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L'enseignement à La Seyne-sur-Mer (1789-1980) |
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* (avec en vert, l'ajoût d'informations réactualisées : coordonnées de l'établissement, équipe actuelle de Direction, effectifs, etc.)
Depuis la fin du XIXe siècle, la France connaissait deux systèmes d'enseignement, l'enseignement primaire, correspondant à la durée de la scolarité obligatoire et l'enseignement secondaire, destiné à une élite issue des milieux les plus aisés.
Puis, nous l'avons expliqué déjà, vint le moment où les progrès techniques exigèrent une main d'øuvre qualifiée. Pour y répondre, il fallut mettre en place un système de structures scolaires intermédiaires, avec les cours complémentaires et les écoles primaires supérieures.
Ainsi, à La Seyne, l'École Martini fut dotée, peu après sa création, d'une section E.P.S. qui débuta avec un seul maître.
L'école de filles de la rue Clément-Daniel fut, mais beaucoup plus tard, dotée d'un cours complémentaire.
Ces établissements qui préparaient au Brevet Elémentaire et au Certificat d'Études Supérieures, qui devint Brevet d'Enseignement Primaire Supérieur, puis Brevet d'Études du Premier Cycle, recevaient des enfants de condition modeste.
Les enfants de la moyenne bourgeoisie pouvaient accéder au lycée de Toulon ou au collège des Maristes où ils préparaient le baccalauréat.
Mais il faut bien comprendre que suivre un enseignement dispensé à Toulon n'était pas à la portée de tout le monde, car aucun moyen de transport valable n'existait pour s'y rendre. Et puis n'oublions pas que l'on payait pour recevoir un enseignement.
Certes, les écoles primaires supérieures et les cours complémentaires constituaient un progrès sur le passé, mais leurs programmes devinrent vite obsolètes, en raison des progrès de la technique et des transformations sociales. À La Seyne, en particulier, l'industrie navale se développa rapidement dès la fin du XIXe siècle.
Les progrès techniques, entre les deux guerres, firent un tel bond en avant, qu'il fallut se rendre à l'évidence : l'enseignement devait être réadapté à tous points de vue.
En 1944, le Conseil National de la Résistance énonça des idées bien précises à ce sujet. Il préconisait :
" La possibilité effective pour les enfants, de bénéficier de l'instruction et d'accéder à la culture la plus élevée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront des capacités requises pour les exercer, et que soit ainsi promue une élite véritable non de naissance, mais de mérite et constamment renouvelée par des apports populaires ".
La commission ministérielle de réforme de l'enseignement, fut mise en place sous la présidence de deux hommes éminents : Paul Langevin et Henri Wallon.
Un plan de réformes démocratiques fut établi, mais par la suite, son application fut toujours remise en cause. Aussi, comme la société dans laquelle nous vivons, l'École est en crise.
Il n'est pas normal que des centaines de milliers d'élèves redoublent au moins une classe à l'école primaire et commencent leur vie scolaire par un échec.
Il est inadmissible que des centaines de milliers d'adolescents de chaque classe d'âge entrent dans la vie adulte sans culture ni métier, que 75 % des étudiants n'atteignent pas la fin du second cycle universitaire et que ce soient les enfants des classes sociales les plus déshéritées qui souffrent le plus de ce que l'on appelle la mortalité scolaire.
À tous ces maux, il existe des remèdes. Depuis la Libération, autrement dit depuis 35 ans, les gouvernements des IVe et Ve Républiques ont bien compris qu'il fallait procéder à des réformes. L'ont-ils fait dans l'esprit démocratique attendu par l'immense majorité de notre peuple ? Ont-ils recherché vraiment les moyens de faire disparaître les inégalités ?
On ne peut-être affirmatif.
Une bonne vingtaine de ministres de l'Éducation nationale ont défilé. Tous étaient bien convaincus qu'il fallait développer l'éducation sur des bases nouvelles pour l'adapter au monde moderne. Mais il est apparu nettement que les réformes préconisées ne devaient surtout pas remettre en cause les avantages que la classe dirigeante tire de l'ordre social établi.
