La Seyne-sur-Mer (Var) Histoire de La Seyne-sur-Mer (Var)

Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer

Lettre B

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NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.

Nom actuel

Origine de l'appellation

Localisation

Histoire

Dimensions (en mètres)

Babeuf (rue François-Noël)

François-Noël Babeuf, dit Gracchus (Saint-Quentin, 1760 - Vendôme, 1797) : Révolutionnaire français, fondateur du babouvisme. Chef de la « Conjuration des Égaux » (1796), dirigée contre le Directoire, il fut dénoncé et exécuté.

Impasse qui se détache à l'ouest de l'avenue Jean Bartolini, au sud du chemin du Floréal.

Classée le 9 février 1979.

139

Baden-Powel (esplanade)

Robert Baden-Powel (Londres, 1857 - Nyeri, Kenya, 1941). Baron et général britannique. Fondateur du scoutisme.

A l'extrémité du chemin de Janas et en contrebas du camping municipal, esplanade utilisée comme parking à voitures et permettant aux bus d'effectuer leur demi-tour.



Bagne camiso (sentier de)

Du provençal bagnar, mouiller, et camiso, chemise. Sur ce sentier (à pente très raide), les pèlerins de Notre-Dame du Mai transpiraient autrefois à grosses gouttes et donc mouillaient leur chemise.

Tronçon du chemin reliant la Forêt de Janas à l'Aire des Mascs.



Baguiers (chemin des)

Baguier est le nom provençal du Laurier-sauce (Laurus nobilis). Pendant longtemps, les Seynois du centre ville venaient y cueillir des brins de lauriers (notamment à l'endroit où se trouve aujourd'hui la crèche municipale) pour s'en aller, par la rue du Miserere (actuelle rue d'Alsace) le faire bénir à l'église.

Au quartier Beaussier, ancienne appellation de la rue qui relie actuellement la rue d'Alsace à la place Galilée.

Anciennement, section nord de la rue de Beaussier, puis chemin des Baguiers. Dans les remous qui ont suivi la séparation de l'Église et de l'État, au début du XXe siècle, le nom d'Émile Combes, champion des luttes anticléricales sous la IIIe République fut volontairement attribué à ce chemin limitrophe de l'Institution Sainte-Marie : une véritable provocation pour les catholiques seynois.


Baguiers (impasse des)

Voir ci-dessus

Lorsqu'on monte le chemin des Guérins (premier tronçon de la route de N.-D. du Mai), l'impasse des Baguiers se détache à droite, environ 300 m. après avoir quitté la route des Sablettes.


180

Baille Genis (montée)

Recherche en cours. S'agit-il de noms d'habitants de Saint-Elme ? [Mais ni Baille ni Genis ne semblent être des patronymes existant actuellement dans le quartier].

Au quartier Sait-Elme, chemin montant en direction du terrain militaire qui se détache à l'est du chemin du Fort.


100

Balaguier (quartier)

Du provençal belle aigue (belle eau), qui aurait été donné, par les bagnards de Toulon qu'on dirigeait sur un puits tout proche du fort [ou à l'intérieur de la tour du fort ?] et dont l'eau était paraît-il particulièrement pure.

Portion la plus à l'est du territoire seynois, au sud de l'Aiguillette, et bordé par les corniches Bonaparte et Michel Pacha (voir Fort de Balaguier).

Voir le chapitre Balaguier dans notre Tome I.


Balaguier (chemin de)

Du nom du quartier de Balaguier (voir ci-dessus).

Chemin qui se détache du boulevard de la Corse Résistante (face au chemin de l'Aiguillette) et qui rejoint la corniche Bonaparte.

VC 201 ou CVO 1, dit autrefois ancien chemin de Balaguier.

357

Balaguier (route de)

Du nom du quartier de Balaguier (voir ci-dessus).

Ancienne dénomination de la voie qui, à partir de l'angle sud du port, desservait la quartier de Balaguier et la baie de Balaguier.

Cette ancienne route de Balaguier (ou avenue Balaguier) a été progressivement découpée en plusieurs tronçons successifs portant aujourd'hui des noms différents. Le tronçon dénommé avenue Fort-Caire reliait ainsi le port au quartier de la Colline Caire (actuel Fort Napoléon). La première section de l'avenue Fort-Caire (partie du CD 18, entre le port et l'ancien rond-point des Sablettes) a été rebaptisée avenue Garibaldi en 1904 (lors du percement de la rue Pierre Lacroix). La section suivante (partie du CVO 1, entre le rond-point des Sablettes et le début de l'avenue Général Carmille), d'abord dénommée avenue François Durand (décision du Conseil municipal du 20 novmbre 1909), est devenue avenue Pierre Fraysse au début des années 1950. La section suivante du CVO 1 est devenue l'avenue Esprit Armando (séance du Conseil Municipal du 6 avril 1949). La dernière section (entre l'extrémité de l'avenue Esprit Armando et la baie de Balaguier est devenue boulevard de la Corse Résistante.


Balaguier (fort et musée de)

Du nom du quartier de Balaguier (voir ci-dessus).

Musée Balaguier : 924, corniche Bonaparte (esplanade Jacques Lebon).

Parce qu'aux XVIe et XVIIe siècles, Toulon, ville royale, arsenal des vaisseaux, connut le début de son essor, les rois Louis XII, François Ier, puis Henri IV, s'attachèrent à en renforcer les défenses. Le lieu de Balaguier se prêtait à merveille à la construction d'une forteresse destinée à interdire l'accès de la petite rade. Les travaux de construction de cette tour à canons débutèrent en 1634 pour s'achever en 1636. Elle reçut en 1679 la visite de Vauban, commissaire aux fortifications, qui proposa d'ériger des remparts complémentaires en forme d'étoile. Le fort Balaguier connut ses heures de gloire le 17 décembre 1793, quand les Armées Républicaines commandées par le capitaine d'artillerie Bonaparte, fondant depuis la colline Caire, en chassèrent les Anglo-Espagnols et de là, délivrèrent Toulon. La carrière militaire du fort Balaguier s'achève le 1er janvier 1967 quand le bâtiment est loué à la ville de La Seyne-sur-Mer. Il abrite maintenant un musée dont les collections appartiennent à la ville et au musée de la Marine de Paris (Voir le chapitre Balaguier dans notre Tome I).



Balcons de Pépiole
(résidence les)


Pépiole est un quartier situé à l'extrémité nord de la ville de Six-Fours, au nord de la colline des Playes, où se trouve la très ancienne chapelle Notre-Dame-de-Pépiole. La dénomination Balcons de Pépiole signifie qu'on est censé, depuis cette résidence, apercevoir le quartier Pépiole.


Nouveau groupe d'immeubles construit à l'extrémité sud de l'ancien groupe H.L.M. Le Floréal située au quartier Berthe, 53 place Pêle-Mêle. Il comporte 29 logements construits en 2008.


Requalification de cette partie du quartier Berthe, commencée en 2008 et achevée en 2013.


Balzac (rue Jean-Louis)

Balzac (Jean-Louis Guez, seigneur de) (Angoulême, v. 1595 - Angoulême, 1654), essayiste français ; l'un des créateurs de la prose classique : Lettres (10 recueils édités entre 1624 et 1654), le Prince (1631), le Socrate chrétien (1652), Aristippe (posth., 1658).

Rue perpendiculaire à l'avenue Frédéric Mistral, coupant le boulevard Jean Jaurès entre les rues Arago et Rousseau et montant vers le chemin de l'Évescat.

Dénomination rue Balzac adoptée par le Conseil Municipal le 16 août 1921.
N.B. Contrairement à ce qui a été souvent écrit, la plaque de rue porte bien le nom de rue Jean-Louis Balzac et non celui de l'écrivain français Honoré de Balzac qui vécut 2 siècles plus tard (1799 -1850). Mais pourquoi nos édiles ont-ils préféré honorer Jean-Louis Balzac plutôt qu'Honoré de Balzac ?

305

Baquet (salle des sports et gymnase Maurice)

Maurice Baquet (1897-1965). Premier Président de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (F.S.G.T.) dont le dévouement à la cause du sport est demeuré légendaire. Toute la vie de Maurice Baquet s'identifie étroitement à la naissance et au développement du sport français moderne. Il fut moniteur chef de l'École Normale de Gymnastique Militaire de Joinville-le-Pont, entraîneur national à la Fédération Française d'Athlétisme et chargé de la préparation des Jeux Olympiques de 1935. Il fut ensuite directeur technique de l'Ecole Normale Supérieure d'Éducation Physique, puis, à la Libération, de l'Institut National des Sports. Il fut le précurseur de l'éducation sportive et du sport éducatif de masse, le symbole de l'honnêteté et du courage et un éducateur et un animateur remarquable.

A côté du stade Antoine Scaglia.

Ensemble sportif inauguré le 18 février 1967 en présence du leader communiste Jacques Duclos. Voir le texte Cent ans de sports à La Seyne dans notre Tome III.


Barban (quartier)

Du nom d'une famille propriétaire de terrains dans ce quartier.

Quartier situé entre la Colle d'Artaud et le quartier Pignet, au sud du chemin 216 de La Seyne à Six-Fours. On y trouve les terrains de tennis municipaux (chemin d'Artaud à Pignet / chemin du Couchant).



Barban (chemin de)

Voir ci-dessus.

Chemin étroit qui constitue un raccourci entre le CD 226 de Six-Fours à La Seyne et la partie sud du chemin d'Artaud à Pignet.

Ancienne annexe n° 1 du chemin du Col d'Artaud à Pignet. Classé (VC 236) le 28 août 1887.


Barbès (rue Armand)

Armand Barbès : Homme politique français (Pointe-à-Pitre, 1809 - La Haye, 1870). Condamné à la prison à vie après l'insurrection du 12 mai 1839, libéré en 1848, il fut député d'extrême gauche. Il tenta, le 15 mai 1848, de former un gouvernement insurrectionnel. Emprisonné, puis gracié en 1854, il s'exila.

Rue qui se détache du chemin de l'Évescat après la rue Paul Bert et qui coupe les rues Arago, Balzac et Rousseau.

Dénomination rue Armand Barbès adoptée par le Conseil Municipal le 16 août 1921.

105

Barbusse (rue Henri)

Henri Barbusse : Écrivain français (Asnières, 1873 - Moscou, 1935). Son ouvrage Le Feu (1916, prix Goncourt) dénonce l'horreur de la guerre de 1914-1918. Ses derniers ouvrages célèbrent la Russie soviétique. Il fut l'un des fondateurs de l'A.R.A.C. (Association Républicaine des Anciens Combattants).

Traverse entre l'avenue Pierre Fraysse et le boulevard Toussaint Merle, à proximité de l'EDF-GDF.

Ancien CVO 1 bis, dit chemin de la Carraire, puis chemin du Gaz (la rue longe un site de stockage important de Gaz de France). La dénomination rue Henri Barbusse a été approuvée lors de la séance du Conseil Municipal du 12 juin 1936. Le 17 avril 1940, suite à la circulaire ministérielle du 15 mars 1940, en raison des opinions communistes et anti-militaristes d'Henri Barbusse, la rue est débaptisée et devient rue Édouard Branly [Amiens, 1844 - Paris, 1940] « en hommage au physicien et chimiste français récemment décédé ». L'appellation rue Henri Barbusse est rétablie à la Libération.

