La Seyne-sur-Mer (Var)   Histoire de La Seyne-sur-Mer (Var)

Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer

Lettre C

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NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.

Nom actuel

Origine de l'appellation

Localisation

Histoire

Dimensions (en mètres)

Cablat (impasse Marcel)

Recherche en cours.

Au quartier Les Sablettes, impasse privée qui dessert des résidences du côté nord de l'avenue Charles de Gaulle, du côté opposé au chemin Hermite.



Cachou (quartier)

Nom d'un ancien domaine aux habitations luxueuses qui impliquerait une idée de dissimulation. Quand les piétons venus de Six-Fours ou des Moulières atteignaient le domaine de Cachou, ils ne découvraient qu'un monticule boisé. C'est probablement parce qu'il demeurait bien dissimulé et insoupçonné que ce domaine faisait dire aux gens : « Ils sont bien cachés ceux qui habitent là ! ». [Le patronyme Cachou, considéré comme un surnom, existait déjà à Six-Fours aux XVIIe et XVIIIe siècles]. Dans ce quartier, les riches terrains de cultures se succédaient jusqu'aux rivages de La Verne et Mar Vivo. A noter que le domaine de Cachou devint la propriété du Maire Saturnin Fabre vers la fin du XIXe siècle. Sur ses trente hectares de superficie, l'on vit prospérer des vignobles, des vergers, espace occupé tout entier aujourd'hui par les lotissements du Cap Sicié. Le quartier Cachou connut aussi une activité artisanale dans sa partie occidentale par l'exploitation de carrières d'argile.

Ancienne appellation de la colline boisée située au sud de la route de Six-Fours aux Sablettes et à l'ouest de la route de Janas (actuels lotissements du Cap Sicié).



Caire (Fort) et Caire (colline)

Du nom de la célèbre famille Caire (négociants toulonnais), et particulièrement de Laurent Caire (1731-1800), Premier consul de Toulon avant la Révolution et qui était considéré comme le plus grand propriétaire foncier de La Seyne, son domaine s'étendant des Mouissèques jusqu'aux Sablettes, en passant par le Bois sacré, Balaguier, Tamaris, le Crotton avec des bois, des terrains de cultures très variées, le domaine où se construira le Château de la Rouve (voir ce nom). Accusé d'avoir pactisé avec les Anglais en 1793, il put sauver sa vie en fuyant vers l'Italie. Toulon repris aux Anglais et aux royalistes traîtres à la France, les Républicains seynois mirent à sac la propriété de la Rouve pendant que son maître mourait à Livourne. Voir notre texte sur la famille Caire dans le chapitre Ils sont venus à La Seyne de notre Tome IV.

Sommet de la colline boisée, culminant à 77 m. d'altitude, entourée des quartiers Fontainebleau, La Rouve, Balaguier, Tamaris et Saint-Lambert, auquel on accède par le chemin Marc Sangnier.

En 1793, sous le régime de la Terreur, Toulon se livre aux Anglo-Espagnols qui formaient blocus en Méditerranée. Les Anglais, sous les ordres de l'Amiral Hood, en renforcèrent la défense déjà considérable et construisirent notamment au sommet de la colline Caire à La Seyne (à l'emplacement de la redoute Caire du XVIIIe siècle), une redoute en terre et en bois appelée redoute Mulgrave ou Petit Gibraltar. Dans la nuit du 16 au 17 décembre 1793, les soldats français enlevèrent cette redoute après de violents combats auxquels participait Napoléon Bonaparte. En 1811, Bonaparte, devenu Empereur se souvint sans doute de cet épisode, puisqu'il fut prévu sur le sommet de la colline Caire, la construction d'un fort militaire, type redoute, qui fut achevé en 1821. Mais ce fort Caire ne participera jamais à des combats, excepté en 1944 lors de la libération de notre territoire. Voir à fort Napoléon, sa dénomination actuelle.


Caisse (La)

L'origine de cette appellation familière et très ancienne est douteuse. Certains ont prétendu que cette portion du môle de la Paix, de forme parallélépipédique, avait la forme d'une caisse. D'autres ont plutôt fait référence à l'existence ancienne, le long de l'actuel quai de la Marine, des bureaux (et de la Caisse) de l'Inscription Maritime où les anciens venaient percevoir certaines redevances. Ce bureau de l'Inscription Maritime a été aussi longtemps associé à la « banque des m'an fa tort » (voir ce nom).

C'est l'appellation familière du môle de la Paix, extrémité du quai de la Marine, se trouvant à l'angle nord-ouest du Port, emplacement du monument aux Morts actuel, et naguère traversé par la voie de chemin de fer qui desservait les Forges et Chantiers de la Méditerranée par le pont basculant qui venait s'y appuyer.

Dit également Môle de la Caisse, il prit l'appellation de môle de la Paix à la séance du Conseil Municipal du 19 novembre 1924.


Calade (rue), ou La Calade

Rue d'une déclivité prononcée qui fut de bonne heure « caladée », c'est-à-dire pavée de pierres plates, empierré (du provençal calado, rue ou espace pavé), afin, surtout, de permettre aux attelages d'en faire l'ascension et aux eaux de s'écouler sans entraîner les terres qui formaient le sol de nos rues avant qu'elles fussent pavées.

Ancienne appellation de la rue Louis Blanqui, rue qui se détache de la rue Berny et qui monte vers le quartier Cavaillon, jusqu'à la rue Isnard.

Au XVIIe siècle, on disait tout simplement en parlant de cette artère : La Calade - laquelle est cimentée aujourd'hui. Voir rue Louis Blanqui, dénomination actuelle.


Calade (chemin la)

Voir ci-dessus.

A l'ouest du hameau de Fabrégas, courte impasse au bord du vallat (ruisseau) qui draine les eaux des hauteurs environnantes, et qui prolonge vers l'est le chemin du Vallat.



Calmette et Guérin (rue)

Albert Calmette : Bactériologiste français (Nice, 1863 - Paris, 1933). Frère de Gaston Calmette. Il mit au point avec Camille Guérin, vétérinaire et bactériologiste français (Poitiers, 1872 - Paris, 1961) un vaccin antituberculeux, le B.C.G.

Impasse s'ouvrant à l'est de la rue Émile Combes, parallèle à la rue d'Alsace, desservant la Crèche municipale Josette Vincent et les locaux de la Protection Maternelle et Infantile.

Dénomination rue Calmette et Guérin adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972.

59

Camaldules (sanctuaire des Bénédictines)

Camaldules : Congrégation religieuse de moines ermites ou de moniales appartenant à l'ordre fondé par Saint-Romuald en 1012 à Camaldoli en Italie.

Au quartier Gaumin, monastère et sanctuaire - clos Bethléem, villa Saint-Joseph - (naguère dénommé Sanctuaire des Moniales Camaldules et également Sanctuaire du Cœur douloureux et de l'Immaculée Marie) édifié au sommet de la colline boisée délimité à l'ouest par l'avenue J.-B. Ivaldi, au sud par le chemin Louis Rouvier (entrée du Sanctuaire) et au nord-est par l'impasse des Frères Montfortins.



Caminade (esplanade Pierre)

Pierre Caminade : Homme de lettres, poète, chroniqueur (Montpellier, 1911 - La Seyne-sur-Mer, 1998). Né d'un père imprimeur et d'une mère directrice d'une maison de couture, il fit ses études dans sa ville natale jusqu'à l'université. En 1923, il obtint sa licence en droit, entra dans la vie active, collabora à plusieurs journaux locaux, se passionnant pour la vie de sa ville. Entre 1930 et 1935, l'ardeur de sa jeunesse le poussa à des activités politiques, sans négliger sa propension à la poésie. Dans les années 1935 à 1947 il entre comme rédacteur au Ministère du Travail et devient critique littéraire dans la spécialité Arts et Lettres. En 1947 il devient Conseiller aux affaires économiques du Haut-Commissariat de France en Indochine où il exercera ses fonctions pendant sept ans. En 1954, il s'installe à La Seyne, La Ville de Mer aux quarante collines, avec son épouse Madeleine, enseignante. Pendant plus de 40 ans, il s'inscrit dans les réalisations sociales et culturelles de sa ville d'adoption et participe activement à l'élaboration d'une politique culturelle : présidence de l'Office Municipal de la Culture et des Arts, revue Étraves, organisation d'expositions, tout en étant chroniqueur dans la presse locale et poursuivant la rédaction de son œuvre littéraire et poétique. En 1969, il soutient une thèse de Doctorat : Un problème de poétique contemporaine : image et métaphore, à la faculté d'Aix-en-Provence. Il obtient le prix Sévigné en 1973. L'ultime compilation de ses textes poétiques, Se surprendre Mortel, est publiée en 2004. Homme épris de justice sociale, Pierre Caminade fut, tout au long de sa vie, engagé intellectuellement, mais dégagé de toute contrainte philosophique et partisane. Voir également la biographie de Pierre Caminade dans le chapitre Chronique Seynoise de notre Tome VIII.

Esplanade et petit jardin situés devant la médiathèque du Clos Saint-Louis, à l'intersection entre l'avenue Henri Guillaume (vieux chemin de Tamaris) et l'avenue Noël Verlaque.

Après décision prise par le Conseil municipal du 20 juillet 2006, l'esplanade Pierre Caminade a été inaugurée le 8 septembre 2006.



Caminade
(bibliothèque municipale Pierre)

Voir ci-dessus.

Rue François Croce

Nouvelle dénomination de la Bibliothèque municipale de centre-ville, donnée en juin 2012.


Camp Laurent (quartier)

De Laurent, nom d'une famille propriétaire de terrains dans ce quartier. La Campagne Laurent est devenue Camp Laurent.

Quartier situé à l'extrême nord-ouest de la commune, emplacement de la Zone Industrielle et de l'échangeur entre l'autoroute Marseille-Toulon et la route de La Seyne à Ollioules.



Camp Laurent (montée du)

Voir ci-dessus.

Voie d'accès haut au cimetière Camp Laurent en partant du chemin Jorgi Reboul (voie en contrebas du pont autoroutier à l'est.

Appellation décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009.

292

Camus (place Albert)

Albert Camus : Écrivain français (Mondovi, Algérie, 1913 - Villeblevin, Yonne, 1960). Il proposa de surmonter le nihilisme qu'engendre le sentiment d'absurdité de l'Univers par une prise de conscience lucide, ouverte au monde. Essais : le Mythe de Sisyphe (1942), l'Homme révolté (1951), l'Été (1954) ; théâtre: Caligula (1938), le Malentendu (1942-1943), l'État de siège (1948), les Justes (1949) ; romans et nouvelles : l'Étranger (1942), la Peste (1947), la Chute (1956). Prix Nobel de littérature en 1957.

Au quartier des Mouissèques, petite place reliant le chemin des Mouissèques et la traverse Zimmermann et desservant les HLM Mouissèques.

Dénomination place Albert Camus adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. Entièrement réaménagée en octobre 2018 dans le but « d'éviter une nouvelle construction » et avec création de 60 places de parking.

70 x 50 (3500 m2)

Canaris (sentier des)

Du nom du canari, ou serin des Canaries, oiseau au plumage généralement jaune, apprécié pour son chant.

Au domaine du Cap Sicié (début de la route de Janas, à droite), courte impasse qui se détache vers l'ouest du milieu de l'allée des Sansonnets.



Canelle (rue)

Canelle : nom d'un représentant de la communauté de La Seyne qui, au XVIIe siècle, avait contribué à son détachement de Six-Fours.

Ancienne dénomination de l'actuelle rue Louis Verlaque, l'une des rues reliant la rue Denfert-Rochereau et l'avenue Louis Curet, entre les rues Victor Hugo et Jean-Louis Mabily.

La dénomination rue Canelle a été remplacée par celle de rue Louis Verlaque par décision du Conseil municipal du 20 novembre 1909.


Cannets (ancienne batterie des) En Provence, un cannier (prov. canié ou canet) est une roselière, c'est-à-dire un lieu humide où se développent les roseaux (ou Cannes de Provence, Arundo Donax). Le terrain où fut édifiée cette batterie se situait en partie dans une zone à roseaux de l'anse de Balaguier. Terrain situé en bordure de la corniche Bonaparte, du côté nord de l'anse de Balaguier, au sein d'un quartier résidentiel bénéficiant d'une belle vue sur la rade de Toulon et la presqu'île de Saint-Mandrier. Une batterie y fut édifiée en 1861 sur un domaine de 2700 m2 acquis par l'Etat. Ce domaine fut transféré de l'Armée de terre à la Marine en 1969 pour en faire un site de stockage de carburant (projet abandonné). De 1975 à 1983 la ville de La Seyne loue le terrain pour des activités nautiques. Après un échange de parcelle avec un propriétaire privé, le terrain actuel (1820 m2) qui comporte encore les ruines de l'ancienne casemate datée de 1861.