Depuis le décret du 6 juin 1959, les textes se sont succédé pour fixer les problèmes d'orientation.
Ce fut d'abord la création du cycle dit d'observation (classes de 6e et 5e), puis, par le décret du 3 août 1963, furent créés les Collèges d'Enseignement Secondaire, admis à recevoir tous les élèves de la sortie du cycle élémentaire jusqu'à la classe de 3e.
Notons que nombre de C.E.S. sont nés par transmutation d'anciens Collèges d'Enseignement Général (C.E.G).
Puis, le cycle d'observation fut étendu aux classes de 4e et de 3e.
Nous n'entrerons pas ici dans les détails de toutes ces réformes ni sur leurs incidences sur le plan local. Nous avons insisté sur une multitude d'expériences. Le vocabulaire ministériel a été pour le moins varié, puisque nous avons eu droit, successivement aux classes de transitions, au tiers-temps pédagogique, aux sections d'Éducation Professionnelle (S.E.P.) aux sections d'Éducation spécialisée (S.E.S.) aux classes pratiques, aux classes préprofessionnelles de niveaux (C. P. P. N.).
Si l'Enseignement primaire n'a pas tellement évolué dans ses structures, on ne peut pas en dire autant de l'Enseignement secondaire.
Mais les réformes de ce dernier ordre d'enseignement ont été conçues jusqu'ici suivant des principes de classification et de sélection de telle sorte que la grande masse des élèves et des étudiants soit orientée vers des cycles courts, alors que le projet Langevin-Wallon préconisait de se préoccuper de la diffusion massive du savoir.
Cependant, il faut bien reconnaître que la création des C.E.S. a contribué à la démocratisation de l'Enseignement, puisque pour la première fois dans l'histoire de l'enseignement, tous les élèves quittant le cycle élémentaire se trouvent réunis dans un même établissement.
Cependant, les cloisonnements encore trop nombreux constituent un obstacle à la démocratisation. Ils aboutissent à institutionnaliser les retards scolaires pris à l'École primaire et même à la Maternelle.
En effet, l'enseignement dans les écoles maternelles a pris une telle importance de nos jours que les enfants mis dans l'impossibilité d'en bénéficier prennent d'inévitables retards par rapport aux autres. Et combien sont-ils hélas, à ne pouvoir, entre deux et quatre ans, profiter de ces structures parce que la municipalité de leur commune n'a pas pu en construire en nombre suffisant !
C'est bien pourquoi il apparaît clairement que, pour réduire les retards scolaires et ne pas favoriser de néfaste ségrégation, il aurait fallu commencer les réformes par la base et les étendre à de nombreux domaines connexes.
Mais il faut aussi des réformes qui répondent vraiment à ce que les parents, les élèves, les enseignants, les municipalités attendent depuis longtemps, à savoir : des créations de postes, des constructions scolaires plus nombreuses, plus rapidement accordées, des cours de rattrapage authentiques, une aide efficace aux municipalités, un enseignement totalement gratuit, etc.
La véritable démocratie de l'enseignement passe par toutes ces mesures, dont la liste n'est pas exhaustive.
Voyons maintenant pour notre localité la situation de l'enseignement secondaire et l'origine de chaque établissement.
Depuis 1960, date du transfert du Lycée Martini au Lycée actuel du quartier Beaussier, notre ville a vu apparaître quatre collèges d'enseignement secondaire. Ces cinq établissements - Lycée et collèges - représentent un progrès appréciable. Mais il a fallu tout de même vingt années pour en arriver là. Vingt années de luttes, sous les formes les plus diverses. Et encore faut-il dire que le C.E.S. Curie fonctionne dans les locaux existant depuis la fin du XIXe siècle.
On pourra juger, au fil des pages suivantes des efforts considérables accomplis par les municipalités dont les Seynois se sont dotés depuis la Libération, pour que la jeunesse seynoise puisse, dans sa ville, assurer son avenir.
