Encyclopédie des rues, chemins, places, quartiers et édifices de La Seyne-sur-Mer
Lettre P
NB. Les textes en noir correspondent aux dénominations actuelles, ceux en vert correspondent aux dénominations anciennes ou à des termes faisant encore l'objet de recherches, ceux en bleu souligné correspondent à des liens interactifs vers d'autres pages du site ou vers d'autres sites internet.
Nom actuel |
Origine de l'appellation |
Localisation |
Histoire |
Dimensions (en mètres) |
Pacha (corniche Michel) |
Blaise Jean Marius Michel, dit Michel Pacha ("Saint-Nazaire" (Sanary), 1919 - La Seyne, 1907). Descendant d'une famille de marins, il gravit à son tour tous les échelons, de mousse jusqu'à fourrier de 1ère classe, puis capitaine au long cours en 1944. Il se rendit célèbre par une série d'exploits, d'abord sur les côtes de Kabylie dans les troupes du Maréchal Bugeaud, puis lors de l'échouage de son paquebot l'Eurotas devant Alexandrie. Cela lui donna l'idée de mettre au point un projet de réseau de signalisation maritime qu'il pensa à étendre à tout l'Empire Ottoman, et qu'il eut l'occasion de faire valoir auprès de Napoléon III. A la demande de ce dernier, le Sultan Abdul Medjid le nomma Directeur des Phares de l'Empire Ottoman en 1855. Avec l'armateur bordelais Collas, il fonda la société Collas-Michel et fit construire 120 phares sur les côtes de la Mer Noire, de la mer de Marmara, de la mer Égée et de la Méditerranée orientale. Chaque navire qui entrait dans un port devait payer des taxes non négligeables, d'où la fortune considérable acquise à cette époque par Michel Pacha. En 1879, avec la Société des quais, docks et entrepôts de Constantinople, il fut chargé de créer le port moderne de Constantinople et reçut le même année le titre de Pacha, titre honorifique donné à l'origine en Turquie aux seuls princes du sang, et qu'on attribua par la suite à de grands personnages. Michel Pacha continua de voyager entre Marseille, où résidait son épouse, Marie-Louise Séris, Paris où l'appelaient ses affaires et Constantinople. Il acheta cependant en 1863 une propriété à Sanary et en devint le Maire en 1865. S'appuyant sur la fortune qu'il avait construite, il entreprit d'en faire une station balnéaire de renom. Puis, ayant découvert le site de Tamaris sur la rade de Toulon, dont l'ambiance lui rappelait étrangement le Bosphore, il décida d'y créer une ville nouvelle. A plus de 60 ans, Michel Pacha se lança à ses frais dans ce projet grandiose qui prit corps à partir de 1880 et dont la réalisation durera vingt ans. Sur 80 ha, il érigea villas, hôtels, fontaines, commerces, et construisit les ports du Manteau et des Sablettes, où il fonda également un somptueux établissement balnéaire. Il mourut à près de 90 ans, le 6 janvier 1907, sans voir aboutir son projet de canal entre La Seyne et Sanary, assez large pour les cuirassés, et qui aurait désenclavé la rade, abri et piège pour la flotte française. (Voir également les textes intitulés Michel Pacha dans notre Tome II et Marius Michel dans le chapitre La Baie du Lazaret de notre Tome III). |
Section de l'ancienne corniche de Tamaris comprise entre le fort de Balaguier et l'intersection avec l'avenue Henri Guillaume. |
Partie de l'ancien CVO 5 dite corniche de Tamaris. Dénomination avenue Michel Pacha prise à la séance du Conseil Municipal du 22 avril 1921. Cette dénomination couvrait initialement toute la corniche, depuis le fort de Balaguier jusqu'aux Sablettes. Sous le nom de corniche Michel Pacha, elle se limite actuellement à la section comprise entre le fort de Balaguier et l'intersection avec l'avenue Henri Guillaume, la section qui se poursuit jusqu'aux Sablettes ayant maintenant été baptisée corniche Georges Pompidou. |
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Pacha (Institut Michel) |
Voir ci-dessus. Egalement appelé "Laboratoire Maritime de Biologie et de Physiologie" ou "La Biologie". Voir également nos textes sur l'Institut de Physiologie Marine Michel Pacha et sur Raphaël Dubois. |
1337, corniche Michel Pacha. |
En
Juin 1889, le professeur Raphaël Dubois,
Directeur
du Laboratoire de l'Université de Lyon et grand spécialiste de la
biologie marine, de la bioluminescence et même de l'anesthésie,
rencontre Michel Pacha et lui expose
son projet de station permanente où il pourra installer ses
laboratoires. Avec sa générosité coutumière, Michel Pacha offre le
terrain nécessaire à la construction et ajoute 1 000 m3 de pierres pour
la construction de l'édifice. En échange il exige que l'établissement
porte son nom. Le 7 Août 1891, le Conseil municipal présidé alors par Saturnin
Fabre discuta d'une subvention pour l'aménagement des
premiers laboratoires. L'ultime phase de la création ne se fit qu'en
1898 après la lutte obstinée du professeur Dubois
qui dura sept ans. L'inauguration officielle eut lieu en 1899. La
construction de style oriental, comme l'avait souhaité Michel
Pacha, retient toujours l'attention des touristes qui y
retrouvent les traits de l'art musulman d'Istanbul ou de Cordoue. Haut lieu de la recherche
scientifique et de l’enseignement pendant plus d’un siècle (Marie Curie
y œuvra), l’Institut de Biologie Marine Michel Pacha, antenne de
l’Université de Lyon 1, fut le seul institut universitaire au monde
créé dès l’origine dans le but d’étudier la physiologie marine. Des
chercheurs du monde entier y ont travaillé. Dans les années 1960, sous
la direction du Professeur Gabriel Pérès, les recherches se sont
orientées sur la physiologie animale comparée (mammifères, poissons,
mollusques, crustacés) et les relations entre le déroulement des
grandes fonctions, le métabolisme et les facteurs du milieu. Ces
dernières années, sous la direction du Professeur Gérard Brichon,
l’Institut a poursuivi dans cette thématique d’écophysiologie comparée
des animaux aquatiques en se focalisant davantage sur les réponses
physiologiques des animaux marins face aux variations de leur
environnement (salinité, température, alimentation, pollution). Il a
aussi participé avec le C.N.R.S. au projet Antarès de construction du
premier télescope sous-marin à neutrinos cosmiques en collectant les
données reçues d’une station immergée au sud de Porquerolles. |
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Pacha (Château de Michel) |
Voir ci-dessus. Voir également le texte sur la résidence personnelle de Michel Pacha dans notre Tome II. |
Ancien château situé dans le parc Michel Pacha, auquel on accédait par le portail monumental (toujours visible) sur les chapiteaux desquels de superbes lions de pierre blanche se font face, à proximité du petit port du Manteau. |
Château construit par Michel Pacha à partir de 1880 pour sa résidence personnelle. Avec ses immenses terrasses bordées de colonnades émaillées, son dôme de style byzantin au faîte duquel brillait le croissant turc, son hall aménagé par des tiges noueuses de bambou, ses vérandas, ses verrières, son kiosque, ce château rappelait à Michel Pacha et c'est ainsi qu'il le conçut, ses longs séjours à Constantinople. A l'intérieur, le mobilier de l'immense salle à manger, les salons, les bureaux, les chambres, les décorations murales, les objets d'art, tout rappelait la demeure d'un Pacha d'Orient. Le déclin du Château commença à partir de la mort de Michel Pacha en 1907. Mais ce fut surtout la deuxième guerre mondiale et notamment le bombardement américain du 29 Avril 1944 qui porta le coup de grâce au domaine de Michel Pacha. Une multitude de bombes s'abattirent sur le domaine et le Château fut endommagé de manière irréparable. Des trésors d'architecture furent détruits et une grande partie des richesses furent pillées par les occupants nazis. Ce n'est qu'en 1970, lorsque le problème de la succession de Michel Pacha fut réglé, que les experts ordonnèrent la destruction du Château et que l'on vit dans le domaine s'édifier les nombreuses constructions actuelles. |
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Paecht (allée Arthur) |
Arthur Paecht : Homme politique français (Vienne, Autriche, 1930 - Ollioules, 2018). Il fut député UDF, puis UMP, du Var (1978-1981 ; 1986-2002), vice-président de l'Assemblée nationale (1998-2002), conseiller général du Var (1973-2008), maire de Bandol (1983-1995), puis de La Seyne-sur-Mer (2001-2008). Né le 18 mai 1930 à Vienne (Autriche), il embarque en 1939 à bord d’un convoi d’enfants pour Paris. Son père, Léon Paecht, est fusillé deux ans plus tard pour avoir siégé au procès des assassins nazis du chancelier Dollfuss et sa mère mourra en camp de concentration. Placé en famille d’accueil, le jeune orphelin s’investit dans les études à Montauban (Tarn-et-Garonne), avant d’intégrer la faculté de médecine de Paris. C’est là qu’il rencontre Mayotte Pasquini, docteur en droit, qui deviendra son épouse et lui donnera deux enfants, Valérie et Pascal. C’est aussi l’époque où il obtient la nationalité française. Un sésame qui préfigure son engagement pour la République. Le Docteur Arthur Paecht vient exercer à La Seyne-sur-Mer, à Mar-Vivo, de la fin des années 50 jusqu'en 1995. Il sera aussi chef de service de l'hôpital intercommunal de Toulon-La Seyne et enseignant à la faculté de médecine de Marseille. Il a également été conseiller aux Anciens Combattants auprès d'Alain Juppé lors de son passage au Ministère de la Défense en 2010-2011. Passionné des questions de Défense, il présidera l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) de 2003 à 2005 et dont il sera président d'honneur de décembre 2013 à sa mort, président d'honneur, aux côtés de Pascal Lamy, ancien directeur général de l'OMC. |
Allée centrale du parc de la Navale |
Décision prise au cours du Conseil municipal du 23 juillet 2019. Inauguration de l'allée le 2 août 2019. (Voir Var-Matin, 3 août 2019) |
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Page (allée Paul) |
Paul Page : Architecte suisse, formé à l'orientalisme (1863-1923). Il contribue à la réalisation de la station de Tamaris pour Michel Pacha où il utilise le style néo-mauresque. A la Seyne, il réalise son œuvre majeure, l'Institut Michel Pacha, mais aussi la restauration et l'embellissement de l'actuelle école des Beaux-Arts et de l'église Notre Dame de Bon voyage dont il signe la façade néo-romane ainsi que l'hôpital de notre ville, remarquable exemple de l'architecture hospitalière du début du XXe. |
Origine : Avenue Auguste Plane - Impasse |
Délibération du 23/05/2013 : transfert d'office dans la voirie communale - application de l'article L.318-3 du code de l'urbanisme. |
107 |
Pagnol (avenue Marcel) |
Marcel Pagnol : Écrivain et cinéaste français (Aubagne, 1895 - Paris, 1974). Ses comédies (Topaze, Marius, Fanny), ses recueils de souvenirs (la Gloire de mon père, le château de ma mère, le Temps des secrets), ses films (Angèle, 1934 ; César, 1936 ; la Femme du boulanger, 1938) évoquent avec tendresse sa Provence natale (Académie Française). |
Rue parallèle, côté nord, au boulevard du Quatre Septembre, entre l'avenue Henri Pétin et la rue Descartes. |
Ouverte seulement au début des années 70, au milieu de terrains de culture, en prolongement de la rue Marcel Sembat. Décision de dénomination rue Marcel Pagnol prise lors du Conseil Municipal du 30 mai 1974. |
185 |
Pagnol (École primaire Marcel) |
Voir ci-dessus. |
46 boulevard de la Corse Résistante, à proximité de l'intersection avec le chemin de l'Aiguillette. |
