Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer

Lettre D

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Nom actuel

Origine de l'appellation

Localisation

Histoire

Dimensions (en mètres)

Daniel (quartier)

Du nom d'une ancienne famille de propriétaires de terrains dans ce quartier ouest de la ville (entre La Gâtonne et le Vallon des Signes), qui contribuèrent à la fondation de La Seyne, et qui furent longtemps parmi les administrateurs de la communauté seynoise.

A l'ouest du centre-ville, quartier de collines principalement exposées vers le nord ou le nord-est et délimité par les quartiers La Gâtonne, Vallon des Signes, Colle d'Artaud et Donicarde.



Daniel (chemin de)

Voir ci-dessus.

Chemin au tracé sinueux reliant le quartier Donicarde (bas du CD 216, actuellement route des Gendarmes d'Ouvéa) à La Gâtonne, puis remontant vers le vallon des Signes (École de Plein Air), puis redescendant à travers bois, de nouveau vers le CD 216 de La Seyne à Six-Fours au sommet de la Colle d'Artaud, face au chemin d'Artaud à Pignet).

Classé (VC 122) le 25 août 1887.

 

1290

 

Daniel (rue Clément)

Clément Daniel : Ancien médecin-chef bénévole de l'Hôtel-Dieu, homme remarquable par ses actes de dévouement, sa générosité et ses bienfaits à la population seynoise qu'il manifesta toute sa vie durant. Il mourut en 1891. Il était issu de la famille Daniel, famille connue à Six-Fours depuis le Xe siècle.

L'une des rues est-ouest parallèles au cours Louis Blanc (entre les rues Messine et Victor Hugo) et qui relie la rue Gounod à la place Martel Esprit.

Anciennement : Rue de l'Hôpital. Un Hôtel-Dieu (religieuses Trinitaires), donnant à la fois sur cette rue et sur la rue Messine, y avait en effet fonctionné dès le XVIIIe siècle.

235

Danton (rue)

Georges Jacques Danton (Arcis-sur-Aube, 1759 - Paris, 1794). Avocat au conseil du Roi, il prit parti pour la Révolution dès 1789 et ses qualités d'orateur lui valurent rapidement une grande popularité. Sous la Convention, son rôle politique fut discuté : parfois considéré comme un patriote sincère, parfois comme un opportuniste plus ou moins vénal. Il fut guillotiné début avril 1794, après avoir été compromis dans le scandale financier de la Compagnie des Indes.

Rue perpendiculaire à l'avenue Frédéric Mistral, côté ouest, au sud de la rue Auguste Delaune, en direction du stade Antoine Scaglia, où elle rejoint l'avenue Jean-Marie Pascal.

Dénomination rue Danton adoptée par le Conseil Municipal le 16 août 1921.

140

Dassault (avenue Marcel)

Marcel Bloch, dit Marcel Dassault (Paris, 1892 - Neuilly-sur-Seine, 1986). Industriel et homme politique français. À son retour de déportation (1945), il fit de la firme Avions Marcel-Dassault l'une des plus importantes sociétés de construction aéronautique, spécialisée dans le matériel militaire (avions Mirage).

Au quartier Tortel, avenue reliant le bas du boulevard du Quatre-Septembre au quartier Donicarde. Son prolongement vers la Colle d'Artaud s'appelle route des Gendarmes d'Ouvéa.

Antérieurement, c'était l'avenue Donicarde. Elle fut ensuite baptisée avenue Rosenberg (du nom des époux américains Julius et Ethel Rosenberg, accusés d'avoir livré des secrets atomiques à l'URSS et exécutés en 1953). La dénomination avenue Ethel et Julius Rosenberg fut décidée lors de la séance du Conseil Municipal du 29 juin 1953. Le nom des Rosenberg a été retiré vers la fin des années 80 au profit de celui de Marcel Dassault.



