Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer

Lettre E

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NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.

Nom actuel

Origine de l'appellation

Localisation

Anciennes appellations

Dimensions (en mètres)

Eaux (chemin des)

Chemin à forte déclivité qui, à l'origine, permettait d'accéder au tout premier réservoir à eau de la ville, celui du quartier Tortel, à la cote 44 mètres.

Entre les quartiers Donicarde et Tortel, chemin approximativement nord-sud qui se détache de l'avenue Marcel Dassault et qui dessert le quartier du réservoir de Tortel et de l'observatoire Antarès.

Classé (VC 153) le 6 juillet 1937

250

Écoles maternelles

Voir à : Brassens (Georges), Collines Tamaris, Cotton (Eugénie), France (Anatole), Hugo (Victor), Jaurès (Jean), Lagrange (Léo), Mabily (Amable), Mauron (Marie), Merle (Toussaint), Rolland (Romain), Rousseau (Jean-Jacques), Saint-Exupéry (Antoine de), Sémard (Pierre), Vaillant (Édouard), Zay (Jean).




Écoles primaires

Voir à : Brassens (Georges), Coste (Jean-Baptiste), Derrida (école-relais Jacques) Giono (Jean), Hugo (Victor), Lagrange (Léo), Malraux (André), Malsert (Émile), Martini (Jean-Baptiste), Merle (Toussaint), Pagnol (Marcel), Peyron, Plein-Air, Renan (Ernest), Rousseau (Jean-Jacques), Saint-Exupéry (Antoine de), Verne (Jules), Zay (Jean).




Écoles privées

Voir à : Sainte-Thérèse, Institution Sainte-Marie.




Écuries municipales

Lieu destiné à loger les chevaux de trait utilisés par l'administration municipale pour les travaux, les transports, l'enlèvement des ordures, etc.

Autrefois situées à l'emplacement de l'actuelle caserne des Sapeurs-pompiers, 937, avenue du Maréchal Juin.



Eden-Théâtre

Eden : lieu où la Bible situe le paradis terrestre, lieu de délices, séjour plein de charmes. Voir également à Comedia, appellation de l'Eden-Théâtre après 1918.

Autrefois place de La Lune (place Benoît Frachon aujourd'hui).

Salle de spectacles édifiée en 1891 par le Seynois Louis Abran et qui permit pour la première fois aux Seynois d'assister à des spectacles de qualité. Pendant plus d'un demi-siècle, cette structure apporta à la population seynoise de grandes satisfactions par l'extrême diversité des spectacles qu'elle lui offrit : opéra, opérettes, pastorale..., et les amateurs de bel canto ne manquaient pas d'applaudir les ténors de l'époque, Ansaldi en particulier, ou des chanteurs de variétés comme Mayol, ou des comiques troupiers avec les Ouvrard, Dranem, Fortuné,... On y célébra avec ferveur les fêtes franco-russes de 1893 où nos musiques locales y jouèrent les meilleurs morceaux de leur répertoire. Après la grande guerre de 1914-1918, l'établissement changea de nom : il devint le Comedia. Mais il fut pulvérisé par une bombe lors du bombardement du 29 avril 1944.


Église (place de l')

Place située devant l'église paroissiale de La Seyne : Notre-Dame-de-Bon-Voyage.

Petite place, ou plutôt cette croisée de voies urbaines, circonscrite entre les rues Lagane, Berny, Martini, Jacques Laurent et d'Alsace.

Le parvis de l'église Notre-Dame-de-Bon-Voyage est désormais dénommé parvis Louis Baudoin.


Églises

Voir à : Église paroissiale Notre-Dame du Bon Voyage, Église (ancienne) de Mar-Vivo, Église Notre-Dame de la Mer, Église Saint-Jean.

Voir les textes écrits sur les différentes églises de La Seyne aux pages internet suivantes : Église paroissiale Notre-Dame du Bon Voyage (1674-1682), Église (ancienne) de Mar-Vivo (1897), Église Notre-Dame de la Mer

Éguillette (quartier de l')

Du nom de la pointe de l'Éguillette et du Fort de l'Éguillette (ou Aiguillette).