Ce fut seulement en 1959 que naquit une école maternelle à La Rouve. Le plan de rénovation scolaire avait prévu dans ce quartier une école primaire. Il faudra attendre avril 1963 pour que l'école dénommée École Jules Vallès, soit ouverte boulevard de la Corse résistante sur un terrain de 6423 m2, acquis par la ville et avec quatre classes en préfabriqués et une vieille bâtisse. Au début, cette école s'appelle École de Balaguier. On l'appelle aussi École de La Rouve. Cette école desservait des quartiers immenses qui s'étendent entre l'École François Durand et l'École des Sablettes, en passant par Balaguier, Tamaris et l'Évescat. L'école sera rebaptisée École Marcel Pagnol à la fin des années 1980. |
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Paix (môle de la) |
Marque l'attachement de la ville à la paix, c'est-à-dire à l'état de concorde, d'accord entre les membres d'un groupe, d'une nation, d'un ensemble de nations. |
Extrémité du quai nord du port de La Seyne, où se trouve le Monument aux Morts et où venait autrefois s'appuyer l'extrémité du pont mobile des Chantiers. |
Ce secteur était aussi connu sous le nom populaire de La Caisse ou de môle de La Caisse (voir ce mot). La décision d'appellation môle de la Paix a été prise à la séance du Conseil Municipal du 19 novembre 1924. |
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Paix (rue de la) |
Voir ci-dessus. |
Ancien nom de la rue centrale de la vieille ville, qui relie le « bas du Cours » (place Laïk père et fils) au port (quai Saturnin Fabre). |
Anciennement : rue Bourbon au XVIIIe siècle, en hommage à la dynastie régnante, le nom de rue de la Paix fut donné après la Révolution. Voir rue Cyrus Hugues, dénomination actuelle. |
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Palais (rue du) |
Appellation qui s'explique par la présence dans cette rue, avant la Révolution, d'un tribunal (auditoire de justice), et probablement d'une prison. |
Ancien nom de la rue Berny, rue qui prolonge la rue d'Alsace vers le sud-est, à partir de l'Église Notre-Dame du Bon Voyage et jusqu'à la rue Lefebvre. |
Le tribunal (auditoire de justice) qui se trouvait au début de cette rue fut probablement transféré à la rue du Petit-Filadou, mais le terme de rue du Palais demeura longtemps en usage. L'immeuble où se trouvait ce Palais fut, dans la première partie du XVIIe siècle, la résidence des administrateurs-syndics du bourg de La Seyne et il appartint à Michel Tortel, sieur de Ramatuelle. Le nom de rue Berny, dénomination actuelle, fut probablement attribué vers la fin du XIXe siècle. |
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Palmiers (rue des) |
Du nom du palmier, arbre (famille des palmacées) des régions chaudes du globe, à fleurs unisexuées, dont la tige, ou stipe, se termine par un bouquet de feuilles (palmes), souvent pennées, et dont de nombreuses espèces fournissent des produits alimentaires (dattes, noix de coco, huile de palme) ou industriels (raphia, rotin, ivoire végétal) |
Au quartier Mar-Vivo, courte rue perpendiculaire à l'avenue Hugues Cléry, côté est, entre le chemin des Acacias et l'avenue de la Plage, et qui dessert la résidence La Vague. |
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Paradis (chemin de) |
Plusieurs hypothèses ont été successivement avancées pour expliquer cette appellation : 1) le nom d'une famille propriétaire de terrains (le patronyme Paradis étant assez répandu dans la région) ; 2) l'existence d'un domaine qui fut divisé en dix part, d'où "part à dix", qui devint par la suite chemin de Paradis ; 3) la situation du quartier, remarquablement exposé en pente douce vers le sud, avec vue sur la mer et sur les hauteurs de N.-D. du Mai, peut le faire considérer comme un véritable paradis (le quartier situé à l'ouest de la partie haute du chemin actuel est d'ailleurs dénommé Le Paradis dans le cadastre napoléonien). C'est cette dernière explication que nous retiendrions comme la plus probable. |
Raccourci nord-sud entre le chemin de La Seyne à Bastian (face au chemin de Bastian) et le chemin de la Croix de Palun. |
VC 136. Appartenait autrefois au chemin de Bastian (orthographié Bastien). |
445 |
Paris (allée de) |
Paris, capitale de la France. |
Allée de la zone industrielle des Playes, qui se détache du haut de l'avenue de Bruxelles vers l'ouest et qui dessert les établissements Manugraph et B.E.T. Adret Ubac. |
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Paris (rond-point de) |
Voir ci-dessus. |
En haut de la zone industrielle des Playes, dernier rond-point de l'avenue Marcel Paul, avant d'entrer en territoire de Six-Fours, à la rencontre de l'avenue de Bruxelles et de l'avenue de Rome. |
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Parmentier (rue) |
Antoine Augustin Parmentier : Pharmacien militaire français (Montdidier, 1737 - Paris, 1813). Il vulgarisa en France la culture de la pomme de terre. |
Rue de la vieille ville, parallèle à la rue Lagane, qui relie la rue Berny au quai Saturnin Fabre en coupant les rues Franchipani, Baptistin Paul et la place Daniel Perrin. |
Anciennement (tout le XIXe siècle), on la nommait rue Têtes-Noires car la façade d'un de ses immeubles (au n° 8, millésime 1778) était ornée de têtes sculptées - qui ont maintenant disparu. |
94 |
Paroisse (rue de la) |
Rue ainsi nommée à l'origine car elle conduisait directement du quai du Port à l'église paroissiale Notre-Dame-de-Bon-Voyage). |
Nom d'origine de l'actuelle rue Lagane, rue importante de la vieille ville, qui relie l'église paroissiale (carrefour entre les rues d'Alsace, Carvin, Berny et Martini) au Quai Saturnin Fabre. |
Nom d'origine (XVIIIe siècle) de l'actuelle rue Amable Lagane. Voir Amable Lagane à la lettre L du lexique, ainsi qu'à la séance du Conseil municipal du 10 mai 1913 qui décida de cette nouvelle appellation de la rue de la Paroisse. |
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Pas du Loup (quartier) |
Du nom du Lou, modeste cours d'eau qui naît à la Croix de Palun et constitue une surverse de la zone marécageuse qui s'étendait autrefois jusqu'à Reynier. Le Lou suit un tracé parallèle à l'Oïde, sur la gauche de la route de Six fours aux Sablettes ; il coupe la route de La Seyne aux Sablettes, au Passage du Lou, dit communément Pas du Loup ; il poursuit son cheminement sur la gauche de la route des Sablettes jusqu'après le carrefour de Mar-Vivo et oblique sur la droite pour aller se jeter sur la plage des Sablettes au lieu-dit La Vague, entre Mar-Vivo et l'allée Marie. Ce ruisseau fut couvert pour assurer le passage de la route départementale. Quand les ouvriers de la voirie couvrirent le Lou, ils dirent : « Nous allons faire le passage du Lou ». Au fil des années, la déformation du langage donna le Pas du Loup (cette fois avec un p à la fin), d'où le nom du quartier et de son Auberge du Loup. Il ne semble pas y avoir de rapport avec l'animal le loup (bien qu'il y ait pu avoir autrefois des loups-cerviers (lynx) en forêt de Janas...). |
Quartier centré sur la partie sud de l'avenue Salvador Allende et le chemin des Oliviers. Il se situe entre Les Plaines (côté ouest) et Mar Vivo (côté est). |
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Pas du Loup (carrefour du) |
Voir ci-dessus. |
Entre les quartiers Mar Vivo, Les Plaines et Le Pas du Loup, dénomination commune, non officielle, du carrefour entre les trois avenues : Salvador Allende, Pablo Neruda et Auguste Renoir. |
Dénomination officielle : rond-point Salvador Allende. |
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Pascal (rue) |
Blaise Pascal : Mathématicien, physicien, philosophe et écrivain français (Clermont-Ferrand, 1623 - Paris, 1662). A 16 ans, il écrit un Essai sur les coniques , à 18 ans, il invente une machine à calculer. Jusqu'en 1652, il se livre à de nombreux travaux scientifiques. On lui doit les lois de la pression atmosphérique et de l'équilibre des liquides, le triangle arithmétique, le calcul des probabilités, la presse hydraulique, la théorie de la cycloïde. Sous l'influence de sa sœur, entrée en religion, il fait retraite à Port-Royal des Champs et adhère au jansénisme. Il meurt avant d'avoir achevé son Apologie de la religion chrétienne, dont les fragments ont été publiés sous le titre de Pensées. |
L'une des rues parallèles reliant l'avenue Frédéric Mistral et la rue Voltaire, entre la rue Philippine Daumas et la rue de Lodi. |
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60 |
Pascal (avenue Jean-Marie) |
Jean-Marie Pascal, né le 24 juin 1918 à La Seyne. Résistant, mort en déportation le 15 avril 1945 à Sandbostel (Allemagne). |
Au quartier Sainte-Anne, rue qui débute à l'extrémité est de la rue Pasteur, qui borde ensuite la partie sud-est du stade Antoine Scaglia, qui s'élève vers le quartier Touffany, et qui redescend en direction du sud-est rejoindre au Pont de Fabre l'avenue J.-B. Ivaldi. |
Ancien chemin de Sainte-Anne. Dénomination avenue Jean-Marie Pascal approuvée à la séance du Conseil Municipal du 6 avril 1949. |
455 |
Pascal (chemin de) |
Probablement, du nom d'une famille propriétaire de terrains dans ce quartier. |
Chemin qui se trouve en grande partie en territoire de Six-Fours, qui relie la route des Sablettes au chemin de Brémond et au chemin de Lombard. Il longe la limite Six-Fours - La Seyne au niveau de sa jonction avec le chemin de Carrière. |
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Passaglia (complexe Jean) |
Jean Auguste Passaglia (La Syene, 1925 - La Seyne, 2020). Ouvrier, militant communiste, adjoint au maire de La Seyne, dirigeant de mouvements sportifs. Fils d’un ouvrier charpentier de marine aux Forges et Chantiers de la Méditerranée de La Seyne depuis 1920, italien naturalisé en 1938, Jean Passaglia entra comme ouvrier chaudronnier aux FCM en mai 1942 où il fut témoin d’actes de sabotage visant les Allemands qui occupaient l’entreprise. Passaglia jouait au football dans l'équipe de l’Union sportive seynoise et l'athlétisme à l’ASFCM et remporta notamment une médaille d’Or du 100 mètres. Membre de la CGT, Passaglia adhéra du Parti communiste français en 1950. Aux élections municipales du 18 juin 1950 consécutives à l’érection en commune de la section de Saint-Mandrier, il fut élu conseiller municipal et quatrième adjoint, chargé des sports, sur la liste de Toussaint Merle et devint en février 1952 permanent du groupe communiste, une responsabilité qu'il conserva cette responsabilité jusqu’en avril 1984. Passaglia fut réélu par la suite en 1953, en 1959, en 1965, en 1971, en 1977 et en 1983. La délégation de 1950 à 1984 concerna le sport. S’ajoutèrent la responsabilité de la culture (1965-1973, puis à nouveau en 1983-1984) et la délégation de l’instruction publique (1959-1983). En 1995, il fut nommé adjoint honoraire. Après les annulations suivies de nouvelles élections en 1984 et en 1985 des élections, quand la liste dirigée par un communiste fut battue en 1984, Passaglia siégea comme élu minoritaire en 1983, 1984, 1985 et renouvelé en 1989. En 1995, il ne fut pas retenu comme candidat sur la liste d’Union de la Gauche dirigée par le communiste Maurice Paul. Passaglia fut au cœur des réalisations municipales dans le domaine du sport (équipements en stades, gymnases, complexes sportifs et notamment la salle Maurice Baquet, base nautique, écoles municipales, circuit rustique d’aménagement de plein air etc…). Il présida l’Office municipal des sports qui avait été créé en 1948. Après 1985, la municipalité de droite créa l’Office général des sports tandis que Passaglia demeurait président de l’OMS qui se transforma en 1992 en Office du sport de La Seyne en 1992. Dans le domaine culturel, Passaglia fut un des créateurs de l’école municipale de dessin (1960) et de l’école municipale de musique (qui commença à fonctionner en mai 1966). Il fut aussi un des initiateurs de l’Office municipal de la culture et des arts, fondé le 27 février 1967, créateur du Mois des Arts en 1959, le président du comité permanent des fêtes de 1956 à 1971. Enfin sa délégation à l’éducation correspondit avec la construction d’une vingtaine d’écoles maternelles et primaires, de trois collèges et de deux lycées.Voir également la biographie de Jean Passaglia dans le Dictionnaire du Mouvement Ouvrier et Social Seynois. |