174

Barel (avenue Max)

Max Barel : Officier français, héros de la Résistance (Menton, 1913 - Saint-Genis-Laval, Rhône, 1944). Fils du député communiste des Alpes Maritimes Virgile Barel (1889-1979), Max Barel fait ses études à l'École polytechnique (Promotion 1933). Il est lieutenant d'artillerie en 1940 et obtient la Croix de Guerre avec citation durant la bataille de France. Après la défaite française, il préfère démissionner. Il travaille ensuite en tant qu'ingénieur dans des ateliers de construction électrique à Villeurbanne. En parallèle, il est responsable des régions Rhône-Loire de la Résistance. Il a le grade de commandant FTP et est en contact régulier avec l'armée secrète. En mars 1944, il est recherché par la police française et échappe avec sa femme Yvette à une arrestation prévue au lendemain de Pâques 1944. Il doit alors entrer dans la clandestinité. Il est cependant arrêté à Lyon Perrache le 6 juillet 1944 par la Gestapo. Il est emprisonné par cette dernière dans ses bâtiments de la place Bellecour à Lyon. Il y est cruellement torturé pendant 5 jours par les Allemands commandés par Klaus Barbie, sans qu'un seul mot échappe de ses lèvres pouvant donner un indice quelconque à l'ennemi. Selon les sources, il meurt le 10 ou le 11 juillet 1944, fusillé à Saint-Genis-Laval ou ébouillanté.

Prolonge l'avenue Henri Pétin, entre l'intersection avec l'avenue du Dr Mazen et le rond-point du 8 Mai 1945. L'une des premières cités H.L.M. (HLM Max Barel) de La Seyne y fut construite en 1956-1957.

Dénomination avenue Max Barel décidée lors de la séance du Conseil Municipal du 10 novembre 1955. L'avenue est inaugurée le 20 Octobre 1956, en même temps qu'est posée la première pierre du groupe d'H.L.M. portant également le nom de Max Barel.

230

Barelles (quartier des)

Probablement, du nom d'une famille propriétaire de terrains dans ce quartier.

Quartier situé à l'extrémité nord de la Forêt de Janas, entre le quartier Cachou (actuels lotissements du Cap Sicié) et la limite de la commune de Six-Fours.



Barelles (chemin des)

Voir ci-dessus.

Partie inférieure du chemin de Six-Fours à Notre-Dame du Mai, au tracé sinueux, comprise entre le chemin de Six-Fours à Notre-Dame et la route de Janas. Il effectue un angle droit à son intersection avec le chemin de la Sardine : tandis qu'il rejoint la route de Janas selon un tracé ouest-est (traversée du Domaine du Cap Sicié), son tronçon sud-nord se poursuit vers la route des Sablettes sous le nom de Chemin de la Forêt, puis de chemin des Guérins.

Ancien chemin de Reynier aux Barelles par Cachou. La seconde partie de l'ancien chemin est actuellement dénommée chemin du Verger (VC 254). Classé (VC 128) le 25 août 1887.

1460

Barrel (stade et vélodrome)

Joseph Barrel : Chef de service aux Chantiers dans les années 1920 et mécène seynois. Président d'honneur de l'Union Sportive Seynoise, il fit don de terrains pour permettre l'agrandissement de la piste du vélodrome de La Seyne, d'où la dénomination de vélodrome Barrel. Le Parc des Sports, inauguré en 1921, prit également le nom de stade Barrel.

Parc des sports situé au quartier de La Canourgue, entre l'avenue Frédéric Mistral et le quartier Saint-Honorat (cimetière).

Le vélodrome de La Canourgue, édifié en 1917, prit quelque temps le nom de vélodrome Barrel, du nom du mécène Joseph Barrel dont le passage à La Seyne fut de courte durée. Le Parc des Sports, inauguré en 1921, porte le nom de stade Barrel sur des cartes postales d'époque. La ville prit possession du stade et des installations sportives en 1925, mais le vélodrome fut détruit au bombardement du 29 avril 1944. Le stade omnisports, construit progressivement à partir de 1948, fut encore communément dénommé terrain de La Canourgue, ou stade de la Canourgue, et fut baptisé stade Antoine Scaglia après le décès accidentel du jeune athlète, sur le stade, en 1958.


Bartolini (avenue Jean)

Jean Bartolini (1897-1977) : Ancien député, premier élu du Front Populaire lors de l'élection complémentaire de 1935, dans la circonscription de La Seyne après la mort de Pierre Renaudel. Arrêté à Paris avec les autres députés communistes le 8 octobre 1939. Maire de Toulon à la Libération. De nouveau député du Var de 1956 à 1958. Voir la notice biographique de Jean Bartolini, rédigée par Jacques Girault, dans le Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois.

Dessert la partie nord de la Z.U.P. de Berthe (résidence Fructidor), à proximité de la voie ferrée, entre les CD 63 (chemin de Lagoubran aux Playes) et 26 (chemin de La Seyne à Ollioules).

Classée le 17 septembre 1975.

442

Bartolini (Foyer résidence Jean)

Voir ci-dessus.

Foyer-résidence de 33 logements. 681, boulevard Toussaint Merle.

Inauguré le 27 Janvier 1978.



Basso
(espace Jean)

Recherche en cours.

Au quartier Berthe, espace autour duquel ont été réorganisées à partir de 2011 les nouvelles résidences de l'ancien groupe H.L.M. Le Floréal, espace situé au bord de la rue de la Chaulane et face au stade de Berthe.



Requalification de cette partie du quartier Berthe en îlots de vie, inaugurée en octobre 2013.

Bastian (quartier)

Du nom d'une famille propriétaire de terrains dans ce quartier.

Quartier situé au nord-ouest du quartier Mauvéou et au sud du chemin de Brémond.



Bastian (chemin de)

Voir ci-dessus.

Traverse entre le chemin de La Seyne à Bastian et le chemin Carrière, en prolongement nord du chemin de Paradis.

Classé (VC 231) le 25 août 1887. Englobait autrefois l'actuel chemin de Paradis.


Batteries

Voir au nom de chacune de ces (anciennes) batteries : Bau Rouge, Bonaparte, Braves ou Chasse-coquins, Cannets, Cap Vieux (ou Notre-Dame), Fabrégas ou Bréguart, Grande Rade (La), Hommes-sans-Peur, La Montagne (ou La Garenne), Peyras, Quatre-Moulins, Républicains du Midi ou Jacobins, Saint-Charles, Saint-Louis (ou de Grasse), Saint-Philippe, Sans-Culotte ou Brégaillon, Verne (La).


Anciennes batteries édifiées pour la plupart durant l'automne 1793 lors du siège de Toulon. Certaines existaient cependant déjà en mars 1793 (Bau Rouge, Fabrégas). D'autres datent de 1794 (Cap Vieux), du Ier Empire (La Verne). D'autres (Bonaparte, Cannets) datent du Second Empire.


Batterie de Peyras (chemin de la)

Voir à Peyras (Batterie de)

Chemin qui prolonge la route de Janas, à partir de la Maison Forestière, vers le sud-est, et qui, selon un tracé sinueux au travers de la forêt de Janas, donne accès à la Batterie de Peyras.

Chemin forestier. Ancien chemin militaire du Cap Sicié. Classé (CR 304) le 2 mai 1972.

1820

Bau Rouge (chemin du)

Du provençal bau, ou baou, qui signifie rocher, escarpement, et de rouge, couleur des rochers de Fabrégas (schistes lie de vins et grès bigarrés).

Chemin qui domine la partie ouest de l'anse de Fabrégas et qui s'élève au-dessus de la pointe du Bau Rouge, jusqu'au chemin des Crêtes.



Bau Rouge (batterie du)

Du nom de la pointe du Bau Rouge, pointe rocheuse se trouvant au sud-ouest de l'anse de Fabrégas et dont le nom vient du provençal baou ou baù, signifiant escarpement ou rocher et rouge, car les roches qui le constituent sont des grès bigarrés triasiques et des schistes rouges lie-de-vin permiens.

Située au sommet de la colline (altitude 103 m.) à l'ouest de l'anse de Fabrégas.

Ancienne batterie qui existait déjà en mars 1793 et était armée de 3 canons en fer de 24 pour attaquer les navires ennemis croisant au large des Sablettes.


Baudelaire (rue Charles)

Charles Baudelaire (Paris, 1821 - Paris, 1867) : poète français. D'une nature complexe, partagé entre l'horreur et l'extase de la vie, entre le péché et la pureté, il est proche des romantiques ; parnassien par son goût de la forme, il annonce le symbolisme par la puissance suggestive de ses vers. La publication, en 1857, des Fleurs du mal (son unique recueil de vers) fit scandale et lui valut des poursuites judiciaires.

Au quartier Gai Versant, relie l'avenue A. de Saint-Exupéry au stade de Berthe (avenue Gérard Philippe).

Classée le 28 janvier 1960. Partie de l'ancienne VC 163.

246

Baudisson (rond-point Louis)

Louis Baudisson : Industriel seynois, à l'origine d'une entreprise de conception, de réalisation et de pause de tout type de fenêtres de toit, de cuisine, à guillotine et australienne, qui, depuis plusieurs décennies, exerce ses activités sur la route de La Seyne à Six-Fours.

Au quartier Vignelongue, rond-point situé sur la route de La Seyne à Six-Fours (avenue des Anciens Combattants d'Indochine, à l'intersectio avec l'avenue de Londres et l'avenue de Rome.

Carrefour giratoire dit autrefois rond-point de Vignelongue.


Baudoin (parvis Louis)

Louis Baudoin (1892-1983) : Secrétaire comptable à l'Arsenal de Toulon, et également homme de lettres et grand historien seynois. En 1949, en accord avec d'autres personnalités comme Pierre Fraysse, le Père Bouvet, le Docteur Sauvet, il fonda l'association des Amis de La Seyne Ancienne et Moderne et en assuma pendant 17 ans la fonction de Président. Son œuvre magistrale fut, en 1965, Histoire générale de La Seyne sur Mer et de son port, depuis les origines jusqu'à la fin du XIXe siècle, ouvrage de 914 pages. Voir la biographie de Louis Baudoin dans notre Tome VIII.

Parvis de l'église Notre-Dame-de-Bon-Voyage.



Beauché (rond-point Georges)

Georges Beauché (Bruz, Ille-et-Vilaine, 1913 - Nans-les-Pins, Var, 1997) : Professeur technique à l'École Rouvière de Toulon et militant communiste depuis les années 30. Il s'installe à La Seyne durant les heures tragiques de l'occupation et s'engage dans le combat contre le fascisme et l'ennemi. Arrêté en 1941 pour avoir édité et distribué un tract clandestin appelant à la lutte pour la liberté et l'indépendance, il est jugé par un tribunal de Vichy. Incarcéré d'abord à la prison de St Roch puis à celle d'Eysses dans le Lot et Garonne, il rejoint le collectif de résistance clandestin qui s'est créé au sein même de cette centrale et participe activement au mouvement insurrectionnel des 19 et 20 Février 1944 qui restera à jamais comme l'un des hauts faits d'armes de la résistance. La répression menée sous l'autorité de Darnand conjointement par la police de Vichy et les S.S. sera impitoyable : 12 patriotes seront fusillés et 100 autres déportés à Dachau. Georges Beauché fera partie de ces convois tragiques. Il restera en camp de concentration jusqu'à la libération, en avril 1945. Revenu en France et parallèlement à ses activités professionnelles, il fut président du Comité de Coordination des Associations d'Anciens Combattants et Victimes de Guerre et dirigeant de la Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes dans le Var. Voir la notice biographique de Georges Beauché, rédigée par Jacques Girault, dans le Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois. ainsi que l'article de journal du 2 février 1997 relatant sa disparition.

Rond-point situé sur le chemin de Lagoubran aux Playes, à l'intersection avec le chemin de La Seyne à Ollioules, à proximité des centres commerciaux Auchan et Leclerc.