Dattier
(résidence le)

Le Dattier, ou Palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) est une plante monocotylédone de la famille des Arécacées (Palmiers), largement cultivé d'abord pour ses fruits : les dattes. Dans l'agriculture d'oasis saharienne, c'est la plante (qui n'est pas un arbre au sens botanique
car elle ne produit pas de vrai bois : elle n'a pas de tronc, mais un stipe) qui domine la strate arborée des arbres fruitiers qui poussent à son ombre.


Nouvelle dénomination des immeubles A3 et B de la résidence H.L.M. Le Fructidor située au quartier Berthe, du côté nord de l'avenue Jean Bartolini.

Requalification de cette partie du quartier Berthe, mise en œuvre au début de l'année 2016, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux 'immeubles, rappelant le passé agricole du quartier.

Daudet (rue Alphonse)

Alphonse Daudet : Écrivain français (Nîmes, 1840 - Paris, 1897). De style naturaliste parfois tempéré de fantaisie et de gaieté, il écrivit des romans : Le Petit Chose (1868), la trilogie de Tartarin de Tarascon (1872, 1885 et 1890), des contes et nouvelles : Lettres de mon Moulin (1866), Contes du Lundi (1873) et une pièce de théâtre : L'Arlésienne (1872) pour laquelle Georges Bizet composera la musique.

Voie du lotissement Logeclair se détachant de la rue Gustave Courbet, vers l'ouest, parallèlement à l'avenue de la Commune de Paris.

Classée le 28 février 1963. Dénomination rue Alphonse Daudet adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972.

95

Daumas (rue Philippine)

Propriétaire de terrains à l'ouest de l'ancienne Avenue des Sablettes qu'elle céda gratuitement à la ville au début du siècle, permettant ainsi l'élargissement de la rue qu'elle habitait et l'aménagement des trottoirs. Considérée comme bienfaitrice, elle fut récompensée par l'attribution de son nom à la nouvelle artère viabilisée.

La plus au nord des rues parallèles reliant l'avenue Frédéric Mistral et la rue Voltaire.


70

Daumier (rue Honoré)

Honoré Daumier : Dessinateur, lithographe, peintre et sculpteur français (Marseille, 1808 - Valmondois, Val d'Oise, 1879). Son oeuvre flétrit avec mordant la société bourgeoise. Peintre novateur de scènes de la vie quotidienne, il annonce l'expressionnisme).

Rue parallèle au boulevard Stalingrad, côté sud, reliant le chemin de la Gâtonne au chemin des Poivriers.

Ancienne voie du Lotissement Hermitte. Classée le 6 novembre 1959. Dénomination rue Honoré Daumier adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972.

107,50

Debussy (rue Claude)

Achille-Claude Debussy, dit Claude : Compositeur français (Saint-Germain-en-Laye, 1862 - Paris, 1918). Il créa un langage musical fondé sur l'emploi de gammes exotiques (gamme pentatonique) et sur la modalité, cultivant dissonances et harmonies nouvelles et recourant « à la beauté du son pour lui même » (P. Boulez). Ses principales oeuvres sont : Prélude à l'après-midi d'un faune (1894), 3 Nocturnes pour orchestre (1901), Pelléas et Mélisande (opéra, 1902), la Mer (1905), Jeux (ballet, 1913), 24 Préludes pour piano (1910-1913), Sonate n° 3 pour violon et piano (1917).

Au quartier des Sablettes, rue est-ouest reliant le bas du chemin de l'Évescat aux Sablettes à l'avenue Noël Verlaque.

Ancienne VC 246. Classée le 19 mars 1951. Décision de dénomination rue Claude Debussy prise lors du Conseil Municipal du 10 juillet 1973.

