Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer
Lettre A
NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.
Nom
actuel Origine
de l'appellation Localisation Histoire Dimensions
(en mètres) Abattoir Établissement où l'on
abat et où l'on prépare les
animaux destinés à la consommation. Jusqu'en 1889, l'abattoir
(appelé l'égorgerie)
se trouvait à l'emplacement actuel du jardin Anatole France, avenue
Garibaldi. Il fut alors transféré à l'emplacement de l'actuelle Mairie
Technique, dans l'espace compris entre l'avenue Pierre Mendès France,
l'avenue de Saint-Exupéry et la rue Pierre Cot. Le quartier
de l'Abattoir avoisinait le quartier de la
Muraillette. Les abattoirs de La Seyne
ont fonctionné à cet
emplacement de 1889 jusqu'après la guerre de 1939-45 (date à vérifier),
mais les installations métalliques n'ont été démolies que vers 1970. Acacias
(chemin des) Du
nom de l'Acacia, ou Robinier faux Acacia
(famille des papilionacées), arbre à fleurs blanches odorantes, bois
dur et rameaux épineux, originaire d'Amérique du Nord. Acacia
est également le nom scientifique des Mimosas. Au
quartier Mar Vivo, traverse ouest-est reliant l'avenue Hugues Cléry au
chemin Hermitte en coupant perpendiculairement le boulevard des
Lauries-roses. Anciennement,
annexe du chemin Hermitte. Classé (VC 247) le 19
février 1952. 172 Ader
(rue Clément) Clément
Ader : Ingénieur français (Muret, 1841 - Toulouse, 1925).
Précurseur de l'aviation, il construisit plusieurs machines volantes
propulsées dont l'Eole ou « Avion », avec laquelle il put décoller et
parcourir quelques dizaines de mètres au-dessus du sol, réussissant
ainsi le premier vol d'un plus lourd que l'air de l'histoire (1890) ;
il perfectionna également le microphone et le téléphone (1899). Au
quartier Saint-Jean, courte traverse mettant en communication le
boulevard de Stalingrad et le chemin du Clair Logis (VC 229) à
proximité de son intersection avec l'avenue de la Commune de Paris. Dénomination rue Clément Ader
adoptée à
la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. 40 Aiguillette
(quartier, chemin et fort de l') Voir
à Éguillette. Albert
Ier (boulevard) Albert Ier : Roi
des Belges
(Bruxelles, 1875 - Marche-les-Dames, 1934). Son attitude lors de la
Première Guerre mondiale où il fit preuve de fermeté vis-à-vis de
l'Allemagne et dirigea les troupes belges aux côtés des alliés, lui
valut le surnom de Roi-Chevalier. Ancien nom du boulevard
qui longeait le site
des Chantiers de Construction Navale, depuis l'actuel quai Gabriel
Péri, le long de la place de La Lune), jusqu'à la rue Henri Barbusse
(au delà de laquelle il se poursuivait par la corniche du Bois Sacré. Ancien boulevard de
La Lune,
puis boulevard Armand Behic (fondateur de la
Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée), puis
boulevard de la Liberté. Dénomination boulevard Albert
Ier donnée par le Conseil municipal durant la Première
Guerre mondiale (8 juin 1915), Voir boulevard Toussaint
Merle, dénomination actuelle. Albrand
(rue du Commandant Louis) Commandant
Louis Albrand : Pharmacien Commandant des Troupes Coloniales
du Service de Santé (Fort-de-France, 1906-1970). Issu d'une famille du
quartier du Pas du Loup, Louis Albrand fut élève aux Maristes de La
Seyne-sur-Mer, entra en 1926 à l'École de Santé Navale à Bordeaux et
devint Pharmacien Commandant des Troupes Coloniales du Service de
Santé, Pharmacien Chef, Inspecteur des Pharmacies, Chevalier de la
Légion d'Honneur et titulaire de plusieurs autres décorations
militaires et coloniales. Son père, Victor Albrand, né à La Seyne en
1876, en poste à Fort-de-France en 1906, au moment de la naissance de
Louis Albrand, fut Commandant d'Artillerie et également titulaire de
nombreuses décorations. Son grand-père, Louis-Rodolphe Albrand, était
né à La Seyne en 1840. Au
quartier Pas du Loup, rue perpendiculaire à l'est de l'avenue Salvador
Allende ; dessert le Centre Commercial Intermarché, le groupe scolaire
Saint-Exupéry, et donne accès au Domaine de Bellevue par l'avenue des
Iles. Initialement, la dénomination rue du Commandant Albrand se
limitait au tronçon est-ouest, jusqu'à l'actuel
groupe scolaire Saint-Exupéry. Actuellement, la rue
du Commandant Albrand couvre la totalité de la voie entre
l'avenue Salvador Allende et l'entrée sud du Domaine de Bellevue. La
