartier Croûton qui soit en bord de corniche, dans la zone de terrains acquise à partir de 1884 par Michel Pacha lorsqu’il étend son domaine depuis Le Manteau jusque vers Les Sablettes. Le fait que la publicité dise « Le plus près de la Plage » pourrait signifier qu’il est antérieur à l’ouverture du Grand Hôtel des Sablettes (1887), ce dernier étant évidemment encore plus près de la plage. Mais il n’y a pourtant aucun Splendid Hôtel de mentionné dans les annuaires des professions de La Seyne des années 1900, 1910, 1920, 1930. Je ne le trouve pas non plus cité dans la thèse de Nathalie Bertrand sur l’architecture du quartier Tamaris qui analyse pourtant toutes les constructions, villas ou hôtels, de l’époque Pacha. Je vais essayer de poursuivre la recherche sur cette question.

Ce qui est certain également, c’est que c’est en 1947 qu’un Foyer de l’Enfance a été créé en ce lieu (ce n’est donc déjà plus un hôtel à cette époque) et que la Croix-Rouge l’acquiert en 1949. De là datent ses transformations (probablement la surélévation de deux niveaux) et l’appellation Folke-Bernadotte, du nom du diplomate suédois, vice-président de la Croix-Rouge, mort assassiné en 1948 au cours d’une mission à Jérusalem.
 
 
A votre deuxième question « Qu’est-ce que le Château ? Et son rapport avec les Maristes », je ne sais pas répondre à moins que vous ne me précisiez de quel Château vous parlez. Dans ce même quartier du Croûton, on cite bien un « Château Godinot », classé dans les éléments architecturaux à préserver dans la ZPPAUP (Michel Pacha avait acheté des terrains au baron Godinot en 1883). Mais je ne vois aucun rapport avec les établissements Maristes.
 
En revanche, il y aussi, cette fois-ci à Mar-Vivo, le « château Gassier », ou « château de Mar-Vivo », autrefois situé au sommet de la colline et qui fut la propriété de Lucien Gassier, ingénieur, architecte et entrepreneur, qui séjourna en Indochine, ce qui l’inspira pour faire construire cette demeure aux nombreux motifs orientaux. Ce château n’a pas non plus de rapport avec les Maristes, sauf qu’il côtoyait l’établissement d’été des Pères Maristes situé sur la plage de Mar-Vivo entre 1900 et 1950 environ et qui n’existe plus aujourd’hui (carte postale ci-jointe où l’on voit le château Gassier au sommet et les arcades de l’établissement Maristes à droite).

Voilà ce que je peux vous répondre. Je reste à votre disposition pour poursuivre les recherches selon les précisions que vous pourrez me fournir.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran

Q11. (Bulletin Municipal de juillet-août 2023)

Vivre à La Seyne, n° 18, juillet-août 2023

NB. Cet institut existait déjà en 1958. D'après des articles de presse ci-dessus, il a porté le nom de Folke-Bernadotte à partir de 1960 (il y a 63 ans). Je ne m'explique pas pourquoi on a célébré ses 50 ans d'existence en 2023.

JCA



14 mars 2006 - 30 septembre 2011 : Recherches sur Michel Pacha

Q1.

Cher Monsieur

Je vous ai deja ecrit plusieurs fois exprimant d'abord ma surprise sur Michel Pacha et le dernier annocant notre arrivee a la Seyne pour faire un documentaire sur ce personnage historique.

Nous avons ete royalement recus par les membres du centre d"art Michel Pacha et le musee. Nous avons pu voir quelques objets appartenant a Michel Pacha et pu visiter quelques villas qui restaient.. Mais c'est surtout sur les vieilles cartes postales que nous avons retrouve le boshore dont Le Pacha a voulu recreer et dont il a fort bien reussi. C'est apres de longues regards sur les rives et la corniche que c'est revelee le reve que Michel Pacha a eu le jour ou il a decidé de rapporter un petit bout d"istanbul dans son pays. Je dois admettre que il a fallu en meme temps beacoup d'efforts pour ignorer les realites du monde moderne que ma ville natale a egalement ete victime....

Je vous ecris pour vous faire part de mon projet de faire une recherche approfondie sur Michel Pacha surtout sur la periode ou il a passe en Turquie. En premier lieu je vous enverrai les photos comparees des deux lieux tels que nous avons constate. une fois que le film sera edite je vous enverrai une copie.

Nous avons essaye de contacter la famille mais on nous a dit que un arriere petit-fils habitait Paris. Aurait-t-il un moyen de le contacter? Comment contacter les trois personnes de la famille dont vous mentionnez dans le forum? Je suis a Paris pour le moment aupres de ma fille qui fait ses etudes ici, avez vous un conseil a me donner: qui lire ou fouiller? je sais exactement comment faire a Istanbul mais cote France, j"aurai besoin de bonnes addresses...

En tout cas je vous remercie pour votre temps et de partager mon excitation sur cette fantasque histoire.

ZS

R1.

Cher Monsieur,

Merci beaucoup pour votre message et pour toutes les informations que vous me donnez sur votre visite et sur votre projet de recherche approfondie sur Michel Pacha.

Personnellement, je ne dispose pas d'information autre que ce que mon père a écrit dans ses ouvrages, ou que ce que quelques auteurs ont écrit sur Michel Pacha (Georges Ortolan) ou sur l'architecture du quartier Tamaris (Mme NB).

Comme descendants de Michel Pacha, je ne connais que ceux habitant La Seyne-sur-Mer. Le mieux informé de l'histoire de Michel Pacha est très certainement le comte Michel de Pierredon, qui habite l'une des villas qu'avait fait construire son grand-oncle. Je n'ai pas son adresse électronique, mais ses coordonnées, ainsi que celles des autres descendants de Michel Pacha se trouvent dans les annuaires téléphoniques :

Comte Michel de Pierredon Claude, villa Amicis Tamaris av Auguste Plane 83500 La Seyne-sur-Mer
Michel de Pierredon Yves, Château Pierredon 639 corniche Michel Pacha 83500 La Seyne-sur-Mer
Michel De Pierredon Catherine, domaine Cap Sicié 42 allée des Verdiers 83500 La Seyne-sur-Mer

Je pense que vous pouvez contacter le comte de Pierredon, qui sera heureux de vous renseigner sur l'histoire. C'est une famille de gens très cultivés et de bonne compagnie, qui, je pense, ne vous refuseraient pas un renseignement touchant à l'histoire de Michel Pacha. Je sais qu'il a aussi un frère, Géraud de Pierredon, dans la région du Poitou, qui doit aussi posséder de nombreuses informations sur Michel Pacha.

Par contre, je ne connais pas l'adresse d'un arrière petit-fils qui habiterait actuellement Paris.

Vous pouvez contacter enfin Mme NB (...), qui a écrit l'ouvrage Tamaris, à partir de sa thèse de Doctorat "Tamaris : Villégiature - Urbanisme - Architecture dans la seconde moitié du XIXe siècle", et qui doit certainement posséder de nombreuses informations sur Michel Pacha et sur ce qu'il a retenu au plan architectural par les années de sa vie qu'il a passées dans l'ancien Empire Ottoman.

Restant à votre disposition.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2. (27 septembre 2011)

Bonjour Monsieur Autran,

Je me permets de vous contacter car je travaille actuellement sur un projet et je souhaiterais y associer le nom de Michel PACHA.

Je souhaiterais donc soumettre ce projet, d'envergure nationale, à ses descendants afin de pouvoir obtenir leur accord sur l'utilisation du nom.

Je vous remercie donc, par avance, des actions que vous pourriez entreprendre afin de faciliter cette démarche.

Cordialement.

JD

R2.

Bonjour Monsieur,

Je pense que vous me contactez parce que mon nom apparaît associé à celui de Michel Pacha à la suite d’un chapitre d’ouvrage écrit autrefois par mon père sur Michel Pacha – chapitre qui a été ensuite repris et discuté sur le site internet consacré aux œuvres de mon père.

En revanche, je n’ai aucune relation de parenté, ni aucune relation personnelle avec des descendants de Michel Pacha.

Il y a environ 5 ans, j’avais noté les adresses de certains de ces descendants habitant à La Seyne-sur-Mer :

- le comte Michel de Pierredon Claude (...)
- Michel de Pierredon Yves (...)
- Michel De Pierredon Catherine (...)

Mais je ne sais pas si MM. Claude et Yves Michel de Pierredon habitent toujours à cette adresse car ils n’apparaissent plus aujourd’hui sur l’annuaire de La Seyne. Tandis que Mme Catherine Michel de Pierredon apparaît actuellement sur Toulon, à l’adresse suivante : (...).

J’avais aussi noté que le comte Claude Michel de Pierredon avait un frère, Géraud, qui habitait le Poitou. D’après les Pages Jaunes, il s’y trouve encore actuellement, à l’adresse suivante :

- Michel De Pierredon Géraud (...).

Voici tout ce que je peux vous dire sur ceux des descendants de Michel Pacha dont j’ai connaissance.

Je pense donc que vous devez vous adresser à eux, en premier lieu au comte Michel de Pierredon et à son frère, pour obtenir leur accord sur l’utilisation du nom de Michel Pacha.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

4-5 janvier 2006 : Personnalités qui ont séjourné à Tamaris

Q1. (conversation avec JCP)

R.

Bonjour,

(...) A propos des personnalités qui ont séjourné à Tamaris, notamment dans des villas de l'époque Michel Pacha, j'ai extrait des textes de mon père et de la thèse de Mme NB, la liste suivante (sans doute non exhaustive) :

- Auguste Renoir, le célèbre peintre limousin séjourne deux mois à Tamaris (février-mars 1891) dans la villa des Roses du domaine Michel Pacha.

- D'autres peintres paysagistes ont aussi séjourné à Tamaris : Alfred de Curzon (1820-1895) se rend à Tamaris en 1870 et 1871 avec l'espoir de voir l'état de santé de sa femme s'améliorer. Autre paysagiste, Emile Noirot, réalise de nombreuses vues de Toulon et Tamaris.

- Le grand musicien Camille Saint-Saëns occupa souvent à Tamaris une villa appelée La Provençale.

- Cécile Chaminade (1857-1944), compositeur et pianiste professionnelle de la fin du XIXe siècle (qui connut un grand succès de son vivant et donna des concerts aux Etats-Unis et en Angleterre), fréquenta dès 1901 la villa La Provençale à Tamaris, où elle venait se reposer. Onze ans plus tard, elle s'installa définitivement dans le quartier.

- L'écrivain et poète italien Gabriele d'Annunzio attiré à la fois par le charme de Tamaris et le prestige des hauts-lieux historiques de la libération de Toulon en 1793, passa sur nos rivages des heures inoubliables.

