La Seyne sur Mer - Lexique des noms de rues

Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer

Lettre O

NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.

Nom actuel

Origine de l'appellation

Localisation

Histoire

Dimensions (en mètres)

Oïde (quartier de l')

L'oïde (en provençal ouide, ou óuvede) est un conduit pour recueillir les eaux, un petit canal couvert. À La Seyne, le quartier de l'Oïde doit son nom au ruisseau de l'Oïde qui charriait autrefois les eaux résiduaires noires et malodorantes du moulin à huile, et les eaux savonneuses des lavoirs des Moulières. Quand les vieux Seynois parlaient de l'Oïde, c'était pour désigner un endroit malsain, un égout. Mais Oïde désigne aussi un aqueduc (du lat. ozedum), ce qui s'applique aussi au vallon de l'Oïde (cf. Henri Ribot : Les noms de lieux de l'Ouest Varois, Cahier du Patrimoine Ouest Varois N° 12, 2009) où l'on peut voir encore les vestiges de l'ancien aqueduc qui amenait l'eau de la source des Moulières vers les moulins à farine et à huile situés en aval, ainsi que l'eau d'arrosage nécessaire aux cultures du « domaine de Fabrégas » et de ses environs.

Quartier situé vers la partie moyenne du cours du ruisseau de l'Oïde, encadré par les quartiers les Plaines, Verdoulette, Fabrégas, le Plan d'Aub, les Moulières.

Oïde (chemin de l')

Voir ci-dessus.

Chemin qui longe plus ou moins la rive gauche du ruisseau de l'Oïde et qui relie le chemin de Fabrégas au quartier des Moulières.

Classé (VC 102) le 19 septembre 1891.

960

Oiseaux (place des)

Dans le Domaine du Cap Sicié, où tous les noms de voies sont relatifs aux oiseaux, on a donc aussi la place des oiseaux : « classe de vertébrés ovipares, couverts de plumes, à respiration pulmonaire, à sang chaud, dont les membres postérieurs servent à la marche, les membres antérieurs ou ailes, adaptés au vol, dont les mâchoires, dépourvues de dents, forment un bec corné ».

Place située au début, à droite, de la route de Janas, utilisée aussi comme parking du petit centre commercial, entre l'allée des Merles, l'allée des Bergeronnettes et l'allée des Hirondelles.

Oliviers (chemin des)

Du nom de l'olivier (genre Olea, famille des oléacées), arbre au feuillage persistant, exigeant une grande luminosité et un climat doux, cultivé surtout dans le bassin méditerranéen, qui fournit l'olive. Dans l'Antiquité, l'olivier était un emblème de fécondité et un symbole de paix et de gloire.

Au quartier Pas du Lou, raccourci qui, depuis l'avenue Salvador Allende, permet d'accéder directement à la route de Fabrégas (rond-point du Docteur Sauvet).

Partie de l'ancien chemin des Plaines. Classé (VC 210) en février 1889.

315

Onze Novembre 1918 (rond-point du)

Commémore le 11 Novembre 1918, qui, signé à Rethondes, près de Compiègne, mit fin aux hostilités de la première guerre mondiale entre les puissances alliées, d'une part, et l'Allemagne, d'autre part.

Au nord-ouest de l'agglomération, rond-point important situé à l'intersection du chemin de La Seyne à Ollioules, de l'avenue Marcel Paul, de l'avenue de Londres et du chemin de Lagoubran aux Playes.

Oratoires

Oratoire (du latin orare, prier) : chapelle de dimensions restreintes, généralement située dans une maison particulière ou le long d'un chemin de pèlerinage, comportant parfois une niche renfermant une statue. Certains oratoires sont d'origine païenne ; d'autres ont été construits au Moyen Age pour accomplir un voeu, pour perpétuer le souvenir d'un miracle.

Monuments disposés le long du chemin de Six-Fours à Notre-Dame, autrefois chemin des Oratoires. Voir le site internet Le chemin des oratoires de Six-Fours à Notre-Dame du Mai.

Autrefois au nombre de douze, huit resteraient visibles actuellement (selon le livre Six-Fours-les-Plages de François Jouglas). Le premier, dédié à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, situé sous un couvert du côté est de la route, en entrant dans la forêt. Le deuxième, dédié aux Saints Anges Gardiens, à quelques centaines de mètres du premier, tourne le dos à la route actuelle. Le troisième, dédié à Saint-Louis, roi de France, à cent mètres du précédent, au-dessus de la route, entouré de beaux pins maritimes. Le quatrième, dédié à Sainte Marie-Madeleine, en contre-bas de la route, à trois cents mètres sur le chemin forestier qui rejoint Janas. Le cinquième, dédié à Saint-Michel, le plus imposant de tous, situé au bord de la route, avant un virage en épingle à cheveux. Le sixième, dédié à Sainte-Anne, sur un plateau, à trois cents mètres du précédent. Le septième à l'entrée de l'Aire des Masques. Le huitième, dédié à Saint-Joseph, sur le terre-plein au pied de l'ancien Farot et de la chapelle.

Oratoires (chemin des)

Voir ci-dessus.

Ancienne appellation du chemin de Six-Fours à Notre-Dame, emprunté traditionnellement par les pèlerins qui se rendaient ) Notre-Dame du Mai, et qui est jalonné de vieux oratoires.

Voir notre texte sur les oratoires dans le chapitre Janas, le Mai de notre Tome I.