Quartier situé à l'extrémité est de la commune (la pointe de l'Éguillette s'avance dans la rade de Toulon, à environ 650 mètres au nord de la pointe de Balaguier).



Éguillette (chemin de l')

Voir ci-dessus.

Impasse desservant des habitations, au nord du boulevard de la Corse Résistante, à hauteur de l'école Marcel Pagnol.

Classé (VC 112) le 19 mai 1959.

170

Éguillette (fort de l')

Voir ci-dessus.

Ouvrage militaire construit sur la pointe de l'Éguillette, à l'extrémité est de la corniche Philippe Giovannini.

Il fut construit de 1672 à 1680, offrant ainsi une meilleure protection à la rade de Toulon, mais aussi aux rivages seynois. C'est de la mer que l'on prend le mieux conscience de l'importance de la forteresse et de son architecture. La tour carrée, d'une symétrie classique, au centre de l'ensemble est flanquée de deux ailes primitivement construites à ciel ouvert. Lorsque cette batterie basse fut couverte en 1850, les salles ainsi créées, au nombre de 9, parfaitement rythmées par leurs voûtes, créèrent une harmonie presque romane. Les embrasures des fenêtres de la batterie basse sont au niveau de la mer et permettaient aux canons de tirer des boulets, qui, par ricochets sur l'eau, perforaient les coques des navires pour les couler. Ce fort fut déclassé le 5 février 1877, et après avoir servi quelque temps de casernement à des troupes d'Infanterie de Marine. Il fut cédé a la Marine le 10 août 1924 pour le service des ateliers et magasins des défenses sous-marines. Il est toujours occupé par la Marine Nationale qui a entrepris une magnifique opération de restauration depuis 1997. Voir l'histoire du fort de l'Éguillette dans notre Tome I.


Eluard (Collège Paul)

Eugène Grindel, dit Paul Eluard : Poète français (Saint-Denis, 1895 - Charenton-le-Pont (1952). Il passa du surréalisme (Capitale de la douleur, 1926) à l'engagement dans la Résistance (Poésie et Vérité, 1942), puis au Parti communiste, restant toujours fidèle à l'exaltation de l'amour et des sensations immédiates (la Vie immédiate, 1932 ; la Rose publique, 1934).

43, avenue Marcel Pagnol.

À ses débuts, cet établissement a été appelé C.E.S. Centre-ville. Bien que situé à la périphérie de la vieille ville, il est au centre de la commune, compte tenu de l'extension suburbaine. Il est le troisième collège ouvert à La Seyne depuis la réforme de 1958. Son inauguration eut lieu le 21 février 1976, mais la Ville avait fait l'acquisition des terrains depuis 1971. Leur superficie est de 6 166 m2. Voir le texte consacré au Collège Paul Eluard dans notre Histoire de l'École Martini - L'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980.


Embiez (allée des)

Archipel des Embiez : Au large du Brusc dont il est séparé par une lagune, l'archipel des Embiez se compose de plusieurs îles : l'île de la Tour Fondue, la plus grande (95 ha) présente une diversité étonnante : plage de fin gravier, côtes sauvages ponctuées de criques, marais salants, forêts de pins maritimes, vignoble. Elle est dotée d'un vaste port de plaisance très fréquenté, dominé par les ruines médiévales du château de Sabran, et dispose d'un ensemble immobilier de style provençal. L'Institut océanographique Paul-Ricard, installé sur un promontoire, dans l'ancienne batterie de marine de la pointe Saint-Pierre, comporte des laboratoires où des chercheurs étudient la biologie marine, l'aquaculture (élevage des poissons et des coquillages), ainsi que les problèmes de la pollution des mers. La deuxième par sa taille, le Grand Gaou, aménagée en parc communal, est reliée à la terre ferme par une passerelle. L'île du Grand Rouveau comporte un phare automatique. Celle du Petit Rouveau est réservée à un domaine de reproduction d'oiseaux tels les goélands. Quant à la plus petite, le Petit Gaou, elle sert de parking sur la route du Brusc.

Courte voie privée qui se détache du côté est de l'avenue des Iles (à l'opposé de l'allée de Bendor), dès l'entrée dans le Domaine de Bellevue.