Le complexe Jean Passaglia englobe les installations sportives du gymnase L’Herminier, de la salle Sauvat, des stades Squillaci, des courts de tennis et de la salle de gym de Guimier, avec : - Un terrain de football en sol stabilisé avec vestiaires - 4 courts de tennis et un mur d’initiation - 1 salle polyvalente - 1 terrain de handball extérieur Gymnase L'Herminier : Avenue Henri Guillaume Salle Sauvat : 7 rue du lotissement L'Evescat Stade Squillaci : Avenue Henri Guillaume Salle Guimier : 555 Vieux chemin des Sablettes |
Complexe inauguré le 31 août 2019 en présence du maire Marc Vuillemot et de Jean Passaglia (Var-Matin, 2 septembre 2019). |
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Passereaux (sentier des) |
Du nom des passereaux, ou passériformes, ordre d'oiseaux généralement petits et de mœurs arboricoles, chanteurs et bâtisseurs de nids, tels que le moineau (en latin passer), le merle, le rossignol, le corbeau. |
L'une des allées du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas) |
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Pasteur (rue Louis) |
Louis Pasteur : Biologiste français (Dole, 1822 - Marne-la-Coquette, 1895), fondateur de la microbiologie. Ses études sur les fermentations lui permirent de découvrir les micro-organismes qui les provoquent. D'une part, il put critiquer la théorie alors en vogue de la génération spontanée, mais surtout, il mit au point les procédés de conservation des produits qui fermentent (bière, lait, etc.) ce qu'on appelle la pasteurisation. Au cours de ses recherches sur les maladies infectieuses et contagieuses, il précisa sa théorie des germes (microbes), bouleversant la médecine où il préconisa la méthode de l'asepsie). Puis il mit au point des vaccins préventifs contre le charbon, le choléra et surtout contre la rage. Sa figure de savant désintéressé lui valut le titre de bienfaiteur de l'humanité. Académie des Sciences en 1862. Académie Française en 1881. Il fonda l'Institut Pasteur en 1888 pour permettre à ses élèves et ses collaborateurs de poursuivre ses recherches en microbiologie. |
Rue est-ouest, perpendiculaire à la rue Voltaire, qui coupe la rue Condorcet et rejoint l'avenue Jean-Marie Pascal sur le côté est du stade Antoine Scaglia. |
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Patrimoine (maison du) | Structure dédiée à la coordination de projets socio-éducatifs, culturels et associatifs. Diverses associations ciblées sur la mémoire et l'histoire seynoise y sont accueillies. Lors de la rénovation du bâtiment, des décors de peinture d'époque et des ornements de pierre y ont été découverts sur des poutres et des plâtres, ainsi qu'un escalier de style renaissance avec tomettes et plafond à gypseries. | 2, rue Denfert-Rochereau, à côté de la Maison de l'Image, sur la nouvelle place Bourradet. | Les maisons du n° 2 rue Denfert-Rochereau furent probablement construites par des négociants du début du XVIIe siècle. Après avoir été longtemps de modestes logements insalubres, et avoir failli être vendues aux enchères, ces maisons ont été réhabilités dans le cadre de la requalification du Centre Ancien, à partir de 2005, pour abriter la Maison du Patrimoine et la Maison de l'Image. | |
Paul (rue Baptistin) |
Baptistin Paul : Ingénieur mécanicien principal de la Marine (1863-1919). Maire de La Seyne (1912-1919). Au moment des grandes grèves des Chantiers de juin 1919, il soutint les travailleurs en lutte en finançant 3000 kg de pain distribués chaque jour à la Bourse du travail. Il estima de son devoir d'intervenir auprès du gouvernement à la fois pour appuyer les revendications syndicales qu'il approuvait et obtenir des commandes de navires de guerre pour les chantiers. Baptistin Paul se rendit à Paris le 24 juillet et se battit farouchement contre les licenciements projetés par la Direction des Chantiers et qu'il fit ramener de 60 à 24, puis à 14, puis à 3. Mais les discussions passionnées furent fatales à ce maire dévoué qui fut terrassé par une crise cardiaque le 26 juillet au siège social de la Société des Forges et Chantiers, où il avait rencontré la veille M. Clemenceau. |
L'une des principales rues de la vieille ville, perpendiculaire aux rues Cyrus Hugues, Lagane et Parmentier, qui va de la rue Hoche à la rue Kléber. |
Anciennement, rue de la Grande forge, ou encore rue des Maures, elle deviendra la rue Baptistin Paul par le décret du 3 juillet 1920. |
235 |
Paul (place Baptistin) |
Voir ci-dessus. |
Ancien nom de la place qui est actuellement délimitée par les rues Baptistin Paul, Franchipani, Desaix, Ramatuelle et coupée en son milieu par la rue Parmentier. Elle fut remodelée et agrandie avec les espaces laissés vacants par la destruction de plusieurs immeubles lors du bombardement du 29 avril 1944. |
Très anciennement place du Piquet (il y aurait eu une perception d'impôt), elle devint place Quartier Neuf (sous la municipalité Saturnin Fabre). Elle prendra ensuite le nom de rue Muiron (séance du Conseil Municipal du 26 septembre 1905), puis de place Baptistin Paul par décret du 3 juillet 1920, puis de place Daniel Perrin (dénomination actuelle) à la fin des années 1980. |
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Paul (avenue Marcel) |
Marcel Paul (1900-1982) : Homme politique et syndicaliste français, résistant et déporté. Enfant abandonné à Paris en 1900, militant CGTU, Conseiller municipal de Paris en 1935, puis Conseiller général de La Seine. Mobilisé dans la Marine en 1939, il fut exclu pour ses appartenances communistes. Il entre dans l'Armée de terre. Fait prisonnier, il s'évade deux fois. En 1944, il est déporté à Buchenwald. Sous le gouvernement du Général de Gaulle, il est ministre de la Production Industrielle, de novembre 1945 à novembre 1946. C'est sous son ministère, le 8 avril 1946, que le gaz et l'électricité sont nationalisés. Il fonda la Fédération Nationale des Déportés, Internés et Résistants Patriotes (FNDIRP) et la présida jusqu'à sa mort. |
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Portion du CD 63, dite route des Playes, entre la limite de Six-Fours et le rond-point Georges Beauché (carrefour du Pêle-Mêle). Avenue inaugurée le 22 Octobre 1983 en présence de la Municipalité de Maurice Blanc, de la section locale des Déportés et Internés (FNDIRP), du Comité de Coordination des Anciens Combattants et du syndicat CGT de l'EDF-GDF. |
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Pavé d'amour (rue du) |
Ce nom poétique désignait vraisemblablement (comme c'est le cas dans d'autres villes provençales) une rue particulièrement fréquentée par la jeunesse du pays et où jeunes gens et jeunes filles aimaient à se donner des rendez-vous. |
Ancienne appellation de l'actuelle rue République, importante rue commerçante (poissonnerie) de la vieille ville, qui relie le bas du Cours (place Laïk père et fils) à la rue Bourradet. |
Au XIXe siècle, la courte section de cette rue située entre la poissonnerie et le bas du Cours, s'appelait rue du Marché-aux-Herbes parce que les paysannes de la campagne venaient y vendre le matin leurs légumes et leurs fruits. Plus tard, les deux sections de la future rue de la République prendront le nom unique de rue du Marché. La dénomination actuelle rue République a été adoptée vers 1885. |
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Pays Bleu (chemin du) |
En termes littéraires, le Pays Bleu désigne, au sens figuré, un pays imaginaire et merveilleux et, en réalité, le Midi méditerranéen ensoleillé, avant que cela ne devienne la « Côte d'Azur ». Pourquoi a-t-on baptisé ainsi ce chemin du quartier Brégaillon ? D'aucuns ont pensé que l'explication était à rapprocher du titre de l'ouvrage Au Pays Bleu - Roman d'une vie d'enfant, destiné aux élèves des classes primaires, et publié en 1941 par M. Edouard Jauffret, Inspecteur de l'Enseignement Primaire, né à La Seyne en 1900 (ouvrage dans lequel il raconte sa vie d'enfant et où de nombreuses descriptions rappellent bien le pays seynois). On sait aujourd'hui qu'il n'en est rien car la villa cossue baptisée Le Pays Bleu a été construite par un comte en 1890, donc avant la naissance d'Edouard Jauffret. Quoi de plus normal que cette villa ait été appelée Le Pays Bleu puisque, depuis ce site, on ne voyait que le bleu du ciel et de la mer. La coutume a fait que le chemin bordant Le Pays Bleu ait pris le nom de la propriété, et ce nom lui est resté par la suite. (Source : Dina Marcellesi, Le Filet du Pêcheur N° 107, Juin 2008, pp. 12-13). |
Au quartier Brégaillon, chemin nord-sud qui relie, avec une forte déclivité, la route de La Seyne à Toulon (avenue de la 1ère Armée Française) au chemin du Belvédère. |
Classé (VC 158) le 28 décembre 1953. |
210 |
Pêcheurs (rue des) |
Nom donné au XVIIIe siècle à cette rue en raison des locaux qui s'y trouvaient, où les pêcheurs logeaient leurs filets et autres engins de leur profession. |
Ancien nom de cette rue perpendiculaire à la rue Berny, et qui la relie au quai Saturnin Fabre. |
Ancien nom de l'actuelle rue Ramatuelle (ou Tortel de Ramatuelle). La nouvelle appellation date du XVIIIe siècle et la rue n'a plus changé de nom depuis cette époque. |
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Peiré (avenue Alex) |
Alex Peiré : Ingénieur géomètre, adjoint au Maire de La Seyne pendant 30 ans (La Seyne, 1901 - La Seyne, 1974). Jeune écolier, Alex Peiré manifesta très tôt une inclination particulière pour les mathématiques, le dessin industriel et le dessin d'art, ce qui le conduisit à devenir, arrivé à l'âge adulte, Ingénieur géomètre. Administrateur de la commune de 1944 à 1974, il fut particulièrement désigné pour suivre les problèmes de la voirie, des logements et des constructions diverses. Son nom reste attaché à l'histoire de l'Émissaire commun, vaste rivière souterraine dont il fut le concepteur et qui draine au large les égouts qui, auparavant, transformaient notre rade en cloaque, à la rénovation du cadastre et à la résolution des grands problèmes urbanistiques de notre ville. De par sa profession et ses goûts pour les questions artistiques et culturelles, il devint une personnalité très populaire parmi nos concitoyens qui le tenaient en haute estime et il avait de grandes qualités d'homme et de citoyen : probité, serviabilité, droiture et pouvait se prévaloir, en dehors de ses qualités professionnelles de plusieurs cordes à son arc : peinture, la musique, la littérature, la photographie, la poésie. Il fut notamment Président de la Caisse des Écoles, Président de la Philharmonique La Seynoise de 1968 à 1974. Voir la biographie d'Alex Peiré dans notre Tome VIII. |
