Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer
Lettre L
NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.
Nom actuel |
Origine de l'appellation |
Localisation |
Histoire |
Dimensions (en mètres) |
L'Herminier (Collège Jean) |
Jean L'Herminier : Officier de marine français (Fort de France, Martinique, 1902 - Paris, 1953). Commandant du sous-marin Casabianca, il réussit, lors du sabordage de la flotte à Toulon le 27 novembre 1942, à quitter le port et rallier Alger. Le 12 septembre 1943, il transporta dans le Casabianca les premiers contingents qui débarquèrent à Ajaccio ; il participa au débarquement des troupes alliées sur les plages varoises en 1944 ; il termina sa carrière comme Amiral. |
Avenue Noël Verlaque et allée des Nymphéas, au point de rencontre des quartiers des Sablettes, de Tamaris et de l'Évescat, en mitoyenneté du Clos Saint-Louis, ancienne propriété de l'Evêché de Toulon, avec sa tour de guet remontant au XVe siècle. |
Cet établissement a pris naissance par la mise en place de constructions légères en préfabriqué sur le terrain sportif de l'école primaire des Sablettes Léo Lagrange. Il s'agissait alors d'alléger les effectifs du Lycée mixte Beaussier, qui hébergeait aussi un Collège au 4e étage du bâtiment principal. En 1973, cette annexe recevait 204 élèves dans des classes de 5e et de 6e et deux ans plus tard, alors que six éléments furent construits pour recevoir une dizaine de classes, l'effectif passait à 369 élèves. Le collège ne fut achevé que sept ans plus tard. Le terrain utilisé s'étend sur un hectare et demi, mais cette importante surface n'a toutefois pas été suffisante pour l'aménagement des installations sportives. Les élèves doivent utiliser celles des écoles primaires. Le C.E.S. actuel fonctionne dans deux bâtiments. Le plus important est affecté aux salles de classe, aux ateliers et à l'administration. L'autre a été réservé aux logements de fonction. Voir le texte consacré au Collège Jean L'Herminier dans notre Histoire de l'École Martini - L'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980. |
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La Fontaine (rue) |
Jean de La Fontaine : Poète français (Château-Thierry, 1621 - Paris, 1695). Auteur des Fables, on lui doit également de nombreux Contes et Nouvelles en vers (1664-1685), récits galants imités de l'Arioste et de Boccace. Courtisan mais ami sincère, il fut notamment le protégé de Fouquet et de Madame de La Sablière. (Académie Française). NB. Il convient de vérifier l'origine de cette appellation, car on a dit par ailleurs que cette rue fut baptisée rue de la fontaine, car elle conduisait vers une source d'eau pure en provenance des collines de l'Évescat, située approximativement à la hauteur de l'avenue Jean Moulin d'aujourd'hui. |
Rue perpendiculaire, côté sud, à l'avenue Pierre Fraysse, qui longe le square Émile Malsert, et se poursuit jusqu'à l'intersection avec la rue Georges Fornoni. |
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180 |
La Fontaine (impasse) |
Voir ci-dessus. |
Impasse qui correspond à l'extrémité sud-ouest de la rue La Fontaine (au delà de son intersection avec la rue Georges Fornoni). |
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Lacroix (rue Pierre) |
Bernard Pierre Lacroix
: Capitaine au long cours et maire de La Seyne (La Seyne, 1818 - La
Seyne, 1903). Fils de Pierre Lacroix, natif de Draguignan, capitaine
marin (lieutenant de frégate en 1836)
qui s'illustra dans la Marine notamment lors de la conquête de
l'Algérie en 1830. Comme son père, Bernard Pierre Lacroix
devient officier de marine et capitaine au long cours. Maire de La
Seyne de 1866 à 1869 (et généralement
appelé Pierre Lacroix),
il s'attache à relever la ville qui sort de la terrible
épidémie de choléra de 1865 et la fait
s’avancer dans la voie du progrès et de la
prospérité liée à l’évolution
générale de l’époque du second Empire. Entre
divers travaux, M. Lacroix veilla particulièrement à
améliorer le réseau de la distribution d’eau : de
nombreuses conduites furent établies en sus de celles existantes
et de nouvelles fontaines furent construites. Une pompe à vapeur
puisant l’eau de la source de Saint-Jean, proche
l’hôpital actuel, fut également mise en service en
1866. D’autre part, de nouveaux terrains furent conquis sur la
mer, au quartier des Esplageolles, sur lesquels on édifia la
caserne des Douanes avec une nouvelle place publique baptisée
aujourd’hui du nom de Ledru-Rollin. C'est également
à cette époque que fut agrandi le cimetière et que
fut édifié
l'obélisque qui évoque le souvenir de
l'épidémie de choléra de 1865 (initialement
construit place Martel Esprit, il sera déplacé dans
l'allée centrale du cimetière vers 1895). Et,
coïncidence curieuse, le second monument de la même
allée du cimetière, la colonne cannelée
surmontée d'une croix (qui deviendra 30 ans plus tard la
"colonne Carnot"), que l'on appelait à l'origine simplement "la
croix", fut également érigée sous la direction de
Pierre Lacroix. Mort en 1903 au quartier du Manteau, sans descendants,
il légua ses biens aux veuves et aux orphelins des inscrits
maritimes. Son nom figure sur le tableau des bienfaiteurs du Bureau de
Bienfaisance. |
Rue nord-sud qui relie le boulevard Toussaint Merle au rond-point J.-F Kennedy. |
Lors
du Conseil municipal du 8 octobre 1899, il est donné lecture d'un
rapport de M. l'Ingénieur Conseil relatif au percement d'une rue devant
relier la place de la Lune à l'avenue des Sablettes. M. Antelme,
conseiller municipal et propriétaire de terrains, expose que « les
propriétaires cèdent gratuitement à la Ville les terrains nécessaires à
cette nouvelle voie ». Néanmoins, la
somme de 2050 francs nécessaire au paiement des prix et indemnités par
les propriétaires riverains de la rue Pierre Lacroix
a été votée à la séance du Conseil Municipal du 4 mai 1903. La rue est
ouverte en 1904. (Voir également rue Antelme). |
210 |
Laffran (chemin de) |
Probablement, nom d'une famille propriétaire de terrains dans ce quartier. |
Entre les quartiers Quatre-Moulins et Sainte-Messe, chemin composé de deux tronçons, l'un qui se détache du chemin des 4 Moulins en direction du sud-est, l'autre qui se détache du chemin de La Seyne à Bastian (en face du lotissement Boyer) en directon du nord-ouest. Ces deux tronçons ne communiquent entre eux que par un étroit sentier piéton long d'une centaine de mètres. |
Chemin rural. Classé (CR 311) le 25 août 1887. |
325 |
Lagane (rue) |
Amable Lagane : Grand ingénieur de nos Chantiers navals (Gourdon, Lot, 1838 - Toulon, 1910). Sorti de Polytechnique, Amable Lagane opta pour la Marine (Génie maritime), qu'il quitta ensuite pour entrer à la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée. Il y devint ingénieur en chef, puis directeur et, plus tard, membre du Conseil d'Administration. Voir la biographie d'Amable Lagane dans notre Tome II. |