- François Hugo, fils aîné de Victor Hugo qui vint souvent franchir le portail aux deux lions blancs à Tamaris. Pourquoi la famille Hugo ? Parce qu'il faut expliquer que notre grand poète, contraint à l'exil par Napoléon III, avait désigné Michel Pacha comme administrateur de ses biens. Ce qui explique les relations amicales qui s'ensuivirent entre les deux familles.

- Quelques années avant sa disparition, Michel Pacha encouragea également une oeuvre de la plus haute importance : les frères Lumière, Louis et Auguste, occupaient à Tamaris une villa nommée l'Orientale où fut aménagé un laboratoire destiné aux deux savants qu'on doit considérer comme les inventeurs du cinématographe. Il faut bien préciser que ce fut à cet endroit précis que pendant un hiver les frères Lumière mirent au point leur avant-projet de cinéma avant de se rendre à La Ciotat.

- Un autre savant et non des moindres vint aussi à Tamaris dans une villa nommée Beau site pour offrir à sa mère un lieu de repos absolu. Il s'agit de Gustave Eiffel l'ingénieur, créateur de la Tour qui porte son nom.

Peut-être aviez-vous déjà plus ou moins toutes ces informations ?

Cordialement. A très bientôt.

Jean-Claude Autran

PS. Postérieurement à la disparition de Michel Pacha, et dans des villas voisines de son domaine, il faut rappeler aussi :

À la Villa Blanche (à proximité du fort de Balaguier) qui fut la propriété d'Édouard Bourdet (1887-1945), auteur dramatique, journaliste et administrateur de la Comédie-Française, sont venus : Le célèbre Jean Cocteau de l'Académie française, ainsi que de nombreuses autres auteurs et personnalités du monde du théâtre comme Marcel Achard, Marc Chadourne, Colette, Pierre Dux, Louis Jouvet, Jacques de Lacrételle, Fernand Ledoux, François Mauriac, Paul Morand, etc., sans oublier le compositeur Georges Auric et le peintre Christian Bérard.

À la villa Les Terrasses, voisine de la Villa Blanche d'Edouard Bourdet, il faut aussi mentionner les séjours de la compositrice Germaine Tailleferre, unique femme du célèbre Groupe des Six, du temps où elle était mariée (de 1925 à 1929) au caricaturiste américain Ralph Barton.

L'écrivain Pierre Louÿs séjourna aussi à Tamaris, mais c'était au Grand Hôtel.

Q2.

Merci beaucoup.

Non, mes informations étaient bien plus partielles. Voilà qui va bien enrichir mon propos et mes connaissances.

Je ne manquerai pas de citer mes sources !

JCP


 28 décembre 2005 - 28 octobre 2011 : Villa Les Chênes

Q1.

Bonjour,

Un grand merci encore et oui encore pour votre site. une fois de plus j'y ai appris encore et encore plein de choses !

J'ai "épluché" presque toute les villas de tamaris depuis 2 ans et j'en ai encore trouvé une de plus !

Mais j'ai une information qui me manque concernant la villa "les chênes". Savez-vous pourquoi est-elle fermée depuis si longtemps (en ruine presque) d'autres constructions ont été ajoutées à côté ?

Les murs de soutènement se sont écroulés cet hiver, quel dommage !

Et le banc en "ciment armé" dans la rue, sera-t-il bientôt restauré ? (pj) ?

Si vous en avez l'occasion, passez un grand merci à Mme NB, j'ai bu son livre !

Merci encore à vous

MCG

R1a.

Bonjour,

Merci pour votre message et vos commentaires sur mon site.

Je connais un peu la villa Les Chênes, d'après la thèse de Mme NB, qui en donne une photo (Planche N° 61 B) et qui en fait, page 160, le commentaire suivant :

« D'autres villas présentent une influence italienne mais en multipliant les volumes et déjà avec une certaine dissymétrie : un fronton échancré sur un seul côté (Planche 61 B). Cependant la façade conserve la primauté. »

Malheureusement, je ne sais rien de plus sur cette villa et je n'ai aucune idée sur la raison pour laquelle elle est fermée. J'ai constaté aussi en passant l'effondrement du mur mais je ne sais pas si le banc doit être bientôt restauré ?

Je vais cependant communiquer votre message à Mme NB.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R1b. (à NB)

Bonjour,

Pour votre information, je vous fais suivre ci-après un message de Mme MCG, qui semble beaucoup s'intéresser aux villas de Tamaris et qui a beaucoup apprécié votre livre.

« Bonjour,
« Un grand merci encore et oui encore pour votre site. une fois de plus j'y ai appris encore et encore plein de choses !
J'ai "épluché" presque toute les villas de tamaris depuis 2 ans et j'en ai encore trouvé une de plus !
Mais j'ai une information qui me manque concernant la villa "les chênes". Savez-vous pourquoi est-elle fermée depuis si longtemps (en ruine presque) d'autre constructions ont été ajoutées à côté ?
Les murs de soutènement se sont écroulés cet hiver, quel dommage ! Et le banc en "ciment armé" dans la rue, sera-t-il bientôt restauré ? (pj) ?
« Si vous en avez l'occasion, passez un grand merci à Mme NB, j'ai bu son livre !
« Merci encore à vous
« MCG »

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2. (22 octobre 2006) (à MCG)

Bonjour,

Il y a près d'un an (décembre 2005), vous m'aviez questionné à propos de la villa "Les Chênes" de Tamaris.

Je viens précisément de recevoir le message suivant de l'un des voisins du quartier en question, qui complète un peu l'information à propos de cette villa :

Je vois qu'une des questions pas toute récente qu'un de vos correspondant vous a posée concerne la villa Les Chênes : C'est Mme des Clauzières née Armelle de Pierredon qui avait avec son mari alors encore vivant prévu de se retirer dans cette propriété qui a été aménagée avec pas mal de pierres et autres récupération grilles en fer forgée en provenance du Chateau de Michel Pacha au Manteau détruit il y a plusieurs décennies !
Lors d'un éboulement récent (1 ou 2 ans) on a pu découvrir cette villa et voir surtout qu'il y avait une double clôture notamment au dessus du banc de pierre (fameux banc de pierre en rocaille - qu'attend-on pour le préserver ou le classer !
Le mari d'Armelle des Clauzieres est décédé il y a maintenant que les années et tous les travaux de cette villa sont arrêtés depuis.
(...) HDD

Et que vous retrouverez aussi sur les pages du forum de mon site consacrées à Tamaris et à Michel Pacha :

http://jcautran.free.fr/forum/michel_pacha.html

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R2.

Merci beaucoup pour ces informations, le voile est un peu levé.

Mais quel dommage de laisser à l'abandon cette magnifique maison et malheureusement il y en a d'autres dans un triste état.

Mais restons positifs il reste quelques superbes demeures et remercions les propriétaires qui les ont entretenues et conservées pour le plaisirs de tous.

Bonne journée à vous et merci encore vous êtes une mine d'informations !

MCG

Q3. (27 octobre 2011)

La villa Les Chênes après une restauration de 24 mois.

ES

R3.

Bonjour,

Merci beaucoup pour cette superbe photo de la Villa Les Chênes, dont la restauration me semble très réussie, et avec beaucoup de goût.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

12 octobre - 4 novembre 2005 : Phares construits sur la côte turque

Q1a.

Cher Monsieur, Après l'agréable surprise de connaitre St-Mandrier et l'incroyable histoire de Michel Pacha, je découvre votre Site très intéressant et bien documenté...Je suis particulièrement ému à plusieurs titres, notament en me rappellant fort bien des Dardanelles,la Corne d'Or,le Pont de Galata, et bien sûr, les navettes maritimes du Port d'Istanbul...Je précise que j'ai eu la même émotion que Michel Pacha en découvrrant tellement de similitudes avec les Navettes maritimes de Toulon...Mes ancêtres ont vécu à Istanbul et je possède des EMPRUNTS de l'Empire Ottoman relatifs à ces Phares. ...A ce propos, j'aimerai attirer votre attention sur le Phare (du bout du monde) de SELEVRIA (je ne garantis pas l'orthographe)...Sa seule existence avait été décrite par A. de St-Exupéry qui en parle de son livre (rapport à sa navigation aérienne)...Avez-vous des renseignements sur ce Phare ?

Rapport aux questions qui vous sont demandées pour avoir des "objets-documentation" de Michel Pacha, je recommande vivement aux Collectionneurs de se procurer "LA GAZETTE DE L'HOTEL DROUOT" vendue en kiosque à journeaux et paraissant tous les Vendredis: Toutes les Ventes spécialisées de France (Toutes Villes) se retrouvent dans cette Revue très bien documentée avec de très nombreuses Photographies et reproductions de toutes sortes...Voilà qui pourrait faciliter les recherches de certains collectionneurs de souvenirs...

Pour revenir à mon intérêt présent,je précise en tant Historien de Paris-Montparnasse (Ancien Vice-Président de la Ste),j'ai fait des Découvertes qui ont parues dans notre Revue annuelle, de même que je me suis occupé d'une Z.A.C.de mon quartier, avec d'autres Associations de Défense de Quartier, et il en a résulté une véritable résurrection (Urbaine,Artchitecturale,Sociale) de notre Secteur Pernety-Plaisance-Guilleminot,etc.) Et vraiment, je retrouve les mêmes" ingrédients" avec ceux qui se passent dans les anciens Chantiers Navales de la Seyne-Sur-Mer, (Projets en cours que j'ai vu et que je voudrais étudier avec la grande attention...Vraiment, c'est peut-être une chance unique de faire revivre (autrement) votre très beau quartier concerné...

J'arreterai içi mon 1er message en souhaitant pouvoir correspondre, et établir un dialogue constructif et intéressant, en attendant de revenir à St-Mandrier (pour m'installer,peut-être); Je viens tout juste de prendre ma Reraite. Merci d'une réponse et encore bravo pour la qualité de votre Site et idées;

Cordiales salutations.

JM

Q1b.

Cher Monsieur, un autre message que je fais en relisant votre Biographie: encore des évenements et coincidences extraordinaires:Etant vice-Président de la Ste Historique et Archéologique du 14 ème Arrdt de Paris, c'était Mr Gilbert PERROY Président-Fondateur de cette Société, et Maire du 14 ème pendant 31 ans, ce qui est un record de longévité en la matière...Lui aussi a eut (à peu près le même parcourt que vous), dans nos Revues annuelles nous en avons parlé- Enseignement-Résistance-Mouvements ouvriers-décoré de la Légion d'Honneur,etc,etc... Personnellement,j'ai été du 1er C.A.de la Fondation Sologne, (magnifique environnement de la flore et faune Solognote- près de Lamotte Beuvron, ancien lieu de votre captivité, mais qui est bien "reparti" actuellement étant devenu un site touristique (dans le bon terme)de la Sologne.J'ai encore beaucoup de choses à vous raconter et

JM

R1.

