Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer

Lettre F

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NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.

Nom actuel

Origine de l'appellation

Localisation

Histoire

Dimensions (en mètres)

Fabre (quai Saturnin)

Saturnin Fabre (Toulon, 1842 - Lyon, 1906). Ingénieur, Maire de La Seyne (1886-1896), Conseiller général (1892-1898) et propriétaire du domaine de Cachou. Voir aussi la biographie de Saturnin Fabre dans notre Tome II.

Quai principal du port de La Seyne, qui va de l'hôtel de ville (quai Hoche) jusqu'au quai Gabriel Péri et à l'avenue Garibaldi. C'est une partie de l'ancien CD 18 qui relie Toulon à Saint-Mandrier.

On disait anciennement la rue du Port ou l'avenue du Port, puis le quai principal du Port. Le nom de quai Saturnin Fabre a été donné par une décision du Conseil municipal du 20 novembre 1909. Mais les Seynois disent encore simplement : le Port, ou sur le Port.

230

Fabre à Gavet (chemin de)

Du nom des quartiers Pont de Fabre et Gavet (voir ces noms).

Relie le quartier Pont de Fabre (Avenue Salvador Allende, en face du départ du Vieux Chemin des Sablettes (actuellement avenue Henri Guillaume), au quartier Gavet (carrefour à 5 voies avec le chemin de La Seyne à Bastian, le chemin de Brémond et le chemin de Mauvéou)

Ancien chemin de Gavet à Fabre. Classé (VC 106) le 11 juin 1887.

1075

Fabrégas (quartier)

Nom dérivé des mots latins faber, artisan, forgeron et fabrica, forge, devenu, avec un suffixe augmentatif fabregas. L'anse de Fabrégas constituait autrefois un abri pour la navigation et (d'après M. Henri Ribot) il a pu y exister un atelier de remise en état des bateaux ayant subi des avaries en doublant le Cap Sicié par temps de mistral. Une explication du nom Fabrégas nous a été proposée par M. Serge Malcor : Si l'on considère la racine brégas comme pour Brégaillon ou le quartier six fournais de La Brégaille, on pourrait s'orienter vers un amoncellement rocheux qui serait alors soit la pointe du Bau Rouge soit la pointe de Fabrègas. Quant au préfixe fa il pourrait provenir d'un fort existant peut être sur l'emplacement actuel de la batterie du Bau rouge ? Ça ferait alors fa-brégas pour fort brégas.

Quartier situé entre la mer (plage de Fabrégas), la forêt de Janas (Corniche Varoise) et le quartier de La Verne.



Fabrégas (batterie de)

Voir ci-dessus. Batterie mentionnée dans plusieurs rapports de Bonaparte sous le nom de Faubrègas, ou encore du Bréguart.

La localisation de cette ancienne batterie par rapport au hameau de Fabrégas n'est pas évidente. Sur les anciennes cartes, une ancienne batterie est bien mentionnée à l'est de la baie de Fabrégas (à l'opposé de celle du Bau Rouge), mais selon M. Baudoin, la batterie citée par Bonaparte devait se situer plutôt vers Mar Vivo car elle devait tirer sur Saint-Elme et les vaisseaux croisant au large. Mais elle devait être distincte de celle de La Verne car, toujours selon M. Baudoin, celle-ci, située à l'est de Fabrégas (et que les cartes situent à la pointe de Mar Vivo ), ne fut armée que sous le Ier Empire.

Batterie qui existait déjà en mars 1793, armée alors de 3 canons en fer de 24. Mentionnée dans plusieurs rapports de Bonaparte en novembre et décembre 1793, elle comprend une pièce de 36, deux de 24 et un mortier marin de 12 pouces. Sa mission est de balayer la zone entre le Manteau, Saint-Elme, l'isthme et la baie des Sablettes.


Fabrégas (route de)

Voir ci-dessus.

Route importante qui relie le quartier des Plaines (avenue Auguste Renoir, rond-point du Docteur Sauvet) à la plage de Fabrégas en passant par Les Deux Chênes et le rond-point des Deux-Frères.

VC 7. Le chemin de Fabrégas a été classé en CVO le 21 février 1897.

1880

Fabrégas (chemin de)

Voir ci-dessus.

Chemin qui prolonge la route de Fabrégans, dans le hameau, entre le rond-point des Deux-Frères et la plage.



Fabrégas (vieux chemin de)

Voir ci-dessus. Ce chemin existait avant l'actuel chemin de Fabrégas.

Chemin qui se détache du rond-point des Deux-Frères, qui suit un tracé presque parallèle au chemin de Fabrégas, côté est, et qui rejoint ce dernier peu avant le pont sur l'Oïde.

Partie de l'ancien chemin de l'Oïde. Classé (VC 204) le 19 septembre 1891.

385

Fabrégas aux Moulières (chemin de)

Des noms de quartiers Fabrégas et Les Moulières (voir ces noms)

Chemin étroit qui débute de la route de Fabrégas (dans le virage où se trouve la résidence Les Alizés), qui se poursuit en direction de l'ouest (lotissement La Bergerie). Seul ce premier tronçon est groudronné. Il se poursuit en direction du nord-ouest (au bas de la colline du Plan d'Aub) sous la forme d'une allée forestière qui est fermée à la circulation automobile au delà du camping du GCU (Groupement des Campeurs Universitaires) et il rejoint, en longeant le cours du ruisseau de l'Oïde, le quartier des Moulières (intersection entre le chemin du vallon des Moulières et le chemin de la Ferme).