Au quartier Gai Versant, relie les avenues Pierre Mendès France et d'Estienne d'Orves, en passant entre la résidence le Catamaran et le lotissement de Gai Versant. |
Voie classée le 25 août 1887. |
363 |
Pêle-Mêle (carrefour du) |
Il a parfois été dit que Pêle-Mêle était une déformation de PLM, le carrefour étant situé sur la route de la gare de chemin de fer appartenant alors (avant la création de la SNCF) au réseau PLM (Paris-Lyon-Méditerranée). Une explication beaucoup plus plausible est celle d'un bâtiment commercial baptisé Pêle-Mêle, construit avant la guerre de 1939-1945, détruit, puis reconstruit après, dans lequel on trouvait de tout, "pêle-mêle" : épicerie, boulangerie, essence, etc... (Explication apportée en Mars 2008 par Mme Laura Traversa dont le grand-père avait construit et tenu cet établissement). |
Ancienne appellation populaire du carrefour (devenu aujourd'hui un rond-point) situé sur le chemin de Lagoubran aux Playes (boulevard Yitzhak Rabin), à l'intersection avec le chemin de La Seyne à Ollioules (boulevard de l'Europe), à proximité des centres commerciaux Auchan et Leclerc. |
Voir rond-point Georges Beauché, dénomination actuelle, donnée le 27 janvier 1998. |
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Pêle-Mêle (place) |
Voir ci-dessus. |
Parvis
situé au nord-est du carrefour
Georges Beauché, entre le boulevard Yitzhak Rabin et le boulevard de
l'Europe qui doit relier le quartier Berthe aux deux centres
commerciaux de l'autre côté de la rue. |
Aménagement
prévu dans le cadre de la rénovation du quartier Floréal
(cf. Fenêtre sur Seyne de Mars 2008). Travaux seulement
commencés en septembre 2014 (cf. Le
Seynois n° 54 de septembre-octobre 2014) et devant se terminer
en décembre 2014. |
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Voir ci-dessus. |
Courte traverse qui relie l'avenue Itzhak Rabin au boulevard de l'Europe, en face du centre commercial Auchan, en évitant le passage par le rond-point Georges Beauché. |
Appellation décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 janvier 2009. |
45 |
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Pelletan (rue Camille) |
Camille Pelletan : Homme politique français (Paris, 1846 - Paris, 1915). Député radical (1881-1912), ministre de la Marine de Combes (1902-1905), il prit une part active à la politique anticléricale. |
Rue qui borde, du côté sud, la place Benoît Frachon (place de la Lune), entre le quai Gabriel Péri et le boulevard Toussaint Merle. |
Anciennement rue de La Lune. Appellation rue Camille Pelletan décidée à la séance du Conseil Municipal du 16 août 1921. |
255 |
Pénitents-Blancs (chapelle des) |
Avec le développement du hameau de La Sagno, sur les bords de la rade, les confréries les plus importantes de Six-Fours créent en 1639 une association et une chapelle dites des Pénitents Blancs, placée sous le titre de Notre-Dame de la Miséricorde. |
Cette chapelle, aujourd'hui disparue, fut édifiée au quartier Cavaillon à l'emplacement du Centre médico-scolaire actuel, place Séverine. |
Inaugurée le 24 juillet 1639, son style n'était pas recherché. Sa haute façade occidentale se terminait par un clocher-mitre. (Voir la photographie de l'ancienne chapelle, dans le chapitre Vieilles pierres seynoises de notre Tome II. La porte d'entrée à plein cintre s'ouvrait vers l'Ouest. Elle dut être agrandie par la suite. L'année qui suivit l'érection de La Seyne en commune, les premiers magistrats de la nouvelle commune furent désignés par l'Assemblée du 22 avril 1658 réunie dans cette chapelle des Pénitents Blancs. Elle fut démolie vers 1925. |
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Pénitents-Blancs (place des) |
Voir ci-dessus. |
Ancienne appellation de l'actuelle place Séverine. |
Au milieu des années 1920, après la démolition de la chapelle, la place des Pénitents Blancs semble avoir porté un certain temps le nom de Matteoti [Giacomo Matteoti, homme politique italien (1885-1924), assassiné le 10 juin 1924]. La dénomination actuelle de place Séverine Caroline a été adoptée par le Conseil Municipal le 6 décembre 1929. Voir place Séverine, dénomination actuelle. |
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Pénitents-Gris (chapelle des) |
Une autre confrérie, originaire de Six-Fours, celle dite des Pénitents Gris, se manifesta aussi à La Seyne quelques années après les Pénitents Blancs. La qualification Gris s'expliquait par le fait qu'au moment des offices, ils étaient revêtus d'une longue robe de bure (du latin burra) qui leur valut aussi le nom de Frères Bourras. Ils se livraient à des œuvres d'assistance de bienfaisance et d'entretien des édifices religieux. |
Chapelle se trouvant actuellement à l'extrémité occidentale de la rue Victor Hugo, à l'intersection avec la rue Charles Gounod. |
La chapelle des Pénitents Gris fut fondée le 5 Novembre 1655. On l'appela la chapelle du Saint-Esprit. Construite à l'extrémité occidentale la rue Clément Daniel elle était orientée Sud-Nord. En 1925, il fallut la détruire pour permettre l'élargissement de la rue Gounod. Elle fut reconstruite au même endroit. La chapelle actuelle est le siège du Secours Catholique. Au moment de la reconstruction, une pierre portant le millésime 1655 de l'ancienne chapelle a été incrustée dans la façade nord de l'édifice actuel. Elle est parfaitement visible et rappelle ainsi le monument du XVIIe siècle. Voir la photographie de la chapelle, dans le chapitre Vieilles pierres seynoises de notre Tome II. |
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Pères-Monfortins (impasse des) |
Pères et Frères Montfortins : Congrégation religieuse [orthographiée le plus souvent Montfortains] fondée au début du XVIIIe siècle par Louis-Marie Grignion (1673-1716), dit Monsieur de Montfort (du lieu de son baptême) (canonisé en 1947) et par Marie-Louise Trichet (1684-1759) (béatifiée en 1993), congrégation de femmes consacrées à la Sagesse, pour le soin des malades et l'éducation de la jeunesse. |
Au quartier Gaumin, chemin en impasse qui se détache du début de l'avenue Jean-Baptiste Ivaldi et qui monte en direction du sud-est jusqu'à une chapelle située sur la gauche. |
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Pères-Monfortins (chapelle des) |
Voir ci-dessus. |
Chapelle dominant l'extrémité (côté est) de l'impasse des Pères-Monfortins (ci-dessus). Une sorte d'oratoire est également visible au-dessus du chemin dans la dernière propriété accessible aux piétons. |
Nous ne savons rien de l'histoire de cette chapelle, qui est certainement à l'origine de la dénomination Pères-Monfortins du chemin en impasse qui y conduit ? A-t-elle un lien avec le sanctuaire voisin des Moniales Camaldules ? |
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Pérès (rond-point Shimon) |
Shimon Pérès : Homme d'état israélien (Wisniew, ville située, à l'époque en Pologne, et devenue aujourd'hui Vishnyeva, en Biélorussie, 1923 - Ramat Gan (Tel-Aviv), 2016). Premier Ministre travilliste de 1984 à 1986 et de 1995 à 1996), puis Président de la République de 2007 à 2014. Prix Nobel de la Paix en 1994, avec Yitzhak Rabin, pour son rôle dans les accords d'Oslo, signés l'année précédente entre l'État d'Israël et la résistance palestinienne dirigée par Yasser Arafat, également récompensé cette année-là du Prix Nobel de la Paix. |
Au quartier Les Plaines, rond-point le plus proche des bureaux de La Poste situés sur l'avenue Pierre Auguste Renoir. |
Délibération du Conseil municipal du 8 décembre 2016. |
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Pergaud (avenue Louis) |
Louis Pergaud : Écrivain français (Belmont, Doubs, 1882 - Marchéville-en-Woëvre, 1915). Ses récits composent un tableau savoureux de la vie des bêtes (De Goupil à Margot, Le roman de Miraut) et des mœurs enfantines (la Guerre des boutons, 1912). |
Au quartier Berthe, rue qui relie l'extrémité nord de l'avenue Jules Renard au chemin de Lagoubran aux Playes. |
Partie de l'ancienne VC 113. Voie classée le 25 août 1887. |
300 |
Péri (quai Gabriel) |
Gabriel Péri : Journaliste, homme politique et résistant français (Toulon, 1902 - Mont-Valérien, 1941). [A noter que la famille Péri, originaire de la Corse, vint se fixer dans notre terroir provençal, au début du XXe siècle, à Toulon où Gabriel naquit, mais également à La Seyne, au quartier Pont de Fabre plus précisément]. Secrétaire général des Jeunesses communistes, il entra à l'Humanité en 1924 où il s'occupa du service de la politique étrangère. Membre du Comité central du Parti communiste, élu député en 1932, il anima les Cahiers clandestins du Parti sous l'Occupation, Livré aux Allemands, il fut fusillé au Mont Valérien le 15 décembre 1941. Voir la biographie de Gabriel Péri dans le chapitre Ils sont venus à La Seyne de notre Tome IV. |
Quai du côté sud du port : entre le quai Saturnin Fabre et le boulevard Toussaint Merle. |
Autrefois
quai du Port ou quai Regonfle
parce qu'il existait un ruisseau souterrain débouchant dans l'angle sud
de la darse. Sa rencontre avec les courants des eaux de la mer
produisait une sorte de ronflement que nos anciens provençaux nommaient
lou Regounfle. Le quai Regonfle
devint le quai François Bernard (Directeur de
l'Octroi, puis Maire de La Seyne de 1896 à 1900) en 1909, puis le quai
Gabriel Péri par décision (novembre 1944) de la délégation municipale
présidée par le docteur Sauvet. La plaque est inaugurée le 10 décembre
1944 en présence du préfet, de l’ancien député communiste de Brignoles,
Charles Gaou, et d’un détachement du régiment des Maures. |
240 |
Péri (jardin Gabriel) |
Voir ci-dessus. |
Place triangulaire, à l'angle des quais Saturnin Fabre et Gabriel Péri, issue de l'élargissement du quai Gabriel Péri. [voir rond-point Ithzak Rabin]. |
Dénomination jardin Gabriel Péri adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
36 x 14 = 504 m2 |
Périmétrale (piste la) |
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Perrin (place Daniel) |
Daniel Perrin (Courbevoie, 1930 - Sanary, 1986) : Agent d'assurances et homme politique seynois. Elu conseiller municipal sur la liste de Charles Scaglia en 1984, il devint adjoint au Maire et conseiller régional. Il fut assassiné devant son domicile le 29 août 1986. |
Place approximativement triangulaire, délimitée par les rues Baptistin Paul, Franchipani, Desaix, Ramatuelle et coupée en son milieu par la rue Parmentier. Elle fut remodelée et agrandie avec les espaces laissés vacants par la destruction de plusieurs immeubles lors du bombardement du 29 avril 1944. |
Très anciennement place du Piquet (il y aurait eu une perception d'impôt), puis place Quartier Neuf (sous la municipalité Saturnin Fabre), qui prendra le nom de rue Muiron (séance du Conseil Municipal du 26 septembre 1905), puis place Baptistin Paul par décret du 3 juillet 1920. |
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Peter (rue Sauveur) |
François
Sauveur Peter
: Charpentier seynois (La Seyne, 1815 - Marseille, 1875). Membre du cercle littéraire politisé
créé en 1846, il fut dénoncé
au lendemain du coup d'État du 2 décembre 1851.