ville a rendu hommage à Louis Albrand pour sa carrière militaire et a
décidé, à la demande des riverains, de donner son nom à une rue du Pas
du Loup, qui était le quartier d'origine de sa famille depuis
cinq générations. Décision de dénomination rue du Commandant
Louis Albrand adoptée à l'unanimité lors du Conseil
municipal du 29 Mai 1986. Une nouvelle plaque « Rue du Pharmacien
Commandant Louis Albrand (1906-1970) Chevalier de la Légion d'Honneur »
a été apposée en Janvier 2009. Allende
(avenue Salvador) Salvador
Allende : Président de la république du Chili (Valparaiso,
1908 - Santiago, 1973). Socialiste, il fut élu grâce au soutien des
communistes, et appliqua le programme de l'Union populaire. Il mourut,
les armes à la main, lors de la prise du palais présidentiel par une
junte militaire. Tronçon
de l'ancien CD 18 (de la Pyrotechnie à Saint-Mandrier), entre le
carrefour avec l'avenue Henri Guillaume et le rond-point du
Pas du Loup, où elle se prolonge vers les Sablettes par
l'avenue Pablo Neruda. Décision
de dénomination avenue Salvador Allende proposée
lors du Conseil Municipal du 14 septembre 1973 (vote d'une motion de
solidarité envers le peuple chilien), confirmée le 30 mai 1974. 850 Allende
(rond-point Salvador) Voir
ci-dessus. Entre les quartiers Mar
Vivo, Les Plaines et Le
Pas du Loup, carrefour entre les trois avenues : Salvador
Allende, Pablo Neruda et Auguste
Renoir. Anciennement rond-point du Pas du
Loup. Alouettes
(allée des) Du
nom de l'Alouette, oiseau passériforme du genre Alauda,
au bec robuste, au plumage terne, habitant les champs et les steppes.
L'alouette des champs, qui chante en s'élevant dans le ciel, est la
plus commune en Europe. L'une
des allées du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route
de Janas). Alpiste
roseau (allée de l') Du
nom de l'Alpiste roseau ou Faux-Roseau (Phalaris
arundinacea), plante graminée vivace des zones humides,
commune en Europe, en Asie et dans le nord de l'Afrique, de 0,75 à 1,5
m de haut, à inflorescence terminale assez étalée. La plante est
utilisée comme litière, ou comme fourrage de basse qualité,
contrairement à l'Alpiste des oiseaux (Phalaris
Canariensis), plante cultivée pour ses graines qui servent de
nourriture pour les oiseaux en cage. Allée
nord-sud qui dessert des résidences du quartier Le Crotton,
perpendiculaire à l'allée des Nymphéas et qui rejoint la place du
Carex. Les dénominations de rues de ce quartier (Scirpe, Brin
de jonc, Alpiste roseau, Carex, Nymphéa, Sparganier, Typha)
évoquent son caractère autrefois très marécageux. Alsace
(rue d') Nom
donné après la guerre de 1870, où la région d'Alsace avait été perdue
par la France. Rue
parallèle au cours Louis Blanc, reliant la place Germain Loro à
l'Église Notre-Dame du Bon Voyage. Très
ancienne rue de la ville, avec des immeubles témoins des premiers îlots
urbains de La Seyne, au début du XVIIe siècle. La rue s'est
successivement appelée : rue de l'Évêché, puis rue
de la Congrégation, puis rue de la Miséricorde
(ou du Miserere), puis rue d'Alsace,
après la guerre de 1870. 265 Alsace
(traverse d') Voir
ci-dessus. Relie
la rue d'Alsace au bas du cours Louis Blanc. 8 Amandiers
(chemin des) Du
nom de l'Amandier, arbre fruitier de la famille des
rosacées, dont les fleurs, blanc rosé, apparaissent avant les feuilles,
et dont le fruit est l'amande. L'amandier, originaire des plateaux et
montagnes d'Asie occidentale, est cultivé depuis longtemps en Europe du
Sud et en Afrique du Nord. L'un
des chemins du lotissement du Val d'Artaud (situé au nord-est de
l'intersection entre le chemin de La Seyne à Six-Fours et le chemin de
Châteaubanne), à proximité immédiate du chemin de La Seyne à Six-Fours. Classé
(VC 225) le 25 août 1887. Ancienne annexe n° 4 du chemin de
Châteaubanne. 160 Amoureux
(ruelle des) Rue ainsi dénommée
autrefois parce qu'en raison
des hauts murs de jardins et d'immeubles qui la bordent, et de son
étroitesse, elle devait offrir un lieu propice aux entretiens galants
de la jeunesse. Ancienne appellation
populaire de l'actuelle rue
Lavoisier, rue très étroite (2 m.) qui relie la rue Louis Blanqui
(anciennement rue Calade) à la rue Gay-Lussac. Elle
conduisait autrefois les habitants du quartier Cavaillon sur le rivage,
là où le Gros Vallat se jetait dans la mer. Cette rue se nomma aussi chemin
