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Rappel des échanges de messages à propos de :
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6-17 juillet 2023 : Cherche renseignements sur le boxeur Joe Brun, dit Siki
Q1.
Bonjour Monsieur,
Veuillez m'excuser de vous déranger, mais j'ai beau chercher, je ne
trouve quasiment aucune information sur le cousin germain de mon papa :
Marius Joseph Nazaire BRUN, né le 11 février 1919 à SANARY et décédé le 4 octobre 1981 à LA SEYNE.
Il a été boxeur professionnel entre 1935 et 1948. A combattu par 3 fois
Marcel Cerdan. A été champion de la France libre en 1942.
J'ai bien sûr trouvé quelques coupures de presse sur les AD83, mais les
registres d'état civil s'arrêtent beaucoup trop tôt, ainsi que les
recensements de la population.
J'ai fouillé le net et j'ai trouvé le récapitulatif de ses matchs avec un photo, toujours la même.
Je sais qu'il avait au moins une soeur ainée, mais sans doute a t-il eu
des demis frères et sœurs, sa maman s'étant remariée avec un monsieur
Antonin RAYMOND (qui ne les a pas reconnus sa soeur et lui, nés de leur
maman célibataire à l'époque).
Il aurait épousé une demoiselle CARBON (sans autres renseignements)
Mon seul espoir réside en vos archives et celles de votre papa, si vous
savez éventuellement quelques petites choses voire même auriez une
photo...
Mon papa décédé il y a 6 ans mais qui perdait la tête depuis des années
a lâché un jour qu'il était policier, je prends cela avec des pincettes
car par ailleurs j'ai entendu dire que dans les dernières années de sa
vie il était entraineur au gymnase de Sanary.
En vous remerciant de m'avoir lue jusqu'ici
Cordialement
LB
R1.
Chère Madame,
Je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider à propos de Marius Joseph Nazaire BRUN.
Bien qu’il
ait écrit un chapitre sur l’histoire du sport à La Seyne, mon père ne
s’est jamais trop passionné pour les disciplines sportives en général,
pour la boxe en particulier. Je n’ai donc trouvé que très très peu
d’archives intéressantes sur la boxe et je regrette de ne pas connaître
votre ancêtre boxeur.
Les archives de l’état-civil du Var en ligne s’arrêtent légalement il y
a 100 ans, donc en 1922 et les recensements en 1931. Les actes de décès
sont cependant consultables au service état-civil des villes, Sanary,
par exemple (ou des A.D. à Draguignan) jusqu’à la période actuelle, ou
encore dans les fichiers INSEE des décès (en ligne de 1971 à 2023). Les
naissances et les mariages sont également consultables, jusqu’à 75 ans
en arrière, c’est-à-dire jusqu’à l’année 1947.
Des
informations sur le cousin germain de votre papa pourraient peut-être
en effet se trouver chez ses éventuels descendants (y a-t-il eu des
enfants de son mariage avec Mlle CABON ??) ou ceux de ses demi-frères
ou demi-sœurs (qui devraient porter le patronyme RAYMOND).
Comme je fais
moi-même pas mal de généalogie, j’ai essayé de mieux comprendre la
vôtre à partir de l’arbre que vous avez mis en ligne sur Geneanet. Mais
je n’y ai pas trouvé le nom et le prénom de votre papa. Et je n’ai pas
compris par quelle branche il était cousin germain de Marius Joseph
Nazaire BRUN. Il aurait fallu que sa mère eut des frères mâles. J’en ai
trouvé deux : Émile Pascal Jean BRUN (1897-1978), époux de Augusta
SUQUET, de Bandol ; et Marius Antonin BRUN (1898-1965), époux de
Pauline BOLIVARD. Peut-être descend-il de l’un d’eux ? Il y aussi une
sœur dans cette fratrie, Augusta BRUN, qui a épousé Marius LYON en
1925. Peut-être y a-t-il là aussi des descendants encore vivants.
J’ai trouvé
d’autre part que Rose Emilie Lazarine BRUN, sœur de Marius Joseph
Nazaire, avait été mariée avec Ettore TARAMASCO. Peut-être y-a-t-il de
ce côté-ci des descendants qui pourraient vous renseigner sur votre
ancêtre boxeur professionnel.
Je vous prie de m’excuser si j’ai l’air de m’occuper de questions
familiales qui ne me regardent pas, mais je voulais simplement vous
suggérer de possibles pistes de recherche.
Je reste à votre disposition.
Bien cordialement.
Jean-Claude AUTRAN
Q2.
Bonsoir Monsieur.
Je vous remercie pour votre réponse.
Ayant moi même travaillé en Mairie durant 44 ans, je connais, hélas,
les dates possibles de consultation. J'avais commencé mon arbre sur
généanet il y a déjà bien longtemps, mais je ne l'ai guère étoffé.
Oui, mon papa était le fils du couple BRUN/SUQUET, et moi même la fille
du couple BRUN/INFANTI. J'ai vérrouillé les moins de 100 ans, voilà
pourquoi vous n'avez pas trouvé mon papa.
Tous les renseignements dont vous parlez, je les ai.
Je cherche principalement des infos sur Marius BRUN, le boxeur, mais
son mariage et ses éventuels enfants ne sont bien sûr pas en ligne
(dates)
J'ai écumé les archives des journaux, même sur le site de la BNF, mais vraiment peu de renseignements sur sa carrière de boxeur.
En pièce jointe, une partie de mon arbre pour mieux vous situer la relation de cousins germains entre papa et Marius.
Papa pensait que son père les avait abandonné lui et ses frères, mais
j'ai pu avoir accès au jugement de divorce de ses parents, et ce
n'était pas vrai à l'époque. Seulement, papa ne l'a jamais su, il
perdait déjà la tête... bref des histoires de famille !
Je sais également que mon grand-père Emile Pascal Jean BRUN a vécu à la
Seyne, et je me souviens même que ma grand-mère avait envoyé à papa un
article de journal disant qu'il avait pêché un gros poisson, mais
j'étais trop jeune à l'époque.
Papa a quitté Bandol à 25 ans pour se marier avec maman, une Lyonnaise,
et les quelques liens qu'il avait avec son cousin boxeur se sont perdus.
Aujourd'hui, ayant du temps car je suis à la retraite, mais malade, je
n'ai plus personne pouvant me parler de l'histoire de ma famille.
Encore merci de m'avoir répondu
Cordialement
LB
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Var-Matin, 2 mai 2020 |
8 janvier 2020 : Disparition d'Henri Giovannetti
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Le rugby seynois a perdu l'une de ses plus grandes figures hier, avec le décès d'Henri Giovannetti. Âgé de 82 ans, ce grand Monsieur amoureux de sa ville et de l'Union Sportive Seynoise s'en est allé après de longues années à combattre la maladie. Henri restera à jamais LA mémoire du rugby local qui n'avait aucun secret pour lui et dont il aimait raconter de multiples récits à travers sa plume virevoltante. Le maire Marc Vuillemot lui a déjà rendu un vibrant hommage (lire ci-contre) et de nombreux témoignages se succèdent via la page Facebook de l'USS.
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Var-Matin, 9 janvier 2020 |
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Var-Matin, 9 janvier 2020 |
28 août 2019 : Disparition de Jean Guillou
C1.
Jean Guillou d'éteint avant de donner son nom à un gymnase. Depuis hier, le monde sportyif seynois est en feuil. Jean Guillou, athlète de haut niveau, puis responsable du service des sports, s'est éteint.
