Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer
Lettres U-V
NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.
Nom actuel |
Origine de l'appellation |
Localisation |
Histoire |
Dimensions (en mètres) |
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Nom actuel | Origine de l'appellation | Localisation | Histoire | Dimensions (en mètres) |
Vaillant (rue du Docteur) |
Docteur Vaillant : Médecin seynois, ancien athlète du C.S.M.S., décédé prématurément [Source : M. RC, internaute]. |
Rue qui prolonge vers le nord le chemin de l'Évescat à partir du boulevard Jean Jaurès et jusqu'à l'avenue Pierre Fraysse, utilisée par le trafic automobile sud-nord pour accéder au rond-point J.-F. Kennedy. |
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90 |
Vaillant (École maternelle Édouard) |
Édouard Vaillant : homme politique français (Vierzon, 1840 - Paris, 1915). Marxiste, membre de la Commune en 1871, réfugié en Angleterre jusqu'à l'amnistie (1880), il fut député à partir de 1893 et l'un des principaux dirigeants du socialisme international ; il se rallia à l'Union sacrée en 1914. |
Avenue Charles Tournier, quartier de La Rouve. |
Dénommée à l'origine École de La Rouve. Projet d'école décidé en 1951. École ouverte en 1955. |
3365 m2 |
Valentin (chemin du lotissement) |
Du nom d'une famille de propriétaires dans ce quartier. |
Entre les quartiers Balaguier et l'Aiguillette, impasse qui se détache du côté nord du boulevard de la Corse Résistante, à l'est du chemin de l'Aiguillette. |
Ancienne voie du lotissement Valentin. Classé (VC 162) le 19 mai 1959. |
52 |
Valentini (stade Daniel) |
Daniel Valentini (La Seyne, 1948 - Toulon, 2006) : Ancien défenseur du Football Club Seynois de la grande époque. |
Au sein du complexe sportif Antoine Scaglia, terrain de football équipé d'une nouvelle pelouse synthétique et d'un éclairage de 250 lux. |
Les nouveaux équipements de ce stade ont été inaugurés le 31 mai 2008. |
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Vallat (chemin du) |
En provençal, un vallat est un fossé, une tranchée, un ravin, un lit de torrent. Cette section de l'ancien chemin montant vers la colline de Six-Fours traverse en effet une zone au relief tourmenté. |
Au quartier Vignelongue, chemin reliant le chemin de Vignelongue à la limite de la commune de Six-Fours (où la voie se poursuit sous le nom de chemin de Saint-Jean). |
Faisait autrefois partie du chemin du Vieux Reynier qui reliait La Seyne à la colline de Six-Fours. Classé (VC 220) le 25 août 1887). |
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Vallat (chemin du) |
Voir ci-dessus. |
Au quartier Fabrégas, impasse qui se situe en contrebas du chemin du Vallon et qui longe le vallat (fossé, ravin) qui recueille les eaux des collines environnantes. |
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Vallès (École primaire Jules) |
Jules Vallès : Écrivain et journaliste français (Le Puy, 1832 - Paris, 1885). Défenseur des idées démocratiques et révolutionnaires, il réunit ses articles dans deux ouvrages : Les Réfractaires (1866) et La Rue (1867). Membre de la Commune en 1871, il est condamné à mort à la fin de l'insurrection et doit gagner Londres. Il ne rentrera qu'en 1883. Il publie sa trilogie Jacques Vingtras (1879-1886) qui contient trois parties : L'Enfant, Le Bachelier (1881), L'Insurgé (1886). |
Ancienne dénomination de l'actuelle École Marcel Pagnol, située 46 boulevard de la Corse Résistante, à proximité de l'intersection avec le chemin de l'Aiguillette. |
Ce fut seulement en 1959 que naquit une école maternelle à La Rouve. Le plan de rénovation scolaire avait prévu dans ce quartier une école primaire. Il faudra attendre avril 1963 pour que l'école dénommée École Jules Vallès, soit ouverte boulevard de la Corse résistante sur un terrain de 6423 m2, acquis par la ville et avec quatre classes en préfabriqués et une vieille bâtisse. Au début, cette école s'appelle École de Balaguier. On l'appelle aussi École de La Rouve. Cette école desservait des quartiers immenses qui s'étendent entre l'École François Durand et l'École des Sablettes, en passant par Balaguier, Tamaris et l'Évescat. L'école sera rebaptisée École Marcel Pagnol à la fin des années 1980. |
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Vallon (chemin du) |
Un vallon est une petite vallée. C'est le cas ici du vallon encaissé entre les collines des quartiers ouest de Fabrégas. |
Dans le hameau de Fabrégas, impasse est-ouest qui se détache à droite en descendant le chemin de Fabrégas. |
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Vallon des Moulières (chemin du) |
Ce chemin suit le vallon créé par le cours supérieur du ruisseau de l'Oïde, dit vallon des Moulières. |
