Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer

Lettre S

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NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.

Nom actuel

Origine de l'appellation

Localisation

Histoire

Dimensions (en mètres)

Sablettes (Les) (quartier)

Quartier ainsi nommé en raison de sa célèbre plage de sable fin.

Portion de territoire constituant l'isthme de la presqu'île de Saint-Mandrier et comprenant la plage des Sablettes, le parc paysager Fernand Braudel, et l'agglomération qui s'est développée de part et d'autre de l'actuelle avenue Charles de Gaulle.

Voir notre ouvrage l'Isthme des Sablettes au fil du temps (tome VI de la série Images de la vie seynoise d'antan).


Sablettes (vieux chemin des)

Voir ci-dessus.

Chemin qui relie l'avenue Henri Guillaume à l'avenue Charles de Gaulle (au rond-point dit de Mar Vivo).

Portion de l'ancien chemin de La Seyne aux Sablettes (avant la création du CD 18 (actuelles avenues Salvador Allende et Pablo Neruda). Classé (VC 107) le 25 août 1889.

940

Sablettes (avenue des)

Voir ci-dessus. L'avenue constituait en effet le début, en cet endroit de la ville, de la route qui conduisait à la station balnéaire des Sablettes.

Ancienne dénomination courante, encore utilisée par les vieux Seynois, de l'avenue (partie du CD 18) qui permet la sortie sud de la ville en direction des Sablettes. Son départ se situe au rond-point J.-F. Kennedy. Elle se termine à la jonction avec le boulevard Jean Jaurès. Son prolongement vers les Sablettes porte le nom d'avenue J.-B. Ivaldi.

La percée de cette avenue de 12 mètres de large, sous le mandat de Saturnin Fabre (décret d'utilité publique du 15 juillet 1882) permit l'urbanisation de toute la partie est de la ville ainsi que le drainage des eaux pluviales des quartiers Pont de Fabre et Cavaillon, évitant ainsi l'enlisement du Port. Voir avenue Frédéric Mistral, sa dénomination actuelle.


Sablettes (école des)

Voir ci-dessus.

Ancienne dénomination de l'actuel groupe scolaire Léo Lagrange, situé 456 avenue Noël Verlaque.

La première École des Sablettes fonctionna à partir de 1902 sur l'isthme. Elle fut rasée sous l'occupation allemande en octobre 1943. Les enfants seront alors provisoirement accueillis au Château Verlaque, puis dans des préfabriqués (école de filles) en 1946. Une nouvelle école est construite sur un terrain de 17 000 m2 acquis par la ville en 1961. Elle prend le nom d'École Léo Lagrange en 1973. Voir le paragraphe consacré au Groupe scolaire Léo Lagrange (ex-École des Sablettes) dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne.


Sablettes (rond-point des)

Voir ci-dessus. C'était en effet le passage obligé en direction des Sablettes, par l'avenue des Sablettes (actuelle avenue Frédéric Mistral).

Ancienne dénomination de l'actuel rond-point J.F. Kennedy, sur le CD 18 de La Seyne aux Sablettes, auquel aboutissent les avenues Garibaldi (à l'ouest), Frédéric Mistral (au sud), Pierre Fraysse (à l'est), ainsi que les rues Pierre Lacroix et Pierre Loti (au nord) et Cauquière (au sud-ouest).

L'ancien rond-point des Sablettes ou carrefour des Sablettes fut baptisé rond-point John Fitzgerald Kennedy en 1964, quelques mois après l'assassinat du Président américain.


Sac (rue du)

Au XVIIIe siècle, la rue des Jardins fut familièrement nommée rue du Sac par les Seynois, car c'était alors une impasse, véritable cul-de-sac, qui ne débouchait pas encore, comme aujourd'hui, sur la rue Gounod.

Ancienne dénomination populaire de la section ouest de l'actuelle rue Victor Hugo.

La rue du Sac était, au XVIIIe siècle, la dénomination populaire de la rue des Jardins qui, à partir de la rue Denfert-Rochereau, desservait de nombreux enclos, mais marquait la limite de l'urbanisation seynoise côté ouest. C'était alors une impasse, véritable cul-de-sac, qui ne fut prolongée jusqu'à la rue du Saint-Esprit (actuelle rue Gounod) qu'au XIXe siècle. Au début du XXe siècle, réunie au tronçon est dit rue du Munitionnaire, elle deviendra la rue Victor Hugo.


Sagnarelles (résidence Les)

Sagnarelle : francisation du provençal sagnarello, rempailleuse de chaises, de sagno, plante palustre du type massette (Typha latifolia) autrefois utilisée pour empailler et rempailler les chaises. Le terme a été employé en raison de la nature marécageuse du quartier du Crotton, où poussaient divers végétaux utilisés autrefois par les rempailleurs (sagnaire) et rempailleuses (sagnarello) de chaises. Les noms des rues avoisinantes ont également un lien avec les marécages : Scirpes, Brin de Jonc, Alpiste Roseau, Nymphéas, Typha, Carex, Sparganier, etc.

Au quartier du Crotton, groupes de résidences accessibles par l'allée du Sparganier, l'allée du Typha, l'impasse de la Pivelle (Sagnarelles 1 et 2), et par l'allée Brin de Jonc et l'allée des Scirpes (Sagnarelles 3)



Saint-Antoine (quartier)

A l'emplacement des HLM actuels exista un oratoire du XVIIe siècle, dont il existe une trace administrative par un acte des Consuls de l'époque ordonnant la réparation de l'édifice, et qui fut voué à Saint-Antoine. De quel Saint-Antoine s'agissait-il ? On sait qu'il y a eu un Saint-Antoine (Qeman, Haute-Égypte, 251 - Qolzum, 356) fondateur de la vie monastique en Orient. Pendant son séjour dans le désert, il fut soumis à des visions et à des tentations, épisodes devenus légendaires et qui ont inspiré Flaubert et de nombreux peintres. On connaît aussi Saint-Antoine de Padoue (près de Lisbonne, 1195 - Arcella, près de Padoue, 1231), franciscain portugais, docteur de l'Église, qui évangélisa les Maures et prêcha en France et en Italie.

A proximité du quartier Fontainebleau, au début de l'avenue Général Carmille (rue G. Fornoni et avenue Jean Moulin), ce quartier correspond à l'ensemble urbanistique (HLM Saint-Antoine) construit au début des années 1950.

(voir quartier Saint-Antoine dans le chapitre Origine des quartiers de notre Tome VIII).


Saint-Charles (batterie)

(?) De Saint-Charles (de Lyon) ou Charles Démia, prêtre et instituteur français (Bourg-en-Bresse, 1636 - Fourvière, 1695). Fondateur en 1666 d'une congrégation ayant pour but d'instruire la jeunesse, et de secourir les malades.

Ancienne batterie anglaise construite au quartier Le Manteau, entre la colline Caire et le fort de Balaguier, sur une crête d'altitude 66 m., actuellement dans une propriété privée située à proximité du chemin de la Grande Maison.

Ouvrage construit par les Anglais en 1793, en flanquement est de leur redoute Mulgrave située sur la colline Caire.


Saint-Clair (rue)

Du nom de Saint Clair, premier évêque de Nantes au IIIe siècle, qui était très honoré à La Seyne, notamment par les couturières, modistes et tailleurs qui l'avaient choisi pour patron. Sous la Restauration, toute une famille de tailleurs, les Barralier, résidaient dans la rue Saint-Clair.

 

Ancien nom de la courte rue qui relie la rue Parmentier à la rue Ramatuelle.

Cette rue fut rebaptisée rue Desaix (dénomination actuelle) vers la fin du XIXe siècle.


Saint-Elme (quartier)

À partir du moment où les autorités maritimes locales décidèrent la création d'un phare modeste, un simple foyer lumineux sur l'extrémité de la jetée dans le but évident de situer et de sécuriser l'entrée du port de pêche, alors les familles de pêcheurs décidèrent elles-mêmes d'appeler leur hameau Saint-Elme, en hommage à cette divinité protectrice des gens de mer.

Le quartier Saint-Elme correspond à la première partie, la plus à l'est de la presqu'île de Saint-Mandrier, la seule qui soit demeurée dans le territoire seynois lors de l'érection de Saint-Mandrier en commune en 1950. Elle comprend le hameau, le port et le fort de Saint-Elme. Avant le XVIe siècle, avant que l'isthme des Sablettes ne se soit formé, Saint-Elme constituait la plus petite des îles de Sépet, séparée de sa voisine par un chenal étroit, le Marégau, du provençal marrit gau (mauvais passage).

Voir le chapitre Saint-Elme dans notre ouvrage l'Isthme des Sablettes au fil du temps.


Saint-Elme (fort de)

Voir ci-dessus.

Fort situé sur la colline (alt. 39 m.) la plus à l'ouest du hameau de Saint-Elme, à la limite du territoire de Saint-Mandrier.

Fort appartenant au dispositif de défense côtière, construit en 1847.


Saint-Esprit (chapelle du)

Le Saint-Esprit, ou Esprit Saint, troisième personne de la Trinité (« désignation de Dieu en trois personnes distinctes, égales et consubstantielles en une seule et indivisible nature »), nommée après le Père et le Fils.

Chapelle se trouvant actuellement à l'extrémité occidentale de la rue Victor Hugo, à l'intersection avec la rue Charles Gounod.

La chapelle du Saint-Esprit (ou chapelle des Pénitents Gris) fut fondée le 5 Novembre 1655. Construite à l'extrémité occidentale la rue Clément Daniel, elle était orientée Sud-Nord. En 1925, il fallut la détruire pour permettre l'élargissement de la rue Gounod. Elle fut reconstruite au même endroit. La chapelle actuelle est le siège du Secours Catholique. Au moment de la reconstruction, une pierre portant le millésime 1655 de l'ancienne chapelle a été incrustée dans la façade nord de l'édifice actuel. Elle est parfaitement visible et rappelle ainsi le monument du XVIIe siècle. Voir la photographie de la chapelle, dans le chapitre Vieilles pierres seynoises de notre Tome II.











Saint-Esprit (rue)

Voir ci-dessus.

Ancienne dénomination du chemin des Aires (actuellement rue Charles Gounod). Au début du XXe siècle, il était question du « quartier Esplanade Saint-Esprit ».

La chapelle du Saint-Esprit (ou chapelle des Pénitents Gris) se trouvait dans cette rue, actuellement rue Charles Gounod.



