Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer
Lettre R
NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages de notre site ou vers d'autres sites internet.
Nom actuel |
Origine de l'appellation |
Localisation |
Histoire |
Dimensions (en mètres) |
Rabin (avenue Yitzhak) |
Yitzhak Rabin : Général et homme politique israélien (Jérusalem, 1922 - Tel-Aviv, 1995). Général, il dirigea l'état-major israélien de 1964 à 1967. Sous son commandement, Tsahal permit à Israël de remporter la guerre des Six Jours. Quittant ensuite l'armée, il rejoignit les bataillons de la diplomatie israélienne. Il resta ambassadeur à Washington de 1968 à 1973. Yitzhak Rabin fit son entrée en politique en 1974. Il devint député à la Knesset (parlement israélien) dans les rangs du Parti Travailliste. Dès le mois de mai de la même année, il endossa les responsabilités de premier ministre et de président du Parti Travailliste. Des scandales financiers éclaboussèrent le Parti Travailliste et la personne d'Yitzhak Rabin en 1977, le contraignant à la démission de ses deux postes. De 1984 à 1990, Rabin détint le portefeuille de Ministre de la Défense d'un gouvernement d'union nationale. A ce titre, il initia et dirigea la rigoureuse répression de la première Intifada palestinienne, fin 1987 et en 1988. Yitzhak Rabin redevint premier ministre en 1992. Grâce aux efforts du gouvernement norvégien, des négociations longues, ardues et secrètes permirent à Rabin et à Yasser Arafat de signer un accord de reconnaissance mutuelle le 9 septembre 1993 et le principe de l'autonomie des territoires occupés de Gaza et de Jéricho le 13 du même mois. En 1994, il reçut le Prix Nobel de la Paix, conjointement avec Shimon Peres et Yasser Arafat. Le 4 novembre 1995, Yitzhak Rabin fut assassiné, lors d'un meeting, par un extrémiste de droite, Ygal Amir. |
Voie importante qui relie le rond-point de la Pyrotechnie au quartier Berthe (rond-point Georges Beauché) en longeant la voie de chemin de fer Marseille-Toulon, la Cité Pierre Sémard et le HLM Berthe. Il se prolonge vers Les Playes sous le nom d'avenue Marcel Paul. |
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Rabin (rond-point Yitzhak) |
Voir ci-dessus. |
Rond-point situé à l'intersection des quais Saturnin Fabre et Gabriel Péri avec l'avenue Garibaldi. [cf. jardin Gabriel Péri]. |
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Racine (rue) |
Jean Racine : Auteur dramatique français (La Ferté-Milon, Aisne, 1639 - Paris, 1699). Orphelin à 4 ans, il fait de très solides études en différents lieux, mais plus particulièrement au monastère de Port-Royal où sa tante Agnès est religieuse. Attiré à Uzès par la recherche d'une charge ecclésiastique, il n'obtient pas celle-ci et rentre à Paris, en 1663. Il y présente sa première pièce, La Thébaïde, en 1664, puis Alexandre en 1665. Viennent plus tard Andromaque (1667), Les Plaideurs (1668), Britannicus (l 669), Bérénice (l 670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Rival de Corneille, il finit par triompher de celui-ci dans les faveurs du roi. Après une période durant laquelle il renonce à écrire pour le théâtre, il reprend la plume à la demande de Madame de Maintenon pour écrire Esther (1689) et Athalie (1691). Il meurt en semi-disgrâce, le 21 avril 1699. Outre sa grande science de l'art dramatique, Racine, poète de la passion, plus lyrique qu'héroïque, maîtrise un style toujours approprié au caractère et à la situation de ses personnages. Sa langue, élégante et sobre, se distingue par un usage précis des termes et par des alliances inattendues de mots. La souplesse, la variété des rythmes, la douceur des sons, souvent étouffés, donnent au vers racinien « une harmonie et un charme d'une perfection dramatique absolue (Voltaire). Académie Française (1673). |
Courte rue est-ouest qui relie l'avenue Frédéric Mistral et le boulevard Jean Jaurès, entre les rues Boisselin et Massenet. |
Dénomination rue Racine adoptée par le Conseil Municipal le 16 août 1921. |
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Raimu (rue) |
Voir à Muraire (rue Jules) |
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Ramatuelle (rue) |
Sa désignation plus exacte aurait dû être Tortel de Ramatuelle, nom d'une famille illustre qui fut à l'origine de la fondation de notre ville (avec les Daniel, Beaussier, Denans). Il aurait été bon de le préciser sur les plaques, car il existe aussi une localité proche de Saint-Tropez, qui se nomme Ramatuelle et qui fut sans doute un ancien fief de cette famille. Les Tortel de Ramatuelle, qui comptèrent d'honorables personnalités, ont attaché leur nom patronymique au plus ancien quartier urbain de La Seyne : les Tortel (voir ce nom). Mais le baptême de la rue qui nous occupe ici doit surtout concerner l'un des membres de cette illustre famille : Michel Tortel, sieur de Ramatuelle, capitaine des vaisseaux du roi, qui fit une donation, au début du XVIIe siècle, de trois mille piastres pour édifier un couvent de religieux capucins à La Seyne, son pays natal ; ce couvent, édifié en 1621 en terre de Tortel, a été remplacé par le collège actuel des révérends pères maristes. De plus, ce personnage a joué un rôle important dans l'essor de La Seyne au XVIIe siècle. |
Rue perpendiculaire à la rue Berny, et qui la relie au quai Saturnin Fabre. |
Jusqu'au XVIIIe siècle, c'était la rue des Pêcheurs en raison des locaux qui s'y trouvaient, où les pêcheurs logeaient leurs filets et autres engins de leur profession. Mais, depuis cette époque, sa dénomination rue Ramatuelle n'a plus changé. |