Canniers (chemin des)

Voir ci-dessus. Le chemin des Canniers longe en effet la partie inférieure du cours du ruisseau de l'Oïde.

Au quartier de l'Oïde, chemin qui se détache du boulevard Garnault et qui rejoint la plage de la Verne parallèlement au ruisseau de l'Oïde.

Ancien chemin privé communal. Classé (VC 170) le 9 mars 1967.

272

Canourgue (quartier et stade de la)

Dans les régions de langue occitane, canourgo désigne une chanoinie, une communauté canoniale, une église collégiale. Nous ignorons s'il a existé un tel établissement en ce lieu.

Quartier situé entre l'avenue Frédéric Mistral et le quartier Saint-Honorat (cimetière), là où fût édifié un vélodrome en 1917, puis le stade omnisports à partir de 1948.

Le vélodrome de La Canourgue, édifié en 1917, prit quelque temps le nom de vélodrome Barrel, du nom du mécène Joseph Barrel dont le passage à La Seyne fut de courte durée. Le Parc des Sports, inauguré en 1921, porte le nom de stade Barrel sur des cartes postales d'époque. Il fut inauguré en 1921. La ville prit possession du stade et des installations sportives en 1925, mais le vélodrome fut détruit au bombardement du 29 avril 1944. Le stade omnisports, construit progressivement à partir de 1948, fut encore communément dénommé terrain de La Canourgue, ou stade de la Canourgue, et fut baptisé stade Antoine Scaglia après le décès accidentel du jeune athlète, sur le stade, en 1958.


Canto Cigalo (rue)

Mots provençaux signifiant : chante cigale (la rue se situant dans une zone boisée de pins où les cigales sont nombreuses en été).

Rue qui se détache du chemin de Mar Vivo aux Deux Chênes et qui rejoint la plage de Mar Vivo après avoir marqué un coude du côté nord (elle coupe successivement l'allée des Roseaux, l'avenue des Fleurs, la rue des Cévenols, l'avenue Hugues Cléry et le boulevard des Lauriers-Roses).



Cap Vieux (batterie du)

Du nom du Cap Vieux, pointe rocheuse ouest du Cap Sicié, située à 1200 m. à l'ouest du la Pointe Garde Vieille. Ancienne batterie dite aussi batterie de Notre-Dame.

Batterie située naguère en dessous de la chapelle N.-D. de Bonne-Garde, sur un promontoire dominant le Cap Vieux et dirigée vers le large.

Cette batterie fut édifiée en 1794 lors de la réorganisation, par Bonaparte, de la défense des côtes de Provence (elle ne se trouvait pas en service lors du siège de Toulon de 1793). Après la prise de Toulon Bonaparte avait en effet suggéré d'installer une batterie au-dessous de N.-D. de Bonne-Garde, face au grand large, en prévision d'un débarquement sur les grèves sud du promontoire de Sicié, possible seulement par temps calme. Deux des 3 canons qui s'y trouvaient depuis 1794 ont été récupérés vers 1975 et sont maintenant visibles au Musée de Balaguier. [Le troisième canon a disparu lors de l'opération de transfert].


Capellane (chemin de la)

Du prov. capelan, chapelain, prêtre, ecclésiastique. Chemin qui devait desservir la propriété (capellane) d'un capelan.

Chemin en impasse qui se détache, côté est, du chemin de Léry, juste avant la limite nord de La Seyne quand on arrive à Ollioules (zone d'activités de la Capellane). Il existe aussi un chemin de la Capellane à Ollioules, légèrement plus au nord, en limite de La Seyne.

Appellation décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009.

155

Capucins (couvent des)

Capucin : religieux, religieuse d'une branche réformée de l'ordre des Frères mineurs, créée au XVIe siècle.

Ancien couvent situé à l'emplacement de l'actuelle Institution Sainte-Marie, place Germain Loro (anciennement place des Capucins).

Michel Tortel, sieur de Ramatuelle, capitaine des vaisseaux du roi, qui fit - à la suite de sa guérison de la peste au début du XVIIe siècle - une donation de trois mille piastres pour édifier un couvent de religieux capucins à La Seyne, son pays natal. Cet établissement, fondé le 6 avril 1621 en terre de Tortel, au cœur même de la propriété actuelle des Maristes, s'appela le Couvent des Capucins. Il comportait des logements pour 40 religieux, des salles de réunion, des annexes, des dépendances, une église, entourés de vastes terrains plantés d'arbres magnifiques. Pendant deux siècles, il permit aux Capucins d'exercer leur religion et de nombreuses œuvres de charité. Mis à mal pendant la révolution de 1789 et les années qui suivirent, il connut des fortunes diverses. Utilisé comme hôpital militaire sous le Ier Empire, puis comme séminaire diocésain pendant quelques années sous la Restauration - d'où le nom « place Séminaire » donné temporairement à la place des Capucins - puis comme maison de retraite pour les vieux religieux, il fut abandonné vers 1840 et tomba en désuétude. Sur le même emplacement, dix ans plus tard prendra naissance l'Institution Sainte-Marie. Il ne reste plus aucune trace aujourd'hui du Couvent des Capucins, structure de la Chrétienté du XVIIe siècle.


Capucins (place des)

L'ancien couvent des Capucins, fondé en 1621 [grâce à Michel Tortel, à la suite de sa guérison de la peste], se situait à l'emplacement actuel de l'Institution Sainte-Marie.

Ancienne dénomination de l'actuelle place Germain Loro, place qui couvre l'espace entre le cours Louis Blanc et le boulevard du Quatre-Septembre. Trois autres rues y aboutissent : les rues d'Alsace, Étienne Prat et Charles Gounod.

Anciennement : place du Séminaire, puis place (ou placette) des Capucins. Devient place Germain Loro lors de la délibération du Conseil Municipal du 26 septembre 1905.


Carex (place des)

Du nom du carex, plante monocotylédone des zones humides, qui comprend plus de cent espèces en France, à feuille coupante et à tige triangulaire, communément appelé laîche (famille des cypéracées).

Place au centre des résidences du quartier Le Crotton dont les dénominations (Scirpe, Brin de jonc, Carex, Sparganier, Typha) évoquent le caractère autrefois très marécageux de ce quartier.



Carmille (avenue du Général)

René Carmille (Trémolat, Dordogne, 1886 - Dachau, 1945) : Militaire français, Seynois d'adoption, héros de la Résistance, mort en déportation à Dachau. Polytechnicien, spécialiste d'artillerie, René Carmille fut affecté à Toulon en 1911. Mobilisé en première ligne en 1914, René Carmille fut blessé deux fois. Il se distingua par sa vive intelligence, par son courage exemplaire. La guerre terminée, il entra dans le corps du contrôle de l'administration de l'armée et devint commandeur de la Légion d'honneur. En 1940, il fut élevé à la dignité de contrôleur général de première classe et directeur du service national des statistiques. Les nazis espérèrent utiliser ses compétences pour organiser la chasse aux juifs. Ils étaient loin d'imaginer que depuis 1911 René Carmille travaillait pour le contre-espionnage français. Pendant les heures les plus dangereuses du gouvernement de Vichy, il fut un membre influent de la Résistance dans le réseau Marco Polo. Non seulement il ne fit rien pour livrer les juifs aux nazis, mais il put établir des milliers de fausses cartes d'identité pour l'organisation du soutien actif aux armées de la Libération. C'est alors à ce niveau qu'il accomplit les tâches les plus délicates au service de sa patrie en organisant dans la zone libre, la formation d'une armée secrète de près de 400.000 combattants dotés de tout le matériel indispensable et prêts à intervenir le moment le plus favorable venu. Hélas ! La sinistre Gestapo, probablement renseignée par des traîtres, fit arrêter notre grand patriote en février 1944, le fit interner à Lyon (Montluc) dans un premier temps pour le déporter par la suite au camp de Dachau en Bavière. Profondément affaibli par les sévices de la détention, gravement malade, René Carmille s'éteignit comme tant d'autres de ses compagnons d'infortune. Il expira dans les derniers jours du mois de janvier 1945. Disparu prématurément, il n'aura pas eu le bonheur d'apprécier longtemps la quiétude et la beauté de sa belle propriété Les Charmilles, si riche de verdure, sise précisément au point de rencontre de l'avenue Armando et de la route de Tamaris, qui porte son nom depuis la libération du sol seynois. Voir aussi la biographie de René Carmille dans le chapitre Chronique Seynoise de notre Tome VIII.

Au quartier Fontainebleau, avenue se détachant de l'avenue Pierre Fraysse vers le sud-est et contournant la colline du Fort Napoléon jusqu'à l'intersection avec le chemin de la Closerie des Lilas, au delà de laquelle la voie prend le nom d'avenue Auguste Plane.

Partie de l'ancien CVO 3 dit route de Tamaris. Dénomination avenue du Général Carmille décidée à la séance du Conseil Municipal du 6 avril 1949.

1040

Carnot (rue)

Marie François Sadi Carnot : Homme politique français (1837, Limoges - Lyon, 1894). Polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées, il est élu député de Côte d'Or en 1871. Ministre des Travaux publics en 1879 et des Finances, en 1885. Elu Président de la République en 1887. Il vint à La Seyne assister aux Chantiers navals au lancement du cuirassé Jauréguiberry le 27 Octobre 1893 et fut reçu par le Maire Saturnin Fabre. Il fut assassiné peu après par l'anarchiste Caserio à Lyon, le 24 juin 1894. Sadi Carnot repose au Panthéon près de son aïeul Lazare Carnot. Voir notre texte sur Sadi Carnot dans le chapitre « Ils sont venus à La Seyne » de notre Tome III.

Traverse reliant l'avenue Émile Zola à l'avenue Gagarine à hauteur du bâtiment du Trésor Public.

Décision d'appellation rue Carnot prise à la séance du Conseil Municipal du 26 septembre 1905.

45

Carnot (colonne et fontaine)

Voir ci-dessus. En 1893, le Président de la République Sadi Carnot vint à La Seyne à l'occasion du lancement d'un célèbre cuirassé appelé Jauréguiberry et de son passage sur le port de La Seyne où il fut chaleureusement acclamé par la population, nos anciens avaient gardé un souvenir vivace. Mais l'année qui suivit sa visite à La Seyne, Sadi Carnot fut assassiné à Lyon. En souvenir de son passage à La Seyne, la Municipalité décida, en 1894, d'apposer le portrait de Sadi Carnot entouré d'immortelles sur la plus ancienne stèle du cimetière, située au bout de l'allée centrale.

Colonne située au bout de l'allée centrale du cimetière.

Cet édifice, érigé en 1869, ne comportait à l'origine qu'une croix fixée sur un piédestal. Par la suite un socle en pierres de taille le remplaça sur lequel on éleva une colonne surmontée de la même croix. Sur la face Nord, une fontaine fut aménagée. Au bas de ce monument, sur sa face nord, une fontaine avait aussi été aménagée en 1879. A partir de 1894, lorsque le portrait du Président Sadi Carnot y fut apposé, l'habitude fut prise par nos concitoyens d'appeler le monument colonne Carnot, ou encore fontaine Carnot. Le portrait du Président a été longtemps vénéré jusqu'au moment où le 29 Avril 1944, le bombardement américain le détruisit, ainsi qu'un nombre important de sépultures. Mais la colonne Carnot domine toujours le champ funéraire primitif (voir photographie de la colonne Carnot).



Carraire (chemin de la)

Du prov.
carraire, carrairo, bélier, bouc ou chèvre propre à être mis en tête du troupeau ou à le conduire. Voir également carrairo (s.f.), chemin ou passage destiné aux troupeaux transhumants, chemin rural, ancienne voie.

Traverse entre l'avenue Pierre Fraysse et le boulevard Toussaint Merle, à proximité de l'EDF-GDF.

Ancienne dénomination du CVO 1 bis, devenu chemin du Gaz (la rue longe un site de stockage important de Gaz de France), puis rue Henri Barbusse (Conseil Municipal du 12 juin 1936). Le 17 avril 1940, suite à la circulaire ministérielle du 15 mars 1940, en raison des opinions communistes et anti-militaristes d'Henri Barbusse, la rue est débaptisée et devient rue Édouard Branly [Amiens, 1844 - Paris, 1940] « en hommage au physicien et chimiste français récemment décédé ». L'appellation rue Henri Barbusse est rétablie à la Libération.


Carrière (chemin de)

Probablement, du nom d'une ancienne famille propriétaire de terrains dans ce quartier.

Au quartier Gavet, chemin est-ouest étroit qui se détache dans un coude du chemin de La Seyne à Bastian pour rejoindre le chemin de Brémond en imite de la commune de Six-Fours.

Classé (VC 129) le 25 août 1887.

1000

Cartier (impasse)

Recherche en cours.

Au quartier Peyron, impasse qui se détache du milieu du chemin de Moneiret, en direction du nord-ouest (face arrière de l'hôpital George Sand).