Classé (VC 101) le 11 juin 1887.

1110

Facchini (impasse D.)

Recherche en cours.

Impasse qui se détache de l'avenue Général Carmille, côté ouest, face aux résidences Athéna et Les Clairières du Fort.



Faidherbe (avenue)

Louis Faidherbe : Général français (Lille, 1818 - Paris, 1889). Gouverneur du Sénégal (1854-1861 et 1863-1865), il créa le port de Dakar (1857). Sa résistance à la tête de l'Armée du Nord en 1870 épargna l'occupation allemande aux départements du Nord et du Pas-de-Calais.

Avenue importante, parallèle à l'avenue Gambetta, qui assure la sortie nord du centre ville, et qui s'étend de la rue Louis Curet (place des Esplageolles) jusqu'au carrefour avec la rue Carnot. Son prolongement jusqu'au rond-point du 8 Mai 1945 est l'avenue Youri Gagarine.

A la fin du XIXe siècle, la rue Faidherbe s'étendait sur 320 mètres environ (entre la rue Carnot et l'avenue Hoche). Au début des années 1950, la partie sud de l'avenue Faidherbe (à partir de la rue Jean-Louis Mabily) fut baptisée rue Ambroise Croizat.

239

Faidherbe (rue)

Voir ci-dessus.

Tronçon qui précède l'avenue Faidherbe le long de la place des Esplageolles entre la rue Jean-Louis Mabily et l'extrémité ouest de la rue Louis Curet.


60

Farlède (quartier)

Autre exemple de quartier tirant son nom du milieu naturel. Selon Frédéric Mistral, Farlède viendrait de la farleta par le radical ferla, dérivé lui-même du latin Ferula (Ferula communis de Linné) qui désigne une plante ombellifère, sorte de gros fenouil, commune sur les collines provençales, qui a pu exister autrefois en abondance dans ce quartier, avant l'urbanisation.

L'un des quartiers de l'extrémité nord-ouest de la commune, au sud du quartier Camp Laurent et s'étendant à l'emplacement de l'actuelle Z.I. Jean Monnet.



Farlède (chemin de la)

Voir ci-dessus.

Au quartier du même nom, relie le chemin de Léry (commune de Six-Fours) au boulevard de l'Europe.

Classé (VC 118) le 25 août 1887.

520

Fauré (rue Gabriel)

Gabriel Fauré : Compositeur français (Pamiers, 1845 - Paris, 1924). Egalement organiste, il fut directeur du Conservatoire de Paris (1905-1920). Il composa 3 recueils de mélodies, de la musique de chambre, des pièces pour piano, un Requiem (1900), des oeuvres lyriques (Prométhée, 1900 ; Pénélope, 1913). Son langage séduit par la richesse de l'harmonie.

Au coeur du quartier des Sablettes, rue très courte qui constitue l'extrémité sud du chemin de l'Évescat aux Sablettes, en prolongement de la rue Emmanuel Chabrier.

Impasse (cession H. Cléry - Valverde). Classée le 3 février 1958. Dénomination rue Gabriel Fauré adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972.

39

Fauvettes (rue des)

Du nom de la fauvette (genre Sylvia), oiseau passereau au chant agréable, qui se nourrit de baies et d'insectes, commun dans les buissons en Europe occidentale et centrale.

Au quartier Mar Vivo, traverse reliant le boulevard de la Verne à la rue Canto Cigalo.



Ferblanterie (rue)

Rue ainsi nommée à cause des artisans ferblantiers (fabricants d'ustensiles en fer-blanc, c'est-à-dire en acier doux recouvert d'étain) et des marchands d'ustensiles divers qui y tenaient boutique.

Ancien nom de la rue qui relie aujourd'hui la place des Anciens Combattants d'A.F.N. au quai Saturnin Fabre en coupant les rues Franchipani, Baptistin Paul et Taylor.

Le nom de rue Ferblanterie, utilisé aux XVIIIe et XIXe siècles, fut remplacé vers 1885 par celui de rue Adolphe Thiers, vers la fin du XIXe siècle. Vers 1982, la rue fut débaptisée au profit de rue Léon Blum.


Ferme (chemin de la)

Une ferme est un domaine agricole donné en fermage, une exploitation agricole en général, un ensemble constitué par les bâtiments d'habitation et d'exploitation agricole. Cette dénomination témoigne du riche passé agricole du quartier.

Au quartier Les Moulières, chemin nord-sud qui relie l'avenue Auguste Renoir (carrefour avec le chemin de Mauvéou) et le chemin de l'Oïde.

VC 207. Dernier tronçon de l'ancien chemin de La Seyne aux Moulières.