Saint-Etienne (rue)



Très courte rue mentionnée dans le recensement de 1866, entre rue Regonfle et rue Saint-Mathieu (emplacement à préciser)



Saint-Exupéry (avenue de)

Antoine de Saint-Exupéry : Écrivain et aviateur français (Lyon, 1900 - disparu à bord de son appareil, au cours d'une mission de guerre au-dessus de la Méditerranée, 1944). Après une préparation de l'entrée à l'Ecole navale, il fait son service militaire dans l'aviation, en 1920. Il entre ensuite à la compagnie Latécoère, comme pilote de ligne et opère sur le parcours Toulouse-Casablanca. Nommé chef d'escale à Cap-Juby, au Rio-de-Oro, il est très attiré et marqué par le désert saharien. Il est chargé ensuite de la mise en place des lignes de Patagonie. Pilote de reconnaissance pendant la campagne de 1940, Antoine de Saint-Exupéry part pour les États-Unis et rejoint les forces françaises libres en Afrique du Nord, en 1942, et reprend du service dans l'armée de l'air avec le grade de commandant. Le 31 juillet 1944, il quitte la Corse pour une mission dont il ne revient pas. Ses qualités d'homme d'action et de romancier sont unanimement reconnues. Il laisse une oeuvre littéraire importante, parmi laquelle on peut citer : Courrier sud (1929), Terre des hommes (1939), Pilote de guerre et Lettre à un otage (1942), Le Petit prince, illustré par l'auteur, Citadelle (posthume, 1948). Le nom de Saint-Exupéry est gravé sur un mur du choeur du Panthéon, avec celui de plusieurs autres écrivains combattants.

Avenue nord-sud qui relie le boulevard Jean Rostand au chemin de Lagoubran aux Playes, passant du côté ouest de la Mairie Annexe, des Services Techniques et de la résidence Les Fauvettes.

Classée le 28 janvier 1960. Partie des anciennes VC 9, 116, 163 et 251.

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Saint-Exupéry (École primaire et maternelle)

Voir ci-dessus.

Rue Commandant Louis Albrand.

Initialement École maternelle de La Maurelle. Ouverte au début des années 1990, cité La Maurelle. La dénomination École Saint-Exupéry a été retenue en septembre 1993 après que le conseil municipal eut écarté les noms de École Condorcet et École Fernand Bonifay.


Saint-Georges (avenue)

Saint-Georges : Saint légendaire, martyr chrétien du IVe siècle, honoré le 23 avril. Son nom vient de Georgos (qui travaille à la terre, en grec). La légende le fait naître en Cappadoce, dans une famille chrétienne illustre. Il embrasse la profession des armes et devient officier dans l'armée romaine. Un jour, il traverse une ville (Beyrouth selon la tradition) terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné et, avec l'aide du Christ, il finit par triompher et la princesse est délivrée.

Voie principale du domaine Saint-Georges, qui met en communication la route de Fabrégas et le chemin de Mar-Vivo aux Deux Chênes, en desservant successivement Le Clos du Loup, la résidence L'Atrium pour personnes âgées, La Maison Intergénérationnelle Saint-Georges, Le Triton, Les Astérides, Le Dauphin, L'Orée des Pins, Les Jardins d'Azur, Les Maisons de la Plage, Le Vieux Colombier, Le Clos de la Plage, le Hameau des Hérades.




Saint-Georges (domaine)


Voir ci-dessus.


Quartier autrefois agricole, jusque dans les années 1970-1980, aujourd'hui largement urbanisé, et approximativement délimité à l'ouest par la route de Fabrégas, au sud par le chemin de Mar-Vivo aux Deux Chênes et à l'est par l'avenue Pablo Picasso.



Saint-Georges (impasse)

Voir ci-dessus.

Voie secondaire du domaine Saint-Georges, qui permet d'accéder à la co-propriété Le vieux Colombier.

Appellation décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009.

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Saint-Honorat (quartier)

Saint-Honorat (Gaule Belgique, v. 350 - ?, v. 429) : Fondateur du Monastère de Lérins v. 400. Archevêque d'Arles en 427.

C'est le quartier où fut édifié l'actuel cimetière et celui de la colline à exposition nord qui le borde du côté sud, entre les quartier Laffranc, Sainte-Anne et Touffany.



Saint-Jean (quartier)

Saint-Jean ou Saint-Jean l'Évangéliste (Galilée, ? - Éphèse, v. 100), fils de Zébédée, l'un des douze apôtres et le disciple préféré du Christ, dont il partagea toute la vie publique. Ses souvenirs forment la trame du quatrième Évangile, écrit en grec et dit de saint Jean; on lui attribue aussi l'Apocalypse et trois épîtres du Nouveau Testament.

Quartier situé à la limite sud de la ZUP de Berthe - La Chaulane (appelée autrefois la Grande terre de Saint-Jean) et correspondant à l'intérieur du triangle formé par l'avenue du Maréchal Juin, l'avenue Albert Lamarque et le chemin de Lagoubran aux Playes. Une église Saint-Jean a été édifiée rue Charles Fourier.



Saint-Jean (place) Voir ci-dessus. Place centrale du quartier Berthe, située à l'intersection entre le boulevard Jean Rostand et la rue Louise Michel. Actuellement en cours de réaménagement ("un chantier clé du projet de rénovation urbaine", destiné à "amener de la vie sur cette place") pour y accueillir d'ici fin 2011 de nouveaux commerces, des services publics de proximité et notamment le Bureau de Poste du quartier Berthe. Autre appellation : Place de Berthe. 700 m2

Saint-Jean (église)

Voir ci-dessus.

Rue Charles Fourier.

Une parcelle de terrain a été acquise par l’évêché le 28 juin 1957, sous  la municipalité Toussaint Merle. Un modeste sanctuaire, la chapelle Saint-Jean-Baptiste, a tout d'abord été édifié et béni le 24 décembre 1961 par Mgr Mazerat. Ses dimensions étaient restreintes, 12,10 m de longueur extérieure, 7,60 m de largeur extérieure. Le bâtiment, de construction légère, mesurait 18,10 m de longueur totale avec la sacristie et le bureau. Il a été détruit à la suite de l’édification de l’église actuelle, du presbytère et de la chapelle (architecte Notelfer). La construction a été menée a bien par André Breul, premier curé de la paroisse Saint-Jean. L'église a été inaugurée pour le Noël de 1977.


Saint-Jean de Berthe (chapelle)

Voir ci-dessus.

Ancienne chapelle située dans le domaine de La Chaulane (Grande Terre de Saint-Jean, encore appelé Saint-Jean de Berthe), au n° 817 de la section B du cadastre du début du XIXe siècle, au lieu-dit Saint-Jean.

Construction décidée le 4 mars 1659, peu après l'érection de La Seyne en commune, pour les habitants des quartiers nord-ouest. Figurait comme "chapelle en ruines" au début du XIXe siècle.


Saint-Jean Les Moulières (allée)

Du nom des quartier des Moulières (voir à la lettre M du lexique), auquel on a associé, pour une raison que nous ignorons, le vocable Saint-Jean. Recherche en cours.

Au quartier Les Moulières, allée nord-sud qui relie le chemin des Moulières à la croix de Palun (presque en face de la maison de quartier Jean Bouvet) au chemin du vallon des Moulières (barrière). Elle dessert l'ensemble du lotissement Saint-Jean Les Moulières ainsi que le lotissement Les Oliviers. Elle coupe aussi l'allée du domaine Saint-Jean qui permet d'accéder aux autres résidences du côté ouest (Calignaïre I, II, III, Mazères).



Saint-Joseph (rue)

Nom donné à cette rue vers 1820 pour honorer le saint-patron de la plus importante profession manuelle de la ville : celle des charpentiers de marine.

Ancien nom de l'actuelle rue Marceau, courte rue qui relie la rue Baptistin Paul au quai Saturnin Fabre, entre les rues Parmentier et Ramatuelle.

Nom donné à cette rue, vers 1820, en remplacement de celui de rue des Tonneliers, et avant qu'elle ne devienne la rue Marceau, sa dénomination actuelle.


Saint-Joseph (externat)

Voir Maristes (école des frères). Voir également notre texte sur l'École des frères maristes dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980.

Dénomination prise entre 1882 et 1903 par l'École des frères maristes, école privée catholique située autrefois boulevard du Quatre-Septembre.

École créée en 1852 par l'Abbé Deblieu, sous le nom d'École des frères maristes. Elle fonctionna jusqu'en 1882 dans un local attenant à l'église paroissiale, et, à partir de 1882, dans l'immeuble appartenant à la Paroisse de La Seyne, au Boulevard du Quatre-Septembre. En 1903, l'école devint l'Externat Saint-Joseph, mais elle ne put survivre, notamment par insuffisance d'effectifs.


Saint-Joseph de Gavarry (quartier)

Gavarry : probable déformation du nom de Pierre Guigou, ancien propriétaire dans ce quartier. Selon M. Baudoin, les ruines d'une modeste chapelle (mise sous le titre de Saint-Joseph) y étaient encore visibles il y a quelques dizaines d'années (voir quartier Saint-Joseph de Gavarry dans le chapitre Origine des quartiers de notre Tome VIII).

Quartier situé entre le quartier Brémond et les Quatre-Chemins de Gavet (près de l'actuel lotissement Le Parc des Chênes).



Saint-Joseph de Gavarry (allée) Voir ci-dessus. Voie privée qui dessert le lotissement Saint-Joseph de Gavarry


Saint-Joseph de Gavarry (chapelle)

Voir ci-dessus.

Chapelle qui se trouvait dans une propriété rurale située entre le quartier Brémond et les Quatre-Chemins de Gavet.

Chapelle qui tirait son vocable d'un ancien propriétaire du domaine, riche négociant seynois, Pierre Guigou, surnommé Gavarry, qui la fit construire en 1664 et la mit sous le titre de Saint-Joseph.


Saint-Lambert (quartier)

Il y eut plusieurs Saint-Lambert : aux VIIe, VIIIe et XIIe s., respectivement évêques de Maastricht, de Lyon et de Vence. Le plus célèbre des trois était le premier (mort vers 705) et était le saint patron de la fidélité, mais aussi des imprimeurs, des maçons et des architectes. Cela ne nous aide guère à comprendre pourquoi on a voulu honorer un Saint-Lambert dans ce quartier. (Voir également place Saint-Lambert et rue du Four Saint-Lambert).

Quartier situé à l'Ouest du quartier Fontainebleau, et délimité approximativement par l'avenue du Général Carmille, l'avenue Jean Moulin et le chemin de l'Évescat.



Saint-Lambert (place)

Nom probablement associé à celui du quartier Saint-Lambert (voir ci-dessus) situé à proximité (?).

Place rectangulaire, actuellement couverte de platanes, délimitée par le boulevard Toussaint Merle (ex-boulevard Albert Ier) et la rue Camille Pelletan.

Ancienne place qui porta ultérieurement les noms de : place de la Corderie, place de La Lune, place Noël Verlaque (voir ces noms). Voir également place Benoît Frachon, dénomination actuelle.