Au quartier des Moulières, ce chemin se détache, du côté est, perpendiculairement à la route de Janas, longe le site des anciens lavoirs des Moulières et rejoint le chemin des Moulières à la Croix de Palun. |
Chemin rural (CR 301), qui n'est carrossable que sur environ 300 mètres, du côté du chemin des Moulières à la Croix de Palun. Le tronçon ouest, à proximité des lavoirs, est réduit à un sentier piéton. |
550 |
Vallon des Signes (quartier) |
L'hypothèse retenue pour expliquer cette appellation fait référence à des postes de guet qui ont existé, pendant des siècles, en prévision des agressions des Barbaresques, Maures ou Sarrasins. En cas de menace, ces postes de guet donnaient l'alerte aux habitants de l'arrière-pays du castellum de Six-Fours par des moyens primitifs : fumée émanant de foyers humides, pavillons flottants, bruits métalliques de chaudrons battus... D'où l'appellation de Vallon des Signes. |
Quartier situé entre les quartiers Chateaubanne, Colle d'Artaud et Daniel, et correspondant au vallon situé entre le chemin de Chateaubanne et le chemin d'Artaud au Vallon des Signes. |
L'orthographe Vallon des Signes est souvent confondue par nos concitoyens avec celles des cygnes, oiseaux aquatiques - tout à fait inexistants dans cette portion du territoire seynois. |
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Valmer (quartier) |
Terme qui pourrait s'expliquer par l'existence d'un léger thalweg qui conduit les eaux de ruissellement des quartiers situés entre La Maurelle et l'avenue Noël Verlaque vers la mer. |
Nom de quartier mentionné sur les anciennes cartes, entre la station de biologie (Institut Michel Pacha) et le "Crotton". |
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Van Gogh (rue) |
Vincent Van Gogh : Peintre néerlandais (Groot Zundert, 1853 - Auvers-sur-Oise, 1890). Fils d'un pasteur calviniste, il fut commis dans différentes succursales de la galerie d'art Goupil (1869-1876), étudiant en théologie (1878), missionnaire protestant chez les mineurs du Borinage (1879). L'échec désespérant de cette dernière expérience le tourna vers la peinture (1880). Sa « période parisienne » néo-impressionniste (1886-1888), proche du pointillisme, marqua une rupture totale avec ses premières huiles, sombres, empâtées. Il partit pour Arles (Tournesols, l'Arlésienne), où Gauguin vint le rejoindre. Leurs relations prirent un tour dramatique, et, à la suite de diverses crises de délire (Portrait de l'artiste à l'oreille coupée), Van Gogh fut interné à Saint-Rémy. Les oeuvres qu'il y exécuta (Deux Cyprès, 1889 ; Route aux cyprès, 1890) expriment un terrible tourment intérieur. En 1890, il s'installa à Auvers-sur-Oise chez le docteur Gachet, peignant portraits et paysages (Champ de blé aux corbeaux). Il se tira une balle de revolver dans la poitrine. Son apport majeur à la peinture est la combinaison de plusieurs perspectives en un tableau et le pouvoir expressif transmis aux couleurs, qui ne servent pas seulement à noter les sentiments mais aussi la troisième dimension. Ses Lettres à son frère Théo ont été publiées en 1937. |
Traverse entre la rue Honoré Daumier et le boulevard de Stalingrad. |
Ancienne voie du Lotissement Hermitte. Classée le 6 novembre 1959. Dénomination rue Van Gogh adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
80 |
Varoise (corniche) |
L'une des plus belles corniches de la côte varoise. |
Route départementale en corniche qui part de Fabrégas (rond-point des Deux-Frères) et qui domine les falaises et rochers du côté est du cap Sicié (le Bau Rouge, le Boeuf, le Jonquet, le Capucin, etc.) pour rejoindre le chemin de Six-Fours à Notre-Dame-du-Mai à hauteur de l'Aire des Mascs. |
A pris le nom de Corniche merveilleuse (Conseil municipal du 27 septembre 2022), considérant que ce « véritable balcon sur la Méditerranée » fait partie « des sites remarquables de la commune » et « offre un point de vue incomparable sur le littoral »· |
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Veil (place Simone) |
Simone Veil, née Jacob : Magistrate et une femme d'État française (Nice, 1927 - Paris, 2017). Née dans une famille juive aux origines lorraines, elle est déportée à Auschwitz à l'âge de 16 ans, durant la Shoah, où elle perd son père, son frère et sa mère. Rescapée avec ses sœurs Madeleine et Denise, elles aussi déportées, elle épouse Antoine Veil en 1946 puis, après des études de droit et de science politique, entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire. En 1974, elle est nommée ministre de la Santé par le président Valéry Giscard d'Estaing, qui la charge de faire adopter la loi dépénalisant le recours par une femme à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui sera ensuite couramment désignée comme la « loi Veil ». Elle apparaît dès lors comme icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France. En 1979, elle est la première personne à accéder à la présidence du Parlement européen - nouvellement élu au suffrage universel -, une fonction qu’elle occupe jusqu'à 1982. De façon générale, elle est considérée comme l'une des promotrices de la réconciliation franco-allemande et de la construction européenne. De 1993 à 1995, elle est ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville du gouvernement Édouard Balladur. Elle siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, avant d'être élue à l'Académie française en 2008. Sur décision du président Emmanuel Macron, Simone Veil fait son entrée au Panthéon avec son époux le 1er juillet 2018. |