425

Fernandel (rue)

Voir à Contandin (rue Fernand)




Ferrandin (rue François)

Les Ferrandin étaient une vieille famille seynoise. Un François Ferrandin était conseiller municipal en 1830. Il est possible qu'il s'agisse de Jean François Ferrandin, propriétaire, né à Toulon en 1792, époux de Marie Désirée Surle (1792-1865) (a vérifier). M. Baudouin (Histoire de La Seyne, p. 147) mentionne aussi le sieur Jean-François Ferrandin qui aurait vendu en 1856 un terrain voisin de celui de l'ancienne chapelle Saint-Roch ou du Peyron, pour permettre l'installation d'une cuisine militaire. Mais un autre François Ferrandin fut conseiller municipal en 1896-1900 sous la municipalité François Bernard. On ne sait pas aujourd'hui exactement auquel des Ferrandin correspond la rue François Ferrandin. (Recherches en cours).

Rue parallèle (du côté nord) à la rue Jean-Louis Mabily, qui relie la rue Denfert-Rochereau à l'avenue Charles Gounod.

Constituait la partie est-ouest de la rue des Aires, qui se prolongeait à angle droit vers le sud par l'actuelle rue Gounod, jusqu'à la place des Capucins (actuelle place Germain Loro). Le prolongement de la rue Gounod vers le nord et sa jonction avec l'actuelle avenue Mazen est postérieur à 1896 (le plan de la ville de 1896 ne porte pas encore de dénomination rue François Ferrandin).  Par une décision du Conseil municipal du 20 novembre 1909, il est décidé que le nom de François Ferrandin était donné à la « rue Saint-Esprit » [vraisemblablement à la section est-ouest de cette rue].

100

Ferrat (rue Jean)


Jean Tenenbaum, dit Jean Ferrat : Parolier, musicien, compositeur et chanteur français (Vaucresson, 1930 - Ardèche, 2010). Il a écrit, composé et interprété des chansons poétiques et engagées (Nuit et Brouillard, 1963 ; C'est beau la vie, 1963 ; La Montagne, 1964 ; Potemkine, 1965). Il a mis en musique de nombreux poèmes d'Aragon (Que serais-je sans toi, 1964). Au quartier Berthe et au sein du groupe Le Floréal, rue qui relie le tronçon sud au tronçon est de la rue de la Chaulane en passant entre les groupes Fleurs de Mai et Les Mimosas, puis qui, après un coude vers l'est, longe les ensembles Urban Nova et Vela Bella. Dénomination créée lors de la réorganisation du groupe Le Floréal en îlots de vie (15 octobre 2011).
Ferré (rue Léo)


Léo Albert Charles Antoine Ferré : Poète, auteur-compositeur-interprète, pianiste, franco-monégasque (Monaco, 1916 - Castellina in Chianti (Toscane), 1993. Ayant réalisé plus d'une quarantaine d'albums originaux couvrant une période d'activité de 46 ans, Léo Ferré est à ce jour le plus prolifique auteur-compositeur-interprète d'expression française. D'une culture musicale classique, il dirigea à plusieurs reprises des orchestres symphoniques, (en public ou à l'occasion d'enregistrements discographiques). Léo Ferré se revendiquait anarchiste, ce courant idéologique inspira grandement son œuvre. Au quartier Berthe et au sein du groupe Le Floréal, rue sud-nord qui relie la rue Jean Ferrat à l'avenue Jean Bartolini, entre les ensembles Les Roses, Les Lavandes et Urban Nova. rue C'est sur le tracé de cette rue que se trouvait autrefois (approximativement) le "château" de La Chaulane. Dénomination créée lors de la réorganisation du groupe Le Floréal en îlots de vie (15 octobre 2011).

Ferri (chemin de)

Recherche en cours.

Chemin qui prolonge vers l'ouest, en direction de Six-Fours, le tronçon est-ouest du chemin des Barelles (à partir du carrefour avec le chemin de la Forêt). Seule une petite partie de ce chemin est en territoire seynois.

Chemin rural. Ancienne annexe, sur Six-Fours, du chemin des Barelles (VC 128). Classé (CR 305) le 25 août 1887.

40

Ferry (rue Jules)

Jules François Camille Ferry : Homme politique français (Saint-Dié, 1832 - Paris, 1893). Rédacteur au Temps, il se fit connaître à la fin du Second Empire en publiant des brochures dénonçant les abus du régime. Député républicain, il fut nommé préfet de la Seine, puis maire de Paris après que la déchéance de Napoléon III fut prononcée, le 4 septembre 1870. Chargé du ravitaillement de la population et du maintien de l'ordre dans la capitale pendant le siège de Paris, il se rendit rapidement impopulaire. Député en 1871, il siégea dans l'opposition républicaine au régime de Mac Mahon et après que ce dernier ait démissionné - janvier 1879 - il occupa le poste de Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, puis il fut nommé Président du Conseil. On lui doit les principales mesures de réforme de l'Enseignement public : laïcité, gratuité, caractère obligatoire de l'Enseignement primaire, extension de l'Enseignement secondaire d'État aux jeunes filles. Il contribua à rétablir les grandes libertés publiques : liberté de réunion, de presse, liberté syndicale. Mais sa politique coloniale lui attira l'hostilité de l'opposition - en particulier de Clemenceau - et fut la cause de sa démission en 1885. Il resta au Sénat et en assuma la Présidence en 1891.

Rue parallèle (côté sud) au boulevard du Quatre-Septembre, entre l'avenue Charles Gide et le chemin de La Gâtonne (VC n° 160).