Saint-Louis (chapelle rurale de)

Louis IX ou Saint Louis (Poissy, 1214 - Tunis, 1270), roi de France, fils et successeur de Louis VIII le Lion (1226-1270). Il régna d'abord sous la tutelle de sa mère, Blanche de Castille, qui défendit le pouvoir de son fils contre la rébellion des grands vassaux, et mit fin à la guerre contre les albigeois. En 1242, le roi commença de gouverner personnellement et triompha d'une ligue de seigneurs du Midi et de l'Ouest soutenus par Henri III d'Angleterre. Par le traité de Paris (1259), qu'il signa avec celui-ci, il mit, pour un temps, fin au conflit franco-anglais. Dans l'administration de son royaume, il voulut affermir le pouvoir royal, faire régner l'ordre et la justice. Vaillant chevalier, chrétien scrupuleux, il entreprit deux croisades : l'une en Égypte (1248), où il fut fait prisonnier; l'autre vers Tunis, où il mourut de la peste (25 août 1270). Canonisé en 1297.

 

 

La chapelle, qui faisait autrefois partie d'un vaste domaine, se trouve à l'angle sud-est de l'intersection entre l'avenue Henri Guillaume (vieux chemin de Tamaris) et l'avenue Noël Verlaque. La propriété (Clos Saint-Louis) est maintenant mitoyenne du C.E.S. Jean L'Herminier. Voir le texte sur la chapelle rurale de Saint-Louis dans le chapitre Vieilles pierres seynoises de notre Tome II.

En 1656, le notable Laurent Daniel, Administrateur de La Seyne sous Louis XIV, fonda un sanctuaire dans le quartier du Crotton, à la limite du quartier actuel de l'Évescat. Un ancien prieuré mit à sa disposition d'importants terrains avec bâtiments et dépendances. Une tour de guet remontant au XVe siècle se trouvait à proximité. C'est ce premier sanctuaire qui fut appelé chapelle rurale de Saint-Louis. Cette chapelle est désaffectée depuis bien longtemps. Orientée Est-Ouest, sa façade présente une porte néo-romane à plein cintre et de petites fenêtres de style néo-roman. Des travaux de réfection les ayant colmatées ont fait perdre à la construction son caractère religieux. La chapelle Saint-Louis joua certainement un rôle important dans la période où le prieuré de l'Évescat (évêché en Provençal) accueillit les évêques de Toulon. Le corps du bâtiment principal fut complété par d'autres constructions pour devenir une résidence de repos et de méditation sous un climat particulièrement idéal. L'inscription Saint-Louis - 1694 y fut alors apposée. Elle est encore bien lisible aujourd'hui sur le portique d'entrée.


Saint-Louis (Le Clos) (bibliothèque municipale)

Voir ci-dessus.

Bibliothèque (médiathèque) située dans les locaux du Clos Saint-Louis (voir ci-dessus). Depuis le 8 septembre 2006, l'esplanade et le petit jardin situés devant la médiathèque portent le nom de l'homme de lettres, poète et chroniqueur Pierre Caminade.

Après plusieurs tentatives de restauration des bâtiments, depuis le début des années 80, à chaque fois interrompues, une rénovation complète a eu lieu en 2004-2005 et, depuis le 19 novembre 2005 le Clos Saint-Louis accueille une nouvelle bibliothèque municipale (médiathèque) de 900 m2, contenant plus de 31 000 ouvrages, 800 DVD et CD-ROM, 76 périodiques, accès internet, etc.


Saint-Louis (batterie de)

Voir ci-dessus. Ouvrage appelé également batterie de Grasse.

Ancienne batterie anglaise située au dessus-du quartier Bois Sacré, sur la petite colline de cote 43 m. se trouvant à l'extrémité nord de l'actuel chemin de l'Aiguillette.

Ouvrage construit par les Anglais en 1793, en soutien, du côté nord-est, de leur redoute Mulgrave située sur la colline Caire


Saint-Mandrier (route de)

Le nom de Saint-Mandrier attribué à l'ancien hameau de Saint-Georges n'apparaît qu'en 1839. Pourquoi Saint-Mandrier ? Dans l'ouvrage de Louis Esposito A la découverte de la presqu'île (1990), plusieurs hypothèses ou légendes sont discutées. Mandrian, ou Mandrier, était un militaire saxon du temps de l'occupation du Sud par les Wisigoths et qui se convertit au christianisme et vint vivre en ermite dans l'île de Cépet. Mais la racine grecque de mandrier peut aussi signifier baie, anse maritime, ou ermite, ou encore cloître, couvent. On sait également qu'un mandrier est un ouvrier (vannier) qui fait des ouvrages de mandrerie (ouvrages en osier).

Au nord du hameau de Saint-Elme, c'est la partie de l'ancienne route de Saint-Mandrier (avant la création de la déviation qui longe la baie du Lazaret), entre l'extrémité de l'avenue J.-B. Mattei et la limite du territoire de Saint-Mandrier.

Partie de l'ancien CD 18.


Saint-Matthieu (rue)

Matthieu ou Mathieu (saint) (Ier s.), un des douze apôtres de Jésus (aussi nommé Lévi dans les Évangiles de Marc et Luc). Il était publicain à Capharnaüm lorsque Jésus lui demanda de la rejoindre. Il aurait exercé son apostolat en Palestine, en Ethiopie, puis en Perse, où il serait mort martyr. Son Évangile, longtemps considéré comme le premier en date (v. 80-90), est en fait postérieur à celui de Marc.

Ancien nom de l'actuelle rue Kléber qui, au sud de la vieille ville, relie les rues Lefebvre et Ramatuelle.

Ce nom a été donné à la rue jusqu'à la fin du XIXe siècle. Elle fut alors baptisée rue Kléber, sa dénomination actuelle.


Saint-Philippe (batterie de)

Philippe (saint) (Ier s.), un des douze apôtres. Il aurait évangélisé la Scythie et la Phrygie, avant de mourir martyr à Hiérapolis.

Ancienne batterie située au quartier La Rouve, à proximité de l'actuelle résidence Les Collines de Tamaris, à l'ouest de la route de la Grande Maison.

Ouvrage construit par les Anglais en 1793, en flanquement nord-est, appuyée sur la Rouve, de leur redoute Mulgrave située sur la colline Caire.


Saint-Pierre (rue)

Pierre (saint) : Apôtre de Jésus (mort à Rome entre 64 et 67). Chef du collège apostolique, il est considéré par la tradition romaine comme le premier pape. Pêcheur galiléen, il s'appelait en réalité Simon, et son nom de « Pierre » qui lui fut donné par Jésus fit de lui le « rocher » et le fondement de l'Église chrétienne (Évangile de Matthieu). Son activité missionnaire s'exerça en Palestine, à Antioche et à Rome, où il serait mort martyrisé lors de la persécution de Néron. Saint-Pierre étant le patron des pêcheurs, son nom a été anciennement attribué à l'actuelle rue Ambroise Croizat, car elle était située à proximité du premier port de La Sagno (actuelle place Martel Esprit, dite Bourradet).

Ancienne dénomination de l'actuelle rue Ambroise Croizat, rue qui prolonge l'avenue Faidherbe vers le Centre Ville, depuis la rue Jean-Louis Mabily jusqu'à la place Martel Esprit et l'avenue Hoche.

La rue Saint-Pierre fut baptisée, à la fin du XIXe siècle, rue Faidherbe (voir ce nom à la lettre F du lexique), rue qui s'étendait sur 320 mètres environ (entre la rue Carnot et l'avenue Hoche). Vers 1952 (décès d'Ambroise Croizat en 1951), la partie sud de l'avenue Faidherbe (à partir de la rue Jean-Louis Mabily) fut baptisée rue Ambroise Croizat.


Saint-Roch (quartier)

Le nom de ce quartier s'explique par l'existence d'une ancienne chapelle Saint-Roch à l'extrémité nord de l'avenue Denfert-Rochereau, à l'emplacement de laquelle fut construit le lavoir Saint-Roch, aujourd'hui disparu (voir quartier Saint-Roch dans notre chapitre Origine des quartiers).


Quartier associé à celui de Peyron situé plus au nord-ouest du fait que, vers la fin du XIXe siècle, la municipalité imagina de capter les eaux du quartier Peyron (qui avaient disparu en raison de l'urbanisation et qui ressurgirent en aval, aux environs de l'actuelle Bourse du Travail) et construisit un lavoir couvert à l'emplacement même de la chapelle Saint-Roch (extrémité de la rue Denfert-Rochereau), ce qui explique le nom de lavoir Saint-Roch.


Saint-Roch (chapelle)

Saint-Roch : Saint légendaire (Montpellier, v. 1295 - Montpellier, v. 1327) qui était particulièrement invoqué en temps d'épidémie (peste et autres maladies contagieuses) et qui était, de plus, le patron de la corporation seynoise des artisans cordiers.

Chapelle autrefois située au quartier Peyron, à l'extrémité nord de l'actuelle avenue Denfert-Rochereau (qui se trouvait à l'époque au bord du rivage), puis reconstruite à un endroit un peu différent, celui où fut édifié plus tard le lavoir Saint-Roch, lui aussi aujourd'hui disparu.

Chapelle (également appelée chapelle du Peyron) construite en 1677, à l'emplacement d'une ancienne maison de refuge (sorte de lazaret) construite vers 1480 pour les pestiférés débarqués des bateaux venus toucher le havre de La Sagno. La chapelle Saint-Roch fut détruite une première fois en 1787 pour cause de vétusté, reconstruite, puis détruite de nouveau à une date qui ne nous est pas connue. Au n° 45, une statuette perpétue le souvenir de la Confrérie.


Saint-Roch (rue de)

La rue était dénommée rue de Saint-Roch au XVIIIe siècle, en raison de l'existence d'une ancienne chapelle Saint-Roch (voir ci-dessus) à l'extrémité nord de cette rue, à l'emplacement de laquelle fut construit le lavoir Saint-Roch, aujourd'hui disparu.

Ancien nom de l'actuelle rue Denfert-Rochereau, qui traverse la partie nord-ouest de la vieille ville, de la rue Bourradet à l'avenue Mazen.

La rue de Saint-Roch (XVIIIe siècle) aurait été débaptisée sous la Terreur pour reprendre ensuite son vocable religieux. On l'appela aussi rue du Peyron à cause du nom du quartier qu'elle desservait. Après 1870, la municipalité lui donna le nom de rue Denfert-Rochereau.


Saint-Vincent de Paul (Orphelinat)

Les Filles de la Charité, de l'ordre des Soeurs de Saint-Vincent de Paul, ont déployé au quartier Beaussier des activités débordantes pour venir en aide à la population et en priorité aux Seynois les plus miséreux. Voir le paragraphe consacré à l'Orphelinat Saint-Vincent de Paul dans le chapitre Au quartier Beaussier de notre Tome IV.