Place au parc de la Navale, derrièrele Casino Joa. |
Inaugurée le 8 mars 2019 lors de la Journée Mondiale du Droit des Femmes, la dénomination n'a été enregistrée officiellement que lors du conseil municipal du 23 juillet 2019. |
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Véla (carrefour Alain) |
Alain Véla : Officier de Police du Commissariat de La Seyne-sur-Mer tué en service commandé le 12 juin 1987 à cet endroit [Le braquage d'une agence de la Société Générale avait viré au drame. Trois malfaiteurs avaient été surpris par le policier en tenue Alain Véla, alors qu'ils menaçaient le directeur et son employé à l'intérieur de la banque. Ces deux derniers avaient alors été pris en otage pour couvrir la fuite des truands. Une course poursuite s'était terminée dramatiquement : le véhicule des policiers s'était retrouvé face à celui des fuyards qui avaient pris une rue à contre-sens. L'un des braqueurs avait alors ouvert le feu, touchant le brigadier Véla, âge de 39 ans, marié, père d'un garçon, entré dans la police en 1971, décédé le lendemain à l'hôpital de La Timone, d'une balle de 11,43 en plein front. Seul l'un des trois auteurs (interpellé à Toulon en 1990) était présent au procès en 1995. Les deux autres avaient disparu, mais l'un des deux, Julien Paldacci, a été interpellé en mai 2012 par la Brigade Nationale de Recherche des Fugitifs, 25 ans après les faits, peu avant leur prescription (Var-Matin, 23 mai 2012)]. |
Carrefour entre l'avenue Garibaldi et la rue Camille Flammarion, à l'angle sud-ouest du square Anatole France, devant l'entrée de la Mairie Annexe des Sports. |
Inauguration le 3 décembre 1987, en présence de la famille, par le préfet Robert Broussard. |
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Vendanges (résidence les) |
La vendange est la récolte du raisin destiné à la production du vin (le terme ne s'applique pas à la récolte de raisins de table). La « vendange » désigne également le raisin lui-même récolté à cette occasion. Le terme s'emploie au pluriel pour désigner l'époque de cette opération : le temps des vendanges. |
Nouvelle dénomination des immeubles A4, D1, D2 et E de la résidence H.L.M. Le Vendémiaire située au quartier Berthe, du côté sud de l'avenue Jean Bartolini. |
Requalification de cette partie du quartier Berthe, mise en œuvre au début de l'année 2016, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux 'immeubles, rappelant le passé agricole du quartier. |
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Vendémiaire (carrefour) |
De Vendémiaire, nom du premier mois du calendrier républicain, correspondait à quelques jours près (selon l'année) à la période [des vendanges] allant du 22 septembre au 21 octobre du calendrier grégorien. |
Au quartier Berthe, carrefour situé à l'intersection entre l'avenue Jean Bartolini et la rue Le Corbusier. |
Dénomination adoptée par le Conseil municipal du 25 juillet 2013. |
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Vendémiaire (résidence H.L.M.) |
Voir ci-dessus. |
Au quartier Berthe, résidence H.L.M. située dans le triangle formé par l'avenue Jean Bartolini, l'avenue Yitzhak Rabin et la rue Le Corbusier. |
Voir résidences La Vigne, Les Vendanges, Le Corinthe et Le Millésime, dénominations actuelles. |
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Verdiers (allée des) |
Du nom du verdier (genre Carduelis, famille des fringillidés), oiseau passereau granivore des bois et des jardins de l'Eurasie, voisin du chardonneret, mais au plumage vert-olive. |
L'une des allées du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas), qui délimite un espace carré sur le côté sud-est de l'allée des Coucous. |
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Verdoulette (quartier) |
Ce nom semble dérivé de l'adjectif provençal verdoulet qui signifie d'un vert tendre (ce quartier était autrefois très boisé). Mais Verdoulet désigne aussi une variété varoise d'olivier. |
Quartier situé au sud du chemin de Mar Vivo aux Deux Chênes et au nord-est des chemins de Fabrégas et du Ravin. |
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Verger (chemin du) |