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre sympathique message et pour tous vos commentaires sur notre site. En fait, mon nom est Jean-Claude Autran, fils de Marius Autran. Ce dernier est maintenant âgé de 95 ans et c'est donc moi qui assure la correspondance relative à son site, que j'ai créé voilà 5 ans pour y mettre le contenu de ses 10 ouvrages d'histoire locale, ainsi que quelques archives personnelles.

Concernant votre question sur le phare de SELEVRIA (?), je n'ai malheureusement pas d'élément de réponse. J'ai bien recherché dans la liste de la centaine de phares construits sous la direction de Michel Pacha sur la côte turque, mais, sauf omission de ma part, je n'en trouve aucun qui porte ce nom. Etes-vous certain que sa construction n'ait pas été réalisée postérieurement à l'époque de Michel Pacha ?

Je vous souhaite de revenir prochainement à Saint-Mandrier, et de pouvoir redécouvrir chaque matin notre belle rade.

Cordialement,

JCA

Q2.

Cher Monsieur,

Merci pour votre aimable recherche; Dommage que vous n'ayez pas pu avoir des renseignements sur ce Phare de SILIVRI (que ma Grand-mère nous avez tant parlé... Il y a plusieurs Orthographes à ce sujet, et les gens des environs l'appellaient aussi le Phare de SIRKIGI... Vu les dates en question, je ne vois pas qui d'autre que MICHEL PACHA aurait pu le construire...

J'ai lu avec beaucoup d'attention et de plaisir,tout votre travail sur votre Site avec les Questions-Réponses de personnes intéressées; Maintenant que je suis à la retraite, j'envisage sérieusement de m'installer près de St-Mandrier avec mon épouse: Outre la beauté privéligiée et extraordianire des lieux, nous envisageons des activités culturelles (Archéologie,Histoire,Horticulture notamment)dans le cadre d'Associations déjà existantes de préférence; Nous constituons differents Dossiers en ce moment, et avec mon expérience d'animateur de Sociétés culturelles (depuis près de 40 ans maintenant)je pense pouvoir proposer des choses intéressantes à toutes Personnes intéressées. Je vous propose de garder le contact, si vous le voulez bien; Bien Cordialement.

JM

R2.

Bonjour Monsieur,

Suite à votre dernier message, j'ai de nouveau compulsé la liste des phares construits sous la direction de Michel Pacha dans l'Empire Ottoman.

Le seul nom de phare dont l'orthographe se rapproche le plus de SILIVRI serait celui de SIVRIDJI, dont voici la description :

Ligne de Mételin
Cap Sivridji (Canal de Mételin)
Sur la pointe de Sivridji, à l'Est de la baie de ce nom (côte d'Asie)
Latitude : 39° 27' 30" Nord
Longitude : 26° 15' 10" Est (méridien de Greenwich)
Elévation du feu au dessus du niveau de la mer : 20 mètres.
Portée : 5 milles
A été allumé le 1er Octobre 1863

Je ne connais pas suffisamment la géographie de l'ancien Empire Ottoman pour situer exactement ce phare, mais d'après ses coordonnées, il semblerait qu'on soit dans le secteur du détroit entre l'île de Lesbos et la Turquie. Je ne sais pas si c'est celui auquel vous pensiez. Sinon, c'est que ma liste de phares n'est pas complète.

Je pense que vous ne regretterez pas de venir vous installer à Saint-Mandrier. La région et son climat sont exceptionnels. Et Toulon, La Seyne, Six-Fours et Saint-Mandrier possèdent de nombreuses associations et sociétés culturelles où vous pourrez certainement vous exprimer.

Dans l'espoir de vous rencontrer un jour,

Cordialement,

JCA

Q3a.

Cher Monsieur,

Merci vivement pour votre réponse et du temps que vous avez dû mettre à votre recherche; A présent que je suis nouvellement à la Retraite, j'étudie très attenivement ma documentation concernant votre Région...Je ne doute pas que les Associations culurelles existent, le problème est d'arriver à intégrer une qui réponde à d'intéressantes recherches que je fais; Ayant de nombreux centres d'intérêts, je voudrais maintenant me limiter à l'Horticulture et à l'Art (Archéologie,recherches de civilisations...),et cela, je ne le trouve pas actuellement dans votre région, (malgré des heures passées sur Internet); Est-ce que je n'abuserais pas de votre temps pour vous demander,si par hazsard, vous ne connaitriez pas une Association culurelle qui travaille sur ces sujets ? Moi auusi,au plaisir de vous rencontrer un jour; Bien Cordialement.

JM

Q3b.

Cher Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous informer que nous retournerons à St-Mandrier,du Mardi 8 Nov. au Mardi 15, à l'Hôtel des Rives D'Or,quartier Les Sablettes... Durant notre séjour dans votre Région, nous aimerions rencontrer toutes Personnes intéressées par des Activités Culturelles diverses... Par exemple, dans un Café dans un coin que nous Réserverions, Ceci étant une INVITATION, Tous ces FRAIS seront à notre charge bien entendu...

Nous aimerions tout particulièrement vous rencontrer, et vous présenter tous nos Travaux diversifiés: Horticulture-Paysagisme, Architecture Médiévale,Archéologie,etc. Pourriez-vous nous communiquer un Téléphone et nous indiquer vos moments de libre; Merci d'avance et à bientôt, si vous le voulez bien; Bien Cordialement.

JM



 

26 août 2005 - 22 février 2006 : Michel Pacha et le Bosphore

Q1.

CHER MONSIEUR;

IL YA QUELQUE MOIS J`ESSAYAIS DE LOUER MON APPARTEMENT A PARIS QUE J`AI RENCONTRE UN MONSIEUR QUI EST DE VOTRE PAYS. QUAND JE LUI AI DIT QUE J`ETAIS DE NATIONALITE TURQUE IL MA PARLE DE MICHEL PACHA ET DE LA SEYNE SUR MER.

BIEN QUE NOUS SOMMES D`ISTANBUL NOUS PASSONS BEAUCOUP DE TEMPS A NICE... J`AI TOUJOURS PENSE QUE NOUS NE VISITIONS PAS ASSEZ LES ALENTOURS ET VOILA QU`A DEUX PAS DE NICE NOUS AVONS UN PETIT BOSPHORE ET SUREMENT PLUS JOLIE QU`EST DEVENUE NOTRE VILLE ISTANBUL -QUE VOUS APPELEZ TOUJOURS COSTANTINOPLE-

NOUS AVONS ESSAYE DE VENIR CHEZ VOUS PENDANT LE FESTIVAL CUBAIN -

ZS

R1.

Bonjour,

Merci pour votre aimable message. Quelle coïncidence d'avoir rencontré à Paris quelqu'un qui connaissait Michel Pacha !

Comme l'avait écrit mon père dans son chapitre sur Michel Pacha (http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/michel_pacha.html) :

« On disait à l'époque que, rentrant d'une tournée vers Constantinople, Michel Pacha, portant ses regards vers Tamaris et le Manteau depuis la Tour Royale, une étonnante révélation lui fit découvrir une ressemblance singulière entre le Bosphore et l'entrée de la baie du Lazaret tant par le découpage de la côte et la nature de la végétation que par la pureté du ciel bleu. À partir de là, l'idée de créer une station climatique dans son pays, fit son chemin. »

J'espère que vous avez pu venir admirer ce coin de notre région, qui n'est sans doute plus ce qu'elle était du temps de Michel Pacha, la ville de La Seyne, plus généralement, ayant aussi été « sinistrée » depuis la disparition de la construction navale en 1989, et commençant seulement maintenant à sortir de ses friches industrielles. Mais la baie de Tamaris reste quand même admirable.

Cordialement,

Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran)

Q2.

Cher Monsieur

Nous desirons faire un documentaire (tv turque)sur Michel Pacha et serons dans la region entre le 28 Ferier et 4 Mars. Est-il possible de vous contacter par telephone avant notre depart?

En vous remerciant cher Monsieur je vous prie d'accepter mes sinceres salutations.

Bien a vous,

ZS (...)


 

20-31 mai 2005 : Objets époque Michel Pacha

Q1.

Bonjour,

Je suis une fidèle de votre site, j'ai découvert la corniche Michel Pacha et toutes ses merveilles, il y a un peu plus d'1an.

Grace à vous j'ai appris énormément de choses et j'ai pu en admirer de plus belles encore.

J'aimerai constituer une collection photographique de tout ce qui concerne la corniche à ses heures fastes, tant photos d'objets, (jetons de casino, uniformes des femmes de chambre, ticket de bateau, etc) vestiges d'époque, témoignages etc...

Ceci en vue de la création d'un site retraçant son histoire, ou d'apporter une contribution au votre, pourquoi pas.

Merci de me donner quelques pistes pour mes recherches.

Bonne journée

Cordialement,

MCG

R1.

Bonjour,

Merci pour votre aimable message à propos de mon site internet.

Concernant la constitution d'une collection d'objets sur la corniche Michel Pacha, il ne m'est pas très facile de vous répondre avec précision.

Pour ce qui est des cartes postales, il en existe un grand nombre que l'on voit ressortir dans des expositions publiques ou privées, dans les bourses d'échanges (il faut suivre dans la presse l'annonce des dates de tels évènements). On peut également en trouver chez les professionnels spécialistes des cartes anciennes (il y en existe plusieurs à Toulon, notamment ceux qui font aussi la philatélie).

Pour ce qui est des autres objets ou vestiges d'époque, il faut peut-être voir des antiquaires, il faut peut-être suivre des ventes aux enchères (par exemple, je sais que le mobilier de la chapelle de Michel Pacha a été dispersé en 2002, et je sais qu'un internaute s'est procuré ainsi des oeuvres d'art provenant de cette chapelle). Mais je ne suis pas du tout impliqué dans ces circuits de collectionneurs ou ces circuits de vente et je ne sais pas du tout comment se tenir informé des dates de vente et de la nature des objets concernés.

Par ailleurs, il y a plusieurs descendants de la famille de Michel Pacha à La Seyne. D'après l'annuaire, on connaît :

M. le comte Michel de Pierredon Claude, villa Amicis Tamaris av Auguste Plane 83500 La Seyne-sur-Mer
Michel de Pierredon Yves, Château Pierredon 639 corniche Michel Pacha 83500 La Seyne-sur-Mer
Michel De Pierredon Catherine, domaine Cap Sicié 42 allée des Verdiers 83500 La Seyne-sur-Mer

Je ne les connaît pas personnellement, mais si vous aviez l'occasion d'approcher l'un d'eux lors d'une cérémonie ou d'une inauguration, sans doute pourraient-ils vous fournir des pistes plus sérieuses pour savoir où retrouver des objets de l'époque de leur grand-oncle Michel Pacha.