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Jean-Claude Autran 2016

Nom actuel	Origine de l'appellation	Localisation	Histoire	Dimensions (en mètres)
Oïde (quartier de l')	L'oïde (en provençal ouide, ou óuvede) est un conduit pour recueillir les eaux, un petit canal couvert. À La Seyne, le quartier de l'Oïde doit son nom au ruisseau de l'Oïde qui charriait autrefois les eaux résiduaires noires et malodorantes du moulin à huile, et les eaux savonneuses des lavoirs des Moulières. Quand les vieux Seynois parlaient de l'Oïde, c'était pour désigner un endroit malsain, un égout. Mais Oïde désigne aussi un aqueduc (du lat. ozedum), ce qui s'applique aussi au vallon de l'Oïde (cf. Henri Ribot : Les noms de lieux de l'Ouest Varois, Cahier du Patrimoine Ouest Varois N° 12, 2009) où l'on peut voir encore les vestiges de l'ancien aqueduc qui amenait l'eau de la source des Moulières vers les moulins à farine et à huile situés en aval, ainsi que l'eau d'arrosage nécessaire aux cultures du « domaine de Fabrégas » et de ses environs.	Quartier situé vers la partie moyenne du cours du ruisseau de l'Oïde, encadré par les quartiers les Plaines, Verdoulette, Fabrégas, le Plan d'Aub, les Moulières.
Oïde (chemin de l')	Voir ci-dessus.	Chemin qui longe plus ou moins la rive gauche du ruisseau de l'Oïde et qui relie le chemin de Fabrégas au quartier des Moulières.	Classé (VC 102) le 19 septembre 1891.	960
Oiseaux (place des)	Dans le Domaine du Cap Sicié, où tous les noms de voies sont relatifs aux oiseaux, on a donc aussi la place des oiseaux : « classe de vertébrés ovipares, couverts de plumes, à respiration pulmonaire, à sang chaud, dont les membres postérieurs servent à la marche, les membres antérieurs ou ailes, adaptés au vol, dont les mâchoires, dépourvues de dents, forment un bec corné ».	Place située au début, à droite, de la route de Janas, utilisée aussi comme parking du petit centre commercial, entre l'allée des Merles, l'allée des Bergeronnettes et l'allée des Hirondelles.
Oliviers (chemin des)	Du nom de l'olivier (genre Olea, famille des oléacées), arbre au feuillage persistant, exigeant une grande luminosité et un climat doux, cultivé surtout dans le bassin méditerranéen, qui fournit l'olive. Dans l'Antiquité, l'olivier était un emblème de fécondité et un symbole de paix et de gloire.	Au quartier Pas du Lou, raccourci qui, depuis l'avenue Salvador Allende, permet d'accéder directement à la route de Fabrégas (rond-point du Docteur Sauvet).	Partie de l'ancien chemin des Plaines. Classé (VC 210) en février 1889.	315
Onze Novembre 1918 (rond-point du)	Commémore le 11 Novembre 1918, qui, signé à Rethondes, près de Compiègne, mit fin aux hostilités de la première guerre mondiale entre les puissances alliées, d'une part, et l'Allemagne, d'autre part.	Au nord-ouest de l'agglomération, rond-point important situé à l'intersection du chemin de La Seyne à Ollioules, de l'avenue Marcel Paul, de l'avenue de Londres et du chemin de Lagoubran aux Playes.
*Oratoires*	Oratoire (du latin orare, prier) : chapelle de dimensions restreintes, généralement située dans une maison particulière ou le long d'un chemin de pèlerinage, comportant parfois une niche renfermant une statue. Certains oratoires sont d'origine païenne ; d'autres ont été construits au Moyen Age pour accomplir un voeu, pour perpétuer le souvenir d'un miracle.	Monuments disposés le long du chemin de Six-Fours à Notre-Dame, autrefois chemin des Oratoires. Voir le site internet Le chemin des oratoires de Six-Fours à Notre-Dame du Mai.	Autrefois au nombre de douze, huit resteraient visibles actuellement (selon le livre Six-Fours-les-Plages de François Jouglas). Le premier, dédié à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, situé sous un couvert du côté est de la route, en entrant dans la forêt. Le deuxième, dédié aux Saints Anges Gardiens, à quelques centaines de mètres du premier, tourne le dos à la route actuelle. Le troisième, dédié à Saint-Louis, roi de France, à cent mètres du précédent, au-dessus de la route, entouré de beaux pins maritimes. Le quatrième, dédié à Sainte Marie-Madeleine, en contre-bas de la route, à trois cents mètres sur le chemin forestier qui rejoint Janas. Le cinquième, dédié à Saint-Michel, le plus imposant de tous, situé au bord de la route, avant un virage en épingle à cheveux. Le sixième, dédié à Sainte-Anne, sur un plateau, à trois cents mètres du précédent. Le septième à l'entrée de l'Aire des Masques. Le huitième, dédié à Saint-Joseph, sur le terre-plein au pied de l'ancien Farot et de la chapelle.
Oratoires (chemin des)	Voir ci-dessus.	Ancienne appellation du chemin de Six-Fours à Notre-Dame, emprunté traditionnellement par les pèlerins qui se rendaient ) Notre-Dame du Mai, et qui est jalonné de vieux oratoires.	Voir notre texte sur les oratoires dans le chapitre Janas, le Mai de notre Tome I.