Dénomination qui témoigne du riche passé agricole du quartier qui allait de Six-Fours à Mar Vivo, en particulier sur les 30 hectares du domaine de Cachou (qui fut la propriété du Maire Saturnin Fabre vers la fin du XIXe siècle), où l'on vit prospérer des vignobles et des vergers, espace occupé tout entier aujourd'hui par les lotissements du Cap Sicié. |
Au quartier Croix de Palun, chemin qui relie l'avenue Auguste Renoir (en face du point ou aboutit le chemin de La Seyne à Bastian) à la route de Janas (au niveau du centre commercial de l'entrée du lotissement du Cap Sicié). |
Classé (VC 254) le 25 août 1887. Ancienne annexe sur le CVO 2. Autre partie sous le n° 128 (chemin des Barelles). |
380 |
Verlaine (rue Paul) |
Paul Verlaine (Metz, 1844 - Paris 1896). Poète français. D'abord « poète-fonctionnaire », il supporte mal son mariage et s'adonne à l'absinthe, écrivant des poèmes où se mêlent mélancolie et désirs (Poèmes saturniens, 1866 ; Fêtes galantes, 1869). Après un répit (La bonne chanson, 1870), il rencontre Rimbaud, qui le fascine et bouleverse sa vie jusqu'à le conduire en prison (1873). Il aspire alors à une poésie musicale (Romances sans parole, 1874) et revient au catholicisme (Sagesse, 1881). Promu initiateur du symbolisme, contribuant à faire connaître les poètes maudits (1884), il mène une vie errante d'hôpitaux en cafés (Jadis en Naguère, 1884 ; Parallèlement, 1889). Il a laissé une poésie tantôt nostalgique et crépuscuaire, tantôt vive et libre, animée par le ton parlé et l'imprévu des rythmes impairs. |
Au quartier Berthe, rue nord-sud qui relie l'extrémité est de la rue Arthur Rimbaud à la rue Charles Baudelaire. On y trouve notamment le Temple Jéovah. |
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100 |
Verlaque (rue Louis) |
Louis Verlaque : Négociant en farine et édile seynois de la fin du XIXe siècle. |
L'une des rues reliant la rue Denfert-Rochereau et l'avenue Louis Curet, entre les rues Victor Hugo et Jean-Louis Mabily. Elle longe le côté sud de la place Ledru-Rollin. |
Anciennement quai des Esplageolles (elle constituait la limite nord de cette partie de la ville), puis rue Canelle (nom d'un représentant de la communauté de La Seyne qui, au XVIIe siècle, avait contribué à son détachement de Six-Fours. La dénomination rue Louis Verlaque a été approuvée lors du Conseil municipal du 20 novembre 1909. |
200 |
Verlaque (impasse Louis) |
Voir ci-dessus. |
Courte impasse qui se détache de la rue Louis Verlaque, côté nord, entre les rues Denfert-Rochereau et Gambetta. On y trouve le service de Médecine du Travail des employés municipaux. |
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Verlaque (avenue Noël) |
François
Noël Verlaque (La Seyne, 1820 - La Seyne, 1894).
Fils de Pierre Antoine Verlaque, charpentier, natif de Six-Fours, et de Magdeleine Françoise Flandrin.
Ouvrier charpentier à l'Arsenal de Toulon, il
était entré en 1839 aux chantiers de La Seyne
comme dessinateur au service de M. Lombard constructeur
naval, puis nommé contremaître par M. Taylor
quand ce dernier succéda à M. Lombard.
Désigné par M. Armand Behic pour diriger
l'établissement agrandi et modernisé,
Noël Verlaque assura les fonctions d'ingénieur,
puis de directeur. L'impulsion qu'il donna aux chantiers,
fut déterminante pour la construction navale
seynoise. Il semble bien que le patronat de l'époque
intrigua pour le pousser à la conquête de
l'administration municipale et sa présence dans les
instances départementales. Il occupa d'ailleurs, dans
les années 1860-1865, les fonctions de Conseiller
municipal et de Conseiller général. Il
intervint pour réclamer l'aide efficace des pouvoirs
publics pour que La Seyne sorte enfin des conditions de vie
insalubres que connaissaient ses habitants et, pendant la
guerre de 1870, il fit face à d'importantes
responsabilités pour la défense nationale.
Noël Verlaque prit sa retraite le 1er janvier 1872 et
fit construire cette belle villa des Sablettes que nous
avons bien connue, à quelques mètres de
l'actuelle école primaire Léo Lagrange, villa
fit bien des jaloux qui l'appelaient pompeusement le
Château Verlaque. Il y exploita de son mieux,
les richesses extraordinaires qui entouraient sa demeure en
s'adonnant à la pêche et à la chasse au
gibier d'eau. (Voir également la biographie
de Noël Verlaque
dans notre Tome V - Petite Histoire de la Grande Construction Navale).
Son fils, Victor Louis Verlaque (LaSeyne, 1844 - La Seyne, 1909),
érudit distingué, chevalier de la Légion
d'Honneur, fut chanoine titulaire de l'évêché de
Fréjus et aumônier du pensionnat de La Présentation
à La Seyne dans les années 1880. |
Longue avenue nord-sud qui met en communication l'avenue Henri Guillaume et Les Sablettes (avenue Charles de Gaulle). On y trouve notamment le C.E.S. Jean L'Herminier et le groupe scolaire Léo Lagrange. |
Ancienne VC 55, ancien « chemin de la pièce de toile ».