Carvin (rue)

Auguste Carvin : Horloger de La Seyne (1812-1869). Animateur dès 1846 d'un cabinet de lecture rue du Marché, qui se transforma en comité électoral démocratique. Conseiller municipal particulièrement exalté, il fut considéré par la police, après le coup d'état du 2 décembre 1851, comme le plus dangereux des républicains Seynois parce qu'ayant affirmé le premier son attachement aux doctrines socialistes. Dénoncé par le menuisier Blain, il fut déporté en Afrique du Nord, jusqu'en 1855. A la faveur d'une permission pour raison de santé et de famille, il disparaît : il a fui à Nice. Il est gracié en 1856 et revient s'installer à La Seyne comme horloger, jusqu'à sa mort, en 1869.

Rue reliant l'ancienne place du Marché (place Laïk père et fils) à la place de l'Église).

Originellement rue de l'Hôtel-de-Ville (aux XVIIIe siècle et jusqu'en 1847, la mairie de La Seyne se trouvait au n° 2 de cette rue, dans la maison qui devint la boulangerie Victor Mabily, puis la boulangerie Erutti). Elle ne prit le nom de rue Carvin qu'au début du XXe siècle (entre 1906 et 1911). Le recensement de 1906 contient encore le nom rue de l'Hôtel-de-Ville ; celui de 1911 est le premier à mentionner rue Carvin.

45

Casanova (Chemin Jacques)

Jacques François Casanova (Corte, 1905 - San-Martin de La Vega, Rio Jarama, 1937) : Communiste seynois mort dans les Brigades Internationales en Espagne. Ouvrier riveur aux Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne, secrétaire du syndicat CGTU, il fut révoqué au début de 1935. Secrétaire adjoint de la Bourse du Travail, il travaillait à nouveau aux FCM sous le Front populaire. Il était un des meilleurs diffuseurs du périodique de la CGT, La Vie ouvrière en mai-juin 1936. Le 5 janvier 1937, on annonçait son départ pour l’Espagne. Commissaire politique du 15e Bataillon de la 15e Brigade internationale, il fut tué sur le front du Jarama en février 1937. Le 24 mars 1937, la nouvelle de son décès parvenait à La Seyne. Son nom fut donné à une salle de la Bourse du Travail.

Entre les quartiers Les Mouissèques et La Rouve, chemin nord-sud reliant la corniche Philippe Giovannini et l'extrémité de l'avenue Esprit Armando.

VC 111. Ancien chemin de la Rouve à la mer.

385

Casanova (Centre Médico-Social Danielle)

Danielle Casanova : Dirigeante de l'Union des Jeunes Filles de France (UJFF) (Ajaccio, 1909 - Auschwitz, 1943). Née à Ajaccio, elle vient à Paris achever ses études de chirurgie dentaire. Elle adhère à l'Union fédérale des Etudiants dont elle devient une des dirigeantes. Élue dans le Mouvement de la Jeunesse communiste, elle dirige l'Union des Jeunes Filles de France. Elle lutte pour la défense de la République Espagnole et dirige la lutte contre la famine et la vie chère dans les Comités populaires féminins. Après la défaite de 1940, elle contribue à la reconstruction du Parti communiste clandestin, s'occupant à la fois des organisations clandestines des jeunes, des femmes et des intellectuels et de la mise en place des premiers groupes armés. Arrêtée le 15 février 1942 par la police française, elle est livrée à la Gestapo. Internée à Fresnes, puis à Romainville, elle est déportée à Auschwitz le 24 janvier 1943. Affectée à l'infirmerie du camp, elle tente, malgré les conditions déplorables, d'aider ses compagnes malades. Elle meurt du typhus le 10 mai 1943.

10, place Germain Loro.

Aménagé au début des années 50 dans l'ancienne villa Loro, place Germain Loro, ex-place des Capucins. Ouvert au public en juin 1953, ce Centre - le seul de ce genre dans le Sud-Est - a permis à des dizaines de milliers de Seynois (et habitants de communes voisines) de bénéficier de toutes sortes de soins médicaux de qualité pour un prix minimum.

Mais, en 2006, considéré comme devenu « vétuste et inadapté », ayant accumulé un déficit de près de 4 millions d’euros depuis 2000,  le centre médico-social est fermé sous la municipalité Paecht. Le Centre n’était d'ailleurs plus agréé depuis 1991. Il devait être remplacé dans un délai de 2 ans par une nouvelle maison médicale de Santé Danielle Casanova, située face à l’hôpital. Ce projet ne verra jamais le jour.



Castié
(boulodrome Fernand)

Fernand Marcel Castié
(Toulon, 1945 - Briançon, 2013) : Fervent Saint-Elmois, organisateur de concours de pétanque, de pêche, et animateur de la Société Nautique de Saint-Elme.


Boulodrome de Saint-Elme.

Inauguré le 11 octobre 2014.

Cauquière (rue)

Vocable qui tire vraisemblablement son origine du verbe provençal cauca, qui signifie fouler (les gerbes de blé, la vendange, la terre) par piétinement. Aux dires des anciens, il y avait, au début de la rue, de grandes cuves à fouler le raisin des vignobles de la propriété Charbonnier. M. Baudoin propose une explication alternative, considérant que cauquiero signifie aussi tannerie, mégisserie, en provençal, mais il reconnaît n'avoir trouvé aucune trace d'activité de préparation ou de tannage des cuirs dans ce quartier.

Rue qui part du rond-point J.-F. Kennedy et qui monte vers la rue Isnard, par derrière le bâtiment de La Poste.


140

Cavaillon (quartier)

Nom qui relève d'une indication à caractère topographique (le provençal cavaioun désigne un lieu perché, élevé). Il désignait ici une hauteur de terrain dominant le rivage.

Quartier délimité par : la rue Isnard, la place Séverine, la rue Cavaillon et la rue Calade (actuellement Louis Blanqui).

L'un des points de départ de la communauté seynoise, avec les quartiers Beaussier et Tortel.


Cavaillon (rue)

Voir ci-dessus, quartier Cavaillon.

Rue qui relie le milieu de la rue Louis Blanqui (anciennement rue Calade) à la place Séverine (ancienne place des Pénitents-Blancs) et à la rue Martini. Elle est directement reliée à la rue Isnard par un court passage, la rue Cuvier.

Rue dont le nom, resté inchangé depuis les origines de La Seyne, a conservé celui du quartier auquel elle appartient.

156

Cavaillon (chemin de)

Cette rue se nomma aussi chemin de Cavaillon parce qu'elle conduisait autrefois les habitants du quartier Cavaillon sur le rivage où le Gros Vallat se jetait dans la mer.

Ancienne appellation de l'actuelle rue Lavoisier, rue très étroite (2 m.) qui relie la rue Louis Blanqui (anciennement rue Calade) à la rue Gay-Lussac.

Cette rue fut longtemps connue sous le nom populaire de ruelle des Amoureux (voir ce nom). La dénomination actuelle rue Lavoisier remonte seulement à 1921.



Cavatorta
(rue Lucie)


Lucie Cavatorta, née Scillieri : Ancienne soudeuse des chantiers (Trapani, Sicile, Italie,  1923 - La Seyne, 2018). « J'avais l'impression que mon travail, la soudure, ressemblait à la couture, mon deuxième boulot ». Elle avait intégré, à 22 ans, l'école de soudure des femmes. Après le retour des hommes, elle avait été mutée à « la popote », la cantine des ingénieurs.

Rue qui relie l’avenue Pierre Fraysse, côté nord, face à la rue Lafontaine, aux allées Maurice Blanc, en coupant la rue Henri Barbusse.

Inauguration prévue en même temps que celle des autre rues du secteur Porte Marine : rues ou allées Louis Meunier, Jean-Pierre Era, Gisèle Kania, André Salvetti,... dans l'attente de la fin des travaux de Porte Marine 3 ainsi que de la rétrocession de certaines voies nouvellement nommées.


Celliers (rue des)

Appellation qui témoigne de l'ancienne existence dans cette rue de celliers, de chais, de locaux où l'on entreposait le vin et les provisions.

Courte rue, parallèle au quai Saturnin Fabre, qui relie la rue Ramatuelle à la rue Kléber.

L'une des rares rues de La Seyne ancienne qui aient conservé son nom d'origine depuis le XVIIe siècle.

43

Centa (salle Giancarlo)

Giancarlo Centa, dit « Jeannot » : Boxeur français d'origine italienne (3 mai 1937, Pozzuolo, Italie - 23 juillet 1996, La Seyne-sur-Mer) dont la carrière de poids coq s'est déroulée entre 1962 et 1970. Il fut ensuite un remarquable entraîneur au Boxing Club Seynois (Louis Gomis, les frères Camara, Jean-Claude Fontana, Bouzid Tebouldi, Frédéric Noto furent ses élèves) et un organisateur de rencontres hors-pair.

Salle du Boxing Club Seynois, place des Policiers Résistants, 4 boulevard du 4 Septembre. Depuis fin 2009, elle est installée dans le nouveau gymnase Léry.

Ce local fut auparavant celui de la Criée Coopérative, après avoir été, jusqu'en 1944, le siège du Commissariat de Police (le lieu du drame du 21 Août 1944 où les 3 policiers Xavier Franceschini, Maurice Marcoul et Jacques Brès furent fusillés par une patrouille allemande). Elle a été transformée en salle d'entraînement (salle municipale « de la Criée ») pour les boxeurs du Ring Seynois sous la municipalité Scaglia en décembre 1988. Dénommée dix ans plus tard « salle Giancarlo Centa », cette salle du Boxing Club Seynois est fermée depuis fin août 2013 [une nouvelle salle de boxe ayant été aménagée dans le complexe Lery en novembre 2009]. Il était prévu qu'elle soit réhabilitée et transformée en salle polyvalente pour les associations dans le courant de l'année 2014 (Var-Matin de 13 août 2013).


Cerdan (gymnase municipal Marcel)

Marcel Cerdan : Boxeur français (Sidi-Bel-Abbes, 1916 - Açores, 1949). Marcel Cerdan a 6 ans lorsque sa famille s'installe à Casablanca. Son père l'entraîne de force à la boxe, alors que Marcel s'intéresse plutôt au football. Il devient pourtant professionnel en 1933 et se fait très vite une solide réputation de dur sur le ring. Puncheur très mobile, redouté pour son doublé du droit, le "bombardier marocain" remporte le titre de Champion de France en 1939. La guerre met un frein à sa carrière. En 1944, il gagne le Tournoi Critérium interallié à Rome et aborde les champions américains. C'est aux Etats-Unis qu'il fait la rencontre d'Edith Piaf. Malgré son mariage avec Marinette, qui lui a déjà donné trois enfants, il vivra une passion intense avec la chanteuse. Le 21 septembre 1948, il bat l'américain Tony Zale par abandon au 12ème round et devient champion du monde des poids moyens. Cerdan devient le héros de la France. Dépossédé de son titre par Jake la Motta le 17 juin 1949, il n'aura jamais l'occasion de récupérer sa ceinture. Dans la nuit du 27 au 28 octobre, son avion s'écrase sur le pic de Rodonta aux Acores.

Avenue Jean Vilar.



Cerisiers (chemin des)

Du nom du cerisier, arbre de la famille des rosacées, cultivé pour ses fruits (cerises et griottes) et son bois rosé, à grain très fin, utilisé en ébénisterie.

Impasse qui se détache du chemin de Donicarde en direction du nord-ouest. Il dessert notamment le lotissement La Cerisaie.

Chemin rural. Classé (CR 308) le 25 août 1887. Ancienne annexe du chemin de Donicarde.

170

Cévenols (rue des)

Des Cévenols, habitants des Cévennes, nom probablement donné en mémoire à la résistance des protestants cévenols (Camisards) à la suite de la révocation de l'Édit de Nantes par Louis XIV.

Rue nord-sud, parallèle côté ouest à l'avenue Hugues Cléry.



Cézanne (rue Paul)

Paul Cézanne : Peintre français (Aix-en-Provence, 1839 - Aix-en-Provence, 1906). Proche des impressionnistes, il renonce à la perspective linéaire et au clair-obscur, pour construire par la couleur et non par la lumière, aboutissant à une superposition de plans rythmés par la géométrie: série de la Montagne Sainte-Victoire. Son art annonce le cubisme et les grands courants picturaux du XXe siècle, mais son génie ne fut reconnu qu'après 1900.

Au quartier des Sablettes, voie circulaire de l'ancien lotissement Gauthier et desservant les résidences (immeuble Cypris) du côté nord de l'avenue Fernand Léger, à partir du rond-point N.-D. de la Mer.

Classée le 27 janvier 1967. Dénomination rue Paul Cézanne adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972.

391

Chabrier (rue Emmanuel)

Emmanuel Chabrier : Compositeur français (Ambert, 1841 - Paris, 1894). Ses œuvres valent par leur fantaisie et leur brio : l'Étoile (opérette, 1877), le Roi malgré lui (opéra, 1877), España (œuvre pour orchestre, 1883).