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LaSeyne.info, 29 août 2019 |
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Var-Matin, 30 août 2019 |
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Var-Matin, 31 août 2019 |
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Var-Matin, 5 septembre 2019 |
C2.
Retour sur la carrière de Jean Guillou :
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Le Petit Varois - La Marseillaise, 11 octobre 1956 |
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Le Petit Varois - La Marseillaise, 4 juin 1961 |
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Le Petit Varois - La Marseillaise, 5 juin 1961 |
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Le Petit Varois - La Marseillaise, 10 juillet 1961 |
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Le Petit Varois - La Marseillaise, 18 juillet 1961 |
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Le Petit Varois - La Marseillaise, 18 juillet 1961 |
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Le Petit Varois - La Marseillaise, 23 octobre 1961 |
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Le Petit Varois - La Marseillaise, 31 décembre 2000 |
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Var-Matin, 27 juin 2019 |
27-30 octobre 2018 : Dénomination du futur gymnase de Berthe
Q1.
Nous sommes actuellement en recherche de dénominations du futur gymnase de BERTHE qui devrait être inauguré en janvier 2019.
Plusieurs noms circulent mais malheureusement peu ou pas du tout de femmes sportives seynoises retenues. Pouvez nous indiquer quelques noms de femmes sportives seynoises (décédées) et connues qui pourraient candidater à cette dénomination. Il appartiendra ensuite au comité de dénomination issue des 4 collectifs de quartier de trancher sur ce futur nom ( e ). Mais actuellement nous avons beaucoup de noms d’hommes et pas de noms de femmes sportives ce qui est désolant au niveau de l’égalité Homme-Femme.
Rappel : Toutes nos installations sportives inaugurées portent des noms d’Hommes (Squilacci, Baquet, Januzzi, Langevin, Guimier, etc.).
Je vous remercie par avance pour vos recherches et votre aide .
Cordialement
CB
R1.
Cher ami,
Si vous recherchez un nom d’une femme seynoise, illustre sportive, et
décédée, il y a un nom qui (de mon point de vue) émerge très nettement,
c’est celui d’Elise Scarrone.
Il y a quelques années, Var-Matin
avait publié une page sur la douzaine de champions sportifs seynois
dont les noms émergeaient encore dans la mémoire collective (Louis
Meunier, Fabrice Santoro, Louis Gomis, Henri Bozzi, Jean Guillou,…). Et
parmi ces douze noms, il n’y avait qu’une seule femme de retenue,
c’était bien sûr Elise Scarrone.
Elise Scarrone, née le 3 septembre 1929 à La Seyne, décédée le 17
décembre 2014, a fait une carrière de maîtresse d’éducation physique au
collège Curie, tout en pratiquant divers sports collectifs ou
individuels à un haut niveau : hand-ball, basket-ball, javelot,… Ce qui
l’a fait qualifier « d’éclectique et surdouée » :
« Championne de France Honneur à deux
reprises avec le R.C. Toulon en 1956, et le CSMS. Puis Excellence avec
le CSMS. Internationale FSGT d'athlétisme (record de France juniors au
javelot) et de basket-ball, demi-finaliste du championnat de France
Excellence, et de la Coupe de France. Championne de France Honneur. A
été aussi à l'origine de la création de la ligue Côte d'Azur-Corse de
handball et de celle du CSMS filles ».
Ci-joints, quelques articles de presse qui mentionnent sa carrière et sa disparition.
Je pense pouvoir retrouver d’autres détails sur elle, si nécessaire,
dans mes archives de presse. Vous devriez aussi contacter Jean
Passaglia, qui possède bien davantage d’informations que moi dans sa
mémoire et dans ses archives.
Je reste à votre disposition.
Bien cordialement
JCA
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Var-Matin, 12 novembre 1985 |
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Var-Matin, 31 décembre 2000 |
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Var-Matin, 2007 |
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Var-Matin, 20 décembre 2017 NB. Le patronyme s'écrit Scarrone |
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Var-Matin, 20 décembre 2017 |
Q2.
Bonjour M. JC AUTRAN,
Je vous remercie de votre contribution que je vais défendre en mairie..
Cordialement
CB
R2.
Autre image, de meilleure qualité, extraite du site LaSeyne.info
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Extrait du site LaSeyne.info, 6 août 2008 (photo J.D.) « Le handball seynois, soixante ans d'histoire » |
17
juin 2016 - 30 juillet 2016 -10 avril 2021 : Henry Louit et l'Union Sportive Seynoise
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Extrait de
l'hebdomadaire marseillais La Vedette
du 9 décembre 1899, page 242 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56737474/f6.item.zoom) |
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6 juin 2015 - 14 juillet 2021 : Histoire du vélodrome de La Seyne
Je ne sais que peu de chose à son sujet et je voudrais connaitre l’historique du vélodrome.
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Le Petit Var, 13 avril 1917 | Le Petit Var, 18 avril 1917 |
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Le Petit Var, 6 mai 1917 | Le Petit Var, 13 mai 1917 |
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Le Petit Var, 19 mai 1917 | Le Petit Var, 4 juin 1917 |
C’est à peu près tout
ce
que j’ai pu retrouver sur le sujet.
Bien cordialement,
Jean-Claude Autran
Un grand merci pour
ces
documents très intéressants.
Je ne manquerai pas de
vous
donner les suites quant à la rédaction de l’ouvrage.
Bonjour
Après 5 ans de recherche et de passion, mon livre sur les vélodromes français est enfin paru aux Editions du Volcan.
J'ai répertorié dans ce livre près de 600
vélodromes à travers des photos, des anecdotes et des témoignages
d’anciens champions à l’image d’André Darrigade, Daniel Morelon ou
encore de Florian Rousseau, auteur de la préface de l’ouvrage.
"Le Grand Livre des vélodromes français, en 600 tours de piste" est un livre de 384 pages avec plus de 530 illustrations.
Il retrace l'histoire des vélodromes
français et il est disponible en librairie, comme à la FNAC ou chez
Cultura mais également auprès de l'éditeur.
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20 novembre 2014 : Inauguration de la salle de sports Maurice Baquet
Nous
avons retrouvé dans les archives de Jean Passaglia, la plaquette
de l'inauguration de la Salle de Sports Maurice Baquet les 18-19
février 1967
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ainsi que deux photos de l'inauguration en présence de Jacques Duclos.
Q1.
Aidez
moi. Hier 11 novembre j'ai écrit sur un personnage qui avait fait la
guerre de 14. Léon CAPRINO que je n'arrive pas à retrouver.
J’aime
HG
R1.
Il est facile de retrouver Léon Louis Caprino dans l'état-civil de La Seyne (sur le site des Archives Départementales) : il était né le 22 mars 1885 à La Seyne, fils de François Caprino, né à Sillanova di Casale (Italie), menuisier, 26 ans, et de Thérès Bossetti, 30 ans, née à Ponti (Italie), domicilié 5 rue Equerre à La Seyne. Marié à La Seyne le 23 avril 1917 avec Victorine Marie Alexandrine Troubat. Mais il n'y a pas de mention de son décès]. Ensuite, toujours sur le sur le site des Archives Départementales, on trouve que Léon Louis Caprino était de la classe 1905. Ci-joint son registre matricule militaire. Il était menuisier, 1,69 m., yeux marrons, etc. Tous ses services militaires sont indiqués. Je n'ai pas pris le temps de tout déchiffrer, mais on ne parle pas de Verdun. Il est écrit qu'il a été blessé à l'avant-bras gauche par éclat d'obus à Lomme (Nord) le 1er octobre 1918.