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504
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Verlaque (impasse Noël) |
Voir ci-dessus. |
Courte impasse se détachant de la pointe est de la place Benoît Frachon (ex-place Noël Verlaque) en direction du sud, parallèlement à la rue Nicolas Chapuis. |
Il est prévu, d'ici 2006, de prolonger l'impasse Verlaque jusqu'à l'avenue Pierre Fraysse, avec création d'une placette à l'actuel bout de l'impasse, qui communiquera avec la rue Nicolas Chapuy, et construction de logements sociaux et d'immeubles résidentiels. |
85 |
Verlaque (château) |
Du nom de Noël Verlaque (voir ci-dessus). Voir le texte sur le Château Verlaque dans notre Tome VI - L'Isthme des Sablettes au fil du temps. |
Villa autrefois située à proximité du lavoir du Crotton, à quelques mètres de l'actuel groupe scolaire Léo Lagrange, du côté est de l'avenue Noël Verlaque. |
Habitation majestueuse pour l'époque, édifiée dans les années 1870 par l'ancien directeur des chantiers Noël Verlaque, qui y prit sa retraite en 1872 et y vécut jusqu'en 1893. Elle possédait trois étages, avec de larges baies ouvertes vers le Lazaret, une terrasse immense entourée de colonnes, accessible par un grand escalier central. A partir de 1937, on y détachera deux classes de l'école des Sablettes : le Château deviendra alors l'école du Crotton. Après la destruction de l'école des Sablettes en 1943, les enfants seront entassés dans les premier et second étages du Château Verlaque. En 1946, des préfabriqués seront édifiés en face du Château et utilisés pour les filles. Les garçons demeureront dans des salles du Château qui se délabrera peu à peu. Le Château Verlaque fut aussi utilisé pendant l'été, à partir de 1948 et au début des années 50, pour accueillir des colonies de vacances d'enfants de l'Ardèche et la Haute-Loire. Complètement délabré, il fut détruit dans les courant des années 1970. |
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Verlaque (place Noël) |
Voir ci-dessus.
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Place rectangulaire, actuellement couverte de platanes, délimitée par le boulevard Toussaint Merle (ex-boulevard Albert Ier) et la rue Camille Pelletan. |
Anciennement place Saint-Lambert, place de la Corderie place de La Lune (voir ces noms). La dénomination place Noël Verlaque a remplacé celle de place de La Lune vers 1895, sous la municipalité Saturnin Fabre. Voir également place Benoît Frachon, dénomination actuelle. |
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Verne (quartier la) |
On pense que ce quartier fut ainsi nommé d'après l'arbre ou arbuste des lieux humides, le verne (vernium en latin), qu'on nomme aussi vergne ou aulne (Alnus glutinosa), qui devait être autrefois répandu dans le cours inférieur du ruisseau de l'Oïde. [Curieusement, un petit bâtiment de la ville de La Seyne (station de pompage) situé au bord de L'Oïde, au départ du chemin des Canniers, porte sur sa façade l'inscription en grosses lettres : « Verne signifie en provençal aunes (roseau) » !?]. Une autre hypothèse à explorer est que le nom La Verne pourrait être issu de vernus, qui en latin rappelle la douceur du climat (?). |
Quartier côtier situé entre Mar Vivo et Fabrégas. Deux plages ou criques rocheuses portent son nom : la Verne (où se jette le ruisseau de l'Oïde) et la Vernette (ou Trou de Madame Sénès), qui se situe entre la plage de la Verne et Mar Vivo. |
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Verne (boulevard de la) |
Voir ci-dessus. |
Nom pris par la partie inférieure du chemin de Mar Vivo aux Deux Chênes (entre le chemin de Mar Vivo à La Verne et l'avenue de Mar Vivo). |
Ancienne annexe n° 2 de la VC 43. |
175 |
Verne (batterie de la) |
Voir ci-dessus. |
Ancienne batterie construite à la pointe de Mar Vivo sous le Ier Empire. De nombreux vestiges de batteries et casemates allemandes de la seconde Guerre Mondiale sont encore visibles à cet endroit. |
Batterie qui ne participa pas au siège de Toulon, car armée seulement sous le Ier Empire. |
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Verne (rue Jules) |
Jules Verne : Écrivain français (Nantes, 1828 - Amiens, 1905). Il est l'initiateur en France du roman d'anticipation scientifique. Il commence sa carrière comme librettiste et dramaturge, puis s'oriente vers la science et la littérature fantastique. Son premier roman : Cinq semaines en ballon, publié en 1863, lui vaut une grande renommée. Il sera suivi de Vingt mille lieues sous les mers (1870), Le tour du monde en quatre-vingts jours (1873), Michel Strogoff (1876) et plus de cent autres ouvrages. |
Rue qui se détache sur le côté nord de l'avenue du Docteur Mazen, qui coupe la rue Ernest Reyer et l'avenue Émile Zola, et qui aboutit à l'avenue Gambetta. |
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130 |
Verne (École primaire Jules) |
Voir ci-dessus. Voir le paragraphe consacré à l'École Jules Verne dans notre ouvrage Histoire de l'École Martini - L'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980. |
2 rue Jules Verne. |