Ensemble de bâtiments construit par l'Ordre des Religieuses de Saint-Vincent de Paul, à la suite de plusieurs acquisition de terrains au quartier Beaussier (1872, 1875, 1889 et 1927). Ces bâtiments comprenaient : dortoir, réfectoire, salles de classe, etc., et même une chapelle. L'orphelinat devint propriété communale de la ville de La Seyne le 21 juin 1976 et devint le Centre Culturel Jacques Laurent. Dans les anciens bâtiments, rénovés, furent alors installés : l'École Maternelle Anatole France (avec deux classes ouvertes dès 1971), l'École municipale de Musique, le siège de diverses associations (Sports et Loisirs du Var, Amis de La Seyne Ancienne et Moderne, etc.). Les bâtiments ont été entièrement rénovés en 2005-2006 pour y accueillir l'École de Musique, labellisée par le Conservatoire National à Rayonnement Régional (C.N.R.R.).

En accord avec le Conseil d'Administration des Chantiers, C'est Amable Lagane qui fit venir à La Seyne des Religieuses de l'ordre de Saint-Vincent de Paul pour soigner les ouvriers accidentés et blessés. Trois ans plus tard, il s'occupa de leur installation au quartier Beaussier, où fut édifié l'orphelinat des Filles de la Charité. Les religieuses s'occupaient de leurs pensionnaires et assuraient en même temps les soins aux ouvriers. Travailleuses bénévoles, elles permettaient à la mutuelle organisée par le Patronat d'offrir à leurs adhérents des tarifs plus avantageux que ceux de la mutuelle ouvrière. Elles donnaient aussi des soins à domicile et recevaient des malades dont le traitement nécessitait des piqûres ou des pansements. Un ouvroir accueillait des jeunes filles désireuses d'apprendre la couture. Un patronage du jeudi fonctionna aussi pendant plusieurs années. Par la suite, leur souci majeur fut d'instruire les orphelines dans la perspective d'en voir entrer quelques-unes en religion. Obligation était faite aux jeunes filles d'assister aux enterrements pour les familles qui souhaitaient leur présence.


Saint-Vincent (chapelle)

Voir ci-dessus.

11, rue Jacques Laurent.

Ancienne chapelle de l'Orphelinat Saint-Vincent de Paul, désaffectée en tant que structure religieuse, qui servit de salle d'expositions dans le cadre du Centre Culturel Jacques Laurent et qui se trouve aujourd'hui dans l'enceinte de l'École de Musique, labellisée par le Conservatoire National à Rayonnement Régional (C.N.R.R.).


Sainte-Anne (quartier)

Sainte-Anne : Epouse de Joachim et mère de la Vierge Marie, selon d'anciennes traditions chrétiennes.

Quartier situé au sud du stade Antoine Scaglia, entre le cimetière (quartier Saint-Honorat), l'avenue Jean-Marie Pascal et le quartier Touffany.



Sainte-Anne (chemin de) Voir ci-dessus. Au quartier Sainte-Anne, ancienne dénomination de la rue qui débute à l'extrémité est de la rue Pasteur, qui borde ensuite la partie sud-est du stade Antoine Scaglia, qui s'élève vers le quartier Touffany, et qui redescend en direction du sud-est rejoindre au Pont de Fabre l'avenue J.-B. Ivaldi.
Dénomination actuelle : rue Jean-Marie Pascal, approuvée à lé séance du Conseil municipal du 6 avril 1949.

Sainte-Marie (Institution)

Voir également notre texte sur l'Institution Sainte-Marie dans notre ouvrage Histoire de l'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980, ainsi que le site internet de l'Institution Sainte-Marie.

Entrée principale : 1, place Germain Loro. L'Institution est implantée sur un domaine de 6 hectares, avec 25 000 m2 de bâtiments, occupant tout l'espace situé entre la place Germain Loro, la rue Émile Combes, le Lycée Beaussier et le chemin Aimé Genoud.

L'Institution Sainte-Marie fut édifiée sur l'emplacement de l'ancien Couvent des Capucins, fermé en 1792 et dont il ne reste plus trace aujourd'hui. Elle fut ouverte le 1er mars 1849 sous la direction des pères supérieurs Millot et Viennot. Elle ne compta que neuf élèves lorsqu'elle ouvrit, et à la fin de la même année, l'effectif atteignait trente pensionnaires. Entre 1851 et 1855, une impulsion croissante sera donnée par le R.P. Eymard désigné comme Supérieur. De 70 pensionnaires, l'effectif atteindra 115 élèves trois ans plus tard. Alors, la Société de Marie fit l'acquisition définitive de l'ancien Couvent des Capucins, mais de nouveaux locaux furent nécessaires. En 1854, débutent les cours de préparation au baccalauréat et à l'École Navale. En 1858, l'établissement compte 150 pensionnaires. Alors, le plus grand bâtiment à deux étages et un couloir de 100 mètres de long sont construits. En 1859, de nouvelles acquisitions de terrain se font du côté Est (propriété Ferry), où sont édifiés les bains, le lavoir, les écuries et la maison des religieuses affectées au service de l'établissement. Le recrutement se fait alors à l'échelle nationale. L'établissement bénéficie de crédits importants, témoin la vaste chapelle néo-gothique datant de 1861. Entre cette date et 1876, l'effectif passa de 200 à 400 élèves. Un cours préparatoire à l'école de Saint-Cyr est ouvert en 1869. De nouvelles extensions se font en 1874, par l'acquisition d'un jardin de près de deux hectares au quartier Tortel. La superficie totale des installations passe à plus de quatre hectares à la fin du XIXe siècle. Pendant la guerre de 1914-1918, l'établissement fut utilisé comme hôpital militaire. Les pensionnaires furent alors transférés au Couvent de la Présentation. L'activité normale reprit après la guerre. Dans les années 1920, l'institution prospère. L'effectif est alors de 500 élèves, dont 420 internes. La structure actuelle est celle d'une école libre, catholique, sous contrat d'association avec l'Éducation Nationale, sous tutelle des Pères Maristes. Elle comprend un collège (500 élèves répartis en 20 classes de la 6ème à la 3ème) et un lycée (320 élèves répartis en 10 classes. L'internat a une capacité de 150 garçons et de 30 filles.


Sainte-Messe (quartier)


Quartier situé du côté nord du chemin de La Seyne à Bastian, délimité à l'ouest par le chemin du Sous-bois et à l'ouest par le chemin des Laffranc.



Sainte-Thérèse (École)

Thérèse d'Ávila (sainte) [Teresa de Cepeda y Ahumada] (Ávila, 1515 - Alba de Tormes, 1582), religieuse et mystique espagnole. Entrée en 1536 au couvent de l'Incarnation d'Ávila, elle réforma l'ordre du Carmel avec l'aide de Jean de la Croix. Thérèse a retracé son itinéraire spirituel dans plusieurs ouvrages : le Livre de la vie (1562-1565), le Chemin de la perfection (1565), les Exclamations (1566-1569), le Livre des fondations (1573-1582) et le Château intérieur (1577). Première femme déclarée docteur de l'Église (1970).

Thérèse de l'Enfant-Jésus (sainte) [Thérèse Martin] (Alençon, 1873 - Lisieux, 1897), religieuse carmélite française. Entrée à quinze ans au carmel de Lisieux, elle y vécut dans une extrême simplicité, en suivant la « petite voie ». À la demande de sa supérieure, elle écrivit un récit autobiographique, Histoire d'une âme (1897). Elle fut canonisée en 1925.

12 rue d'Alsace (de 1876 à Janvier 2009). 160 chemin Aimé Genoud (depuis le 22 Janvier 2009).

Le bâtiment où l'école fonctionne était une propriété appartenant à Pierre Lacroix, Maire de La Seyne. Il fut acheté en août 1876 par trois soeurs trinitaires pour y faire fonctionner une école de jeunes filles avec un pensionnat. Voir le paragraphe consacré à l'École primaire privée mixte Sainte-Thérèse dans notre ouvrage Histoire de l'École Martini - L'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980. Depuis le 22 Janvier 2009, une page d'histoire de l'école s'est tournée. Ses huit classes ont été réinstallées dans des locaux neufs (1 450 m2) au sein de l'Institution Sainte-Marie : 550 m2 de nouveaux bâtiments et 900 m2 d'une aile réhabilitée de l'ancien internat de l'I.S.M.


Sainte-Trinité (Pensionnat de la)

Voir également notre texte sur le Pensionnat de la Sainte-Trinité dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980.

Immeuble attenant à l'ancien Hôtel-Dieu situé entre les rues Clément Daniel (ancienne rue de l'Hôpital) et Messine, et qui existe toujours (Les bâtiments ont encore été utilisés dans les années 50 et 60 par les services de la Caisse des Écoles et de la Justice de Paix.).

Cet établissement a été le point de départ de l'enseignement aux jeunes filles à La Seyne. Il a fonctionné pendant une vingtaine d'années dans un immeuble attenant à l'hospice situé alors entre les rues Clément Daniel et Messine. Le service hospitalier de la ville était assuré en cet endroit depuis la fin du XVIIe siècle. En 1842, le Pensionnat dirigé par les dames de la Sainte-Trinité fut adjoint à l'hôpital dans le but d'aider au fonctionnement des oeuvres de charité. En 1860, le Pensionnat fut remplacé par une école communale de filles, école dirigée tantôt par des institutrices laïques, tantôt par des religieuses. Vers 1868, les religieuses quittant le service de l'hôpital, le Pensionnat de la Sainte-Trinité disparut tout à fait.


Salengro (rue Roger)

Roger Salengro : Homme politique français (Dunkerque, 1890 - Lille, 1936). Ministre de l'Intérieur du Front populaire (1936), il se suicida après avoir été l'objet d'une campagne de calomnies menée par la presse d'extrême droite.

Dénomination temporaire (1936-1940) de l'actuelle rue Gambetta, rue nord-sud qui relie la rue Jean-Louis Mabily à la rue Bourradet.

Anciennement rue du Four-de-la-Mer, puis rue Bourradet, cet artère prit le nom de rue Gambetta jusqu'en 1936 où elle fut baptisée rue Roger Salengro. Débaptisée par décision préfectorale en 1940, elle reprit alors le nom de rue Gambetta.



Salvetti
(allée André)

André Salvetti
(La Seyne, 1922 - Cotignac, 2011) : Ouvrier aux Forges et Chantiers, puis agent de maîtrise aux CNIM, figure de la Résistance, militant du Parti communiste et de la CGT, conseiller municipal de 1953 à 1977.


Dans le quartier Porte Marine, allée qui se détache, côté est, de l'impasse Zunino et qui, apès avoir tourné vers le sud, puis vers l'est, rejoint la rue Henri Barbusse.


Dénomination et hommage public approuvés lors de la séance du Conseil Municipal du 25 novembre 2014. Inauguration prévue en même temps que celle des autre rues du secteur Porte Marine : rues Louis Meunier, Gisèle Kania, Lucie Cavatorta... dans l'attente de la fin des travaux de Porte Marine 3 ainsi que de la rétrocession de certaines voies nouvellement nommées.