Jean-Claude
Autran
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Q1a.
Merci Jean Claude de ces précisions sur Léon. Certes il n'est pas le seul Seynois rescapé de la grande guerre mais enfant, j'ai eu le grand bonheur de le cotoyer et de l'apprécier. Fou de vélo, il nous racontait ses exploits du Tour de France Peugeot, un tour réservé aux amateurs et indépendants, l'antichambbre du grand Tour. Comme tout les rescapés, de la guerre il n'en parlait pas sauf, pour pester contre les boches lorsque ses crises d'athsme lui prenaient.
HG
Q1b.
LEON CAPRINO sportif seynois rescapé de Verdun. Je l'ai bien connu le brave Léon, étant enfant il nous racontait ses exploits de coureur cycliste spécialiste de la piste du vélodrome de La Seyne. Il nous racontait ses exploits de pédaleur et de sprinter surtout car c'était un teigneux le Léon, un mariole, un gagneur. C'est qu'il n'aimait pas perdre et tout ce nous a raconté était vrai car j'ai pu lire ses aventures et ses victoires bien après dans la presse de l'époque. Nerveux, teigneux, mauvais perdant, il lui arrivait très fréquement de filer le coup de poing suite à un sprint où un Marseillais (il en voulait aux Marseillais) l'avait serré dans un sprint, l'empêchant de gagner. La faute des autres toujours, la faute aux Boches qui l'avaient gazé dans les tranchées, la faute à cette putain de scie qui lui avait cisaillé deux doigts dans son atelier de menuiserie.
Deuxième acte, Léon chasseur. Amoureux fou de la chasse on le voyait pendant la période autorisée se promenait avec son 12 dans le quartier guettant le moindre pinson, le gros bec ou la mésange. Et vouai, il ne chassait pas le gros gibier comme Tartarin de Tarascon, lui il se contentait de peu. Avec lui j'ai appris comment on confectionnait une cartouche avec de la bonne poudre, la poudre T surtout bien meilleure que la poudre noire selon lui. Il avait dû l'apprendre avec les armuriers cotoyés au front. "Vous commencez par mettre la bourre et ensuite les plombs, après vous mettez encore une bourre puis la poudre", "du petit plomb pour les niottis (oiseaux) et surtout toujours se réserver une ou deux cartouches avec du gros plomb, on ne sait jamais", là il redevenait Tartarin.
Léon colérique, gueulard mais toujours brave homme. Les dimanche , au quartier c'était la traditionelle partie de boules et Léon arrivait toujours le prmier faisant taper les intégrales pour sonner le rappel des siestards. Il était bien admis dans les équipes car c'était un fin pointeur sauf quand il lui arriver de faire un écart, un ari comme on disait. Alors il commençait à marronner, à rouspéter à rouscailler contre lui même, contre ces Boches qui l'avaient gazé, ce qui l'empêchait de bien respirer, contre cette maudite machine et même contre les Russes qui étaient proches d'envahir le pays. Le feu couvait et après avoir perdu sa partie de boules il piquait encore sa crise et quittait précipitemment l'assemblée mais le dimanche suivant il était encore là.
HG
R2.
Mon père parle aussi de Caprino dans le paragraphe sur le Vélo-Sport Seynois de son chapitre « 100 ans de sport à La Seyne » (1990) : « Nous avons relevé par exemple dans le numéro d'avril 1904 du journal Le Réveil artistique, les noms des Seynois ayant participé à un circuit de 120 kilomètres courus à travers le département du Var : Lombard, Fabre, Giran, Caprino... D'autres ayant participé la même journée à des courses pédestres Toulon - Hyères (aller et retour). Les temps et les classements nous sont donnés avec précision. Nous apprenons que le circuit de 120 kilomètres a été accompli par notre concitoyen Caprino en 4 h 06 ce qui représente une vitesse de 30 km/heure, performance appréciable en un temps où les vélos étaient lourds et la force musculaire mal utilisée par ignorance de la médecine sportive ». Et, plus loin : « Quelques années après, en 1923, plus exactement, le Vélo-Sport Seynois se donna des dirigeants dynamiques comme Sicard, Don, Mattone, Bertelon. Le vélodrome devint plus tard le Stade Barrel, nom d'un mécène dont le passage à La Seyne fut de courte durée. Il essaya d'impulser les courses sur piste et des sportifs locaux très connus firent accourir pendant quelques années la foule seynoise. Dans nos lointains souvenirs reviennent les noms de Berton, Satragno, Caprino, Grassi, Gamel... Mais le Stade Barrel, privatisé, dura seulement quelques années et cette expérience se termina par un échec. La ville de La Seyne prit alors possession en 1925 du stade et des installations sportives. Une ère prospère s'ouvrit pour le Vélo-Sport Seynois qui organisa de nombreuses compétitions : courses à l'américaine, courses derrière motos, etc. ».
Jean-Claude
Autran
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8 mars
2012 -
29 mars 2013 : Louis (Loulou)
Meunier et l'équipe seynoise de moto-ball
C1. (Courrier à Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer)
Cher Marc,
Comme tu me l’avais conseillé, il y a quelques semaines, j’ai préparé un courrier exprimant le souhait qu’un hommage public soit rendu à Loulou Meunier, et que j’ai fait signer par une dizaine de personnalités (anciens élus, historiens, présidents d’associations).
Je t’adresse ce courrier ci-joint avec, en annexe :
- la liste et les qualités des signataires
- une biographie de Louis Meunier telle qu’elle avait été écrite par mon père dans son Tome VIII (2001)
Bien que, compte tenu de l’actualité, j’imagine que cela ne doive pas faire partie de tes priorités du moment, j’espère que ce courrier permettra dès que possible de relancer la question de l’hommage à Louis Meunier.