Rue importante de la vieille ville, qui relie l'église Notre-Dame de Bon-Voyage (carrefour entre les rues d'Alsace, Carvin, Berny et Martini) au Quai Saturnin Fabre. |
Anciennement (dès le XVIIIe siècle) rue de La Paroisse (elle conduit directement du quai du Port à l'église paroissiale Notre-Dame-de-Bon-Voyage). La décision de l'appellation rue Amable Lagane fut prise à la séance du Conseil municipal du 10 mai 1913, sous la municipalité Baptistin Paul. |
93 |
Lagoubran (quartier) |
Lagoubran appartient aux termes dérivant de la racine GaB- qui indique l'existence d'eau ou d'un torrent. C'est en effet au quartier Lagoubran que se situe l'embouchure du ruisseau de Faveyrolles - Rivière Neuve. On trouve ainsi mentionné dès 1156 le terme ad Salagobran ; puis Agabran ; la Gobran 1333 ; la Gobran 1410, XVe s., 1443 ; la Gobran 1612, 1652 ; bastide de la Goubran XVIIe s. ; la Goubran 1681, 1688, 1778, 1794, 1892 et 1965 (cf. Henri Ribot. Les noms de lieux de l'Ouest Varois - Dictionnaire toponymique et historique. Cahier du Patrimoine Ouest Varois N° 12. Editions du Foyer Pierre Singal et Centre Archéologique du Var, 2009. |
Quartier situé à l'extrême nord-est de la commune, et qui s'étend largement sur les territoires d' Ollioules et de Toulon. |
Ce quartier est constitué de collines (carrières de Lagoubran). Des salines et un four à pain y étaient cités en 1235. On y trouve l'embouchure du ruisseau de Faveyrolles, Rivière Neuve, une portion du bord de mer (dans l'Arsenal : Pyrotechnie). Y furent installés : une ancienne poudrière, les anciens abattoirs de Toulon, un ancien hippodrome (sur la commune de La Seyne), l'actuel cimetière de Lagoubran (sur la commune de Toulon). |
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Lagoubran (chemin de) |
Du nom du quartier Lagoubran. |
Chemin qui se détache du CD 18 (au rond-point de la Pyrotechnie) et qui se poursuit jusqu'à la limite nord de la commune de La Seyne. |
Classé (VC 115) le 25 août 1887. |
155 |
Lagoubran (château et domaine de) |
Voir ci-dessus. |
Ancien domaine, comprenant plus de 30 hectares des terres cultivables et des bois, situé au nord de la colline de Brégaillon dans une sorte de quadrilatère délimité par : à l'ouest, l'actuelle avenue d'Estienne d'Orves, au nord, la commune d'Ollioules, et à l'est, le rivage de Brégaillon. |
Depuis son origine qui remonte au XVIIIe siècle, le domaine de Lagoubran (ou de La Goubran) a changé plusieurs fois de propriétaires. Ce fut un avocat au Parlement de Provence, Jacques Blégier, puis un bourgeois de Six-Fours, Michel Martinenq, puis la famille d'Estienne d'Orves. Vers la fin du XIXe siècle, la partie la plus méridionale fut transformée en hippodrome lequel offrit des distractions aux Seynois amateurs de turf pendant plusieurs dizaines d'années, jusque vers 1955. Les terrains ont été plus tard achetés par les C.N.I.M. pour la création d'une zone industrielle. En bordure de la route départementale reliant la pyrotechnie à Sanary par les Playes, à hauteur de la gare de La Seyne, ce qu'on appela le Château de Lagoubran, propriété de la famille d'Estienne d'Orves, est encore visible, mais dissimulé derrière d'énormes hangars, des instruments de levage et des charpentes métalliques. Le corps du bâtiment principal flanqué de deux ailes symétriques d'un niveau légèrement inférieur comporte deux étages. Les dépendances du Château, les écuries en particulier étaient encore visibles, il y a quelques années, en bordure de la route de la gare face aux anciens ateliers de La Provençale. |
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Lagoubran (hippodrome de) |
Voir ci-dessus. |
Autrefois situé sur la partie plate du domaine de la famille d'Estienne d'Orves, à l'emplacement de l'actuelle Zone Industrielle des C.N.I.M., l'entrée se faisant par l'avenue d'Estienne d'Orves, à proximité du passage à niveau de l'ancienne voie ferrée desservant les Forges et Chantiers. |
L'hippodrome de Lagoubran fut créé en 1898, sous l'impulsion de quelques disciples seynois du sport équestre et du turf. Sur toute la partie comprise entre la Pyrotechnie et la route de la Gare de La Seyne, soit près de 10 hectares, furent aménagés : une belle piste, des locaux d'accueil, des écuries. Les tribunes furent adossées à la colline de Brégaillon où s'élevait jadis la Chapelle du Mont Carmel. Ce champ de courses connut sa période la plus faste entre 1900 et 1914 et il attirait des foules nombreuses et élégantes. Des fanatiques venaient même par trains spéciaux de Sanary, de Marseille, de La Ciotat, d'Hyères. Les omnibus à chevaux venaient de Toulon. Le pesage se faisait dans des locaux face aux anciens ateliers de La Provençale en bordure de la route de la Gare. Les courses furent interrompues pendant la guerre de 1914-1918. Une certaine reprise se manifesta par la suite, jusqu'au début des années 50, mais les tentatives de réhabilitation de la société hippique se terminèrent par un échec. Les tribunes demeurèrent visibles jusqu'en 1955. Depuis, les terrains achetés par les C.N.I.M. pour la création d'une zone industrielle ne montrent plus guère de vestiges de cette structure de loisirs que fut l'hippodrome de Lagoubran. Seul le Château qui fut occupé par les propriétaires de l'ancien domaine est encore visible à proximité de la route départementale (D 18). |
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Lagoubran aux Playes (chemin de) |
Du nom du quartier Lagoubran (à Toulon) et du hameau des Playes (à Six-Fours). |
Voie importante qui relie le rond-point de la Pyrotechnie au quartier Berthe (rond-point Georges Beauché) en longeant la voie de chemin de fer Marseille-Toulon et la Cité SNCF. Il se prolonge vers Les Playes sous le nom d'avenue Marcel Paul. |
Ancien CD 63. Dénomination actuelle : boulevard Yitzhak Rabin. |
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Lagrange (École primaire Léo) |
Léo Lagrange (1900-1940) : Député socialiste sous-secrétaire d'État aux Sports et Loisirs (1936 à 1938), il fut l'instigateur de nombreuses réformes pour le développement du sport et du tourisme populaires. Il fut tué au combat au début de la seconde guerre mondiale. |
456 avenue Noël Verlaque. |
La première École des Sablettes fonctionna à partir de 1902 sur l'isthme. Elle fut rasée sous l'occupation allemande en octobre 1943. Les enfants seront alors provisoirement accueillis au Châteu Verlaque, puis dans des préfabriqués (école de filles) en 1946. Une nouvelle école est construite sur un terrain de 17 000 m2 acquis par la ville en 1961. Elle prend le nom d'École Léo Lagrange en 1973. Voir le paragraphe consacré au Groupe scolaire Léo Lagrange dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne. |