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Sand (avenue George)

Aurore Dupin, Baronne Dudevant, dite George Sand : Femme de lettres française (Paris, 1804 - Nohant, Indre, 1876). C'est grâce à Jules Sandeau, dont elle est la maîtresse, qu'elle prend conscience de ses talents littéraires. Ensemble, ils écrivent Rose Blanche, en 1831, qu'ils signent Jules Sand. Puis, un an plus tard, sous le pseudonyme de George Sand, elle publie Indiana et Valentine (1832). En 1841, elle fonde la revue indépendante avec Pierre Leroux, lancé dans la politique depuis 1835. La révolution de 1848 la jette dans l'action directe aux côtés de Ledru-Rollin. Elle collabore à la rédaction du Bulletin de la République et se retire de la politique peu de temps après, pour s'installer définitivement dans sa propriété de Nohant. C'est d'ailleurs lors de cette retraite qu'elle écrit le plus grand nombre de romans, parmi lesquels : La mare au diable (1846), La petite Fadette (1849), Elle et lui (1859), etc... Ses passions pour Musset et Chopin ont influencé son oeuvre.

Courte impasse, perpendiculaire du côté est au chemin de la Closerie des Lilas, immédiatement au-dessous de l'ensemble Les Jardins de Sand.



Sand (résidence Les Jardins de)

Voir ci-dessus.

Située sur les hauteurs de Tamaris, à environ 30 m. d'altitude (entrée au n° 117 de l'avenue Auguste Plane), approximativement à l'endroit où s'élevait autrefois la villa des Tamarins (démolie en 1975), propriété de M. Albert Trucy, dans laquelle George Sand, convalescente, séjourna du 18 Février au 29 Mai 1861. Voir notre chapitre sur George Sand (tome II des Images de la vie seynoise d'antan).



Sand (hôpital George)

Voir ci-dessus.

Centre Hospitalier Intercommunal Toulon La Seyne-sur-Mer (Hôpital-Groupe Hospitalier La Seyne), avenue Jules Renard.

Inauguré le 9 décembre 1994. Il comprenait à l'origine les urgences, la médecine, la chirurgie, la chirurgie ambulatoire,
l'obstétrique, la pédiatrie et les services médico-techniques. Le Pôle Gérontologique Toussaint-Merle a été ouvert en juillet 1998). Le pavillon psychiatrique
Arthur-Rimbaud a été ouvert en avril 1999.


Sangnier (chemin Marc)

Marc Sangnier : Journaliste et homme politique français (Paris, 1873 - Paris, 1950). Polytechnicien en 1895, il fonde l'hebdomadaire Éveil démocratique (1901-1904) ainsi qu'un mouvement de formation religieuse et sociale: Sillon. En 1912, il crée La Jeune République et, peu de temps après, L'Éveil des peuples. Il est surtout connu comme le créateur des Auberges de Jeunesse, en 1926. Il est considéré comme le fondateur de la démocratie chrétienne en France.

Chemin qui se détache dans le sous-bois du côté nord de l'avenue Général Carmille et qui permet d'accéder au fort Napoléon.



Sans-Culotte (batterie des)

Ancienne batterie, dite aussi de Brégaillon.

Ancienne batterie installée à l'extrémité orientale de la colline de Brégaillon (dominant l'actuelle route de Toulon, à environ 18 m. d'altitude), à proximité de l'ancienne chapelle de Brégaillon ou de N.-D. du Mont Carmel.

Fameuse batterie à partir de laquelle Bonaparte entreprit, à partir du 20 septembre 1793, une violente et longue action contre les vaisseaux et pontons ennemis embossés en Petite Rade. Beaucoup plus proche du rivage que la batterie de La Garenne, et armée d'une pièce de 36, de quatre de 24, d'un mortier de 12 pouces et d'une couleuvrine de 44, elle obligera la flotte anglaise à faire mouvement vers le sud, pour s'abriter derrière les hauteurs de Balaguier (rapport du 14 novembre 1793). De cet ouvrage, il ne restait plus qu'un tas de pierres éparses, il y a quelques années.


Sansonnets (allée des)

Du nom du sansonnet (diminutif du prénom Samson), oiseau passereau du genre étourneau.

L'une des allées du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas).



Santéri (chemin Joseph)

Pio-Joseph Santéri, né le 12 Janvier 1885 à Casalpusterlengo (Italie, province de Milan) (Italie). A l'origine tailleur, il travailla ensuite comme ouvrier agricole dans les rizières de la plaine du Pô et partagea les revendications des ouvriers en révolte contre les propriétaires. Après son service militaire dans la cavalerie, il vint en 1905 à La Seyne. Installé comme artisan tailleur d'habits, rue Hoche, marié à une fille d'Italiens née en France, père d'une fille, il fut naturalisé en 1928 et acquit une campagne quartier Daniel. Résistant seynois, diffuseur de la presse clandestine, proposé par la police pour l'internement le 18 décembre 1942, il fut arrêté en mai 1943. Interné au camp du Vernet (Ariège) jusqu'au 30 juin 1944, déporté à Dachau, il y mourut le 1er mars 1945, victime du typhus. Voir la notice biographique de Pio Santeri, rédigée par Jacques Girault, dans le Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois.

Au quartier Saint-Jean, du côté nord du square Étienne Gueirard, chemin qui relie actuellement la rue François Cresp à l'avenue Maréchal Juin, près du nouveau commissariat.

Ancienne annexe n° 2 du chemin de Daniel. Classé (VC 227) le 25 août 1887. Dénomination avenue Joseph Santéri approuvée à la séance du Conseil Municipal du 6 avril 1949. [Avant l'ouverture de la rue François Cresp, ce chemin avait son origine sur le boulevard de Stalingrad et mesurait alors 350 m. Il était très étroit et bordé des hautes haies de cyprès de la propriété Andrieu et de la ferme agricole des Valentin et Orsini. Plus anciennement encore, le chemin avait son origine sur le chemin de Daniel, face à la propriété Malcor, et il suivait le tracé de l'actuel chemin des Poivriers entre le chemin de Daniel et le boulevard de Stalingrad].

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Sapin (impasse du)

Du nom du sapin, arbre conifère (pinacée) des régions tempérées de l'hémisphère nord, dont l'espèce la plus répandue en Europe occidentale est le sapin pectiné (Abies pectinata), appelé aussi sapin blanc ou sapin des Vosges.

Au quartier des Mouissèques, impasse qui se détache de l'avenue Esprit Armando, en face du chemin des Roses, et qui dessert des résidences (Le Golfe Azur A) au pied des pentes nord de la colline du Fort Napoléon.



Sardine (chemin de la)

Recherche en cours.

Au quartier des Barelles, en lisière nord de la forêt de Janas, relie le chemin des Barelles à la commune de Six-Fours où ce chemin se continue (quartier de La Sardine).

Chemin rural. Ancienne annexe du chemin de Six-Fours à Notre-Dame (VC 126). Classé (CR 306) le 25 août 18887.

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Sardou (avenue Fernand)

Fernand Sardou : Acteur et comédien français (1910-1976), père du chanteur Michel Sardou. Il est connu par ses rôles dans des films qui évoquent la Provence, notamment ceux mis en scène par Marcel Pagnol (Manon des Sources ; L'Élixir du Père Gaucher ; Le Curé de Cucugnan), également dans Le boulanger de Valorgue, Un drôle de dimanche, Sur un arbre perché, etc.

Rue nord-sud qui relie l'avenue Auguste Renoir au chemin de l'Oïde et qui dessert le lotissement Saint-Louis.



Sarments (impasse des)

Dénomination qui témoigne du passé agricole de ce quartier.

Au quartier des Moulières, impasse est-ouest, très proche du chemin du Vallon des Moulières, à laquelle on accède par l'allée du Domaine Saint-Jean après avoir traversé le lotissement Calignaïre III.



Sauvageonne (chemin de la)

Une sauvageonne est une enfant farouche et sauvage. La Sauvageonne était le nom de la petit bâtisse acquise par Lucien Pignol au-dessus de la plage et qu'il avait baptisée ainsi en référence de sa fille Augusta, dite « Doudou », qui était, semble-t-il livrée toute la journée à elle-même, ses parents, quelque peu laxistes, étant grandement occupés à servir la clientèle du restaurant, et qui laissèrent « la bride souple » au sujet de l’éducation de la fillette (référence : texte sur Fabrégas de Mme Marie-Madeleine Georges).

Au quartier Fabrégas, à proximité du rond-point des Deux-Frères, chemin qui se détache dès le début du chemin du Bord de Mer, en direction du sud (vers l'anse de Fabrégas), qui est carrossable seulement sur sa première partie et qui se termine par des escaliers entre deux propriétés donnant accès à la plage de Fabrégas.



Sauvaire (quai Pierre )

Pierre Siméon Alexandre Sauvaire (La Seyne, 1846 - 1930) : Membre de la famille Sauvaire, l'une des plus anciennes familles de pêcheurs du quartier Saint-Elme. Fils de Jean Joseph sauvaire, patron pêcheur, et de Marie Elizabeth Audibert. Véritable bienfaiteur de la commune, dont l'activité généreuse s'est exercée au bénéfice de Saint-Elme.

Voie qui se détache de l'avenue de la Jetée, et qui constitue le quai du petit port de Saint-Elme.

Dénomination et hommage public approuvés lors de la séance du Conseil Municipal du 20 novembre 1967.

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Sauvat (rue Armand)

Armand Germain Sauvat (Valensole, 1923 - La Seyne, 1976) : Entraîneur sportif seynois, formé à l'Institut National des Sports (actuellement INSEP). au début des années 50, à l'époque de Mme Moller, de Mlle Elise Scaronne et de Monsieur Bléry. [Voir l'historique du Club Sportif Municipal des Sports de La Seyne, par Jean Revertégat (http://www.csmsathle.org/histoire.html)].

Entre les quartiers L'Evescat et Les Sablettes, rue en partie parallèle au chemin de L'Evescat aux Sablettes, qui contourne, côté ouest, les résidences Les Lavandes, Les Azalées, Résidences du Parc, Les Anémones ; qui dessert également, du côté opposé, le lotissement Les Résidences de L'Evescat, Les Dahlias, Le Centaure, L'Acanthe, ainsi que le Gymnase Armand Sauvat.



Sauvat (gymnase municipal Armand)

Voir ci-dessus.

Rue Armand Sauvat.

Mis en service en novembre 1981 et offciellement inauguré en 1982. Il sera utilisé par les établissements scolaires, les clubs, les écoles municipales de Sports. Ce gymnase particuliérement fonctionnel permet notamment la pralîque de tous les sports de balle intérieurs et de la gymnastique.