Arrêté fin décembre, il
sera condamné à la déportation en Algérie
(ainsi que Barralier,
Louis Bonacorsi, Auguste Carvin, Jean François Coste, Prosper
Coste, Auguste Daniel, Joseph Décugis, Pierre Ettore, Pierre
Giraud,
Jacques Laurent, Célestin Tizot) en janvier 1852. Dans les années 1870, il est surveillant aux docks à Marseille. |
Rue parallèle, côté nord, au boulevard du Quatre Septembre, entre la rue Ernest Renan et l'avenue Jean Juès. |
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120 |
Pétin (avenue Henri) |
Henri Charles Pétin (1870-1911) : Industriel (l'un des propriétaires de la corderie Abran, située dans ce quartier) - Maire de La Seyne (1904-1908) et élu député du Var contre Pierre Renaudel à l'élection partielle de 1909. Malade, il ne se représentera pas en 1910 et mourra peu après à l'âge de 40 ans. |
Importante avenue, perpendiculaire au boulevard du Quatre Septembre, qui le relie à l'avenue du Docteur Mazen. Elle se prolonge, côté sud, par l'avenue Charles Gide, et, côté nord, par l'avenue Max Barel. |
Partie de l'ancien CVO 10. Dénomination rue Henri Pétin décidée lors de la réunion du Conseil municipal du 22 décembre 1912. |
297 |
Petit Bois (chemin du) |
Chemin qui traverse une zone boisée. |
Chemin en impasse, qui se détache, du côté ouest, de la montée finale du chemin de Donicarde, environ 150 mètres avant sa jonction avec le chemin des 4 Moulins. |
Ancienne annexe 3 du chemin de Donicarde. Classé (VC 235) le 28 août 1887. |
130 |
Petit-Gibraltar |
La position de la colline Caire, où les anglais édifièrent leur redoute Mulgrave en 1793, fut alors comparée à une sorte de petit Gibraltar, place stratégique britannique, à l'extrémité sud de l'Espagne, sur le détroit du même nom, que surplombe un rocher haut de 423 m, le djabal al-Tariq, du nom du conquérant berbère Tariq ibn Ziyad, dont la prononciation altérée a donné Gibraltar. |
Redoute (petit ouvrage de fortification isolé, de forme carrée) (également appelée redoute Mulgrave) élevée par les Anglais en 1793 au sommet de la colline Caire (altitude 77 m.).Deux autres redoutes furent construites en flanquement, celle de Saint-Philippe appuyée sur la Rouve et celle de Saint-Charles dominant Tamaris. |
Ouvrage construit par les Anglais dès le début de leur occupation de la région (Septembre 1793), à l'emplacement d'une ancienne redoute française du XVIIIe siècle. Voir à redoute Mulgrave et à fort Napoléon. |
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Petite Garenne (La) (quartier) |
Une garenne est un lieu boisé où les lapins vivent à l'état sauvage. Un tel lieu boisé devait autrefois exister dans ce quartier dont les terres agricoles furent exploitée pendant des siècles (vignes, oliviers, potagers, et élevages des moutons et de porcs). |
Quartier situé le plus au nord-ouest de l'ancienne Grande terre de Saint-Jean, entre la voie ferrée Marseille-Toulon et la limite de la commune d'Ollioules. |
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Petite Garenne (chemin de la) |
Voir ci-dessus. |
A proximité de la gare SNCF, chemin qui prolonge l'avenue d'Estienne d'Orves vers le nord (au delà du chemin de Lagoubran aux Playes), qui passe sous le pont de la voie ferrée et se poursuit jusque dans le territoire d'Ollioules. |
Classé (VC 114) le 25 août 1887. |
355 |
Petite Garenne (domaine et château de la) |
Voir ci-dessus. |
Domaine autrefois situé entre la voie ferrée Toulon-Marseille et l'actuelle autoroute, qui s'élevait sur près de 10 hectares, avec des coteaux admirablement exposés au midi, des bois de pins et de chênes qui couronnaient la colline d'altitude 60 mètres. |
Le domaine dit de la Petite Garenne appartint longtemps à la famille David. Il offre encore des vestiges prestigieux : maison de maître (on disait aussi le Château), maison de ferme, nombreuses dépendances, dont l'ensemble ressemble à un hameau. Bonaparte y établit, en 1793, une batterie dite de La Montagne, et, sur son emplacement, on put y retrouver quelques boulets de canons. Ces dernières années ont vu des incendies ravager la presque totalité des bois des collines environnantes et l'amputation de ce magnifique domaine pour faciliter la création d'une zone industrielle. |
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Peyras (Batterie de) |
Nom d'origine probablement provençale. Peyras est un nom de famille provençal, probablement de peiro, pierre ou de peiras, gros Pierre, ou gros amas de pierres ? |
Chemin de la Batterie de Peyras, au sommet de la colline de Peyras (altitude 191 m.). |
Elle fut édifiée en 1878, dans le cadre de la révision des principes de défense des côtes qui a suivi la défaite de 1870, une époque marquée par des tensions franco-anglaise et franco-italienne en Méditerranée. Située dans le massif du Cap Sicié, elle avait pour mission de battre l'espace compris entre l'isthme des Sablettes et la pleine mer aux environs des rochers des Deux Frères. Ses feux croisaient ceux de sa sœur de gauche, la batterie de Saint-Elme. C'est une « batterie de bombardement » de gros calibre. Son altitude lui permettait en effet de soumettre des vaisseaux ennemis à un tir plongeant, augmentant ainsi son efficacité. Après la Libération, la Marine Nationale transforma le site en école de D.C.A. en y installant les 4 canons allemands de 105 mm qui s'y trouvent encore aujourd'hui. La batterie cesse d'être opérationnelle le 11 juin 1957. Le fort est désarmé en 1965. Aujourd'hui, Peyras demeure la seule et unique batterie de Flak allemande encore en état en Europe (alors que tous les murs de l'Atlantique et de la Méditerranée ont été vendus à la ferraille). Elle est toujours occupée par la Marine Nationale qui a entrepris de la restaurer depuis 1997. |
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Peyre (boulevard Étienne) |
Étienne Peyre (1891-1973). Seynois d'origine, ancien marin, mytiliculteur. Conseiller municipal de La Seyne dans les municipalités Jean Sauvet, Toussaint Merle et Philippe Giovannini, de 1944 à 1973. Homme droit, simple, de grand cœur, toujours prêt à rendre service à ses concitoyens, il partageait ses activités entre le Bureau d'aide sociale, l'Hôpital, l'Office HLM et le service de l'État Civil. Il a exercé longtemps la fonction d'officier délégué de l'État Civil et a notamment prononcé les mariages de centaines de Seynois. [Voir la fiche biographique d'Etienne Peyre dans le Dictionnaire du Mouvement Ouvrier Seynois]. |
Boulevard qui se détache de l'avenue du Maréchal Juin (à hauteur de l'intersection avec l'avenue Jean Juès) et qui rejoint les avenues Max Barel et Henri Pétin. La voie se prolonge vers l'avenue Gambetta sous la dénomination avenue du Docteur Mazen. |
Partie de l'ancienne RD 214. Décision de dénomination boulevard Étienne Peyre prise lors du Conseil Municipal du 22 mars 1973. La cérémonie d'inauguration du boulevard a eu lieu le 23 février 1974. Le nom d'Étienne Peyre a été donné également au Foyer des anciens de la cité Berthe, inauguré en octobre 1973. |
247 |
Peyron (quartier) |
Du nom d'une famille propriétaire de terrains dans ce quartier. Voir quartier Peyron dans le chapitre Origine des quartiers de notre Tome VIII. |
Quartier situé entre l'extrémité est de la ZUP de Berthe et le quartier Brégaillon : boulevard Jean Rostand, avenue de Saint-Exupéry, avenue Pierre Mendès France, chemin de Moneiret. On y trouve notamment l'Hôpital Régional et la Mairie Technique. |
Avant même que La Seyne soit devenue une commune indépendante on parlait déjà du quartier Peyron, avancée de la Grande terre de Saint-Jean sur le littoral. Les habitants du quartier utilisaient alors le lavoir du Peyron, qui était alimenté par un cours d'une eau très pure irriguant des prés ou bovins et ovins venaient s'y désaltérer. Par le fait d'une urbanisation croissante le lavoir disparut mais les eaux ressurgirent plus loin en direction de la Bourse du travail (voir ci-dessous quartier et lavoir Saint-Roch). |
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Peyron (chemin du) |
Voir ci-dessus. |
Aux quartiers Peyron et Gai Versant, chemin qui relie, en oblique, l'avenue Alex Peiré et l'avenue d'Estienne d'Orves. |
Partie de l'ancien chemin de Moneiret (qui englobait à l'origine l'avenue Alex Peiré et mesurait 445 m. Classé (VC 252) le 25 août 1887. |
180 |
Peyron (rue) |
La rue desservait le quartier Peyron (voir ci-dessus). Selon L. Baudoin, la dénomination rue Peyron aurait pu être antérieure à celle de rue de Saint-Roch, car le terme peïroun semble avoir été un nom très ancien de ce quartier, donc d'un vieil usage. |