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Rameau (place Jean-Philippe) |
Jean-Philippe Rameau : Compositeur français (Dijon, 1683 - Paris, 1764). À quarante ans, il n'a encore produit que quelques pièces pour clavecin, quelques cantates et son fameux livre : Traité de l'harmonie réduite à ses principes naturels (1722). En 1733, il débute à l'Opéra avec Hippolyte et Aricie, puis compose l'opéra-ballet des Indes galantes (1735), suivi de Castor et Pollux (opéra, 1737), Dardanus (opéra, 1739), les Fêtes d'Hébé (opéra-ballet, 1739), Zoroastre (opéra, 1749), etc. Mêlé à la querelle des Bouffons (1752-1754), qui oppose les partisans de la musique française à ceux de l'art italien, il répond aux italianisants (dont J.-J. Rousseau) dans ses Observations sur notre instinct pour la musique et sur son principe (1754), insistant sur l'importance de l'harmonie, qu'il privilégie par rapport à la mélodie. Rénovateur de l'opéra classique en France, Rameau fait aussi oeuvre de novateur dans la musique instrumentale en traitant pour la première fois le clavecin en instrument soliste virtuose. |
Au quartier des Sablettes, sur l'avenue Fernand Léger, place utilisée comme parking nord de l'église Notre-Dame de la Mer et qui communique par un passage piétons avec l'avenue Besostri. |
Classée le 27 novembre 1967. Dénomination place Jean-Philippe Rameau adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
55,50 x 33,50 = 1859 m2 |
Rascasse (chemin de la) |
Du nom de la rascasse, poisson à chair très estimée des eaux tropicales et tempérées chaudes, à la tête épineuse, aussi appelé scorpène ou crapaud de mer (famille des scorpénidés). |
Au quartier La Maurelle, chemin en impasse qui se détache du Vieux Chemin des Sablettes, en direction de l'ouest, face à l'entrée de la résidence Les Mouettes. |
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Ravel (rue Maurice) |
Maurice Ravel : Compositeur français (Ciboure, Pyrénées-Atlantiques, 1875 - Paris, 1937). Il fut le plus classique des créateurs symphoniques français. Attiré par la musique symphonique (La Valse ; Le Boléro, 1928 ; Daphnis et Chloé, 1912), il a également écrit pour le piano (Jeux d'eau ; Gaspard de Piano ; Concerto pour la main gauche, 1931), composé des cycles de mélodies (Shéhérazade, 1904) et, pour la scène, la fantaisie lyrique l'Enfant et les Sortilèges (1925). Son oeuvre est remarquable par la précision de son dessin mélodique et l'éclat de son orchestration. Frappé par la maladie en 1933, il meurt le 28 décembre 1937 après une vaine intervention chirurgicale. |
Traverse qui relie la rue Georges Bizet à l'avenue du Docteur Mazen. Elle est bordée à l'est par la résidence Les Noctuelles, et donne accès, coté ouest, à la cité Gaston Monmousseau. |
Dénomination rue Maurice Ravel adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
94 |
Ravin (chemin du) |
Terme qui évoque un caractère géographique particulier : ce chemin suit en effet un tracé sinueux sur le flanc nord de la dépression allongée et profonde (ravin) creusée par le cours de l'Oïde. |
Au quartier de la Verne, chemin qui relie le boulevard Garnault à la mer, au nord du chemin des Canniers. |
Ancien chemin privé communal. Classé (VC 171) le 9 mars 1967. |
442 |
Raybaud (Centre Social Paul) |
Paul Raybaud : Médecin, résistant dans le Var et militant communiste (Saint-Zacharie, 1921 - Toulon, 2015). Fils d'instituteurs qui exerçaient, à la fin des années 1920, dans les écoles primaires du quartier du Pont du Las à Toulon, Paul Raybaud fit ses études au lycée de Toulon et eut, notamment, comme professeur d’histoire-géographie, Henri Michel. Il s’engagea très tôt dans la Résistance alors qu’il était étudiant en médecine à Marseille. Il adhéra en 1941 à la Jeunesse communiste. Le petit groupe d’étudiants en médecine dont il faisait partie – Jacques Cahen, Chargois, Tramier – rédigeait, imprimait et diffusait des tracts et des journaux clandestins. Appelé aux Chantiers de jeunesse en 1942, affecté dans la Drôme, il y resta jusqu’à ce que, au début 1943, il soit question d’envoyer les jeunes des Chantiers en Allemagne. S’en étant échappé, il se fit démobiliser et revint à la vie civile. Affecté comme médecin des Groupes mobiles de réserve à Marseille, il permuta avec un camarade pour exercer à Toulon où se trouvaient sa femme et ses deux enfants. Dans la Jeunesse communiste clandestine, il exerçait la fonction de responsable politique (“Polo“). Aux Forces unies de la jeunesse patriotique, en liaison avec son responsable politique, Roger Mériglier, il constitua une petite équipe de résistants à l’hôpital Sainte-Anne où il était interne. Profitant d’un bombardement de Toulon, il en fit notamment évader au mois de mars 1944 un maquisard FTP prisonnier du SD et blessé le 16 janvier 1944 à Brue-Auriac qu’il cacha chez ses parents, puis qu’il convoya jusqu’à Salernes afin qu’il puisse regagner le maquis. Cette affaire lui créa des difficultés, car le Parti communiste projetait au même moment l’évasion d’un autre résistant détenu à l’hôpital… Paul Raybaud passa peu après, en mai, dans la clandestinité. Refusant de rejoindre le maquis de l’Armée Secrète “Vallier“ (où se trouvait son frère aîné, Marcel), il fit partie des créateurs du maquis Francs-Tireurs et Partisans “Robert“ dans les environs d’Ampus et Aups. Avec le pseudonyme de “Louis Pierre“ (matricule 61 663), il était l’adjoint du responsable adjoint aux effectifs, au côté de Robert Charvet (“Dominique“) qu’il avait hébergé à Toulon lorsque celui-ci était un des dirigeants de la JC. Il était surtout connu comme « le Toubib ». Le registre du maquis indiquait qu’il s’agissait d’un « bon élément » connaissant l’anglais. Il participa avec ce maquis à de très nombreuses actions entre les mois de juin et août 1944. Il échappa une première fois aux Allemands et à la mort lors de la tragique journée du 22 juillet 1944 où plusieurs de ses camarades – dont une femme et deux bergers, furent abattus alors que l’on était venu le chercher pour soigner des maquisards AS blessés le matin même à Aups, et surtout, à l’attaque du 11 août 1944, à Sainte-Croix-du-Verdon où le camp “Robert“ avait été regroupé avec la 13e compagnie FTP des Basses-Alpes. Alors que 19 maquisards furent abattus, lui-même et son groupe parvinrent à se cacher dans le maquis, près de Quinson (Basses-Alpes). Décoré de la croix de guerre, cité à l’ordre de la XVe Région le 1er juin 1945, homologué comme sous-lieutenant FTP, Paul Raybaud s’était engagé dans le régiment FFI des Maures et fut envoyé sur le front des Alpes. Militant communiste du quartier du Pont du Las à Toulon, Paul Raybaud, candidat aux élections municipales de Toulon sur la liste communiste, le 8 mai 1949, obtint 16 901 voix et signes préférentiels sur 73 245 inscrits. Médecin notamment du Parti communiste français et de son école fédérale, très impliqué dans l’action sociale à La Seyne-sur-Mer, Paul Raybaud devint au début des années 1950, le directeur du Centre médico-social municipal créé par la municipalité communiste dirigée par Toussaint Merle. Il exerçait son métier à temps plein et intervenait en tant qu’expert lors des procès intentés par des ouvriers victimes des effets nocifs des peintures et de l’amiante. Paul Raybaud était, depuis les années 1950, l’un des dirigeants les plus actifs de l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance du Var. Attaché aux valeurs de la Résistance, soucieux de les transmettre, il en devint le président départemental, conserva cette responsabilité jusqu’en début 2007, puis fut désigné comme président d’honneur. Il en restait en 2015 une personnalité influente et écoutée (d'après la biographie de Paul Raybaud dans le Dictionnaire du Mouvement Ouvrier et Social Seynois). |
1 rue Ernest Renan. |
Anciennement « Mairie sociale ». Dénomination « Centre Social Paul Raybaud » inaugurée le 21 mai 2016. |
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Jòrgi Reboul : Poète occitan (1901-1993). Il a publié de nombreux recueils de poèmes entre 1928 et 1988 parmi lesquels on peut citer : A couar dubert, Calignàni, Escapolon, Sènso relàmbi, Terraire noù, Petite suite forézienne, Chausida, Cantadissas, Pròsas geograficas, Mesclas Les Cahiers de Garlaban. |
Voie qui se détache du côté est de l'avenue Marcel Berre, en contrebas du pont autoroutier et qui aboutit à la DPAC. |
Appellation décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009. |
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Redoute de Grasse (montée) |
En référence à la redoute dite de Grasse [du nom de l'amiral français François Joseph Paul, marquis de Grasse Tilly, comte de Grasse (1722-1788) ou Saint-Louis qui, lors du siège de Toulon de 1793, se trouvait en arrière du Bois-Sacré de l’Éguillette, en soutien aux batteries de Saint-Philippe, appuyée sur la Rouve et de Saint-Charles, dominant Tamaris. |
Quartiers de l'Eguillette et Bois Sacré, voie en cours d'urbanisation qui relie la corniche Philippe Giovannini et le chemin de l'Eguillette. |
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Regonfle (quai du) |
Dénomination expliquée par l'existence ancienne d'un ruisseau souterrain débouchant dans l'angle sud de la darse. Sa rencontre avec les courants des eaux de la mer produisait en cet endroit une sorte de ronflement que nos anciens provençaux nommaient lou Regounfle. |
Ancien nom du quai sud du port : entre le quai Saturnin Fabre (ex-quai principal du Port) et le boulevard Toussaint Merle (ex-boulevard Albert Ier). |
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Regonfle (rue) |
Voir ci-dessus. Plus exactement, ce vieux terme local qui s'est longtemps conservé devrait se lire rue du Regonfle. |
Ancien nom de la rue qui reliait l'extrémité sud du quai Saturnin Fabre à la rue Berny. C'est cette rue étroite que les voitures empruntaient, avant la percée de l'avenue du Port, pour prendre le chemin conduisant aux Sablettes dont l'amorce se trouvait à la rue Napoléon (rue Gay-Lussac) ; Bonaparte et George Sand y passèrent. |
Voir rue Henri Lefebvre, dénomination actuelle. |
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Renan (rue Ernest)
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Ernest Renan : Écrivain et historien français (Tréguier, 1823 - Paris, 1892). D'abord destiné à la prêtrise, il éprouva à la lecture des oeuvres de Hegel une crise religieuse. Dans l'Avenir de la Science (1848, publié en 1890), il affirme que la religion doit être remplacée par la poésie supérieure de la réalité et que le temps était venu d'une science de l'humanité : la philologie. Il s'attacha à concilier le sentiment religieux et l'analyse scientifique et sa Vie de Jésus où sont rejetés les dogmes du catholicisme présente Jésus sous un angle déférent, mais rationaliste. Elle eut un grand retentissement. Après 1870, il devint un personnage officiel, jouissant d'un grand prestige auprès de ses disciples : Maurras, Bourget et Barrès (Académie Française, 1878). |
Rue perpendiculaire au boulevard du Quatre Septembre, qui s'étend de la rue Jules Ferry à l'avenue Marcel Pagnol. |
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Renan (groupe scolaire Ernest) |
Voir ci-dessus. |