de
Cavaillon parce qu'elle desservait ce quartier. L'appellation rue
Lavoisier remonte seulement à 1921. Selon
M. Baudoin, c'est une des rares artères qui ait conservé une vision de
La Seyne ancienne. Elle a longtemps conservé son solide pavage
d'origine, qui fut malheureusement recouvert de goudron en 1961. Ampère
(rue) André
Marie Ampère : Physicien et mathématicien français (Lyon,
1775 - Marseille, 1836). Particulièrement précoce (il composa à treize
ans un traité sur les sections coniques), il fut inspecteur général de
l'Université, membre de l'Institut, professeur au Collège de France. Il
étudia l'action des courants électriques sur les aimants et l'action
mutuelle des courants, créant ainsi l'électrodynamique et ouvrant la
voie à de nombreuses inventions. Rue
perpendiculaire au boulevard Jean Jaurès, côté est, et reliant ce
dernier au chemin de l'Évescat, à hauteur de l'avenue Jean Moulin. Dénomination rue Ampère adoptée
par le Conseil Municipal le
16 août 1921. 120 Amphitria Du
nom de la déesse grecque Amphitrite : Reine de la
mer, c'est l'une des Néréides, filles de Nérée. Enlevée par des
dauphins, conduite auprès de Poséidon, elle en devint l'épouse. Elle
est représentée chevauchant des dauphins. Personnalité mineure, elle
recevait un culte important sur les îles de Tinos et de Milo dans les
Cyclades. La célèbre Vénus de Milo pourrait d'ailleurs bien représenter
Amphitrite. Station
d'épuration de Toulon - Cap Sicié, au bas des falaises de Notre-Dame du
Mai.. Face
à l'évolution du tourisme, à la promulgation de la loi du Littoral, à
l'évolution des normes européennes, le SIRTTEMEU (Syndicat
Intercommunal de la Région Toulonnaise pour le Traitement et
l'Evacuation en Mer des Eaux Usées) s'est trouvé dans l'obligation de
construire une nouvelle usine pour dépolluer ses eaux usées.
Construction de la station entre 1993 et 1997. Mise en route
(traitement physico-chimique) en août 1997. Réception définitive en
août 1998. Anciens
Combattants d'Afrique Française du Nord (place des) À la
mémoire des Combattants ayant participé aux différents conflits
d'Afrique du Nord (Maroc, Tunisie, Algérie). Place
reliant la rue République à la rue Franchipani, à hauteur de la rue
Léon Blum. Cet espace a été créé à l'emplacement d'un ancien immeuble,
détruit lors du bombardement du 29 avril 1944. La place couvre
l'ancienne extrémité ouest de la rue Léon Blum
laquelle s'étendait alors jusqu'à la rue République. Anciennement place du 19 mars 1962
(commémoration de la fin
de la guerre d'Algérie). 19
x 15 (285 m2) Anciens
Combattants Français d'Indochine (avenue des) À la
mémoire des Combattants Français ayant participé à la guerre
d'Indochine (1947-1953). Tronçon
de la RD 559, entre le rond-point Jean de Lattre de Tassigny et la
limite de la commune de Six-Fours. Partie
autrefois non dénommée de la RD 559 (dont la longueur totale de
traversée de la commune, de la Pyrotechnie à Six-Fours, est de 3910 m.). 1430 Angle
(traverse de l') Recherche en cours. Ce nom apparaît dans le
registre du recensement de
1866, entre la rue des Chantiers et la rue du Sac (actuelle rue Victor
Hugo). Antarès
(observatoire) Observatoire
d'Astrophysique du Club Antarès : du nom d'Antarès,
étoile géante rouge de la constellation du Scorpion. Situé
193 chemin des Eaux, au sommet de la colline (alt. 50 m.) où se trouve
le réservoir du quartier Tortel. Observatoire
construit, grâce à l'aide de la ville, à l'initiative de Jean Pinson,
professeur de
mathématiques au Lycée Beaussier, fondateur et président du Club
Antarès. L'observatoire fut inauguré le 3 juillet 1966 (voir
le chapitre Culture seynoise
dans notre Tome VII). Antelme
(rue) Traverse
est-ouest reliant la rue Pierre Lacroix à la rue Nicolas Chapuis. Anciennement rue Molière [Jean-Baptiste
Poquelin,
dit Molière : auteur dramatique français (Paris,
1622 - Paris, 1673)]. Acceptation gratuite des terrains de la famille
Antelme permettant l'ouverture de la rue, enregistrée à la séance du
Conseil Municipal du 4 mai 1903. [Bien qu'il y eut ensuite action en
justice de la ville contre les époux Antelme - cf. délibération du
Conseil Municipal du 30 octobre 1904]. 55 Apollinaire
(théâtre Guillaume) Wilhelm
Apollinaris de Kostrowitzky, dit Guillaume
Apollinaire : Écrivain français (Rome, 1880 - Paris, 1918).
