Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer
Lettres W-X-Y-Z
NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.
Nom actuel | Origine de l'appellation | Localisation | Histoire | Dimensions (en mètres) |
Wallon (Collège Henri) |
Henri Wallon : Psychologue français (Paris 1879 - Paris, 1962). Engagé dans la lutte antifasciste et la défense du rationalisme, il fonda le groupe français d'Éducation nouvelle. Outre ses importants travaux sur le développement de l'enfant, (l'Évolution psychologique de l'enfant, 1941), il est l'auteur, avec Paul Langevin, d'un projet de réforme de l'enseignement qui inspira la réforme de l'éducation de l'après-guerre. |
150, avenue Gérard Philippe. |
Cet établissement, appelé primitivement C.E.S. Berthe, est le premier Collège d'Enseignement Secondaire ouvert à La Seyne suite à la réforme de l'enseignement de 1958. Dès 1960, la Municipalité avait acquis les 12 100 m2 de terrains et arrêté le projet de sa construction. Mais l'autorisation ministérielle ne viendra qu'en 1967 et l'établissement n'entrera en fonction qu'en 1970. Prévu pour six cents élèves, il s'est très vite avéré insuffisant. Il fallut utiliser, peu de temps après son ouverture, des salles prévues pour un enseignement spécialisé, comme salles de classes. Puis on en vint, en 1971, à implanter deux classes en préfabriqués et en 1972, on implanta quatre autres classes également préfabriquées. Voir le texte consacré au Collège. Henri Wallon dans notre Histoire de l'École Martini - L'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980. |
|
Wallon (Gymnase municipal Henri) | Avenue Gérard Philippe. |
Nom
actuel Origine
de l'appellation Localisation Histoire Dimensions
(en mètres)
Nom actuel |
Origine de l'appellation |
Localisation |
Histoire |
Dimensions (en mètres) |
Zay (École primaire et maternelle Jean) |
Jean Zay : Homme politique français (Orléans, 1904 - Molles, Allier, 1944). Député radical socialiste d'Orléans (1932-1940), ministre de l'Éducation nationale de 1936 à 1939, il contribua à l'adoption des principales réformes scolaires par le gouvernement de Front populaire. Partisan de la Résistance dès la signature de l'armistice franco-allemand, il s'embarqua pour le Maroc où il fut arrêté sur les ordres du gouvernement de Vichy et interné. En 1944, il était enlevé et assassiné par les Miliciens. |
Cité Le Floréal, rue Le Corbusier. |
L'École primaire et l'école maternelle formant le groupe scolaire du Floréal furent ouvertes en 1973 sous le nom de Jean Zay pour répondre aux besoins croissants de la Z.U.P. L'école maternelle fut agrandie en 1976 et l'école primaire en 1978. Voir les paragraphes consacrés à l'École primaire Jean Zay et à l'École maternelle Jean Zay dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne. |
|
Zedda (route Patrick) | Patrick Zedda (1966-2003) : Sapeur-Pompier volontaire seynois, mort en service commandé avec ses deux camarades Michel Giovannini et Georges Lahaye en combattant le grand incendie du massif des Maures le 1er septembre 2003. | Au quartier Saint-Elme, tronçon de l'ancienne RD 18, entre le boulevard Porchy et la limite ouest de la commune de Saint-Mandrier. | Dénomination décidée à la séance du Conseil municipal du 28 septembre 2010. Plaque inaugurée le 31 août 2011. | |
Zimmermann (traverse) | Désiré Zimmermann : Propriétaire d'un ancien atelier de chaudronnerie tuyauterie à Marseille, au 27 de la rue Friedland. Il faisait de la réparation navale et travaillait pour les chantiers de La Seyne. Dans les années 50 on pouvait encore voir les restes de son atelier des Mouissèques, au début de l'impasse qui porte actuellement son nom. (Renseignements fournis par un internaute : Jacques Barret | Au quartier Les Mouissèques, traverse qui met en communication la place Albert Camus et le boulevard Toussaint Merle. | 110 | |