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À ses débuts, cette école a fonctionné au point de rencontre de la rue Ernest Renan et du Boulevard du Quatre-Septembre. Sur son terrain d'implantation, existait au début du siècle un patronage laïque qui fut converti en hôpital militaire pendant le conflit de 14-18. En 1920, il redevint patronage laïque, établissement qui disparut sous les bombardements du 29 avril 1944. À la Libération, on édifia sur ce terrain des éléments préfabriqués qui reçurent une école de garçons et une école maternelle. L'école de garçons venait de la rue Clément Daniel et les enfants de la Maternelle de la rue d'Alsace. L'école Ernest Renan fonctionna donc pendant plus de dix ans dans cette rue qui lui a donné son nom. En 1962, dix classes s'ouvrirent à proximité du boulevard Staline et l'usage s'établit d'appeler cet ensemble, École du boulevard Staline. Il était normal cependant de revenir à son appellation première, puisque cette école reçut toutes ses classes de garçons de l'école Renan. En 1965, s'achevait une seconde tranche de dix classes destinées aux filles. Voir le paragraphe consacré à l'École Ernest Renan dans notre ouvrage Histoire de l'École Martini - L'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980. |
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Renard (avenue Jules) |
Jules Renard : Ecrivain français (Châlons, Mayenne, 1864 - Paris, 1910). Auteur de récits réalistes (l'Écornifleur, 1892), il créa le type de l'enfant souffre-douleur dans Poil de carotte (1894), se consacra en styliste précis à des textes brefs (Histoires naturelles, 1896), puis se tourna vers le théâtre avec des pièces naturalistes amènes et drôles (Le pain de ménage, 1989). Il a laissé un important Journal (1925-1927). |
Avenue approximativement nord-sud qui relie la rue Pierre-Joseph Proudhon à l'avenue Maréchal Alphonse Juin en coupant à angle droit le boulevard Jean Rostand. Elle dessert notamment les groupes d'H.L.M. Le Germinal et l'hôpital George Sand. |
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Renaudel (rue Pierre) |
Pierre Renaudel : Homme politique français (Morgny, Seine-Maritime, 1871 - Palma de Majorque, 1935). Rédacteur, puis directeur de l'Humanité (1915-1918), il fut député socialiste du Var de 1914 à 1919, puis de 1924 à 1935. Il fut exclu de la S.F.I.O. en 1933, comme partisan de la participation ministérielle et fonda l'Union Jean Jaurès qui devint le Parti socialiste de France. |
Rue qui permet, lorsqu'on vient du nord, d'accéder au quai Saturnin Fabre. Elle se détache, côté est, de la rue Faidherbe à hauteur de la place des Esplageolles et rejoint l'avenue Hoche. |
La partie sud de l'avenue, entre la place Ledru-Rollin et le quai Hoche a porté autrefois le nom de percée Hoche ou passage du Port. C'était à l'origine (1905) un passage étroit et couvert percé dans les immeubles de la rue Hoche. Il fut agrandi pour devenir la traverse Pierre Renaudel, puis la rue Pierre Renaudel. Le tracé de la rue a été modifié en 1965 avec l'aménagement de l'entrée nord de la ville avec accès au quai Saturnin Fabre : prolongation vers le nord au travers de la place Ledru-Rollin et jonction avec l'avenue Faidherbe. |
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René (impasse) |
Propriétaire du terrain sur lequel fut tracée cette voie ? En quelle année ? |
Au quartier Les Sablettes, impasse qui dessert des résidences du côté nord de l'avenue Charles de Gaulle. |
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Renoir (avenue Pierre-Auguste) |
Pierre-Auguste Renoir : Peintre français (Limoges, 1841 - Cagnes-sur-Mer, 1919). Parmi les impressionnistes, il est celui qui a exécuté le plus d'oeuvres d'après la figure humaine et les scènes d'une vie heureuse (la Balançoire et le Moulin de la Galette, 1876 ; Mme Charpentier et ses enfants, 1878). Après la phase « ingresque » ou « acide » des années 1884-1887, sa vitalité sensuelle s'est affirmée dans ses portraits féminins et ses nus (Jeunes Filles au piano, 1892 ; Gabrielle à la rose, 1911 ; les Baigneuses, 1918). |
Longue avenue est-ouest qui relie le carrefour du Pas du Loup (jonction entre les avenues Salvador Allende et Pablo Neruda sur le CD 18) à la limite de la commune de Six-Fours, en traversant les quartiers Les Plaines, Les Moulières, La Croix de Palun et Bastian. |
Avenue qui correspond au tronçon du CD 16 limité par la limite des communes de Six-Fours et de La Seyne et le CD 18. |
2510 |
Républicains du Midi (batterie des) |
Autre dénomination de l'ancienne batterie des Jacobins. |
Ancienne batterie située à 380 m. au sud des palissades de la redoute Mulgrave (actuel fort Napoléon), à la cote 50, à droite du petit col que franchit la route de La Seyne à Tamaris (sur l'ancienne propriété de M. Trojani). |
Batterie mentionnée dès le 14 novembre 1793 dans un rapport de Bonaparte, armée de 3 canons de 24 pouvant tirer à boulets rouges, et de 5 mortiers de 8 et 12 pouces, dont la mission consistait à bombarder la colline Caire et à battre les communications des arrières anglais (redoute Saint-Charles) avec la flotte se trouvant au large de Balaguier. |
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République (rue) |
Appellation qui souligne un attachement à la République, régime politique dans lequel le pouvoir est partagé et où la fonction de chef de l'État n'est pas héréditaire. |
Importante rue commerçante (poissonnerie) de la vieille ville : relie le bas du Cours (place Laïk père et fils) à la rue Bourradet. |