Chantre des avant-gardes artistiques (Les peintres cubistes,
1913), théoricien (L'esprit nouveau et les poètes,
1917), auteur d'un « drame surréaliste », burlesque et nationaliste (les
Mamelles de Tirésias), il fut un poète inventif et libre (Alcools,
1913 ; Calligrammes, 1918). 1,
Avenue du Docteur Mazen, à l'angle sud de l'intersection avec la rue
Gambetta. Anciennement
salle de cinéma appelée l'ABC,
elle fut louée par
la ville en 1975 pour l'organisation de concerts, de spectacles, de
conférences publiques. La salle fonctionna de nouveau en tant
que cinéma en 1992 après une interruption de 15 ans. Elle
fut définitivement fermée le 31 décembre 2014, le
bail avec la Ville n'ayant plus été renouvelé. Appel
du Dix-Huit-Juin-1940
(rond-point de l') Appel du
Dix-Huit-Juin-1940 :
Appel à la résistance lancé de Londres par le Général de Gaulle. Au quartier des
Sablettes, rond-point situé à la
jonction entre l'avenue Charles de Gaulle, la corniche Georges Pompidou
et les rues Jean-Baptiste Mattei et Claude Debussy. Ancienne dénomination du
carrefour de l'Appel du
Général de Gaulle. Appel
du Général de Gaulle (carrefour de l') Voir
ci-dessus. Voir
ci-dessus. Dénomination
actuelle du rond-point de l'Appel du Dix-Huit Juin 1940. Arago
(rue) François
Arago (Estagel, Roussillon, 1786 - Paris, 1853) : Physicien
et astronome français, auteur de nombreux travaux de physique
(polarisation, interférences lumineuses, électromagnétisme, etc.),
notamment avec Ampère. Républicain, il fut ministre de la Guerre et de
la Marine en 1848. Élu à l'Académie des Sciences (1809). Rue
perpendiculaire au boulevard Jean Jaurès et montant vers le chemin de
l'Évescat. Dénomination
adoptée par le Conseil Municipal le 16 août 1921. 245 Arbaud
(rue Joseph d') Joseph d'Arbaud
(Meyrargues,
1874 - Aix-en-Provence, 1950) : Poète et romancier provençal. Il était
le petit-fils de Valère Martin, félibre de Cavaillon. Après des études
de droit, dans le milieu feutré des salons aixois, des cercles des
jeunes écrivains, il décide d'abandonner la quiétude de cette
existence, pour la Camargue, sur les traces de Baroncelli. D'Arbaud
devient manadier, mais continue d'écrire des poèmes. Il finira par
quitter la Camargue, à la suite d'une grave maladie. Il finira sa vie à
Aix, sur le cours Mirabeau, mais la Camargue l'aura définitivement
envoûté. Il a révélé dans ses oeuvres, dont La Bête du
Vaccarès", une une vision de la Provence sérieuse et parfois
même grave ou sombre qui va susciter de nombreuses vocations poétiques.