Zola (avenue Émile) | Émile Zola : Écrivain français (Paris, 1840 - Paris, 1902). Orphelin de bonne heure, élevé par sa mère dans la gêne, il abandonne tôt ses études et pratique divers métiers. D'abord romantique et critique d'art naturaliste, il évolue avec Thérèse Raquin vers le naturalisme (1867). Enthousiasmé par les théories du Professeur Claude Bernard, il ambitionne d'écrire le roman expérimental. Ce sera l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, plus connue sous le nom de Les Rougon-Macquart. Commencée en 1868, cette série n'assurera le succès à son auteur qu'avec la Parution de L'Assommoir en 1877. D'autres titres suivront, que l'on connaît : Nana (1880), Germinal (1885). Lecteur de Marx, de Fourrier, de Proudhon, Zola, dans ses enquêtes sur le Milieu ouvrier se sentira concerné par les thèses socialistes. Il ne s'engagera jamais avant l'Affaire Dreyfus, prenant parti pour la révision du procès et publiant dans l'Aurore en 1892, un retentissant article : J'accuse. Conspué, vilipendé par les anti-dreyfusards, il mourut, peut-être à la suite de tentatives criminelles, asphyxié à l'oxyde de carbone. Une foule immense suivit sa dépouille mortelle. Quoi que positiviste dans sa démarche qui veut faire du roman un compte-rendu expérimental où la psychologie est subordonnée à la physiologie, Zola proclame que " l'art est un coin de la création vu à travers un tempérament ". Par là même il transcende sa doctrine simplificatrice par une imagination puissante et un souffle épique servi par une prose lyrique et un vocabulaire foisonnant, ce qui n'empêchera pas les critiques bourgeois de son temps, comme Edmond de Goncourt, de lui reprocher une psychologie sommaire et un style pauvre. | Avenue qui se détache du rond-point du 8 Mai 1945, à l'ouest de l'avenue Gambetta, et qui rejoint l'avenue du Docteur Mazen, longeant la face arrière de la Bourse du Travail. La voie se prolonge vers le centre ville sous le nom de rue Denfert-Rochereau. | Anciennement : rue Saint-Roch (qui englobait alors les actuelles avenues Émile Zola et Denfert-Rochereau). Le nom de Saint-Roch vient de l'existence d'une ancienne chapelle Saint-Roch à l'extrémité sud de l'avenue Émile Zola, à l'emplacement de laquelle fut construit le lavoir Saint-Roch, aujourd'hui disparu. Cet « ancien chemin de Toulon non dénommé » a pris le nom d'avenue Émile Zola lors du Conseil municipal du 19 novembre 1919. | 420 |
Zola (traverse Émile) | Voir ci-dessus. | Courte traverse qui relie en leur milieu l'avenue Émile Zola et la rue Ernest Reyer. | 40 | |
Zunino (impasse) | Du nom de Oreste Zunino, né en 1867, commerçant, place Noël Verlaque (cf. recensement de 1906). | Courte rue en impasse qui se détache de l'extrémité est de la rue Camille Pelletan en direction du sud. | ||
Zunino (impasse Georges) | Georges Zunino : 1933-1958. Jeune Seynois mort pour la France en Algérie. Brigadier-chef de l'artillerie, il allait accéder au grade de maréchal des logis. Ses parents demeuraient au Bois-Sacré où son père était employé des établissements Ozo. Il fut tué le 14 avril 1958. La Seyne lui fit de grandioses obsèques le 12 juin 1958. | Courte rue en impasse qui se détache du côté ouest de l'avenue Général Carmille, au niveau du n° 19. |
Accès aux autres lettres de l'Encyclopédie des rues de La Seyne :
Retour à la page d'accueil du site
jcautran.free.fr
|
Jean-Claude Autran 2016