Au XVIIIe siècle, c'était la rue du pavé d'amour, une rue où, vraisemblablement, jeunes gens et jeunes filles aimaient à se donner des rendez-vous. En fait, cette dénomination ne concernait que le tronçon entre la place Bourradet et la Poissonnerie, le court tronçon entre Poissonnerie et bas du Cours étant la rue du Marché-aux-Herbes. Plus tard, les deux sections de la rue prendront le nom unique de rue du Marché, la dénomination de rue de la République, ou rue République ne datant que de 1885 environ. |
100 |
Restanques (chemin des) |
En Provence, une restanque est un mur de pierres sèches empilées savamment pour retenir la terre arable autour des collines et suivant des tracés rappelant les courbes de niveau des cartes d'État-major. On a construit autrefois de nombreuses restanques dans ce quartier au relief tourmenté. |
Chemin montant et sinueux qui reliait autrefois le chemin de Donicarde au chemin des Quatre Moulins. La communication n'existe plus aujourd'hui, le chemin se limite aux deux tronçons haut et bas. |
Ancienne annexe n° 2 du chemin de Donicarde. Classé (VC 234) le 25 août 1887. |
375 |
Revest (chemin Baptistin) |
Baptistin Revest : Probablement, nom d'un propriétaire de terrains dans ce quartier. |
Au qurtier Fontainebleau, chemin en impasse qui se détache de l'avenue Général Carmille en direstion de l'est pour desservir les résidences Le Riviéra, Le Trianon, Le Galilée, Les Consuls, ainsi que le lotissement Les Résidences de Fontainebleau. |
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Rey (chemin) |
Nom d'une famille propriétaire de terrains (Lotissement Rey) dans ce quartier. |
Chemin qui relie l'avenue Charles de Gaulle à la plage des Sablettes (promenade Jean Charcot). |
Ancien chemin privé (Lotissement Rey). Classé (VC 174) le 7 février 1968. |
172 |
Reyer (rue Ernest) |
Ernest Reyer : Compositeur et critique français (Marseille, 1823 - Le Lavandou, 1909). Autodidacte, admirateur de Wagner, il connut la notoriété avec un opéra, Sigurd (1884), qui emprunte - avant la Tétralogie - ses thèmes à la mythologie germanique, et dans lequel Reyer exploite plusieurs des procédés wagnériens, notamment le leitmotiv. Critique pertinent et promoteur d'un art désintéressé, Reyer a préparé le public français à l'audition des drames de Wagner. On lui doit six opéras, dont Salammbô (1901), de la musique religieuse et des mélodies. Ernest Reyer, membre de l'Institut, a notamment présidé le concours de musique de Cannes des 3-4 avril 1904, dans lequel notre musique La Seynoise, obtint, sous la direction de Marius Silvy, le Premier prix de lecture à vue, le Premier prix d'exécution et le Deuxième prix d'Honneur. |
Rue perpendiculaire, côté sud, à la rue Jules Verne, et qui, parallèlement à l'avenue Émile Zola, rejoint l'avenue du Docteur Mazen, face à l'avenue Gounod. |
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155 |
Reynaud (chemin du Docteur) |
Docteur
Félix Joseph Edouard Albert Marie Reynaud (Douaouda, Algérie, 1915 - Marseille, 1976) : Médecin seynois qui est mort
assassiné. Il était le fils de Désiré Reynaud
(1891-1976), agriculteur, résistant et conseiller municipal indépendant
jusqu'en 1959, qui habitait ce chemin du quartier Coste-Chaude ; et de Mathilde Marie Chambarlhac ; époux de Le Thi Dao. |
Chemin actuellement en impasse qui relie le carrefour des quatre chemins de Gavet (sommet de la côte du chemin de La Seyne à Bastian) au quartier du Rouquier. Il communiquait autrefois avec la jonction entre le chemin de Coste Chaude et le chemin du Rouquier. |
Partie de l'ancien chemin du Rouquier. Classé (VC 203) le 8 octobre 1903. |
545 |
Richelme (allée Baptistin) | Baptistin Richelme : Grand résistant seynois (1906-1979), qui a contribué à la libération de Toulon (1944) et qui vivait au quartier Gai Versant. | Au quartier de Gai Versant, voie qui donne accès aux résidences Le Plein Sud et Les Sudines. | Dénomination décidée à la séance du Conseil municipal du 28 septembre 2010. Allée inaugurée le 28 mai 2011 en présence de M. Marc Vuillemot, Maire de La Seyne et de la famille de Baptistin Richelme. Voir le site LaSeyne.info. | |
Rimbaud (rue Arthur) |
Arthur Rimbaud : Poète français (Charleville, 1854 - Marseille, 1891). Il se fait connaître très jeune avec ses poèmes : Le Bal des pendus, Les Effarés, Le Dormeur du val, etc. Poète prodige que son génie va pousser vers Paris où il rencontre Paul Verlaine avec lequel il aura une liaison orageuse. En 1873 se produit la rupture dramatique entre les deux poètes, Verlaine tire deux coups de revolver sur Rimbaud qui ne sera que blessé. Rompant alors avec la poésie, il mène une existence aventureuse. Il sera alors explorateur et même trafiquant d'armes en Abyssinie. Après une amputation, il meurt à l'hôpital de Marseille. |
Au quartier Berthe, traverse entre les avenues Gérard Philippe et Antoine de Saint-Exupéry. |
Partie de l'ancienne VC 116. |
126 |
Rimbaud (pavillon psychiatrique Arthur) |
Voir ci-dessus. |
Pavillon psychiatrique associé au centre hospitalier George-Sand, avenue Jules Renard |
Ouvert en avril 1999 |
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Robespierre (rue) |
Maximilien de Robespierre : Homme politique français (Arras, 1758 - Paris, 1794). Avocat, conventionnel, chef du groupe des Montagnards, il provoque la chute des Girondins (1793). Membre du Comité de Salut Public, il est l'instigateur de la Terreur. Renversé le 9 Thermidor, il est guillotiné en 1794. |
Rue extrêmement étroite (2,5 m.), l'une des plus anciennes de la ville, en équerre, qui met en communication les quartiers originels de Beaussier (place Galilée) et de Cavaillon (place Séverine). |
Anciennement rue Saint-Esprit. La dénomination rue Robespierre a été décidée le 26 septembre 1905.