Ancien nom de l'actuelle rue qui traverse la partie nord-ouest de la vieille ville, de la rue Bourradet à l'avenue Mazen (rue Denfert-Rochereau), et qui se prolongeait au nord à l'emplacement de l'actuelle rue Émile Zola (quartier Peyron). |
Au XVIIIe siècle, la rue Peyron correspondait aux actuelles rues Denfert-Rochereau et Émile Zola. Sa partie sud (entre la rue Bourradet et l'avenue Mazen) fut dénommée rue de Saint-Roch. Elle aurait été débaptisée sous la Terreur pour reprendre ensuite son vocable religieux. Après 1870, la municipalité lui donna le nom de rue Denfert-Rochereau. |
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Peyron (chapelle du) |
Voir ci-dessus. |
Chapelle autrefois située au quartier Peyron, à l'extrémité nord de l'actuelle avenue Denfert-Rochereau (qui se trouvait à l'époque au bord du rivage), puis reconstruite à un endroit un peu différent, celui où fut édifié plus tard le lavoir Saint-Roch, lui aussi aujourd'hui disparu. |
Chapelle (également appelée chapelle Saint-Roch) construite en 1677, à l'emplacement d'une ancienne maison de refuge (sorte de lazaret) pour les pestiférés débarqués des bateaux venus toucher le havre de La Sagno. La chapelle fut détruite une première fois en 1787 pour cause de vétusté, reconstruite, puis détruite de nouveau à une date qui ne nous est pas connue. |
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Peyron (École primaire) |
Voir ci-dessus. Voir les paragraphes consacrés à l'École primaire Peyron (ex-École du Germinal) dans notre Histoire de l'Enseignement à La Seyne. |
159, avenue Antoine de Saint-Exupéry. |
A l'origine, cette école primaire portait le nom de l'ensemble H.L.M. Le Germinal en bordure duquel elle fut construite. On l'a ouverte en janvier 1978 avec huit classes. Sa construction était une nécessité absolue dans la Z.U.P. et elle a permis de décharger un peu les effectifs du groupe scolaire Maurice Thorez dont elle est voisine. Sa dénomination actuelle est École Peyron, car elle dessert le quartier du Peyron (voir ci-dessus). |
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Philipe (avenue Gérard) |
Gérard Philip, dit Gérard Philipe : Acteur français (Cannes, 1922 - Paris, 1959). Révélé par sa création de Caligula, de A. Camus (1945), il triompha au Théâtre National Populaire, notamment dans le Cid et le Prince de Hombourg (1951). Meilleur jeune premier de sa génération, il fut aussi une vedette de l'écran (le Diable au corps de C. Autant-Lara, 1947 ; Fanfan la Tulipe, de Christian-Jaque, 1952 ; le Rouge et le Noir, de C. Autant-Lara, 1954). |
Au quartier Berthe, avenue qui relie l'avenue Louis Pergaud à l'avenue Antoine de Saint-Exupéry, qui contourne le bâtiment de la Sécurité Sociale et dessert le collège Henri Wallon. |
Partie de l'ancienne VC 9. |
395 |
Picasso (rue Pablo) |
Pablo Ruiz Picasso : Peintre dessinateur et sculpteur espagnol ayant passé l'essentiel de sa vie en France (1881-1973). Artiste utilisant tous les supports pour son travail, il est considéré comme le fondateur du cubisme et un compagnon d'art du surréalisme. Il est l'un des plus importants artistes du XXe siècle, tant par ses apports techniques et formels que par ses prises de positions politiques. Il a produit près de 50 000 œuvres dont 1 885 tableaux, 1 228 sculptures, 2 880 céramiques, 7 089 dessins, 342 tapisseries, 150 carnets de croquis et 30 000 estampes. |
Rue qui a pour origine la VC 212 (chemin de Mar-Vivo aux Deux Chênes) et qui aboutit (impasse) au Clos des Alizés. |
Délibération du 22/10/2013 : transfert de la voie structurante de la Zac Sainte-Lucie et de ces équipements publics au profit de la Ville. |
305 |
Piccard (rue Auguste) |
Professeur Auguste Piccard : Physicien suisse (Bâle, 1884 - Lausanne, 1962. Il fut le premier à explorer la stratosphère (1931), atteignant l'altitude de 16 000 m dans un ballon de sa conception. Il mit aussi au point un bathyscaphe pour l'exploration des grandes profondeurs sous-marines. |
Au quartier Berthe, rue qui prolonge vers l'ouest l'avenue Louis Pergaud (à l'endroit de son coude vers le nord), jusqu'au chemin de Lagoubran aux Playes. |
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122 |
Pics-Verts (sentier des) |
Du nom de l'oiseau pic-vert (on dit aussi pivert), grand pic à plumage vert et jaune, à tête rouge. |
A l'extrémité sud du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas), le sentier des Pics-Verts est un sentier piéton qui constitue un raccourci (face à l'allée des Pinsons) dans la boucle formée par l'allée des Coucous. |
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Pièce de toile (chemin de la) |
Cette ancienne dénomination reste controversée. Pour certains, elle aurait pu être ainsi nommée autrefois en raison de son tracé rectiligne et de sa couleur de poussière blanche qui évoquait une pièce d'étoffe qu'on aurait déroulée... Pour d'autres (anciens chasseurs et braconniers de l'Evescat et du Crotton), cette expression se rapporterait à la chasse. La "pièce de toile" était en effet un long filet que l'on tendait pour attraper des oiseaux vivants et particulièrement des migrateurs comme les cailles qui étaient autrefois nombreuses dans ces quartiers inhabités. |
Ancienne dénomination familière (qui ne fut jamais officielle) de la longue avenue nord-sud qui met en communication l'avenue Henri Guillaume et Les Sablettes (avenue Charles de Gaulle). On y trouve notamment le C.E.S. Jean L'Herminier et le groupe scolaire Léo Lagrange. |
Ancienne VC 55. Dénomination actuelle : avenue Noël Verlaque. |
504 |
Piédardant (quartier) |
Le nom de Piédardan ou Piédardant viendrait de podium, colline, dont sont issus pei-, pie-, pueg, piog, puei, puech, peuch, pioch, pouy, poil, puy ; du latin podium et du grec podion, même signification que piédestal, de pedem (pied). Une borne de Piédardan a été datée de 1156 et 1550. |
Portion la plus au nord-ouest du territoire seynois, qui s'étend au delà des limites de la commune du côté d'Ollioules (nord des quartiers Farlède et Camp Laurent), aux environs de l'échangeur autoroutier d'Ollioules - La Seyne. |
Certaines cartes orthographient le quartier : Piérardant. |
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Pierre (impasse) |
Recherche en cours. |
Au quartier Fabrégas, à proximité du rond-point des Deux-Frères, impasse qui se détache vers l'est, dès le début du Vieux Chemin de Fabrégas, et qui dessert la résidence Lou Santo Carlo. |
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Pierre (square de l'abbé) |
Henri Grouès (Lyon , 1912 - Paris, 2007), sous le nom de l'abbé Pierre, s'engage dans la résistance où il aide des juifs à se cacher. Recherché par la Gestapo, il rencontre le général de Gaulle en 1943 à Alger. Après la guerre, il est élu député de Meurthe-et-Moselle de 1945 à 1951. En 1949, il fonde "Emmaüs" communauté de chiffonniers construisant des logements provisoires pour les "sans domicile". Lors de l'hiver rigoureux de 1954, l'abbé Pierre lance à la radio un appel à "l'insurrection de la bonté" en faveur des sans-logis, déclenchant un vaste mouvement de solidarité. L'association d'Emmaüs s'internationalise et comprend de nombreuses communautés dans près de quarante pays. En 1988, il crée la "Fondation de l'abbé Pierre" pour le logement des défavorisés. Le Président de la République le fait Grand Officier de la Légion d'Honneur en 2001. Le 1er février 2004, cinquante ans après son appel pour "l'insurrection de la bonté", il réitère son appel, et s'engage avec Emmaüs pour un nouveau "Manifeste contre la pauvreté" dans un pays où il y a cinq millions d'exclus, dont un million d'enfants. Toute sa vie durant, avec son franc-parler qui tranche avec le langage policé des autorités catholiques, l'abbé Pierre a mené une croisade pour défendre les plus pauvres. |
Petit jardin situé au quartier Cavaillon, sur l'arrière du Centre Médico-Social, entre le parking Martini, la rue Jacques Laurent et la rue Cavaillon. |
Dénomination non officielle ? Ce terrain appartenait autrefois à la famille Zunino. La municipalité de projeta de l'utiliser en vue d'une extension de l'École Martini dès 1935. L'expropriation votée en 1936 ne fut effective qu'en 1947, mais l'extension de l'École Martini n'eut jamais lieu et le terrain Zunino fut alors utilisé pour la construction de logements d'accueil d'urgence. Propriété de l'Office HLM, le terrain devient propriété communale en Janvier 2005.