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1er cycle (C.E.S.) |
de la 6ème à la 3ème |
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Collège H. WALLON |
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Quartier Farlède |
M. OUANICHE, Principal |
Collège P. ELUARD |
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Rue Marcel Pagnol |
M. IVALDI, Principal |
Collège Les Sablettes |
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Avenue Fernand Léger |
M. MARQUIS, Principal |
Collège CURIE |
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Avenue Pierre Curie |
M. MOULIS, Principal |
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2ème cycle |
de la 2ème à la terminale |
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Lycée BEAUSSIER |
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Place Galilée |
M. MECKLER, Proviseur |
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Enseignement |
technique |
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Lycée Technique P. LANGEVIN |
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Quartier Farlède |
M. BÉRETTI, Proviseur |
L.E.P. (ex C.E.T. LANGEVIN) |
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Quartier Farlède |
M. BÉRETTI, Proviseur |
L.E.P. (ex-C.E.T. BEAUSSIER) |
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Place Galilée |
Mme BLANC-QUINTEL |
B.T.S. Secrétariat trilingue BEAUSSIER |
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Place Galilée |
Mme BLANC-QUINTEL |
S.E.S du Collège H. WALLON |
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Quartier Farlède |
M. REBOUL, Sous-directeur |
S.E.S. du Collège des Sablettes |
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Avenue Fernand Léger |
M. MARQUIS, Principal |
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Établissements |
privés |
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École Sainte-Thérèse |
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Rue d'Alsace |
M. ROBIN, Directeur |
Institution Sainte-Marie |
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Place Germain Loro |
Père ROBERTON, Directeur |
Cours de Coupe DUVAL |
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Rue Denfert-Rochereau |
Mme DUVAL, Directrice |
Cours MISTRAL |
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Rue Louis Blanqui |
Mlle PÉTRUCCI, Directrice |
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Enseignement |
artistique |
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École des Beaux-Arts |
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M. DUBOIS, Directeur |
Pour tous les Seynois, ce Lycée est appelé Lycée Beaussier. En fait, son nom officiel fut Lycée classique, moderne et technique, puis Lycée général et technique. Le nom de Beaussier, que porte le quartier dans lequel cet établissement a été construit est celui d'une des plus anciennes et des plus illustres familles dont on trouve la trace dans nos archives locales, départementales et régionales.
Cet établissement le plus important de l'enseignement secondaire local, est né dans les années 60.
Il fut, vous vous en souvenez, le prolongement du Lycée Martini.
Les terrains, choisis par la Ville en accord avec l'administration de l'Éducation nationale, furent agréés en 1956. Mais il fallut des années de formalités, pour que puissent être acquis les 28 159 m2 nécessaires. La plupart des propriétaires - et il y en avait neuf - ne voulurent pas d'un accord à l'amiable.
Il fallut donc plusieurs années pour la mise en route des constructions qui s'effectuèrent en trois tranches de travaux.
L'occupation progressive des locaux, au fur et à mesure de leur livraison, a amené 1 150 élèves dont 650 demi-pensionnaires.
Les terrains d'implantation s'étendent entre le quartier Beaussier et le quartier Tortel, lieux paisibles et propices aux études. L'établissement est voisin de l'Institution Sainte-Marie qui, elle, s'étend sur quatre hectares environ.
Après l'ouverture du Lycée, les installations suffisaient pour accueillir les élèves garçons et filles des collèges Martini et Curie. On put y faire fonctionner le cycle d'observation - classes de 6e et 5e - mais elles n'étaient pas conçues pour recevoir les élèves de l'enseignement technique, et surtout pas les ateliers.
Il en résulta une situation confuse.
Puis, le cycle d'observation fut relogé au Collège Curie, après la dispersion des classes primaires qui en occupaient les locaux, dans les écoles de quartiers (Tortel, Jules-Verne et Ernest-Renan).
Le quatrième étage du Lycée étant devenu disponible, on put y faire fonctionner un C.E.S. dont, quelques années après, les effectifs seront pléthoriques. On en détachera alors quatre classes qui fonctionneront aux Sablettes.
À la rentrée de 1966, sur le terrain au Sud du bâtiment, seront aménagés dans l'enceinte du Lycée des préfabriqués où l'on pourra loger des ateliers équipés d'un outillage moderne.