162

Delaune (rue Auguste)

Auguste, Alphonse Delaune : Sportif, syndicaliste et résistant français (Craville-Saint-Sauveur, Seine-Maritime, 1908 - Le Mans, 1943). Fils d'un électricien, Auguste Delaune, ouvrier soudeur, adhéra au syndicat unitaire des Métaux en 1922 et deux ans plus tard aux Jeunesses communistes dont il devint un des dirigeants. Sportif - il gagna le cross de L'Humanité en 1928 - il fut nommé, en 1931, secrétaire de la région parisienne de la Fédération Sportive du Travail (FST, puis FSGT) avant d'entrer l'année suivante au secrétariat général national et au comité exécutif de l'Internationale Rouge des Sports. C'est à ce titre qu'il assista, à Prague le 1er mars 1934, aux pourparlers sur l'Unité Sportive Internationale et que sous le Front populaire, il fut nommé membre du Conseil Supérieur des Sports. En 1937, il fut élu membre du Comité régional Paris-Nord du Parti communiste. Auguste Delaune fut arrêté le 6 décembre 1940, interné au camp d'Aincourt, à la centrale de Poissy et à Châteaubriant d'où il s'évada le 2 novembre 1941. Il entra dans la résistance communiste et en fut un des principaux responsables en Picardie, en Normandie puis en Bretagne. Le 27 juillet 1943, il fut blessé au cours d'un guet-apens que lui tendit la police du Mans. Hospitalisé, la Résistance ayant tenté sans succès de l'enlever, il fut transféré à la prison et torturé. Ramené à l'hôpital, il mourut le 12 septembre.

Rue perpendiculaire à l'avenue Frédéric Mistral, côté ouest, au nord de la rue Danton, en direction du stade Antoine Scaglia, où elle rejoint l'avenue Jean-Marie Pascal.

La rue était dénommée auparavant rue de l'Avenir.

140

Denans (rue)

Nom qui appartient à une très ancienne famille du pays, tirant ses origines de Six-Fours (il existe un quartier Denans) et que l'on trouve, dès les origines, dans la communauté seynoise. En ce qui concerne cette rue, nous ignorons cependant de quel Denans il s'agit, ni sa parenté éventuelle avec Jean Denans, notaire et viguier de Six-Fours.

Ancienne dénomination de l'actuelle rue Évenos, rue est-ouest, parallèle au cours Louis Blanc, qui relie la rue République à la rue Étienne Prat (entre la rue Marius Giran et la rue Messine).

Voir rue Évenos (du nom du Marquis d'Évenos, riche propriétaire du quartier), sa dénomination actuelle.


Denfert-Rochereau (rue)

Pierre Philippe Denfert-Rochereau : Colonel français (Saint-Maixent-l'École, 1823 - Versailles, 1878). Au cours de la guerre de 1870, il s'illustra glorieusement dans la défense de la place-forte de Belfort dont il interdit l'entrée aux Prussiens jusqu'à la conclusion de l'armistice de 1871 ; de plus, il obtint, pour ses soldats, de sortir avec les honneurs de la guerre, libres, avec drapeaux, armes et bagages. Cette résistance héroïque permit à Thiers d'obtenir certains adoucissements lors des pourparlers de paix et Belfort resta à la France.

Rue qui traverse la partie nord-ouest de la vieille ville, de la rue Bourradet à l'avenue du Docteur Mazen (quartier Peyron).

La rue était dénommée rue de Saint-Roch au XVIIIe siècle, en raison de l'existence d'une ancienne chapelle Saint-Roch à l'extrémité nord de cette rue, à l'emplacement de laquelle fut construit le lavoir Saint-Roch, aujourd'hui disparu. Elle aurait été débaptisée sous la Terreur pour reprendre ensuite son vocable religieux. On l'appela aussi rue du Peyron à cause du nom du quartier qu'elle desservait. Après 1870, la municipalité lui donna le nom de rue Denfert-Rochereau.

