Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer
Lettre Q
NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.
Nom actuel |
Origine de l'appellation |
Localisation |
Histoire |
Dimensions (en mètres) |
Quartier Neuf |
Au XVIIIe siècle, à l'extrémité orientale de la rue Baptistin Paul, de nouvelles habitations s'étaient construites amorçant ainsi une extension presque naturelle en direction des chantiers navals primitifs et vers la campagne qui commençait à la poste actuelle et s'étendait en direction du Pont de Fabre et des Sablettes. Cette timide progression (petite place et immeubles qui l'entourent) s'appela le Quartier Neuf. |
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Ce quartier a été grandement endommagé par es bombardements de 1944 qui ont détruit un certain nombre de maisons dont la disparition a créé un vaste espace libre utilisé aujourd'hui comme parc à autos (voir place Baptistin Paul et place Daniel Perrin). |
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Quartier Neuf (place) |
Voir ci-dessus. |
Ancien nom de la place qui est actuellement délimitée par les rues Baptistin Paul, Franchipani, Desaix, Ramatuelle et coupée en son milieu par la rue Parmentier. Elle fut remodelée et agrandie avec les espaces laissés vacants par la destruction de plusieurs immeubles lors du bombardement du 29 avril 1944. |
Très anciennement place du Piquet (il y aurait eu une perception d'impôt), elle devint place Quartier Neuf (sous la municipalité Saturnin Fabre). Elle prendra ensuite le nom de rue Muiron (séance du Conseil Municipal du 26 septembre 1905), puis de place Baptistin Paul par décret du 3 juillet 1920, puis de place Daniel Perrin (dénomination actuelle) à la fin des années 1980. |
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Quatre Moulins (quartier des) |
Quartier correspondant
à la colline dominant la ville de 58 m., où
furent édifiés quatre moulins à
vent au cours du XVIIIe siècle, sur
une seule ligne, orientée du sud au nord afin de recevoir, sans
aucun obstacle, les vents dominants de la région. Devenue site
historique, cette colline est fréquemment citée dans les
récits du |
Colline située au sud du quartier Tortel, entre Domergue et Saint-Honorat (cimetière). On y accède, venant du nord, par le chemin Aimé Genoud, ou, venant du sud, par le chemin des Quatre Moulins. Ces chemins constituaient la voie des meuniers et des paysans qui exploitaient les moulins. |
Le plus méridional des quatre moulins (n° 980 au cadastre) appartenait à Esprit Bonaventure Mabily, l'ancêtre d'une famille de meuniers et de boulangers seynois. Ce moulin n'existe plus aujourd'hui. Le moulin suivant (n° 982), qui appartenait au sieur Ortigues a également disparu. Le troisième moulin (n° 987), qui a fonctionné jusqu'au début du XXe siècle, appartenait à Jean-Baptiste Baille. Il a ensuite été restauré pour être rendu habitable et sert encore actuellement de logement à une famille. Le quatrième moulin, le plus au nord (n° 988), était la propriété de la commune de La Seyne et servait collectivement aux habitants. Transformé ensuite en bergerie, il n'en reste plus aujourd'hui que quelques ruines. |
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Voir ci-dessus |
Autrefois, le chemin des Quatre Moulins reliait la VC n° 2 dite des Moulières (actuellement chemin de La Seyne à Bastian) au chemin de Brémond. Son tracé, globalement est-ouest était très sinueux. Il contournait, par le nord, puis par l’ouest, les propriétés actuellement occupées par le lotissement La Chênaie. Le tronçon bordant La Chênaiepar l’ouest a ensuite été fermé à la circulation (redevenu un chemin privé ?) créant ainsi une discontinuité dans le chemin des Quatre Moulins. La jonction entre les deux tronçons fut alors assurée par une voie bordant La Chênaie par l’est et le sud, qui fut nommée chemin des Taillis, créant bien des difficultés aux postiers et à ceux qui cherchaient un numéro de maison sur le chemin des Quatre Moulins. Depuis le printemps 2013, le problème a été résolu en absorbant le chemin des Taillis dans le nouveau chemin des Quatre Moulins, supprimant ainsi sa discontinuité, et en nommant chemin des Quatre Vents, l’ancienne section du chemin des Quatre Moulins qui bordait côté nord le lotissement La Chênaie. Le chemin des Quatre Moulins rencontre ainsi successivement les chemins des Quatre Vents, du Sous-bois, des Isnards, des Restanques, du Petit bois. |
Autrefois, partie du chemin de Domergue. Classé (VC 131) le 25 août 1887. |
1390 |
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Quatre Moulins (batterie des) |
Voir ci-dessus. |
Ancienne batterie située au sommet de la colline des Quatre Moulins à l'altitude 59 m. |
Ancienne batterie comportant deux pièces de 24, installée le 18 octobre 1793 sur les ordres de Bonaparte. Elle participa à la lutte d'artillerie contre les navires anglais se trouvant dans la baie de Brégaillon, mais ses pièces battaient aussi les pièces ennemies de la colline Caire, ainsi que le littoral de la rade, au nord-ouest de l'Éguillette. |