Épeautre
(résidence l')

L'épeautre ou « grand épeautre » (Triticum spelta), est une céréale proche du froment mais vêtue (le grain reste couvert de sa balle lors de la récolte). Longtemps délaissé au profit de variétés de blé à plus haut rendement, il est aujourd'hui de nouveau cultivé en région wallonne (Belgique) et en France dans le bassin parisien ainsi qu'en Bourgogne. Le « petit épeautre », ou engrain, est une autre espèce de blé rustique (Triticum monococcum) cultivé en Italie, dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence. L'épeautre est panifiable et apprécié pour son bon goût et ses propriétés diététiques. Sa farine est utilisée en boulangerie et peut aussi entrer dans la composition des pâtes alimentaires. L'épeautre peut pousser sur des terrains très pauvres, peu fertilisés et très secs. Ne réagissant pas aux engrais chimiques, il a été progressivement écarté de l'agriculture conventionnelle mais il trouve aujourd'hui sa place naturelle dans les exploitations en agriculture biologique.




Requalification de cette partie du quartier Berthe, mise en œuvre au début de l'année 2016, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux 'immeubles, rappelant le passé agricole du quartier.



Épi d'or
(résidence l')

En botanique, l'épi (
du latin spica, pointe) est une inflorescence simple, dense, étroite, allongée, en pointe. C'est une grappe dont les fleurs sont sessiles, c'est-à-dire directement attachées et serrées sur la tige. L'épi est la partie du blé et de plusieurs autres plantes graminées, qui est placée au sommet de la tige, et formée par la réunion des graines. Le terme épi d'or vient de la couleur dorée des champs de blé arrivés à maturité et que l'on moissonne.



Nouvelle dénomination des immeubles de la partie nord (D1, D2, D3 et D4) de la résidence H.L.M. Le Messidor située au quartier Berthe, au sud du boulevard Jean Rostand et à l'est de la rue Yasser Arafat.

Requalification de cette partie du quartier Berthe, mise en œuvre au début de l'année 2016, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux 'immeubles, rappelant le passé agricole du quartier.

Équerre (rue)

Rue qui doit son nom à un curieux tracé géométrique qui affecte la forme d'une équerre.

Rue étroite, reliant, avec un angle droit la rue Clément Daniel et la rue Denfert-Rochereau.

Rue très ancienne qui possède de solides immeubles, récemment rénovés, et de vieilles portes des XVIIe et XVIIIe siècles.

50

Équerre (îlot de l')

Voir ci-dessus.

Ilot de maisons situé entre les extrémités est des rues Victor Hugo et Clément Daniel, et la rue Denfert-Rochereau, englobant la rue Équerre.

Après la réhabilitation des rues Victor Hugo et Clément Daniel, la ville a décidé en 2005 de mettre fin au caractère vétuste et insalubre de cet îlot de maisons. Une nouvelle place va être créée après la démolition de 10 maisons vétustes. Les maisons avoisinantes pourront s'ouvrir sur un nouvel espace ensoleillé.Projet en cours de réalisation en 2006.



Éra (rue Jean-Pierre)


Jean-Pierre Marius Era : (La Seyne, 1933 - Toulon, 2009).
En 1989, lors de la création de l'Association de maintien des Intérêts aux Anciens de la Navale de La Seyne (AMIANS), il est élu vice-président et 10 ans après, il en est le président. Président de  Jean-Pierre Era a intégré les Chantiers de La Seyne dès 1948 en tant qu'apprenti. Il y réussit un CAP de traceur coque avant de devenir technicien supérieur dans un bureau de fabrication coque. Garçon avec d'énormes qualités humaines, sportif émérite, il a été le gardien de l'équipe 1 du Football Club Seynois, puis arbitre National. En 1986, il passe la porte des chantiers pour la dernière fois et est mis en congés de conversion de fin de carrière. Très actif dans la défense du patrimoine, il a œuvré au sein de l'association pour que soit sauvegardé le pont des chantiers, justement inauguré le 19 septembre 2009, veille de sa mort.


Au quartier Porte Marine, allée qui se détache perpendiculairement à la rue Louis Meunier en direction du sud.