230

Derrida (école relais Jacques)

Jacques Derrida : Philosophe français (El Biar, Algérie, 1930 - Paris, 2004). Jacques Derrida était le philosophe français le plus traduit au monde ces dernières années et le plus connu à l'étranger, notamment aux Etats-Unis, pour son concept de "déconstruction". Auteur de quelque 80 ouvrages (L'écriture et la différence, La dissémination, Marges de la philosophie, Glas, La vérité en peinture, Pour Paul Célan, De l'esprit, Heidegger et la question, Inventions de l'autre, Du droit à la philosophie, Spectres de Marx, Apories ou Résistances de la psychanalyse). Il avait enseigné aux Etats-Unis, puis à l'Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris. Il avait engagé une vaste réflexion critique sur l'institution philosophique et l'enseignement de cette matière, créant en 1983 le Collège international de philosophie qu'il préside jusqu'en 1985. En 1988, il dirige, avec Jacques Bouveresse, la commission de philosophie, dans le cadre d'une réflexion générale sur les contenus de l'enseignement, à l'initiative du ministère de l'éducation. Dernier survivant de ces penseurs des années 60, catalogués "penseurs de 68", (Althusser, Lacan, Foucault, Barthes, Deleuze, etc..), grands pourfendeurs de la notion de "sujet", il avait proposé, à partir de textes philosophiques classiques, une "déconstruction", une critique des présupposés de la parole, une manière de défaire de l'intérieur un système de pensée dominant. La Seyne avait eu l'honneur d'accueillir Jacques Derrida à l'occasion de l'exposition de Camille Adami à la Villa Tamaris Centre d'Art, le 26 mars 2004.

Boulevard Maréchal Juin, à côté du nouveau Commissariat de Police.

« Ecole relais » ouverte en avril 2005. Ses premiers élèves ont été ceux de l'école maternelle Jean Jaurès, en cours de reconstruction. Dénomination approuvée lors de la séance du Conseil Municipal du 26 octobre 2004.


Desaix (rue)

Louis Charles Antoine Des Aix, dit Desaix, chevalier de Veygoux : Général français (Aydat, près de Riom, 1768 - Marengo, 1800). Il se distingua en 1796 sur le Rhin, puis en Egypte (1798-1800) où il administra avec succès le Fayoum. Il fut tué à Marengo, après avoir assuré la victoire.

Courte rue de la vieille ville, qui va de la rue Parmentier à la rue Ramatuelle.

Anciennement, rue Saint-Clair. L'appellation rue Desaix date de la fin du XIXe siècle.

46

Descartes (rue)

René Descartes : Philosophe, mathématicien et physicien français (La Haye, auj. Descartes, Indre-et-Loire, 1596 - Stockholm, 1650). Élève des jésuites, de 1604 à 1612 au collège de La Flèche, où il étudia les lettres anciennes, la philosophie d'Aristote, et se plut surtout aux mathématiques. De 1618 à 1629, il passa son temps « à voyager, à voir des cours et des armées ». Sa vocation de philosophe se fixa définitivement en novembre 1619 : enfermé dans son poêle - une pièce chauffée par cet appareil - aux environs d'Ulm, il découvrit avec enthousiasme les fondements d'« une science admirable ». Ses songes prophétiques témoignent d'une crise mystique, prélude à une véritable révolution intellectuelle. En 1629, Descartes se réfugia en Hollande, pour développer une « philosophie nouvelle », qu'il chercha à propager dans de larges cercles. Malgré sa grande prudence - il renonça, après la condamnation de Galilée (1633), à publier son Traité du monde, qui ne paraîtra qu'en 1664 - Descartes subit les violentes attaques des partisans d'Aristote, des jésuites français et des ministres protestants de Hollande : en 1642, le sénat d'Utrecht interdit l'enseignement de la doctrine cartésienne, « d'abord parce qu'elle est nouvelle, ensuite parce qu'elle détourne la jeunesse de la vieille et saine philosophie ». En 1649, Descartes partit pour la Suède, à l'invitation de la reine Christine. Souffrant de la rigueur du climat, il mourut à Stockholm d'une congestion pulmonaire.

Rue perpendiculaire au boulevard du Quatre-Septembre et reliant la rue Marcel Sembat à la rue Jules Ferry.