Au quartier des Sablettes, courte rue qui prolonge vers le sud le chemin de l'Évescat aux Sablettes, et qui se prolonge elle-même par la rue Gabriel Fauré.

Classée le 3 février 1958. Dénomination rue Emmanuel Chabrier adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972.

75

Champ de tir (de Janas)
Terrain disposé pour les exercices de tir à la cible.
Le champ de tir le plus connu se situait dans la forêt de Janas, à environ 500 mètres à l'ouest de la clairière. Un autre champ de tir a dû exister dans le quartier des Gabrielles (une délibération du Conseil municipal de 1902 mentionne : « réparation du champ de tir des Gabrielles »).
Semble avoir été créé après la guerre de 1870 (les soldats portaient alors des vareuses bleues, des pantalons rouges et utilisaient le fusil Chasssepot, qui fut remplacé par le Lebel en 1885)

Chantiers (rue des)

Appellation qui témoigne de l'existence des premiers chantiers de la construction navale seynoise (Curet, Argentery, Baudoin) qui étaient établis du côté nord du port actuel, à l'emplacement de l'actuel jardin public Aristide Briand.

Rue reliant la place Ledru-Rollin à l'avenue Louis Curet et au jardin Aristide Briand.

Cette rue reliait autrefois l'avenue Louis Curet à la rue Ambroise Croizat. En 1966, la modification de l'entrée nord de la ville, coupant en deux la place Ledru-Rollin, a limité la rue des Chantiers à son tronçon est. L'extrémité ouest a pris le nom de traverse Marius Autran en 2007.

35

Chapelles

Voir à : Notre-Dame du Mai (La Bonne Mère), Balaguier, Pénitents blancs, Saint-Esprit ou Pénitents gris, Morts, Saint-Louis, Saint-Jean de Berthe, Notre-Dame du Mont Carmel (ou de Brégaillon), Saint-Joseph de Gavarry, Peyron (ou Saint-Roch), Maristes.

Voir les textes écrits sur les différents chapelles de La Seyne aux pages internet suivantes : Notre-Dame du Mai (La Bonne Mère) (1625), Chapelle du fort de Balaguier (1636), Chapelle des Pénitents blancs (1639), Chapelle du Saint-Esprit ou chapelle des Pénitents gris (1655), Chapelle des Morts, Chapelle rurale de Saint-Louis (1694), Chapelle Saint-Jean de Berthe, Chapelle Notre-Dame du Mont Carmel (ou de Brégaillon), Chapelle Saint-Joseph de Gavarry, Chapelle du Peyron (ou de Saint-Roch), Chapelle des Maristes (1862-1863)

Chappe (rue)

Claude Chappe : Physicien français (Brûlon, Sarthe, 1763 - Paris, 1805). On lui doit l'invention du télégraphe aérien (1794 : première ligne entre Paris et Lille).

Courte traverse mettant en communication l'avenue Faidherbe et l'avenue Gambetta, à peu près à hauteur de la Bourse du Travail.


20

Chapuy (rue Nicolas)

Nicolas Chapuy : Rentier, adjoint au maire de La Seyne (La Seyne, 1826 - La Seyne, 1865) pendant seulement quelques jours, du 5 au 21 septembre 1865. Il était le 7e d'une famille de 8 enfants, fils de Jean François Charles Chapuy, boucher, et de Françoise Durbec, née à Marseille, d'une famille de bouchers. Il se distingua (avec Esprit Martel et François Durand) par son dévouement pendant la terrible épidémie de choléra de 1865. Mais Nicolas Chapuy y laissa la vie : à peine élu 2e adjoint le 5 septembre, il fut nommé à la commission hygiène le 8 septembre et mourut du choléra le 21 septembre 1865. Il ne s'était pas marié et ne laissa pas d'enfants.

Rue nord-sud reliant le boulevard Toussaint Merle et l'avenue Pierre Fraysse en coupant la place Benoît Frachon et la rue Camille Pelletan.

Après avoir porté le nom de rue Prat (avant 1866), puis d'impasse Nicolas Chapuy, accessible uniquement par la place de La Lune, elle fut prolongée jusqu'au chemin de Balaguier et devint rue Nicolas Chapuy en 1883 [C'est dans ce quartier que les premiers cas de choléra se déclarèrent en 1865]. A la séance du Conseil Municipal du 15 Février 1883, le Maire dit : « ...l'impasse Nicolas Chapuy est habitée presque exclusivement par des ouvriers de nationalité étrangère qui se livrent le soir à des rixes fréquentes, qui jettent le trouble dans cette rue et dans les environs. L'état d'impasse de ce tronçon de rue ne permet pas à la police d'exercer une surveillance rigoureuse... ». Délibération complétée et précisée à la séance du Conseil Municipal du 15 Mars 1883. Le nom a longtemps été orthographié Chapuis sur les plaques de rue et dans de nombreux plans et cartes des années 1950 à 1990. Mais les nouvelles plaques de rues ont été rectifiées avec le nom d'origine de Nicolas Chapuy.

200

Charcot (promenade Jean)

Jean Charcot : Océanographe français (Neuilly-sur-Seine, 1867 - en mer, 1936). Fils de Jean Martin Charcot. Explorant les régions polaires, il disparut lors du naufrage de son bateau, le Pourquoi-Pas ? près du Groenland.

Promenade aménagée le long de la plage des Sablettes dans sa zone centrale : entre le chemin Rey et l'esplanade Henri Bœuf.

Dénomination promenade Jean Charcot adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972.

261

Chardonnerets (allée des)

Petit oiseau passériforme commun en Europe (Carduelis carduelis), au plumage très coloré (rouge et jaune), friand de graines de chardon.

L'une des allées du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas).



Charly (square)

Charles Arnaud, dit Charly : Dessinateur humoristique (1901- 1983) qui s'est popularisé par ses dessins et caricatures de nombreuses personnalités locales et régionales. Il fut un collaborateur bénévole à la revue Vivre à La Seyne-sur-Mer. De la même veine qu'un Dubout, ce caricaturiste a croqué un nombre incalculable de portraits de ses concitoyens. Attaché aux personnages de rue, aux petits commerçants, aux personnalités locales, il a fixé sous son crayon pour l'éternité toute une époque. Voir son album 50 croquis de vieux Seynois pris sur le vif.

Petite place située au départ de la rue Louis Blanqui, à l'intersection entre les rues Berny et Parmentier.




Chartier
(impasse)


Nom d'une famille de propriétaires au quartier Domergue (?) : lotissement Chartier.

Voie privée qui se détache du sommet du chemin Aimé Genoud vers le nord-ouest en direction de l'observatoire Antarès.



322

Chasse-coquins (batterie des)

Ancienne batterie (dite aussi des Braves) dénommée ainsi pour souligner sa mission qui était de chasser l'ennemi (les coalisés Anglo-Espagnols) qui occupaient la redoute Mulgrave et ses abords de la colline Caire en décembre 1793.

Ancienne batterie située à 500 mètres au sud de la batterie des Hommes-sans-Peur, à 50 m. d'altitude, sur une croupe arrondie à proximité de l'ancienne propriété Blanc, elle-même située sur l'ancien chemin de Gaumin (actuellement chemin de la Treille).

Mentionnée, semble-t-il, comme proposition de Septième Batterie par Bonaparte dans son rapport du 14 novembre 1793 au Ministère de la Guerre, cette batterie armée de 3 pièces de 16 et de 3 mortiers fut installée le 15 décembre, 2 jours avant l'assaut final contre la redoute Mulgrave. Comme pour la batterie des Hommes-sans-Peur, sa mission était purement terrestre : destruction de l'ouvrage Mulgrave et ses abords du Caire.


Châteaux

Voir à : Bory, Chaulane (La), Lagoubran, Michel Pacha, Petite Garenne (La), Rouve (La), Tourelle (La) (de Brégaillon), Verlaque.


Voir les textes écrits sur les différents châteaux de La Seyne aux pages internet suivantes : Casteou Bory, La Chaulane, Château de Lagoubran, Château de Michel Pacha, La Petite Garenne, Château de La Rouve, La Tourelle (de Brégaillon), Château Verlaque


Châteaubanne (quartier)

Selon des anciens du siècle dernier demeurant en ces lieux, il existait, à faible distance de l'actuelle Clinique du Cap d'Or, une importante bergerie où on élevait des bêtes à cornes : brebis, béliers et chèvres, essentiellement. Cet établissement, nos anciens l'appelaient le Château des cornes. En langage provençal, les cornes se disent lei banes et le château se nomme casteou. En francisant l'expression, casteou banes est devenu Châteaubanne.

Quartier localisé au sud de la route 559 de La Seyne à Toulon, de part et d'autre du chemin du Vieux Reynier, entre les quartiers Vignelongue et Vallon des Signes.



Châteaubanne (chemin de)

Voir ci-dessus.

Chemin à forte déclivité qui prolonge le chemin du Vieux Reynier, après le coude de celui-ci en direction de Six-Fours, qui traverse ensuite le Vallon de Signes et qui atteint le CD 216 (chemin de La Seyne à Six-Fours) à la Colle d'Artaud.

Ancien chemin de Châteaubanne au col d'Artaud. Classé (VC 120) le 25 août 1887.

840

Château Vert (chemin de)

Cette dénomination est-elle en rapport avec le château de La Tourelle sur la colline de Brégaillon ?

Chemin nord-sud, en impasse, qui se détache de la route de La Seyne à Toulon (avenue de la 1ère Armée Française), entre le chemin de la Colline et le chemin du Pays bleu.



Chaulane (château et domaine de la)

Ensemble de terres (Grande Terre de Saint-Jean), avec maison bourgeoise, s'étendant autrefois au nord-ouest de la commune, et ayant appartenu sous l'Ancien Régime à la famille Beaussier, dont l'un des membres fut chevalier de Saint-Louis, seigneur de La Chaulane. Voir également le texte sur le château de La Chaulane dans notre Tome VII.

Ancien domaine couvrant en partie les quartiers Saint-Jean, Berthe, Farlède, Léry, Piédardant, et bouleversé à partir de 1968 avec la création de la Z.U.P. Le Château de la Chaulane, aujourd'hui disparu, se trouvait au centre du triangle formé par les routes de Toulon à Sanary, d'Ollioules à La Seyne et le triage S.N.C.F. », c'est-à-dire à 400 mètres au nord de l'actuel carrefour Georges Beauché, c'est-à-dire un peu à l'est de la concession Renault, au sud de l'avenue Jean Bartolini, tout près des bâtiments C3 et E7 de l'ancienne résidence Le Floréal et sur le tracé de l'actuelle rue Léo Ferré.

Dans le domaine de la Chaulane fut construite une maison bourgeoise qui porta des noms différents à travers sa longue histoire. On l'appela le Clos Berthe, le Manoir et même le Château. Cette maison comportait en rez-de-chaussée, une vaste cuisine et une immense salle à manger où pouvaient se restaurer plusieurs dizaines de convives, communiquant avec des salons de réceptions. Au-dessus, deux étages avec plusieurs chambres à coucher au total quatorze pièces dont plusieurs donnaient sur une belle terrasse dominant un parc d'une verdure incomparable, avec une allée de platanes gigantesques. Pendant des siècles, la Chaulane fut la propriété de la famille Beaussier. De nombreux propriétaires se succédèrent ensuite, parmi lesquels la famille Fisquet dont un représentant fut fournisseur à la marine de Toulon et un autre amiral, la famille Gavoty, ainsi que le journaliste et homme politique Pierre Laval. Mais le déclin du domaine agricole commença avec la guerre de 1914-1918 et le Château fut gravement endommagé pendant la seconde guerre mondiale : Les Chemises noires, organisation du fascisme italien, y installèrent leur état-major ; l'occupant allemand utilisa également les locaux, installa une batterie antiaérienne, dissimulée dans la verdure et un poste de secours. Ce fut donc la décadence complète. L'occupation des fascistes mussoliniens amena d'ailleurs l'État à la confiscation de la Chaulane après la Libération au profit d'une société. Le dernier acquéreur M. Élie Zunino fut tout disposé dans les années 1960 à vendre ses terres à la collectivité seynoise désireuse de créer une Zone Urbaine Prioritaire (Z.U.P.). Le Château fut détruit en 1964. Voir également le chapitre La Chaulane, dans notre Tome VII.



Chaulane
(rue de la)

Voir ci-dessus. La rue ne passe cependant pas exactement sur l'emplacement de l'ancien "château" de La Chaulanne, qui se situait plutôt sur le tracé de l'actuelle rue Léo Ferré.

Rue qui traverse entièrement le groupe d'immeubles Le Floréal en reliant le boulevard de l'Europe à l'avenue Jean Bartolini en longeant successivement l'école Georges Brassens, les ensembles Les Coquelicots et Les Mimosas, l'espace Jean Basso, les ensembles Vela Bela et Les Roses (du côté ouest) et l'école Jean Zay et l'ensemble Les Lilas (du côté est).