L'ensemble est composé de trois bâtiments. Dans le premier, qui comporte quatre étages, se trouvent les salles de classes, les salles spécialisées, la salle des professeurs, le foyer socio-éducatif, la Direction et la conciergerie. Dans le second sont regroupés le réfectoire et la cuisine, tandis que le troisième reçoit des logements de fonction, au nombre de neuf.
Structures pédagogiques et administratives
Le Lycée Beaussier est un établissement d'enseignement général et technique pour le second cycle long qui prépare au baccalauréat de l'enseignement du second degré en trois ans. Les séries préparées sont :
Les langues vivantes enseignées sont :
On peut également trouver un enseignement en Latin et en Grec, avec des cours pour débutants.
Le Lycée d'Enseignement Professionnel (L.E.P) est fréquenté en majorité par des filles qui sont préparées au C.A.P. et au B.E.P. en comptabilité, mécanographie, agents de bureau, couture flou, sténodactylo, agents administratifs, vente et industrie de l'habillement.
Effectifs, personnel enseignant et administratif.
Au 1er Janvier 1980, l'effectif est le suivant :
Nombre de classes :
Nombre de professeurs :
Nombre de surveillants :
Personnel Administratif :
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Origine géographique des élèves
Le lycée reçoit des élèves de 18 communes du département dont les principales sont :
Autres communes : La Valette, Solliès-Pont, La Garde, La Crau, Hyères, Saint-Maximin, Cogolin.
On compte en outre une trentaine d'étrangers.
La demi-pension reçoit 574 rationnaires dont 212 pour La Seyne, 158 pour Six-Fours, 76 pour Sanary, 24 pour Toulon, 21 pour Saint-Mandrier.
La cour du Lycée est utilisée pour les cours d'éducation physique, ainsi que le stade municipal situé à côté.
Foyer socio-éducatif
Il est géré par un comité directeur d'élèves, animé par le Proviseur, le Conseiller Principal d'Éducation et des professeurs.
Ses activités sont principalement une coopérative, qui met à la disposition des élèves des appareils distributeurs, une salle de détente avec jeux et des clubs (nature, orchestre, photo, reboisement, secourisme, ciné-club, théâtre).
En tout, ce sont plus de MILLE HUIT CENTS élèves qui fréquentent le lycée, qui est donc la structure pédagogique la plus importante de la commune. Son influence s'étend au-delà des limites de notre ville, comme on a pu le constater par l'origine géographique des élèves.
Directions successives :
- M. Bertrand
- M. Ferry
- M. Moulin
- M. Meckler
Direction du C.E.T, devenu L.E.P :
- Mme. Turin
- Mme Blanc-Quintel
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Lycée polyvalent Paul Langevin [le texte ci-dessous est une addition récente (extraite du site internet du Lycée Langevin) à l'ouvrage de Marius Autran qui, publié en 1982, ne mentionnait pas encore l'établissement actuel en tant que Lycée, mais en tant que Cité technique Paul Langevin]
Le Lycée Paul Langevin a rouvert ses portes le 6 septembre 1996 sur le même emplacement que celui construit en 1972, après réalisation de plusieurs grands projets qui s'inscrivent dans le droit fil du Projet d'Établissement:
La particularité de l'établissement est sa richesse (Lycée polyvalent, Lycée professionnel, C.F.A., établissement d'appui du GRETA Var Méditerranée, Actions du bassin d'Éducation et de Formation) dans la cohérence de la loi d'orientation de 1989: "l'élève au centre du système éducatif ". Cette particularité vient de lui décerner le label "Lycées des métiers", projet de Jean Luc Mélenchon, ministre de l'enseignement professionnel
A la rentrée 2001/2002, le lycée accueille 1427 élèves en formation classique soit une augmentation de près de 6% par rapport à l'année 2000/2001.
Les formations proposées sont disponibles à partir de la classe de 3ème de collège. Deux grands "axes" peuvent être envisagés :
Il existe des moyens pour passer d'une voie à une autre lorsque cela est possible ou nécessaire.