Dans La Souvagino, il remplace avec humour les
hommes par les bêtes de la Camargue, affabulation, incontestablement
réussie, qui lui a valu le titre non usurpé de « Kipling provençal ». Au
quartier Mar Vivo, rue perpendiculaire, côté est, au Vieux chemin des
Sablettes, qui dessert la résidence Le Cooper et croise la rue Cooper. Arden
(impasse) Concessionnaire dont le nom est mentionné dans plusieurs délibérations du Conseil
municipal (1896, 1897 et 1902), ainsi que dans le Petit Var
du 9 août 1899 à propos de l'acquisition de lais de mer au quartier Peyron et d'un projet (abandonné) de chemin de fer entre
la gare et la ville qui aurait abouti à la rue des Maures (rue
Baptistin Paul actuelle). 175 Armando
(avenue Esprit) Esprit
Laurent Antoine Armando (Toulon, 1904 - Dachau, Allemagne,
1945) : Ouvrier menuisier seynois. Trésorier (1934), puis secrétaire du
syndicat CGTU et membre de la cellule communiste des F.C.M. En 1939, il
figurait parmi les 30 militants jugés « dangereux pour la défense
nationale et à interner ». Plusieurs fois emprisonné, il fut déporté à
Neuengamme (Allemagne) le 18 juillet 1944, par le transport ayant
quitté Compiègne le 15 juillet. Il fut transféré de Neuengamme à Dachau
où
il mourut le 29 mars 1945. Il était le frère d'Édouard Armando
(1909-1971), ouvrier électricien et autre syndicaliste et militant
communiste seynois bien connu. Voir la notice biographique d'Esprit
Armando,
rédigée par Jacques Girault, dans le Dictionnaire du
Mouvement Ouvrier Seynois. Tronçon
de l'avenue desservant le quartier de La Rouve, en prolongement de l'avenue
Pierre Fraysse et jusqu'à l'intersection avec le chemin
de la Grande Maison, au delà de laquelle la voie prend le nom
de boulevard de la Corse Résistante. Faisait
partie de l'ancienne route de Balaguier (CVO 1).
Dénomination avenue Esprit Armando décidée à la séance du Conseil
Municipal du 6 avril 1949. 850 Arnaud
(chemin) Probablement,
du nom d'une famille de propriétaires dans le quartier. Entre
les quartiers Tortel, Quatre Moulins et Saint-Honorat, relie le chemin
Aimé Genoud au chemin de La Seyne à Bastian, à hauteur du cimetière. Ancienne
annexe du chemin de Tortel. Classé (VC 233) le 29 septembre 1898. 330 Artaud (col
d') Appellation
impropre de la colline (ou colle) d'Artaud. (En
provençal, la colline se dit la colo, ce qui a
donné la colle d'Artaud,
déformé ensuite en col d'Artaud [Artaud étant
probablement un nom d'ancien propriétaire du quartier]. Colline
située à l'est du quartier Daniel, culminant à 93 mètres (3 réservoirs
à eau ont été construits à son sommet). Le fait que le CD 216 qui la
traverse passe par une sorte de col entre l'extrémité du chemin de
Daniel et le début du chemin d'Artaud à Pignet (près du puits d'accès
n° 1 à l'Émissaire commun) a dû conforter la
dénomination courante de col d'Artaud. Artaud
à Pignet (chemin d') Du
nom des quartiers Colle d'Artaud et Pignet. Relie
la Colle (colline) d'Artaud au quartier Pignet (chemin du couchant,
chemin de Selon). Anciennement
: chemin du col d'Artaud à Pignet. Classé (VC 134)
le 25 août 1887. 1215 Artaud
au Vallon des Signes (chemin d') Du
nom des quartiers Colle d'Artaud et Vallon des Signes (voir ces noms). Chemin
(dont une partie très pentue n'est qu'un sentier piéton) reliant la
route montant à la Colle (colline) d'Artaud (route des Gendarmes
d'Ouvéa) au chemin de Châteaubanne, et croisant le chemin de Daniel au
niveau du centre aéré la Dominante. VC
121. 900 Attanasio
(traverse M. et L.) Du
nom d'une ancienne famille de pêcheurs de Saint-Elme. Au
quartier Saint-Elme, traverse qui prolonge, vers le sud, la rue Lucien
Gras, parallèlement à l'avenue de la Jetée. Aubépines
(chemin des) Du
nom de l'Aubépine, arbrisseau épineux (Crataegus
monogyna) (famille des rosacées), à fleurs blanches, donnant
des fruits rouges. Raccourci
entre les parties hautes du chemin Daniel et du chemin du Clair Logis. Ancienne
annexe n° 2 du chemin de Daniel. Classé (VC 228) le
25 août 1887. 95 Aubrac
(groupe scolaire Lucie) Lucie
Aubrac [de son vrai nom Lucie Samuel, née Bernard]
(Paris, 1912 - Issy-les-Moulineaux, 2007) : Résistante
française à l'Occupation allemande et au régime de Vichy pendant la
Seconde Guerre mondiale, épouse de Raymond Aubrac. Fille de
viticulteurs bourguignons, elle réussit de brillantes études et devient
agrégée d'histoire tout en militant aux Jeunesses communistes.