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Quatre-Septembre (boulevard du) |
En mémoire de la journée révolutionnaire du 4 septembre 1870 qui suivit l'annonce du désastre de Sedan (2-3 septembre) et qui marqua la chute du Second Empire. L'invasion du Palais-Bourbon par la foule permit aux députés républicains (Gambetta, Jules Favre, Jules Ferry) de faire acclamer la déchéance de la dynastie impériale, proclamer la république et d'instaurer le gouvernement de la Défense nationale. |
Boulevard qui s'étend de la place Germain Loro au boulevard de Stalingrad. Pendant plus de 50 ans, la partie ouest du boulevard, entre l'avenue Henri Pétin et la place Germain Loro, a accueilli tous les matins, sauf le lundi, le marché forain, sans être toutefois fermé à la circulation automobile. Pour mettre un terme à cette situation, unique en France, le marché forain du boulevard du Quatre-Septembre a été transféré en avril 2011 vers plusieurs rues du centre ancien (avenue Hoche, rue Baptistin Paul, rue Franchipani, place Martel Esprit, rue et place Bourradet). |
Ébauchée à la fin du Second Empire, cette large avenue résidentielle marque une rupture avec l'habitat urbain traditionnel : symétrie, gracieuses habitations ayant toutes des terrasses et des jardins. Elle permet à la ville de s'étendre vers l'ouest. On l'appelle avenue Fleury. Dès la chute du Second Empire, le 4 septembre 1870, une commission la rebaptise boulevard du 4-Septembre, que les Seynois appellent familièrement Le Boulevard. Pendant longtemps, ce boulevard aboutit à une impasse, le projet de raccordement à la R.D. 218 restant dans les cartons. La percée ne sera réalisée que vers 1948 au milieu des terres agricoles des quartiers La Gâtonne et Saint-Jean, ce boulevard du 4-Septembre prolongé, nettement élargi, devenant le boulevard Staline en 1952, puis le boulevard de Stalingrad en 1984, sous la municipalité Scaglia, et sur la proposition des élus socialistes. |
480 |
Quatre Vents (chemin des) | Quatre Vents
: Terme qui entre dans plusiuers expressions populaires sur les vents :
« Être ouvert aux quatre vents » : lieu à
travers lequel le vent circule librement dans toutes les directions ;
« Jeter/disperser quelque chose aux quatre vents » : mettre
quelque chose en pièce ou séparer un ensemble de choses
et les disperser un peu partout ; « Des quatre vents » : de
tous les horizons. Autrefois, le chemin des Quatre Moulins reliait la VC n° 2 dite des Moulières (actuellement chemin de La Seyne à Bastian) au chemin de Brémond. Son tracé, globalement est-ouest était très sinueux. Il contournait, par le nord, puis par l’ouest, les propriétés actuellement occupées par le lotissement La Chênaie. Le tronçon bordant La Chênaie par l’ouest a ensuite été fermé à la circulation (devenu un chemin privé ?) créant ainsi une discontinuité dans le chemin des Quatre Moulins. La jonction entre les deux tronçons fut alors assurée par une voie bordant La Chênaie par l’est et le sud, qui fut nommée chemin des Taillis, créant bien des difficultés aux postiers et à ceux qui cherchaient un numéro de maison sur le chemin des Quatre Moulins. Depuis le printemps 2013, le problème a été résolu en absorbant le chemin des Taillis dans le nouveau chemin des Quatre Moulins, supprimant ainsi sa discontinuité, et en nommant chemin des Quatre Vents, l’ancienne section du chemin des Qautre Moulins qui bordait côté nord le lotissement La Chênaie. |
Nouvelle dénomination de l’ancienne section est-ouest du chemin des Quatre Moulins qui bordait côté nord le lotissement La Chênaie. | Nouvelle dénomination mise en place au printemps 2013 |
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Quinzième Corps (chemin du) |
XVe Corps d'armée
: Unité de l'armée de terre de l'armée
française créé en 1870 à Tours par le
vice-amiral Fourichon, délégué au ministère
de la Marine et à celui de la Guerre par intérim. En
1914, il est formé dans le Sud-Est, son personnel venant des
Bouches-du-Rhône, du Var, de la Corse et des Alpes.
Dénigré par la hiérarchie militaire et victime
d'une violente campagne de presse visant à imputer ses lourdes
pertes à l'origine méridionale de ses hommes afin de
celer les erreurs imputables au commandement, son nom fut donné
à de nombreuses voies en Provence afin de rétablir son
honneur mis en cause. |
Portion
de voie située entre le rond-point des Villes Amies
(pyrotechnie) et l'extrémité est de l'avenue Yitzhak
Rabin (gare SNCF). |
A l'occasion des commémorations des 100 ans de la Première guerre mondiale, le Conseil municipal a décidé de cette dénomination lors de sa séance du 21 octobre 2014. (cf. le Blog de Marc Vuillemot) |
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Jean-Claude Autran 2016