185

Desmoulins (rue Camille)

Camille Desmoulins : Journaliste et homme politique français (Guise, 1760 - Paris, 1794). Le 12 juillet 1789, au Palais-Royal, il entraîna la foule parisienne à l'insurrection qui aboutit à la prise de la Bastille. Conventionnel, il lutta contre les Girondins. Les violents pamphlets qu'il écrivit dans ses journaux (les Révolutions de France et de Brabant, le Vieux Cordelier) eurent une grande influence sur l'opinion publique. Voulant, comme Danton, abolir la terreur, il fut guillotiné.

Rue perpendiculaire, côté nord, au boulevard du 4-Septembre, vers son extrémité est, et qui le met en communication avec la rue Julien Belfort et l'esplanade Gutenberg.


75

Deux Chênes (chemin des)

Du nom des deux grands chênes, un chêne vert (Quercus ilex) et un chêne liège (Quercus suber), qui se trouvaient naguère de part et d'autre de la route de Fabrégas. Seul le chêne situé du côté ouest subsiste aujourd'hui, l'autre (estimé à 250 ans et 1,40 m de diamètre), attaqué par des larves d'insectes, devenu dangereux, ayant dû être abattu en septembre 2000.

Traverse se détachant du chemin de l'Oïde et atteignant la route de Fabrégas en face du chemin de Mar Vivo aux Deux Chênes (là où se trouvaient les deux grands chênes).

Ancienne annexe du chemin des Plaines. Classé (VC 211) en février 1889.


Deux Frères (rond-point des)

Du nom de nos célèbres rochers des Deux Frères, ou Freirets.

Sur le chemin de Fabrégas, rond-point permettant l'accès nord au hameau de Fabrégas, ainsi qu'à la Corniche Varoise.



Diderot (rue)

Denis Diderot : Écrivain et philosophe français (Langres, 1713 - Paris, 1784). Considéré par son époque comme « le philosophe » par excellence, il manifeste un génie multiple, créant la critique d'art (Salons, 1759-1781), une nouvelle forme romanesque (Jacques le Fataliste), clarifiant le rapport entre science et métaphysique (Lettre sur les aveugles), définissant une nouvelle esthétique dramatique (le Paradoxe sur le comédien, 1830), illustrée notamment par ses drames bourgeois (le Fils naturel, 1757), brossant le portrait tumultueux de sa vie et de son art (Le Neveu de Rameau). Mais il doit sa gloire à l'Encyclopédie, qu'il anima pendant vingt ans.

Rue perpendiculaire à l'avenue Frédéric Mistral, côté ouest, au sud de la rue Danton, en direction du stade Antoine Scaglia, où elle rejoint l'avenue Jean-Marie Pascal.

Dénomination rue Diderot adoptée par le Conseil Municipal le 16 août 1921. Le prolongement de la rue Diderot a fait l'objet d'une délibération lors de la séance du Conseil Municipal du 29 décembre 1952.

150

Dîme (rue de la)

Rue qui desservait, avant la Révolution, l'hôtel des impôts (hôtel de la Dîme), situé à l'emplacement de ce qui fut l'ancienne École Martini, et de l'actuel parking Martini.

Ancienne appellation de l'actuelle rue Jean-Baptiste Martini, rue qui débute devant l'église Notre-Dame de Bon-Voyage (carrefour entre les rues d'Alsace, Carvin, Lagane et Berny) et qui montait le long de l'École Martini (emplacement de l'ancien hôtel de la Dîme et de l'actuel parking Martini) jusqu'à la rue Cavaillon.

La rue s'est appelée rue Co-de-Grune au XVIIIe siècle, puis rue Grune au XIXe siècle. Mais les Seynois l'avaient baptisée dès avant la Révolution la rue de la Dîme puisqu'elle conduisait au percepteur. Son appellation actuelle rue Jean-Baptiste Martini a été décidée à la séance du Conseil Municipal du 4 janvier 1922.


Dix-neuf Mars 1962 (place du)

Dénomination qui commémore les accords signés le 19 mars 1962 à Evian entre la France et le F.L.N., qui mirent fin à la guerre d'Algérie.