Professeur à Strasbourg, elle rencontre Raymond Samuel - qui deviendra
Raymond Aubrac dans la clandestinité - qu'elle épouse le 14 décembre
1939. En août 1940, elle organise une première fois l'évasion de son
mari, prisonnier de guerre à Sarrebourg. A l'automne 1940 en zone
libre, elle rencontre à Clermont-Ferrand, le journaliste Emmanuel
d'Astier de la Vigerie qui organise un petit groupe clandestin La
dernière colonne et fait paraître un journal clandestin Libération.
Lucie Aubrac enseigne au lycée de jeunes filles Edgard-Quinet de Lyon
jusqu'en novembre 1943, date de sa révocation pour ses convictions
gaullistes. A partir de novembre 1942, elle dirige dans la région
lyonnaise un corps franc qui organise des évasions. Par un judicieux
stratagème, elle parvient en mai 1943, à faire libérer son mari,
emprisonné depuis mars. Le 21 juin 1943, Raymond Aubrac est de nouveau
arrêté par Klaus Barbie avec Jean Moulin, chef du Conseil national de
la Résistance (CNR) et une dizaine de résistants à Caluire, près de de
Lyon. Quatre mois plus tard, les armes à la main, Lucie Aubrac réussit
à libérer son mari et treize autres résistants lors d'un audacieux coup
de main durant leur transfert. Recherchée par la Gestapo, elle gagne
Londres le 8 février 1944, avec son petit garçon Jean-Pierre, et
accouche quatre jours plus tard d'une fille Catherine. A la Libération,
Lucie Aubrac rejoint son mari, nommé commissaire de la République à
Marseille, puis représente le Mouvement de libération nationale à
l'Assemblée consultative à Paris. Elle est également membre du jury de
la Haute Cour de justice du procès Pétain. Elle poursuit son engagement
militant, pour Amnesty International, puis dans les
rangs du Réseau Femmes pour la parité et s'était
récemment mobilisée pour les sans-papiers. En 1997, le réalisateur
Claude Berri lui rend hommage avec son film Lucie Aubrac,
dans lequel elle est incarnée par Carole Bouquet. En avril 1998, les
époux Aubrac obtiennent que l'historien Gérard Chauvy et son éditeur
Albin Michel soient condamnés pour diffamation publique à propos du
livre Aubrac, Lyon 1943 qui mettait en doute leur
rôle dans la Résistance. En mars 2004, avec plusieurs figures de la
Résistance, elle avait signé un appel aux jeunes générations à réagir
devant la remise en cause du « socle des conquêtes sociales de la
Libération ». Grand officier de la Légion d'honneur, elle était
l'auteur de Ils partiront dans l'ivresse (1984), et
de Cette exigeante liberté (1997). Avenue
Louis Pergaud et rue Jean Vilar. A l'origine (1946), cette
école s'appelait École
Berthe, du nom du quartier. En 1963, la municipalité adopte
le projet de l'école actuelle, baptisée École Maurice Thorez,
qui se réalisera en deux tranches de douze classes chacune, qu'il sera
nécessaire de compléter en 1971. Les Écoles Thorez I et
Thorez II seront respectivement rebaptisées École
André Malraux et École Jean Giono à la
fin des années 1980. Voir le paragraphe consacré à l'ex-École Maurice Thorez) dans
notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne de 1879 à 1980.
En Août 2010, il est décidé de fusionner les deux
groupes scolaires Malraux et Giono en une seule structure
dénommée groupe scolaire
Lucie Aubrac. L'inauguration a eu lieu le 30 mai 2011. Autran
(Archives Municipales Marius) Marius
Autran (1910-2007). Seynois de
vieille souche, pour qui ce
site internet a été créé. Enseignant
à La Seyne, de 1938 À 1966 (École Martini, puis
Collège
Curie). Lieutenant au 3e Régiment d'Infanterie Alpine
pendant la guerre de 1939-1940. Résistant, membre du
Comité de
Libération de La Seyne, il fut de ceux qui, dans
l'après-guerre,
relevèrent les ruines de notre commune sinistrée à
65 %. Membre du
Parti Communiste Français à partir de 1941, il fut
secrétaire de la
Section de La Seyne de 1947 à 1957. Élu en 1950 au
Conseil municipal,
il devint adjoint au Maire en 1959 et siégea sous les mandats de
Toussaint Merle et de Philippe Giovannini jusqu'en 1977, s'occupant
notamment de la Caisse des Écoles, des colonies de vacances et
du
Bulletin municipal. Il fut également Conseiller régional
de 1974 à 1977
sous la présidence de Gaston Defferre. Il se consacra ensuite
(et
jusqu'à l'âge de 91 ans) à la rédaction de
10 ouvrages sur l'histoire
de La Seyne et à la vie associative (Philharmonique La Seynoise,
Société Nautique de la Petite Mer, Amicale des Anciens
É lèves de
l'École Martini, Association Républicaine des Anciens
Combattants,
Office Municipal de l'Action Socio-Éducative. Voir la biographie de Marius Autran. Bâtiment
situé entre la rue Jean-Louis Mabily, la rue Ambroise Croizat, la
traverse Marius Autran et la rue Pierre Renaudel. Les Archives occupent
les 2e et 3e étage, la salle des Mariages étant au rez-de-chaussée. Selon
M. Baudoin, historien de La Seyne, ce bâtiment abrita, à la fin du XIXe
siècle, le « Cercle des Montagnards », club politique avancé dont les
orateurs prononcèrent parfois des discours enflammés au balcon, avec
porte-fenêtre, disposé sur la façade nord ; les douilles métalliques
que l'on y aperçoit encore embrassaient la hampe du drapeau de ce
cercle que l'on faisait flotter les jours de commémoration et de fête.