Ancien carrefour dit du « Pêle-Mêle », probablement en raison d'un bâtiment commercial baptisé Pêle-Mêle, construit avant la guerre de 1939-1945, dans lequel on trouvait de tout, "pêle-mêle" : épicerie, boulangerie, essence, etc... . La plaque  rond-point Georges Beauché a été inaugurée le 27 janvier 1998 en présence de Jean-Pierre Masseret, Secrétaire d'État aux Anciens Combattants auprès du Ministre de la Défense.


Beaussier (quartier)

Du nom d'une des familles les plus anciennes qui fondèrent La Seyne (voir le chapitre Au quartier Beaussier dans notre Tome IV).

L'un des plus anciens îlots d'occupation de La Seyne, délimité par les actuelles rues d'Alsace, Émile Combes, Robespierre, Jacques Laurent.

Ce quartier est emblématique de la politique municipale de revalorisation du cœur de ville ancien. Des maisons qui étaient dans un état d'insalubrité avancée jusqu'aux années 1990 ont été rachetées et réhabilitées par le Logis Familial Varois et transformées el logements sociaux de qualité tout en respectant l'apparence du bâtiment ancien. (Voir place des Potiers, inaugurée le 23 novembre 2013).

Beaussier (rue)

voir ci-dessus.

Rue étroite (2,5 mètres) et sinueuse reliant la place Galilée (ancienne placette de Beaussier) à la rue Jacques Laurent.

C'est une des plus anciennes rues de La Seyne. Autrefois, la rue de Beaussier (il aurait fallu dire la rue des Beaussier) avait son origine au niveau de la rue d'Alsace et incluait un premier tronçon remontant jusqu'à l'actuelle place Galilée (devenu depuis rue des Baguiers, puis rue Émile Combes), et un second tronçon reliant la placette Beaussier à l'église (qui était alors située en bordure de mer !). Elle est aujourd'hui limitée à ce second tronçon, dont le parcours n'a pas varié depuis le XVIe siècle.

270

Beaussier (Lycée National)

Voir ci-dessus.

Place Galilée.

Voir le texte consacré au Lycée Général et Technique « Beaussier » dans notre Histoire de l'École Martini - L'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980.


Bégonias (chemin des)

Du nom du Bégonia, plante dicotylédone originaire d'Amérique tropicale dont diverses espèces sont cultivées pour leurs fleurs blanches ou de couleurs vives ou pour leurs feuillages panachés.

Traverse entre l'avenue Esprit Armando et la place de Mouissèques (entre le chemin des Roses et le chemin des Floralies).



Behic (boulevard Armand)

Armand Béhic (1809-1891) : Fondateur de notre Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée en 1856, il en sera le Président jusqu'en 1891). Fils d'un banquier parisien, Armand Behic appartient d'abord à l'Administration des Finances. Secrétaire Général - à 35 ans - du Ministère de la Marine, il devient Inspecteur Général des Finances. Après la révolution de 1848, il tourne son activité vers l'industrie. Directeur des Forges de Vierzon, Inspecteur général, puis Administrateur et Président des Messageries Nationales qui deviendront un des plus grands armements français, la Cie des Messageries Maritimes, il fonde en 1856 la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée. Ministre du Commerce et de l'Industrie en 1863, Sénateur en 1867, c'est un administrateur habile et un financier clairvoyant. Jusqu'à sa mort, il reste l'animateur des sociétés qu'il a créées ou développées. Sa présidence du Conseil d'Administration des Forges et Chantiers de la Méditerranée est particulièrement féconde et il sut adapter les moyens de l'entreprise qu'il avait créée aux besoins d'une technique en pleine évolution. Voir aussi la biographie d'Armand Behic dans notre Tome V.

Ancienne dénomination de l'actuel boulevard Toussaint Merle qui longe l'ancien site des Chantiers de Construction Navale, depuis l'actuel quai Gabriel Péri, le long de la place de La Lune), jusqu'à l'actuelle rue Henri Barbusse (au delà de laquelle il se poursuivait par la corniche du Bois Sacré.

Ancien boulevard de La Lune, on lui donna le nom d'Armand Behic à la fin du XIXe siècle. Mais le boulevard fut débaptisé au début du XXe siècle (le grand patron d'industrie que fut Armand Behic avait appartenu au second Empire !). Il devient alors boulevard de la Liberté, puis boulevard Albert Ier. Voir boulevard Toussaint Merle, dénomination actuelle.


Belfort (avenue Julien)

Julien Belfort (1843-1921) : Retraité de l'Armée. Maire de La Seyne de 1900 à 1904.

Rue parallèle (côté nord) au boulevard du Quatre-Septembre, entre l'avenue Pierre Curie et l'avenue Charles Gounod.

Ce prolongement vers le nord-ouest de la rue Victor Hugo avait été initialement appelé rue Lamartine (Conseil Municipal du 16 août 1921). A la demande de Madame Veuve Belfort, il sera finalement décidé de l'appeler rue Julien Belfort prise (Conseil Municipal du 25 novembre 1921).

290

Bellevue (chemin de)

On a de ce chemin (50-60 mètres d'altitude) une belle vue vers la baie du Lazaret et la grande mer.

Au quartier La Maurelle, chemin qui se détache du chemin de Fabre à Gavet, en direction du sud-ouest. Il dessert la partie haute du Domaine de Bellevue et se prolonge sous le nom d'allée de Porquerolles.

Classé (VC 213) le 11 Juin 1187. Ancienne annexe n° 2 du chemin de Bellevue (l'annexe n° 1 étant le chemin de la Maurelle).

180

Bellevue (domaine de)

Voir ci-dessus.

Résidence qui jouit d'une magnifique vue sur la mer, récemment construite sur les pentes sud des collines de Bellevue et du Rouquier. Ses allées privées, qui se détachent de l'avenue des Iles, portent les noms des principales îles du Var : Bendor, Embiez, Levant, Port-Cros. Sa partie haute est desservie par le chemin de Bellevue et l'allée de Porquerolles.




Beltrame (esplanade Colonel Arnaud)


Arnaud Beltrame (Étampes, 1973 - Carcassonne, 2018) : Officier supérieur de gendarmerie français. Il est connu pour s’être volontairement substitué à un otage au cours de l’attaque terroriste du 23 mars 2018 à Trèbes et avoir succombé aux blessures reçues durant cet événement. Ce sacrifice, jugé héroïque, a eu un grand retentissement en France et à l'étranger, et lui a valu un hommage officiel de la République.

Esplanade située entre le boulevard Toussaint Merle, l'entrée du casino Joa, le plan d'eau de la Porte des Chantiers et les bassins d'accueil des yachts

Anciennement esplanade Marine, ce bel espace a été inauguré lors des cérémonies du 78e anniversaire de la Libération de La Seyne en présence du général Philippe Ott, commandant en second de la région de gendarmerie Provence-Alpes-Côte d'Azur, représentant le Général Christian Rodriguez, directeur général de la Gendarmerie nationale ; et du contre-amiral Alban Lapointe, représentant l’amiral Isnard, préfet maritime de la Méditerranée. (Le Seynois.fr, 27 août 2020).


Beltrame (rue Gaston)

Gaston Beltrame (Ollioules, 1932 - Ollioules 1989) : Instituteur, écrivain et poète occitan. Instituteur à Toulon à sa sortie de l'École normale, Beltrame enseigna à Ollioules de 1959 à 1987. Militant au Syndicat National des Instituteurs dès 1961, il soutint ensuite les candidats du courant de pensée de L'Ecole émancipée. Avec son épouse, il milita aussi dans le mouvement des Auberges laïques. Il adhéra au Parti communiste de 1961, conduisit une liste aux municipales de 1965 à Ollioules mais quitta le Parti en 1967, refusant de condamner le Parti communiste de Chine. Il continua toutefois d'écrire dans les rubriques "jeunesse" et "critique littéraire" du Petit Varois-La Marseillaise et milita ensuite dans le courant occitaniste. Depuis les années 1950, attiré par le Moyen-Age et les troubadours, Gaston Beltrame entreprit des recherches historiques sur Ollioules et ses environs. Il écrivit plusieurs ouvrages à partir de 1957 (Au temps de la reine Jeanne, La cité qui naquit deux fois, Les seigneurs d'Ollioules) sur ces questions dont Chroniques et histoire d'Ollioules (1976, 1995) et Ollioules d'hier et d'aujourd'hui. Il découvrit ainsi l'histoire et la culture occitanes, apprit le provençal et composa des poèmes, des chansons et des pièces de théâtre en Occitan et en Français. Plusieurs de ces pièces (Le dernier mouton, Le Coup d'État de 51 ou Martin Bidouré) furent représentés dans le cadre des festivals d'Avignon et de Nancy. Il anima des journées "Provence vivante" à Châteauvallon et présenta, en 1987, une série toulonnaise en quatre volets (Toulon-canaille, Toulon-Chicago, Toulon-La Pigne, Toulon-Tartane). Il donna aussi de nombreux spectacles (Les filles de la Mandragore, La conque de brume, Complaintes et légendes de par ici, Mes adolescences, Complaintes pour François Villon), enregistra des disques et donna des conférences (par exemple, en janvier 1984, sur Gaspard de Besse pour les Amis de La Seyne ancienne et moderne). A la fin de l'année 1988, il évoqua dans plusieurs conférences des aspects de la vie quotidienne du Sud-Ouest varois sous la Révolution française que la presse présenta sous le titre de "saga de Gaston Beltrame". Voir la notice biographique de Gaston Beltrame, rédigée par Jacques Girault, dans le Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois.

Ancienne voie de désenclavement créée par ESCOTA. Chemin qui se détache du côté ouest de l'avenue Marcel Berre, parallèlement à l'autoroute, pour desservir des propriétés privées (domaine de La Monette, étang de pêche, mini golf, paintball).

Anciennement dit chemin de la Monette. Appellation décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009.

455

Belvédère (chemin du)

Du sommet de la colline de Brégaillon, le regard découvre la rade de Toulon dans toute sa splendeur.

Chemin de direction ouest-est, au sommet de la colline de Brégaillon.

VC 219. Faisait autrefois partie du chemin de Gai Versant.


Bendor (allée de)

Bendor : Petite île située en face de Bandol. Station touristique, sportive et culturelle créée par Paul Ricard, elle offre à la fois ses plages, son port de plaisance, un village provençal, un palais des congrès et l'Espace culturel Paul-Ricard.

Voie privée qui se détache du côté ouest de l'avenue des Iles (à l'opposé de l'allée des Embiez), dès l'entrée dans le Domaine de Bellevue.



Berdiansk (rue de)

Berdiansk, port ukrainien, sur la mer d'Azov. A porté le nom d'Ossipenko de 1939 à 1958. Ville de 127 000 h, connue pour ses pêcheries, ses industries de conserves alimentaires, ses machines agricoles. C'est également une station thermale et touristique réputée. La ville est jumelée avec La Seyne depuis novembre 1974.

Au quartier Berthe, rue qui relie la rue Prof. Auguste Piccard au boulevard Jean Rostand selon un parcours sinueux entre les immeubles de la Z.U.P., à proximité du Bureau de Poste de Berthe.

Rue inaugurée le 28 juin 1975.


Berger (impasse du)

Berger : personne qui garde et soigne un troupeau de moutons.

L'une des voies du Lotissement La Ferme, au nord du quartier Le Crotton, dont les appellations évoquent un ancien environnement agricole : rue de la Grange, rue de la Moisson, impasses du Soc, de l'Eteule, du Berger.



Bergeronnettes (allée des)

Du nom de la bergeronnette, oiseau passériforme (genre Motacilla) à silhouette svelte, dont la longue queue s'agite sans arrêt.

L'une des allées principales nord-sud du domaine du Cap Sicié, parallèle au chemin du Verger (à droite, au début de la route de Janas).