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180 |
Roitelets (allée des) |
Du nom du roitelet, très petit oiseau passereau insectivore des bois d'Europe et d'Asie, dont le mâle porte une huppe orangée ou jaune sur la tête (genre Regulus, famille des sylviidés). |
Dans le lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas), courte allée nord-sud qui relie l'allée des Alouettes à l'allée des Rossignols. Elle sépare la place des Roitelets (côté ouest) de la placette des Bergeronnettes (côté est). |
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Roitelets (place des) |
Voir ci-dessus. |
Petite place située du côté ouest de l'allée des Roitelets (voir ci-dessus), face à la placette des Bergeronnettes. |
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Rolland (rue Romain) |
Romain Rolland : Écrivain français (Clamecy, 1866 - Vézelay, 1944). Son oeuvre romanesque (Jean-Christophe, 1904-1912) et dramatique (Théâtre de la révolution) est animée par le culte des êtres d'exception (Beethoven, Tolstoï) et un humanisme pacifique, puis favorable à l'URSS. Il fonda la revue Europe en 1923. Prix Nobel (1915). |
Traverse entre l'avenue de la Commune de Paris et le boulevard de Stalingrad. |
Classée le 20 juin 1966. |
60 |
Rolland (École maternelle Romain) |
Voir ci-dessus. Voir le texte consacré à l'École Romain Rolland dans notre ouvrage Histoire de l'École Martini - L'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980. |
97 avenue Henri Guillaume. |
L'école
a été ouverte en 1969, avec cinq classes et 195 élèves [Une école
primaire avait été prévue à sa place, mais ce projet fut refusé pour
insuffisance de terrain]. L'école, qui ne comportait plus que 3
classes, puis 2 en 2015, a été fermée en 2019. La crèche Josette Vincent y a
été déménagée la même année dans l'attente de la rénovation des locaux
vétustes (1959) de la rue Emile Combes. Finalement (6 octobre
2020), il a été décidé que la crèche resterait dans l'ancienne école
Romain Rolland, les locaux de la rue Emile Combes devenant accueillir
une médiathèque. |
5790 m2 |
Romarins (chemin des) |
Du nom du romarin (Rosmarinus officinalis, famille des labiées), arbuste aromatique du littoral méditerranéen, à feuilles persistantes et à fleurs bleues. |
L'un des chemins (impasse côté nord) du lotissement situé au nord-est de l'intersection entre le chemin de La Seyne à Six-Fours et le chemin du Châteaubanne. |
Classé (VC 223) le 25 août 1887. Ancienne annexe n° 2 du chemin de Chateaubanne. |
115 |
Rome (avenue de) |
De Rome, capitale de l'Italie et du Latium, sur le Tibre ; 2 693 383 hab. Résidence papale et ville remarquable par l'abondance des monuments anciens et des oeuvres d'art. Rome est un centre politique, intellectuel, artistique, religieux et touristique, avec quelques industries. |
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Roseaux (allée des) |
Du nom du roseau, graminée à rhizome du bord des étangs, à tige droite, lisse, creuse ou remplie de moelle et pourvue d'un épi de fleurs terminales, telle que le roseau commun ou roseau à balais (Arundo Phragmites), la canne de Provence (Arundo Donax). La rue se trouve dans une zone de terrains formant une dépression, et constituant une roselière. |
Au quartier Mar Vivo, rue en équerre qui relie les rues F. Cléry et Canto Cigalo. |
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Rosenberg (avenue Ethel et Julius) |
Julius Rosenberg (1916-1953) et son épouse Ethel Rosenberg, née Greenglass (1915-1953), américains arrêtés le 18 juillet 1950, accusés d'avoir livré des secrets atomiques à l'URSS, condamnés le 6 avril 1951 et exécutés comme espions en 1953 malgré une campagne d'opinion internationale en leur faveur. L'ouverture des archives américaines aurait, selon Alain Decaux, prouvé leur culpabilité. |
Au quartier Tortel, ancienne dénomination de l'actuelle avenue Marcel Dassault, avenue reliant le bas du boulevard du Quatre-Septembre au quartier Donicarde. Son prolongement vers la Colle d'Artaud s'appelle route des Gendarmes d'Ouvéa. |
Antérieurement, c'était l'avenue Donicarde. Elle fut ensuite baptisée avenue Ethel et Julius Rosenberg par décision du Conseil Municipal du 29 juin 1953. Le nom des Rosenberg a été retiré vers la fin des années 80 au profit de celui de Marcel Dassault, dénomination actuelle. |
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Roses (avenue des) |
Du nom des fleurs du rosier, arbuste épineux (genre Rosa, famille des rosacées) à tige dressée ou rampante, cultivé pour ses fleurs odorantes. |
Au fond du vallon du quartier Sainte-Messe, voie secondaire du lotissement Frais Vallon, qui se détache perpendiculairement au chemin Laurent Cotsis (face à l'impasse des Roses) et qui, après un coude à gauche rejoint, en montant le chemin Jean Ghibaudo. |
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160 |
Roses (impasse des) |
Voir ci-dessus. |
Au fond du vallon du quartier Sainte-Messe, impasse qui se détache perpendiculairement au chemin Laurent Cotsis (face à l'avenue des Roses) en direction du quartier Touffany. |
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Roses (chemin des) |
Voir ci-dessus. |
Traverse entre l'avenue Esprit Armando et le boulevard Toussaint Merle) (place de Mouissèques), à l'est du chemin des Bégonias. |
Classé (VC 110) le 25 août 1887. |
225 |
Roses (rue des) |
Voir ci-dessus. |
Au quartier Mar Vivo, rue perpendiculaire à l'avenue Hugues Cléry, vers l'extrémité sud de celle-ci et côté ouest, la reliant à la rue Félix Clery et à l'allée des Roseaux. |
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Roses (résidence les) |
Voir ci-dessus. |
Nouvelle dénomination des immeubles de la partie nord (E5 et E6) de l'ancien groupe H.L.M. Le Floréal, situés au quartier Berthe, 608-642, avenue Jean Bartolini. Elle comporte 100 logements construits en 1967. |
Requalification de cette partie du quartier Berthe en îlots de vie, mise en œuvre en octobre 2013, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux immeubles, rappelant le passé champêtre et agricole du quartier. |
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Rosiers (chemin des) |
Voir ci-dessus. |
Au quartier Touffany, chemin qui relie le chemin des Jonquilles à l'avenue Jean-Baptiste Ivaldi, au niveau de son intersection avec le chemin Jean Ghibaudo. |