bâtiment abrita par la suite la loge Les Frères Écossais [qui se
refonda (1923) dans la loge Le Triomphe de la Concorde], avant de
devenir Centre départemental médico-social et,
pendant quelques années, l'Office du Tourisme.
Toujours propriété du Conseil Général, il fut complètement restauré en
2006-2007 et abrite aujourd'hui la Salle des mariages au
rez-de-chaussée et les Archives Municipales aux deux étages supérieurs (Inauguration par M. Arthur
Paecht, Maire de La Seyne, le 8 Mars 2007).
Ces nouvelles Archives
Municipales centralisent les documents jusque-là dispersés entre la
Villa Tamaris et le dixième étage de l'hôtel de ville. L'inauguration
de la dénomination Archives Municipales Marius Autran
a eu lieu le 9 Septembre 2009 en présence, notamment, de M. Marc
Vuillemot, Maire de La Seyne, et de Mme Geneviève Lévy, députée du Var
et ancienne élève de Marius Autran. Voir les textes des discours
et les photos de la cérémonie. Autran
(traverse Marius) Voir
ci-dessus. Traverse
qui jouxte le nouveau bâtiment des Archives municipales. Ancienne
extrémité ouest de la rue des Chantiers, qui se
trouvait isolée depuis 1966 avec les modifications de la place
Ledru-Rollin : raccordement de l'entrée nord de la ville avec accès au
quai Saturnin Fabre par la rue Renaudel et disparition du kiosque à
musique. Hommage public rendu par le
Conseil municipal le 31 Mai 2007.
Plaques de rue inaugurées
par M. Arthur Paecht, Maire de La Seyne, le 28 Février 2008 (Voir les photos de la cérémonie). 20 Avenir
(rue de l') Appellation
qui marque un sentiment de confiance dans l'avenir,
c'est-à-dire ce qui adviendra dans les temps futurs, la situation, le
sort et la réussite futurs, les générations futures. Ancienne dénomination de
la rue
perpendiculaire à l'avenue Frédéric Mistral, côté ouest, au nord de la
rue Danton, en direction du stade Antoine Scaglia, où elle rejoint
l'avenue Jean-Marie Pascal, devenue rue Auguste Delaune au
début des années 50. Actuellement, la même dénomination
est utilisée au
quartier Mar Vivo, pour l'impasse perpendiculaire à la section la plus
au sud
du Vieux Chemin des Sablettes, en direction du Pas du Loup.
Abricotier (résidence l')
L’Abricotier, parfois appelé Abricotier commun (Prunus armeniaca), est un arbre fruitier appartenant au
genre Prunus de la famille des rosacées, cultivé pour son fruit, l'abricot.
Nouvelle dénomination des immeubles B4, D1 et D2 de la résidence H.L.M.
Le Fructidor située au
quartier Berthe, du côté nord de l'avenue Jean Bartolini.
Requalification de cette partie du
quartier Berthe, mise en œuvre au début de l'année
2016, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou
d'arbres fruitiers aux 'immeubles, rappelant le passé agricole
du quartier.
Adjedj
(place Émile) ou Place de Berthe "Émile Adjedj"
Émile
Adjedj : Militant de la vie sociale (1921-2009). Figure de la vie
du quartier Berthe, syndicaliste de longue date.
Place
centrale du quartier Berthe, située à l'intersection entre le
boulevard Jean Rostand et la rue Louise Michel. A été
réaménagée durant l'année 2011 ("chantier clé du projet de rénovation
urbaine"
destiné à "amener de la vie sur cette place") pour y accueillir de
nouveaux commerces, des services publics de proximité et
notamment le Bureau de Poste du quartier Berthe.
Anciennes
appellations : Place Saint-Jean, Place de Berthe. Les
plaques actuelles : Place de Berthe "Émile Adjedj" ont été
inaugurées en mai 2012.