Sauvet (rond-point du Docteur Jean)

Jean Sauvet (1916-1995) : Docteur en médecine - Maire de La Seyne (1945-1947). Cette éminente personnalité, née le 11 mai 1916 à La Seyne-sur-Mer, s'était résolument engagée dès l'âge de 27 ans dans le combat contre l'occupant nazi. En 1944, il devient membre de la Commission Communale de la Libération de la Ville, puis, à partir de 1945, il conduit la liste d'Union Républicaine et Résistante regroupant toutes les tendances qui avaient oeuvre dans la clandestinité pour rendre à notre ville sa dignité et sa liberté. La tâche était en effet immense. La ville de La Seyne, durement touchée par la guerre, ne pouvait se relever que grâce à l'effort de tous. Le Conseil Municipal sut se mettre immédiatement au travail avec ses deux principaux collaborateurs : Léon Mary, 1er Adjoint et Pierre Fraysse. Le Docteur Sauvet et le Conseil Municipal entreprirent de remettre en route la vie communale. C'est ainsi que les rentrées scolaires purent être assurées, les administrations relogées dans des locaux plus adaptés, les services d'incendie et d'hygiène réorganisés, la voirie remise en état, etc .... En 1947, il ne souhaita plus cumuler ses fonctions administratives avec sa profession qu'il voulait continuer à exercer dans les meilleures conditions possibles. Il consacra ensuite sa vie à la carrière de médecin au service de la population Seynoise.

Entre les quartiers Mar Vivo et les Plaines, rond-point, agrémenté par un pointu, situé à l'intersection de l'avenue Auguste Renoir, le chemin de Fabrégas et le chemin des Oliviers.


Anciennement rond-point de Fabrégas, rebaptisé rond-point du Docteur Jean Sauvet le 27 janvier 1998 en présence de Jean-Pierre Masseret, Secrétaire d'État aux Anciens Combattants auprès du Ministre de la Défense.

Savonnière (rue)

Dénomination indiquant que plusieurs fabricants de savon étaient installés dans cette rue. Il n'est pas inutile de rappeler que notre terroir était alors très riche en oliveraies dont les huiles s'utilisaient beaucoup pour la fabrication et l'exportation du savon.

Ancien nom (XVIIIe et XIXe siècle) de l'actuelle rue Taylor, rue parallèle au quai Saturnin Fabre, qui relie la rue Cyrus Hugues et l'avenue Hoche.

Voir rue Taylor, dénomination actuelle.


Scaglia (stade Antoine)

Antoine Scaglia (1935-1958). Fils de Charles Scaglia (1901-1974), ancien chef de service de l'État civil à la mairie de La Seyne, et jeune frère de Charles Scaglia (Maire de La Seyne de 1984 à 1995), décédé accidentellement sur le stade d'athlétisme en 1958.

Stade omnisports situé au quartier La Canourgue, entre l'avenue Frédéric Mistral et le quartier Saint-Honorat (cimetière). Il comprend aujourd'hui le stade Daniel Valentini et le gymnase Maurice Baquet (voir ces noms)

Anciennement appelé stade de la Canourgue où un vélodrome fut aménagé en 1917. Le vélodrome et le parc des sports prirent brièvement les noms de vélodrome Barrel et de stade Barrel dans les années 1920, du nom de M. Joseph Barrel, chef de service aux Forges et Chantiers, également Président d'honneur de l'union Sportive Seynoise,qui fit don de terrains pour permettre l'agrandissement de la piste. Le vélodrome fut détruit au bombardement du 29 avril 1944. Le terrain de la Canourgue fut ensuite progressivement aménagé avec plusieurs installations telles que le gymnase Maurice Baquet (1967) et le terrain de football Daniel Valentini (2008).


Schoelcher (place Victor)

Victor Schoelcher : Homme politique français. (Paris, 1804 - Houilles, 1893). Sous-secrétaire d'État à la Marine pendant la révolution de 1848, il obtint l'abolition de l'esclavage (27 avril 1848). Ses cendres sont au Panthéon.

Au quartier Berthe, place située au nord des H.L.M. Le Germinal et au nord-est du carrefour entre la rue Proudhon et l'avenue Gérard Philipe, en face de l'église Saint-Jean.



Scirpes (allée des)

Scirpe : plante de la famille des cypéracées, poussant dans les marécages et les terrains humides, à feuilles plates (ce qui la distingue des joncs vrais, à tiges et feuilles cylindriques), employée en vannerie sous le nom de Jonc des chaisiers ou des tonneliers.

L'une des allées qui desservent des résidences du quartier Le Crotton (du côté est de l'avenue Noël Verlaque). Leur dénomination (Scirpe, Brin de jonc,Sparganier, Typha) évoque le caractère autrefois très marécageux de ce quartier.



Scotto (rue Vincent)

Vincent Scotto : Compositeur français (Marseille, 1876 - Paris, 1952). Il débute sa carrière comme chanteur dans les banquets, où il s'accompagne à la guitare. En 1895, le tourlourou Polin lance sa première chanson La petite Tonkinoise qui reste universellement connue. Auteur prolifique, ses mélodies ont été interprétées par les plus grands noms de la chanson française, comme Tino Rossi : Le plus beau de tous les tangos du monde, Marinella. La chanson Sous les ponts de Paris est un classique dans le monde entier. Vincent Scotto est également l'auteur de nombreuses opérettes. On peut citer : Au pays du soleil, Un de la Canebière, Les gangsters du château d'If, Violettes impériales, La danseuse aux étoiles. On estime sa production à environ 4 000 mélodies dont plusieurs musiques de films.

L'une des rues est-ouest desservant les résidences situées entre les lotissements Les Plaines et Saint-Louis. Elle est située entre les rues Jules Muraire et Fernand Contandin.

Classée le 14 mai 1974.

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Sébille (esplanade Albert)

Albert Sébille : Peintre officiel de la Marine (Marseille, 1874 - Paris, 1953). Ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, il fut aquarelliste, dessinateur, lithographiste, affichiste, notamment pour la Transat, à partir de 1920.

Esplanade située au bord du rivage de la Petite Mer, du côté sud du Fort de Balaguier. On y trouve plusieurs ancres de grande taille provenant de navires divers.



Selon (chemin de)

Du nom d'un ancien proprétaire du quartier. D'après Denans, la famille Selon (ou Sellon) faisait partie des 30 familles originelles de Six-Fours, mais le patronyme Sellon aurait disparu depuis 1708 ; il ne semble plus exister à La Seyne ni à Six-Fours, mais on retrouve encore quelques rares Selon (et Sellon) dans des localités voisines.

Chemin qui se détache du côté nord du chemin de Brémond (près de la résidence l'Ensoleillée) et qui rejoint le chemin d'Artaud à Pignet.

Ancienne annexe 3 du chemin du Col d'Artaud à Pignet. Classé (VC 237) le 28 août 1887.

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Sémaphore

Un sémaphore est un poste de signalisation établi sur une côte pour communiquer par signaux optiques avec les navires en vue.

Ancien sémaphore de la Marine construit sur le second sommet du Cap Sicié, altitude 330 m., à 675 m. à l'est de la chapelle N.-D. de Bonne Garde. Voir notre texte sur le métier de guetteur du sémaphore dans le chapitre Métiers et travailleurs d'autrefois de notre Tome II.

En 1821 fut mis au point un premier système de surveillance de la navigation et d'alerte au cap Sicié même, avec le Sémaphore. Une construction plus importante fut aménagée avant la première guerre mondiale, puis perfectionnée et équipé d'un télescope, du téléphone et de moyens de signalisation. Le bâtiment fut gravement endommagé durant les combats de la Libération. Il porte encore les stigmates de la guerre a été laissé à l'abandon.


Sémard (École maternelle Pierre)

Pierre Sémard : Syndicaliste et homme politique français (Bragny-sur-Saône (Saône-et-Loire, 1887 - Évreux, 1942). Une des plus grandes figures du mouvement syndical des cheminots, Pierre Sémard a été notamment : secrétaire de la section syndicale de Valence, en 1917, secrétaire général de la Fédération CGT, puis CGTU des cheminots, en 1921, membre du bureau politique du Parti Communiste en 1924. Élu conseiller général de la Seine (canton de Drancy) de 1935 à 1940. Plusieurs fois révoqué pour action syndicale, il est arrêté et condamné à 3 ans de prison, pour ses prises de position en faveur de l'amitié franco-soviétique et de l'action syndicale, en 1939. A l'expiration de sa peine, il est pris comme otage et fusillé par les Allemands, à Évreux, le 7 mars 1942.

Au quartier Berthe, rue Charles Fourier, à l'angle avec l'avenue Gérard Philipe.

L'origine de cette école remonte à l'année 1947 où elle ne fut qu'une classe enfantine implantée dans le quartier Berthe. Dès l'ouverture de cette classe, on inscrivit 49 élèves. Rapidement, ses effectifs devinrent pléthoriques et il fallait donc construire. En 1967, la Municipalité Toussaint Merle acheta un terrain de plus d'un hectare (propriété Elia) et trois préfabriqués de deux classes y furent installés. L'année suivante, l'avant-projet de construction de huit classes fut adopté. En 1969, il fallut ajouter trois classes, une salle d'accueil et le bureau de la Directrice. En 1972, on ajouta encore un préfabriqué de deux classes. Les onze classes existant en 1973 recevaient 433 élèves. Voir le texte consacré à l'École Pierre Sémard dans notre ouvrage Histoire de l'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980.



Sémard
(stèle Pierre)


Voir ci-dessus.

Au quartier Berthe, dans la cité SNCF (ou « cité Pierre Sémard », depuis 1987). Stèle qui rend hommage au héros et martyr de la Résistance et secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots.


Inaugurée le 7 mars 1983 par la municipalité Maurice Blanc.


Sembat (rue Marcel)

Marcel Sembat : Homme politique français (Bonnières-sur-Seine, 1862 - Chamonix, 1922). Membre de la S.F.I.O., député (1893-1922), auteur d'un pamphlet pacifiste Faites un roi, sinon la paix (1913), il fut cependant ministre des Travaux Publics durant l'Union sacrée (1914-1917) adoptant une position nationaliste. Réformiste, il vota contre l'adhésion à la IIIe Internationale lors du Congrès de Tours (1920).

Rue parallèle, côté nord, au boulevard du Quatre Septembre et à la rue Sauveur Peter, délimitée par l'avenue Jean Juès et la rue Descartes. Son prolongement récent vers le centre ville a reçu la dénomination avenue Marcel Pagnol.


80

Séminaire (place du)

L'ancien couvent des Capucins (XVIIIe siècle) était voisin de cette place. Comme sous la Restauration ce couvent avait servi de séminaire diocésain pendant quelques années, la place avait pris le titre de la maison religieuse, d'où place Séminaire.

Ancienne dénomination de l'actuelle place Germain Loro, place qui couvre l'espace entre le cours Louis Blanc et le boulevard du Quatre-Septembre. Trois autres rues y aboutissent : les rues d'Alsace, Étienne Prat et Charles Gounod.