17 000 m2 |
Lagrange (École maternelle Léo) |
Voir ci-dessus. |
430 avenue Noël Verlaque. |
École maternelle ouverte en 1948 dans des préfabriqués (Maternelle des Sablettes). Reconstruite en 1967, elle prend le nom de Maternelle Léo Lagrange en 1973. Voir le paragraphe consacré à la Maternelle Léo Lagrange dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne. |
5148 m2 |
Lahaye (rue Georges) | Georges Lahaye (1961-2003):Sapeur-Pompier professionnel seynois, mort en service commandé avec ses deux camarades Michel Giovannini et Patrick Zedda en combattant le grand incendie du massif des Maures le 1er septembre 2003. |
Au quartier Saint-Elme, voie qui relie le rond-point du sous-marin Protée à l'hôtel Lamy. |
Dénomination décidée à la séance du Conseil municipal du 28 septembre 2010. Plaque inaugurée le 31 août 2011. |
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Laïk Père et Fils (place) |
Nessen Laïk, dit Simon : Commerçant seynois, né le 11 Juillet 1896 à Tlemcen (Algérie), mort en déportation à Dachau avec son fils Maurice (né le 27 Septembre 1928 à Marseille) âgé de 15 ans. M. Laïk et son fils qui venait de sortir de l'école Martini, furent enlevés le 27 septembre 1943 à 11h 55 devant leur magasin par la Gestapo, faussement accusés de détenir des tracts, en raison de leurs origines juives. Ils seraient morts en déportation le 30 octobre 1943 au camp d'Auschwitz (Pologne). |
Place délimitée par le cours Louis Blanc, les rues République, Carvin et Cyrus Hugues. |
Autrefois, place du Marché (voir le chapitre Place du Marché, dans notre Tome III). Dénomination place Laïk Simon et Maurice décidée à la séance du Conseil Municipal du 6 avril 1949. |
30 x 20 = 600 m2 |
Lalo (place Édouard) |
Édouard Lalo : Compositeur français (Lille, 1823 - Paris, 1892). Il écrivit la musique du ballet Namouna (1882) et l'opéra Le Roi d'Ys (1888). Son oeuvre, d'inspiration surtout romantique (Concerto pour violoncelle, 1877 ; Symphonie espagnole, 1875) vaut par sa vigueur et par la richesse de l'orchestration. |
Dans le Centre Commercial des Sablettes, place en bordure nord de l'avenue Charles de Gaulle, face à la place Jean Lurçat. |
Classée le 26 avril 1960. Dénomination place Édouard Lalo adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
37 x 8,30 = 306 m2 |
Lamarque (avenue) |
Jean Albert Lamarque : Homme politique seynois (Pau, 14 Octobre 1885 - La Seyne, 1er Avril 1970). Personnage incontournable de la vie politique seynoise durant près de 50 ans. Fils d'un tailleur de pierre et d'une couturière, installés à La Seyne en 1893, Lamarque y fit ses études et fut successivement serrurier, armurier, maître fourrier dans la Marine et fit une carrière à l'Arsenal de Toulon jusqu'en 1932. Dès 1908, il s'engageait dans le mouvement syndical ouvrier et devint en 1918 responsable régional de l'Union fédérative des travailleurs de l'État, tout en collaborant au journal L'émancipateur. Avec son adhésion à la section socialiste S.F.I.O. en 1915, il entama une carrière politique. Premier adjoint de la municipalité socialiste et radicale conduite par le Docteur Mazen en 1919, il le restera jusqu'à la Seconde guerre mondiale et sera donc la cheville ouvrière du Conseil Municipal, tout en étant Conseiller général (1922) et collaborateur du Petit Provençal. Dans l'après-guerre, les listes à majorité socialiste qu'il conduisit aux élections municipales ne parvinrent jamais à l'emporter, ni sur celle du Docteur Sauvet en 1945, ni sur celles de Toussaint Merle en 1947, 1950 et 1953. Il fut cependant élu Conseiller de la République (Sénateur) du Var (1948-1958). Voir également la biographie de Jean Albert Lamarque dans notre Tome VIII et la notice biographique de Jean Albert Lamarque dans les fiches du mouvement ouvrier seynois. |
Large avenue qui prolonge le boulevard de Stalingrad en direction d'Ollioules, entre le rond-point de Lattre de Tassigny et le rond-point Georges Beauché (ancien carrefour du Pêle-Mêle). |
Partie de l'ancien CD 26 de La Seyne à Ollioules. |
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Lamartine (rue) |
Alphonse de Lamartine : Poète et homme politique français (Macon, 1790 - Paris, 1869). Ce poète français dont tout le monde connaît quelques strophes, mena de front avec des bonheurs divers, une carrière littéraire et une carrière politique. Il fut député, ambassadeur et ministre. Il connut son apogée après la Révolution de 1848 où il fut nommé Ministre des Affaires Étrangères. Le Second Empire sonna le glas de sa carrière politique et, dans le besoin, il se condamna aux « travaux forcés littéraires ». Bibliographie : Les Méditations poétiques (1820), Harmonies poétiques et religieuses (1830), Gethsémanie (1834), Jocelyn (1836), La chute d'un Ange (1838), Les Recueillements (1839), Histoire des Girondins (1847), Les Confidences (1849), Graziella (1852), Cours familier de Littérature (1856-1869). Académie française. |
Traverse qui met en communication la rue Alfred de Musset et l'avenue Jean Juès, puis se prolonge vers l'est, en impasse. |
Le Conseil Municipal du 16 août 1921 avait décidé d'appeler rue Lamartine le prolongement de la rue Victor Hugo, décision non appliquée, ce prolongement étant finalement (à la demande de Madame Veuve Belfort) appelé rue Julien Belfort (séance du 25 novembre 1921). |
115 |
Lamy (rue Paul) |
Les Lamy étaient d'anciens propriétaires au quartier Saint-Elme à la fin du XIX°. Paul Lamy a été responsable local de la franc-maçonnerie. |
Dans le hameau de Saint-Elme, courte rue est-ouest reliant la rue Lucien Gras à l'avenue de la Jetée. |
Classée le 5 mars 1959. |
49 |
Lamy (place Paul) |
Voir ci-dessus. |
Dans le hameau de Saint-Elme, place à l'arrière de l'avenue de la Jetée. |
Classée le 20 mars 1959. Dénomination place Paul Lamy adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
20 x 10 = 200 m2 |
Langevin (Lycée Général et Technique Paul) |
Paul Langevin : Physicien français (1872-1946). Reçu à l'Académie des Sciences en 1934, il mena des travaux de recherche sur les gaz ionisés, la biréfringence électrique et magnétique, l'inertie de l'énergie, etc... En 1915, il mit au point la technique de production et de réception des ultrasons et leur emploi pour la détection des sous-marins. Il s'est également efforcé d'améliorer l'enseignement des sciences et de populariser les théories de la relativité et de la physique quantique. Il est l'auteur, avec Henri Wallon, d'un projet de réforme de l'enseignement qui inspira la réforme de l'éducation de l'après-guerre. |