Ancienne dénomination de la place reliant la rue République à la rue Franchipani, à hauteur de la rue Léon Blum. Cet espace a été créé à l'emplacement d'un ancien immeuble, détruit lors du bombardement du 29 avril 1944. La place couvre donc l'ancienne extrémité ouest de la rue Léon Blum laquelle s'étendait alors jusqu'à la rue République.

Dénomination "Place du 19 Mars 1962 - Fin de la guerre d'Algérie" décidée sous la municipalité Giovannini (inauguration le 12 Avril 1975) sur proposition de la F.N.A.C.A. A la fin des années 1980 (municipalité Scaglia), la dénomination devient : Place des Anciens Combattants d'Afrique Française du Nord. La dénomination "19 Mars 1962" sera redonnée plus tard, en 1995 (voir ci-dessous) au quai est du port.


Dix-neuf Mars 1962 (quai du)

Voir ci-dessus.

Quai est du port, reliant le square Toussaint Merle au Pont Levant.

Dénomination donnée par la municipalité de Maurice Paul élue en 1995. Le quai du 19 Mars 1962 a été inauguré le 7 Octobre 1995, avec la participation de la philharmonique La Seynoise.


Domaine Saint-Jean (allée du)

En rapport avec la dénomination Saint Jean Les Moulières (avenue et lotissement).

Au quartier Les Moulières, allée qui relie l'avenue Saint-Jean les Moulières avec les lotissements situés plus à l'ouest (Calignaïre I, II, III, Mazères, impasse des Souches).



Domergue (quartier)

Probablement, nom d'une famille propriétaire de terrains dans ce quartier. Les noms de famille Domergue, et les variantes Doumergue, Domenge, Domange,... sont des formes méridionales de Dominique.

Quartier situé entre Tortel, Donicarde et les 4 Moulins.



Domergue (chemin de)

Voir ci-dessus.

Au quartier Domergue, chemin qui relie le chemin des 4 Moulins au chemin Aimé Genoud.

Anciennement, chemin de Tortel à Domergue (CRR 52). Classé (VC 152) le 25 novembre 1936.

345

Dominante (La)

Avancée vers le nord-est de la butte appelée Colle d'Artaud, qui occupe une position dominante et d'où l'on jouit d'une vue unique sur toute l'agglomération seynoise.

Lieu-dit situé au point le plus élevé (altitude 50 mètres) du chemin de Daniel, à sa jonction avec le chemin d'Artaud au vallon des Signes.

Le Château Blanc de La Dominante fut acheté par la ville pour y installer l'École de Plein-Air (inaugurée en 1957) pour y accueillir les enfants de familles en difficulté. Le Centre aéré (O.M.A.S.E.) de la Dominante a été inauguré le 8 février 1974.


Donicarde (quartier)

Appellation qui dériverait du nom d'une certaine dame d'origine italienne propriétaire d'importants terrains, laquelle se nommait Icardo. Le mot dame se disant dona en langue italienne, il en résulta dans le langage courant une prononciation approximative avec Donicarde. Selon toute probabilité, cette honorable personne céda du terrain à la collectivité pour faciliter une communication avec des quartiers plus éloignés Les Isnards, par exemple.

Quartier approximativement délimité par les quartiers Colle d'Artaud (à l'ouest), Daniel (au nord), Domergue (à l'est) et Les Isnards (au sud).



Donicarde (avenue)

Voir ci-dessus.

Au quartier Tortel, très ancienne dénomination de l'actuelle avenue Marcel Dassault, avenue reliant le bas du boulevard du Quatre-Septembre au quartier Donicarde. Son prolongement vers la Colle d'Artaud s'appelle route des Gendarmes d'Ouvéa.

Cette ancienne avenue Donicarde fut ensuite baptisée avenue Ethel et Julius Rosenberg par décision du Conseil Municipal du 29 juin 1953. Le nom des Rosenberg a été retiré vers la fin des années 80 au profit de celui de Marcel Dassault, dénomination actuelle.


Donicarde (chemin de)

Voir ci-dessus.