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Un Centre de Documentation et d'Information installé au cøur même de l'établissement est ouvert tous les jours de 8h à 17h sauf le mercredi après-midi, sous la houlette de trois professeurs documentalistes. Il présente au travers d'expositions de photographies les différentes activités du lycée : Téléthon, Nuit du Cinéma, Printemps des Lycées, voyages divers (Italie, Angleterre, Prague...). C'est aussi le lieu d'expositions de travaux pédagogiques réalisés par les élèves sous la direction des équipes de professeurs aidés des documenta listes: concours d'affiches, comité de lecture, revues de presse, expositions scientifiques et littéraires, objets travaillés réalisés par les élèves des sections professionnelles.
Riche de 6000 ouvrages documentaires, le C.D.I. offre la possibilité aux élèves et aux enseignants de faire des recherches approfondies grâce à la consultation informatisée du fichier. La mise en place d'un poste de consultation Internet et de nombreux CD-ROMs facilitent aussi la recherche mais surtout, développent le goût du savoir, de se documenter, et d'apprendre.
Depuis Pâques 2001, le lycée est donné d'une salle de restauration toute moderne accueillant à midi plus 850 demi-pensionnaires.
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Eugène Grindel, dit Paul Eluard : Poète français (Saint-Denis, 1895 - Charenton-le-Pont (1952). Il passa du surréalisme (Capitale de la douleur, 1926) à l'engagement dans la Résistance (Poésie et Vérité, 1942), puis au Parti communiste, restant toujours fidèle à l'exaltation de l'amour et des sensations immédiates (la Vie immédiate, 1932 ; la Rose publique, 1934).
À ses débuts, cet établissement a été appelé Collège Centre-ville. Bien que situé à la périphérie de la vieille ville, il est au centre de la commune, compte tenu de l'extension sub-urbaine.
Il est le troisième collège ouvert à La Seyne depuis la réforme de 1958. Il est né, lui aussi, après de nombreuses actions menées conjointement par la Municipalité, les parents d'élèves, les syndicats d'enseignants et la délégation cantonale.
Son inauguration eut lieu le 21 février 1976, mais la Ville avait fait l'acquisition des terrains depuis 1971, terrains qui ne furent agréés par le Ministère qu'un an après. Leur superficie est de 6.166 m2.
Commencés en 1974, les travaux ont duré deux ans.
Ce bel ensemble moderne comporte trois bâtiments
À cela s'ajoutent des préaux couverts, des abris pour vélos et cyclomoteurs, etc.
Les structures pédagogiques sont ainsi réparties :
L'effectif au 1er Janvier 1980 est de 851 élèves.
Le personnel comprend :
L'établissement recrute ses élèves dans le centre-ville, mais aussi en partie sur la Z.U.P. en attendant la construction d'un cinquième C.E.S dont le terrain est prévu au quartier Berthe.
La superficie des terrains acquis n'a pas permis l'aménagement d'un terrain de sport, mais les élèves peuvent utiliser le stade Hubidos qui jouxte le Collège Curie, non loin de là.
Direction : M. Ivaldi, Principal.
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C.E.S. Marie-Curie [Voir également le Site internet Marie-Curie]
Marie Sklodowska, épouse Curie (1867-1934) : Physicienne. Prix Nobel en 1903 et 1911.
Tout commence avec le pensionnat de la Sainte-Trinité, immeuble attenant à l'Hôpital (rue Clément Daniel et rue Messine) qui dispense l'enseignement aux jeunes filles en 1842.
Puis, une école d'enseignement public y est ouverte, l'École des Demoiselles, qui est payante et dirigée par des Religieuses.
Le 25 mai 1851, le Conseil municipal vote un crédit de 2.800 F pour remplacer cette école payante par une école gratuite avec du personnel laïque.
Entre 1856 et 1858, la situation est assez confuse. L'école est dirigée alternativement par des congréganistes et des laïques. Puis les religieuses abandonnent le service de l'hôpital et de l'école attenante.