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Langevin (gymnase) |
Voir ci-dessus. |
Boulevard de l'Europe, quartier Farlède, à proximité du rond-point d'où l'on accède au stade Léry. |
Le complexe sportif Langevin-Wallon a éyé inauguré le 14 décembre 1974 |
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Lattre de Tassigny (carrefour du Maréchal de) |
Jean-Marie de Lattre de Tassigny : Maréchal de France (Mouilleron-en-Pareds, Vendée, 1889 - Paris, 1952). Nommé général, en 1939, il se distingue, en mai 1940 à la bataille de Rethel. En novembre 1942, à Montpellier, où il commande la 17e division de l'armée d'armistice, il tente de prendre le maquis lorsque les Allemands envahissent la zone libre. Il est interné par le gouvernement de Vichy. Évadé, il gagne Alger, en septembre 1943 d'où, à la tête de la lère armée française, il participe au débarquement allié en Provence (Saint-Tropez, 16 août 1944). Il libère Toulon, Marseille, Lyon, Dijon et l'Alsace. Le 8 mai 1945, il reçoit pour la France la capitulation allemande à Berlin. De 1950 à 1952, il est haut-commissaire et commandant en chef en Indochine. Voir notre chapitre sur le passage à La Seyne du Général de Lattre de Tassigny dans notre Tome IV. |
Rond-point situé sur la RD 559 (avenue Maréchal Juin, avenue des Anciens Combattants d'Indochine), à l'intersection avec le boulevard de Stalingrad, l'avenue Jean-Albert Lamarque et le chemin du Vieux-Reynier. |
Décision de dénomination carrefour de Lattre de Tassigny prise lors du Conseil Municipal du 22 mars 1973. L'inauguration a eu lieu le 15 août 1974, à l'occasion du 30e anniversaire de la Libération (voir la lettre de la Maréchale de Lattre dans notre Tome IV). |
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Laurent (rue Jacques)
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Jacques Athanase Laurent (La Seyne, 1814 - La Seyne, 1885) : Maître boulanger seynois, comme son père et son grand-père Mathieu, qui fut le premier boulanger de la ville avant la Révolution au n° 4 de la rue de la Congrégation (aujourd'hui rue d'Alsace). Co-fondateur d'un Comité de lecture (cercle littéraire) dès 1846, il fut de ceux (avec Auguste Carvin, Jean-François Coste, Joseph Rousset, Cyrus Hugues, Célestin Tisot, Hippolyte Barralier, Laurent Laville, Sauveur Peter, Pierre Giraud) qui défendirent la République et manifestèrent leur opposition au coup d'Etat du 2 décembre 1851. Sur dénonciation, plusieurs de ces « individus exaltés » ou « particulièrement dangereux » sont arrêtés en décembre 1851 et condamnés à la déportation en Algérie. Mais Jacques Laurent ne put être saisi, ayant sauté du premier étage de sa maison dans un jardin voisin, et ayant fui pour prendre le maquis, dit-on, dans les forêts du Mont Faron. On le retrouvera cependant présent en 1865 dans la faction républicaine locale et plus tard, toujours comme boulanger, à 68 ans lorsqu'en 1882, la République se décidera à honorer les victimes de la répression de 1851, en attribuant une pension aux survivants ou à leur famille. |
Rue qui débute à l'extrémité est de la rue d'Alsace, monte le long de l'église et de l'École Martini, et rejoint la place Séverine et la rue Isnard. |
Anciennement : chemin des Moulières. [Au départ de cette rue, place de l'Église, se trouve encore, au dessous de la plaque rue Jacques Laurent, une autre plaque, plus ancienne, qui donne, en plein centre-ville, la direction de lieux qui sont certes familiers à la plupart des Seynois, mais qui se trouvent à l'autre extrémité de la commune. Il y est en effet inscrit : Chemin vicinal n° 2, dit de Notre-Dame, puis : Les Moulières, 4,500 km - Janas, 6,950 km. La rue s'est également appelée rue du Presbytère à cause de la présence, sur cette artère, du bâtiment curial situé au chevet de l'église Notre-Dame et sur l'emplacement de l'enclos funéraire primitif de notre ville. En face de ce bâtiment et de son jardin, se trouvait aussi l'orphelinat des Religieuses de Saint-Vincent-de-Paul, devenu ensuite le Centre Culturel Jacques Laurent. qui hébergeait notamment l'École Municipale de Musique, puis, en 2006, le site de La Seyne du Conservatoire National à Rayonnement Régional T.P.M. Avant la construction du parking Martini et l'inversion de son sens de circulation, cette rue était traditionnellement empruntée par les convois funèbres qui se rendaient au cimetière. La dénomination rue Jacques Laurent dut décidée lors du Conseil municipal du 20 novembre 1909. |
190 |
Laurent (Centre Culturel Jacques) |
Voir ci-dessus. |
11 rue Jacques Laurent. |
Ensemble de bâtiments construit par l'Ordre des Religieuses de Saint-Vincent-de-Paul, qui devinrent propriété de la ville de La Seyne le 21 juin 1976 sous la dénomination de Centre Culturel Jacques Laurent. Dans les anciens bâtiments, rénovés, furent alors installés : l'École municipale de Musique et le siège de diverses associations (Sports et Loisirs du Var, Amis de La Seyne Ancienne et Moderne, etc.). C'est aujourd'hui le siège de l'École de Musique, labellisée par le Conservatoire National à Rayonnement Régional (C.N.R.R.), l'ancienne chapelle Saint-Vincent-de-Paul ayant été conservée (au bord de la rue Jacques Laurent). |
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Laurent-Cotsis (avenue) |
Du nom d'une famille descendante de Jacques Laurent (voir ci-dessus) qui habite dans ce chemin. L'arrière petite-fille de Jacques Laurent, Simone Laurent (1910-1990) avait en effet épousé Photios Cotsis, officier de marine grec et avait conservé le nom de Mme Laurent-Cotsis. A noter qu'il s'agit bien de l'association des deux patronymes LAURENT et COTSIS et qu'il n'a jamais existé de « Laurent COTSIS », comme l'indiquent par erreur les anciennes plaques apposées par des édiles qui ne connaissaient sans doute pas bien l'histoire des vieilles familles de leur ville... |
Voie principale du lotissement Frais Vallon, entre les quartiers Sainte-Messe et Touffany, qui se détache, côté sud-est, du Chemin de La Seyne à Bastian, aux environs du n° 825, pour rejoindre le chemin Jean Ghibaudo. Le nom d'avenue Laurent-Cotsis a maintenant remplacé celui de chemin Laurent-Cotsis |
La nouvelle appellation « Avenue Laurent-Cotsis - Lotissement Frais Vallon » a été décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009 et une nouvelle plaque a été apposée. Toutefois, les anciennes plaques « Laurent COTSIS » sont restées en place. |
257 |
Lauriers (impasse des) |
Du nom du laurier, ou laurier-sauce (Laurus nobilis, famille des lauracées), arbuste de la région méditerranéenne, à fleurs blanchâtres discrètes, dont les feuilles persistantes et coriaces sont utilisées comme condiment. (Dans l'Antiquité, le laurier était l'emblème de la victoire). |