Je regrette de ne pas savoir vous aider davantage.

Cordialement,

JCA

Q2.

bonsoir,

merci de votre réponse qui me conforte dans mes "ambitions " !

Je trouve très dommage que le mobilier de la chapelle ait été dispersé, mais peut-être existe-t-il des traces photos de cet ensemble. Mon but n'est pas de constituer une collection (mes moyens, déjà ne me le permettent pas) mais de photographier ces objets pour faire partager le quotidien de ces années qui ont fait l'histoire de notre corniche.

Avez-vous vu le Thalassa sur le Bosphore ou une grande part était faites à Michel Pacha et ses réalisation ?

Si cela est possible j'aimerai vous rencontrer, je crois que je ne sais pas encore tout sur la corniche ! Et de pin Rolland la vue n'est pas complète !

Cordialement

MCG


 

11 mai 2005 - 30 avril 2007 : Recherche généalogique sur les familles Seris et Rebecq

Q1.

Bonjour Monsieur,

Tout d'abord, un grand bravo pour votre site, qui est très bien agencé.

Ma mère m'a montré une plaquette sur Michel Pacha où j'ai vu la reproduction d'un faire-part contenant, entre autres noms, celui de mes cousins au 2e degré REBECQ (Toulon). Ma mère, fille de Madeleine Rebecq, pense que la première épouse de Michel Pacha, Marie-Louise Séris, pourrait avoir un lien généalogique avec la famille Rebecq, expliquant ainsi leur invitation aux obsèques de Michel Pacha. Afin de préciser mon arbre généalogique Rebecq (que vous pouvez consulter sur GeneaNet), je serais intéressé de connaître le lien entre M.L. Séris et cette famille.

Je vous remercie d'avance de votre aimable réponse.

DB (http://dbloud.free.fr)

Rappel du faire-part de décès de Michel Pacha

R1.

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre aimable message.

Depuis sa réception, j'ai fait quelques recherches dans les archives de mon père (Marius Autran, auteur du chapitre sur Michel Pacha en 1988) pour essayer de répondre à votre question. Nous n'avons malheureusement que très peu d'éléments sur la généalogie des familles apparentées à Michel Pacha.

D'après une plaquette écrite en 1984 par Georges Ortolan sur Michel Pacha (je suppose s'il s'agit de la même que celle que vous mentionnez), il est indiqué que « Blaise Marius Michel (Michel Pacha) épouse le 31 juillet 1849 à Marseille Marie Louise Augustine Seris, fille de Jean de Seris auquel la Révolution avait fait perdre sa particule, et d'Amable Marianne Joséphine Napollon, d'une vieille famille d'échevins marseillais ». La plaquette donne une copie partielle de l'acte de mariage, avec toutes les signatures au bas de l'acte.

« Marie Louise Seris fut assassinée en 1893 par un fou, qui est le propre neveu de son mari, alors qu'elle priait à Sanary sur la tombe de leurs deux enfants Amélie et Alfred ».

Dans la thèse de Mme NB : " Tamaris : Villégiature - Urbanisme - Architecture dans la seconde moitié du XIXe siècle ", Université d'Aix-Marseille, UFR Civilisation et Humanités (1999-2000), on trouve que « la villa de modèle palatial, "villa Tamaris Pacha" (ainsi dénommée aujourd'hui), restée inachevée jusqu'en 1991, date de sa réhabilitation, aurait été construite pour Marie-Louise Séris, première épouse de Michel-Pacha, dont le décès en 1893 serait la cause de l'arrêt des travaux ».

Enfin, dans la plaquette de Georges Ortolan, on retrouve en effet dans le faire-part de décès de Son Excellence Michel Pacha, la mention des familles Gastinel, Aubet, Mabloy, Hermitte, Chauvet, Dravet, Rebecq, etc.

Mais je n'en sais malheureusement pas plus. Je ne dispose d'aucun document permettant de préciser les relations entre les familles Seris et Rebecq.

Comme le patronyme Seris ne semble pas figurer dans votre arbre généalogique, j'imagine que seule une recherche généalogique sur ce patronyme, en commençant par une étude détaillée des noms portés sur l'acte de mariage du 31 juillet 1849, que vous pourrez vous procurer en vous adressant aux archives de l'état-civil de Marseille (10 rue Clovis Hugues, 13003 Marseille, 04 91 55 33 75), entre Marie Louise Augustine Seris et Blaise Marius Michel, en essayant de proche en proche d'identifier les parents et alliés de cette famille Seris, vous permettra de trouver le lien généalogique avec votre famille.

Une autre piste serait de vous rapprocher des descendants de Michel Pacha. Je ne sais pas s'ils disposent d'une généalogie détaillée de la première épouse de leur ancêtre, mais vous ne risquez rien à essayer. Je ne les connais pas personnellement, mais je sais que plusieurs d'entre eux habitent La Seyne-sur-Mer, et qu'il s'agit d'une famille de gens très cultivés et de bonne compagnie, qui, je pense, ne refuseraient d'essayer de répondre à vos questions.

Le mieux informé est très certainement le comte Michel de Pierredon, qui habite l'une des villas qu'avait fait construire son grand-oncle Michel Pacha. Je n'ai pas son adresse électronique, mais ses coordonnées, ainsi que celles des autres descendants de Michel Pacha qui sont dans l'annuaire :

Michel de Pierredon Claude, (...)
Michel de Pierredon Yves, (...)
Michel De Pierredon Catherine, (...)

En espérant que vos recherches aboutiront, recevez, cher Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

JCA

Q2.

Cher Monsieur,

Je vous remercie vivement pour votre aimable réponse à mon message précédent. J'ai pris contact avec M. de Pierredon à La Seyne, qui m'a renvoyé à son frère Géraud dans le Poitou.

A titre confidentiel et pour mieux vous exposer ma recherche, je me permets de joindre au présent message copie de la lettre que j'ai envoyée par voie postale à M. Géraud de Pierredon (...).

Veuillez agréer, cher Monsieur, mes salutations les meilleures.

DB

Q3. (29 avril 2007)

Bonjour voici l'explication de la mention des familles Rebecq, le Bon, Vasseur, Grillet, des Essarts, Gendre dans le faire part de décés de Michel Pacha :

Michel Pacha s'était marié le 31 juillet 1849 avec Marie-Louise-Augustine Seris cousine germaine d'Aimée Grillet l'épouse de Fortuné Rebecq arriére grand pére de ma mére Jacqueline Rebecq . Pour faciliter le suivi ci aprés un arbre des descendants de Jean Seris ancêtre commun . On y retrouve effectivement toutes les familles alliées citées dans le faire part du décès de Michel Pacha

JB

R3a.

Bonjour Monsieur,

J'ignorais tout cela. Merci infiniment pour toutes ces précisions.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R3b. (à DB)

Bonjour Monsieur,

Vous m'aviez contacté, il y a environ 2 ans, à propos des noms figurant dans le faire-part de décès de Michel Pacha, notamment le patronyme Rebecq.

Je ne sais si, depuis, vous avez obtenu les renseignements que vous recherchiez auprès des descendants de Michel Pacha. Mais j'ai reçu hier, de la part d'un descendant de la branche Seris (Marie-Louise-Augustine Seris, première épouse de Michel Pacha), le fragment d'arbre généalogique ci-joint, où l'on retrouve les patronymes Rebecq, le Bon, Vasseur, Grillet, des Essarts, Gendre, etc., ce qui permet de répondre à votre question de 2005.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q4.

Bonjour Monsieur,

Un grand merci pour votre aimable réponse à mon message du 11 mai 2005, assorti d'une page sur la descendance de Jean Séris. Entre-temps, un de mes cousins (JB je crois) avait lui-même effectué cette recherche et me l'avait communiquée sous la même forme que votre document. Je crois même reconnaître, dans celui-ci, son propre programme (PAF 5.0 en anglais).

Mon lien familial avec Michel Pacha est donc clairement établi et j'en suis très heureux. A toute fin utile, je vous signale que la tombe de mon trisaïeul Fortuné Rebecq, dont l'épouse était la cousine germaine de l'épouse de Michel Pacha, se trouve (en concession perpétuelle) au cimetière de Passy à Paris (1re Division - 9e ligne sud - 5e Est).

Cordialement,

DB


 

30 octobre - 8 novembre 2004 : Avenues Thierry et Hubert

C.

Je peux peut-être vous communiquer une information pour votre dictionnaire des noms de rues :

L'Avenue Thierry (ancien chemin vicinal n°3) porte le prénom du petit-fils de Michel Pacha de même que l'avenue Auguste Plane se nommait Hubert.

Ces deux avenues étant ses "oeuvres", il leurs a donné les prénoms de ses petits enfants : Marie Henri Thierry (1883) et Marie Louis Hubert (1885) nés de l'union de son fils Marie Pierre Alfred avec la Comtesse Marie-Jeanne Radegonde de Briey des Landres.

NB

R.

(...) Merci beaucoup pour les informations qui me manquaient concernant les noms des avenues Thierry et Hubert. Je les ai aussitôt rajoutées sur mon site internet.

Cordialement,

JCA


 

31 janvier 2004 - 28 janvier 2006 : Villas du domaine de Michel Pacha

Q1.

Super... Je viens de passer un long moment à surfer sur votre site, et cela a été un excellent moment -aussi bien du point de vue du contenu que de l'architecture. Vous avez certainement beaucoup apporté à votre cité !

Je suis arrivé sur votre site via le cuirassé Liberté, et l'explosion qui le détruit en 1911. En effet, mon grand père était officier de marine, à ce moment Capitaine d vaisseau, commandant le "Gaulois" que vous mentionnez. Son nom: Michel Morin (comme moi).

Par ailleurs, toute sa famille vivait à Tamaris, tout près du château Michel Pacha. Les descriptions qu'en a laissé ma tante dans des Mémoires d'enfance concordent exactement avec les vôtres, et avec les photos. Petite fille, elle se souvient l'avoir rencontré. C'était donc en 1906: elle avait 7 ans.

Ils ont habité successivement une "villa Gros Pin" (pour les vacances de l'été 1905 ou 6), contiguë à "la Chapelle", dit-elle: s'agit il de celle dont vous montrez la photo dans l'article sur Michel Pacha ?