Amitiés,
Jean-Claude Autran
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LISTE DES
SIGNATAIRES
(Hommage à Louis MEUNIER) ARÈSE Jean, Président de la société Philharmonique La Seynoise depuis 1992 et Chef de musique depuis 1958 AUTRAN Jean-Claude, Conseiller historien de La Seyne BRÉMOND Jacques, Ancien Conseiller municipal (1965-1984) GIRAULT Jacques, Historien, Professeur émérite de l’Université de Paris 13 HUGONNET Daniel, Militant socio-éducatif, ancien conseiller municipal (1971-1985) LE GALLO Yolande, Historienne, Présidente de l’association Histoire et Patrimoine Seynois depuis 2000 LUMINET Francisque, Ancien Premier adjoint au Maire (1995-2001), ancien Conseiller municipal (2001-2008) PADOVANI Jacqueline, Présidente de l’association des Amis de La Seyne Ancienne et Moderne depuis 2000 PASSAGLIA Jean, Adjoint au Maire honoraire (1950-1984), ancien Conseiller municipal (1984-1989) RICHARD Georges, Docteur en médecine, ancien Conseiller municipal (1971-1984) VINCENT Josette, Adjointe au Maire honoraire (1950-1984), ancienne Conseillère municipale (1984-1985) |
Louis MEUNIER dit «
Loulou » (1918-1999)![]() Né le 29 juillet 1918 à La Seyne, décédé le 2 avril 1999 à Toulon ; marié, deux enfants, technicien à l’Arsenal de Toulon, communiste, conseiller municipal de La Seyne (1945-1947 et 1950-1977). Louis Meunier, dit Loulou, était le fils unique de Louis Meunier père, originaire de Béziers, technicien métallurgiste de haut niveau, venu travailler aux Chantiers navals seynois au début du XXe siècle. Sa mère, Fernande, née Mathieu, était apparentée à une très ancienne famille seynoise, les Martinenq. Après avoir suivi les cours de l'école primaire François Durand (Émile Malsert aujourd'hui), Loulou Meunier entre à l'École primaire supérieure Martini, mais il doit quitter La Seyne en 1934 pour suivre ses parents à Saint-Nazaire où son père est alors chargé de mettre au point le chauffage central sur le paquebot Normandie en finition sur les Chantiers navals bretons. Ses études interrompues, Loulou entre en apprentissage dans les ateliers de chaudronnerie. À son retour à La Seyne, on le trouve aux Chantiers navals seynois où il passe son C.A.P. de chaudronnerie, puis à l'Arsenal de Toulon, après avoir réussi son concours de technicien. De 1938 à 1940, il effectue son service militaire au service de la D.C.A. toulonnaise. En 1941, il reprend son travail à l'Arsenal où il exerce son métier à bord des sous-marins. En cette même année 1941, il épouse Odette Marro, fille d'un commerçant seynois. En juin 1941, il adhère au Parti communiste clandestin et au premier réseau de la Résistance locale au gouvernement de Vichy. Le 17 mars 1942, la police le fait incarcérer, avec une vingtaine d'autres ouvriers de l'Arsenal coupables d'avoir distribué des tracts anti-allemands. Ces citoyens patriotes, irréprochables, étaient alors traités de terroristes par les autorités allemandes. Loulou et ses camarades connurent alors les cachots de la prison maritime, puis la prison Saint-Roch, puis le départ en Lot-et-Garonne où se retrouvèrent 1 200 détenus gaullistes et surtout communistes à la centrale d'Eysses. Après l'arrivée de ce dernier contingent provençal, sur l'ordre du gouvernement de Vichy, est nommé à la direction un milicien d'origine seynoise, marié à une SS allemande, entouré des hommes du gang Sabiani, de sinistre mémoire, chargé d'appliquer un régime Gestapo, insupportable pour les détenus qui se révoltent le 19 février 1944. La Résistance extérieure avait participé à cette opération audacieuse qui échoua malgré le courage des combattants dont Loulou Meunier faisait partie. Un jugement s'en suivit sur ordre du Tribunal de Vichy qui fit fusiller 12 détenus et enfermer tous les autres sans liaison aucune avec leur famille. Arrivé au terme de sa détention Loulou fut libéré en avril 1944 pour rejoindre aussitôt le maquis de l'Ardèche et continuer le combat jusqu'à la Libération. Rentré à La Seyne après les hostilités, il reprend ses activités de militant du Parti communiste et de syndicaliste C.G.T. à l'Arsenal - qu'il poursuivra sans relâche jusqu'à sa retraite. Dès septembre 1944, Loulou s'engage aussi dans les batailles politiques en participant au relèvement de la ville de La Seyne gravement sinistrée pendant la guerre. Il est ensuite élu conseiller municipal sous la municipalité de Toussaint Merle (1950-1969) et de Philippe Giovannini (1969-1977). Il s’y illustre par son dévouement, sa patience et sa grande capacité d’écoute, notamment dans la délicate gestion de l’office H.L.M. dont la responsabilité lui est confiée. Un autre volet majeur de la vie de Loulou Meunier est le sport. Il avait commencé sa carrière sportive dans sa prime jeunesse avec le vélo ; il la poursuivra pendant plus de 30 ans avec la moto. A la suite de son père, qui avait fondé le Moto-club seynois en 1928, Loulou participe à des compétitions de sport mécanique, particulièrement le moto-ball, en compétition avec d'autres équipes similaires de Paris, Carpentras, Avignon, Troyes, Marignane, etc. Dès 1938, l’équipe de La Seyne accède à la 2e place au Championnat de Provence. Après les interruptions imposées par la guerre, le moto-ball reprend ses activités avec Loulou comme capitaine de l'équipe. Sélectionné en équipe de France en 1953, il remporte la Coupe du Championnat de France en 1956. Il refuse une deuxième sélection en raison de son âge. Il avait alors 42 ans. On peut dire que Loulou excella dans cette discipline. Il y conquit la célébrité et fut adulé par les foules seynoises venues supporter leur équipe au stade de La Canourgue. Retraité de l’Arsenal en 1968, puis de la municipalité en 1977, il consacre alors son temps à sa famille et à ses nombreux amis, ainsi qu’à de nombreuses activités de chasse, pêche et jardinage, tout en suivant encore de près la situation politique seynoise, française et internationale notamment au travers de l’association France-URSS. Marius AUTRAN (2001) Voir également la biographie de Louis MEUNIER dans le dictionnaire du Mouvement Ouvrier et Social Seynois, en ligne sur notre site. |
R1.
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Le Seynois n° 34 (juin 2012),
p. 9. |
R2. (à MM)
Chère
Michèle,
Je pense que Roland a dû t’informer de la parution
d’un article de deux
pages sur le moto-ball et sur votre père dans le dernier
numéro du
mensuel Le Seynois. En attendant l’inauguration de la rue Louis
Meunier
dont la date, à ma connaissance, n’est toujours pas
fixée.
Ce message est simplement pour t’informer que l’article
vient d’être mis en ligne sur le site internet de la ville
de La Seyne.
On peut y accéder, soit par la page d’accueil (cliquer sur
Le Seynois n° 41) : http://www.la-seyne.fr/joomla/index.php
Soit directement par : http://issuu.com/la-seyne-sur-mer/docs/seynois41.
On peut alors le feuilleter en grand format en allant pages 36-37.
Je regrette que l’article contienne encore plusieurs petites
erreurs
(*) malgré les textes bien vérifiés que
j’avais fournis aux
journalistes. Encore heureux qu’ils m’aient
téléphoné par acquis de
conscience à propos de la photo : celle qu’ils avaient
retenue et qui a
failli être publiée était celle de Louis Meunier
père et non celle de
Louis Meunier fils. Votre grand-père aurait bien sûr
mérité d’avoir
aussi sa photo, mais ça n’aurait pas cadré avec le
contenu du cadre en
rouge « Hommage à Louis Meunier ».
Bises à tous.
Jean-Claude
(*)
Conseiller municipal de 1950 à 1977 (et non de 1945 à
1975) ; garage à
l'avenue Gambetta (et non Garibaldi) ; Loulou Meunier échappe de
peu à
la mort après la révolte des prisonniers (et non pas
grâce à...), etc.
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Le Seynois n° 41 (mars 2013),
p. 36-37. |
31 août - 5 septembre 2009 : Vélodrome et sport cycliste à La Seyne
Q.
Bonjour,Monsieur Giovannetti m'a indiqué votre cite car je cherche tout ce qui concerne le sport à la Seyne sur le vélodrome et le sport cycliste en général si vous avez des documents pouvez vous me renseigner, les cousins de ma femme son Seynois et s'appelle Fautsch et moi même je suis d'Hyères et m'occupe du cyclisme en vous remerciant recevez mes salutations.