Anciennement appelée place des Capucins, la place du Séminaire prendra le nom de place Germain Loro par décision du Conseil Municipal du 20 novembre 1909.


Séminaire (rue)

Voir ci-dessus.

Ancienne dénomination de l'actuelle rue Etienne Prat, traverse qui relie le haut du cours Louis Blanc (place Germain Loro) à la rue Clément Daniel.

Par décision di Conseil municipal du 20 novembre 1909, prend le nom de rue Étienne Prat, du nom de la famille Prat, la plus ancienne entreprise de transports de La Seyne.


Serins (allée des)

Du nom du serin, oiseau passereau (genre Serinus, famille des fringillidés) d'Europe et du Proche-Orient, à plumage jaune-verdâtre, dont une espèce originaire des Iles Canaries est élevée sous le nom de canari.

L'une des allées du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas).



Serra (Institut Michel)

Michel Serra : Seynois, devenu un grand serviteur de l'artisanat varois, régional mais aussi national, notamment Président de la chambre de métiers et de l'artisanat du Var, décédé, en octobre 2008.

Institut de Promotion et de Formation aux Métiers de la Mer (I.P.F.M.), cours Toussaint Merle et allée des Forges.

Nouvelle dénomination de l'I.P.F.M. inaugurée le 3 avril 2009 en présence de M. Jean-Sébastien Vialatte, député du Var, vice-président de T.P.M., M. Philippe Vitel, député du Var, Mme Mireille Peirano, conseillère régionale, M. Marc Vuillemot, maire de La Seyne, vice-président de TPM.


Services publics (place des)

Cette dénomination a été choisie par la municipalité de Marc Vuillemot comme « signe de protestation contre les attaques, au plan local et national, visant les services publics ». Le lieu choisi est celui qui fut le théâtre, dans les années 1987 et 1988 d'une lutte syndicale mémorable surnommée « mouvement des 81 de La Seyne », à la suite de la remise en cause par la municipalité de Charles Scaglia, du statut des employés municipaux du service de nettoiement et du service des eaux, pour cause de privatisation.

Lors du Conseil municipal du 20 juin 2021, le changement de dénomination de la place a été considéré par l'opposition municipale comme « un message pouvant être mal interprété par les agents ». A quoi Mme le Maire a répondu : « Ce parking en triangle qui portait ce nom, je ne suis pas sûre que ce soit très honorant ». Et d'ajouter : « Le service public nécessite un soin, une attention, une rigueur qui n'a rien à voir avec une posture poli­ticienne. Il est important de bien traiter les agents. D'avoir une dénomination service public, ça n'a aucun sens. Ça ne touche personne ».

Place utilisée comme parking située dans l'angle formé par le quai Hoche et le quai Saturnin Fabre. On y trouve aussi le Bureau Information Jeunes. Une réfection totale de la place a eu lieu en avril 2011, de manière à ce qu'elle accueille une station de taxis.

La décision de cette dénomination a été prise lors du Conseil Municipal du 15 Janvier 2010. La place a été inaugurée le jour-même à 16 h. Lors du Conseil municipal du 30 juin 2021, cette place a été
renommée en place Lazare Hoche, portant ainsi le même nom que le quai et l'avenue qui l'entourent (logique de mise en cohérence spatiale et de simplification).



Sésame
(résidence le)

Le sésame (Sesamum indicum) est une plante de la famille des Pédaliacées et un produit agricole largement cultivé en Chine, en Inde et dans les pays subsahariens pour ses graines, utilisées en Europe en pâtisserie et en boulangerie (pains et croquants au sésame), ainsi que pour l'huile de sésame.

Nouvelle dénomination des immeubles de la partie sud (A2, A3, H1 et H2) de la résidence H.L.M. Le Messidor située au quartier Berthe, entre l'avenue Jean Albert Lamarque et l'avenue Louise Michel.

Requalification de cette partie du quartier Berthe, mise en œuvre au début de l'année 2016, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux 'immeubles, rappelant le passé agricole du quartier.


Séverine (place)

Séverine : pseudonyme d'une femme de lettres françaises, de son vrai nom Caroline Rémy, dame Ghebhard (Paris, 1855 - Pierrefonds, 1929). Disciple de Jules Vallès, elle collabora aux chroniques qu'il a publiées dans le Réveil, et aussi aux romans le Bachelier et l'Insurgé. Elle a écrit, sous le pseudonyme d'Arthur Vingtras, des chroniques dans le Gil Blas, la France, le Matin. En 1883 elle écrit au Cri du peuple dont elle devient directrice de 1886 à 1888. Nature ardente et exaltée, conférencière séduisante, elle tint une place importante dans le journalisme, bataillant contre toutes les injustices, successivement boulangiste, favorable à la révision du procès Dreyfus, hostile à l'antisémitisme ; elle défendit les anarchistes, lutta contre Henri Rochefort, collabora à la Fronde, adhéra en 1918 au parti socialiste, se rallia au communisme, collabora à l'Humanité (1920-21), et reprit sa liberté en 1922. Parmi ses ouvrages, nous citerons : Pages rouges (1893), Notes d'une frondeuse (1894), Pages mystiques (1895), Vers la lumière, Impressions vécues (1900), Line (1855-1867), Curieux souvenirs d'enfance (1921).

Place située à la limite des quartiers Beaussier et Cavaillon. Cinq voies y débouchent : les rues Jacques Laurent, Robespierre, Isnard, Cavaillon, et le chemin de la Seyne à Bastian. Au centre de cette place se trouve le Centre Médico-Scolaire.

Anciennement, place (ou placette) des Pénitents blancs, du nom de l'ancienne chapelle inaugurée le 24 juillet 1639 qui s'élevait sur cette place, à l'emplacement de l'actuel Centre Médico-Scolaire. Au milieu des années 1920, la place semble avoir porté un certain temps le nom de Matteoti [Giacomo Matteoti, homme politique italien (1885-1924) assassiné le 10 juin 1924]. La dénomination actuelle de place Séverine Caroline a été adoptée par le Conseil Municipal le 6 décembre 1929.

35 x 30 = 1050 m2

Seyne à Bastian (chemin de la)

Du nom de la ville de La Seyne et du quartier Bastian (voir ce nom).

C'est actuellement la plus longue voie de la commune de La Seyne : depuis la rue Isnard (place Séverine), elle traverse les quartiers Saint-Honorat, Sainte-Messe, Gavet (sommet de la côte) et Bastian, pour rejoindre l'avenue Auguste Renoir.

VC 2, autrefois chemin de N.-D. de la Garde.

2725

Seyne à Ollioules (chemin de la)

Du nom des villes de La Seyne et d'Ollioules.

Route reliant l'échangeur autoroutier d'Ollioules-La Seyne (quartier Camp Laurent), au rond-point Georges Beauché, près du Centre Commercial Auchan.



Seyne à Six-Fours (chemin de la)

Du nom des villes de La Seyne et de Six-Fours.

Tronçon du CD 216, qui prolonge vers l'ouest la route des Gendarmes d'Ouvéa, et qui relie la Colle (colline) d'Artaud [appelée improprement Col d'Artaud] à la commune de Six-Fours, dans laquelle il se prolonge sous le nom de chemin du col d'Artaud.




Seyne aux Moulières (chemin de la)


Du nom de la ville de La Seyne et du quartier des Moulières (voir ce nom).

Très ancien chemin de La Seyne, autrefois utilisé par les lavandières, qui reliait le centre ville (place de l'église, bas de la rue d'Alsace) aux lavoirs des Moulières. Il empruntait les voies successives actuelles : Rue Jacques Laurent, chemin de La Seyne à Bastian jusqu'à Gavet, chemin de Mauveou jusqu'au chemin des Sablettes à Reynier, chemin de la Ferme, chemin du Vallon des Moulières.


Première portion du chemin Vicinal Ordinaire N° 2, dit de Notre-Dame, qui reliait La Seyne à la forêt de Janas (Le Mai), en 6,950 km.


4 580

Seyne Résistante (place de la)

En mémoire de l'action de résistance menée par la population seynoise pendant toute la durée de la guerre de 1939-1945 : entrave, par des sabotages et des grèves, de la production au détriment des forces d'occupation italiennes et allemandes ; renseignement aux états-majors alliés. Objectif des aviations alliées du fait de la concentration des troupes de l'Axe et des fortificatitons accumulées dans ses murs, La Seyne a subi de nombreux bombardements qui ont causé des dommages graves à 4310 immeubles sur les 5902 de la ville, et tué ou blessé plusieurs centaines d'habitants. La ville a ensuite beaucoup souffert des destructions allemandes au cours des combats d'août 1944. Ces actions ont valu à la ville de La Seyne d'être citée à l'ordre du Corps d'Armée le 11 novembre 1948, avec attribution de la Croix de Guerre avec Médaille de Vermeil. (Voir le chapitre Résistances Seynoises, dans notre Tome III).

Place gagnée sur l'îlot de l'Equerre, après la rénovation de celui-ci en 2004-2005.

Dénomination adoptée par le Conseil municipal du 13 octobre 2005. Place inaugurée le 11 novembre 2005.


Seynois de la Mission de France (place des)
Les Seynois de la Mission de France sont des prêtres, et aussi aujourd'hui des femmes et des laïcs, qui se sont engagés dans la paroisse de La Seyne, à l'image de l’un des leurs, Jean-Pierre Margier, personnalité seynoise appréciée et reconnue pour son infatigable dévouement au service des humbles, pour son immense et inépuisable bonté (voir l'hommage qui lui a été rendu au quartier Berthe). Ce sont notamment les fameux « prêtres ouvriers » qui ont joué un rôle si particulier dans l'histoire de l’Église et de notre pays, par leur engagement aux côtés et au sein même du peuple et de la classe ouvrière. La Mission de France, qui sera élevée ensuite au rang de prélature territoriale et aujourd'hui appelée Communauté Mission de France, connaîtra bien des rebondissements. Un temps contestés par la hiérarchie catholique elle-même, les prêtres ouvriers, jugés un peu trop engagés socialement et syndicalement, se verront durant quelques années, assez paradoxalement, interdits d'activité professionnelle. Mais en 1965, après le Concile Vatican II, ils seront à nouveau autorisés retourner à l'usine, à la mine... et chez nous, aux chantiers, bien sûr, entre autres entreprises...
Nouvel espace de vie, qui rajoute cachet et caractère au cœur de ville, créé sur l'emplacement d l'îlot Martini (garages et jardins entourés de murs) sur l'arrière de la rue Berny et en remontant la rue Martini, sur la gauche.
Dénomination adoptée par le Conseil municipal du 25 juillet 2013. Place inaugurée le 13 septembre 2013. Voir le discours d'inauguration prononcé par M. Marc Vuillemot, Maire de La Seyne.