En 1877, l'école fonctionne avec trois classes et 180 élèves, sous la direction de Mlle Carles. Une quatrième classe est ouverte l'année suivante.
La ville va alors se mettre en quête d'un terrain pour construire une école et elle le trouve au quartier de la Gatonne.
Mais on y construira un hôpital au lieu d'une école (1890). L'État s'en empare en 1896, pour en faire... une caserne d'Infanterie Coloniale.
Pendant ce temps, l'école de la Rue Clément-Daniel reçoit 448 élèves dans neuf classes. La directrice, Mlle Martin, mentionne dans un rapport que les dixième, onzième et treizième classes reçoivent respectivement 80, 87 et 96 élèves.
En 1903, l'hôpital étant transféré au quartier Saint-Jean, il est possible d'utiliser ses locaux.
La Municipalité demande alors la création d'un cours complémentaire. En effet, les effectifs croissent à l'école de la rue Clément-Daniel qui attend des locaux mieux adaptés depuis vingt-cinq ans. Deux classes sont alors détachées à la Bourse du Travail (123 élèves).
La IIIe République avait trouvé des crédits pour construire une immense caserne en vue des conquêtes coloniales, mais pour l'enseignement des jeunes filles, point.
Quand, en 1905, le cours complémentaire sera créé, la direction en sera confiée à Mlle Porte à qui succédera Mme Evesque.
En 1928, la Municipalité Mazen achète la Caserne de la Gatonne pour en faire une école et, en 1931, l'école de filles y sera transférée (École Marie Curie)
Cette école sera à la fois cours complémentaire et école primaire, sous la direction de Mme Faggianelli.
En 1936, l'École Curie possède 24 classes et trois sections (Générale, Industrielle et Commerciale).
En 1947, le cours complémentaire Curie devient Collège Communal Moderne et Technique, sous la direction de Mme Todeschini.
À partir de là, chaque année, la Municipalité apporte des améliorations : trois ateliers de couture, une classe de chimie, une classe de dessin, etc. Des préaux sont ainsi transformés en classes. En 1951 est créé un poste de secrétaire rémunéré par la Ville.
En 1952, les effectifs sont de 426 élèves pour le collège, 440 élèves pour le primaire et 150 élèves pour les cours professionnels. En 1956, il faut faire face à un accroissement des effectifs et des préfabriqués sont installés dans la cour. Le seul collège accueille 624 élèves.
En 1963, l'école primaire est détachée dans les nouvelles écoles de quartiers.
Avec la création du Lycée Classique, Moderne et Technique mixte, les classes de 6e et celles de 5e (cycle d'observation) sont regroupées au Collège Curie.
Enfin, la réforme de l'enseignement donne naissance au Collège d'Enseignement Général Curie.
Dans sa forme actuelle, l'établissement fonctionne depuis 1971. Ses structures s'étendent sur une superficie de 12 145 m2.
Il comporte :
L'effectif est de 692 élèves.
Le personnel est ainsi réparti :
Dans leur ensemble, les locaux sont ceux de l'ancienne caserne acquise par la Ville en 1930.
Pour l'instant, il n'y a pas de restaurant et les élèves prennent leur repas au C.E.S. Paul-Eluard tout proche.
Par contre, jouxtant l'Établissement, le stade Hubidos permet aux élèves des Collèges Curie et Eluard de bénéficier de l'éducation physique et sportive. La construction d'un gymnase est prévue.
Le Collège dispense surtout un enseignement général, mais un atelier permet trois options :
Les élèves y reçoivent une sensibilisation suffisante pour permettre leur passage éventuel dans une école technique.
Directions successives :
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Henri Wallon (1879-1962) : Homme politique et médecin spécialiste de la psychologie des enfants. Auteur avec Paul Langevin, d'un plan de réforme de l'Enseignement.
Cet établissement, appelé primitivement C.E.S. Berthe, est le premier Collège d'Enseignement Secondaire ouvert à La Seyne suite à la réforme de l'enseignement de 1958.