240


Figuier
(résidence le)

Le Figuier, Figuier comestible, ou Figuier commun (Ficus carica L.), est un arbre fruitier de la famille des Moracées qui donne des fruits comestibles appelés figues. On l'appelle parfois Figuier de Carie en référence à Carie, cité antique de l'Asie mineure. Le Figuier comestible est l'emblème du bassin méditerranéen, où il est cultivé depuis des millénaires. A noter que le « Figuier mâle », ou « Figuier sauvage », ne donne pas de fruits comestibles.


Nouvelle dénomination des immeubles A6, G et H de la résidence H.L.M. Le Fructidor située au quartier Berthe, du côté nord de l'avenue Jean Bartolini et bordant le côté est de l'avenue Stéphane Hessel.

Requalification de cette partie du quartier Berthe, mise en œuvre au début de l'année 2016, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux 'immeubles, rappelant le passé agricole du quartier.

Filadou (rue du petit)

Selon M. Baudoin, l'origine de cette dénomination est incertaine. On peut penser à une ruelle, un filadou, permettant d'éviter des artères trop encombrées, ce qui est le cas pour les rues de la République et le cours Louis-Blanc ou, peut-être plus justement, d'une petite corderie, d'un atelier de cordiers, industrie active et très représentée dans La Seyne d'autrefois.

Ancienne dénomination de l'actuelle rue Marius Giran, rue parallèle au cours Louis Blanc, entre celui-ci et la rue Évenos, qui va de la rue République à la rue Étienne Prat.

Au XVIIIe siècle, c'était le Petit Cours (car parallèle au Cours Louis Blanc). La rue comportait alors quelques arbres à son début (là ou se situe l'actuelle poissonnerie). Tout au long du XIXe siècle, elle fut la rue du Petit Filadou, puis elle porta quelque temps le nom de rue Laurent (décision du Conseil Municipal du 26 septembre 1905) avant de devenir (décision du Conseil municipal du 20 novembre 1909) la rue Marius Giran, dénomination actuelle.


Flammarion (rue Camille)

Camille Flammarion : Astronome français (Montigny-le-Roi, Haute-Marne, 1842 - Juvisy-sur-Orge, 1925). Auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation, parmi lesquels une célèbre Astronomie populaire (1879), il a fondé la Société Astronomique de France (1887).

Rue qui relie l'avenue Garibaldi (carrefour Alain Véla, au bas de la rue Chevalier de la Barre, qui longe le square Anatole France et qui rejoint au nord la rue Camille Pelletan et la place Benoît Frachon.


150

Fleurs (avenue des)

La fleur est l'organe des plantes supérieures (phanérogames) composé de pièces protectrices, souvent richement colorées et parfumées, qui entourent les organes reproducteurs.

Au quartier Mar Vivo, relie l'allée des Roseaux au boulevard de La Verne.



Fleurs (impasse des)

Voir ci-dessus.

Au quartier Tamaris, impasse qui se détache du chemin du Plein Soleil, en direction de l'Ouest, parallèlement à l'impasse des Lauriers.

Ancienne grande impasse du Lotissement Plein Soleil. Classée (VC 249) le 2 février 1961.

86

Fleurs (impasse des)

Voir ci-dessus.

Au quartier Donicarde, chemin privé qui se détache, côté est, de la partie inférieure de la montée du chemin des Isnards.


65


Fleurs
de Mai (résidence)

Voir ci-dessus.

Nouvelle dénomination des immeubles de la partie ouest (A1 à A4 et C1) de l'ancien groupe H.L.M. Le Floréal, située au quartier Berthe, 38-90, rue Jean Ferrat. Elle comporte 45 logements construits en 1965.

Requalification de cette partie du quartier Berthe en îlots de vie, mise en œuvre en octobre 2013, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux immeubles, rappelant le passé champêtre et agricole du quartier.


Fleury (avenue)

Le Second Empire a-t-il voulu rendre hommage à André Hercule, cardinal de Fleury (Lodève, 1653 - Issy-les-Moulineaux, 1743), prélat et homme d'état français, aumônier de la reine (1675), puis du roi (1678), évêque de Fréjus (1698), précepteur de Louis XV (1716), ministre d'État (1726) et cardinal (1726) ?

Ancienne dénomination de l'actuel boulevard du 4-Septembre, boulevard qui s'étend de la place Germain Loro au boulevard de Stalingrad.

Ébauchée à la fin du Second Empire, cette large avenue résidentielle marque une rupture avec l'habitat urbain traditionnel : symétrie, gracieuses habitations ayant toutes des terrasses et des jardins. Elle permet à la ville de s'étendre vers l'ouest. On l'appelle avenue Fleury. Dès la chute du Second Empire, le 4 septembre 1870, une commission la rebaptise boulevard du 4-Septembre, que les Seynois appellent familièrement Le Boulevard.


Floralies (chemin des)

Les floralies sont des expositions horticoles où sont présentées de nombreuses plantes à fleurs. Cette dénomination souligne le caractère très fleuri des jardins et résidences du quartier.

Traverse entre l'avenue Esprit Armando et la place de Mouissèques (à l'ouest du chemin des Bégonias).