GG
R.
Bonjour Monsieur,Je ne dispose pas vraiment d'archives sur le sport à La Seyne. L'essentiel de ce que je possède correspond à ce que mon père avait écrit en 1990 dans son Tome III des Images de la vie seynoise d'antan, dans un chapitre intitulé "Cent ans de sport à La Seyne", et que vous pourrez trouver en ligne, sur internet, à l'adresse suivante :
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome3/cent_ans_de_sport_a_la_sey.htmlA noter que quelques compléments, notamment une carte postale de l'ancien vélodrome, se trouvent dans la rubrique "forum" de mon site, à l'adresse :
http:/jcautran.free.fre/forum/histoire_du_sport.htmlC'est tout ce que je possède sur ce sujet. Il est possible que je me lance, en 2010, dans la réactualisation du Tome III de mon père et donc dans une remise à jour des différentes rubriques sur le sport à La Seyne. Je vous en informerai le moment venu.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
13-15 janvier 2009 : Ancien Stade Barrel
Q.
Bonjour,Sur votre site et dans les noms correspondant vraisemblablement à des personnages locaux ou des propriétaires de quartier. Mais qui étaient-ils exactement ?
Je vous informe qu'à l'origine, l'actuel stade Baquet a été crée par mon grand-père Joseph Barrel qui en a fait don a la mairie, je vous joint une carte postale de l'époque.
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CordialementGB
R.
Merci Monsieur, pour ce rappel d'information et pour cette belle carte postale.En effet, mon père, Marius Autran, dans son chapitre sur l'Histoire du sport à La Seyne :
- http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome3/cent_ans_de_sport_a_la_sey.html
avait bien mentionné le rôle joué par votre grand-père Joseph Barrel en tant que : Mécène seynois (cession de terrains pour l'agrandissement de la piste du vélodrome), Président d'honneur de l'Union Sportive Seynoise, pour l'inauguration du Parc des Sports en 1921. D'où les dénominations de Vélodrome Barrel et de Stade Barrel qui avaient été données à l'époque.
Par contre, dans mon « lexique des noms de rues, chemins places, quartiers et édifices publics de La Seyne », j'avais effectivement omis de mentionner le nom de Joseph Barrel dans les noms de personnalités, ainsi que comme ancienne appellation de ce qui deviendra plus tard « stade de la Canourgue », puis « stade Antoine Scaglia ».
Cet oubli est maintenant réparé. Le nom de votre grand-père apparaît dans :
- http://jcautran.free.fr/rues/rues_annexe2.html
- http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_b.html
Cordialement,
Jean-Claude Autran
NB. Dans le recensement de La Seyne de 1901, on trouve au 11 bis rue des Maures : « Joseph Barrel, 29 ans, Chef de famille, Représentant, Patron », et « Marie Barrel, 30 ans, Épouse, Modiste, Patronne ».
29 avril - 13 mai 2008 : Félix Mayol
Q.
Monsieur AUTRAN,Je viens de consulter le site de votre papa et pris connaissance de ses œuvres. J'y ai trouvé les paroles d'une chanson de Félix Mayol.
Dans le cadre du centenaire du Rugby Club Toulonnais, nous souhaitons réaliser un documentaire sur ce chanteur français qui a fait don du stade au RCT. Ce documentaire sera projeté lors d'une exposition au Palais des Arts à Toulon.
Pourriez vous m'indiquer si vous possédez des archives sur Félix Mayol (biographie, affiches, anectodes....) ? Et dans quelle mesure nous pouvons y avoir accès.
Je vous remercie par avance.
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes sincères salutations.
LB
R.
Bonsoir,Pardon pour le retard à vous répondre.
Je ne possède malheureusement pas d'archive particulière sur Félix Mayol.
Le seul texte que j'ai, avec une photo, est extrait du livre sur Toulon de Yvan MESCHI : Toulon "Et nul soleil ailleurs" (1994). Je vous en adresse ci-joint les 7 pages scannées de ce texte sur Félix Mayol (mais que vous avez peut-être déjà ?).
Cordialement,
Jean-Claude Autran
13 mai - 5 juillet 2007 : Gymnastes seynois
Q1.
Cher monsieur Autran,(...) Avec beaucoup de retard je suis désolée du décés de votre papa.
Pourriez-vous me dire où puis-je trouver le livre "un dimanche à la muraillette" ? C'est un livre que j'ai perdu suite à plusieurs déménagements successifs pourtant j'y tiens particuliérement car je suis née à La Seyne (clinique des chantiers) et il y a mon père, ses neveux (mes cousins Giovanetti et Andréini) ainsi que mes cousins Marchetti dont, bien sûr, Pelatto le fameux Billy the kid. Mon père faisait partie du gymnase seynois, plusieurs vieux seynois se souviennent l'avoir vu défiler tout en blanc vêtu, j'ai une photo mais est-il possible d'en avoir d'autres? Il disait que son pére faisait partit du bureau (trésorier ? Mais je n'en suis pas sûre). Il a travaillé dans les cirques à la fin de la guerre où il était acrobate, et a fait le tour d'europe avec son partenaire Roger Nicoletti. Je vous remercie des quelques renseignements que vous pourrez peut-être me donner.
Cordialement,
EG
R1a.
Bonjour,Merci pour votre message et pour rappeler le souvenir de ces anciens sportifs de La Seyne.
Je n'ai malheureusement pas beaucoup de renseignements sur eux. Tout ce que mon père savait sur le sport a été écrit dans son chapitre "Cent ans de sport à La Seyne" de son Tome III. Voir à l'adresse :
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome3/cent_ans_de_sport_a_la_sey.htmlIl y parle en effet des gymnastes défilant en uniformes blancs sur le port et le Cours pour se rendre au terrain de la Gatonne, ainsi que du gymnase de l'école Martini où s'entraînaient nos gymnastes. Vous y trouverez également trois photos de la Section Gymnastique de La Seyne (voir ci-dessous). Mais je ne sais pas si votre père s'y trouve.
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Quant au livre "Un dimanche à la Muraillette", je ne sais pas s'il peut encore se trouver quelque part en librairie. Le mieux est que vous preniez contact avec l'un des co-auteurs (Henri Giovannetti) qui vous dira tout de suite si des exemplaires sont encore disponibles. Vous pouvez facilement le joindre de ma part : Henri Giovannetti (...)Cordialement,
Jean-Claude Autran
R1b.
Bonjour,Suite à nos précédents échanges de mai et juin 2007, j'ai le plaisir de vous adresser ci-joint 3 photos de gymnastes seynois prises dans l'ancien "sous-sol" de l'école Martini (photos qui m'ont été fournies par Jeannot Joucla, ancien gymnaste).
Ces photos sont sans doute plus récentes (fin des années 50) que celles que vous recherchiez, mais peut-être pourront-elles intéresser certains membres de votre famille (il y a notamment un gymnaste nommé Marchetti sur les photos).
Photo "gymnastes 1" :
Sur la barre fixe, Michel Marton, puis de gauche à droite : Jean Joucla, Weingand, Zaza , ?, Bonfanti, Daniel Philippe, Michel Ravoux, Jean Marton, Paul Marchetti, un autre Zaza, Deflaux, Donati, Noël Guigou, Nana.
Photo "gymnastes 2" :Jean Joucla, ? , Zaza, Marchetti, Claude Giraud, Donati, Noël Guigou, André Perni, Jean Guillou, Daniel Philippe, Emile Ghibaudo, Bonfanti.