Dénomination créée lors de la réorganisation du groupe Le Floréal en îlots de vie. Rue inaugurée le 15 octobre 2011.


Chedid
(médiathèque Andrée)

Andrée Chedid
: Femme de lettres et poète française d’origine libanaise (Le Caire, 1920 - Paris, 2011). Elle fait ses études dans des écoles françaises, puis elle intègre l’Université américaine du Caire, où elle obtient un BA en journalisme en 1942. En 1943, elle part vivre au Liban avec son mari. Elle publie son premier recueil de poésie, en anglais, On the Trails of My Fancy. En 1946, elle s’installe définitivement à Paris : son mari est professeur à l’Institut Pasteur. Tous les deux acquièrent la nationalité française. Elle opte alors définitivement pour la langue française, dans laquelle elle publiera le reste de son œuvre. Son œuvre est un questionnement continuel sur la condition humaine et les liens entre l’Homme et le monde. Andrée Chedid, dans toute son œuvre, célèbre la vie tant aimée, tout en ayant une vive conscience de sa précarité. Elle encourage chaque homme à accepter l’altérité. Son style, très travaillé se caractérise par sa fluidité. Elle évoque l’Orient avec une grande sensualité pour mettre en avant ses parfums. Elle s’attache aussi à décrire la guerre au Liban. Grand officier de la Légion d'honneur en 2009, elle avait également obtenu le Prix Goncourt de la nouvelle avec Le Corps et le Temps (1979) et le Prix Goncourt de la poésie (2002).

38, avenue Louis Pergaud.

Inaugurée le 22 janvier 2013 en présence notamment de M. François Lamy, Ministre délégué chargé de la Ville. Accès au discours de Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer.

Chemin-Neuf (ou rue du Chemin-Neuf)

Au début du XIXe siècle, cette rue constituait la nouvelle voie créée vers Toulon (l'actuelle rue Émile Zola étant le Vieux Chemin de Toulon).

Ancienne dénomination de l'actuelle avenue Gambetta qui, parallèle aux avenues Gagarine et Faidherbe, a longtemps assuré l'accès principal au centre-ville en venant de Toulon. Elle va du Rond-point du 8 Mai 1945 à la rue Jean-Louis Mabily.

La portion la plus ancienne de la rue Gambetta s'appelait autrefois la rue du Four-de-la-Mer ; ensuite, elle se nomma rue Bourradet parce qu'elle conduisait à la place de ce nom. Vers le milieu du XIXe siècle, époque où ce quartier commença à s'étendre, elle prit le nom de Chemin-Neuf ou rue du Chemin-Neuf et, plus tard, son prolongement devint l'avenue Gambetta, sortie principale de la ville vers Toulon et Ollioules.


Chevalier de la Barre (rue)

François Jean Lefebvre, chevalier de la Barre (Abbeville, 1747 - Abbeville, 1766) : Jeune gentilhomme français, accusé d'impiété, il aurait mutilé un crucifix et ne se serait pas découvert au passage d'une procession du Saint-Sacrement en 1766. Il fut torturé de toutes les manières, eut la langue coupée ainsi que la main droite, puis fut décapité et brûlé. Voltaire avait tenté de le réhabiliter en vain. Ce fut la Convention qui réussit à le rétablir dans tous ses droits en 1793.

Rue partant du carrefour entre l'avenue Garibaldi et la rue Flammarion, et montant rejoindre la rue Louis Blanqui.


135

Christian (impasse)

Recherche en cours.

Impasse qui se détache à droite, au début de la montée de l'avenue de la Grande Maison, parallèlement aux allées de Tamaris.



Christin (rue Émile)

Émile Romain Christin (La Seyne, 1900 - La Seyne, 1956) : Membre de la famille Christin, l'une des plus anciennes familles de pêcheurs du quartier Saint-Elme.

L'une des rues du quartier Saint-Elme, perpendiculaire en direction du sud au boulevard Porchy.

VC 169. Classée le 21 novembre 1960.

76


Christin
(esplanade Josiane)

Josiane Christin
: Institutrice qui a enseigné trente et une années durant (1967-1998) à l'école élémentaire du quartier (école de Berthe, devenue groupe scolaire Malraux-Giono, actuellement Lucie Aubrac). « Elle a mené sa vie professionnelle dans une démarche sociale et éducative. Elle a contribué à faire des citoyens droits et instruits » (Marc Vuillemot).

Au quartier Berthe, esplanade piétonne nord-sud qui passe entre le Centre Nelson Mandela et l'Ecole Lucie Aubrac, reliant l'avenue Louis Pergaud, côté nord, à la rue Claude Henri Pollet, côté sud.

Dénomination approuvée à la séance du Conseil municipal du 25 juillet 2013. L'inauguration a eu lieu le 23 novembre 2013.

Cimetière

Lieu où l'on regroupe les restes des morts (du lat. coemeterium, lieu de repos). Voir le chapitre Mémoires d'entre-tombes dans notre Tome VII.

Au quartier Saint-Honorat, entrée sur la place du Souvenir Français, au point de départ du chemin de La Seyne à Bastian.

Depuis le début du XVIe siècle, la nécropole seynoise était située au sud de l'église paroissiale (à l'emplacement des jardins du presbytère actuel et de la cour de récréation de l'ancienne école Martini). Elle fut agrandie une première fois en 1701. En 1837, une ordonnance royale autorise la ville de La Seyne à faire l'acquisition d'un terrain de 3 037 mètres carrés, appartenant à un riche propriétaire nommé M. Beaussier, pour déplacer le cimetière vers le quartier Saint-Honorat (cimetière actuel). Mais l'ordonnance de 1827 ne fut concrétisée que 10 ans plus tard, sous le pouvoir royal de Louis-Philippe, après l'acquisition d'un autre terrain, propriété de M. Hermitte au quartier des Pénitents blancs pour la réalisation presque définitive du cimetière actuel. Le transfert des premières sépultures vers le cimetière actuel du quartier Saint-Honorat n'a donc pu s'effectuer qu'à partir de 1837.

70 000 m2

Cimetière (place du)

Voir ci-dessus.

Ancienne dénomination de l'actuelle place du Souvenir Français, terre-plein situé devant l'entrée du cimetière, le long du chemin de La Seyne à Bastian.

Dénomination actuelle place du Souvenir Français adoptée par le Conseil Municipal du 15 septembre 1972.


Clair Logis (chemin du)


Aux quartiers Châteaubanne, Daniel et Vallon des Signes, chemin étroit se détachant côté est au bas du chemin du Vieux Reynier et remontant vers la partie haute du chemin de Daniel.

Ancienne annexe 3 du chemin de Daniel. Classé (VC 229) le 25 août 1887.

415

Cléry (avenue Hugues)

François-Xavier Hugues-Cléry : Médecin et grand propriétaire au quartier Mar Vivo. Il fut à l'origine de l'aménagement du quartier par la création d'une avenue et des rues et par un découpage de sa propriété en parcelles de taille identique. Il offrit de « mettre à la disposition de la ville pour en user en toute propriété le boulevard dit de Mar Vive et les rues adjacentes », proposition validée par le Conseil Municipal en 1902.

Avenue principale du quartier Mar Vivo, reliant la route des Sablettes (avenue Pablo Neruda) à l'avenue des Pins et à l'avenue de la Plage.

Ancienne VC 43, dite boulevard de Mar Vive et encore nommée communément boulevard de Mar Vivo. Dénomination avenue Hugues-Cléry adoptée par le Conseil Municipal le 9 novembre 1902.

430

Cléry (rue Félix)

Félix-François Hugues-Cléry (Marseille, 1862 - Marseille,  1929) : Pharmacien chimiste à Paris, expert près le tribunal de commerce de Toulon, lieutenant de louveterie du Var. Membre de la famille Cléry, propriétaire de terrains au quartier Mar Vivo.

Au quartier Mar Vivo, rue nord-sud parallèle à la rue des Cévenols et croisant la rue des Roses et la rue du Docteur Crouzet.

Ancienne VC 43


Closerie des Lilas (chemin de la)

Une closerie est une petite exploitation rurale close ; un petit clos avec une maison d'habitation. Anciennement, à Paris, jardin réservé à des divertissements publics. La Closerie des Lilas, dont le nom apparaît vers 1847 à Paris au quartier Montparnasse, est une célèbre brasserie, ancien café littéraire, qui fut le rendez-vous des artistes de tous horizons. On y rencontra Zola, Cézanne, Théophile Gautier, Charles Baudelaire et les frères Jules et Edmond de Goncourt, etc. Chez nous, à Tamaris, le parisianisme en vogue à la fin du XIXe et au début du XXe siècle doit expliquer pourquoi on a donné ce nom de Closerie des Lilas à une bastide du quartier, à proximité de l'ancienne villa de George Sand.

Au quartier Tamaris, chemin nord-sud qui relie l'extrémité de l'avenue Général Carmille et l'avenue Henri Guillaume.

Ancienne annexe du chemin de Tamaris. Classé (VC 217) le 25 août 1887. Ce chemin jouxtait autrefois, et encore dans les années 1930, une bastide [propriété de Mme Poilroux, présidente du Comité toulonnais des Dames Françaises Croix Rouge] dénommée La Closerie des Lilas, dans laquelle Bonaparte aurait habité quelques jours lors du siège de 1793, tandis qu'il faisait établir la batterie Gaune destinée à l'attaque du Petit Gibraltar.

300

Closerie des Lilas (impasse de la)

Voir ci-dessus.

Impasse qui se détache vers l'est au milieu du chemin de la Closerie des Lilas, immédiatement au-dessous de l'avenue George Sand



Col d'Artaud

Voir Colle d'Artaud.




Colibris (allée des)

Du nom du colibri ou oiseau-mouche, très petit oiseau passereau d'Amérique, famille des trochilidés, à plumage très coloré et à long bec tubulaire pour aspirer le nectar des fleurs et pouvant voler « au point fixe », d'un vol bourdonnant, sans se poser sur les fleurs.

L'une des allées du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas).



Colle d'Artaud

Quartier correspondant à la Colle (colline) (du provençal colo, colline), dont un ancien propriétaire à dû être un M. Artaud ou une famille Artaud. Le fait que le CD 216 et l'actuelle route des Gendarmes d'Ouvéa passe par une zone déprimée de la colline (entre son sommet et le quartier Barban, à quelques mètres d'un puits d'aération de l'émissaire commun), a conduit à l'appellation incorrecte Col d'Artaud, que l'on trouve parfois sur des documents officiels ou des cartes.

Colline d'altitude maximum 92 m., située au sud du Vallon des Signes, entre les quartiers Daniel, Barban et Jaumen. A son sommet ont été édifiés les plus importants réservoirs à eau de la ville de La Seyne.

La première pierre du réservoir de la Colle d'Artaud (capacité de 2.800 m3) fut posée le 6 décembre 1937 par le ministre de la Marine de l'époque, M. François Blanchot. Mais, en raison de la guerre, le réservoir ne reçut les eaux de Carnoules que le 29 janvier 1953.


Collèges

Voir à Curie (Collège Marie Curie), Eluard (Collège Paul Eluard), L'Herminier (Collège Jean L'Herminier), Wallon (Collège Henri), Sainte-Marie (Institution).


Voir les textes écrits sur les différents collèges d'enseignement de La Seyne aux pages internet suivantes : Collège Marie Curie, Collège Paul Eluard, Collège Jean L'Herminier, Collège Henri Wallon, Institution Sainte-Marie.


Colline (chemin de la)

Chemin qui permet d'accéder au sommet de la colline de Brégaillon.

Au quartier Brégaillon, chemin nord-sud qui relie, avec une très forte déclivité, la route de La Seyne à Toulon (avenue de la 1ère Armée Française) à l'extrémité est du chemin du Belvédère.

Classé (VC 164) le 1er juillet 1959.

205

Collines de Tamaris (avenue des)

Du quartier Tamaris (voir ce nom).

Entre les quartiers La Rouve et Tamaris, avenue qui relie l'avenue Esprit Armando au sommet de la colline de Tamaris. Son prolongement sur la pente sud jusqu'à l'avenue Auguste Plane est dénommée avenue de la Grande Maison.

Constituait anciennement la section nord de la route de la Grande Maison. Nouvelle appellation décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009.

600


Colombes
(allée des)

La colombe est un terme très général du vocabulaire courant en français qui ne correspond pas exactement à un niveau de classification scientifique, car utilisé pour désigner une partie des oiseaux de la sous-famille des Colombinés. Le plus souvent, la « colombe » désigne la forme blanche d'un pigeon biset ou d'une tourterelle domestique. Dans la Bible (Genèse, 8), c'est une colombe, tenant un rameau d'olivier qui signifie à Noé la fin du déluge. Dans la tradition chrétienne, la colombe, symbolise le Saint-Esprit. Au XXe siècle, un oiseau blanc tenant un rameau d'olivier dans le bec, sans précision d'espèce, est un symbole de paix.