Ensuite, ils ont passé 6 ans (1906 / 1913) villa Trianon, à proximité de l'allée des Platanes, et d'autres villas: des Pervenches, et des Hirondelles. Tout cela vous dit il quelque chose ?

Merci pour les info que vous pourriez m'apporter. De mon côté, si je peux vous aider en quoi que ce soit à partir de ce dont je dispose, ce sera bien sûr avec plaisir.

Bien amicalement.

MM

R1.

Cher Monsieur,

Merci pour votre message et pour vos commentaires sur notre site internet. (Je m'appelle Jean-Claude Autran, le fils de Marius Autran. C'est moi qui, en fait, assure la correspondance de mon père, ce dernier étant maintenant très âgé (93 ans !).

Nous avons été émus et très honorés de recevoir ce message de la part du petit-fils du commandant du Gaulois, navire qui est effectivement cité dans le chapitre consacré au cuirassé Liberté. Et également du fait que votre tante ait rencontré Michel Pacha, comme cela est décrit dans ses Mémoires d'enfance. Tout ceci est bien extraordinaire, quand l'on pense que c'était il y a près de 100 ans.

Certains noms de villas que vous citez sont bien connus car elles existent encore sur l'arrière du Grand Hôtel de Tamaris. Je ne les ai pas vues moi-même car je ne réside pas à La Seyne mais je dispose de documents tels que la thèse de doctorat présentée en 1999-2000 par Mme NB sur l'architecture de Tamaris et de l'ancien domaine de Michel Pacha. Les villas Les Platanes et Les Pervenches y sont citées, avec des photos récentes (voir fichiers ci-joints - leur qualité est médiocre car ce ne sont que des photocopies). Ces villas peuvent être aisément localisées sur la reconstitution de l'ancien quartier de Tamaris (plan tamaris.jpg que je vous adresse aussi) [Merci de ne pas diffuser ces documents qui appartiennent au travail de Mme NB].

Il est notamment écrit que la villa Les Pervenches « s'inspire d'une autre villa dite Le Chalet, avec un pignon en toiture », et qu'« à l'origine, des menuiseries, lambrequins et bordure de rive en bois devaient compléter la référence (Planche 78A) ».

Par contre, je n'ai pas trouvé de référence à la villa Gros Pin. Vous indiquez qu'elle était contiguë de "la Chapelle". Cette petite chapelle existe toujours en limite sud-ouest de l'ancien parc de Michel Pacha, à proximité de la Corniche (elle n'est pas fléchée sur le plan tamaris.jpg, mais on peut la situer facilement à gauche du château et tout près de la mer. Mais elle est très bien représentée (n°3) sur le plan du parc privé de Michel Pacha - voir plan_michel_pacha.jpg). C'est bien celle qui figure dans le chapitre "Michel Pacha" écrit par mon père dans son Tome II. Son édification est contemporaine du Château (aujourd'hui disparu) et elle aurait été inaugurée en 1882. Elle fut fermée au culte en 1950 et son mobilier liturgique a aujourd'hui disparu (diverses photos de l'intérieur et de l'extérieur de la chapelle figurent cependant dans la thèse de Mme NB). La villa Gros Pin devait logiquement se trouver sur la parcelle contiguë, côté ouest, du domaine privé de Michel Pacha, mais on n'en trouve plus trace sur les plans. Il est donc vraisemblable que, tout comme le château qui fut gravement endommagé au cours de la dernière guerre, les villas de cette partie du quartier de Tamaris aient été détruites, (bien que la chapelle ait, elle, miraculeusement échappé aux destructions).

Voilà tout ce que j'ai pu retrouver pour l'instant dans les archives de mon père. Si vous souhaitez davantage de détails, je peux essayer de poursuivre la recherche auprès de Mme NB (qui dispose certainement de bien d'autres documents qu ceux mis dans sa thèse) ou d'un autre spécialiste de l'architecture de Tamaris - Michel Pacha, M. JGE, qui, je crois, doit toujours travailler aux Archives de La Seyne, Fort de Balaguier, et qui a aussi étudié toutes les villas du quartier et les occupants illustres qu'elles ont pu recevoir du temps de Michel Pacha et plus tard.

Par ailleurs, de votre côté, vous faites référence à des Mémoires d'enfance de votre tante. Pouvez-vous m'indiquer si ces Mémoires ont fait l'objet d'une publication, par exemple à un niveau familial. Ou si vous envisagez de les diffuser un jour sur des pages perso d'un site internet. Cela serait intéressant compte tenu qu'il y est fait référence à Michel Pacha et à la flotte de guerre de la rade de Toulon vers 1911, et cela complèterait sans doute de façon très vivante les rares témoignages que l'on peut aujourd'hui trouver sur cette époque.

Bien cordialement,

JCA

Q2.

Cher monsieur,

Honte à moi: j'ai mis deux ans à vous répondre... A ma décharge le temps que j'ai passé bien loin d'ici (en Afrique), mais quand même...

Et cela d'autant plus que je vous suis très reconnaissant des informations que vous m'apportez. Elles contribuent bien sûr à concrétiser, à préciser, à localiser ces souvenirs. Etonnant, comme vous le dites si bien. Et plus encore peut être, quand vous saurez que de très bons amis à moi habitent dans ce qui fut l'hôtel, aujourd'hui partagé (comme vous le savez certainement) en appartements.

Les pages d'enfance de ma tante n'ont jamais été éditées. Il me faut les reprendre, pour vous apporter ce qui peut vous aider / vous intéresser... Et bien sûr, ce manuscrit ne se trouve pas à Paris (comme moi), mais en Provence, dans notre maison du Luberon. Mais je vais m'en occuper (scanner + relecture de caractères).

NOTA: ci-après en copier - coller le texte de ma question, et de votre réponse. Après deux ans, on n'est pas obligé de tout mémoriser par coeur...

Encore merci, et bien amicalement à vous -avec mes félicitations renouvelées sur votre site.

MM

R2.

Bonjour Monsieur,

Merci pour avoir repris contact. Ne vous excusez pas pour le délai, nous avons tout le temps. Les choses avancent quand elles peuvent - selon nos contraintes ou nos disponibilités.

Encore merci par avance si vous pouvez reprendre un jour le manuscrit de votre tante. Je suis persuadé que son témoignage sur l'époque de Michel Pacha sera du plus grand intérêt.

A bientôt. Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

17 novembre 2003 - 11 octobre 2009 : Texte sur Michel Pacha

Q1.

Bonsoir,

Le texte de votre père est en ligne.

http://www.toutsanary.fr/

Cordialement,

OT

R1.

Merci beaucoup.

Avec un grand bravo pour votre site sur Sanary. Le mien est de présentation plus vieillotte et rudimentaire. J'espère apprendre un jour à me servir des outils davantage professionnels (images, sons, boutons,...) que vous avec mis en oeuvre.

Cordialement,

JCA

Q2.

Je vous remercie pour votre mail.

Le site a 5 ans et au début il avait une piètre allure ! C'est un lent assemblage. L'important est le contenu, le contenant reste un habillage. Et votre contenu est d'une très grande richesse. Votre système de navigation par lien interne par chapitre est très bon.

Si vous voulez un coup de main graphique, n'hésitez pas !

Cordialement,

OT

Q3. (9 octobre 2009)

Bonjour,

Vous m'avez autorisé à diffuser sur mon site (http://www.toutsanary.fr/) la biographie faite par votre de père de Michel Pacha.

Je vais rendre à mon éditeur un ouvrage sur Sanary, je voudrais remercier votre père dans cet ouvrage.

Acceptez-vous ?

Cordialement,

OT

R3.

Bonjour,

Vous pouvez naturellement remercier mon père (Marius Autran, 1910-2007) dans votre ouvrage. Aucun problème, bien au contraire. C'est moi qui vous en remercie.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


 

13 janvier 2003 : Germaine Tailleferre à Tamaris

Q.

Cher Monsieur,

J'ai parcouru avec beaucoup d'intérêt votre site et l'histoire de Michel Pacha. Je suis moi aussi passionnée d'histoire, d'un autre coin de la Côte d'Azur, puisque je suis cannoise. Ma mère a d'ailleurs fondé une association dans laquelle je prends une part active qui est l'"Association des Amis des Archives de Cannes" et qui comme son nom l'indique milite dans le but de sauvegarder le patrimoine cannois dans la récolte d'archives de toutes sortes. La vie sur la Cote autrefois (surtout fin 19e début 20e) était passionnante ! Ceci pour la petite histoire.

Ce qui m'amène à vous écrire est la chose suivante : J'aide une amie italienne, pianiste de renommée internationale, à écrire un livre en italien qui paraîtra en Italie sur les compositeurs français (Satie, Milhaud, Poulenc, Auric etc...). Il est plus facile pour moi qui suis française d'effectuer des recherches. J'ai appris que Germaine Tailleferre, du temps où elle était mariée à Ralph Barton avait une maison à Tamaris où elle venait souvent. Elle est également allée au Grand Hôtel de Tamaris. Auriez-vous des informations sur cette maison qu'aurait eu Ralph Barton et surtout des photos, notamment du grand hôtel de Tamaris ? Cette période était avant la 2e guerre mondiale.

Je vous remercie d'avance des informations que vous pourriez me donner à ce sujet et ce serait merveilleux si vous pouviez donc m'indiquer s'il existe des photos et comment se les procurer (contre paiement si nécessaire...).

SB

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message et pour l'intérêt que vous avez pris à l'histoire de Miche Pacha sur notre site internet.

(...) Je ne possède malheureusement pas d'information sur le passage de Germaine Tailleferre à Tamaris. Je l'ignorais.

Nous savions qu'étaient venus à Tamaris (hormis George Sand en 1861, bien avant que la station de Tamaris ne soit développée) un certain nombre d'artistes. Soit du vivant de Michel Pacha, soit ensuite, jusqu'à ce que le quartier ait été gravement endommagé par la guerre en 1944.

Dans une thèse (Prof. NB, Université d'Aix, 2000) sur l'architecture des villas de Tamaris que j'avais sous la main, j'ai retrouvé plusieurs personnalités de mentionnées comme ayant séjourné dans l'une ou l'autre des villas ou dans le Grand Hôtel. On cite ainsi le passage ou le séjour de : Gabriele d'Annunzio, Paul Morand, Edouard Bourdet, Jean Cocteau, Auguste Renoir, Vincent Courdouan, François Mauriac, Camille Saint-Saëns, Emile Loubet, Waldeck Rousseau, Gustave Eiffel, les frères Lumière, etc. Mais je n'ai rien trouvé de cité concernant Germaine Tailleferre.

Je ne sais rien non plus sur la villa que possédait Ralph Barton. Si on connaissait le nom de la villa, on pourrait peut-être en retrouver une photo auprès de Mme NB qui en a fourni quelques-unes dans sa thèse.