Bergeronnettes (placette des)

Voir ci-dessus.

Dans le domaine du Cap Sicié, petite place carrée, entre l'allée des Bergeronnettes et l'allée des Roitelets. Elle fait face à la place des Roitelets.



Berlin (allée de)

Berlin, capitale de l'Allemagne, grande métropole européenne, sur la Spree ; Land d'Allemagne et région de l'U.E. ; 884 km2 ; 3,4 millions d'habitants (ville) [1997]. Avant la chute du Mur en 1989 et la réunification allemande de 1990, la ville était divisée en deux ensembles: Berlin-Ouest, Land de R.F.A., isolé en R.D.A. (480 km2; 2 millions d'habitants) et Berlin-Est, capitale de la R.D.A. (404 km2 ; 1,2 million d'habitants). En juin 1991, après un débat intense dans le pays, le Parlement allemand a décidé de transférer le siège du gouvernement de Bonn à Berlin. Important centre industriel et tertiaire, foyer universitaire et culturel.

Impasse, dans la Z.I. Jean Monnet, perpendiculaire à la rue de Bruxelles.



Berlioz (rue Hector)

Hector Berlioz : Compositeur français (La Côte-Saint-André, Isère, 1803 - Paris, 1869). Son œuvre romantique multiple et foisonnante, d'une richesse instrumentale exceptionnelle, a marqué l'orchestration moderne. Opéras : Benvenuto Cellini (1838) ; la Damnation de Faust (1828-1846) ; les Troyens (1855-1858). Musique religieuse : Requiem (1837), l'Enfance du Christ (1854), Te Deum (1855). Musique symphonique : Symphonie fantastique (1830), le Roi Lear (ouverture, 1831), Harold en Italie (1834), Roméo et Juliette (1839), Symphonie funèbre et triomphale (1840), Carnaval romain (ouverture, 1840).

Au quartier des Sablettes, rue qui relie l'avenue Noël Verlaque, juste avant l'intersection avec l'avenue Charles de Gaulle, à la corniche Georges Pompidou.

Classée le 3 février 1958. Dénomination rue Hector Berlioz adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972.

246

Bernard (quai François)

François Bernard : Directeur de l'Octroi, puis Maire de La Seyne de 1896 à 1900.

Ancien nom du quai sud du port : entre le quai Saturnin Fabre (ex-quai principal du Port) et le boulevard Toussaint Merle (ex-boulevard Albert Ier).

Anciennemant quai Regonfle, prend le nom de quai Fraçois Bernard par décision du Conseil municipal du 20 novembre 1909, puis, en 1945, de quai Gabriel Péri, sa dénomination actuelle.


Berny (rue)

Jean-Louis Boniface Berny : Boulanger, devenu Maire de La Seyne de 1848 à 1852.

Très ancienne rue de La Seyne (ses maisons remontent au XVIIe siècle), qui prolonge la rue d'Alsace vers le sud-est, à partir de l'Église Notre-Dame du Bon Voyage et jusqu'à la rue Lefebvre. Son prolongement est la rue Gay-Lussac.

Anciennement rue du Palais (en raison d'un tribunal - et probablement d'une prison - qui s'y trouvaient avant la Révolution).

175

Berre (avenue Marcel)

Marcel Berre (1916-1980) : Initialement employé dessinateur aux F.C.M. en 1934, il deviendra de 1966 à 1980 Directeur général des C.N.I.M. et de la C.I.E.L. (Constructions Industrielles Électriques du Littoral) et fondé de pouvoir de la Société Herlicq. Il dirigea plusieurs autres sociétés industrielles et commerciales et fut également Président de la Chambre patronale varoise.

Avenue perpendiculaire à l'avenue Robert Brun, côté nord, et qui dessert la Z.I. du Camp Laurent, jusqu'au pont autoroutier.

Partie d'un ancien chemin qui a porté successivement les appellations de chemin de Piédardant, puis de chemin du Camp Laurent. Classé (VC 218) le 25 août 1887.

535

Bert (rue Paul)

Paul Bert (Auxerre, 1833 - Hanoi, 1886) : Physiologiste et homme politique français. Député, puis ministre de l'Instruction publique (1881-1882), il contribua à réformer l'enseignement. Il fut gouverneur général de l'Annam et du Tonkin (1886).

Rue qui se détache du chemin de l'Évescat au croisement avec la rue Ampère, et qui coupe les rues Arago et Balzac.

Dénomination rue Paul Bert adoptée par le Conseil Municipal le 16 août 1921.

175

Berthe (quartier)

Nom d'une ancienne famille propriétaire de terrains de ce quartier (encore appelé Saint-Jean de Berthe).

Quartier qui s'étend sur une partie de l'ancienne Grande Terre de Saint-Jean, entre la voie ferrée, le chemin de La Seyne à Ollioules et le chemin de Lagoubran aux Playes.

Voir Saint-Jean de Berthe. Voir également le chapitre La Chaulane, dans notre Tome VII.


Berthe (place de)

Voir ci-dessus.

Place centrale du quartier Berthe, située à l'intersection entre le boulevard Jean Rostand et la rue Louise Michel. A été réaménagée durant l'année 2011 ("chantier clé du projet de rénovation urbaine" destiné à "amener de la vie sur cette place") pour y accueillir de nouveaux commerces, des services publics de proximité et notamment le Bureau de Poste du quartier Berthe.

Ancienne appellation : Place Saint-Jean. Nouvelle appellation (depuis mai 2012) : Place de Berthe "Émile Adjedj" (voir ce nom)

700 m2


Berthe
(stade de)

Voir ci-dessus.

Route départementale 63, quartier Berthe

Siège du club de football de l'O.S. Méditerranéen seynois. Nouvelle dénomination (inaugurée le 15 juin 2013 après installation de 9000 m2 de pelouse synthétique) : stade Raymond Januzzi.


Berthelot (rue)

Marcellin Berthelot (Paris, 1827 - Paris, 1907) : Chimiste français. Autodidacte, expérimentateur, il réalisa de nombreuses synthèses organiques à partir d'éléments minéraux et fonda la thermochimie. Ministre de l'Instruction publique (1886-1887) puis des Affaires étrangères (1895-1896), secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences (1889), élu à l'Académie française (1901), il repose au Panthéon avec sa femme.

Rue parallèle au boulevard Jean Jaurès, côté est, et qui coupe les rues Arago, Balzac et Rousseau et se termine en impasse au sud.

Dénomination rue Berthelot adoptée par le Conseil Municipal le 16 août 1921.

250

Besostri (avenue)

René Besostri : Ingénieur qui serait venu régulièrement en vacances dans ce quartier des Sablettes et qui se serait noyé [à vérifier].

Au quartier Les Sablettes, voie - semble-t-il - privée [à vérifier car cela n'est pas mentionné dans les actes de propriété des riverains] qui dessert des résidences du côté nord de l'avenue Charles de Gaulle, entre l'impasse Cablat et l'impasse René.

Les plans actuels mentionnent avenue Besostri et non plus impasse Besostri comme auparavant, sans doute du fait que cette voie communique désormais (passage piéton) avec l'avenue Fernand Léger via la place Jean-Philippe Rameau.

Bibliothèques municipales

1) Bibliothèque centre-ville Pierre Caminade
2) Bibliothèque Le Clos Saint-Louis

1) Bibliothèque Pierre Caminade : rue François Croce (voir à Caminade)
2) Bibliothèque Le Clos Saint-Louis : avenue Henri Guillaume (voir à Saint-Louis)



Bidouré (rue Martin)

Ferdinand Martin, dit Bidauré ou Bidouré (Barjols, 1825 - Aups, 1851) : Héros de la résistance varoise au coup d'état du 2 décembre 1851. Cordier de chanvre à Barjols, Martin part avec le puissant contingent des insurgés de Barjols. Le 9 décembre, il fait partie du détachement qui prend position sur les hauteurs de Tourtour afin de contrôler la route de Draguignan. Le 10 au matin, son chef l'envoie porter un message à Aups. Mais la troupe rencontre Martin [il existe plusieurs versions de cet épisode], le blesse d'un coup de pistolet à la tête et de plusieurs coups de sabre, et le laisse pour mort. Plusieurs heures après, Martin reprend connaissance et se traîne jusqu'à la ferme la plus proche. Le fermier le recueille, mais, apprenant la défaite des insurgés à Aups, il le dénonce le soir même auprès du maire, qui fait transporter le blessé à l'hôpital d'Aups. Martin y est soigné par les sœurs, sous la surveillance des gendarmes. Le 14 décembre, après avoir pu parler à plusieurs personnes de sa connaissance, il est fusillé par les militaires. Les soldats doivent s'y prendre à deux fois pour l'achever. Par la suite, des enquêtes historiques et des articles retentissants comme celui de Jules Claretie, dans Le Figaro en 1868, ainsi que l'ouvrage de Noël Blache en 1869, font de la double exécution de Martin le symbole d'une répression abominable, faute initiale et impardonnable du régime. Sous la Troisième République, Martin Bidouré fera partie de la mythologie républicaine du "Var rouge".

Voie qui se détache du côté est de l'avenue Salvador Allende, à peu près à l'opposé de la rue Pharmacien-Commandant Louis Albrand, et qui dessert un ensemble de logements (H.L.M. de La Maurelle, résidence Solenzara) et permet d'accéder à l'école maternelle Marie Mauron.

Appellation décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009.

102

Biologie (Institut de Biologie Marine de Tamaris)

Également appelé "La Biologie" ou "Institut Michel Pacha", sa mission est d'étudier la biologie et la physiologie marines, sa localisation au bord de la baie de Tamaris s'expliquant par la richesse autrefois remarquable de ce lieu en matière de flore et de faune sous-marines. Voir le texte sur l'Institut Michel Pacha dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne, et sur Raphaël Dubois dans notre Tome III.

1337, corniche Michel Pacha.

En Juin 1889, le professeur Raphaël Dubois, Directeur du Laboratoire de l'Université de Lyon et grand spécialiste de la biologie marine, de la bioluminescence et même de l'anesthésie, rencontre Michel Pacha et lui expose son projet de station permanente où il pourra installer ses laboratoires. Avec sa générosité coutumière, Michel Pacha offre le terrain nécessaire à la construction et ajoute 1 000 m3 de pierres pour la construction de l'édifice. En échange il exige que l'établissement porte son nom. Le 7 Août 1891, le Conseil municipal présidé alors par Saturnin Fabre discuta d'une subvention pour l'aménagement des premiers laboratoires. L'ultime phase de la création ne se fit qu'en 1898 après la lutte obstinée du professeur Dubois qui dura sept ans. L'inauguration officielle eut lieu en 1899. La construction de style oriental, comme l'avait souhaité Michel Pacha, retient toujours l'attention des touristes qui y retrouvent les traits de l'art musulman d'Istanbul ou de Cordoue. Haut lieu de la recherche scientifique et de l’enseignement pendant plus d’un siècle (Marie Curie y œuvra), l’Institut de Biologie Marine Michel Pacha, antenne de l’Université de Lyon 1, fut le seul institut universitaire au monde créé dès l’origine dans le but d’étudier la physiologie marine. Des chercheurs du monde entier y ont travaillé. Dans les années 1960, sous la direction du Professeur Gabriel Pérès, les recherches se sont orientées sur la physiologie animale comparée (mammifères, poissons, mollusques, crustacés) et les relations entre le déroulement des grandes fonctions, le métabolisme et les facteurs du milieu. Ces dernières années, sous la direction du Professeur Gérard Brichon, l’Institut a poursuivi dans cette thématique d’écophysiologie comparée des animaux aquatiques en se focalisant davantage sur les réponses physiologiques des animaux marins face aux variations de leur environnement (salinité, température, alimentation, pollution). Il a aussi participé avec le C.N.R.S. au projet Antarès de construction du premier télescope sous-marin à neutrinos cosmiques en collectant les données reçues d’une station immergée au sud de Porquerolles.
Toutefois, début 2007, force a été de constater que, faute de rénovation et de remise aux normes, le bâtiment était en piteux état et, dans les mois qui ont suivi, des menaces de fermeture de l’Institut se sont précisées, notamment pour des questions de sécurité. Le 1er mai 2008, l’Université de Lyon a décidé d’interrompre les recherches et l’enseignement et de déménager son matériel. Depuis cette date, des informations diverses et contradictoires sont régulièrement données quant à l'avenir des locaux.