Au quartier Berthe, dans l'ancienne résidence Le Vendémiaire, rue sud-nord qui se détache de l'extrémité sud-est de la rue Le Corbusier en séparant les groupes d'immeubles La Vigne, côté ouest, et Le Corinthe et Les Vendanges, côté est. Elle permet aussi d'accéder, côté ouest à la crèche Les Colombes.

Dénomination adoptée lors de la séance du Conseil municipal du 2 juin 2015.


Colombes (crèche les)

Voir ci-dessus.

Crèche gérée par la Caisse nationale des allocations familiales, située au sud de l'ancienne résidence Le Vendémiaire, dans le triangle formé par la rue Le Corbusier et l'allée des Colombes.



Combes (rue Émile)

Émile Combes (Roquecourbe, Tarn, 1835 - Pons, Charente-Maritime, 1921). Docteur en théologie, il abandonna l'état ecclésiastique auquel il se destinait, étudia la médecine et se lança dans la politique. Rallié au radicalisme, il fut successivement président du Sénat (1894-1895), ministre de l'Instruction publique (1895-1896) et Président du Conseil (1902-1905). Sa politique anticléricale qui aboutit en 1905 à la Séparation de l'Église et de l'État provoqua une rupture avec le Saint-Siège.

Au quartier Beaussier, relie la rue d'Alsace à la place Galilée.

Anciennement, section nord de la rue de Beaussier, puis chemin des Baguiers (nom provençal du Laurier-sauce Laurus nobilis). Dans les remous qui ont suivi la séparation de l'Église et de l'État, au début du XXe siècle, le nom d'Émile Combes, champion des luttes anticléricales sous la IIIe République fut volontairement attribué à l'ancien chemin des Baguiers, limitrophe de l'Institution Sainte-Marie : une véritable provocation pour les catholiques seynois.

160

Combes (crèche municipale Émile)

Voir ci-dessus.

3, rue Émile Combes, à main gauche en remontant vers la place Galilée.

Dénomination non officielle. Construite en 1958 et inaugurée en 1959, premier établissement dans ce genre pour le département du Var. Voir le texte de Toussaint Merle, les photos de la Crèche municipale dans le chapitre Au quartier Beaussier de notre Tome IV. Le 12 septembre 2009, à l'occasion de son cinquantenaire, le bâtiment est officiellement baptisé Crèche municipale Josette Vincent.


Comédia

Mot latin (comoedia), d'origine grecque, désignant la comédie, spectacle destiné à provoquer le rire, et également salle de spectacles où l'on joue des comédies et des spectacles divers.

Autrefois place de La Lune (place Benoît Frachon aujourd'hui).

Salle de spectacles édifiée en 1891 par le Seynois Louis Abran. Son appellation d'origine était l'Eden-Théâtre et elle ne sera rebaptisée Comedia qu'après la guerre de 1914-1918. Elle permit pour la première fois aux Seynois d'assister à des spectacles de qualité. Pendant plus d'un demi-siècle, cette structure apporta à la population seynoise de grandes satisfactions par l'extrême diversité des spectacles qu'elle lui offrit : opéra, opérettes, pastorale..., et les amateurs de bel canto ne manquaient pas d'applaudir les ténors de l'époque, Ansaldi en particulier, ou des chanteurs de variétés comme Mayol, ou des comiques troupiers avec les Ouvrard, Dranem, Fortuné,... Mais le Comedia fut pulvérisé par une bombe lors du bombardement du 29 avril 1944.


Comédie (rue de la)

Dénomination qui rappelle qu'au XVIIIe siècle, les spectacles avaient souvent lieu dans les entrepôts de marchandises, nombreux dans ce quartier proche des premiers chantiers de construction navale.

Ancienne dénomination (fin XVIIIe siècle) de l'actuelle rue Joseph Rousset, rue parallèle à l'avenue Hoche, qui relie les rues Ambroise Croizat et Pierre Renaudel.

La rue de la Comédie fut ensuite appelée rue des Magasins, puis rue Joseph Rousset, sa dénomination actuelle.


Commune de Paris (avenue de la)

La Commune de Paris, ou La Commune : gouvernement insurrectionnel français (18 mars - 27 mai 1871). La Commune, formée à Paris après la levée du siège par les Prussiens et l'installation de l'assemblée à Versailles, fut l'œuvre de socialistes et d'ouvriers qui cherchèrent à gérer les affaires publiques sans recours à l'État. Elle fut renversée au cours de la semaine sanglante (21-27 mai). L'entrée des troupes de Thiers dans Paris fut suivie par l'incendie des bâtiments publics (Tuileries, Hôtel de Ville), et aux massacres des Parisiens par les Versaillais, les communards répliquèrent par l'exécution d'otages (dont Mgr Darboy). Les derniers combats se déroulèrent au Père-Lachaise (murs des Fédérés) et la répression fut très dure, avec de nombreuses condamnations à mort et à la déportation.

Rue parallèle au boulevard Stalingrad, côté sud, entre le chemin des Poivriers et le chemin de Clair Logis. Elle dessert le groupe scolaire Ernest Renan II et l'immeuble Le Chantilly.

Le parking du lotissement Logeclair avait été dénommé place de la Commune de Paris (Conseil Municipal du 15 septembre 1972).

350

Commune de Paris (place de la)

Voir ci-dessus.

Square situé du côté nord de l'intersection entre l'avenue de la Commune de Paris et la rue Gustave Courbet, face à l'immeuble Le Chantilly.



Comptines (les)
Comptine : chanson ou poésie traditionnelle enseignée aux enfants en bas âge. Ce peut être une poésie simple et rythmée, ou une formule que récitent les enfants pour déterminer, par le compte des syllabes, celui à qui un rôle sera dévolu dans leurs jeux.

Crèche multi-accueil pour 40 enfants âgés de 3 mois à 4 ans située 135, avenue Général)de-Gaulle.

Condorcet (rue)

Condorcet (Marie Antoine Nicolas de Caritat, Marquis de) (Ribemont, 1743 - Bourg-la-Reine, 1794). Mathématicien, économiste, philosophe rationaliste confiant dans le progrès et homme politique français. Député, puis président de l'Assemblée législative (1792), député à la Convention, devant laquelle il présenta un projet de réforme de l'instruction publique, il fut accusé avec les Girondins et condamné à mort. Il s'empoisonne dans sa prison de Bourg-Égalité (Bourg-la-Reine) pour échapper à l'échafaud. Élu à l'Académie Française en 1794. Ses cendres sont au Panthéon depuis 1989.

Rue nord-sud, partant du carrefour entre les rues Isnard, Blanqui et Cauquière et longeant le stade Antoine Scaglia jusqu'à la rue Louis Pasteur.

Ancienne VC 24. Dénomination rue Condorcet adoptée par le Conseil Municipal le 16 août 1921.

170

Congrégation (rue de la)

Congrégation : dans la religion catholique, association de religieux ou de religieuses liés par des vœux simples ou une simple promesse d'obéissance ; ou encore, association de laïques fondée sur des principes religieux. La dénomination rue de la Congrégation se référait probablement à la congrégation des Filles de la Charité, ou ordre des Sœurs de Saint-Vincent de Paul (situé à l'extrémité ouest de la rue).

Ancien nom de l'actuelle rue d'Alsace, rue parallèle au cours Louis Blanc, reliant la place Germain Loro à l'Église Notre-Dame du Bon Voyage.

Appellations successives de cette rue : rue de l'Évêché, puis rue de la Congrégation, puis rue de la Miséricorde (ou du Miserere), puis rue d'Alsace, après la guerre de 1870, sa dénomination actuelle.


Contandin (rue Fernand) (dit Fernandel)

Fernand Contandin, dit Fernandel : Artiste de variétés et acteur français. (Marseille, 1903 - Paris, 1971). Après des débuts dans la région marseillaise, où il se produit dans des rôles de comiques troupiers, il « monte » à Paris, en 1928, où il est engagé à Bobino et au Concert-Mayol. Marc Allégret le fait débuter au cinéma dans le film Le Blanc et le Noir, en 1930. A partir de ce jour les films vont se succéder. Citons Le rosier de Madame Husson (1932); Angèle (1934), Regain, Le Schpountz de Marcel Pagnol, Ignace et François Ier (1937), La fille du puisatier (1940) également de Marcel Pagnol, la série des Don Camillo, Le mouton à cinq pattes (1953), La Loi c'est la loi (1958), etc. Dans l'ensemble de ses apparitions sur les écrans, Fernandel sut se montrer un très grand comique, ainsi qu'un acteur capable d'interpréter des rôles d'une extraordinaire sensibilité.

Entre les quartiers de l'Oïde et des Plaines (résidence Les Plaines - lotissement Saint-Louis), la plus au sud des rues qui coupent l'avenue Fernand Sardou et la rue Jacques Brel.

Classée le 14 mai 1974

224


Conti (rue Anita)


Anita Conti (Ermont (Seine-et-Oise), 1899 - Douarnenez, 1997) : Première femme océanographe française, c
onnue sous le nom de La Dame de la Mer. Celle qui fera de sa passion pour la mer sa vocation tout au long de sa vie, a été très tôt sensibilisée à la défense du milieu marin : la surexploitation des océans l'interpelle. C'est ainsi qu'elle fera partie de ceux se trouvant aux origines de l'océanographie. Entre les deux guerres, elle commencera à établir les premières cartes de pêche et contribuera à rationaliser les pratiques de pêche hauturière. Indignée par le gaspillage à bord des bateaux, elle s'efforce alors notamment de réhabiliter les espèces jugées moins nobles. Dans les années 1960, elle mettra au point l'aquaculture. Anita Conti, qui dès le début du 20ème siècle interpellait l'opinion par le biais de ses reportages sur les piètres conditions sanitaires de l'époque dans l'ostréiculture, est désormais à l'honneur à deux pas des parcs de la baie du Lazaret.


Voie qui relie l'allée Paul Page et la corniche Michel Pacha, donnant ainsi accès au parking relais de Tamaris.

Dénomination approuvée en séance publique du Conseil municipal du 27 juin 2017

Cooper (rue)

Recherche en cours. La plaque de rue ne portant ni prénom, ni date, nous ne savons pas qui la ville a voulu honorer dans cette dénomination : s'agit-il de l'acteur Gary Cooper, de l'écrivain Fenimore Cooper, du compositeur Paul Cooper ?

Entre les quartiers Mar Vivo et La Maurelle, rue nord-sud, parallèle au vieux Chemin des Sablettes, à laquelle on accède par la rue d'Arbaud, à côté de la résidence Le Cooper.



Coquelicots (chemin des)

Du nom du coquelicot (Papaver Rhaeas), papavéracée à fleur rouge vif, autrefois fréquente dans les champs de céréales.

Au quartier Touffany, voie privée, parallèle à l'allée des Bleuets, qui relie le chemin du Ruisseau au chemin Jean Ghibaudo.




Coquelicots (résidence Les)


Voir ci-dessus.

Nouvelle dénomination des immeubles de la partie sud (H1 à H3) de l'ancien groupe H.L.M. Le Floréal, située au quartier Berthe, 36-100, allée Georges Brassens et 65, rue de Chaulane. Elle comporte 40 logements construits en 1966.


Requalification de cette partie du quartier Berthe en îlots de vie, mise en œuvre en octobre 2013, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux immeubles, rappelant le passé champêtre et agricole du quartier.


Corderie (boulevard de la)

Cette voie était autrefois bordée par les grands bâtiments de l'importante filature et corderie Abran, dont l'emplacement fut occupé par la suite par les Coopérateurs du Midi, puis par le Centre Hermès (Direction des Impôts). A noter que le prolongement du boulevard de la Corderie vers le nord fut baptisé boulevard Henri Pétin, industriel (l'un des propriétaires de la corderie Abran), maire de La Seyne (1904-1908) et député du Var.

Ancienne dénomination de l'actuelle avenue Charles Gide, avenue perpendiculaire, côté sud, au boulevard du Quatre Septembre (face à l'avenue Henri Pétin), qui rejoint l'avenue Marcel Dassault.

Le boulevard de la Corderie sera ensuite baptisé avenue Charles Gide, économiste français, l'un des principaux théoriciens du coopératisme, en raison de la proximité des bâtiments des Coopérateurs du Midi.


Corderie (place de la)

Dénomination qui avait pour origine l'existence auprès de cette place, d'une importante usine, la corderie Abran, dont les clients les plus notables étaient l'arsenal de Toulon et la flotte marchande.

Place rectangulaire, actuellement couverte de platanes, délimitée par le boulevard Toussaint Merle (ex-boulevard Albert Ier) et la rue Camille Pelletan.

Anciennement place Saint-Lambert, puis place de La Lune et place Noël Verlaque (voir ces noms).Voir également place Benoît Frachon, dénomination actuelle.