700 m2
André
(chemin Louis)
Louis Virgile André :
Jeune cultivateur du quartier Lagoubran, né à La Seyne le
22 mai 1890,
mobilisé à
la guerre de 14-18 dans le 27e Bataillon de Chasseurs à Pied, et
tué le 4 septembre 1916 à Bois Marrières
(Bouchavesnes/Cléry-sur-Somme, Somme). Il était le fils
d'Alexandre André, agriculteur, dont les
terres se situaient en grande partie sur le territoire d'Ollioules, et
de Julie Cadière, son épouse. Le nom de Louis
André a ainsi été porté
sur le Monument aux Morts d'Ollioules, et il a été
donné par la suite à
ce chemin qui relie La Seyne à Ollioules au quartier Lagoubran.
Au
quartier Lagoubran, chemin qui relie le chemin de Lagoubran aux Playes
(au niveau du site des C.N.I.M.) avec le chemin de Lagoubran (en
territoire d'Ollioules) au niveau du pont sur la voie ferrée.
Andrieu (allée Elie)Elie Andrieu :
Exploitant agricole seynois (1913-1997) au quartier Saint-Jean.
Avenue Rosa Luxemburg, en
direction de l'Espace Adolescence et Jeunesse (EAJ) Jules Renard.
Dénomination
décidée à la séance du Conseil municipal du
28 septembre 2010. Allée inaugurée le 21 mai 2011.
Arafat
(rue Yasser)
Yasser Arafat, de son vrai nom Mohamed Abdel Raouf Arafat al-Qudwa
al-Husseini et connu aussi sous son surnom (kounya) Abou Ammar (Le caire, Égypte, 1929
- Clamart, France, 2004) : Activiste et homme d'État palestinien.
Dirigeant du Fatah (un
mouvement de libération de la Palestine qu'il fonde au Koweït en 1959),
puis également de l'Organisation
de libération de la
Palestine, Yasser Arafat est resté pendant plusieurs décennies
une
figure controversée de l'expression des aspirations nationales
palestiniennes avant d'apparaître pour Israël comme un partenaire de
discussions dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien dans
les années 1990. Yasser Arafat représente alors les Palestiniens dans
les différentes
négociations de paix et signe les accords d'Oslo en 1993. Il devient le
premier président de la nouvelle Autorité palestinienne et reçoit le
prix Nobel de la Paix 1994 en compagnie de Shimon Peres et Yitzhak
Rabin. À partir de 2001, après l'échec du sommet de Taba et le
déclenchement
de la Seconde Intifada, il perd progressivement de son crédit auprès
d'une partie de son peuple qui lui reproche la corruption de son
autorité. Il se retrouve isolé sur la scène internationale tandis que
les Israéliens élisent Ariel Sharon au poste de Premier ministre de
l'État d'Israël, amenant un durcissement de la position israélienne
vis-à-vis du dirigeant palestinien, contraint à ne plus quitter
Ramallah. Cet isolement n'est rompu qu'à la veille de sa mort, quand il
est emmené d'urgence à Clamart, en région parisienne, où il décède en
2004.
Au
quartier Berthe, dans l'ancienne résidence Le Messidor,
rue nord-sud, puis sud-ouest, qui relie le boulevard Jean Rostand
à l'avenue Jean Albert Lamarque en séparant les groupes
d'immeubles Les Tournesols,
côté ouest, et L'Épi d'or et Les Moissons, côté est.
Délibération
municipale du 2 juin 2015, qui déclenche ensuite la
polémique : la droite locale dépose une demande
d'annulation devant le tribunal administratif (Le
Point, 13 juillet 2015) : « Le
quartier Berthe est une zone sensible bâtie au début des
années 1960 pour faire face à l'afflux de
rapatriés d'Algérie (...) Une
conjonction de la gauche et du Front national aboutit au vote d'une rue
Yasser Arafat, nationaliste palestinien, terroriste et
antisémite notoire ». Le tribunal (voir Var-Matin, 13 février 2018) a cependant donné raison à la Ville, première commune de
France à baptiser une rue du nom de l'ancien leader palestinien et a donc confirmé la dénomination : « Yasser-Arafat, prix Nobel
de la paix - 1994 ».
Atlantide
(impasse de l')Île
qui aurait été engloutie dans la
pré-Antiquité. Elle est mentionnée pour la
première fois par Platon dans le Timée puis le Critias.
Reconnue presque généralement comme un mythe par les scientifiques et
les historiens actuels, l'Atlantide est à la source d'une abondante
littérature.
Recherche
en cours.
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