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Pierrepont (école Cédric de) |
Cédric de Pierrepont (Ploemeur, Morbihan, 1986 - Près de Gorom-Gorom (Burkina Faso), 2019) : Officier marinier français des commandos marine, membre des forces spéciales. Il intègre la Marine nationale en 2004. Il est affecté au commando de Penfentenyo, où il est promu second maitre. En 2012, il réussit le cours de nageur de combat et intègre le commando Hubert qui dispose de groupes spécialisés dans le contre-terrorisme et la libération d’otages et est considéré comme l'unité des forces spéciales la plus élitiste de l'armée française. En 2018, il devient chef de groupe commando au sein de cette unité. Il est promu maître. Au cours de ses 15 ans de service, il a servi en Méditerranée, au Levant (Irak et Syrie) et au Sahel. Il est tué au combat, « mort en héros de la nation » lors d'une opération de libération d'otages près de Gorom-Gorom dans la nuit du 9 au 10 mai 2019. Il bénéficie d'un hommage national à l'hôtel des Invalides à Paris, où Emmanuel Macron le nomme premier maître à titre posthume. |
Nouvelle dénomination de l'école Malsert 2, 2 chemin de l'Evescat. |
C'est à la demande de son épouse, avec qui il habitait quartier de l'Evescat, de la directrice de l'école Malsert 2 et des enseignants que son nom est attribué (conseil municipal du 29 juin 2021) à l'établissement scolaire (Var-Matin, 2 juillet 2021). L'inauguration a eu lieu le 30 août 2021. |
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Pignatel (rue) |
Baptistin Pignatel : Membre de la célèbre famille Pignatel, pêcheurs à Saint-Elme. |
Au quartier Saint-Elme, rue qui met en communication le boulevard Porchy et la rue et place P. Lamy. |
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90 |
Pignet (quartier) |
Peut-être à cause de la richesse de ses pinèdes en lactaires délicieux - mieux connus localement sous les noms de « safranés », ou « pignets ». |
Quartier situé à la limite de la commune de Six-Fours, au niveau des chemins du Couchant et de Selon, entre Barban, Brémond et Bastian. |
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Pin de Grune (quartier) |
Ancien nom de quartier qui tirait son nom d'un pin gigantesque qui se trouvait dans la propriété d'un citoyen appelé Grune. Tout naturellement, les habitants et aussi l'administration municipale adoptèrent l'expression quartier Pin de Grune. [Voir aussi rue Grune, ancienne appellation de l'actuelle rue Martini). |
Ancienne appellation du quartier situé entre les Mouissèques et l'Aiguillette, au sud de l'actuelle corniche Philippe Giovannini. Ce territoire correspond aussi à celui du quartier appelé Bois Sacré. |
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Pinèdes (chemin les) |
Chemin qui traverse des pinèdes, bois planté de pins. |
A l'ouest du hameau de Fabrégas, chemin qui se détache au-dessus du chemin du Vallon pour desservir la résidence Les Horizons. |
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Pins (avenue des) |
Du nom du pin, conifère à feuilles en aiguilles longues et souples, insérées le plus souvent par deux, dont le fruit est un cône d'écailles ligneuses (pomme de pin) portant chacune deux graines. |
Au quartier Mar Vivo, courte avenue qui prolonge l'avenue Hugues Cléry jusqu'au boulevard de la Verne. |
Ancienne annexe de la VC 43. L'ancienne chapelle de Mar Vivo se trouvait autrefois sur cette avenue. |
70 |
Pins (impasse des) |
Voir ci-dessus. |
Au quartier Les Sablettes, impasse qui se détache du côté ouest de l'avenue Noël Verlaque et au sud de son intersection avec la rue Fernand Léger. Elle délimite, au sud, la résidence Les Pins. |
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Pinsons (allée des) |
Du nom du pinson, oiseau passereau chanteur et granivore de l'Europe et de l'Asie, à plumage multicolore, de la famille des fringillidés. |
Au sud du lotissement du Cap Sicié (à droite, au début de la route de Janas), l'allée des Pinsons est une impasse qui se détache de l'allée des Coucous, côté nord, face au sentier des Pics-Verts, pour desservir le lotissement Le Clos des Manettes. |
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Piquet (place du) |
Il y aurait eu une perception d'impôt sur cette place (??). |
Ancien nom de la place qui est actuellement délimitée par les rues Baptistin Paul, Franchipani, Desaix, Ramatuelle et coupée en son milieu par la rue Parmentier. Elle fut remodelée et agrandie avec les espaces laissés vacants par la destruction de plusieurs immeubles lors du bombardement du 29 avril 1944. |
C'est le nom d'origine (XVIIIe siècle) de cette place, qui devint ensuite place Quartier Neuf (sous la municipalité Saturnin Fabre), puis rue Muiron (séance du Conseil Municipal du 26 septembre 1905), puis place Baptistin Paul (décret du 3 juillet 1920), puis place Daniel Perrin (dénomination actuelle) à la fin des années 1980. |
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Pissin (école) |
Du
nom de la propriété Cartier,
appartenant aux hoirs Pissin qui fut louée en 1915
par la Municipalité Baptistin Paul pour y faire fonctionner les
premières classes de l'École du Fort-Caire. [On trouve dans le recensement de 1911,
au
quartier Saint-Antoine - Saint-Lambert, un « Victor Pissin,
propriétaire, né en 1848 à Cotignac », son épouse Joséphine, née en
1848 à Hyères et Louis Pissin, fils, né en 1881 à Cotignac. Par la
suite, un Guy Victor Marie Pissin, né à La Seyne le 2 octobre 1913,
décédé à Cannes le 28 septembre 1993 (fils de Joseph Mathieu Marie
Louis Pissin, rentier, né à Cotignac, et de Marie Thérèse Paule Caylus,
née à Hyères), fut autorisé à changer son nom de Pissin en Cartier par
décret du 10 janvier 1972 inséré au Journal Officiel du 16 janvier 1972]. |
Ancienne dénomination (officielle seulement entre 1915 et 1918, mais qui fut longtemps utilisée par les vieux Seynois) de l'actuel groupe scolaire Émile Malsert. |
La décision de créer une école dans ce quartier (avenue Fort Caire) est prise le 29 Octobre 1910 par la municipalité Jean Juès. Comme les crédits manquent pour construire, la ville loue l'immeuble occupé par l'ancienne épicerie Fleury, qu'elle achète ensuite et répare pour y faire fonctionner deux classes provisoires (École du Fort-Caire). En 1915, la Municipalité Baptistin Paul délibère pour une location à bail de la propriété Cartier, appartenant aux hoirs Pissin. Sa dénomination officielle deviendra école François Durand dès 1918 (François Durand, édile seynois qui se distingua particulièrement par son dévouement au moment de l'épidémie de choléra de 1865). Voir Groupe scolaire Émile Malsert, sa dénomination actuelle, décidée en 1973. |
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Pivelle (impasse de la) |
Pivelle, francisation du substantif féminin provençal pivello, qui signifie, rejeton, scion, pousse d'un arbre. |
Au quartier du Crotton, impasse qui pénètre dans les résidences Les Sagnarelles 1 et 2, au carrefour avec l'allée du Typha et face à l'allée du Sparganier. |
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Pivoines (allée des) |
Les pivoines, (genre Paeonia, famille des Paeoniacées) sont des plantes à racines tubéreuses, originaires de diverses régions de l’Europe à l’Extrême-Orient, notamment de Chine, ainsi que de l’ouest des États-Unis. Les pivoines sont connues par une quarantaine d'espèces de plantes vivaces, herbacées, ou arbustives. Les feuilles sont vert tendre ou foncé, quelquefois argentées. Les fleurs, simples ou doubles, roses, rouges ou blanches avec des glissements vers le rouge clair, le rouge profond, le violet et le crème, peuvent être parfumées, dressées et solitaires, ou en forme de coupe ou de boule. Les pivoines herbacées étaient connues des Grecs depuis les temps les plus anciens comme plantes médicinales. |
Au quartier Berthe, au sud de l'ancien groupe H.L.M. Le Floréal, allée sud-nord qui se détache du boulevard de l'Europe près de la place du Pêle-Mêle, qui longe l'école Georges Brassens et dessert la résidence Les Pivoines. |
Requalification de cette partie du quartier Berthe en îlots de vie, mise en œuvre en octobre 2013, avec attribution de noms de fleurs, de céréales ou d'arbres fruitiers aux immeubles, rappelant le passé champêtre et agricole du quartier. |
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Pivoines (résidence les) |
Voir ci-dessus. |
Nouvelle dénomination des immeubles de la partie sud (C2, C4 et F1 à F5) de l'ancien groupe H.L.M. Le Floréal située au quartier Berthe, 11-51 allée des Pivoines et 169 rue de la Chaulane. Elle comporte 67 logements construits en 1966. |
Voir ci-dessus. |
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Plage (avenue de la) |
Traverse qui permet d'accéder à la Plage de Mar Vivo.
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Au quartier Mar Vivo, courte avenue qui met en communication l'extrémité sud du boulevard Hugues Cléry avec la plage (avenue de Mar Vivo). |
Ancienne annexe 3 de la VC 43. |
70 |
Plage (traverse de la) |
Traverse qui permet d'accéder à la Plage des Sablettes. |
Au quartier Saint-Elme, impasse courte et étroite qui met en communication l'avenue de la Jetée et la plage des Sablettes. |
Dénomination adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
18 |
Plaines (Les) (quartier) |
Nom qui évoque un caractère géographique particulier : l'étendue plate qui s'étend de part et d'autre de l'avenue Auguste Renoir, entre les Moulières et le Pas du Loup. |
Quartier dont les limites ne sont pas évidentes à préciser, mais que l'on peut situer entre le Pas du Loup (à l'est), Coste Chaude (au nord), Mauvéou et Les Moulières (à l'ouest) et L'Oïde (au sud). |
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Plaines (chemin des) |
Voir ci-dessus. |
Chemin sinueux qui se détache du côté nord du chemin de l'Oïde (à proximité du chemin des Deux Chênes) et rejoint plus au nord le chemin de Fabrégas. |
Classé (VC 105) en février 1889. |
350 |
Plaines (école des) |
Voir ci-dessus. Voir le paragraphe consacré à l'École Jean-Jacques Rousseau (ex-École des Plaines) dans notre ouvrage Histoire de l'École Martini - L'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980. |
Ancienne dénomination de l'actuelle École Jean-Jacques Rousseau, située 1019 avenue Pierre Auguste Renoir. |
En 1938, la municipalité projeta la construction d'une petite école au quartier des Plaines pour les enfants des quartiers environnants : Janas, Pas-du-Loup, les Moulières, l'Oïde, Bastian. En raison de la guerre, ce projet n'aboutit pas. En 1945, le Municipalité de la Libération fit installer la première École des Plaines avec des préfabriqués sur des terrains bordant la route de Six-Fours aux Sablettes, à mi-chemin entre la route de Janas et celle du Pas-du-Loup. Entre 1945 et 1948, fonctionna une école de trois classes, avec un effectif de 121 élèves. En 1949, les écoles de garçons et de filles sont regroupées avec un effectif de 170 élèves. En 1959, le nombre des classes passe à six, avec 235 élèves. La Municipalité acheta alors en 1967 des terrains (propriétés Ott-Poggio) pour implanter l'actuelle École Jean-Jacques Rousseau. |
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Plan d'Aub |