Corinthe
(résidence le)

Corinthe était l'une des plus importantes cités de la Grèce antique, située dans les terres au pied de son acropole, l'Acrocorinthe. Elle abritait autrefois un célèbre temple d'Aphrodite. Ce terme utilisé pour la résidence Le Corinthe (qui jouxte les résidences La Vigne, Les Vendanges et Le Millésime est naturellement en rapport avec le raisin de Corinthe, raisin produit en Grèce notamment dans la région de Corinthe et qui est largement utilisé en confiserie en raison de sa particularité de ne pas avoir de pépins.


Nouvelle dénomination des immeubles de la partie sud (A3, F1, F2 et G) de la résidence H.L.M. Le Vendémiaire située au quartier Berthe, entre l'avenue Stéphane Hessel et l'allée des Colombes.

Requalification de cette partie du quartier Berthe, mise en œuvre au début de l'année 2016, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux 'immeubles, rappelant le passé agricole du quartier.

Corse Résistante (boulevard de la)

Nom donné en mémoire à la résistance des Corses à l'occupation italienne et allemande à partir de novembre 1942 et au soulèvement de la population qui a permis la libération de l'île dès le 4 octobre 1943.

Au quartier Balaguier, boulevard qui prolonge vers l'est l'avenue Esprit Armando, jusqu'à la corniche Bonaparte.

Autrefois boulevard de la Rouve ou tronçon terminal de l'ancienne route de Balaguier (CVO 1). Dénomination boulevard de la Corse Résistante retenue par le Conseil municipal à la demande des Corses seynois, et particulièrement de Charles Scaglia (1901-1974), alors chef de service de l'État civil à la mairie de La Seyne, qui résidait sur ce tronçon de la route de Balaguier.

760

Coste (École primaire Jean-Baptiste)

Jean-Baptiste Coste (La Seyne, 1893 - La Seyne, 1960) : Conseiller municipal de la Municipalité Mazen, ardent défenseur de l'École, animateur infatigable de l'Amicale laïque. Il présida la Délégation cantonale pendant de nombreuses années. Voir la notice biographique de Jean-Baptiste Coste, rédigée par Jacques Girault, dans le Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois.

Quartier Tortel, 64 chemin Aimé Genoud.

Ecole construite en 1961 et communément appelée Ecole Tortel. Dénomination officielle Ecole Jean-Baptiste Coste approuvée à la séance du Conseil Municipal du 28 décembre 1960 et hommage public à la séance du 27 avril 1964. Voir le texte sur l'École Jean-Baptiste Coste dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne. Les effectifs étant tombés à 70 élèves (2007-2008) et les prévisions étant de 53 élèves pour 2008-2009, l'école Jean-Baptiste Coste a fermé ses portes en Juillet 2008 (source : Var-Matin du 3/7/2008).

2640 m2

Coste (Espace municipal Jean-Baptiste)


Voir ci-dessus.

Quartier Tortel, 64 chemin Aimé Genoud.

Espace municipal créé en utilisant les bâtiments de l'ancienne école (ci-dessus), qui abrite aujourd'hui : l'OMASE (Espace associatif), un Centre de Formation Jeunesse (Francas du Var), une maison d'animation (Université du Temps Libre, Service 3ème Âge), ainsi qu'une station de contrôle de la qualité de l'air.


Coste Chaude (quartier)

En provençal costo-caudo (côte chaude) : Nom de quartier justifié par une altitude moyenne, une exposition au Midi et une protection remarquable des vents violents, du mistral surtout.

Versant exposé au sud de la colline du Rouquier et s'étendant jusqu'aux quartiers Mauvéou à l'ouest et Les Plaines au sud.



Coste Chaude (chemin de)

Voir ci-dessus.

Ancienne dénomination de l'actuel chemin Fernand Bonifay, chemin qui se détache du chemin de Mauvéou (VC 103) et qui se prolonge vers l'est sous le nom de chemin du Rouquier (VC 203).

VC 148, ancien CR 48, puis chemin de Coste Chaude, classé à la séance du Conseil Municipal du 11 février 1897, et dont l'ouverture a fait l'objet d'une délibération à la séance du Conseil Municipal du 4 novembre 1931. Très récemment, il a été dénommé chemin Fernand Bonifay.

868

Cot (rue Pierre)

Pierre Cot : Homme politique français (Grenoble, 1895 - Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier, Savoie, 1977). Député radical de la Savoie (1928-1940), ministre de l'Air (1933-1934 et 1936-1938), il fut responsable de la création d'Air France et de la nationalisation des industries aéronautiques. Il joua un rôle actif pendant la Résistance.

Au quartier Peyron, rue reliant les avenues Pierre Mendès France et Antoine de Saint-Exupéry à hauteur des Services Techniques de la Mairie.

Partie de l'ancienne VC 163, classée le 28 janvier 1960.

122

Cotton (École maternelle Eugénie)

Eugénie Cotton (1881-1967). Physicienne française, elle entre en 1901 à l'Ecole Normale Supérieure de Sèvres où elle rencontre des hommes et des femmes éminents tels que Pierre et Marie Curie, Paul Langevin... qui eurent une influence certaine sur l'orientation de sa vie. En 1904, elle sort de l'école de Sèvres, première agrégée de physique. Elle est nommée en 1936, Directrice de l'École Normale Supérieure de Sèvres. Elle connut la répression pendant l'occupation, dut quitter son poste de direction à l'école de Sèvres et fut contrainte à la retraite par Vichy. Eugénie Cotton va pendant plus de vingt ans déployer une activité inlassable comme Présidente de l'Union des Femmes françaises, de la Fédération Démocratique Internationale des Femmes, membre actif de la présidence du Conseil Mondial de la Paix, de l'Association France-URSS, du Comité Frédéric Joliot-Curie.

Édifiée au quartier Saint-Jean, sur l'ancienne propriété Andrieu, actuellement au n° 38 de la rue François Villon.

Son appellation a changé quatre fois au cours de son histoire. Elle a commencé à fonctionner rue d'Alsace (rue de la Miséricorde) au milieu du XIXe siècle - comme salle d'Asile. En 1944, les locaux de la rue d'Alsace étant occupés par les services de la Mairie, l'école est installée dans des préfabriqués sur le terrain du patronage laïque, rue Renan. L'école prend alors le nom de Maternelle Renan. En 1969, l'école est encore déplacée vers l'Ouest (rue François Villon) et devient la Maternelle Andrieu, du nom du propriétaire du terrain sur lequel est édifiée la nouvelle école. À la rentrée de 1976, elle est baptisée Maternelle Eugénie Cotton. Voir le texte sur l'École Eugénie Cotton dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne.


Coubertin (rue Pierre de)

Pierre de Coubertin (Paris, 1863 - Genève, 1937). Pédagogue français, rénovateur des Jeux Olympiques (1896, à Athènes). Adversaire du chauvinisme, du professionnalisme et de la participation des femmes, il se retira en 1925 du Comité International Olympique qu'il présidait.

Rue bordant le stade Antoine Scaglia et desservant les résidences situées du côté sud de la rue Isnard.

Ancien accès à la propriété Roux. Dénomination rue Pierre de Coubertin adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972.

118

Couchant (chemin du)

Désigne le côté de l'horizon où le soleil se couche : l'ouest, l'occident. Ce chemin est en effet situé à la limite ouest de la commune.

Au quartier Pignet, chemin qui prolonge vers l'ouest le chemin d'Artaud à Pignet, et qui dessert notamment les Tennis municipaux. Il se prolonge par la rue de Pourqueiron en territoire de Six-Fours.

Chemin rural. Classé (CR 310) le 25 août 1887. Ancienne annexe 1 au chemin d'Artaud à Pignet, sur Six-Fours

220

Coucous (allée des)

Du nom du coucou, oiseau de silhouette allongée, à longue queue, généralement de mœurs parasites. Le coucou d'Europe, Cuculus canorus, gris à ventre blanc atteint 35 cm de long et hiberne en Afrique. La femelle pond ses œufs dans le nid d'autres oiseaux qui élèvent le jeune coucou, lequel expulse leurs œufs et leurs oisillons.

L'une des allées du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas).



Courbet (rue Gustave)

Gustave Courbet (Ornans, 1819 - La Tour-de-Peilz, Suisse, 1877). Peintre français dont le réalisme fit d'abord scandale. Un enterrement à Ornans (1850), la Rencontre (1854), l'Atelier du peintre (1855), les Demoiselles des bords de la Seine (1857). Membre de la Commune de Paris en 1871, il fut accusé d'avoir fait renverser la Colonne Vendôme et condamné à la faire relever à ses frais. Libéré de prison, il se réfugia en Suisse.

Rue perpendiculaire au boulevard Stalingrad, coupant l'avenue de la Commune de Paris et rejoignant la rue Pierre Puget.

Ancienne voie du Lotissement Logeclair. Classée le 28 février 1963. Dénomination rue Gustave Courbet adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972.

160

Cours (rue du), ou Le Cours

Un cours (lat. cursus) désigne une avenue servant de promenade.

Artère centrale et lieu du Marché de la vieille ville, entre la place Germain Loro et la place Laïk père et fils.

Dénomination populaire de l'artère centrale et lieu du Marché de la vieille ville. Ses platanes datent de 1774. Ce ne sera qu'à la fin du XIXe siècle que le Cours deviendra le Cours Louis Blanc (Dénomination adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 Février 1883).



Cousteline (allée de la)


Nom provençal de la Picridie vulgaire (Picridium vulgare, ou Reichardia picroides), plante de la famille des Astéracées (Composées), excellente petite salade sauvage, fréquente dans la région méditerranéenne, dans les friches rases, les vignes, les terrains rocailleux. Elle a des feuilles vert bleu, irrégulièrement découpées, et un port désordonné. Souvent, de la même racine puissante partent plusieurs rosettes qui se chevauchent. Lors de la cueillette, on peut n'en prélever que quelques unes en les sectionnant juste au-dessous du collet, et laisser les autres qui plus tard pourront fleurir et donner des graines.


Voie d'un lotissement situé entre le chemin des Quatre-Moulins et le chemin du Sous-bois.


Crèches municipales

Etablissement équipé pour accueillir, dans la journée, les enfants bien portants de moins de trois ans dont les parents ne peuvent s'occuper aux heures ouvrables.

Voir à Joliot-Curie (crèche Irène Joliot-Curie, 211 avenue Fernand Léger), à Triolet (crèche Elsa Triolet), avenue Louis Pergaud et à Vincent (crèche Josette Vincent, rue Calmette et Guérin).

En 2009, il existe 4 crèches municipales sur la commune : Irène Joliot-Curie, Elsa Triolet, Josette Vincent, et Le Petit Monde. Par ailleurs, il existe plusieurs crèches associatives ou gérées par la C.A.F. (La Moufletterie, Les Comptines, La Farandole, L'île aux enfants, Les Colombes, La maison des Pitchouns, Les Petites favouilles).







Cresp (rue François)

François Cresp (1887-1960). Militant ouvrier, syndicaliste et révolutionnaire seynois dès 1905. Employé dans les bureaux des F.C.M., puis à Toulon, il devient ensuite artisan-commerçant en cycles, profession qu'il exerça presque toute sa vie dans la rue Faidherbe. Il fonda l'Olympique seynois en 1905. Conseiller municipal, membre du Bloc des Gauches de 1919 à 1922. Adhère ensuite à la IIIe Internationale et devient trésorier du rayon communiste en 1923, puis responsable du parti communiste en 1931. On le vit en tête des meetings du Front Populaire de 1935, en tête de la liste du Bloc Ouvrier Paysan, et assurer un désistement efficace pour le maintien de la liste socialiste sortante. Le 14 mai 1940 il fut parmi les « treize individus dangereux pour la sécurité publique et la défense nationale ». Condamné pour distribution de tracts estimés séditieux, il fut interné au Camp de Chabanet (Ardèche), puis transféré à Nexon (Haute-Vienne) puis à Saint-Paul d'Eyjeaux en 1942. Il en fut libéré le 30 mars 1943. Après la Libération et jusqu'en 1959, il accomplit plusieurs autres mandats de conseiller municipal et d'adjoint au Maire sur la liste d'union républicaine et résistante et de défense des intérêts communaux présentée par le Parti Communiste Français. Voir aussi la biographie de François Cresp dans le chapitre Chronique Seynoise de notre Tome VIII et la notice biographique de François Cresp, rédigée par Jacques Girault, dans le Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois.

Rue se détachant, du côté nord, du boulevard de Stalingrad et suivant ensuite un tracé parallèle à celui-ci, jusqu'à la rue des Frères Lumière.

Classée le 20 juin 1966.

330

Cresp (Foyer municipal)

Voir ci-dessus.

Avenue Charles Tournier, quartier la Rouve. Foyer mis à la disposition des habitants du quartier de La Rouve. Les activités sont diverses : lieu de rencontre, de discussions et d'échanges, lotos, concours de belote et de boules, spectacles, après-midis dansants, sorties, voyages, etc.