C'est le 12 décembre 1962 que le projet fut adopté d'édifier sur un terrain communal de 2 200 m2 environ, cinq classes en préfabriqués, en rez-de-chaussée et un étage pour accueillir les élèves des commune comprise entre les quartiers Peyron, Brégaillon et centre ville. L'école, ouverte à l'origine pour n'accueillir que des filles, eut un effectif de 165 élèves en 1963. Puis, les quartiers environnants se peuplant, il fallut, en 1966, prévoir une extension et deux classes légères furent ajoutées à l'ensemble. |
2200 m2 |
Versailles (impasse de) |
Versailles : Commune française de 85 000 habitants, chef-lieu du département des Yvelines dans la région Île-de-France, mondialement connue pour son château ainsi que pour ses jardins, sites classés sous l’égide de l'UNESCO dans la liste du patrimoine mondial de l’Humanité. |
Au quartier des Mouissèques, voie privée qui se détache de l'avenue Esprit Armando, côté sud, environ 80 m à l'est de l'impasse Simi, et qui dessert notamment la Villa Joséphine. |
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Vidal (boulevard Augustin) |
Nom d'une famille propriétaire de terrains dans ce quartier. Il s'agit probablement d'Augustin Vidal, né en 1890 à Ollioules, décédé en 1966 à La Seyne. Il était le fils de Siméon Vidal, horticulteur, domicilié au quartier Col d'Artaud en 1906 [recensement] et de Joséphine Giraud. |
Entre les quartiers Donicarde et Daniel, voie qui se détache, côté nord, de la route montant à la Colle d'Artaud (route des Gendarmes d'Ouvéa), entre l'impasse du Lotissement Carle et le chemin d'Artaud au Vallon des Signes. |
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Vieille plâtrière (rue de la) |
Dénomination qui s'explique par l'existence ancienne, en ce lieu, d'un entrepôt à plâtre, ou d'un four à cuire le gypse (?). Le four a disparu depuis longtemps, mais le nom de Plâtrière est demeuré. |
Ancien nom de l'actuelle rue Plâtrière, courte rue en équerre qui, depuis l'extrémité sud-ouest de la rue Ramatuelle, en prolongement de la rue Kléber, rejoint le milieu de la rue Desaix. |
Ancienne dénomination (XVIIIe siècle) de l'actuelle rue Plâtrière. |
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Vieux Mas (rue du) |
Recherche en cours. |
Courte impasse se détachant du côté sud de l'avenue Pablo Neruda, juste avant le rond-point de Mar Vivo (et parallèlement au boulevard Hugues Cléry). |
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Le quartier des Plaines a eu longtemps une vocation essentiellement agricole. Une ferme devait se trouver autrefois à l'emplacement de l'actuel lotissement Les Mimosas, avec certainement un vieux puits que les riverains ont souhaité voir apparaître dans la dénomination de leur chemin. Recherche en cours. |
Chemin qui se détache au niveau du n° 1218 de l'avenue Pierre-Auguste Renoir et qui dessert notamment le lotissement Les Mimosas (dont une autre sortie se situe chemin de la Ferme). |
Appellation décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009. |
173 |
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Vieux Reynier (chemin du) |
Chemin qui suit le tracé de l'ancienne voie reliant La Seyne au vieux village construit sur la colline de Six-Fours (le Vieux Reynier), avant que ne soit tracée la route départementale 559. |
Chemin qui se détache de l'extrémité du boulevard de Stalingrad, immédiatement avant le rond-point de Lattre de Tassigny, en direction du quartier. Après 150 m. (alors que la voie se poursuit en montant vers le vallon des Signes (sous le nom de chemin de Châteaubanne), le chemin du Vieux Reynier tourne à angle droit vers Vignelongue et rejoint la RD 559 (avenue des Anciens Combattants d'Indochine) aussitôt après le groupe scolaire Toussaint Merle. |
Classé (VC 119) le 25 août 1887. Les autres parties de l'ancien chemin sont actuellement dénommées chemin de Chateaubanne (VC120) et chemin d'Artaud au Vallon des Signes (VC 121). |
825 |
Vigne (résidence la) |
La vigne est une plante en général ligneuse et sarmenteuse au feuillage caduc, relèvant du type biologique des lianes, qui produit le raisin dont on fait le vin ou qu'on utilise comme raisin de table. Le terme désigne également un terrain planté de vignes. |
Nouvelle dénomination des immeubles de la partie ouest (A1, A2, B et C) de la résidence H.L.M. Le Vendémiaire située au quartier Berthe, du côté sud de l'avenue Jean Bartolini, dans le triangle formé avec la rue Le Corbusier. |
Requalification de cette partie du quartier Berthe, mise en œuvre au début de l'année 2016, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux 'immeubles, rappelant le passé agricole du quartier. |
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Vignelongue (quartier) |
Comme son nom l'indique, ce quartier était encore, au début du XXe siècle, couvert de vignobles. |
Quartier situé au sud du quartier Léry, entre le quartier Châteaubanne et la limite de la commune de Six-Fours. Il est maintenant traversé par l'avenue de Londres, l'avenue de Rome et inclut la Z.I. Jean Monnet. |
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Vignelongue (chemin de) |
Voir ci-dessus. |
Chemin qui se détache de la partie inférieure du chemin du Vallat et qui rejoint le CD 559 de La Seyne à Six-Fours peu avant le passage dans la commune de Six-Fours. |
VC 221. Faisait autrefois partie du chemin du Vieux Reynier. |
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Vignelongue (rond-point de) |
Voir ci-dessus. |
Voir à rond point Louis Baudisson, appellation actuelle. |
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Vilar (avenue Jean) |