Bizet (rue Georges)

Georges Bizet (Paris, 1838 - Bougival, 1875), compositeur français. Charme mélodique, brio de l'instrumentation, « élégance française », caractérisent la Symphonie en ut (1855), les Pêcheurs de perles (opéra, 1863), la Jolie Fille de Perth (opéra, 1866), l'Arlésienne (1872) et, surtout, Carmen (opéra-comique, 1875).

Voie intérieure de la cité Monmousseau, qui relie l'avenue Henri Pétin (en prolongement de la rue Marcel Pagnol) à l'avenue Charles Gounod.

Dénomination rue Georges Bizet adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. Voie ouverte à la circulation le 15 novembre 1978.

202,50

Blanc (Impasse Etienne)

Etienne Blanc (Chambéry, 1934 - Marseille, 1980) : Professeur de dessin (à Grenoble, puis à La Seyne), chargé de cours au département d'Arts Plastiques de l'Université de Provence à Aix, détaché sur un emploi de professeur au département d'Arts Plastiques, il est responsable de l'atelier de peinture en licence d'Arts Plastiques. Il fut célèbre pour ses peintures (189 tableaux identifiés) qui ont fait l'objet de nombreuses expositions à Paris, Marseille, Toulon, La Seyne, etc., de 1967 à 1980 sur des thèmes de natures mortes, de paysages, de concerts sylvestres, de rencontres, etc. Voir le site internet consacré à l'œuvre d'Etienne Blanc.

Au quartier Pignet, impasse qui se détache du chemin d'Artaud à Pignet, côté sud, entre l'intersection avec le chemin de Selon et le Club Municipal de Tennis. On y trouve le lotissement Lou Souleou d'Or.

Dénomination apparemment non officielle. Le nom ne figure pas sur les plans, mais le courrier posté à cette adresse arrive à destination...


Blanc (cours Louis)

Louis Blanc (Madrid, 1811 - Cannes, 1882) : Journaliste et révolutionnaire socialiste français. Doctrinaire dans Histoire de dix ans (1841), le Droit au travail (1848), il entra dans le Gouvernement provisoire (février 1848) et proposa la création d'ateliers, qui, devenus ateliers nationaux, furent un échec. Exilé à Londres (juin 1848-1870), il fut élu à l'Assemblée nationale, mais ne rejoignit pas la Commune.

Artère centrale et lieu du Marché de la vieille ville, entre la place Germain Loro et la place Laïk père et fils.

Le Cours : Artère centrale et lieu du Marché de la vieille ville, entre la place des Capucins et la place du Marché. Ses platanes datent de 1774. Ce ne sera qu'à la fin du XIXe siècle que le Cours deviendra le Cours Louis Blanc (Dénomination adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 Février 1883).

240

Blanc (allées Maurice)

Maurice Blanc (1936-2005) : Maire de La Seyne de 1978 à 1984 et conseiller régional. Technicien, dessinateur en architecture, Maurice Blanc est élu sur la liste conduite par Philippe Giovannini en 1977 et occupe le poste de premier adjoint avant d'être élu maire en octobre 1978. Avec ses qualités et son courage, Maurice Blanc continue l'œuvre de ses prédécesseurs, tout en impulsant une modernité dans la vie de la cité. Aux élections municipales de 1983 et après de multiples rebondissements et contestations, la liste d'union de la gauche est battue par la liste Charles Scaglia. Resté conseiller municipal, Maurice Blanc assure les combats de l'opposition et devient, en parallèle, gérant de la Librairie de la Renaissance à Toulon. Il était aussi un passionné de musique et tous les arts l'intéressaient.

Voie de circulation appelée auparavant « le mail de Porte Marine » qui relie le cours Toussaint Merle à l'avenue Pierre Fraysse, entre les deux rangées d'immeubles de l'ensemble immobilier Porte Marine.

Ouverture à la circulation le 24 février 2009.


Blanqui (rue Louis)

Louis Auguste Blanqui (Puget-Théniers, 1805 - Paris, 1881) : Homme politique et théoricien socialiste français. Il définit l'action révolutionnaire comme la préparation d'un coup d'État permettant d'instaurer une dictature ouvrière. Ses idées, qui lui valurent de passer 36 années en prison, inspirèrent le syndicalisme révolutionnaire de la fin du siècle (blanquisme).

Rue d'une déclivité prononcée, qui se détache de la rue Berny et qui monte vers le quartier Cavaillon, jusqu'à la rue Isnard.

Anciennement rue Calade, ou La Calade, en raison de sa chaussée de galets, ce qui évitait aux gens de s'embourber les jours de pluie. Voie qui fut créée pour amener les habitants des Cavaillons plus directement vers la basse ville.

180


Blés
(résidence les)

Le blé est un terme générique qui désigne plusieurs céréales appartenant au genre Triticum. Ce sont des plantes annuelles de la famille des Graminées ou Poacées, cultivées dans de très nombreux pays et qui désigne également le grain (caryopse) produit par ces plantes.
Le blé est, avec le riz, la céréale la plus consommée par l'homme et constitue, dans la civilisation occidentale et au Moyen-Orient, un composant central de l'alimentation humaine. Sa consommation remonte à la plus haute Antiquité. Les deux espèces principalement cultivées sont : le blé tendre ou froment (Triticum æstivum), pour faire la farine panifiable utilisée pour le pain ; le blé dur (Triticum durum), pour produire les semoules et les pâtes alimentaires.


Nouvelle dénomination des immeubles de la partie est (B2 et G1 à G6) de la résidence H.L.M. Le Messidor située au quartier Berthe, entre l'avenue Louise Michel et la résidence Le Thermidor.

Requalification de cette partie du quartier Berthe, mise en œuvre au début de l'année 2016, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux 'immeubles, rappelant le passé agricole du quartier.

Bleuets (allée des)

Du nom du bleuet, centaurée bleue (Centaurea cyanus), famille des composées, plante naguère très courante dans les blés, avant l'utilisation des désherbants.

Au quartier Touffany, allée perpendiculaire au chemin des Jonquilles, vers le sud, en direction du chemin Jean Ghibaudo.



Blum (rue Léon)

Léon Blum (Paris, 1872 - Jouy-en-Josas, 1950) : Homme politique et écrivain français. Chef du parti socialiste S.F.I.O. après le congrès de Tours (1920), il présida deux gouvernements du Front populaire (1936-1937 et 1938) responsables d'importantes mesures sociales. Les Allemands le déportèrent en 1943. D'octobre 1946 à janvier 1947, il fut président du Conseil au sein d'un gouvernement socialiste homogène.

Rue qui relie la place des Anciens Combattants d'A.F.N. au quai Saturnin Fabre en coupant les rues Franchipani, Baptistin Paul et Taylor.

Anciennement (XVIII et début du XIXe siècles) rue Ferblanterie, elle devint (fin XIXe siècle) rue Adolphe Thiers, homme politique, journaliste et historien français, puis, plus récemment (vers 1982) la rue Léon Blum.

107


Bobby Sands
(square)

Robert Gerard Sands
, communément appelé Bobby Sands (1954, Newtownabbey, Irlande du Nord - 1981, prison de Maze, Irlande du Nord) : nationaliste irlandais, membre de l’IRA provisoire et député à la Chambre des communes du Royaume-Uni du 9 avril au 5 mai 1981, mort après une grève de la faim de 66 jours dans la prison de Maze. Il est considéré en Irlande, et parfois même au-delà des frontières, comme un héros de la cause républicaine, mais également de la défense de la liberté et de la dignité des prisonniers politiques.


Square situé à l'ouest de l'avenue Jules Renard, en face de l'hôpital George Sand, entre les avenues Maréchal Juin et Rosa Luxenbourg.

Il a été décidé de vendre ce square pour l'euro symbolique (Conseil municipal du 8 décembre 2016) au profit de la Direction départementale des services d'incendieet de secours (DDSIS) en vue de l'édification d'une nouvelle caserne de pompiers en remplacement de celle située en face du stade Marquet. Cinq ans au moins seront nécessaires avant son inauguration.

Bœuf (esplanade Henri)

Henri Bœuf (1880, La Seyne - ?) : Ancien patron pêcheur qui habitait une maison au bord de la mer, donnant directement sur la plage des Sablettes. Il pêcha de 1904 à 1906 sur le bateau Forcès pas. Il travailla ennsuite à la direction des mouvements du port à Toulon de 1906 à 1925. Il pêcha de nouveau sur le Petit Albert de 1925 à 1942.

Promenade qui longe la plage des Sablettes à hauteur du rond-point du 18 Juin 1940.

Classée le 26 avril 1960. Dénommée antérieurement esplanade de la Mer (Séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972).

82,50 x 16 (1320 m2)


Boggero (rue Charles)

Militant syndical et politique (? - 1989). Il fut un membre actif de la Confédération nationale du logement dans les années 1970 et 1980. Arrivé au quartier Berthe en 1961, ill était bien connu des habitants du quartier qu'il rencontrait régulièrement en faisant du porte à porte pour vendre le quotidien L'Humanité. « Artisan des luttes ouvrières, il a été une vraie figure de militant dévoué. Il a contribué à préserver la dignité des hommes et la solidarité des laborieux » (Marc Vuillemot).


Au quartier Berthe, rue est-ouest, qui relie l'esplanade Josiane Christin, côté est, à proximité du centre Nelson Mandela, à la rue de Berdiank, côté ouest (ce dernier tronçon était autrefois en impasse).

Dénomination approuvée à la séance du Conseil municipal du 25 juillet 2013. L'inauguration a eu lieu le 23 novembre 2013.

Bois (chemin du)

Chemin traversant une zone boisée.

Au quartier Balaguier, chemin en impasse qui se détache du chemin du Manteau, peu après son début (depuis le boulevard de la Corse Résistante) et en direction du sud-ouest.

Chemin rural (CR 313). Faisait autrefois partie du chemin du Manteau.

130

Bois Sacré (quartier)

Il n'y a pas de certitude concernant l'origine de l'appelation Bois Sacré, seulement plusieurs hypothèses :
- Selon l’historien Louis Baudoin, « l'appellation quelque peu mystérieuse de sylve antique » de Bois Sacré s'expliquerait par le fait que, avant l'industrialisation, ce quartier était un coteau boisé, d'où l'on découvrait particulièrement bien le merveilleux panorama de la rade de Toulon.
- Serge Malcor avait imaginé (tout en reconnaissant qu'aucune preuve tangible n’a été apportée à l’appui de cette hypothèse), que ce lieu aurait pu en son temps abriter des cérémonies païennes. Les Celtes et les Celto-Ligures qui vénéraient la nature, auraient très bien pu faire de cet emplacement arboré exposé au soleil levant une sorte de sanctuaire. Comme César fit raser bon nombre de ces lieux de culte afin d'affirmer l'hégémonie de Rome, il est possible que nous ayons là une raison valable de ne plus y trouver aucun vestige.
- Henri Ribot a suggéré que le terme Bois Sacré puisse avoir un rapport avec l’existence de fosses communes en ces lieux proches du lieu de la bataille de décembre 1793 autour du Fort Caire et où presque rien n’a été bâti depuis.
- D'après des souvenirs qui se sont transmis au sein de vieilles familles seynoises « Le quartier Bois Sacré étant éloigné de la ville de La Seyne, ainsi que des quartiers Sablettes, Mar Vivo, Fabrégas, Saint-Mandrier, lors des épidémies du siècle passé, les fossoyeurs y creusaient des fosses communes et y déversaient les tombereaux de cadavres, de la chaux vive par-dessus, le tout recouvert avec la terre du creusement. Ces bois servaient de cimetière pour les morts des épidémies. Ces bois devinrent les "Bois Sacrés" à la pensée des pauvres cadavres enterrés en ces lieux  ».