Je vais donc essayer d'en savoir davantage en téléphonant dans la semaine à d'autres personnes ayant travaillé sur l'histoire de Tamaris. Je ne manquerai pas de vous adresser alors tout ce que j'aurai pu obtenir.

Concernant des photos du Grand Hôtel (qui a été en partie détruit en 1944, puis reconstruit sur un style plus moderne), il existe diverses cartes postales classiques de la station de Tamaris montrant ce Grand Hôtel, avec souvent la Villa des Palmiers qui était son annexe. Mon père en a quelques-unes, mais je n'ai pas les originaux sous la main, ils sont à La Seyne. Il en existe aussi sur internet au site www.notrefamille.com en cherchant à La Seyne et à Tamaris. Je vous adresse ce que j'ai sous forme numérisée fichier .jpg ci-joint. Mme NB en a certainement de meilleures, avec le Grand Hôtel à différentes époques. Je vais essayer de la joindre au téléphone cette semaine.

A bientôt donc, pour, je l'espère, davantage d'informations.

Cordialement

JCA

R2.

Cher Monsieur,

Merci beaucoup pour votre très aimable réponse.

Je vous prie de m'excuser du temps mis à vous répondre, mais j'ai énormément de travail...

Je n'ai guère de précisions supplémentaires sur les séjours de Germaine Tailleferre à Tamaris, si ce n'est que cette fameuse maison appartenant à Ralph Barton était située juste à côté de celle d'Edouard Bourdet. Germaine était d'ailleurs liée avec Edouard Bourdet.

A la mort de Ralph Barton la maison a été léguée à des soeurs et est restée quelques années une institution religieuse pour les soeurs. Peut être est-ce un indice ? A part cela je n'ai guère plus d'informations.

J'ai lu dans l'histoire de la ville que effectivement le quartier avait énormément souffert des bombardements et que beaucoup de maisons avaient été détruites. Peut-être fait-elle partie de ces maisons disparues ?

Je vous remercie sincèrement en tout cas de votre intérêt à ma démarche.

Je ne connaissais pas le site notrefamille.com, il est super et a rejoint aussitôt mes favoris !!

Peut-être pourrai-je prendre contact directement avec Mme NB, si elle peut me fournir quelques photos ?

Si jamais un jour vous vous intéressez au passé et à l'histoire de Cannes, n'hésitez pas à me demander informations ou photos !

A très bientôt j'espère et dans l'attente du plaisir de vous lire pour de nouvelles informations.

Meilleures salutations.

SB

R3.

Bonjour,

Suite à votre denier message, j'ai transmis les précisions que vous apportez sur la localisation de la villa de Ralph Barton à un employé des Archives de La Seyne qui a récemment réalisé une étude universitaire sur l'architecture des villas du quartier Tamaris - Les Sablettes. Je l'avais eu au téléphone il y a quelques jours et l'histoire de Germaine Tailleferre et de Ralph Barton ne lui disait rien. Peut-être, cependant, vos nouvelles précisions (proximité de la maison d'Edouard Bourdet) le mettront sur une piste. J'attends une réponse de sa part, que je vous communiquerai aussitôt.

Vous pouvez naturellement essayer d'obtenir des photos auprès de Mme NB.

Bien cordialement,

JCA

R4. (Courrier à M. JGE)

Cher Monsieur,

Suite à mon récent appel téléphonique relatif à la recherche d'une villa de Tamaris où aurait séjourné vers 1927-1930, Germaine TAILLEFERRE, compositeur de musique du Groupe des Six, voici quelques nouvelles précisions que j'ai pu recueillir (de la part de la personne qui travaille actuellement sur un livre consacré à la vie de Germaine Tailleferre).

- Germaine TAILLEFERRE (1892-1983) a été mariée (de 1925 à 1929) au caricaturiste américain Ralph BARTON (1891-1931) qui possédait une maison à Tamaris.
- Le couple serait venu s'établir en France en 1927 et aurait séjourné plusieurs fois à Tamaris.
- La maison de Ralph BARTON était située juste à côté de celle d'Edouard BOURDET. Germaine était d'ailleurs liée avec Edouard BOURDET.
- Le couple s'est séparé en 1929 et Ralph BARTON est retourné aux USA et s'est suicidé quelques mois plus tard.
- La maison a alors été léguée à des soeurs et est restée quelques années une institution religieuse pour les soeurs. Peut-être est-ce un indice pour localiser cette villa (qui a pu cependant être détruite pendant les bombardements de 1944).

Si, grâce aux travaux que vous avez réalisés sur le quartier, l'une de ces précisions vous permettait de localiser la villa en question, je vous remercie par avance de m'en informer.

Cordialement,

JCA

R5. (courriel à NB)

Bonjour,

Je suis à la recherche de précisions sur une villa du quartier Tamaris où aurait séjourné vers 1927-1930, Germaine TAILLEFERRE, compositeur de musique du Groupe des Six (ceci pour rendre service à une personne qui travaille sur un livre consacré à la vie de Germaine TAILLEFERRE).

Je possède déjà les informations suivantes :

- Germaine TAILLEFERRE (1892-1983) a été mariée (de 1925 à 1929) au caricaturiste américain Ralph BARTON (1891-1931) qui possédait une maison à Tamaris.
- Le couple serait venu s'établir en France en 1927 et aurait séjourné plusieurs fois à Tamaris.
- La maison de Ralph BARTON était située juste à côté de celle d'Edouard BOURDET, homme de théâtre. Germaine était d'ailleurs liée avec Edouard BOURDET.
- Le couple s'est séparé en 1929 et Ralph BARTON est retourné aux USA et s'est suicidé quelques mois plus tard.
- La maison a alors été léguée à des soeurs et est restée quelques années une institution religieuse.

En outre, du point de vue de Julien GOMEZ, qui travaille actuellement au Musée de Balaguier et à qui j'ai téléphoné, cette villa pourrait correspondre à celle dénommée "Les Terrasses", qui se trouverait derrière la "Villa Blanche", qui était celle d'Edouard BOURDET. La villa "Les Terrasses" serait suffisamment vaste pour avoir pu abriter un ordre religieux. Ces villas seraient des années 1870, antérieures aux constructions de l'époque Michel Pacha - Elles seraient visibles sur un tableau de Vincent Courdouan de 1872 (?).

Si, grâce aux travaux que vous avez réalisés sur le quartier, l'une de ces précisions vous permettait de mieux localiser la villa en question (car actuellement, je ne sais pas en quel endroit du quartier de Tamaris elle se situe), je vous remercie par avance de m'en informer. D'autre part, sauriez-vous s'il existe des photographies, anciennes ou récentes de la villa, de manière à illustrer l'ouvrage sur Germaine TAILLEFERRE ?

Merci beaucoup par avance.

JCA

R6. (Réponse de NB)

Cher Monsieur,

Malheureusement je ne suis pas en mesure de répondre de manière complète à votre question. M. JGE m'a adressé un courrier avec la même requête et copie de la lettre que vous lui avez adressée.

Ce que je peux vous dire, c'est que effectivement les villas qui sont qui se trouvent après le chemin du Manteau, comme celle de Bourdet, n'appartenaient pas au Domaine de Michel Pacha.

Certaines sont reconnaissables architecturalement comme construites en briques et pierres comme "L'Orangerie", "Beau Rivage". Elles sont effectivement visibles sur un tableau de Courdouan intitulé : "tamaris", 1872, huile sur toile, cool. part, reproduit dans le catalogue du Musée de Toulon, p.59.

En tout cas, je ne manquerai pas de faire des recherches et de vous informer du résultat.

Bien à vous

NB

R7.

Bonjour,

J'ai pu obtenir (de la part de M. JGE, du musée de Balaguier, ainsi que de Mme NB) quelques précisions sur la localisation de la villa de Ralph Barton où a séjourné Germaine Tailleferre.

Cette villa pourrait correspondre à celle dénommée "Les Terrasses", qui se trouvait précisément derrière la "Villa Blanche", qui était celle d'Edouard BOURDET. La villa "Les Terrasses" serait suffisamment vaste pour avoir pu abriter un ordre religieux. Ces villas seraient des années 1870, donc antérieures aux constructions de l'époque Michel Pacha, et situées d'ailleurs en dehors du domaine aménagé par Michel Pacha.

Elles sont visibles sur un tableau de Vincent Courdouan intitulé : "Tamaris", 1872, huile sur toile, cool. part, reproduit dans le catalogue du Musée de Toulon, p.59.

Il semble que cette villa "Les Terrasses" existe encore, chemin de Gauran, dominant à environ 150 mètres, du côté ouest, le Fort de Balaguier, et il y a encore une maison de retraite à cette adresse.

Je n'ai malheureusement pas pu obtenir de photo de cette villa (comme elle est hors du domaine de Michel Pacha, elle n'a pas été étudiée dans le mémoire d'architecture de Mme NB).

Je ne sais pas si vous résidez dans la région de Toulon, mais peut-être le tableau de Courdouan (musée de Toulon) sur laquelle la villa est visible pourrait constituer une illustration sur le passage de Germaine Tailleferre.

Je dois également me rendre à La Seyne vers la fin du mois. Si mon emploi du temps le permet, j'essayerai de passer près de cette villa pour me rendre compte sur place. Et si elle est visible du chemin, je pourrai vous en adresser une photo.

Dans cette attente, recevez mes meilleurs sentiments.

JCA

Q4.

Cher Monsieur,

Merci infiniment pour vos recherches et votre aide, vous êtes d'une gentillesse rare. Et en plus vous nous apprenez même des choses, car nous ignorions tous ces détails et je pense qu'il s'agit en effet de la villa "les Terrasses", du moins cela correspond tout à fait.

Je vais donc me renseigner auprès du musée de Toulon pour éventuellement obtenir le catalogue. Merci d'avance si vous passez par là et que vous prenez une photo...

Je ne peux que vous renouveler ma gratitude et vous prie de croire, Cher Monsieur, à mes meilleurs sentiments.

Je reste à votre disposition si vous désirez la moindre information sur Cannes et son passé...

SB


 

9 décembre 2002 - 4 janvier 2003 : Le vieux casino de Tamaris

Q1.

je recherche des document ou des photo sur le vieux casino

de tamarisse les gents celebre qui y sont passer car j'y habitais de 1962 a 1967 quand mes parents sont ariver d'algerie je tien a vous feliciter pour votre cite qui est fabuleux bont en arriere

AP

Q2.

bonjour M autran votre site est remarquable

j'aimerait savoir s'il existe des documents ou des photo du casino qui est devenu une agence immobiliere et si des perssones y sont passais

je vous remerci d'avence

AP

R1.