Floréal (avenue)

De Floréal, nom du huitième mois du calendrier républicain. Il correspondait, à quelques jours près (selon l'année), à la période allant du 20 avril au 19 mai du calendrier grégorien.

Aux Sablettes, avenue se détachant de l'avenue Charles de Gaulle, à l'est de l'impasse René et qui, en formant un coude, rejoint l'avenue Noël Verlaque.



Floréal (carrefour) Voir ci-dessus. Au quartier Berthe, carrefour situé à l'intersection entre l'avenue Jean Bartolini et le chemin du Floréal.
Dénomination adoptée par le Conseil municipal du 25 juillet 2013.

Floréal (chemin du)

Voir ci-dessus.

Au quartier Berthe, impasse qui se détache à l'ouest de l'avenue Jean Bartolini, au nord de la rue F.N. Babeuf.

Classé (VC 137) le 25 août 1887. Avant l'urbanisation, portait le nom de chemin de Camp Laurent et avait une longueur de 1090 m., avec une partie de l'autre côté de la voie ferrée (VC 239).

480

Floréal (groupe scolaire du)

Voir ci-dessus.

Cité Le Floréal, rue Le Corbusier.

Une école primaire et une école maternelle formant le groupe scolaire du Floréal furent ouvertes en 1973 pour répondre aux besoins croissants de la Z.U.P. L'école maternelle fut agrandie en 1976 et l'école primaire en 1978. La dénomination officielle est maintenant école Jean Zay. Voir les paragraphes consacrés à l'École primaire Jean Zay et à l'École maternelle Jean Zay dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne. Actuellement en cours de rénovation, ses effectifs ont été partiellement transférés vers la nouvelle école Georges Brassens, boulevard de l'Europe.


Fontainebleau (quartier)

Appellation ayant pour origine une source d'eau pure en provenance des collines de l'Évescat, située approximativement à la hauteur de l'avenue Jean Moulin d'aujourd'hui. Le nom Fontainebleau contient en effet fons et fontis, qui signifient fontaine, suivis de bleudi, ou bellae aquae, ou encore bellaqueus, expressions qui ont varié à travers les âges et qui ont donné ainsi Fontem Bleaudi, d'où Fontaine Belle Eau, d'où Fontainebleau.

Quartier situé à l'est de l'avenue Général Carmille et au sud de l'avenue Esprit Armando (pentes nord-ouest du Fort Napoléon ; résidence Les Mas de la Colline).



Fontainebleau (impasse)

Voir ci-dessus.

Au quartier Fontainebleau, voie en impasse qui se détache du côté est de l'avenue Général Carmille, face à l'avenue Jean Moulin, et qui dessert les résidences situées sur les pentes ouest du Fort Napoléon.



Forêt (chemin de la)

Chemin d'accès à la forêt de Janas et à N.-D. du Mai.

Second tronçon (continuation du chemin des Guérins, jusqu'au chemin des Barelles, mais en partie en territoire de Six-Fours) du chemin qui, depuis la route de Six-Fours aux Sablettes, permet d'accéder à N.-D. du Mai.

Anciennement : chemin des Guérins. Classé (VC 230) le 25 août 1887.

115

Forges (allée des)

Fait référence à la construction navale et particulièrement à la société des Forges et Chantiers de la Méditerranée qui a occupé ce site pendant plus de 130 ans.

Voie qui relie le cours Toussaint Merle, côté nord, au front de mer en desservant l'Institut de Promotion et de Formation aux Métiers de la Mer (I.P.F.M.) qui a ouvert ses portes en 2002.

Appellation décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009.

170

Forges et Chantiers (site des)

Site occupé depuis le début du XIXe siècle par plusieurs chantiers de construction navale (Abran, Aguillon, Lombard ou chantier de La Lune), puis à partir de 1855 par les Forges et Chantiers de la Méditerranée.

Frange littorale s'étendant, entre le boulevard Toussaint Merle et la mer, depuis le Port jusqu'au quartier des Moissèques, avec les vestiges des anciennes installations industrielles des chantiers de construction navale : le Pont basculant, la Porte , et l'atelier de Construction CPM

Aussitôt après la fermeture des chantiers de construction navale (1989), la quasi-totalité des installations industrielles ont été démolies. Le site a fait l'objet de divers projets (Marépolis), mais qui est demeuré pendant de longues années un no man's land.

 

 

fait l'objet d'un nouveau projet de reconversion (séance du Conseil municipal du 27 février 2003) avec : hôtel, restaurants, kiosques, jardins, parvis maritime, musée, salle de conférence, théâtre, etc.


Fornoni (rue Georges)

Georges Fornoni : Résistant seynois - Né le 24 mai 1926 à Ardesio (Italie) - Fusillé le 11 août 1944 à Saint-Nazaire-en-Royans (Drôme).

Relie l'extrémité sud de la rue La Fontaine à l'avenue Général Carmille.


135

Fort

Voir à : Aiguillette (ou Éguillette), Balaguier, Napoléon (anciennement Caire), Peyras, Saint-Elme.


Voir les textes écrits sur les différents forts de La Seyne aux pages internet suivantes : Fort de l'Aiguillette (ou Éguillette), Fort de Balaguier, Fort Napoléon (anciennement Fort Caire), Fort de Peyras, Fort de Saint-Elme

Fort de Saint-Elme (chemin du) [ou chemin du Fort]

Voir quartier Saint-Elme.