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Rossignols (allée des) |
Du nom du rossignol, oiseau passereau d'Europe, d'Afrique et du Moyen-Orient, au plumage brun, réputé pour son chant crépusculaire (genre Luscinia, famille des turdidés). |
L'une des allées du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas). |
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Rostand (boulevard Jean) |
Jean Rostand : Biologiste et écrivain français, fils d'Edmond Rostand (Paris, 1894 - Ville-d'Avray, 1977). Auteur d'importants travaux sur la parthénogenèse et la tératogenèse, ses expériences sur les crapauds et les grenouilles ont contribué à faire connaître la génétique au grand public français. Défendant les valeurs de l'humanisme, du pacifisme et du mondialisme, il s'attacha à montrer la valeur culturelle de la biologie et sa portée humaine (Académie Française 1959). |
Longue artère ouest-est qui traverse entièrement la Z.U.P. de Berthe, entre le stade de Berthe (chemin de Lagoubran) et le quartier de l'Abattoir (avenue Pierre Mendès France). |
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Rotonde (chemin de la) |
Une rotonde est habituellement un bâtiment de plan circulaire, souvent surmonté d'une coupole. L'explication de cette appellation nous a été fournie en 2008 par Monsieur PM, habitant de cette rue : « Ce chemin n'avait pas de nom jusqu'aux années 60. J'ai participé au choix du nom avec Monsieur JG, ancien industriel et commercant de la Seyne. En partant du principe que sa maison était la plus importante à l'époque et que celle-ci avait dans son jardin une Rotonde en haie vive, on baptisa le chemin "Rotonde". La fille de Monsieur JG, habite toujours cette maison "Villa Rotonde" ». |
Entre Les Plaines et Mar Vivo, impasse qui se détache du côté sud de l'avenue Auguste Renoir, peu avant sa jonction avec la route des Sablettes (avenue Salvador Allende). Elle dessert, à son extrémité sud, le lotissement Soloup (voir traverse Soloup-Soplane). |
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Rouault (rue Georges) |
Georges Rouault : Peintre français (Paris, 1871 - Paris, 1958). Il a pratiqué, en puissant coloriste, un expressionnisme tour à tour satirique et mystique. Il a gravé, notamment, la suite en noir et blanc du Miserere (1922-1927). Important fonds au Musée National d'Art Moderne. |
Traverse est-ouest (tracée dans l'ancien lotissement Cooper) entre la rue Paul Cézanne et le Vieux chemin des Sablettes. |
Classée le 27 novembre 1967. S'arrêtait initialement à la clôture du lotissement Cooper (57 m.) ; a été ensuite prolongée jusqu'au Vieux chemin des Sablettes. Dénomination rue Georges Rouault adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
188 |
Rouges-gorges (allée des) |
Du nom du rouge-gorge, oiseau passereau insectivore d'Europe, d'Asie occidentale et du pourtour méditerranéen, brun, à gorge et à poitrine d'un rouge vif (genre Erithacus, famille des turdidés). |
L'une des allées du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas). |
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Rouquier (Le) (quartier) |
Quartier ainsi nommé à cause d'une zone particulièrement rocheuse (du prov. rouquié, relatif aux rochers, qui habite les rochers). |
Quartier situé entre Gavet et La Maurelle, ou encore entre Coste Chaude et Pont de Fabre. Sa colline rocheuse culmine à 84 m. A son extrémité ouest, Bonaparte y fit installer en 1793 la batterie de la Grande Rade. |
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Rouquier (chemin du) |
Voir ci-dessus. |
Entre les quartiers Le Rouquier et Pas du Loup, ce chemin prolonge le chemin de Coste Chaude (devenu chemin Fernand Bonifay) jusqu'au chemin des Oliviers. |
L'ancien chemin du Rouquier (longueur totale 1304 m.) englobait autrefois le tronçon nord-ouest qui débouche aux quatre chemins de Gavet, devenu chemin du Docteur Félix Reynaud, mais qui est maintenant classé "impasse" ne communiquant plus que difficilement (véhicules tous terrains) avec l'actuel chemin du Rouquier. Classé (VC 203) le 8 octobre 1903. |
759 |
Rousseau (rue Jean-Jacques) |
Jean-Jacques Rousseau : Philosophe et écrivain genevois d'expression française (Genève, 1712 - Ermenonville, 1778). Élevé dans la tradition protestante par un père fantasque qui se chargea de son éducation à la mort prématurée de sa mère, il acquit le goût du romanesque. À Paris, de 1742 à 1749 où il connut des déceptions mondaines, il se lia avec Diderot et collabora à L'Encyclopédie. Il acquit la célébrité avec le Discours sur les sciences et les arts (1750) ; quant au Discours sur les origines de l'inégalité (1755), il aura une influence considérable sur la pensée politique moderne. Dans la logique de son système, il réfuta les raffinements de la civilisation et dans son roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761), il vante les bienfaits d'un retour à la vie naturelle. Cet ouvrage eut un immense succès. En 1762, il publia l'Émile, cet ouvrage pédagogique dont les idées religieuses lui valurent d'être condamné à des années d'errance. Mais cette revendication de la liberté et de l'égalité inspirera profondément les assemblées révolutionnaires. Les principes de base des théories de Rousseau sont que « Les premiers mouvements de la nature sont toujours droits » et que « l'homme est naturellement bon ». Son amour de la nature dans les charmes du printemps ou le pittoresque des sites tourmentés qui nourrissent une libre imagination préfigure bien les thèmes romantiques. |
Rue perpendiculaire, côté est, au boulevard Jean Jaurès, au sud de la rue Balzac et montant vers le quartier de l'Évescat, jusqu'à la rue Armand Barbès. |
Dénomination rue Jean-Jacques Rousseau adoptée par le Conseil Municipal le 16 août 1921. |
126 |
Rousseau (École primaire et maternelle Jean-Jacques) |
Voir ci-dessus. Voir le texte consacré à l'École Jean-Jacques Rousseau dans notre ouvrage Histoire de l'École Martini - L'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980. |
1019 avenue Pierre Auguste Renoir. |