Ancienne appellation du quartier situé entre les Mouissèques et l'Aiguillette, au sud de l'actuelle corniche Philippe Giovannini. Ce territoire correspond approximativement à celui du quartier appelé Pin de Grune, bien que M. Baudoin situe ce dernier un peu plus à l'ouest du Bois Sacré.


D'après les dernière recherches effectuées par les Archives Municipales, l'appellation Bois Sacré n'apparaît qu'à partir de 1889.



Bois Sacré
(montée du)


Voir ci-dessus.

Voie privée qui se détache de la corniche Philippe Giovannini et qui se termine en impasse à l'intérieur du domaine de Bois Sacré, qui avait fait l'objets de vastes projets immobiliers et dont le devenir n'est actuellement pas connu.



241

Bois Sacré (corniche du)

Voir ci-dessus.

Ancienne dénomination de la corniche (partie du CVO 5) qui longe la rade, entre le boulevard Toussaint Merle (place des Mouissèques) et le fort de l'Aiguillette. Au delà, elle se poursuit sous le nom de corniche Bonaparte.

La corniche du Bois Sacré est actuellement dénommée corniche Philippe Giovannini.


Boisselin (rue)

Probablement, nom d'un propriétaire de ce quartier Saint-Lambert qui céda du terrain à la ville pour la création ou l'élargissement d'une rue. [Il est possible qu'il s'agisse de Michel Théodore Boisselin (décédé le 27 juillet 1890 à l'âge de 62 ans), fils de Jean Baptiste Adolphe Boisselin et de Anne Sophie Fortunée Trabaud, époux de Marie Antoinette Victoire Pauline Breton]. On le remercia en donnant son nom à l'artère en question.

Traverse entre l'avenue Frédéric Mistral et le boulevard Jean Jaurès (à hauteur de la rue de Lodi).


60

Bonaparte (batterie)

Napoléon Bonaparte : voir Napoléon Ier, ci-dessous à la lettre N du lexique.

A mi-hauteur du chemin de Balaguier, à droite en descendant.

Cet emplacement ne semble pas correspondre à celui de l'une des batteries installées par Bonaparte en 1793 [Les 3 batteries situées dans ce secteur - Saint-Charles, Saint-Philippe et Saint-Louis - étaient des batteries anglaises construites en soutien de la redoute Mulgrave]. Ce ne serait qu'en 1861 qu'auraient été installées en ce lieu des défenses arrières des forts de l'Eguillette et de Balaguier, appelées à l'origine « batterie Napoléon » ou parfois « batterie Centrale». On peut encore en apercevoir les ruines. En 1879, la partie est du terrain est affectée à la Marine pour y implanter un poste de visée utilisé par la D.C.N. comme observatoire de tir. En 1986, la partie ouest (une bâtisse, 9 casemates)  qui était à l'abandon (décharge, squat), est acquise par la ville qui en entreprend la réhabilitation. Dans les bâtiments restaurés sont alors installés le studio d'enregistrement Tremplin et le Centre de Loisirs Jeunes de la Police Nationale. Mais, en février 2005, après sept ans de procédures judiciaires (les riverains ne supportant pas les boum-boum du studio et les cris du centre aéré), le CLJ et le studio doivent quitter les lieux. Fin 2005, c'est alors l'association Pins et Tamaris (activités de yoga, tarots, peinture, etc.) qui est relogée dans la batterie Bonaparte.


Bonaparte (corniche) (ou boulevard)

Voir ci-dessus.

Corniche qui suit la baie de Balaguier, du fort de l'Éguillette (fin de la corniche Philippe Giovannini) jusqu'au fort de Balaguier (début de la corniche Michel Pacha).

Partie de l'ancien CVO 5, dit corniche de Tamaris, entre le fort de l'Éguillette et le fort de Balaguier. Dénomination approuvée lors de la séance du Conseil Municipal du 28 février 1969.

900


Bonaparte
(sentier)

Site sur lequel s'est déroulée pendant un mois la dernière phase du siège de Toulon à l'automne 1793 et où s'est révélé le génie militaire de Bonaparte, âgé alors seulement de 24 ans.

Le circuit se situe sur les pentes nord de la  colline de l'Evescat. Il permet de découvrir successivement les emplacements des trois batteries à partir desquelles s'est effectué le bombardement de la redoute Mulgrave implantée par les Anglais dès leur arrivée à Toulon sur la colline Caire : batterie des Républicains du Midi (ou des Jacobins), batterie des Braves (ou des Chasse-coquins), batterie des Hommes Sans Peur. Le circuit se termine au Fort Napoléon, construit en 1812 à la demande de l'empereur Napoléon Ier à l'emplacement de la redoute Mulgrave.


Sentier inauguré lors des Journées du Patrimoine de 2009. On ne peut que regretter la disparition de tout vestige rappelant la bataille, absence dont s'inquiétait déjà George Sand dans son roman Tamaris.

Bonifay (chemin Fernand)

Fernand Bonifay (Paris, 1920 - La Seyne-sur-Mer, 1993). Artiste passionné de musique et compositeur de nombreuses chansons à succès, très populaire aux fêtes de La Seyne dans les années 50 et 60. Certains de ses titres (Petite fleur, Maman la plus belle du monde, Souvenirs, souvenirs,...) ont même été interprétés par les plus grandes vedettes (Johnny Halliday, Petula Clark, Tino Rossi, Gloria Lasso, Sacha Distel, Dalida, Gilbert Bécaud, Annie Cordy, etc. Pendant des années, il anima aussi pour RMC, en direct des Sablettes, la célèbre émission radio Le Bar des Vedettes.

Entre les quartiers Coste Chaude et Les Plaines, chemin qui se détache du chemin de Mauvéou (VC 103) et qui se prolonge vers l'est sous le nom de chemin du Rouquier (VC 203).

VC 148, ancien CR 48, puis chemin de Coste Chaude, classé à la séance du Conseil Municipal du 11 février 1897, et dont l'ouverture a fait l'objet d'une délibération à la séance du Conseil Municipal du 4 novembre 1931. La nouvelle dénomination chemin Fernand Bonifay ne fut décidée que plus de 7 ans après sa mort, à la fin de l'année 2000 et la plaque fut dévoilée par le maire Maurice Paul le 18 janvier 2001 devant l'ancienne maison de l'artiste au n° 601 de ce chemin.

868

Bonne Garde (chapelle Notre-Dame de)

Selon la tradition orale des Six-Fournais, ce sanctuaire qui fut construit pour remercier la Vierge Marie d'un double miracle en ce lieu, et notamment le fait que, au mois de mai de l'an 1625, les veilleurs de l'ordre des Pénitents Gris sortirent indemnes d'un orage qui frappa leur tour de garde. La porte d'entrée du sanctuaire porta donc l'inscription " Posuerunt me custodem " (ils m'ont placée gardienne). Voir Notre-Dame du Mai.


Sanctuaire qui fut construit en 1625 pour remercier la Vierge Marie d'un double miracle en ce lieu (voir à Notre-Dame du Mai), rapporté par la tradition orale des Six-Fournais. Le chantier fut inauguré le 3 mai 1625 et achevé à l'automne. Voir également le texte 1625 - Notre-Dame de Bonne-Garde dans le chapitre Sicié de notre Tome I.


Bonne Mère (la)

Autre dénomination populaire du sommet du promontoire de Sicié, où fut construite la tour de garde (1589) et la chapelle Notre-Dame de Bonne-Garde ou encore Notre-Dame du Mai (1625).

Point culminant de la commune de La Seyne (altitude 358 m.).



Bons Voisins (impasse des)

Chemin privé dont le nom a été choisi pour souligner la bonne entente qui règne entre les riverains.

Impasse qui se détache vers l'extrémité ouest de l'avenue Jean-Marie Pascal, parallèlement au chemin des Jonquilles et au nord de ce dernier.



Bord de Mer (boulevard du)

Boulevard qui borde la mer.

Voie qui se détache du (et qui rejoint plus loin le) chemin de Mar Vivo à La Verne, approchant la mer au niveau de la crique rocheuse de La Vernette.

Appellation actuelle : Boulevard Henri Villat.

435

Bord de Mer (chemin du)

Chemin qui borde la mer.

A Fabrégas, chemin qui se détache un peu au sud du rond-point des Deux-Frères, qui domine la partie est de l'anse de Fabrégas, et se poursuit jusqu'à la plage de la Verne, près du débouché du ruisseau l'Oïde.

Ancien chemin de l'Oïde à la mer. Classé (VC 206) le 19 septembre 1891.

800

Bory (Château)

Du nom du propriétaire M. Bory, cuisinier parti pour l'Indochine après que la France en eut fait la conquête en 1885. M. Bory avait su faire fructifier son travail suffisamment pour envisager de se retirer à La Seyne et se hisser au rang de la petite bourgeoisie. Sa fille Lucie devint Madame Bret qui eut six enfants : Henri, Huguette, Stéphane, Arlette, Éliane, Jean. Cette famille vécut dans une aisance apparente dans ce Château du quartier Beaussier. Voir également notre texte sur Lou Castéou Bory dans le chapitre Au Quartier Beaussier de notre Tome IV.

Construction quadrangulaire de 3 étages sises sur l'ancienne placette Beaussier (actuelle place Galilée).

Cette magnifique construction quadrangulaire de trois étages apparut dans le quartier vers la fin du XIXe siècle. Les vieux habitants appelaient Lou Castéou, tant il offrait de luxe et de confort et en comparaison avec les vieilles habitations du quartier qui menaçaient ruines pour la plupart. Il fut habité par les descendants de M. Bory (famille Bret) jusque vers 1928 où la famille se dispersa et où il fut venu à M. Constans, horticulteur. L'exploitation paisible de cette riche propriété se poursuivit encore pendant trente années avec l'aide d'un horticulteur de talent. M. Jouvhomme. Mais le sort de cette magnifique propriété fut bien contrarié en 1958 quand la ville expropria plusieurs familles pour la construction de l'actuel Lycée Beaussier.


Bosphore (Galerie d'Art le)

Bosphore : Détroit (anciennement détroit de Constantinople) entre l'Europe et l'Asie reliant la mer de Maramara et la mer Noire. Il est franchi par deux ponts routiers. Sur la rive est est établi Istanbul. On a dit que, vers 1880, rentrant d'une tournée vers Constantinople, Michel Pacha, portant ses regards vers Tamaris et le Manteau depuis la Tour Royale, une étonnante révélation lui fit découvrir une ressemblance singulière entre le Bosphore et l'entrée de la baie du Lazaret tant par le découpage de la côte et la nature de la végétation que par la pureté du ciel bleu. À partir de là, l'idée de créer la station climatique de Tamaris, fit son chemin...

Centre d'art, atelier d'art contemporain, lieu d'expositions ou de conférences. Allées de Tamaris, corniche Michel-Pacha.



Bourbon (rue)

Nom donné au XVIIIe siècle en hommage à la dynastie française régnante, les Bourbons, entre 1589 et 1830 (Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, Louis XVIII, Charles X).