Chemin qui se détache vers le sud, à l'extrémité est du boulevard Porchy, et qui permet l'accès au Fort de Saint-Elme (voir ce nom).

Classé (VC 166) le 18 juin 1960.

155

Fort Caire (avenue)

Du nom de la célèbre famille Caire (négociants toulonnais), et particulièrement de Laurent Caire (1731-1800), Premier consul de Toulon avant la Révolution et qui était considéré comme le plus grand propriétaire foncier de La Seyne, son domaine s'étendant des Mouissèques jusqu'aux Sablettes, en passant par le Bois sacré, Balaguier, Tamaris, le Crotton avec des bois, des terrains de cultures très variées, le domaine où se construira le Château de la Rouve (voir ce nom). Accusé d'avoir pactisé avec les Anglais en 1793, il put sauver sa vie en fuyant vers l'Italie. Toulon repris aux Anglais et aux royalistes traîtres à la France, les Républicains seynois mirent à sac la propriété de la Rouve pendant que son maître mourait à Livourne. Voir notre texte sur la famille Caire dans le chapitre Ils sont venus à La Seyne de notre Tome IV.

Ancienne dénomination de la première partie de la route de Balaguier, entre le port et le bas de la colline Caire (quartier La Rouve).

Anciennement chemin de Balaguier, l'avenue Fort-Caire a été progressivement découpée en plusieurs tronçons successifs portant des noms différents. La première section (partie du CD 18, entre le port et l'ancien rond-point des Sablettes) a été rebaptisée avenue Garibaldi en 1904 (lors du percement de la rue Pierre Lacroix). La section suivante (partie du CVO 1, entre le rond-point des Sablettes et le début de l'avenue Général Carmille), d'abord dénommée avenue François Durand, est devenue avenue Pierre Fraysse au début des années 1950.


Fort Caire (école du)

Voir ci-dessus.

Toute première dénomination de l'École François-Durand, actuellement groupe scolaire Émile Malsert.

 

La décision de créer une école dans ce quartier (avenue Fort Caire) est prise le 29 Octobre 1910 par la municipalité Jean Juès. Comme les crédits manquent pour construire, la ville loue l'immeuble occupé par l'ancienne épicerie Fleury, qu'elle achète ensuite et répare pour y faire fonctionner deux classes provisoires (École du Fort-Caire). En 1915, la Municipalité Baptistin Paul délibère pour une location à bail de la propriété Cartier, appartenant aux hoirs Pissin - d'où le nom d'école Pissin que cette école portera longtemps pour quelques vieux Seynois, bien que sa dénomination officielle ait été École François-Durand dès 1918. En 1973, elle deviendra groupe scolaire Émile Malsert.


Fort Napoléon (chemin du)

Voir ci-dessus.

Entre les quartiers Fontainebleau et la Rouve, impasse qui se détache de l'avenue Esprit Armando en direction du sud-est, vers la colline du Fort Napoléon.

Anciennement : chemin Napoléon, impasse Napoléon.


Four-de-la-Mer (rue du)

Au XVIIIe siècle, le four à pain desservant les quartiers nord de la vieille ville se trouvait dans cette rue (et il faut rappeler que le rivage se trouvait à l'époque à proximité de l'actuelle Bourse du Travail).

Nom d'origine de la partie la plus ancienne de l'actuelle rue Gambetta, rue nord-sud qui relie la rue Jean-Louis Mabily à la rue Bourradet.

La rue du Four de la Mer (1783) se nomma ensuite rue Bourradet, puis rue du Chemin Neuf (1827). Elle prit ensuite le nom de rue Gambetta (dénomination adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 Février 1883) jusqu'en 1936 où elle fut baptisée rue Roger Salengro, homme politique français (Dunkerque, 1890 - Lille, 1936). Débaptisée par décision préfectorale en 1940, elle reprit alors le nom de rue Gambetta.


Four-Saint-Lambert (rue du)

Il y eut plusieurs Saint-Lambert : aux VIIe, VIIIe et XIIe s., respectivement évêques de Maastricht, de Lyon et de Vence. Le plus célèbre des trois (le premier, mort vers 705) était le saint patron de la fidélité, mais aussi des imprimeurs, des maçons et des architectes. Cela ne nous aide guère à comprendre pourquoi on a voulu honorer un Saint-Lambert dans cette rue. (Voir également quartier Saint-Lambert et place Saint-Lambert).

Ancien nom de la partie orientale de l'actuelle rue Franchipani, rue de la vieille ville, parallèle aux rues République et Baptistin Paul, et qui relie la place Martel Esprit à la rue Parmentier.

Ancien nom (XVIIIe siècle) de la section orientale de l'actuelle rue Franchipani, entre les rues Amable Lagane et Parmentier. On se souvient d'ailleurs que les premiers fours à cuire le pain de La Seyne naissante furent édifiés dans la rue Franchipani où existent encore plusieurs boulangeries. (En particulier, le boulanger Victor Mabily, avant de s'établir au 2 rue Carvin, eut son premier fournil rue Franchipani).