Au quartier Tamaris, impasse qui se détache, côté ouest et près de l'extrémité sud, du chemin de Plein Soleil. |
Ancienne petite impasse du Lotissement Plein Soleil. Classée (VC 250) le 2 février 1961. |
69 |
Lauriers roses (boulevard des) |
Du nom du laurier-rose (Nerium oleander, famille des apocynacées), arbuste à fleurs blanches, roses ou jaunes, ornemental et toxique. |
Au quartier Mar Vivo, voie nord-sud, parallèle du côté est à l'avenue Hugues Cléry, se détachant de cette dernière et se terminant avenue de la Plage. |
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Lavandes (impasse des) |
Les lavandes (Lavandula) sont
un genre de plantes de la famille des Lamiacées (Labiées). Ce
sont des arbrisseaux dicotylédones, à fleurs le plus
souvent mauves
ou violettes disposées en épis, dont la plupart des
espèces, très
odorantes, sont largement utilisées dans toutes les branches de
la
parfumerie. Elles poussent surtout sur les sols calcaires secs et
ensoleillés, à l'exception de Lavandula Stoechas, qui préfère les sols
siliceux. Toutes les lavandes sont des plantes mellifères, très recherchées par les abeilles. |
Dans la résidence Les Plaines, première impasse qui se détache du côté ouest de l'avenue Fernand Sardou (lorsqu'on vient de l'avenue Auguste Renoir). |
Classée le 14 mai 1974. |
83 |
Lavandes (résidence les) |
Voir ci-dessus. |
Nouvelle dénomination des immeubles de la partie nord-ouest (D1 à D3, C3 et E7) de l'ancien groupe H.L.M. Le Floréal, située au quartier Berthe, 20-78, rue Léo Ferré et 710, avenue Jean Bartolini. Elle comporte 88 logements construits en 1965 et 1966. |
Requalification de cette partie du quartier Berthe en îlots de vie, mise en œuvre en octobre 2013, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux immeubles, rappelant le passé champêtre et agricole du quartier. |
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Lavoirs publics |
Ces constructions, aujourd'hui complètement disparues, n'avaient rien de grandiose, mais leur nécessité se fit sentir dès l'origine du peuplement de la commune. Les lavoirs les plus anciens de La Seyne se situèrent aux Moulières. A l'origine, qui remonte au XVe siècle, ils furent fréquentés par les lavandières de Six-Fours, puis par celles de La Seyne. Ils se présentaient sous la forme de bassins longs, étroits et peu profonds construits en briques et bordés de larges dalles plates où le linge était savonné, frotté, battu. Les travailleuses de la corporation des lavandières (on disait en provençal les bugadières, de bugada, lessive) effectuaient leur dur métier à genou et en toute saison. Ces lavoirs disparus ont laissé des souvenirs vivaces dans la population. |
Outre les lavoirs des Moulières, les plus anciens et les plus fréquentés, des lavoirs publics ont existé (jusque dans les années 60) dans de nombreux quartiers de la ville, parmi lesquels on peut citer : le lavoir Saint-Roch (alimenté par la source du Peyron en provenance du quartier Berthe - le seul, avec ceux des Moulières à avoir été couvert de tuiles), le lavoir du jardin Aristide Briand, le lavoir du Grand-Môle (avenue Hoche - XVIIIe siècle - ombragé de beaux peupliers), le lavoir du quai Regonfle (1828) - actuel quai Gabriel Péri, le lavoir du Quartier-Neuf (XVIIIe siècle - entouré de platanes), le lavoir de Louche (à l'extrémité de l'avenue Frédéric Mistral), le lavoir du Pas-du-Loup (sur la route du Mai), le lavoir des Mouissèques, le lavoir du Crotton (1702), les lavoirs de Saint-Elme, le lavoir de la Belle Pierre (en forêt de Janas). |
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Lavoisier (rue) |
Antoine Laurent de Lavoisier : Savant chimiste et administrateur français (Paris, 1743 - Paris, 1794). Régisseur des poudres et salpêtres (1775), il va habiter à l'Arsenal qui devient, avec l'installation de son laboratoire, l'un des centres scientifiques les plus réputés d'Europe. Compris dans la proscription des fermiers généraux, dont il fait partie, il est guillotiné pendant la Terreur. On lui doit : la nomenclature chimique, la connaissance de la composition de l'air et de l'eau, la découverte du rôle de l'oxygène dans les combustions et dans la respiration animale, l'énoncé de la loi de conservation de la masse (loi de Lavoisier). En physique, il effectue les premières mesures calorimétriques. Il fait partie de la commission chargée d'établir le Système métrique. (Académie des Sciences, 1768). |
Rue très étroite (2 m.) qui relie la rue Louis Blanqui à la rue Gay-Lussac. Elle conduisait autrefois les habitants du quartier Cavaillon sur le rivage où le Gros Vallat se jetait dans la mer. |
On l'appelait autrefois le chemin de Cavaillon parce qu'elle desservait ce quartier, puis la ruelle des Amoureux, parce que, sombre et étroite, elle offrait un lieu propice aux entretiens galants de la jeunesse. Ayant longtemps conservé son solide pavage, montant entre des hauts murs de jardins et d'immeubles, c'est, selon Louis Baudoin « l'une des rares artères ayant conservé une vision de La Seyne ancienne ». La décision d'appellation rue Lavoisier fut prise à la séance du Conseil Municipal du 16 août 1921. |
75 |
Le Corbusier (rue) |
Charles Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier : Architecte, urbaniste, théoricien et peintre français d'origine suisse (La Chaux-de-Fonds, 1887 - Roquebrune-Cap-Martin, 1965). Formé notamment dans les ateliers de A. Perret et de Behrens, il voulut renouveler l'architecture en fonction de la vie sociale et utiliser des volumes simples, articulés selon des plans d'une grande liberté, qui tendent à l'interpénétration des espaces. Il a exprimé ses conceptions, très discutées, dans des revues comme L'Esprit nouveau (1920-1925) et dans une vingtaine d'ouvrages qui firent référence (Vers une architecture, 1923 ; la Ville radieuse, 1935 ; la Charte d'Athènes, 1942 ; le Modulor, 1950). Il est passé de l'angle droit (Villa Savoye, 1929 ; « unité d'habitation » de Marseille, 1947) à une expression lyrique (chapelle de Ronchamp ou Capitole de Chandigarh, à partir de 1950). |
Rue qui relie le CD 63 à l'avenue Jean Bartolini. |
Partie de l'ancienne VC 137. Artère classée le 25 août 1887. |
285 |
Lebon (esplanade Jacques) |
Jacques Lebon (Paris, 1924 - 1994) fut le gardien du fort de Balaguier, dès le début de sa transformation en musée naval (1967) et le co-fondateur et directeur de ce musée pendant plus de vingt ans. Il contribua beaucoup aux aménagements et à l'enrichissement des collections du musée et du parc. |
Esplanade et parking se trouvant devant l'entrée du Fort de Balaguier (Musée naval). |