Jean Vilar : Acteur, metteur en scène et animateur de théâtre français (Sète, 1912 - Sète, 1971). Fondateur et animateur du Festival d'Avignon durant de longues années et directeur du Théâtre National Populaire de 1951 à 1963. Entouré d'une troupe d'acteurs d'élite, il donne une autre dimension aux oeuvres classiques françaises et étrangères qu'il monte : Don Juan, Le Cid, l'Avare, Richard II, Le Prince de Hombourg, etc. |
Rue qui relie le boulevard Jean Rostand et l'avenue Louis Pergaud, côté ouest du groupe immobilier Le Prairial. Le Centre Culturel de Berthe y est situé. |
Partie de l'ancienne VC 9. |
172 |
Villat (boulevard Henri) |
Henri René Pierre Villat (Paris, 1879 - 1972) : Mathématicien français. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure (1899), professeur au lycée de Caen, puis à la faculté de Montpellier, nommé en 1919 professeur de mécanique rationnelle à la faculté de Strasbourg, puis en 1927 professeur de mécanique des fluides à la Sorbonne. Il est l'auteur de travaux consacrés à la mécanique des fluides (étude approfondie des tourbillons), qui ont contribué à l'élaboration de l'aérodynamique moderne. Il fut élu à l'Académie des Sciences en 1932. |
Voie qui se détache du (et qui rejoint plus loin le) chemin de Mar Vivo à La Verne, approchant la mer au niveau de la crique rocheuse de La Vernette. |
Ancienne dénomination : boulevard du Bord de Mer. Le choix de cette voie pour rendre hommage à Henri Villat s'explique par le fait que le mathématicien y avait autrefois habité (maison située au n° 330). |
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Villes amies (rond-point des) | Villes amies : Villes avec lesquelles La Seyne est jumelée : Berdiansk (Ukraine), Buti (Italie), Maardu (Estonie) et Menzel Bourguiba (Tunisie). | Rond-point à la jonction de la route départementale 559 (avenue de la 1ère Armée française) et de la route de Lagoubran aux Playes, à hauteur de la Pyrotechnie. Un monument (totem) y a été réalisé par Jean-Louis Masson, Frédéric Sambario, Serge Santangelo, Fabrice Horeau, Manu Merola et Chrisophe Vivian. | Ancien rond-point de la Pyrotechnie. La nouvelle dénomination a fait l'objet d'une cérémonie le 29 juin 2012, en présence notamment de la délégation étrangère de Maardu (Estonie), suivie de la Fête des Villes amies, Quai de la Marine. | |
Villon (rue François) |
François Villon : Poète français (Paris, 1431 - après 1463). Il mena une vie aventureuse et risqua plusieurs fois la potence. Auteur du Lais ou Petit Testament, et du Grand Testament, de l'Épitaphe Villon (dite Ballade des pendus), il apparaît comme le premier en date des grands poètes lyriques français modernes. |
Courte traverse entre le boulevard de Stalingrad et la rue François Cresp. |
Dénomination rue François Villon adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
65 |
Capitale de la Lituanie. Ville de 542 000 habitants fondée au XIVe siècle par Gediminias. Enlevée à La Lituanie en 1920, la ville fit partie de la Pologne jusqu'en 1939. Son centre-ville est particulièrement bien conservé et est entièrement classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, notamment le quartier des ambassades avec ses façades typiques des pays du Nord de l'Europe, plutôt colorées et souvent largement sculptées. La ville est dominée par un superbe château en briques aisément visible car situé sur une colline surplombant la ville. Vilnius est entré depuis plusieurs années dans l'ère du capitalisme. En témoigne cet aspect de ville chantier avec plusieurs buildings de verre et d'acier en construction et qui tranchent par leur modernité sur les antiques trolleybus qui desservent toujours la ville. |
Dans la Z.A.C. des Playes, courte impasse (voie T.P.M.) qui se détache de l'avenue de Rome, vers l'est, au niveau du complexe aquatique Aquasud. |
Appellation décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009. |
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Vincent (crèche municipale Josette) |
Josette Eugénie Félicie Vincent : Née le 7 décembre 1922 à La Seyne (Var)et décédée le 6 février 2017 dans la même ville. Secrétaire, membre du bureau de la fédération du Var du Parti communiste (1953-1962), adjointe au maire de La Seyne (1950-1983). Ancienne élève de l'École Curie à La Seyne, elle obtint un CAP de secrétaire sténodactylo en 1938 au collège Tessé à Toulon. Aide-comptable de 1939 à 1944, elle devint dactylo aux sièges de la Fédération du Var du Parti communiste français puis de l'Union des femmes françaises. Elle entra en 1959 à la Mutuelle de la Marine et y termina sa carrière comme cadre en 1982. Adhérente de l'Union des jeunes filles de France en 1937, Josette Vincent participa à la frappe des textes des Jeunesses communistes pendant la guerre et à diverses activités de résistance. Responsable départementale de l'Union des jeunes filles de France, elle siégea au comité national jusqu'en 1947. Secrétaire départementale de l'Union des femmes françaises (1948-1951). Elle adhéra au Parti communiste en 1944 et fut membre du comité fédéral (1947-1970) et du bureau fédéral (1953-1962), ayant la responsabilité du travail féminin. Candidate au conseil municipal de La Seyne en octobre 1947, elle fut la première non élue de la liste présentée par le Parti communiste. Après la