Ancien nom de l'actuelle rue Cyrus Hugues, rue centrale de la vieille ville, qui relie le bas du Cours (place Laïk père et fils) au port (quai Saturnin Fabre).

Nom d'origine (XVIIIe siècle) de l'actuelle rue Cyrus Hugues. On la renomma rue de la Paix après la Révolution. Sa dénomination actuelle, rue Cyrus Hugues, fut adoptée à la séance du Conseil Municipal du 22 mars 1896.


Bourradet (place)

De radet, petite rade (?), premier abri des petits bateaux du port primitif de La Sagno. Bourradet pourrait être une altération de Lou Radet (?). Ou encore de lou bout dóu radet, le bout de la petite rade (??). Mais ce n'est pas une certitude car M. Baudoin n'excluait pas que Bourradet ait pu avoir pour origine le nom d'un propriétaire voisin (Moradet) qui aurait cédé le terrain nécessaire pour la constitution de cette place. Cette dernière hypothèse a été récemment confortée par les recherches de Joséphine Moretti (d'après les livres terriers), car la bastide provençale construite vers 1620, devenue aujourd'hui Maison du Patrimoine, aurait eu pour propriétaire un Vourradet (le « V » se prononçant « B ») en occitan...

Ancien nom de l'actuelle place Martel Esprit, à laquelle huit rues aboutissent. Ce sont les rues : Brassevin, Gambetta, Hoche, Croizat, Franchipani, Baptistin Paul, Bourradet, Clément Daniel.

Très ancienne place (et pendant longtemps la seule place publique) de la vieille Seyne. Elle portait, aux XVIIe et XVIIIe siècles, le nom de Vourradet qui devint, dans la bouche des gens Bourradet, encore usité de nos jours et porté par une rue voisine. Jusqu'au second Empire, on vit sur ladite place une fontaine monumentale inaugurée sous Louis XIV et dite de Saint-François ou des Capucins parce qu'elle était alimentée par la source trouvée par les pères capucins au quartier Donicarde. Cette fontaine fut supprimée et remplacée en 1866 par un obélisque élevé en commémoration des actes de dévouement au cours de l'épidémie de choléra de 1865. En 1870, cet obélisque fut transporté au cimetière de La Seyne. La place demeura vide jusqu'au jour où, après l'avoir fait cimenter, la municipalité d'entre les deux guerres y fit placer un lampadaire en son milieu ; elle sert aujourd'hui de parking. (Voir place Martel Esprit, sa dénomination actuelle, qui a été adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 Février 1883, en reconnaissance des actes de bravoure de notre maire Esprit Martel (1865-1866) lors de l'épidémie de choléra de 1865.



Bourradet
(place) [Nouvelle]

Voir ci-dessus.
Voir également à : Maison de l'Image, Maison du Patrimoine, Maison de l'Habitat.

Nom d'usage (a-t-il été officialisé ?) de l'actuelle place délimitée par les rues Bourradet, Denfert-Rochereau et Brassevin.

Cette place n'existait pas autrefois. Mais un espace fut ouvert après le bombardement du 29 avril 1944 qui détruisit des immeubles situés entre les rues Bourradet et Brassevin.Les travaux entrepris depuis 2001 dans le cadre de la réhabilitation du Centre Ancien et notamment la démolition, en 2005, d'un immeuble insalubre, ont permis de redessiner cette place.


Bourradet (rue)

Voir ci-dessus.

Rue qui prolonge l'avenue Hoche, le long de la place Martel Esprit (ancienne place Bourradet), et jusqu'à la rue Denfert-Rochereau où elle se poursuit par la rue Messine.

Très anciennement, la dénomination rue Bourradet s'est appliquée à la portion la plus ancienne de l'actuelle rue Gambetta parce qu'elle conduisait à la place Bourradet. Par la suite, elle a désigné uniquement le prolongement de l'actuelle rue Messine (rue du Jeu-de-Ballon) jusqu'à l'avenue Hoche, le long de la place Bourradet (Martel Esprit). La rue Bourradet a eu une partie de ses maisons détruites par un bombardement de mars 1944.

70

Bourradet (obélisque de)

Obélisque érigé après la terrible épidémie du choléra de 1865 qui conduisit au cimetière plusieurs centaines de Seynois en l'espace de quelques semaines. La municipalité du moment avait voulu rendre hommage aux actes de dévouement et de courage exemplaires pendant la rude épreuve. En 1883, l'obélisque fut transféré à son emplacement actuel, dans l'allée centrale du cimetière. Sur sa face Nord, on peut lire l'inscription suivante :

" En souvenir des actes de dévouement, de courage et de charité accomplis pendant la désastreuse épidémie de 1865 ".
La Seyne reconnaissante
Le 1er Mai 1866

Obélisque actuellement situé dans l'allée centrale du cimetière, entre la fontaine Carnot et le récent monument en marbre gris qui porte les noms des victimes du 29 Avril et du 11 Juillet 1944.

Obélisque érigé primitivement sur la place Martel Esprit (ancienne place Bourradet) en 1866, puis déplacé en 1883 dans l'allée centrale du cimetière.


Bourse du Travail

Bâtiment qui a permis, depuis 1903, l'installation des bureaux des dirigeants syndicalistes seynois, et la tenue des assemblées générales et des meetings syndicaux dans la grande salle de réunion. Voir le paragraphe sur la Bourse du Travail dans notre Tome V.

42, avenue Gambetta.

La construction a débuté le 12 avril 1902, avec le vote, par le Conseil municipal (Municipalité Julien Belfort) d'un crédit de 44 200 F. L'inauguration eut lieu le 23 septembre 1903.


Bourse du Travail (place de la)

Du nom de la Bourse du Travail, voir ci-dessus.

Autour du bâtiment de la Bourse du Travail, entre les avenues Gambetta et Émile Zola.


125 x 10 (1250 m2)

Bouvet (Maison Jean)

Jean Bouvet : ancien combattant seynois, commerçant en import-export, paysan, dessinateur et écrivain, disparu en mars 1999.

Au quartier des Plaines, du côté est du chemin des Moulières à la Croix de Palun.

Anciennement Maison des Plaines, ce bâtiment est une ancienne usine Danone rachetée par la ville qui en a fait une maison d'activités pour les associations. Dénomination approuvée en octobre 2004.


Bouvreuils (allée des)

Du nom du bouvreuil, oiseau passériforme (Phyrrhula vulgaris, famille des fringillidés) atteignant 14 cm de long, au bec court et fort, au plumage gris et noir, à la poitrine rose vif et à calotte noire..

L'une des allées du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas).



Branly (rue Édouard)

Édouard Branly : Physicien français (Amiens 1844 - Paris, 1940). Il imgina, en 1890, le cohéreur à limaille, premier détecteur d'ondes hertziennes. Il conçut le principe de l'antenne émettrice (1891) et fit des expériences de télécommande (1902).

Ancienne dénomination de l'actuelle rue Henri Barbusse, traverse entre l'avenue Pierre Fraysse et le boulevard Toussaint Merle, à proximité de l'EDF-GDF.

Ancien CVO 1 bis, puis chemin du Gaz (la rue longe un site de stockage important de Gaz de France), puis rue Henri Barbusse (décision du Conseil Municipal du 12 juin 1936). Le 17 avril 1940, suite à la circulaire ministérielle du 15 mars 1940, en raison des opinions communistes et anti-militaristes d'Henri Barbusse, la rue est débaptisée et devient rue Édouard Branly « en hommage au physicien et chimiste français récemment décédé ». L'appellation rue Henri Barbusse est rétablie à la Libération.


Brassens (groupe scolaire Georges)

Georges Brassens : Chanteur français (Sète, 1921 - Saint-Gély-du-Fesc, 1981). Également parolier et compositeur, s'accompagnant à la guitare (parfois renforcée d'une basse), il est l'auteur de chansons poétiques pleines de verve et de non-conformisme : le Gorille, l'Auvergnat, les Copains d'abord, les Funérailles d'antan, Supplique pour être enterré à la plage de Sète, etc.

Boulevard de l'Europe, face au Centre Commercial Auchan.

Groupe scolaire construit pour les enfants des habitations du Floréal, comprenant 5 classes primaires (106 élèves), [déplacées du Groupe scolaire du Floréal (Jean Zay) pendant la rénovation de ce dernier] et 3 nouvelles classes de maternelles. Inauguré en février 2002.



Brassens
(allée Georges)

Voir ci-dessus.

Allée de l'ancien groupe d'immeubles Le Floréal, qui, à partir de la rue de La Chaulane et du boulevard de l'Europe, longe l'école Georges Brassens et l'ensemble Les Coquelicots.


Dénomination créée lors de la réorganisation du groupe Le Floréal en îlots de vie (15 octobre 2011).

Brassevin (rue)

Rue dont on considère que le nom dérive de l'existence d'entrepôts de négociants en vins qui, autrefois, y tenaient boutique, et qui ornaient l'entrée de leur magasin d'une branche touffue de pin nommée leis ramas. On note toutefois que Brassevin est un patronyme local qui a notamment existé à Six-Fours au XVIIIe siècle.

Modeste rue qui relie la rue Ambroise Croizat à la rue Denfert-Rochereau (dans le prolongement des rues Équerre et Rousset).


70

Braudel (parc Fernand)

Fernand Braudel (Luméville-en-Ornois, Meuse, 1902-1985). Historien français. Professeur agrégé (1923). Professeur aux lycées de Constantine et d'Alger (1924-1932) et aux lycées Pasteur, Condorcet et Henri IV de Paris (1932-1935). Membre d'une mission française d'enseignement au Brésil, à Sao Paulo (1935-1937). Directeur d'études à l'École pratique des Hautes Études (section de philosophie de l'histoire) (1937). Mobilisé en 1938, prisonnier en Allemagne en 1940-1945. Directeur de la revue Les Annales (1946-1968). Docteur ès lettres en 1947. Professeur d'histoire de la philosophie moderne au Collège de France (1949-1972). Directeur d'études de la VIe section (Sciences économiques et sociales de l'École pratique des Hautes Études (1956-1972). Fondateur de l'Association internationale d'histoire économique et administrateur de la Maison des Sciences de l'homme en 1962. Il ouvrit l'histoire à l'étude des grands espaces et des phénomènes de longue durée (La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, 1949 ; La Méditerranée - L'espace et l'histoire, 1977). Commandeur de la Légion d'Honneur, professeur honoraire au Collège de France en 1972, correspondant de nombreuses académies étrangères et docteur honoris causa de plusieurs Universités. Élu à l'Académie française le 14 juin 1984 au fauteuil d'André Chamson (15e) et reçu le 30 mai 1985 par Maurice Druon, il est mort le 27 novembre 1985.

Parc paysager des Sablettes, aboutissement du projet d'aménagement de l'isthme des Sablettes. Il s'organise autour de deux axes piétonniers : l'allée entre deux terres et l'allée entre deux mers. Il comprend une plage élargie avec reconstitution de la dune originelle, des bâtiments de plage et du tourisme, un parc botanique planté de palmiers, de pins, d'essences méditerranéennes (dessiné par l'architecte-paysagiste Alain Faragou), deux grands bassins et un théâtre de verdure.

Parc inauguré en avril 1999 en présence de Michelle Demessine, ministre du Tourisme.

75 000 m2

Braves (batterie des)

Ancienne batterie (dite aussi des Chasse-coquins) dénommée des Braves pour exprimer le courage, la bravoure des artilleurs Républicains.

Ancienne batterie située à 500 mètres au sud de la batterie des Hommes-sans-Peur, à 50 m. d'altitude, sur une croupe arrondie à proximité de l'ancienne propriété Blanc, elle même située sur l'ancien chemin de Gaumin (actuellement chemin de la Treille).