La plaque Esplanade Jacques Lebon a été inaugurée le 29 avril 1995 en présence du maire François Hérisson et de nombreuses personnalités de la municipalité, du milieu associatif et du quartier de Balaguier. |
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Ledru-Rollin (place) |
Alexandre Auguste Ledru, dit Ledru-Rollin : Avocat et homme politique français (Paris, 1807 - Fontenay-aux-Roses, 1874). Il se rendit célèbre par son opposition à la Monarchie de Juillet. Élu député en 1841, il siégea à l'extrême gauche avec les radicaux. La Révolution de 1848 le porta au pouvoir où il assuma les fonctions de Ministre de l'Intérieur, mais les émeutes de Juin 1848 provoquèrent sa chute. Après une tentative manquée d'insurrection, en 1849, il dut gagner l'Angleterre où il fréquenta les Révolutionnaires européens. En 1871, il revint en France et fut élu à l'Assemblée nationale, mais refusa de siéger. Il fut réélu en 1874 dans le Vaucluse et siégea jusqu'à sa mort. |
Place autrefois délimitée par les rues Jean-Louis Mabily et Louis Verlaque au centre de laquelle fut édifié le kiosque à musique en 1903 sous la municipalité Julien Belfort. La place fut bouleversée en 1965 avec l'aménagement de l'entrée nord de la ville avec accès au quai Saturnin Fabre par la rue Renaudel. Le kiosque à musique dut être détruit au début du mois de juin 1966. On trouve encore sur la place, du côté nord, le bâtiment de la Douane et du côté est, la Police Municipale dans le bâtiment, construit de 1878 à 1882, qui fut autrefois celui du Cercle des Travailleurs, (qui abrita brièvement la philharmonique La Seynoise de 1919 à 1922), avant d'être acquis par l''Administration des Finances pour y installer la Perception. Face à l'ancien Cercle des Travailleurs, un immeuble abrita, à la fin du XIXe siècle, le Cercle des Montagnards, puis la loge Les Frères Écossais, puis (1923) la loge Le Triomphe de la Concorde, avant de devenir Centre départemental médico-social. Ultérieurement, ce bâtiment, qui appartient toujours au Conseil Général, a été utilisé quelques années par l'Office du Tourisme. Complètement restauré en 2006-2007, il abrite aujourd'hui la Salle des mariages au rez-de-chaussée et les Archives Municipales Marius Autran (inaugurées en mars 2007) aux deux étages supérieurs. |
Anciennement : place des Esplageolles. Dénomination place Ledru-Rollin adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 Février 1883. |
65 x 45 = 2925 m2 |
Lefebvre (rue Henri) |
Henri Lefebvre : Résistant seynois, combattant F.F.I. du Vercors - Fusillé le 21 juillet 1944 à Vassieux-en-Vercors (Drôme) |
Rue qui relie l'extrémité sud du quai Saturnin Fabre à la rue Berny. |
Autrefois rue Regonfle, à cause d'un ruisseau souterrain qui débouchait dans l'angle sud du port et qui provoquait, par sa rencontre avec la mer, une sorte de ronflement (en provençal lou regounfle). Le quai Gabriel Péri porta aussi, pendant longtemps, le nom de quai du Regonfle. Le nom d'Henri Lefebvre a été attribué à cette rue en 1959 (inauguration le 23 août à l'occasion du 15e anniversaire de la Libération de La Seyne). |
35 |
Léger (avenue Fernand) |
Fernand Léger : Peintre français (Argentan, 1881 - Gif-sur-Yvette, 1955). Après avoir pratiqué une forme de cubisme (la Noce, 1910), il a élaboré un langage essentiellement plastique fondé sur le dynamisme de la vie moderne (la Ville, 1919), sur les contrastes de forme et de simplification (la Joconde aux clés, 1930) pour réintégrer finalement les valeurs morales et sociales (les Loisirs, hommage à David, 1949 ; les Constructeurs, 1950). Il a pratiqué la décoration monumentale (mosaïque, vitrail, céramique). |
Entre les quartiers Les Sablettes et Mar Vivo, avenue qui relie l'avenue Noël Verlaque au Vieux Chemin des Sablettes, en passant devant l'église Notre-Dame de la Mer. |
Classée le 27 novembre 1967. Dénomination avenue Fernand Léger adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
492 |
Lentisques (chemin des) |
Arbuste commun dans nos collines, du genre Pistachier (Pistacia Lentiscus, famille des Anacardiacées). Les formes cultivées au Proche-Orient fournissent une résine appelée mastic, employée comme masticatoire. |
Au quartier Vignelongue, chemin du lotissement situé au nord-est de l'intersection entre le chemin de La Seyne à Six-Fours et le chemin du Châteaubanne (impasse sur la VC 223) |
Classé (VC 224) le 25 août 1887. Ancienne annexe n° 3 du chemin de Chateaubanne. |
110 |
Léry (quartier) |
Du nom d'une ancienne famille de propriétaires de terrains à caractères essentiellement agricoles. Il y eut aussi un Louis Daniel de Léry, gouverneur de La Seyne de 1708 à 1736. |
Portion le plus à l'ouest de l'ancienne Grande Terre de Saint-Jean, située au sud des quartiers Camp Laurent et Farlède, à l'est de Berthe et au nord de Vignelongue. On y trouve notamment deux stades et la Z.I. Jean Monnet. |
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Léry (boulevard de) |
Voir ci-dessus. |
Au Boulevard de direction sud-nord, se trouvant en grande partie dans le territoire de Six-Fours et dont la partie nord suit pratiquement la limite Six-Fours - La Seyne. Il relie le rond-point des Médaillés Militaires dans Six-Fours (au sud) au rond-point de l'Europe (au nord) en traversant la Zone Industrielle. Au delà du rond-point de l'Europe, et jusqu'à la limite d'Ollioules, il prend le nom de boulevard de Léry prolongé. |
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900 |
Léry (stade) |
Voir ci-dessus. |
Au quartier Léry, à l'est du chemin de La Seyne à Ollioules, stade actuellement consacré au rugby, en remplacement du stade Victor Marquet, en cours de rénovation. |
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Levant (allée du) |
Ile du Levant : La plus à l'est des îles d'Hyères. Du temps des moines de Lérins, c'était le jardin d'abondance et le grenier de l'abbaye. L'île se compose d'une arête rocheuse, assez longue (8 km), mais étroite (1 200 m), entourée de falaises inaccessibles avec des à-pic prodigieux, sauf en deux points : la calanque de l'Avis et la calanque de l'Estable. On aborde habituellement l'île au débarcadère de l'Aiguade, en bas du chemin menant à Héliopolis. 80 % de l'île sont occupés par la Marine nationale. L'accès en est interdit. Dans la partie Ouest de l'île, le village d'Héliopolis attire chaque saison estivale une importante clientèle de naturistes. Cette partie de l'île fut l'un des premiers sites où ont été mis en pratique, dès 1931, les principes naturistes des docteurs Durville, promoteurs de cette philosophie. |
Voie privée du Domaine de Bellevue, qui se détache du côté est de l'avenue des Iles, après l'intersection avec les allées de Bendor et des Embiez. |
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Liberté (boulevard de la) |