Fourier (rue Charles)

Charles Fourier : Philosophe et théoricien socialiste français (Besançon, 1772 - Paris, 1837). Il préconisa une organisation sociale fondée sur de petites unités autonomes, les phalanstères. Il en fit la théorie dans le Nouveau Monde industriel et sociétaire (1829) et, de 1832 à 1849 dans la revue la Réforme industrielle ou le Phalanstère, devenue la Phalange.

Impasse se détachant de l'extrémité sud-est de la rue Gérard Philipe et passant entre l'église Saint-Jean et l'école Pierre Sémard.

Ancienne voie privée de la commune.

139

Foyers municipaux et foyers des Anciens

Voir à Bartolini (Foyer Jean), Briand (Foyer Aristide), Cresp (Foyer François), Croizat (Foyer Ambroise), Merle (Foyer Toussaint), Traversa (Foyer Marcel)




Frachon (place Benoît)

Benoît Frachon : Syndicaliste et homme politique français (Le Chambon-Feugerolles, Loire, 1893 - Les Bordes, Loiret, 1975). Ouvrier métallurgiste, membre du Comité Central du Parti Communiste Français à partir de 1926, Secrétaire de la C.G.T.U. (1933-1936), il fut l'artisan de la réunification syndicale de 1936 et joua un rôle déterminant lors des accords Matignon, puis dans l'organisation de la C.G.T. dont il fut Secrétaire Général (1936-1939 ; 1944-1967), puis Président. Il joua un rôle important avec Jacques Duclos au sein du Parti Communiste clandestin pendant la guerre.

Place rectangulaire, couverte de platanes, délimitée par le boulevard Toussaint Merle et la rue Camille Pelletan.

Anciennement place Noël Verlaque, ancien conseiller municipal des années 1860-1865, qui était entré aux Chantiers navals comme dessinateur pour gravir tous les échelons et terminer Directeur des F.C.M. (voir avenue Noël Verlaque à la lettre V du lexique, ainsi que la biographie de Noël Verlaque). Place également très connue sous son ancien nom d'esplanade de La Lune ou place de La Lune

305 x 40 = 12200 m2

France (square Anatole)

Anatole François Thibault, dit Anatole France : Écrivain français (1844-1924). Son premier ouvrage, Le crime de Sylvestre Bonnard (1881), reçut un accueil enthousiaste. De nombreux ouvrages romanesques, ainsi que des textes critiques et politiques vont consacrer la notoriété d'un homme qui, sous des dehors sceptiques et malgré son pessimisme, était habité de l'"ardente charité du genre humain". Avec l'affaire Dreyfus, il se mêla de luttes politiques et rattacha son anticléricalisme à sa critique de l'ordre social. Il prêta son appui au socialisme puis au communisme naissant. Pourtant, il resta en dehors des partis et le récit symbolique de L'île aux pingouins, comme le roman historique Les Dieux ont soif, sont significatifs de la méfiance d'A. France à l'égard de tous les dogmatismes. Lauréat du Prix Nobel de 1921, A. France a renouvelé l'humanisme profane en mettant son ironie subtile et son style limpide et sûr au service d'un scepticisme conciliant qui n'implique jamais l'indifférence aux problèmes humains. Académicien Français en 1896, fauteuil XXXVIII.

Square faisant face à la poste de l'avenue Garibaldi, et délimité par l'avenue Garibaldi, la rue Camille Flammarion, le carrefour Alain Véla et la rue Pierre Loti. La grande fontaine ronde qui s'y trouve est celle qui se trouvait autrefois dans la cour de la colonie de vacances municipale du château de La Motte-les-Bains (Isère).

Dénomination adoptée par le Conseil Municipal le 19 novembre 1924.


France (École maternelle Anatole)

Voir ci-dessus. Voir le texte sur la maternelle Anatole France dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980.

Située rue Jacques Laurent, sur 2 100 m2.

École maternelle dont le secteur de recrutement est le centre ville, ouverte en 1971 dans les locaux de l'ancien Orphelinat Saint-Vincent de Paul, acquis par la municipalité.


Franchipani (rue)

De Robert de Franchipani, ou plutôt de Frangipani (il n'est pas trop tard pour nos édiles de rectifier l'orthographe...). Seigneur-Abbé de l'abbaye de Saint-Victor-lès-Marseille, il fut le principal artisan de l'érection de La Seyne en commune indépendante en 1657. Robert de Frangipani, était de famille patricienne romaine, clerc du diocèse de Rome, neveu de l'archevêque d'Aix Julien de Médicis. Ce dernier résigna entre ses mains, au XVIe siècle, l'importante abbaye de Saint-Victor-lez-Marseille (autorisation royale du 19 juillet 1584 et bulles pontificales du 1er juin 1585). Ainsi investi de cette haute dignité, R. de Frangipani devint seigneur temporel et spirituel de Six-Fours et de La Seyne ; ce fut très heureux pour notre pays. car, il facilita en cette qualité, avec le cardinal ministre d'État Jules de Mazarin, la séparation de La Seyne d'avec Six-Fours et intervint avec succès dans les transactions ayant pour objet la cession des terres régales, voisines de la mer, sur lesquelles seront édifiées les maisons qui constitueront la future ville de La Seyne.