Inauguration prévue en même temps que celle des autre rues du secteur Porte Marine : rues Louis Meunier, André Salvetti, Gisèle Kania, Lucie Cavatorta... dans l'attente de la fin des travaux de Porte Marine 3 ainsi que de la rétrocession de certaines voies nouvellement nommées.

176

Esplageolles (place des)

Ancienne zone marécageuse au nord de l'actuel port de La Seyne, petite plage (en provençal, plageole, probablement à l'origine du nom Esplageolles), progressivement comblée au cours des siècles, et où s'installèrent les premiers chantiers navals (Curet, Argentery, Baudoin), puis le bâtiment des Douanes. A noter que de nombreux anciens Seynois, par erreur, ou paresse de prononciation, disaient plus simplement « Les Espageolles ».

Grande place occupée par le bâtiment des Douanes et par un parking, qui est contournée par la rue Louis Curet à l'est et au nord, ainsi que par l'avenue Faidherbe à l'ouest et les rues Pierre Renaudel et Jean-Louis Mabily au sud. La place était naguère traversée par la voie de chemin de fer qui desservait les Forges et Chantiers de la Méditerranée par le pont basculant.

La partie sud-ouest des Esplageolles (au sud de la rue Jean-Louis Mabily) a pris le nom de place Ledru-Rollin. La demande de Décret d'utilité publique pour l'acquisition des 5269 mètres de terrain formant (à l'époque) la place des Esplageolles a fait l'objet d'une délibération au Conseil Municipal du 22 novembre 1902).

140 x 32 = 4480 m2

Esplageolles (quai des)

Voir ci-dessus.

Très ancienne dénomination de l'actuelle rue Louis Verlaque, l'une des rues reliant la rue Denfert-Rochereau et l'avenue Louis Curet, entre les rues Victor Hugo et Jean-Louis Mabily.

L'ancien quai des Esplageolles constituait, à la fin du XVIIIe siècle, la limite nord de cette partie de la ville. Il fut ensuite dénommé rue Canelle (nom d'un représentant de la communauté de La Seyne qui, au XVIIe siècle, avait contribué à son détachement de Six-Fours. La dénomination actuelle de rue Louis Verlaque a été approuvée le 26 septembre 1905.


Estienne d'Orves (avenue Honoré d')

Du nom de l'une des grandes familles de propriétaires de La Seyne aux XVIIe et XVIIIe siècles. En bordure de la route départementale reliant la pyrotechnie à Sanary par les Playes, à hauteur de la gare de La Seyne, la construction qu'on appela le Château de Lagoubran, propriété de la famille Estienne d'Orves, est encore visible. Le lieutenant de vaisseau Honoré d'Estienne d'Orves, né le 5 juin 1901 à Verrières-le-Buisson (Seine-et-Oise), passa de nombreux jours de sa jeunesse au château de Lagoubran. Au moment de l'Armistice de 1940, il était officier de marine à bord du croiseur Duquesne, à Alexandrie. Grand résistant français, il fut fusillé au Mont-Valérien, avec le député Gabriel Péri, le 29 août 1941.

Avenue sud-nord reliant le rond-point du 8 Mai 1945 au chemin de Lagoubran aux Playes (ancien CD 63).

Partie de l'ancien CD 18. La décision d'honorer d'Estienne d'Orves a été prise dès novembre 1944 par la délégation municipale présidée par le docteur Sauvet. La plaque est inaugurée le 10 décembre 1944 en présence du préfet, de l’ancien député communiste de Brignoles, Charles Gaou, et d’un détachement du régiment des Maures.

1000

Éteule (impasse de l')

En termes littéraires, l'éteule est le chaume qui reste sur place après la moisson.

L'une des voies du Lotissement La Ferme, au nord du quartier Le Crotton, dont les appellations évoquent un ancien environnement agricole : rue de la Grange, rue de la Moisson, impasses du Soc, de l'Eteule, du Berger.



Europe (boulevard de l')

Du nom de l'Europe, l'une des cinq parties du monde, comprise entre l'océan Arctique, l'océan Atlantique, la Méditerranée et la chaîne de l'Oural (10 500 000 km2 ; 715 000 000 d'habitants).

Entre les quartiers Camp Laurent et Léry, boulevard qui se détache de l'échangeur d'Ollioules - La Seyne, qui longe puis rattrape, en contrebas, le chemin de La Seyne à Ollioules.