Photo "gymnastes 3" :Les mêmes dans le désordre auxquels il faut rajouter trois inconnus (X, Y, Z) :
Dernière question, vous mentionnez des cousins nommés Andréini. Or, je sais que l'un de mes proches amis recherche depuis longtemps une ancienne camarade de Lycée des années 62-63 qui s'appelait Eliane Andréini. Est-ce que, par hasard, cette Eliane Andréini, serait de votre famille et sauriez-vous où peut-on la retrouver aujourd'hui ?
Merci par avance.
Bonne réception des photos. Cordialement,
Jean-Claude Autran
6-7 mars
1007 :
Demande de renseignements sur le moto club seynois (2)
Q.
Bonjour Monsieur AUTRANLe président de l'actuel moto club SEYNOIS Monsieur PP aimerait avoir des renseignements sur l'ancien moto club SEYNOIS (articles, photos) et eventuellement le nom des anciens membres encore vivant afin de les rencontrer.
Répondre sur mon adresse email ou le contacter (...).
Merci
Cordialement
PH
R.
Bonsoir Monsieur,Les principales informations en ma possession sur l'ancien moto club seynois se trouvent dans le chapitre écrit en 1990 par mon père, Marius Autran, dans le Tome III de sa série "Images de la vie seynoise d'antan", qui est consultable sur internet à l'adresse suivante :
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome3/cent_ans_de_sport_a_la_sey.html#13Je pense avoir quelques autres photos de l'équipe de moto-ball, qui ne se trouvent pas dans ce chapitre, et que je peux vous communiquer si vous êtes intéressé.
Comme anciens membres encore vivants, je connais bien Gilbert Marro et Paul Pratali (il y en a peut-être 1 ou 2 autres, mais je ne me souviens pas d'eux).
- Marro Gilbert (...)
- Pratali Paul (...)
(...) J'étais également un parent de Louis Meunier, dit Loulou, ancien capitaine de l'équipe de La Seyne, décédé en 1999, qui était le fils de Meunier Louis père, qui a présidé le moto-club. Mais sa veuve Odette Meunier (...) et son fils Roland Meunier ont encore de nombreux documents et souvenirs sur le moto-ball seynois. Vous pouvez les contacter de ma part et je pense que vous pourrez les rencontrer.
Tenez moi au courant. Cordialement,
Jean-Claude Autran
4
février
2007 : Le moto club seynois (1)
Q.
Cher Monsieur Autran,Merci de continuer l'œuvre de votre père et de nous aider dans nos recherches, votre site est admirable.
Je cherche des informations sur l'historique du moto club seynois et j'espère que vous pourrez m'aider.
Très cordialement.
AD
R.
Bonjour,Mon père avait écrit en 1990 un paragraphe sur le Moto Club Seynois dans le Tome III se sa série "Images de la vie seynoise d'antan".
Vous pouvez accéder à ce texte en cliquant sur le lien suivant :
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome3/cent_ans_de_sport_a_la_sey.html#13Voyez si cela vous suffit.
Si, ayant lu ce texte, vous avez des questions plus précises sur le Moto Club Seynois, dîtes-le moi. Je pourrais essayer de vous documenter grâce aux contacts que j'ai avec Roland Meunier (fils de Louis Meunier, ancien capitaine de l'équipe de La Seyne) et avec d'anciens joueurs comme Paul Pratali et Gilbert Marro.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
10-12
décembre 2006 : Club de rugby de La Seyne (2)
Q.
Bonjour Monsieur,Tout d'abord un grand bravo pour votre site, il est très bien fait et très détaillé.
Mon époux, MB est né à La Seyne (...).
Je suis donc à la recherche de documents ( au moins une photo) sur le premier licencié du rugby seynois dans les années 50- 55, qui était MB. Ce jour là, la presse locale etait conviée à une reception à l'étage de la mairie et divers clichés avaient été pris.
Peut-être pourriez vous me renseigner auprès de qui je puis trouver cette archive?
Je vous en remercie à l'avance.
Très cordialement,
JB
R1.
Bonjour,Merci pour votre message et vos commentaires sur mon site internet.
En matière de rugby à La Seyne, les principales informations que je possède se trouvent dans l'ouvrage "Un Dimanche à La Muraillette", écrit en 1995 par Henri Giovannetti et Jean-Marc Giraudo, anciens joueurs de rugby seynois. Effectivement, le baptême de l'école de rugby (octobre 1958) est mentionné dans cet ouvrage, pages 60 et 61. Il est écrit notamment : « Pour immortaliser cet instant, le jeune Michel Bouvier signe sous les flashes la première licence, ce qui fera dire à notre président Maître Ollivier : - "C'est la première fois qu'un mineur signe un acte aussi important en présence d'un notaire !" ».
On y trouve également (voir le fichier image ecole_de_rugby_1958.jpg que je vous adresse ci joint) une photo de tous les jeunes de l'école de rugby en 1958, parmi lesquels figure Michel Bouvier.
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C'est tout ce que je possède comme photos.Vous pouvez peut-être en obtenir davantage en vous adressant :
- - à Monsieur HG, qui possède un grand nombre d'archives sur le rugby seynois (posez-lui la question de ma part par e-mail à l'adresse : ...)
- - au studio photographique Fernand Chabert, qui était l'un des principaux photographes de presse seynois en 1958, et qui a, en principe, conservé tous ses clichés en archives (...).
Je trouve par ailleurs que, sauf erreur d'homonymie de ma part, MB (...), était élève de mon père (Marius Autran) en classe de 6e moderne 1 (1957-1958) (...).
Très cordialement,
Jean-Claude Autran
Q2.
Cher Monsieur,Je vous remercie infiniment pour votre réponse et si rapide en plus. (...)
Je vais joindre ces personnes pour trouver la fameuse photo.
Merci encore, et bonnes fêtes de fin d'année pour vous et votre famille.
JB
28-30 mars 2006 : Archives du rugby à La Seyne
Q1.
Bonjour Monsieur,Je lis souvent vos articles sur la seyne et je les trouve très intéressants. Je suis née à la seyne depuis 55 ans et j'y réside toujours. C'est pour cela que l'histoire de la Seyne me passionne.
Ce que j'aimerais retrouver ceux sont les archives de l'écoles de rugby de la Seyne car ma famille dont mon père disparu (Monsieur OLLIVE Gaston) a fait parti et mes deux enfants aussi en tant que joueurs scolaires.
Pouvez vous m'indiquer ou je pourrais trouver ces renseignements. Merci pour tout et bravo pour votre site.
AB
R.
Merci pour votre message.Je ne sais pas qui possède actuellement les archives de l'école de Rugby, mais je pense que vous devriez poser la question à Monsieur Henri Giovannetti, ancien joueur et co-auteur d'un livre sur l'histoire du rugby seynois "Un dimanche à la Muraillette".
Voici comment le joindre : (...)
Cordialement,
Jean-Claude Autran
Q2.
Merci beaucoup pour votre réponse.Respectueusement
AB
8-11 février 2006 : Recherche de M. Leroy
Q1.
Cher Monsieur,Sur votre site, en consultant les anciens bulletins municipaux, j'ai trouvé pour 1974 une photo d'inauguration des courts du tennis-club où le président, M. LEROY, prononce le discours inaugural.