Dès 1960, la Municipalité avait acquis le terrain et arrêté le projet de sa construction. Mais l'autorisation ministérielle ne viendra qu'en 1967... Comme l'établissement n'entrera en fonction qu'en 1970, il aura donc fallu DIX ANS de luttes sous diverses formes pour que satisfaction soit donnée à cette revendication capitale.
Prévu pour six cents élèves, il s'est très vite avéré insuffisant. Il fallut utiliser, peu de temps après son ouverture, des salles prévues pour un enseignement spécialisé, comme salles de classes.
Puis on en vint, en 1971, à implanter deux classes en préfabriqués et en 1972, on implanta quatre autres classes également préfabriquées.
Sur un terrain de 12 100 m2, l'organisation des bâtiments est la suivante :
- Bâtiments administratifs et logements :
- Bâtiment externat :
- Bâtiment A.E. :
- Bâtiment ateliers :
- Bâtiment demi-pension :
En outre, ces bâtiments comprennent deux annexes, l'une de deux classes, l'autre de quatre classes en préfabriqués.
Pour l'équipement sportif, le Collège Henri-Wallon bénéficie, comme la cité Langevin, des installations sportives communes.
Au 1er Janvier 1980, l'effectif était de 703 élèves, répartis de la façon suivante :
En outre, cette structure comporte une Section d'Éducation Spécialisée (S.E.S) qui est très développée et comprend :
Le personnel comprend 59 professeurs, 6 surveillants, 8 administratifs.
Directions successives :
Fiche d'identification (mise à jour le 04/04/2001 - source établissement)
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Jean L'Herminier : Officier de marine français (Fort de France, Martinique,1902 -Paris, 1953). Commandant du sous-marin Casabianca, il réussit, lors du sabordage de la flotte à Toulon le 27 novembre 1942, à quitter le port et rallier Alger. Le 12 septembre 1943, il transporta dans le Casabianca les premiers contingents qui débarquèrent à Ajaccio ; il participa au débarquement des troupes alliées sur les plages varoises en 1944 ; il termina sa carrière comme Amiral.
Cet établissement a pris naissance par la mise en place de constructions légères en préfabriqué sur le terrain sportif de l'école primaire. Il s'agissait alors d'alléger les effectifs du Lycée mixte Beaussier, qui hébergeait aussi un Collège au 4e étage du bâtiment principal.
En 1973, cette annexe recevait 204 élèves dans des classes de 5e et de 6e et deux ans plus tard, alors que six éléments furent construits pour recevoir une dizaine de classes, l'effectif passait à 369 élèves. On comprend que les conditions de travail n'étaient pas des meilleures.
La direction de cette annexe fut confiée à Mme Dravet, le collège étant dirigé par M. Exertier.
Pendant sept ans, Municipalité, parents d'élèves et enseignants menèrent une lutte sévère pour la construction d'un véritable Collège.
Le collège qui fut enfin construit est un ensemble moderne, situé au point de rencontre des quartiers des Sablettes, de Tamaris et de l'Evescat. Cet endroit agréable, paisible est situé non loin de la mer.
Le terrain utilisé s'étend sur un hectare et demi, mais cette importante surface n'a toutefois pas été suffisante pour l'aménagement des installations sportives. Les élèves doivent utiliser celles des écoles primaires.
Le C.E.S. actuel fonctionne dans deux bâtiments. Le plus important est affecté aux salles de classe, aux ateliers et à l'administration. L'autre a été réservé aux logements de fonction.
Le bâtiment enseignement est ainsi organisé :
À noter qu'un ascenseur a été prévu pour les enfants handicapés.
La S.E.S. dispose de quatre ateliers, et il existe aussi un atelier complémentaire pour l'ensemble des élèves.
La capacité d'accueil de cet établissement a été prévue pour 900 élèves et 96 élèves pour la S.E.S.
Des installations sportives complètes seront bientôt mises en service sur le terrain situé au nord de l'école primaire, il s'agit d'un Complexe Sportif Évolutif Couvert (C.O.S.E.C.)
L'effectif est réparti comme suit :
Au 1er Janvier 1980, l'effectif de 825 élèves, est encadré et éduqué par :
Directions successives :
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