Silvy (rue Marius)

Marius Silvy : Célèbre musicien seynois (La Seyne, 1862 - La Seyne, 1922). Il fut le chef d'orchestre de la philharmonique La Seynoise, pendant 33 ans (de 1887 à 1922). Voir le paragraphe qui est consacré à Marius Silvy dans notre Histoire de La Seynoise.

Courte traverse qui se détache, vers l'est, du milieu de la rue Blanqui et qui rejoint la rue Lavoisier vers son tiers supérieur.


40

Simi (impasse)

Simi : nom d'une ancienne famille du quartier des Mouissèques.

Au quartier des Mouissèques, impasse qui se détache de l'avenue Esprit Armando et qui dessert des résidences au pied des pentes nord de la colline du Fort Napoléon, notamment la résidence Le Marly.



Simone (impasse)

Recherche en cours.

Au quartier des Mouissèques, impasse nord-sud qui se détache du boulevard Toussaint Merle, parallèlement à l'impasse Zimmermann, en direction des H.L.M. Mouissèques.



Six-Fours à Notre-Dame (chemin de)

Du nom de la ville de Six-Fours et de la chapelle Notre-Dame du Mai.

Entre le quartier des Barelles et la limite de la commune de Six-Fours, ce chemin correspond au 4° tronçon du chemin qui, depuis la route de Six-Fours aux Sablettes, permet d'accéder à N.-D. du Mai, faisant suite au chemin des Guérins, au chemin de la Forêt, et au chemin des Barelles. Après 750 m, le chemin se poursuit en territoire de Six-Fours.

Classé (VC 126) le 25 août 1887.

750

Soc (impasse du)

Le soc est la pièce tranchante de la charrue qui s'enfonce dans la terre et la découpe en bandes.

L'une des voies du Lotissement La Ferme, au nord du quartier Le Crotton, dont les appellations évoquent un ancien environnement agricole : rue de la Grange, rue de la Moisson, impasses du Soc, de l'Eteule, du Berger.



Soloup-Soplane (traverse)

Du nom des deux lotissements Soloup et Soplanes, qui ne sont pas des patronymes mais plutôt des abréviations de nom de Sociétés (recherche en cours).

Entre Les Plaines et Mar Vivo, traverse qui met en communication le chemin de la Rotonde (lotissement Soloup avec le lotissement Soplanes (auquel on accède aussi par l'avenue Pablo Neruda).



Souches (impasse des)

Dénomination qui témoigne du passé agricole de ce quartier.

Au quartier des Moulières, impasse nord-sud à laquelle on accède par l'allée du Domaine Saint-Jean et qui dessert les lotissements Mazères et Calignaïre II.



Source (chemin de la)

Chemin situé sur la pente nord du vallat (fossé, ravin) qui descend des hauteurs de Fabrégas, où devait se trouver une source.

A l'ouest du hameau de Fabrégas, courte impasse à mi-pente entre le chemin du Vallon et le chemin de la Calade (qui borde le vallat).



Sous-Bois (chemin du)

Chemin qui traverse les hauteurs boisées du quartier Sainte-Messe.

Entre les quartiers Sainte-Messe, Gavet et Brémond, chemin sinueux et pentu reliant le chemin des Quatre Moulins au chemin de La Seyne à Bastian. Il dessert le lotissement Les Pins.

Chemin rural. Ancienne annexe sur le CVO 2 (chemin de La Seyne à Bastian). Classé (CR 307) le 25 août 1887.

430

Sous-Bois (chemin des)

Chemin qui traverse des hauteurs boisées entre les quartiers Fabrégas et La Verne.

Entre les quartiers Fabrégas et La Verne, chemin qui relie le chemin du Bord de Mer au boulevard Garnault en passant à proximité du camping Les Pins.



Souvenir Français (place du)

Le Souvenir Français, dont le nom a été retenu pour la place précédant l'entrée à notre cimetière, est une Association nationale fondée en 1887 dont les comités se comptent par centaines dans les grandes villes de France représentant quelque 300 000 adhérents. Ces organisations se préoccupent de l'entretien des tombes et monuments, consacrés à la mémoire de ceux qui sont morts pour que vive la France. Le comité seynois, très actif, organise régulièrement des cérémonies en l'honneur des victimes françaises de la guerre, des combattants d'Afrique du Nord et d'Indochine dont les tombes au nombre de 70 sont disposées de part et d'autre de la stèle de 1892 adossée au mur ancien est-ouest qui limitait le cimetière avant le deuxième agrandissement.

Terre-plein situé devant l'entrée du cimetière, le long du chemin de La Seyne à Bastian.

Anciennement, place du Cimetière (voir Conseil Municipal du 15 septembre 1972).

30 x 20 = 600 m2)

Sparganier (allée du)

Sparganier, ou Sparganium, genre botanique de la famille des sparganiacées, monocotylédones voisines des typhacées, poussant au bord des eaux, appelée aussi Rubanier ou Ruban d'eau.

L'une des allées qui desservent le lotissement Les Sagnarelles, au quartier Le Crotton. Leur dénomination (Sparganier, Typha) évoque le caractère autrefois très marécageux de ce quartier.



Squillaci (stade Sébastien)

Sébastien Squillaci : (Toulon, 11 août 1980), footballeur professionnel international, joueur de l'Olympique Lyonnais, arrière-droit de l'équipe de France. Il résida dans son enfance à La Seyne (au Thermidor), où il obtint sa première licence. Il prit ensuite la direction de Toulon où il suivit sa formation. Après des passages à Monaco et Ajaccio, il rejoint l'Olympique Lyonnais le 24 juin 2006.

Complexe sportif et notamment stade de football avec pelouse synthétique de 7 400 m2 situé entre les quartiers La Maurelle, l'Evescat et Les Sablettes, au sud du chemin Henri Guillaume.

Inauguration des nouvelles installations et de la pelouse synthétique, avec la nouvelle dénomination stade Sébastien Squillaci, le 12 mai 2007.


Staline (boulevard Maréchal)

Staline (Joseph Vissarionovitch Djougatchvili, dit) (Gori, Géorgie, 1879 - Moscou, 1953), homme politique soviétique. Fils d'un cordonnier géorgien, acquis dès 1899 aux idées marxistes, il mena dès lors une intense activité révolutionnaire qui lui valut d'être arrêté et exilé à plusieurs reprises (notamment en Sibérie, de 1913 à la fin de 1916). Son action et ses évasions le firent surnommer Staline (l'Homme d'acier) en 1913. En 1904, il adhéra à la fraction bolchevique du P.O.S.D.R. dirigée par Lénine, qu'il rencontra en 1905 et qui le fit coopter au comité central du parti en 1912. Secrétaire général du parti (1922), il parvint à succéder à Lénine (1924) malgré les jugements défavorables portés sur lui par ce dernier dans son testament politique. Partisan d'une révolution circonscrite à la seule U.R.S.S., d'un fort développement industriel et d'une politique de centralisation, il fit triompher ses thèses contre Trotski (éliminé en 1927, ainsi que Zinoviev) et contre la droite du parti (Boukharine et Rykov, éliminés en 1929). De 1934 à 1938, de grandes purges liquidèrent les derniers opposants et le laissèrent maître absolu du pays. Il usa, pour asseoir sa domination, de moyens de terreur (exécutions, procès truqués, déportations massives) et développa un culte de la personnalité sans limites. Il signa avec Hitler un pacte de non-agression (1939), violé par l'attaque allemande de 1941. Staline dirigea une guerre difficile contre l'Allemagne. La victoire finale renforça son prestige et lui permit d'agrandir le territoire soviétique et de placer sous l'influence soviétique les pays européens libérés par son armée. Il crée le Kominform (1947) et engage contre l'Occident la guerre froide. Objet d'un culte, célébré tant en URSS que dans les pays communistes et des pays occidentaux, Staline, surnommé le petit père des peuples, fait procéder à de nouvelles purges (complot des blouses blanches), avant de mourir en 1953. Après le XXe Congrès du P.C.U.S. (1956), nombre des aspects de sa politique furent condamnés (déstalinisation). Avec l'arrivée au pouvoir de M. Gorbatchev, l'ensemble de la politique stalinienne fut soumis à la critique.

Ancienne dénomination de l'actuel boulevard de Stalingrad (voir ci-dessous).

Artère ouverte vers 1948 au milieu des terres agricoles des quartiers La Gâtonne et Saint-Jean, prolongeant le boulevard du 4-Septembre jusqu'à la route de Reynier, presque à hauteur de l'embranchement de l'ancien "Chemin 5", et appelée alors boulevard du 4 Septembre prolongé. La dénomination boulevard Maréchal Staline, décidée par la Municipalité Toussaint Merle fin 1951 (Joseph Staline étant encore en vie à cette époque) avait donné lieu à un conflit avec les autorités préfectorales [qui proposaient, elles, le nom du maréchal de Lattre de Tassigny, mort début janvier 1952]. L'inauguration du boulevard Maréchal Staline eut nénamoins lieu le dimanche 3 Février 1952 à 10 h 30 en présence de Marcel Cachin, fondateur du Parti Communiste Français et doyen (alors âgé de 83 ans) de ses dirigeants. L'inauguration fut suivie à 11 h 15 d'un discours de Marcel Cachin et d'un grand apéritif à la Bourse du Travail. Le lundi matin 4 Février à 6 heures du matin, les poteaux portant les plaques boulevard Maréchal Staline étaient deterrés par la police et emportés, sur ordre du gouvernement « ne tenant aucun compte de la belle manifestation d'amitié franco-soviétique » qui s'était déroulée la veille (Le Petit Varois du 5 Février 1952). Des plaques boulevard Joseph Staline seront remises en place par la suite. L'artère ne deviendra le boulevard de Stalingrad que le 17 novembre 1984 sous la municipalité de Charles Scaglia, sur la proposition des élus socialistes.


Stalingrad (boulevard de)

En mémoire de la bataille de Stalingrad (septembre 1942 - février 1943) qui marqua le tournant décisif de la seconde guerre mondiale sur le front russe : Après de durs combats autour de Stalingrad (aujourd'hui Volgograd), les Soviétiques vainquirent la VIe armée allemande (commandée par Paulus) qui capitula le 2 février 1943.

Boulevard qui prolonge vers l'ouest le boulevard du 4 Septembre (avec élargissement de 7 à 10 mètres de la chaussée), jusqu'à la RN 559 (rond-point Jean de Lattre de Tassigny).

Artère initialement dénommée (voir ci-dessus) boulevard du 4 Septembre prolongé, boulevard Maréchal Staline (en 1952), puis boulevard Joseph Staline. En 1984, la municipalité de Charles Scaglia avait proposé de remplacer le nom de Staline par celui de Lech Walesa, Prix Nobel de la Paix, proposition qui fut repoussée au Conseil municipal. Finalement, le 17 novembre 1984, l'artère prendra la dénomination de boulevard de Stalingrad sur la proposition des élus socialistes.

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