Rue de la vieille ville, parallèle aux rues République et Baptistin Paul, et qui relie la place Martel Esprit à la rue Parmentier. La destruction, lors du bombardement du 29 avril 1944, de plusieurs immeubles de la rue Franchipanl, a eu pour résultat une modification de sa partie centrale où des maisons modernes ont remplacé celles sinistrées et à travers desquelles un passage a été ouvert. Ce « portique » moderne fait accéder à la Poissonnerie (rue de la République) et au marché du cours Louis-Blanc ; de plus, un espace libre a été aménagé et dénommé place du 19 mars 1962, puis place des Anciens Combattants d'Afrique Française du Nord.

La section orientale de la rue Franchipani, entre les rues Amable Lagane et Parmentier, était appelée, au XVIIIe siècle, rue du Four-Saint-Lambert. On se souvient d'ailleurs que les premiers fours à cuire le pain de La Seyne naissante furent édifiés dans la rue Franchipani où existent encore plusieurs boulangeries. (En particulier, le boulanger Victor Mabily, neveu de Jean-Louis Mabily, avant de s'établir au 2 rue Carvin, eut son premier fournil rue Franchipani).

160

Fraysse (avenue Pierre)

Pierre Fraysse (Alès, 1894 - entre Aubagne et La Seyne,1950). Marqué très jeune par le Destin, il fit une chute à l'âge de 5 ans qui provoqua chez lui une infirmité qu'il garda toute sa vie. Après des études à Alès et Langogne, il vint en pension à La Seyne pour entrer à l'école Rouvière de Toulon. Très jeune, il adhère à ce mouvement philosophique auquel appartint Benjamin Franklin. Il écrit dans plusieurs journaux, s'occupe de diverses sociétés artistiques et philanthropiques, de la Commission artistique de La Seynoise, du Comité de la Misère ; il crée les Loisirs et Sports, les Amis de la Montagne, les Cigalouns Segnens. Après l'Armistice de 1940, il crée un réseau de Résistance. Il est arrêté en 1943, déporté à Imperia puis transféré aux Baumettes. Président de la Commission Municipale du Comité de la Libération (1944-1945), il occupe la fonction d'Adjoint à l'Instruction publique de 1947 à 1950. Le 21 novembre 1950, il est victime d'un accident de voiture dans la descente du col de l'Ange, alors qu'il revenait de Montluçon avec Aimé Molinari et Paul Pratali où ils avaient visité une propriété que le Maire projetait d'acheter pour installer une colonie scolaire. Il devait mourir dans l'ambulance qui le ramenait à La Seyne. Voir la notice biographique de Pierre Fraysse, rédigée par Jacques Girault, dans le Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois.

Sortie est de la ville, depuis le rond-point J.-F. Kennedy en direction de Balaguier, jusqu'au carrefour avec l'avenue Général Carmille, au delà duquel elle devient l'avenue Esprit Armando.

Partie de l'ancien CVO 1 dit route de Balaguier, puis avenue Fort-Caire, puis avenue François Durand (du nom d'un édile seynois qui se distingua particulièrement par son dévouement au moment de l'épidémie de choléra de 1865). La dénomination avenue Pierre Fraysse a été prise lors d'un conseil municipal en 1954, en même temps que l'avenue du Docteur Mazen.

260

Fritz (chemin Jean-Marie)

Jean-Marie Fritz, né le 20 décembre 1930 à Farafangana, Madagascar. Classé par erreur « Soldat FFI, fusillé par les Allemands » après la Libération, ce garçon de 13 ans et 5 mois, habitant La Seyne, était en fait réfugié à Taulignan (Drôme) chez les Tardieu à l’Hermitage. Victime civile, il fut tué dans au lieu-dit Sispron à Taulignan lors du combat avec les Allemands le 12 juin 1944 alors qu’il essayait de se dissimuler dans un arbre. On écrit aussi qu’il fut abattu dans un arbre alors qu’il ramassait des feuilles de mûrier pour nourrir les vers à soie de l’école.

Voir la notice biographique de Jean-Marie Fritz dans le Dictionnaire Maitron

Au quartier Brégaillon, traverse qui relie la route de Toulon (RD 559, avenue de la 1ère Armée Française) à l'avenue d'Estienne d'Orves.

VC 147.

150

Fructidor (carrefour)
De Fructidor, nom du douzième et dernier mois du calendrier républicain. Il correspondait, à quelques jours près (selon l'année), à la période allant du 18 août au 16 septembre. Au quartier Berthe, carrefour situé sur l'avenue Jean Bartolini entre le carrefour Vendémaire et l'intersection avec l'avenue Yitzhak Rabin. Dénomination adoptée par le Conseil municipal du 25 juillet 2013.
Fructidor (résidence le) Voir ci-dessus. Ancienne dénomination du groupe d'immeubles H.L.M. situés au quartier Berthe, au nord de l'avenue Jean Bartolini. Les dénominations actuelles sont : résidence le Jujubier (immeubles AZ et C ; résidence le Dattier (A3 et B) ; réidence l'Abricotier (A4, D1 et D2) ; le Grenadier (A5, E1, E2 et F) : le Figuier (A6, G et H).
Requalification de cette partie du quartier Berthe mise en œuvre au début de l'année 2016.



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