démission de Léon Mary, elle le remplaça en avril 1948. Elle fut régulièrement réélue sur les listes communistes, puis sur les listes d'union de la gauche, jusqu'en 1983. Elle fut à partir de juin 1950 adjointe aux œuvres sociales, responsabilité qu'elle occupa jusqu'en 1983. Elle présida le Bureau d'aide sociale jusqu'en 1983. Elle fut responsable de réalisations permettant aux femmes de mieux vivre (crèches, consultations prénatales, actions autour de la maternité dont l'accouchement sans douleur et la contraception, jardin d'enfants). Elle mit en place le service social municipal et veilla au suivi social des plus défavorisés : construction de foyers de quartiers puis de deux foyers logements, organisation des vacances). Elle fit augmenter fortement les crédits du Bureau d'aide sociale afin d'aider les économiquement faibles (colis, vêtements). Son expérience sociale à la tête de la municipalité l'imposa comme l'exemple même d'une élue municipale communiste et elle en fit profiter ses camarades des diverses commissions féminines nationales ou départementales. Entre 1983 et 1989, Josette Vincent siégea au conseil municipal dans la minorité affectée notamment à la commission des cimetières. Candidate en 1989, elle devint par la suite adjointe honoraire. Josette Vincent à la fin des années 1980 présidait l'amicale des vétérans communistes dans le Var. Secrétaire du comité local de l'Association nationale des anciens combattants de la résistance, elle siégeait au bureau départemental de l'organisation. Voir la biographie de Josette Vincent dans le Dictionnaire du Mouvement Ouvrier. |
Première crèche municipale créée dans le Var, inaugurée en 1959, rue Calmette et Guérin, ou 3 rue Émile Combes. |
Projet
de crèche municipale adoptée en 1955 sous la municipalité Toussaint
Merle, Josette Vincent étant adjointe aux Œuvres Sociales. Sa
réalisation a été plusieurs fois retardée (nécessité d'exproprier des
propriétaires pour obtenir le terrain). En 1958, le bâtiment est
construit, mais l'accueil des enfants ne commencera que le 15 septembre
1959. Pendant 33 ans, de 1959 à 1992, la crèche fut dirigée par
Marie-Claude Favaletto. La nouvelle dénomination Crèche municipale Josette
Vincent (qui remplace l'ancienne
dénomination non officielle de Crèche
Émile Combes)
fut fêtée le 12 septembre 2009 sous la municipalité de Marc Vuillemot à
l'occasion du cinquantenaire de la crèche. En 2019, compte tenu
de la vétusté des locaux de 1959 et dans l'attente de leur rénovation,
la
crèche est déménagée dans l'ancienne école maternelle Romain Rolland
(avenue Henri Guillaume) qui venait de fermer. Alors que la
municipalité Vuillemot avait envisager de faire revenir la crèche
Josette Vincent dans ses locaux d'origine (et d'installer la
médiathèque de la rue François Croce au square Aristide Briand), la
municipalité Bicais a décidé (Var-Matin,
6 octobre 2021) que la médiathèque serait installée en centre ville,
rue Emile Combes - après acquisition d'un nouveau terrain de 648 m2 -
et que la crèche Josette Vincent resterait rue Henri Guillaume, car « elle a du succès là où elle est désormais ». |
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Voltaire (rue) |
François Arouet, dit Voltaire : Écrivain français (Paris, (1694 - Paris, 1778). Il fait ses études chez les jésuites du collège de Clermont (actuel lycée Louis-le-Grand) à Paris. Esprit indépendant, ses écrits impertinents vont lui valoir quelques ennuis et, en particulier, un exil de trois ans en Angleterre (1726-1729). Rentré en grâce en 1744, il gagne Versailles, puis Sceaux où sa culture et son esprit sont particulièrement appréciés. Il est élu à l'Académie Française en 1746. Après de nouveaux écrits critiques, il doit quitter Paris une nouvelle fois pour s'installer à Ferney (Ain). Il s'attaque courageusement à l'intolérance et à toutes les formes de superstitions. Il obtient la réhabilitation de Calas (1762), de Sirven (1764), du chevalier de La Barre (1766). Rappelé à Paris, en 1777, il est reçu triomphalement et élu directeur de l'Académie Française. Il meurt en 1778, en pleine gloire. Son oeuvre et l'influence qu'il exerça sont très importantes. Son nom reste le symbole de l'esprit d'ouverture intellectuelle et de lutte contre tous les obscurantismes. Son corps est transféré au Panthéon en 1791. |
Rue nord-sud, parallèle à l'avenue Frédéric Mistral, qui se détache de la rue Cauquière et qui se termine au sud dans une propriété privée, après qu'elle ait coupé la rue Danton. |
A l'origine, cette rue n'était pas raccordée à la rue Cauquière. Le raccordement a fait l'objet d'une délibération à la séance du Conseil Municipal du 3 juillet 1935. |
375 |
Vuolo (square) |
Sauveur Vuolo : Membre de la famille Vuolo, l'une des plus anciennes familles de pêcheurs du quartier Saint-Elme. |
Au quartier Saint-Elme, petite place située à la rencontre de la rue Pignatel, de la traverse Vuolo et de la place Gaudemard. |
Classé le 5 mars 1959. Dénomination adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
21 x 14 = 294 m2 |
Vuolo (traverse) |
Voir ci-dessus. |
Au quartier Saint-Elme, courte traverse qui relie le square Sauveur Vuolo à la place Paul Lamy. |
Classée le 5 mars 1959. Dénomination adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
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