Seriez-vous en mesure de me dire quel était le prénom de la personne qui parle (M. LEROY) et sa profession ?
Avec mes remerciements anticipés et mes félicitations pour la qualité de votre site.
JL
R.
Bonjour Monsieur,En réponse à votre message, je peux pour l'instant vous dire que :
1) Je n'ai pas connu ce M. LEROY, et mon père (Marius Autran), âgé actuellement de 95 ans, ne se souvient plus très bien de lui.
2) J'ai cependant pu retrouver dans d'anciens numéros de la Revue de l'Office Municipal des Sports la mention de :
- « Monsieur LEROY Michel, 6 bis rue Cyrus Hugues, La Seyne », qui présidait encore le Club Municipal de Tennis vers 1983-1984.
Mais je n'ai aucune idée de sa profession.
3) Je peux essayer dans les prochains jours, de contacter d'anciens responsables du sport seynois des années 70 et 80 (MM. Ravoux, ou Passaglia) qui l'ont très probablement connu. Je vous tiendrai au courant si j'arrive à obtenir davantage d'informations sur M. LEROY.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
Q2.
Monsieur,Je vous remercie bien vivement de votre réponse. Ne vous donnez pas la peine de vous déplacer pour approfondir la recherche.
Le prénom m'a été suffisant pour vérifier ce que je cherchais.
Moi je cherche, dans les années 1982 et suivantes un LEROY Patrick qui devait être (?) dans les forces de l'ordre. Si, par extraordinaire, vous aviez connu ce nom, merci de me renseigner.
Cordialement
JL
R2.
Bonjour,Ceci pour vous confirmer que M. Michel Leroy n'est pas celui que vous recherchez. Mon père s'est souvenu qu'il tenait autrefois un magasin de chemiserie, au bas de la rue Cyrus Hugues, en descendant, à main droite (n° 6 bis).
Cordialement,
JCA
10
décembre
2005 : Club de rugby de La Seyne (1)
C.
On célèbre (trés petitement) le centenaire de la loi portant séparation des églises et de l'état et cette "révolution" causa dans tout le pays de nombreuses tensions dans les cercles, les associations et les familles. J'ai même lu que dans notre ville de nombreux sympathisants "rouges" allaient jusqu'a exiger la mise en sommeil des cloches de notre église. Bref, un climat détestable qui atteignit même les clubs sportifs et chez nous, l' Union Sportive Seynoise club de rugby qui avait été créé 3 années auparavant par Victor Marquet en subit les tristes effets.Victor Marquet est croyant et va à la messe, ce qui ne semble pas convenir à d'autres membres du club alors, c'est la rupture au sein de l'USS et Marquet quitte La Seyne pour s'en aller à Toulon à l' Etoile Sportive Toulonnaise qui deviendra par la suite le Stade Varois.
L'US Seynoise est dissoute mais aussitôt remplacée par l'Olympique Seynois de François Cresp et Antonin Créma. Ce n'est qu'en 1921 qu'aura lieu la grande réconciliation avec le retour de Victor Marquet à la section rugby et la reconstitution de la grande Union Sportive Seynoise omnisport. Monsieur Ramonet directeur de l'école Martini en sera le premier président.
Depuis, le club de rugby et ...la clique, seuls, ont gardé l'appellation Union Sportive Seynoise.
HG
R.
Bonjour,Merci pour tous vos messages, et vos intéressantes informations, que je transmets aussi, au fur et à mesure, à mon père.
(...) C'est le temps qui me manque. (...) J'espère aussi, comme je vous l'avais promis, vous donner un jour rendez-vous pour un petit tour de divers quartiers de La Seyne (Tamaris, L'Evescat, etc.). Je vous l'avais promis pour octobre, puis pour novembre, et nous voilà déjà à la fin de l'année sans que j'aie pu suffisamment me libérer.
(...) Bonnes fêtes. A bientôt sans doute.
Amitiés,
Jean-Claude Autran
2-8 juin 2005 : Tribune Mouraille
Q.
Monsieur,une question taraude actuellement les supporters du Sporting Toulon Var Club de Football.
Il y a au stade de bon Rencontre à Toulon une tribune appelée MOURAILLE.
Y a t'il un rapport avec un Mouraille Seynois ?
Merci pour votre éventuelle réponse.
RG
R.
Bonjour,Désolé, mais je ne pense pas avoir la réponse à votre question.
J'ai bien retrouvé le nom de plusieurs MOURAILLE de La Seyne :
Un MOURAILLE Elie était syndicaliste aux chantiers de La Seyne au début du siècle
Un MOURAILLE A. était musicien de la Philharmonique locale La Seynoise entre 1890 et 1910
Un MOURAILLE Marius Auguste fut tué pendant la guerre de 14-18 (peut-être est-ce le même que le précédent, avec le prénom Auguste ?)
Un MOURAILLE, dont j'ignore le prénom, fut élève de mon père en classe de 6e en 1952-53
Mais je ne trouve pas de lien entre aucun de ces MOURAILLE et le milieu sportif, qui aurait pu justifier le nom donné à une tribune du stade de Toulon.
Actuellement, il n'y a plus de MOURAILLE habitant La Seyne (il y en a 6-7 dans le Var - cf . Les Pages Jaunes de l'annuaire).
Une autre piste que je vous suggère serait d'appeler M. Jean Passaglia (...), ancien responsable du Sport à La Seyne, et lui-même pratiquant du football dans les années 40 et 50. Peut-être a-t-il une idée.
J'ai aussi un parent qui fut quelques années footballeur au Sporting Club. Je lui poserai la question la prochaine fois que je le rencontre et je vous tiendrai informé si je trouve quelque chose.
Cordialement,
JCA
13 avril - 7 juillet 2005 : Histoire du football à La Seyne
Q.
bonjour je souhaiterais recevoir des informations sur le club de foot de la seyne et son evolution au cours de l' histoire je vous remercie d avanceun etudiant en sport natif de la seyne
TD
R.
Bonjour,Merci pour votre message.
Mon père (Marius Autran) a effectivement écrit, en 1990, un chapitre sur l'histoire du sport à La Seyne (avec un court paragraphe avec quelques photographies sur le football) dans son Tome III des "Images de la Vie Seynoise d'Antan". Vous trouverez ce texte sur la page internet suivante :
http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome3/cent_ans_de_sport_a_la_sey.html#8Veuillez consulter ce petit historique et me dire si cela vous convient. Si vous souhaitez davantage de détails, ou des questions précises, veuillez me le dire. Bien que mon père n'ait jamais été directement impliqué dans le football, il se peut qu'il ait conservé d'autres informations dans ses archives et je pourrai essayer de vous les retrouver.
Cordialement,
JCA (fils de Marius Autran)
Q2.
Je vous remercie de votre réponse. J'aurais voulu savoir en quelle année le football club seynois est devenu un club à part entière et qui en étais l' instigateur? Ayant lu certain écris de votre père j' ai déjà pu me documenter. Je vous remercie par avance
R2.
Bonjour,Je n'ai pas pu trouver, pour l'instant, de quoi vous informer à propos des origines du football à La Seyne.
J'ai consulté mon père (Marius Autran), mais il n'a pas d'autre information, mis à part ce qu'il avait écrit dans son Tome III, mais concernant le football, il est vrai que c'est assez incomplet.