Bonjour,

Excusez le retard mis à répondre à vos deux messages.

Je m'appelle Jean-Claude Autran, fils de Marius Autran. En fait, c'est moi qui assure, à distance (je ne réside pas à La Seyne), la correspondance du site internet de mon père

http://jcautran.free.fr

mon père étant maintenant très âgé (92 ans).

Comme le rappelle mon père dans son chapitre :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/michel_pacha.html

il semblerait que Marius Michel, dit Michel Pacha, ait fait construire 2 casinos à Tamaris entre 1900 et 1905, l'un dit Grand Casino situé près du Grand Hôtel et près du petit port de Tamaris, mais qui a été détruit par les bombardements en 1944 ; l'autre au Manteau (entre Tamaris et Balaguier), dit Petit Casino ou Casino du Manteau, dont le bâtiment existe toujours.

C'est donc ce dernier qui semble vous intéresser car c'est là que se situe actuellement une agence immobilière (L'Immobilière de Tamaris, 153 corniche Michel Pacha).

Vous trouverez en fichier attaché (manteau1.jpg) une photo que j'ai prise il y a quelques jours de ce bâtiment. Dîtes moi si c'est bien dans celui-ci que vous avez habité.

La description qui est faite de ce Casino dans la Thèse de Doctorat de Mme NB sur l'Architecture de Tamaris, présentée en 2000 à l'Université de Provence, est la suivante :
« Le casino du Manteau »

« A Tamaris (dans son extension géographique la plus large) est inauguré en 1905 le Casino du Manteau. Situé en prolongement de la station entre le Château de Michel Pacha et le fort de Balaguier, la construction est établie en bordure directe du rivage et adossée à une falaise. L'environnement est, dans un premier temps, quelque peu « ingrat ». L'édifice se présente comme un ensemble de volumes cubiques agencé autour d'une terrasse faisant office de patio. Une tourette carrée offre comme un « raccourci » du minaret mais se détache néanmoins de l'ensemble. On retrouve le corpus traditionnel de l'architecture orientaliste : merlons, arcs outrepassés et loggias. Par la suite, l'édifice connaît de nombreuses vicissitudes stylistiques. Dans un premier temps une toiture de tuiles vient couronner un des pavillons et une balustrade entoure la terrasse. La construction par la suite change de destination et de nom. Le casino devient « Villa Capriciosa ». On assiste alors à une simplification des volumes. La couverture de tuiles a disparu. Les terrasses sont fermées par des verrières. L'Orientalisme est nuancé et la maison propose une géométrisation des volumes proche des recherches du Mouvement moderne. Laissée à l'abandon, elle a aujourd'hui retrouvé son Orientalisme originel. La terrasse est redevenue un espace ouvert et la polychromie est venue renforcer la référence (Planche 140) ».

3 vieilles cartes postales d'avant guerre (ce ne sont malheureusement que de vieilles photocopies) sont jointes au textes. Je vous les adresse également en fichiers attachés :

manteau2.jpg : légende "Le Casino du Manteau"
manteau3.jpg : légende "Manteau - Le Casino"
manteau4.jpg : légende Côte d'Azur - Tamaris - Manteau - Villa Capriciosa
 

Mais, je n'ai pas trouvé d'information sur les personnages célèbres qui seraient passés dans ce Casino du Manteau. En effet, c'est surtout au Grand casino de Tamaris, qui possédait une grande salle de réception, qu'avaient lieu les réceptions officielles, les banquets, notamment après les lancements de navires des Chantiers de La Seyne.

Voilà ce que je peux vous dire pour l'instant. Si je peux trouver des informations plus précises, je ne manquerai pas de vous les communiquer.

Meilleurs sentiments.

JCA

Q3.

merci pour votre reponce je ne me rappelais plus le nomde la villa caprisiosa cela ma fait tout drole de mentendre le dire car tout les membre de ma famille qui aurais pus me rensegnais sont dcd j'attend avec impatience d'autre nouvelle encore merci

AP


 

10 novembre 2002 - 19 janvier 2003 : Michel Pacha et les phares de l'empire ottoman

Q1.

Bravo pour ce site parfaitement documenté.

M'intéressant personnellement aux phares, j'y ai découvert que Michel Pacha avait construit près d'une centaine de phares dans l'empire ottoman.

Pourriez-vous m'indiquer de quelle manière je pourrais obtenir une copie de la carte des phares qui se trouve sur votre site. Ou une liste de ces phares.

Merci encore et bien à vous

SW (Bruxelles, Belgique)

R1.

(...) Merci pour votre message et pour l'intérêt que vous avez pris au travail de mon père sur Michel Pacha.

Je ne sais pas encore très bien comment je vais pouvoir répondre à vos questions. Pour l'instant, je ne peux que vous adresser (fichier .jpg ci-joint) une copie de l'image de la localisation des phares construit sous la direction de Michel Pacha en Méditerranée orientale et en mer Noire, telle qu'elle figure sur le chapitre Michel Pacha de notre site internet.

Malheureusement, c'est une image de très mauvaise qualité, que j'avais scannée à partir d'une photo qui se trouve dans les archives de mon père, à La Seyne sur Mer (Var), et dont je ne sais pas aujourd'hui, de mémoire, vous fournir avec certitude la source originale.

Je pense qu'il s'agit d'un petit ouvrage de Georges ORTOLAN (1984) intitulé : Michel PACHA, enfant de Sanary, créateur de Tamaris, Ed. GRAICHS, 57 p., mais je ne pourrai le confirmer qu'à mon prochain passage à La Seyne au moment des fêtes de Noël (je réside actuellement à Montpellier). Je pourrai alors vous adresser une copie de meilleure qualité de la carte des phares, et essayer de vous trouver le maximum d'information sur ces phares dans l'ouvrage de Georges ORTOLAN (qui l'avait sans doute lui-même tirée d'un autre document que je vais aussi essayer de retrouver) et sans doute dans d'autres informations que mon père doit posséder dans sa bibliothèque.

(...) Cordialement,

JCA

Q2.

Merci de votre réponse très complète. J'attendrai donc Noël.

Le jpg que vous m'avez envoyé ne permet pas d'identifier les différents phares.

Entre temps j'essaie de trouver chez les bouquinistes les deux livres dont vous avez fait état.

SW

R3.

Bonjour,

Dans mon dernier message (24 novembre), je vous avais promis de rechercher dans les archives de mon père davantage d'information sur les phares qui avaient été construits entre 1855 et 1864 sous la direction de Marius Michel, dit Michel Pacha.

J'ai tout d'abord retrouvé le petit ouvrage du capitaine de vaisseau G. Ortolan sur Michel Pacha. Il contient effectivement la carte des phares de l'empire ottoman, ainsi qu'une liste de phares (avis aux navigateurs) ouverts le 1er octobre 1863. Je vous adresse en fichier .jpg la reproduction de ces deux documents. La carte est de qualité à peine meilleure que celles que je vous avais adressée, mais c'est la qualité de la photo publiée qui est ainsi. Je ne peux pas faire mieux. Par contre la liste des phares, si vous l'agrandissez à 100 % peut être parfaitement relue. Les originaux de ces deux documents semblent se trouver soit chez l'auteur, soit au musée de Balaguier à La Seyne-sur-Mer.

Je vous rajoute aussi un fragment du texte (michel_pacha.doc) de l'ouvrage de G. Ortolan que j'ai scanné et qui vous explique les origines de l'implication de Michel Pacha dans la construction de phares au Moyen-Orient.

J'ai également trouvé des détails sur cette question dans la thèse de Doctorat de Mlle Mme NB ("Tamaris - Villégiature - Urbanisme - Architecture - Dans le seconde moitié du XIXe siècle", 439 pages, 142 planches), présentée en 2000 devant l'Université de Provence - UFR Civilisation et Humanité.

Cette thèse comporte un chapitre sur Michel Pacha (qui a été, grâce à sa fortune acquise dans la Société des Phares et Balises de l'Empire Ottoman) à l'origine de la création de la station touristique de Tamaris, à La Seyne-sur-Mer.

Je vous adresse donc également copie d'une autre carte des phares trouvée dans cette thèse, et extraite de « l'Atlas général des phares et fanaux à l'usage des navigateurs, par M. Coulier ». Si le fichier .jpg n'est pas d'une qualité suffisante, je pourrai vous envoyer une photocopie de la carte par courrier (ainsi que du chapitre sur la Société des Phares et Balises de l'Empire Ottoman [qui est un peu long pour être scanné, et un peu compliqué à reconstituer en Word à cause de nombreuses notes de bas de page] et des photocopies des illustrations sur certains phares de Turquie). Si vous êtes intéressé, il suffit que vous me communiquiez votre adresse postale [Merci de ne pas diffuser ces documents qui appartiennent au travail de Mme NB].

Voilà ce que j'ai pu retrouver pour l'instant. N'hésitez pas aussi à me recontacter si vous souhaitez une réponse plus précise sur tel ou tel point qui vous intéresserait.

Cordialement,

JCA

Q3.

Bonsoir,

Merci infiniment pour les infos reçues. J'étais à l'étranger cette semaine et n'ai lu mon mail qu'aujourd'hui.

Je suis effectivement intéressé par le texte de la thèse de Mme NB (la partie qui traite des phares)

Mon adresse est : (...).

Je tiens bien sur à participer aux frais et je pense que la meilleure façon est de l'envoyer contre remboursement.

Et merci encore

SW

R4.

Bonjour,

Je vous fais parvenir par courrier la copie du paragraphe de la thèse de Mme NB qui traite de Michel Pacha et des phares (pages 52-69), ainsi que les Annexes correspondantes [Merci de ne pas diffuser ces documents qui appartiennent au travail de Mme NB].

Concernant les photos des phares, ce ne sont que des photocopies. Je n'ai évidemment pas les originaux. Si vous souhaitez avoir des illustrations de meilleure qualité, vous pouvez essayer de les obtenir auprès de Mme NB.

Ne vous inquiétez pas pour les frais. Ce ne sont quelques pages de photocopies. Le coût est vraiment négligeable.

Cordialement,

Q4.

Jean-Claude,

J'ai bien reçu ce vendredi votre envoi. Je suis parfois étonné de la rapidité de la poste.

Je vous en remercie infiniment, ces informations complètent celles (peu complètes) dont je disposais déjà sur les phares turcs.

Encore merci

SW



 

15 avril 2002 : Statue provenant de la chapelle de Michel Pacha

Q1.

Monsieur Marius Autran,

Je ne peux tout d'abord que vous remercier pour le travail accompli tout au long de votre vie. Étant moi-même chercheur je mesure l'ampleur de votre investissement et le dévouement dont vous avez fait preuve pour sauver notre patrimoine.