Mentionnée, semble-t-il, comme proposition de Septième Batterie par Bonaparte dans son rapport du 14 novembre 1793 au Ministère de la Guerre, cette batterie armée de 3 pièces de 16 et de 3 mortiers fut installée le 15 décembre, 2 jours avant l'assaut final contre la redoute Mulgrave. Comme pour la batterie des Hommes-sans-Peur, sa mission était purement terrestre : destruction de l'ouvrage Mulgrave et ses abords du Caire.


Brégaillon (quartier)

Brégaillon tire son nom du provençal bregaire, lieu où l'on fabrique et où l'on entrepose l'étoupe, ce mot dérivant de bregar, broyer, bregaire, broyeur, et bregaio, l'étoupe, ou, plus exactement, la première et la plus grossière des étoupes. L'anse de Brégaillon a donc pu être un lieu d'entreposage du chavre et de calfatage des bateaux. D'après Henri Ribot (Les noms de lieux de l'Ouest Varois, Cahier du Patrimoine Ouest Varois N° 12, 2009), il est possible que Brégaillon ait été un « routoir de chanvre » et qu'il y ait pu aussi y avoir glissement du mot bruguiera (bruyère) vers le mot bregaire (fabrique d'étoupe).

Quartier situé au nord-est de la commune comportant une colline dominant la Baie de La Seyne (anse de Brégaillon) et le port de commerce La Seyne-Brégaillon.



Brégaillon (chapelle Notre-Dame de)

Voir ci-dessus.

Ancienne chapelle située à l'extrémité orientale de la colline située entre la route de Toulon (avenue de la 1ère Armée Française) et la route de la gare de La Seyne (avenue d'Estienne d'Orves).

Sanctuaire fondé en 1661 par Me Jean Lombard, notaire à La Seyne, et par la demoiselle Catherine-Danielle Marieu, de Brégaillon. Il fut édifié (sous le nom de chapelle de Brégaillon ou de chapelle de N.-D. du Mont Carmel) à l'extrémité orientale de la colline située entre la route de Toulon et la route de la gare de La Seyne, colline qui dominait autrefois le domaine de la famille d'Estienne d'Orves, devenu plus tard l'hippodrome de Lagoubran et actuellement la zone industrielle des C.N.I.M. Considérée comme appartenant au monastère de Saint-Victor par l'administration révolutionnaire, cette chapelle fut vendue aux enchères en 1792. C'est auprès d'elle que Bonaparte y installa en 1793 la fameuse batterie républicaine des Sans-Culotte (voir ci-dessous).


Brégaillon (batterie de)

Voir ci-dessus. Ancienne batterie, dite aussi des Sans-Culotte.

Ancienne batterie installée à l'extrémité orientale de la colline de Brégaillon (dominant l'actuelle route de Toulon, à environ 18 m. d'altitude), à proximité de l'ancienne chapelle de Brégaillon ou de N.-D. du Mont Carmel.

Fameuse batterie à partir de laquelle Bonaparte entreprit, à partir du 20 septembre 1793, une violente et longue action contre les vaisseaux et pontons ennemis embossés en Petite Rade. Beaucoup plus proche du rivage que la batterie de La Garenne, et armée d'une pièce de 36, de quatre de 24, d'un mortier de 12 pouces et d'une couleuvrine de 44, elle obligera la flotte anglaise à faire mouvement vers le sud, pour s'abriter derrière les hauteurs de Balaguier (rapport du 14 novembre 1793). De cet ouvrage, il ne restait plus qu'un tas de pierres éparses, il y a quelques années.


Brel (rue Jacques)

Jacques Brel (Bruxelles, 1929 - Bobigny, 1978) : Chanteur, acteur et cinéaste belge. Auteur-compositeur et interprète de chansons à forte charge poétique ou satirique, qui marquèrent son époque (Amsterdam ; Ne me quitte pas).

L'une des rues de la résidence Les Plaines - Saint-Louis : impasse perpendiculaire à la rue Fernandel en direction du nord, coupant les rues Vincent Scotto et Raimu.

Classée le 14 mai 1984.

276

Brémond (quartier)

Nom d'une famille propriétaire de terrains dans ce quartier.

Quartier d'altitude moyenne 60 mètres, situé entre les quartiers Gavet, Bastian, Pignet et Domergue.



Brémond (chemin de)

Voir ci-dessus.

Relie Six-Fours (chemin Lombard) et le chemin de La Seyne à Bastian (sommet de la côte, quartier Gavet).

Classé (VC 130) le 25 août 1887.

1310

Briand (square Aristide)

Aristide Briand (1862-1932) : Avocat et journaliste, il fut rédacteur à l'Humanité créée en 1904. Membre, puis secrétaire général du Parti socialiste français. Il fut élu député en 1902 et contribua à faire adopter la loi sur la Séparation de l'Église et de l'État. Il fut vingt fois Ministre et onze fois Président du Conseil et connut la plus longue carrière ministérielle de la IIIe République. Il fut ardent partisan de la Paix, pendant la première guerre mondiale et ensuite, en mettant " la guerre hors-la-loi " et en soutenant les travaux de la Société des Nations.

Jardin public, dit « jardin de la ville », délimité par la rue Louis Curet à l'ouest, le quai de la Marine au sud, et le rivage à l'est. Il était autrefois traversé par la voie de chemin de fer qui desservait les Forges et Chantiers de la Méditerranée par le pont mobile (Pont du Chantier) qui venait s'appuyer à l'extrémité du quai de la Marine (môle de la Paix, dit « La Caisse »).

Jardin édifié entre les deux guerres sur le terre-plein des anciens chantiers de constructions navales dont le dernier en date fut le Chantier Curet. On y trouvait autrefois un lavoir public.


Briand (foyer Aristide)

Voir ci-dessus.

Square Aristide Briand.


Institution fondée en 1968 sous la municipalité Toussaint Merle, qui organise des concours de
boules, de cartes, des lotos, et
plus ponctuellement des repas
dansants et des voyages. A partir de 2018, l'association traverse une période troublée par « manque de transparence dans la gestion » et la structure est reprise par la ville en mars 2020. Dans l'attente d'un nouvel espace dédié (ex-EAJ Malsert) et boulodrome couvert place de la Lune, les activités sont accueillies par l'association Le Transbordeur. Par ailleurs, les bâtiments de l'ex-foyer ont été entièrement rénovés (2021) grâce au travail des Brigades d'Intérêt Général et ont été utilisés pour une exposition consacrée aux maquettes de bateaux construits par les chantiers de La Seyne (juillet-septembre 2021).



Briand
(boulodrome Aristide)



Voir ci-dessus.

Square Aristide Briand.

Ce boulodrome a été dénommé (Le Seynois n° 50, janvier 2014) « boulodrome Charles Molinier », joueur émérite de pétanque seynois.


Briand (jardin d'enfants Aristide)

Voir ci-dessus.

Ancien jardin d'enfants municipal (le premier de France) qui a fonctionné dans l'enceinte du jardin public Aristide Briand de 1952 à 1992. Marguerite Dauban, jardinière d'enfants diplômée, en a assuré la responsabilité de 1954 à 1991 et a raconté son expérience dans son ouvrage Un Jardin Extraordinaire, Editions du Losange (2103)




Briand
(quai Aristide)


Voir ci-dessus.


Désigne (officiellement ?) le quai sud-ouest du Môle de la Paix, qui forme un angle droit avec le quai de la Marine.


Brin de jonc (allée)

Du nom du Jonc, plante monocotylédone herbacée, de la famille des joncacées à rhizome rampant, à haute tiges droites, cylindriques et souples, qui pousse dans les lieux très humides.

L'une des allées qui desservent des résidences du quartier Le Crotton (du côté est de l'avenue Noël Verlaque). Leur dénomination (Scirpe, Brin de jonc, Alpiste roseau, Carex, Sparganier, Typha) évoque le caractère autrefois très marécageux de ce quartier.



Brin de jonc (impasse)

Voir ci-dessus.

Courte voie en impasse qui se détache de l'allée Brin de Jonc, peu après son début (collège L'herminier), et en direction de l'est.



Brun (avenue Robert)

Robert Jean Louis Brun, dit Bob : Patriote et résistant, né le 5 août 1925 à La Seyne, quartier Gabriel (avenue d'Estienne d'Orves), tourneur, maquisard FTPF, Mort pour la France. Robert Brun, exclu du lycée pour port de la Croix de Lorraine, s'embarque comme matelot. Sa famille, hostile au régime de Vichy, s'étant ensuite établie à Alès en 1943, il s'embauche comme chaudronnier et il entre dans la Résistance. Le 3 juin 1944, il est blessé en tentant d’abattre avec deux camarades trois militaires allemands attablés à la terrasse d'un hôtel à Génolhac (Gard). Deux de ces soldats furent tués mais Robert Brun avait été touché par l’un de ses camarades. Transporté à l'hôpital de Bessèges, il fut retrouvé le 5 juin 1944 par des éléments de la 8e compagnie Brandebourg venus d’Alès en représailles et exécuté à l'âge de 19 ans de deux coups de revolver par le chef du détachement, devant l'hôtel du Mont Lozère à Génolhac, près des corps des soldats allemands. Voir la notice de Robert Brun dans le dictionnaire Le Maitron.

Avenue qui suit du côté nord la voie ferrée Toulon-Marseille, depuis le chemin de la Petite Garenne (pont SNCF) jusqu'au chemin de La Seyne à Ollioules et se prolonge encore vers l'ouest [jusqu'en 2008, ce dernier tronçon était l'avenue Robert Brun prolongée] jusqu'à la limite de Six-Fours. Elle traverse successivement les quartiers : La Petite Garenne, Camp Laurent et Piédardant.

Ancien chemin de Piédardant. Classé (VC 168) le 20 septembre 1960. L'appellation chemin Robert Brun (non loin du quartier d'où Robert Brun était originaire), fut décidée en 1976 (la famille de Robert Brun était absente de La Seyne depuis la guerre et n'y est retournée qu'en 1975) et les plaques furent inaugurées le 23 mai 1976 en présence du père de Robert Brun.

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Bruxelles (avenue de)

Capitale de la Belgique, sur la Senne. L'agglomération de Bruxelles compte 948 000 habitants [1996] ; la région de Bruxelles-capitale couvrant 160 km2 comprend 19 communes et forme une région autonome. Le bilinguisme y est officiel. Grande métropole tertiaire et industrielle, au cœur des échanges européens: Bruxelles abrite d'importantes institutions (sièges de l'Union européenne et de l'OTAN).

Avenue qui traverse du nord au sud la Z.I. Jean Monnet, depuis le chemin de la Farlède, jusqu'au rond-point de Paris.



Burgard (avenue Louis)

Louis Joseph Burgard (Toulon, 1850 - Toulon, 1932) : employé dans l'entreprise de transport des frères Pellegrin, puis des Chantiers Navals et pionnier (avec le Docteur Germain Loro) de la fondation du Club Nautique Seynois. Il fut surtout un remarquable menuisier et ébéniste, et génial créateur en matière de modèles réduits de vaisseaux et d'architecture navale. Certaines de ses œuvres sont au musée du Louvre à Paris. La famille Burgard fut une famille d'artisans et de techniciens seynois de grande valeur, qui a habité l'une des maisons de l'esplanade Gutenberg. Voir également l'article publié sur la biographie et la généalogie de Louis Burgard, par son arrière petit-fils Michel Havard.

Avenue qui longe le côté sud du collège Curie, entre l'avenue Pierre Curie et montant vers le chemin de Daniel.

Dénomination adoptée par le Conseil Municipal le 29 juin 1934.

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