De même, vous avez dû voir le site internet sur Les origines du sport à La Seyne-sur-Mer, par J.-C. Gaugain, mais là aussi, il n'y a presque rien sur le football : http://histpat.laseyne.chez.tiscali.fr/pages/origines_sport.htm
Il faudrait poser la question à M. Jean Passaglia, ancien adjoint au Maire et grand spécialiste du sport à La Seyne, notamment du football. Mais je ne sais pas s'il a une adresse électronique (...).
Mon père le voit quelques fois, et il m'a promis de lui poser cette question sur le football à la prochaine occasion.
A plus tard, quand j'aurai de nouvelles informations.
Cordialement,
JCA
R3.
Bonjour,Suite à notre dernier échange de messages (avril 2005) à propos des origines du football seynois, je vous fais parvenir ci-dessous un texte "Le foot à La Seyne - Une longue histoire", que je viens de retrouver dans un exemplaire de la revue de l'Office Municipal des Sports de La Seyne "Par la Ville et par le Sport", 1984, n°3, pp. 31-33, et qui donne quelques précisions sur les débuts du football à La Seyne.
LE FOOT A LA SEYNE UNE LONGUE HISTOIRE
(Extrait drevue de l'Office Municipal des Sports de La Seyne "Par la Ville et par le Sport", 1984, n°3, pp. 31-33)
Le Football vit le jour à LA SEYNE voilà 67 ans.
C'est l'Association Club Seynois qui en fut en, 1916 le précurseur et la première équipe de Football organisée. Les rencontres se disputaient à la Rouve et à La Gatonne.
L'Union Sportive Seynoise, Club Omni Sports, lui succéda en 1921.
Elle naquit de la fusion de l'Association Club Seynois et du Vélo Sport Seynois, et disputa, avec quelquefois beaucoup de bonheur, diverses compétitions en remportant notamment la Coupe de Provence en 1923 et en 1925. Cette année fut particulièrement riche avec la Coupe du Var, et la Coupe de Provence.
L'U.S.S. se maintint jusqu'à sa radiation en 1936.
La douloureuse période de l'occupation survient ensuite, et c'est pour procurer quelques distractions aux jeunes de cette époque, que des personnalités seynoises, sous l'impulsion d'un vicaire de la paroisse, l'abbé CHIOTTI, créent une Société de Football : la Jeanne d'Arc, au sein de laquelle évolueront, entre autres, de jeunes joueurs bien connus dans notre ville : PASSAGLIA, BOZZI, DELAGE, SOUPENE, MANCA, MORICONI, TROTOBAS, MAURO, PERONA, DI SOMMA, COMETTI, CAMPODONICO, PASTORINO, GUIOL, les frères ERA, TAULAIGO, les frères PEIRE et bien d'autres. Beaucoup ont disparu et nombreux sont ceux qui ont laissé leur souvenir dans les mémoires.
Mais la Libération arrive et avec elle son cortège de joies, de tristesse aussi, pour ceux qui ne sont plus.
Grâce aux lois et décrets d'amnistie qui sont promulgués à cette occasion, la F.F.F.A. permet à l'« Union Sportive Seynoise » de se reconstituer.
La Jeanne d'Arc disparaît et la presque totalité des joueurs rejoint l'U.S.S.
Plusieurs équipes sont formées et sous la direction d'un bureau dynamique, composé de MM. CALURI, CAVERNI, BONTURI, BELLONE, COSTE, COREIL etc.... elles ne tardent pas à se distinguer dans leur championnat respectif.
Entre temps, en 1945 notamment, l'U.S.S. a enlevé le titre de Champion de IIe série et accédé au Championnat de Promotion d'Honneur lors de la saison 1946-1947.
C'est pendant cette période qu'est créé le « Club des Supporters », très exactement le 6 Septembre 1946.
Et quels supporters !!! Quel enthousiasme, quelle confiance !
Ils sont des milliers à suivre leur équipe au Luc où se joue, contre l'Etoile Sportive de Fréjus, l'accession en Championnat de Division d'Honneur.
L'U.S.S. victorieuse, grâce au talent de ses joueurs, mais aussi au soutien de ses « fidèles », l'emporte 2 buts à 1, et écrit une page glorieuse de l'histoire du Football à LA SEYNE.
A partir de cette date, la gloire sera souvent au rendez-vous et les titres succéderont aux titres.
Saison 1948-1949 : 1/16 de Finale de la Coupe de France. L'équipe fanion rencontre le F.C. TROYES à GRENOBLE où règne un froid intense.
Battue 5 à 1, l'U.S.S. est éliminée.
Saison 1950-1951 : cette saison voit l'U. S.S. battre en finale l'équipe de MILLAU et gagner sa place en Championnat de France Amateurs (C.F.A. : actuelle Division III).
C'est la plus belle période de l'U.S.S. qui est éliminée lors de la saison 1952-1953 en seizième de finale de la Coupe de France par le Football Club NANCY, équipe prestigieuse aux noms glorieux : PIANTONI, DELADERRIERE internationaux en titre.
L'U.S.S. disputera ses dernières compétitions lors de la saison 1953-1954 ; elle remporte la Coupe du Var et termine 2e du C.F.A.
Elle sera remplacée par le FOOT CLUB SEYNOIS qui naît lors de la saison 1955-1956.
C'est le début d'une période difficile.
En 1956-1957, l'équipe perd sa place en C.F.A. et rétrograde en Division d'Honneur, où elle se maintient 5 années avec des hauts et des bas et, souvenir encore présent, elle dispute en 1961 un 32e de finale de Coupe de France contre la célèbre équipe de Nîmes Olympique.
Les joueurs, pour la plupart juniors à l'époque, se remémorent encore quelquefois cette rencontre.
Descendu en Promotion d'Honneur en 1962, le Club subit sa traversée du désert.
Les saisons se suivent, banales, sans fait marquant, sans gloire.
Il faut attendre la saison 1979-1980, pour voir le Football Club Seynois accéder à la Division d'Honneur Régionale où l'équipe première opère depuis.
Mais LA SEYNE est une ville de près de 60.000 habitants qui mérite un meilleur rang dans la hiérarchie footballistique.
Souhaitons que les efforts des joueurs, dirigeants, entraîneurs soient couronnés de succès et que leurs ambitions soient dignes de leurs glorieux prédécesseurs qui, célèbres ou anonymes, mais très souvent bénévoles, s'efforcèrent de tenir toujours très haut le drapeau du Football seynois.
Nous ne remercierons jamais assez ceux qui ont fait l'histoire du Football dans notre ville, génération après génération, sur une route parsemée d'embûches, émaillée de joies, de succès ou d'échecs et qui jamais aux heures les plus sombres ne désespérèrent, ni ne perdirent leur enthousiasme et surent gagner les jeunes à leur amour de ce merveilleux sport.
Citons parmi eux : MM. VINCENT, SIVAN, ROMERO, LEGER, BASCHIERI, BARAGATTI, LIEUTAUD, ALBRAND, les frères ROUME, GALLY, PARADISI, AYME, ROUX, BARSOTTI, TORTORELLO, etc...
Le Football est un virus dont on ne guérit pas et à ce propos, saluons le plus ancien supporter des équipes de Football de LA SEYNE, Monsieur DE ROVERE, qui à l'âge de 85 ans, assiste toujours aux rencontres.
JCA
31 décembre 2000 : Palmarès des champions seynois : Champions pour l'éternité
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Var-Matin, 31 décembre 2000 |
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