Je vous soumets une question :

je viens d'acquérir, pour éviter qu'elle ne disparaisse de notre patrimoine une statue de Christ qui provient de la chapelle de Michel Pacha dont le mobilier a été dispersé récemment. Je vous joins en fichier attaché (au format PDF) deux photographies de cette statue.

Je vous serais extrêmement reconnaissant si vous pouviez m'aider à retracer les origines de cette oeuvre.

En vous remerciant, je vous prie d'agréer, Monsieur Marius Autran, mes hommages respectueux.

RR

R1.

Bonjour,

(...) Merci pour votre message et pour la reconnaissance que vous avez manifestée à mon père et à son dévouement pour sa ville natale.

Au sujet de votre question sur la statue du Christ provenant de la chapelle Michel Pacha, je n'ai pas aujourd'hui la réponse. Il faut pour cela que je consulte mon père. Je pense me rendre à La Seyne vers le 8 Mai. Peut-être aurons-nous un élément de réponse dans ses archives. Ou sinon, j'essayerai auprès de la Conservatrice du Patrimoine de La Seyne. Cela peut prendre quelque temps, mais je ne vous oublie pas. Je vous recontacterai dès que j'aurai un élément de réponse.

Cordialement,

JCA

R2.

Bonjour,

Suite à votre message du 15 avril, je vous avais promis de rechercher toute information pouvant aider à répondre à votre question relative à l'origine de la statue que vous possédez et qui provient de l'ancienne chapelle du domaine de Michel Pacha.

Je n'ai malheureusement rien trouvé dans les archives de mon père, ni dans les textes de conférences faites sur Michel Pacha, ni dans la plaquette écrite en 1984 par Georges Ortolan sur Michel Pacha.

Je ne sais pas qui peut détenir l'information que vous recherchez, sauf peut-être les héritiers de Michel Pacha (famille de Pierredon). Je sais qu'il y en a plusieurs qui habitent La Seyne (je vous copie ci-dessous les coordonnées que j'ai trouvées dans les pages jaunes). Le mieux informé est très certainement le premier de la liste, le comte Michel de Pierredon, qui habite l'une des villas qu'avait fait construire son grand-oncle Michel Pacha. Mais je n'ai trouvé dans les pages jaunes que leur adresse, téléphone ou télécopie. Je n'ai pas leur adresse électronique.

Je pense que vous ne risquez rien d'essayer de les contacter. C'est une famille de gens très cultivés et de bonne compagnie, qui, je pense, ne vous refuseraient pas un renseignement touchant à l'histoire de leur ancêtre.

Pierredon Claude (Michel De), (...)
De Pierredon Claude, (...)
Michel-Pierredon Yves, (...)
Michel-Pierredon Yves, (...)
Michel de Pierredon Catherine, (...)
Michel de Pierredon Yves, (...)

Bien cordialement, bonne chance.

JCA


 

20 décembre 2001 : Grande Maison Tamaris Pacha

Q1.

Cher Monsieur,

Pouvez-vous me dire à quoi servait la GRANDE MAISON avant sa transformation récente en musée et autres choses.

(...) Bien respectueusement.

JFL

R1.

Cher Monsieur,

Merci pour votre message et pour votre intérêt à l'histoire de La Seyne et à notre site internet.

1) A propos de la GRANDE MAISON (je pense que vous faites allusion à la Grande Maison Tamaris), le site internet Provence Web (http://www.provenceweb.com/f/var/seyne/seyne.htm) donne l'information suivante :

« La Grande Maison Tamaris : Bâtie sur la corniche des Tamaris, cette superbe bâtisse de 3 800 m2 datant de la fin du XIXème siècle, appartenait à Michel Pacha. Ce dernier fut le grand instigateur du développement de La Seyne comme station balnéaire, notamment par l'assèchement du marécage (où poussaient les Tamaris). La villa qui porte son nom abrite aujourd'hui un musée d'Art Moderne et offre aux visiteurs des salles de conférences et d'expositions ».

Egalement, le site http://www.tourisme-var.com/tamaris.htm#villa indique : [NB. Ce lien qui nous avait été indiqué en 2001 ne fonctionne plus aujourd'hui]

« Cette villa construite à partir de 1890 rappelle par son plan cubique, ses frontons décorés de guirlandes, ses grandes ouvertures et ses terrasses avec balustres, le style toscan. Elle abrite le service des Affaires Culturelles et accueille toute l'année de superbes expositions ».

Enfin, d'après mon père (Marius Autran), cette Grande Maison aurait été l'un des grands hôtels bâtis par Michel Pacha dans le quartier de Tamaris.

C'est en 1991 que cette Grande Maison a été réhabilitée en Centre Culturel (exposition, conférences, musée d'art moderne, et abrite aussi la bibliothèque municipale et une partie des archives de la ville de La Seyne).

JCA

Q2.

Cher Monsieur,

Merci de votre réponse. Toutefois il semble bizarre que cette bâtisse ait pu servir d'hôtel ou d'autre chose car, sur les anciennes cartes postales, elle ne paraît jamais vraiment finie. Je n'ai jamais vu une photo où carte (j'en possède environ 3000 de La Seyne) avec ce bâtiment complètement achevé (il en existe peut-être ?) et je n'ai hélas aucun souvenir dans ma jeunesse (j'ai 58 ans) de celui-ci ; il faut dire que je ne m'intéressais pas aux « vieilles pierres » à cette époque.

Bien cordialement.

JFL

Ancienne carte postales montrant (dans l'angle en haut à droite) la "Grande Maison"

R2.

Cher Monsieur,

Toujours à propos de cette Grande Maison de Tamaris, je dois reconnaître que je n'ai pas non plus de preuve solide comme quoi elle ait pu constituer un hôtel. J'ai d'ailleurs utilisé le conditionnel quand je vous ai dit "qu'elle aurait été l'un des hôtels bâtis par Michel Pacha". J'avais au préalable téléphoné à mon père, et il avait cru entendre dire quelquefois qu'il s'agissait d'un hôtel. Mais je n'ai pas de document historique l'attestant. Comme je vais à La Seyne après-demain (et comme je vois que vous avez une connaissance particulièrement pointue de ces questions), je vais me renseigner davantage et je vous tiendrai informé. Je sais en particulier que mon père possède la copie d'une épaisse thèse de doctorat sur l'architecture des bâtisses du quartier de Tamaris ; peut-être y trouverons-nous la réponse à votre question.

Je dois dire, par ailleurs, que votre patrimoine de 3000 photos ou cartes sur La Seyne m'interpelle vivement, car j'en possède infiniment moins que vous. À côté de la richesse de documents que vous possédez, vous trouverez peut-être pauvre (et parfois de médiocre qualité), l'ensemble des illustrations que j'ai mises sur le site internet de mon père.

Puis je me permettre de vous demander si vous avez par hasard vu passer des photos de défilés des ouvriers des chantiers de La Seyne entre 1898 et 1902. [Je sais en particulier que mon arrière grand-père Auguste AUTRAN (qui avait des responsabilités syndicales aux Chantiers) avait une fois défilé aux côtés de la célèbre Louise MICHEL et je suis à la recherche de photos qui auraient pu (?) être prises ce jour-là et où figurerait Auguste AUTRAN].

Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez me renseigner à ce sujet.

Cordialement,

JCA

Q3.

Cher Monsieur,

Merci pour vos explications.

Hélas je n'ai pas de documents sur Louise Michel à La Seyne mais je reste vigilant et si je trouve quelque chose je vous aviserai.

Bien cordialement.

R3.

Cher Monsieur,

Encore à propos de la destination de la Grande Maison Tamaris-Pacha, voici ce que j'ai retrouvé dans la thèse de Mme NB, " Tamaris : Villégiature - Urbanisme - Architecture dans la seconde moitié du XIXe siècle ", Université d'Aix-Marseille, UFR Civilisation et Humanités, Année 1999-2000, au chapitre " Les villas de Tamaris ", page 161.

" ... A l'inverse des villas avoisinantes de style italien (villas Miramar, Bon-Abri et Belle-Vue), la villa Tamaris Pacha (ainsi dénommée aujourd'hui) présente un plan compact et régulier... Nous ne connaissons pas la destination de cette demeure que la tradition orale appelle " la Grande Maison ". Elle est restée inachevée jusqu'en 1991, date de sa réhabilitation*. Ses proportions et caractères la distinguent de la villa balnéaire et la rapprochent plutôt d'un modèle palatial... ".

et, en note de bas de page :

*" Elle aurait été construite pour Marie-Louise Séris, première épouse de Michel-Pacha, dont le décès en 1893 serait la cause de l'arrêt des travaux. Restaurée, la villa Tamaris-Pacha devait accueillir la fondation Mentor. C'est aujourd'hui un centre culturel et un lieu d'exposition municipale ".

Voilà qui confirme bien vos observations sur le caractère inachevé de la bâtisse, jusqu'en 1991.

Mais, quant à la destination que Michel Pacha envisageait, on a quelque peine à croire qu'elle se limitait à une villa pour sa seule épouse (33 fenêtres sur chaque façade !). Mon père prétend toujours (pour l'avoir lu quelque part, mais il ne sait plus où...) que Michel Pacha aurait l'idée d'en faire un hôtel, hôtel qui ne se serait donc jamais achevé. Ceci également compte tenu du plan très régulier de la construction, et compte tenu que Michel Pacha avait toujours le souci de la rentabilité des opérations qu'il entreprenait.

Question à suivre, si je retrouve d'autres informations.

Bien cordialement.

JCA

R4. (13 septembre 2014)

Une information complémentaire et très précise a été donnée [j'ignore à partir de quelle source] sur cette "Grande Maison" par Mme Nathalie Bicais lors de sa conférence sur "Michel Pacha et son rêve d'Orient". Selon elle, cette villa aurait été construite par Michel Pacha à l'attention de l'Impératrice Eugénie. L'arrêt des travaux en 1893 a parfaitement pu résulter de la disparition tragique de Mme Michel Pacha cette année-ci. Mais on peut également se souvenir que l'Impératrice Eugénie venait régulièrement sur la Côte d'Azur, ou elle était l'invitée de son amie Elisabeth, dite "Sissi", impératrice d'Autriche, à Roquebrune-Cap-Martin. Et que pour ne plus être systématiquement invitée, elle avait tenu à faire construire sa propre résidence, au Cap Martin : la villa Cyrnos (Cyrnos veut dire "Corse" en Grec, en souvenir de l'île où est né Napoléon 1er fondateur du Premier Empire), précisément en 1892.

Jean-Claude Autran
 



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