On a voulu honorer ici, le long de nos Chantiers, dans un contexte de luttes sociales ininterrompues, ce droit fondamental de l'individu qu'est la liberté : liberté d'opinion, liberté de réunion, liberté syndicale, etc. |
Ancien nom du boulevard qui le longeait le site des Chantiers de Construction Navale, depuis l'actuel quai Gabriel Péri, le long de la place de La Lune), jusqu'à la rue Henri Barbusse (au delà de laquelle il se poursuivait par la corniche du Bois Sacré. |
Ancien boulevard de La Lune,puis boulevard Armand Behic (fondateur de la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée). Le nom d'Armand Behic a été retiré au début du XXe siècle (ce grand patron d'industrie avait appartenu au second Empire !). A la fin des années 1930, il devint le boulevard Albert Ier. Voir boulevard Toussaint Merle, dénomination actuelle. |
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Lierre (impasse du) |
Du nom du lierre (Hedera helix, famille des araliacées), plante ligneuse grimpante à feuilles persistantes, s'accrochant à un support (mur, tronc d'arbre, etc.) par des racines adventives à crampons. |
Au quartier Touffany, voie privée qui se détache de l'allée des Coquelicots en direction de l'est, perpendiculaire à l'allée des Bleuets et parallèle au chemin Jean Ghibaudo. |
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Lilas (résidence les) |
Les lilas sont des arbrisseaux dont la couleur de la fleur peut être de plusieurs nuances de mauves, violet et blanche. Ce sont plusieurs espèces du genre Syringa et de la famille des Oleaceae. Le lilas le plus connu est le lilas commun ou lilas français (Syringa vulgaris). C'est généralement lui qu'on désigne par « lilas ». Ce lilas est largement naturalisée en Europe occidentale et septentrionale. Très populaire, il est fréquemment planté dans les jardins d'Europe en raison de ses attrayantes fleurs odorantes, qui apparaissent au milieu du printemps, juste avant que la plupart des roses et d'autres fleurs d'été entrent en floraison. |
Nouvelle dénomination des immeubles de la partie nord (E8 et E9) de l'ancien groupe H.L.M. Le Floréal, située au quartier Berthe, 448-498, avenue Jean Bartolini. Elle comporte 100 logements construits en 1968. Elle est mitoyenne, côté sud, de l'école maternelle Jean Zay. |
Requalification de cette partie du quartier Berthe en îlots de vie, mise en œuvre en octobre 2013, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux immeubles, rappelant le passé champêtre et agricole du quartier. |
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Lisbonne (rue de) |
Lisbonne, capitale du Portugal depuis le XIIIe siècle, à l'embouchure du Tage (677 000 hab.). Fondée par les Phéniciens, Lisbonne est aux mains des Maures de 716 à 1147, elle connaît au XVe siècle une fabuleuse prospérité liée à l'activité maritime et coloniale du Portugal. Elle fut ravagée par un tremblement de terre et 1755 et reconstruite par Pombal. Son centre historique a été gravement endommagé par un incendie en 1988. Lisbonne est célèbre pour son Archevêché, ses bibliothèques et ses importants musées, sa cathédrale en partie romane, sa tour de Belem sur le Tage et son Monastère des Hyéronymites, typiques du style manuélin (début du XVIe siècle), sa place du Commerce (fin XVIIIe siècle), son port et son centre industriel. |
Au quartier Vignelongue, rue ouest-est qui se détache de l'avenue de Rome et rejoint la rue de Madrid. |
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Lodi (rue de) |
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L'une des rues parallèles reliant l'avenue Frédéric Mistral et la rue Voltaire, qui suit immédiatement la rue Blaise Pascal. |
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65 |
Londres (avenue de) |
Londres (en anglais London), capitale de la Grande-Bretagne, port sur la Tamise (6,3 millions d'hab.). Bourgade celtique bâtie au niveau du gué de Westminster, Londres fut colonisée par les Romains puis exposée aux attaques anglo-saxonnes et danoises. Elle acquit son rôle de capitale sous Guillaume le Conquérant puis obtint une charte (1191). Dès lors, l'essor de Londres, lié à sa fonction commerciale et financière, ne cessera de croître, l'importance de sa population expliquant l'ampleur des catastrophes qui la ravagèrent au XVIIe siècle (épidémie de peste en 1665, incendie en 1666). La révolution industrielle du XIXe siècle amplifiera cet essor et donnera à la ville son aspect victorien et son rôle international. Lors de la guerre de 1939-1945, elle fut gravement endommagée par les bombardements. Aujourd'hui premier port britannique, Londres a une solide fonction commerciale (transformation et redistribution des produits importés), soutenue par une importante activité bancaire et boursière (Stock Exchange). C'est aussi le premier foyer industriel du pays ; toutes les branches d'activité sont représentées, notamment la mécanique de précision et les constructions mécaniques, électriques et électroniques. Son rôle politique et culturel est dominant. Le paysage urbain s'ordonne en plusieurs ensembles. La City, centre des affaires et des banques, est entourée par des quartiers (boroughs) fort différents : à l'aristocratique West End, ponctué de parcs (Hyde Park), s'oppose l'industriel East End. Enfin, l'hypertrophie de l'agglomération a amené la création de nombreuses et vastes villes nouvelles dans la grande banlieue de la capitale. Ses principaux monuments sont groupés sur une faible étendue: la Tour de Londres (fin du XIe siècle) et le Tower Bridge (pont faisant face à la Tour, 1886-1894) ; l'abbaye de Westminster, fondée au XIe siècle (remaniée aux XIVe, XVe et XVIe siècles) ; Westminster Palace (siège du Parlement), néo-gothique (terminé en 1888) ; la cathédrale Saint Paul, construite par C. Wren de 1675 à 1710 ; Buckingham Palace (XVIIIe et XIXe siècles), résidence officielle des souverains britanniques depuis 1837. Les musées de Londres sont d'une richesse exceptionnelle : National Gallery, British Museum, Tate Gallery (art moderne), etc. |
Tronçon de la rocade ouest qui relie l'échangeur d'Ollioules-La Seyne à Six-Fours, entre la route des Playes (avenue Marcel Paul) et la RD 559 (avenue des Anciens Combattants d'Indochine). |
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Loriots (sentier des) |
Loriot : Oiseau passereau jaune et noir (mâle) ou verdâtre (femelle), au chant sonore, vivant dans les bois, les vergers, où il se nourrit de fruits et d'insectes (famille des loricariidés). |
Dans le lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas), le sentier des Loriots met en communication (piétons seulement) l'allée des Nids avec le chemin des Barelles, du côté est de la Maison de retraite du Cap Sicié. |