Partie de l'ancien CD 26 de La Seyne à Ollioules.


Europe (théâtre)

Voir ci-dessus.

Théâtre Europe (Festival International du Cirque) : 99, rue Armand Sauvat (Les Lavandes), entre les quartiers L'Évescat et Les Sablettes.



Évêché (rue de l')

Évêché : Siège, palais épiscopal ou juridiction d'un évêque sur un territoire. Pourquoi une rue de l'Évêché ici ? (Sachant que la rue reliait la place Germain Loro (ancienne place des Capucins) à l'Église Notre-Dame du Bon Voyage) et que c'est au quartier de l'Évescat que se trouvait une résidence des évêques de Toulon).

Ancien nom de l'actuelle rue d'Alsace, rue parallèle au cours Louis Blanc, reliant la place Germain Loro à l'Église Notre-Dame du Bon Voyage.

Appellations successives de cette rue : rue de l'Évêché, puis rue de la Congrégation, puis rue de la Miséricorde (ou du Miserere), puis rue d'Alsace, après la guerre de 1870, sa dénomination actuelle.


Évenos (rue)

Du nom du Marquis d'Évenos, riche propriétaire du quartier à qui La Seyne fut redevable de certains gestes généreux pour la ville, cessions de terrains, dons, etc. On le remercia en donnant son nom à l'artère en question.

L'une des rues est-ouest, parallèle au cours Louis Blanc, qui relie la rue République à la rue Étienne Prat (entre la rue Marius Giran et la rue Messine).

Au XVIIIe siècle, l'artère s'appelait rue Denans. On ignore de quel Denans il s'agit, ni sa parenté éventuelle avec Jean Denans, notaire et viguier de Six-Fours. La rue Évenos compte un grand nombre de maisons des XVIIe et XVIIIe siècles.

190

Évescat (quartier de l')

Du nom de l'ancien prieuré de l'Évescat (évêché, en provençal), encore appelé Chapelle rurale Saint-Louis, fondé sous Louis XIV au quartier du Crotton, et qui devint une résidence pour les évêques de Toulon. Dans le domaine Saint-Louis (à proximité de l'actuel Collège L'Herminier) apparaît encore la silhouette de la tour de guet d'où l'on surveillait autrefois l'entrée des bateaux dans la baie du Lazaret.

Quartier présentant une exposition sud entre le Pont de Fabre et Tamaris. Il est délimité par les avenues Salvador Allende, Henri Guillaume et Noël Verlaque.



Évescat (chemin de l')

Voir ci-dessus.

Chemin long et parfois étroit qui relie l'avenue Henri Guillaume au centre ville (boulevard Jean Jaurès, à l'intersection avec la rue du Docteur Vaillant). Il rencontre successivement le chemin de l'Évescat au Fort-Caire, la rue Barbès, l'avenue Jean Moulin, la rue Ampère. Il longe, à son début, la résidence Aquamarine, puis, sur les hauteurs, les résidences Ile Rousse et Les Tulipes.

Classé (VC 108) vers 1887.

1090

Évescat au Fort-Caire (chemin de l')

Du nom de l'Évescat (voir ci-dessus) et du Fort Caire, ancienne appellation de l'actuel Fort Napoléon.

Relie le chemin de l'Évescat à l'avenue Général Carmille, le long des lotissements Les Marines de Tamaris, Le Flamant Rose, La Colombe d'Or, La Vallée Fleurie A et B, La Saga. On y trouve aussi le Village de Vacances de Tamaris.

VC 216. Ancienne annexe du chemin de l'Évescat.

310

Évescat aux Sablettes (chemin de l')

Du nom de l'Évescat (voir ci-dessus) et du quartier des Sablettes.

Prolongement nord-sud du chemin de l'Évescat, à partir de l'avenue Henri Guillaume jusqu'à l'extrémité nord de l'avenue Noël Verlaque, puis, avec un tracé sinueux, jusqu'aux Sablettes (corniche Georges Pompidou). Dans sa partie sud, il longe les résidences Les Lavandes, Les Azalées, Résidences du Parc, Les Anémones.

Classé (VC 215) vers 1887.

 

1075



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