Inauguré le 26 février 1977 par Philippe Giovannini, député-maire. A l'origine Foyer de la Rouve, fut baptisé par la suite Foyer François Cresp. Sepuis l'origine, et pendant 30 ans, l'association était installée dans un préfabriqué. Une reconstruction en dur a été commencée sous la municipalité d'Arthur Paecht et terminée sous la municipalité de Marc Vuillemot en juillet 2009. En juillet 2017, pour son 40e anniversaire, il a été rappelé que « plus de 8000 personnes se sont croisées en 40 ans sur cet important lieu de rencontre intergénérationnel, préservé et animé par ses bénévoles efficaces ».


Crête (chemin de la)

De mot crête, partie étroite, saillante, constituant la cime d'une montagne.

Entre les quartiers Barban et Pignet, courte traverse se détachant du chemin du Couchant en direction du sud.

Ancienne annexe 5 du chemin d'Artaud à Pignet. Classé (VC 238) le 28 août 1887.

50

Crêtes (chemin des)

Voir ci-dessus.

Sur les hauteurs qui dominent à l'ouest l'anse de Fabrégas, chemin qui relie le chemin du Bau Rouge à la Corniche Varoise.




Criée
(salle municipale de la)
Criée : bâtiment dans lequel on vend des marchandises à la criée, c'est-à-dire aux enchères, après annonce verbale (en ce lieu seynois, cela concernait les légumes, les fleurs, le poisson frais). Voir salle Centa.

Ancienne salle du Boxing Club Seynois (salle Giancarlo Centa), place des Policiers Résistants, 4 boulevard du 4-Septembre. 

Local qui fut, après 1944, celui de la Criée Coopérative, après avoir été, jusqu'en 1944, le siège du Commissariat de Police (le lieu du drame du 21 Août 1944 où les 3 policiers Xavier Franceschini, Maurice Marcoul et Jacques Brès furent fusillés par une patrouille allemande). Appelée ensuite « salle Centa », ou salle municipale « de la Criée », cette salle du Boxing Club Seynois est fermée depuis fin août 2013. Il est prévu qu'elle soit réhabilitée et transformée en salle polyvalente pour les associations (Var-Matin de 13 août 2013).

Croce (rue François)

Charles Joseph François Croce : Entrepreneur de maçonnerie (Bioglio, Italie, 1857 - La Seyne, 1938). Propriétaire (années 1890-1902) dans le quartier de l'avenue des Sablettes et de l'avenue Fort-Caire, il céda à la ville (de même que Louis Antelme) des terrains pour l'ouverture de rues entre la place de La Lune et le chemin de Balaguier. François Croce a été l'un des trois entrepreneurs qui assurèrent la reconstruction de la façade et diverses réparations de l'église paroissiale de La Seyne, en 1890-1891, ainsi qu'à l'édification du presbytère moderne, en 1892, tout cela sous la direction de Paul Page, architecte à Toulon.

Rue se détachant du côté est de la rue Pierre Lacroix et, tournant à angle droit vers le sud, rattrape la rue Antelme. La Bibliothèque municipale Pierre Caminade y est située.

Acceptation gratuite des terrains permettant l'ouverture de la rue enregistrée à la séance du Conseil Municipal du 4 mai 1903.

125

Croix de Palun (chemin de la)

Dans la langue provençale un palun est un endroit humide, un marécage. Il y avait autrefois un palun entre les « Prés de Reynier » et le quartier des Moulières. Sans doute, exista-t-il en cet endroit un sanctuaire surmonté d'une croix, d'où l'appellation Croix de Palun.

Au bas du quartier Mauvéou, chemin qui se détache, côté nord, de la route des Sablettes à Six-Fours (avenue Auguste Renoir) au niveau du chemin des Moulières à la Croix de Palun, et qui, à l'origine, s'y raccordait à hauteur de l'intersection (rond-point) avec la route de Janas. Actuellement, il est fermé (et se confond avec le vallat) dans sa partie ouest, à partir de sa rencontre avec le chemin de Paradis.

VC 208. Ancienne annexe du chemin des Moulières à la Croix de Palun.

275

Croizat (rue Ambroise)

Ambroise Croizat : Homme politique français (Notre-Dame de Briançon, Savoie, 1901 - Suresnes, 1951). L'un des cinq ministres communistes appelés au gouvernement par le Général de Gaulle à la Libération, il fut ministre du Travail (1945-1946) et du Travail et de la Sécurité Sociale (1946-1947). Il fut à l'origine d'une importante loi (mai 1946) instituant les allocations familiales, réorganisant les salaires, étendant les systèmes de retraite et imposant le retour aux 40 heures ainsi que la création de comités d'entreprise et de comités de sécurité sociale. En mai 1947, c'est l'instauration légale du SMIG. « Démissionné », comme tous les ministres communistes en mai 1947, par Paul Ramadier, il n'aura pu faire fonctionner son système qu'un an, mais l'essentiel sera préservé par la suite.

Rue prolongeant l'avenue Faidherbe vers le Centre Ville, depuis la rue Jean-Louis Mabily jusqu'à la place Martel Esprit et l'avenue Hoche.

Anciennement rue Saint-Pierre, patron des pêcheurs, car elle était située à proximité du premier port (actuelle place Martel Esprit, dite Bourradet). A la fin du XIXe siècle, elle fut baptisée rue Faidherbe (voir ce nom à la lettre F du lexique), rue qui s'étendait sur 320 mètres environ (entre la rue Carnot et l'avenue Hoche). Vers 1952 (décès d'Ambroise Croizat en 1951), la partie sud de l'avenue Faidherbe (à partir de la rue Jean-Louis Mabily) fut baptisée rue Ambroise Croizat.

82

Croizat (foyer municipal Ambroise)

Voir ci-dessus.

Club du 3e âge. 7, rue François Ferrandin



Croûton (quartier du)

L'origine de ce nom est restée longtemps controversée. Suivant les époques les cartes donnent une orthographe différente : Croûton, Croton, Crotton. Le Croton désigne un végétal d'origine égyptienne apparenté au Ricin. Nous n'avons pas souvenance que les botanistes locaux aient mentionné l'existence de cette plante en ces lieux. Certains exégètes nous ont dit qu'au moment des marées basses, la surface des marécages se desséchait pour former une croûte d'où le nom de Croûton. Une autre hypothèse se référait à la présence sur le littoral de Tamaris de roches portant de nombreuses cavités perforées par des mollusques appelés dattes de mer, et qui apparaissent dans l'eau semblables à des crottes par leurs formes et leurs teintes brunes. Mais une explication sérieuse a finalement été donnée grâce aux travaux d'Henri Ribot, notamment dans son ouvrage Les noms de lieux de l'Ouest Varois (Cahier du Patrimoine Ouest Varois N° 12, paru en 2009). Il y est expliqué que le lieu Croton, et ses variantes Crotton, Crouton, a pour origine une galerie souterraine, une cave, une crypte, une grotte (crota, du latin crypta), avec les formes provençale crosta, italienne grotta et française grotte. On trouve ainsi mentionné dès 1156 la Font crotada à Tamaris, et l'on retrouve ensuite la Palun ou lou Croutton (1520), le quartier Evescat-Crotton (1656), le lavoir public du Crotton (1702), la fontaine du quartier le Crotton au XVIIIe siècle, etc.

Ancienne zone marécageuse, domaine des siagnes, roseaux et massettes, autrefois riche en gibier d'eau, située entre Tamaris, le chemin de l'Évescat aux Sablettes, l'avenue Noël Verlaque et la baie du Lazaret, dont l'assainissement avait été commencé par Michel Pacha. Aujourd'hui, on y trouve les résidences La Croisette, les Loggias des Sablettes, Les Sganarelles, dont les noms de rues (allée des Scirpes, allée du Sparganier, allée Brin de Jonc, allée du Typha) évoquent bien le passé marécageux de ce quartier.

Le lavoir du Croûton (construit en 1702, aujourd'hui disparu) y a longtemps fonctionné grâce à une source d'eau très pure (dont l'emplacement se situait à environ 100 mètres à l'est de l'actuelle Maternelle Léo Lagrange. L'ancien « Château Verlaque » avait été construit à proximité.



Croûton
(chemin du)



Voir ci-dessus.

Au quartier Tamaris, rue parallèle à la corniche Georges Pompidou à l'intérieur des terres. Elle passe à l'arrière de l'Institut Michel Pacha et coupe l'avenue Henri Guillaume.


Ancienne dénomination de la VC 205, devenue, sur la proposition du Professeur Peres, la rue Raphaël Dubois. Dénomination approuvée lors de la séance du Conseil Municipal du 13 avril 1978.

Crouzet (rue du Docteur)

Recherche en cours. Selon M. Henri Ribot, il pourrait y avoir un rapprochement à faire avec un homme politique de premier plan qui fut maire de Nîmes au moment de la grande révolte des vignerons : « Il est 13 heures quand le défilé se met en marche. A sa tête se trouve le Comité d'Argelliers, Marcellin Albert, le Docteur Crouzet, maire de Nîmes, etc. », d'autant que la rue en question est perpendiculaire à la rue des Cévenols.

Au quartier Mar Vivo, rue très courte reliant la rue des Cévenols à la rue Félix Cléry.



Curet (avenue Louis)

Louis Barthélemy Marius Curet (1835-1888) : Propriétaire de l'un des anciens chantiers de construction navale de La Seyne, qui se situait aux Esplageolles orientales (actuel jardin public Aristide Briand). A sa disparition, la direction du chantier Curet fut reprise par sa sœur cadette, Caroline Marie Louise Curet (1839-1909). Leur père, Jacques Barthélemy Curet (1807-1887), époux de Marie Françoise Emeric, était déjà constructeur de navires.

Importante artère de sortie nord du centre-ville, à partir du quai Hoche, contournant la place des Esplageolles et aboutissant à l'avenue Faidherbe.

Rue incorporée au CD 18 (de la Pyrotechnie à Saint-Mandrier), qui s'appelait anciennement chemin de Toulon, ou chemin neuf. Ce chemin fut pendant longtemps la seule voie conduisant de La Seyne à Toulon.

300

Curie (avenue Pierre)

Pierre Curie : Physicien français (Paris, 1859 - Paris, 1906). Il découvre, avec son frère Jacques, la piézo-électricité (1880). Il étudie aussi le magnétisme des corps simples en fonction de la température et en déduit le principe de symétrie. Avec sa femme Marie Sklodowska, ils se consacrent à l'étude des phénomènes radioactifs et découvrent le radium en 1898 (Prix Nobel de physique en 1903 avec Henri Becquerel).

Rue coupant le boulevard du Quatre-Septembre et s'étendant de la rue du docteur Roux (au nord) à l'avenue Louis Burgard (au sud).


250

Curie (Collège Marie)

Marie Curie, née Sklodowska : Physicienne française d'origine polonaise. (Varsovie, 1867 - Sancellemoz, près de Sallanches, 1934). Ayant épousé Pierre Curie en 1895, elle s'intéressa à la radioactivité dès sa découverte par Henri Becquerel. Elle fut la première femme à enseigner à la Sorbonne et elle créa l'Institut du radium. (Prix Nobel de physique en 1903 et de chimie en 1911).

Avenue Pierre Curie.

Voir le texte consacré au Collège Marie Curie dans notre Histoire de l'École Martini - L'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980.


Cuvier (rue)

Baron Georges Cuvier : Zoologiste français (Montbéliard, 1769 - Paris, 1832). Père de la paléontologie et de l'anatomie comparée des vertébrés, il énonça la première classification raisonnée des animaux et énonça les principes de subordination des organes et de corrélation des formes. Il est notamment l'auteur des Leçons d'anatomie comparée (1800-1805) et du Discours sur les révolutions de la surface du globe (1825). Élu à l'Académie Française en 1818.

En haut de la rue Jean-Baptiste Martini, courte traverse reliant la rue Cavaillon et la rue Isnard.


40

Cyprès (allée des)

Du nom du cyprès (Cupressus fastigiata), arbre originaire de l'île de Chypre, dont les habitants se nomment cypriotes, conifère à feuilles vertes écailleuses imbriquées et persistantes, fréquent dans les régions méditerranéennes et dont le bois est utilisé en ébénisterie. La présence des cyprès dans la plupart des nécropoles provençales et même au-delà s'expliquerait par le fait que les Grecs de l'Antiquité les considéraient comme un symbole de solitude et de tristesse. Ils furent pendant des siècles, et sans doute cette croyance persiste, l'emblème de l'espérance et de l'immortalité à cause de leur verdure éternelle. Les Anciens les respectaient et leur reconnaissaient la propriété de purifier l'air par leurs émanations balsamiques.

Au quartier Mar Vivo, impasse se détachant du milieu de l'avenue Pablo Neruda en direction du sud.



 



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