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Loro (place Germain) |
Germain Loro : Personnalité locale, philanthrope et docteur en médecine, chevalier dea Légion d'Honneur (Toulon, 1845 - La Seyne, 1905) qui rendit des services éminents à la population et y a laissé des souvenirs très attachants ; père de Henri Loro qui lui aussi fut un médecin de grande réputation au début du XXe siècle. |
Place qui couvre l'espace entre le cours Louis Blanc et le boulevard du Quatre-Septembre. Trois autres rues y aboutissent : les rues d'Alsace, Étienne Prat et Charles Gounod. |
Anciennement : place (ou placette) des Capucins (l'ancien couvent des Capucins, fondé en 1621 [grâce à Michel Tortel, à la suite de sa guérison de la peste], se situait à l'emplacement actuel de l'Institution Sainte-Marie), puis place Séminaire (le couvent des Capucins ayant servi de séminaire diocésain sous la Restauration). Devient place Germain Loro [qui habitait au 5, place Séminaire, d'après le recensement de 1901] lors de la délibération du Conseil Municipal du 20 novembre 1909. |
80 x 14 = 1120 m2 |
Loti (rue Pierre) |
Julien Viaud, dit Pierre Loti : Écrivain français (Rochefort, 1850 - Hendaye, 1923). Les romans impressionnistes de cet officier de marine reflètent son attirance pour les paysages et les civilisations exotiques (le mariage de Loti, Pêcheur d'Islande, Madame Chrysanthème, Ramuntcho). Académie Française. |
Rue qui relie la rue Camille Flammarion à la rue Pierre Lacroix, longeant le côté nord du square Anatole France. |
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85 |
Lumière (rue des frères) |
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Courte traverse entre le boulevard de Stalingrad et l'extrémité ouest de la rue François Cresp. |
Dénomination rue des Frères Lumière adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
35 |
Lune (place de la) (ou esplanade de la Lune) |
L'origine de cette dénomination est incertaine. Plusieurs hypothèses ont été proposées : 1) La forme du rivage d'origine qui ressemblait à un croissant (?). 2) Place de la Lune pourrait être une déformation de Place de la Lône (du provençal lono, qui signifie marécage). 3) Le lieu, dépourvu alors de tout ombrage, devait être soumis au « gros de l'été » à une insolation particulièrement grande et pénible, de sorte que les gens l'auraient baptisé ainsi pour caractériser un quartier plus qu'ensoleillé (car les Provençaux disent, par antiphrase, en parlant d'une ardeur solaire excessive : « Il tombe une belle lune ! » |
Ancien nom de la place rectangulaire, actuellement couverte de platanes, délimitée par le boulevard Toussaint Merle (ex-boulevard Albert Ier) et la rue Camille Pelletan. |
Voir place Saint-Lambert, place de la Corderie, place Noël Verlaque et place Benoît Frachon, dénomination actuelle. |
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Lune (boulevard de la) |
Voir ci-dessus. |
Ancien nom du boulevard qui le longeait le site des Chantiers de Construction Navale, depuis l'actuel quai Gabriel Péri, le long de la place de La Lune), jusqu'à la rue Henri Barbusse (au delà de laquelle il se poursuivait par la corniche du Bois Sacré. |
Cette ancienne dénomination boulevard de La Lune, devint ensuite boulevard Armand Behic (fondateur de la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée), puis boulevard de la Liberté, puis boulevard Albert Ier. Voir boulevard Toussaint Merle, dénomination actuelle du boulevard - qui se prolonge maintenant sous ce nom jusqu'à la place des Mouissèques. |
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Lune (rue de la) |
Voir ci-dessus. |
Cette dénomination est utilisée dans le recensement de 1901, entre le quai Regonfle et la place Noël Verlaque. Il est possible (?) qu'elle corresponde à l'ancien boulevard de la Lune, devenu boulevard Armand Béhic, mais après que ce nom fut retiré (le grand patron d'industrie que fut Armand Behic avait appartenu au second Empire !) et avant qu'il ne devienne boulevard de la Liberté, puis boulevard Albert Ier (Recherche en cours). |
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Lune (Chantiers de la) |
Voir ci-dessus. |
Salle de conférence, d'exposition, de réception. 31, place Benoît Frachon. |
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Lurçat (place Jean) |
Jean Lurçat (Bruyères, Vosges, 1892 - Saint-Paul-de-Vence, 1966). Peintre, illustrateur et cartonnier français; un des maîtres de la tapisserie contemporaine : l'Apocalypse (1948, église d'Assy), le Chant du monde (1957-1964, Angers). |
Aux Sablettes, place en bordure sud de l'avenue Charles de Gaulle, y compris les passages ouverts, communiquant côté mer avec l'esplanade Henri Boeuf. |
Classée le 26 avril 1960. Dénomination place Jean Lurçat adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
70 x 13 = 910 m2 |
Luxembourg (rue de) |
Luxembourg, capitale du Grand Duché de Luxembourg, sur l'Alzette (75 000 hab.). C'est un centre intellectuel, financier (Banque européenne d'investissement), administratif (Cour des comptes et Cour de justice des Communautés européennes) et industriel (métallurgie de transformation). La ville est également célèbre pour sa cathédrale des XVIIe et XXe siècle et son important musée d'état. |
Impasse, dans la Z.I. Jean Monnet, perpendiculaire, côté est, à l'avenue de Bruxelles. |
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Luxemburg (avenue Rosa) |
Rosa Luxemburg (Zamosc, Ruthénie, 1870 - Berlin, 1919), révolutionnaire marxiste allemande ; auteur notamment de l'Accumulation du capital (1913). Militante de l'aile gauche de la social-démocratie allemande, elle fut emprisonnée en 1914 à la suite d'une campagne pacifiste ; à sa libération, elle fonda, avec Karl Liebknecht, le groupe Spartakus (1914). Lors de la révolution spartakiste, elle fut arrêtée et assassinée. |
Au quartier Saint-Jean, dans le Parc Saint-Jean, avenue parallèle à l'avenue Maréchal Juin, qui relie l'avenue Jules Renard à l'avenue Louise Michel. |
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550 |
Lycées |
Voir à Beaussier (Lycée Général et Technique), Langevin (Lycée Général et Technique Paul), Sainte-Marie (Institution). |
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Voir les textes écrits sur les différents lycées de La Seyne aux pages internet suivantes : Lycée Général et Technique Beaussier, Lycée Général et Technique Paul Langevin, Institution Sainte-Marie. |
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Accès aux autres lettres de l'Encyclopédie des rues de La Seyne :
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jcautran.free.fr
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Jean-Claude Autran 2024