En 1938, le municipalité projeta la construction d'une petite école au quartier des Plaines pour les enfants des quartiers environnants : Janas, Pas-du-Loup, les Moulières, l'Oïde, Bastian. En raison de la guerre, ce projet n'aboutit pas. En 1945, le Municipalité de la Libération fit installer la première École des Plaines avec des préfabriqués sur des terrains bordant la route de Six-Fours aux Sablettes, à mi-chemin entre la route de Janas et celle du Pas-du-Loup. Entre 1945 et 1948, fonctionna une école de trois classes, avec un effectif de 121 élèves. En 1949, les écoles de garçons et de filles sont regroupées avec un effectif de 170 élèves. En 1959, le nombre des classes passe à six, avec 235 élèves. La Municipalité acheta alors en 1967 des terrains (propriétés Ott-Poggio) pour implanter l'actuelle École Jean-Jacques Rousseau. |
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Rousset (rue) |
Joseph Rousset (1802-1865, La Seyne) : Maître boulanger seynois (2, rue du Marché), l'un des co-fondateurs, avec Auguste Carvin, Jacques Laurent, Sauveur Peter, du Cercle, ou Comité de lecture politisé, dans lequel se développa la résistance au coup d'état du 2 décembre 1851. C'est dans son four de boulanger que sont brûlés le 7 décembre les registres du Cercle. Arrêté et interné fin décembre 1851 il est gracié fin 1852 ou début 1853 et revient à La Seyne. Il meurt, victime de son dévouement lors de l'épidémie de choléra de 1865. |
Rue parallèle à l'avenue Hoche, qui relie les rues Ambroise Croizat et Pierre Renaudel. |
Auparavant
: rue des Magasins (1827) et rue de la
Comédie (1783) [car au XVIIIe siècle, les spectacles avaient
souvent lieu dans les entrepôts de marchandises]. On y trouvait de
nombreux entrepôts d'armateurs et de négociants, ainsi que, au début du
XXe siècle, les écuries de l'entreprise de voitures Pellegrin frères
dont les bureaux se trouvaient à l'avenue Hoche. La dénomination rue Joseph Rousset a été décidée lors du Conseil municipal du 20 novmbre 1909. |
55 |
Rouve (quartier La) |
Rouve : Appellation qui pourrait dériver du nom d'une espèce de chêne dont le vrai nom est le Rouvre, (en prov. lou rouve, n.m., et la rouvedo, n.f. chênaie, forêt de rouvres) mais dont la prononciation aurait été quelque peu altérée dans le temps (?). |
Quartier situé sur les pentes nord de la colline du Fort Napoléon, entre Les Mouissèques, Fontainebleau et la route de la Grande Maison. |
Un important groupe d'habitations financé par le Ministère de la Reconstruction y fut édifié dans les années 1948-1950. |
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Rouve (chemin de La) |
Voir ci-dessus. |
Au quartier La Rouve, chemin qui relie le chemin Jacques Casanova à l'avenue Charles Tournier, en délimitant, du côté sud-ouest, le groupe d'H.L.M. de La Rouve. |
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Rouve (château de la) |
Voir ci-dessus. |
Maison de maître qui se situait autrefois à l'emplacement des actuels ensembles immobiliers du quartier de La Rouve, plus exactement à proximité du Mont des Oiseaux . Voir les photographies de l'ancien château de La Rouve dans notre Tome IV. |
Au centre d'une vaste quadrilatère délimité par Les Mouissèques - L'Éguillette - Balaguier - Tamaris, étendue évaluée en 1793 à 76 hectares, fut édifié au début du XVIIIe siècle une importante maison de maître appelée le Château de la Rouve, entourée de nombreuses dépendances : maison de ferme, pressoir, moulin à huile, écuries, etc... Près d'un tiers des terres étaient réservées aux cultures fruitières, à la vigne, à l'olivier et aux cultures maraîchères. On y trouvait même dans les coins les mieux exposés des orangers, des citronniers, des câpriers et des mûriers permettant l'élevage des vers à soie. Le plus ancien propriétaire Laurent Caire (1731-1800), riche négociant toulonnais, Premier consul de Toulon avant la Révolution, était probablement le plus grand propriétaire foncier de La Seyne. Accusé d'avoir pactisé avec les Anglais en 1793, il put sauver sa vie en fuyant vers l'Italie. Mais, Toulon repris aux Anglais et aux royalistes traîtres à la France, les Républicains seynois mirent à sac la propriété de la Rouve pendant que son maître mourait à Livourne. Sous l'Empire, la famille Caire revint et reprit possession de ses biens mais le père décédé, la succession fut laborieuse. Vers la fin du XIXe siècle, quand Michel Pacha fonda la station touristique de Tamaris, il acheta la plus grande partie des terres de la Rouve. L'ancien château situé à proximité du Mont des Oiseaux a été détruit assez récemment pour satisfaire aux nécessités de l'urbanisation de ce quartier. Du magnifique domaine du riche consul toulonnais, il ne reste donc plus rien. |
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Rouvier (chemin Louis) |
Louis-Etienne Rouvier, né le 11 mars 1923 à La Seyne. Résistant F.T.P.F., mort au combat le 22 juillet 1944 à Aups (Var). |
Aux quartiers Pont de Fabre - Gaumin, chemin qui relie, selon un tracé en équerre, l'avenue J.-B. Ivaldi au chemin de la Treille. On y trouve la Villa Saint-Joseph et l'entrée du sanctuaire (Clos Bethléem) des Bénédictines Camaldules. |
Chemin rural. Classé (CR 312) le 4 mars 1957. |
388 |
Roux (du Docteur) |
Émile Roux : Médecin français (Confolens, Charente, 1853 - Paris, 1933). Élève et collaborateur de Pasteur, il fut directeur de l'Institut Pasteur de 1904 à 1933. Il mit au point le traitement de la diphtérie par le sérum de cheval (sérothérapie) et effectua des travaux importants sur les virus, les toxines, etc. Mais ne pourrait-il pas plutôt s'agir du docteurJules Roux (Aix-en-Provence, 1877 - oulon, |
Courte rue qui met en communication l'extrémité nord de la rue Pierre Curie et la rue Ernest Renan, à l'arrière de la Mairie sociale. |
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40 |
Ruisseau (chemin du) |
Du nom de ruisseau, ou petit cours d'eau. Sur les anciennes cartes, on trouve en effet le tracé d'un ruisseau descendant des hauteurs de Touffany au niveau de l'extrémité ouest du chemin des Jonquilles, coupant l'actuel chemin du Ruisseau, pour rejoindre le ruisseau de l'actuel chemin Jean Ghibaudo. |
Au quartier Touffany, chemin parallèle au chemin des Jonquilles, au sud de celui-ci, qui se détache du côté est de l'allée des Bleuets et qui marque l'extrémité nord des allées des Coquelicots et des Narcisses. |
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Jean-Claude Autran 2022