Chemin débutant au bas de la route des Gendarmes d'Ouvéa (carrefour avec le chemin de Daniel et l'avenue Marcel Dassault), se prolongeant vers le sud-ouest, passant au bas du chemin des Isnards et rejoignant après une forte montée en zone boisée, le chemin des 4 Moulins.

Classé (VC 133) le 25 août 1887.

1215

Donicarde à Domergue (chemin de)

Du nom des quartiers Donicarde et Domergue (voir ces noms).

Chemin étroit débutant au bas de la route des Gendarmes d'Ouvéa (carrefour avec le chemin de Daniel et l'avenue Marcel Dassault), et montant en direction du sud vers le quartier Domergue, en dominant le début du chemin de Donicarde.

Classé (VC 138) le 25 août 1887.

510

Dubois (rue Raphaël)

Raphaël Dubois (1849, Le Mans - 1929, Tamaris) : Médecin,  Professeur de Physiologie, spécialiste de la production de lumière par certains animaux marins, Directeur du Laboratoire de l'Université de Lyon. Il vint à Tamaris en 1889 et rencontra Michel Pacha, grâce à l'aide duquel il fut possible de créer l'Institut de Biologie Marine Michel Pacha à Tamaris, inauguré en 1899. Voir également le paragraphe consacré à Raphaël Dubois dans notre chapitre sur la Baie du Lazaret (Tome III).

Au quartier Tamaris, rue parallèle à la corniche Georges Pompidou à l'intérieur des terres. Elle passe à l'arrière de l'Institut Michel Pacha et coupe l'avenue Henri Guillaume.

Ancienne VC 205 dite chemin du Croûton. Dénomination sollicitée par le Professeur Peres et approuvée lors de la séance du Conseil Municipal du 13 avril 1978.

850

Durand (avenue François)

François Durand : Capitaine au long cours de la Marine marchande (1816, La Seyne - 1884) et premier adjoint au Maire de La Seyne qui, pendant la terrible épidémie du choléra de 1865, se dépensa inlassablement et avec le plus grand courage, s'exposant sans cesse au danger de la contagion en accomplissant les besognes les plus dangereuses. S'il était naturel d'honorer la mémoire de Pierre Fraysse en 1950, il est regrettable que le nom de François Durand ait alors été effacé et n'ait jamais été redonné à une autre artère de la ville.

Ancienne dénomination de l'actuelle avenue Pierre Fraysse qui relie le rond-point J.-F. Kennedy au carrefour avec l'avenue Général Carmille, au delà duquel la voie prend le nom d'avenue Esprit Armando.

Section de l'ancien CVO 1 qui reliait le centre ville au quartier de Balaguier et qui s'appela successivement : route de Balaguier, avenue Fort-Caire, avenue François Durand. Prend le nom d'avenue Pierre Fraysse, sa dénomination actuelle, après le décès accidentel de ce dernier le 21 novembre 1950.


Durand (école François)

Voir ci-dessus. Même remarque : il est regrettable que le nom d'école François Durand, bien que familier a des générations de Seynois, n'ait pas été redonné à l'une ou l'autre des écoles actuelles.

Ancienne dénomination de l'actuel groupe scolaire Émile Malsert.

La décision de créer une école dans ce quartier (avenue Fort Caire) est prise le 29 Octobre 1910 par la municipalité Jean Juès. Comme les crédits manquent pour construire, la ville loue l'immeuble occupé par l'ancienne épicerie Fleury, qu'elle achète ensuite et répare pour y faire fonctionner deux classes provisoires (École du Fort-Caire). En 1915, la Municipalité Baptistin Paul délibère pour une location à bail de la propriété Cartier, appartenant aux hoirs Pissin - d'où le nom d'école Pissin que cette école portera longtemps pour quelques vieux Seynois, bien que sa dénomination officielle ait été école François Durand dès 1918. En 1973, elle deviendra Groupe scolaire Émile Malsert. Voir le paragraphe consacré au Groupe scolaire Émile Malsert I et II) dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne.




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