Cette appellation dérive peut-être du provençal aubo, aube, compte-tenu de l'exposition de la colline, qui est du côté sud-est du massif. Une autre explication pourrait être liée à la présence d'un végétal particulier (?) (mais aubo, en provençal, désigne le peuplier blanc qui, à Janas, se trouve dans les vallons humides et non sur les collines). A noter aussi que le quartier a parfois été (par erreur ?) dénommé Plan d'Aups (recensement de 1866) |
Colline boisée (culminant à 124 m.) du nord-est de la forêt de Janas entre Les Gabrielles, L'Oïde et Fabrégas. Un réservoir de 2000 m3 assurant l'alimentation en eau du sud de la commune y a été construit en 1970. |
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Plane (avenue Auguste) |
Augustin
Dominique
Plane, dit Auguste Plane,
né le 7 février 1921 à La Seyne, tué le 29 janvier 1944 à
Malleval-en-Vercors (Isère). Maquisard Francs-tireurs et partisans
(FTP) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI), Auguste Plane
était le fils de Paul Philippe et de Marie Madeleine Pons. Réfractaire
au Service du travail obligatoire (STO), Auguste Plane rejoignit les
FTP et prit le maquis dans le Vercors en juillet 1943. Il fut tué lors
de l’attaque du camp de Malleval-en-Vercors (Isère) avec vingt-deux
autres maquisards. Il obtint la mention « Mort pour la France » par
note du ministère des Anciens combattants en date du 19 avril 1947. Il
fut homologué comme soldat des Forces françaises (FFI) et obtint le
titre de « Déporté et interné résistant » (DIR) [SHD Vincennes GR 16 P
481223]. |
Aux quartiers Tamaris et Le Manteau, avenue est-ouest qui prolonge (à partir du chemin de la Closerie des Lilas) l'avenue Général Carmille jusqu'à la mer, où elle rejoint la corniche Michel Pacha. |
Avenue ouverte par Michel Pacha lors de la création de son domaine. Elle fut à l'époque dénommée avenue Hubert, qui était le prénom de l'un de ses deux petits-fils (Thierry et Hubert, les enfants de son fils Alfred Michel de Pierredon). Elle prit le nom d'avenue Auguste Plane sur décision du conseil municipal de La Seyne du 6 avril 1949 à la suite de la réception de la Croix de guerre par la ville. |
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Plâtrière (rue) |
Dénomination qui s'explique par l'existence ancienne, en ce lieu, d'un entrepôt à plâtre, ou d'un four à cuire le gypse (?). Le four a disparu depuis longtemps, mais le nom de Plâtrière est demeuré. |
Courte rue en équerre qui, depuis l'extrémité sud-ouest de la rue Ramatuelle, en prolongement de la rue Kléber, rejoint le milieu de la rue Desaix. |
Au XVIIIe siècle, cette rue était dénommée rue de la Vieille Plâtrière. Une partie de ses vieux immeubles ont été détruits par la dernière guerre. |
52 |
Plein Air (école de) |
École spécialisée qui reçoit des enfants de nature fragile, déficients physiques ou convalescents et qui ne peuvent pas suivre des cours dans des classes normales. C'est le service de la médecine scolaire qui y affecte les enfants qui la fréquentent. La création d'une telle École fut une innovation non seulement pour La Seyne, mais aussi pour tout le Var. (Voir le paragraphe sur l'École de Plein Air dans notre Histoire de l'École Martini - l'Enseignement à La Seyne de 1789 à 1980). |
École installée dans l'ancien Château Blanc, au lieu-dit La Dominante, 815 chemin de Daniel. |
C'est par une délibération du 14 avril 1950 que la Ville décide d'acheter le domaine. Mais les formalités et les travaux ont duré six ans et ce n'est que le 27 mars 1956 que l'école put être créée, avec deux classes, qui ouvrirent le 7 janvier 1957. L'inauguration eut lieu le 19 janvier 1957. |
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Plein Soleil (chemin de) |
Chemin nord-sud, qui bénéficie d'une excellente exposition au soleil en milieu de journée. |
Au quartier Tamaris, chemin nord sud qui se détache du côté ouest du chemin de la Grand'Plaine et qui, parallèle à cette dernière, dessert les résidences de l'impasse des Fleurs et de l'impasse des Lauriers. |
Voie des lotissements Plein Soleil, Grand Plaine, Roc Fleuri. Classée (VC 248) le 2 février 1961. |
183 |
Plongeurs démineurs (rond-point des) |
Un plongeur démineur est un personnel d'une marine de guerre spécialement formé à la neutralisation ou à la destruction de mines marines ou d'engins explosifs en mer. En opération de guerre des mines, les plongeurs démineurs agissent depuis un bâtiment base ou un chasseur de mines. La mine détectée par les sonars du chasseur est soit neutralisée soit pétardée par un groupe de plongeurs. Depuis 1945, les plongeurs démineurs ont participé souvent au péril de leur vie à la neutralisation de milliers d'obus, de bombes, de mines, immergés dans nos eaux littorales. Sous les ordres du capitaine de Vaisseau Philippe Taillez, ce sont eux qui. ont procédé à l'assainissement de la baie des Sablettes. |
Au quartier Mar-Vivo, rond-point situé au carrefour entre les avenues Pablo Neruda, Charles de Gaulle, Hugues Cléry, et le Vieux chemin des Sablettes. |
Dénomination adoptée à la séance du Conseil Municipal du 16 juin 2006. La plaque commémorative apposée le 10 novembre 2006 sur le carrefour porte les noms des trois inventeurs (en 1956) du procédé de plongée en circuit fermé Oxygers 56 : le pharmacien-chimiste en chef Dufau-Cazanabé, le pharmacien chimiste en chef Francis Perrimond-Troucher et l'Amiral Le Boucher et l'amiral Francis Leboucher, ces deux derniers ayant longtemps résidé à Mar-Vivo. |
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Poissonnerie |
Marché, magasin où l'on vend du poisson, des fruits de mer, des crustacés. |
Située au bas de l'avenue Marius Giran (anciennement Petit Cours ou rue du Petit Filadou), dans sa partie élargie, près de sa rencontre avec la rue République. |
Autrefois appelée Halle aux poissons, le passant peut lire sur sa face Ouest la date de 1839 gravée dans le ciment. Il faut savoir que ce millésime n'est pas celui de la construction mais d'une reconstruction et sans doute aussi d'un déplacement de quelques mètres par rapport à l'ancienne halle qui bordait la place aux Herbes (Début de la rue République) et qui fut édifiée en 1639, donc avant l'érection de La Seyne en commune. |
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Poivriers (chemin des) |
Du nom du poivrier, arbuste grimpant (genre Piper, famille des pipéracées) des régions tropicales, produisant le poivre. |
Aux quartiers Daniel et la Gatonne, chemin qui relie le chemin de Daniel au boulevard de Stalingrad. |
Classé (VC 226) le 25 août 1887. Ancienne annexe n° 1 du chemin de Daniel. |
215 |
Policiers Patriotes (place des) |
A la mémoire des 3 policiers Xavier Franceschini, 30 ans, Jacques Brès, 25 ans et Maurice Marcoul, 25 ans, qui, après s'être déclarés favorables à la Résistance en arborant un drapeau tricolore, furent victimes de l'attaque de leur Commissariat par une patrouille allemande le 21 Août 1944. L'inspecteur Xavier Franceschini fut abattu d'une balle dans le front dès le début de l'attaque. L'inspecteur Jacques Brès et le gardien de la paix Maurice Marcoul furent fusillés sans jugement devant le Commissariat, tandis que le responsable F.F.I. Charles Le Hir, également présent dans le bâtiment lors de l'attaque eut la vie sauve grâce à l'intervention du Père Mariste Adrien Bouvet. Le souvenir de cette journée tragique a été perpétué par une plaque commémorative apposée au n° 4 du boulevard du 4-Septembre. Voir le chapitre Années dramatiques du Tome II des Images de la Vie Seynoise d'antan. |
N° 4 du boulevard du 4-Septembre. |
Le
siège du Poste de Police (lieu de la fusillade du 21 Août 1944)
devint, après la guerre, la Criée Coopérative,
puis, dans les années 1970 (et jusqu'à octobre 2009) , le local du
Boxing Club Seynois (voir salle Giancarlo Centa). Un projet d'open mic dans les locaux serait à l'étude (2020). |
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Pompidou (corniche Georges) |
Georges Pompidou (Montboudif, Cantal, 1911 - Paris, 1974) : Homme politique, directeur du cabinet du Général de Gaulle de 1958 à 1959, Premier ministre de Charles de Gaulle de 1962 à 1968, il devint Président de la République en 1969, après le général de Gaulle, mais mourut au cours de son mandat. Passionné d'art moderne, il est à l'origine de la création, à Paris, du Centre national d'art et de culture, qui porte son nom. |
Section de l'ancienne corniche de Tamaris comprise entre les Sablettes et l'intersection avec l'avenue Henri Guillaume. |
Ancien CVO 5. |
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Pont de Fabre (quartier) |
Probablement, du nom d'une famille Fabre propriétaire de terrains dans ce quartier. D'après Denans, la famille Fabre faisait partie des 30 familles originelles de Six-Fours et le patronyme Fabre demeure très répandu aujourd'hui. Le Pont pourrait (?) être la référence à un ancien pont sur le Gros Vallat qui s'écoulait en contrebas du virage formé par le CD18, au niveau de la jonction avec le chemin Jean Ghibaudo. |
Quartier compris entre l'ancienne route des Sablettes (avenue J.-B. Ivaldi), le chemin de Fabre à Gavet et le chemin Jean Ghibaudo. Il se situe donc au sud de Touffany, à l'ouest de Gaumin, au nord du Rouquier. |
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Pont du Chantier |
Pont que l'on a classé à la fois dans la famille des ponts basculants dit Strauss de par son apparence et également dans la famille des ponts-levis. Il est unique en France, en rappelant toutefois celui du Havre. Il fut construit à cet emplacement pour permettre d'amener aux Forges et Chantiers les matériels lourds (plaques de blindage, profilés, etc.) en provenance du Creusot ou des aciéries de Lorraine. Il faut rappeler qu'auparavant, pendant 60 ans, ces matériaux lourds nécessaires à la construction navale furent acheminés de la gare de La Seyne jusqu'aux chantiers de la Lune en passant sur les quais entourant le port, à l'aide de fardiers tirés par de solides percherons dont le nombre dépassait parfois la douzaine, dans un fracas épouvantable de ferraille sur les pavés inégaux du port. La construction du Pont permit un accès direct aux chantiers navals de la voie ferrée secondaire qui fut édifiée depuis la gare en passant par Brégaillon et la place des Esplageolles. Voir notre texte sur le Pont du Chantier dans notre Tome V. |
Pont reliant, du temps où les chantiers de construction navale étaient en activité, le côté est du port au môle de la Paix (lieu-dit « La Caisse »). Sa portée est de 40 mètres. |
Le 28 janvier 1911, par délibération municipale, la demande du directeur des F.C.M. pour le passage d'une voie ferrée sur le terrain des Esplageols est acceptée. Par la suite, ce texte fut annulé, mais repris pour aboutir à un projet concret plusieurs années après. En 1913, le pont fut commandé à la Société Daydé. Pendant plusieurs années entre 1913 et 1917, les ateliers du Nord de la Société Daydé forgèrent les éléments de l'ouvrage, hélas ! par intermittences, en raison des troubles de la guerre 1914-1918. Finalement, à partir de 1917, les Seynois virent s'élever lentement vers le ciel les lourdes charpentes ; mais la mise en service du pont ne se fera qu'à partir de 1920, avec le concours, a-t-on dit, de prisonniers allemands logés au fort de Balaguier. Le pont échappa à la destruction totale des chantiers par les troupes allemandes du 17 août 1944. Il aura donc rendu d'immenses services pendant plus de 45 ans. [Il a fonctionné pour la dernière fois en 1986]. Il est actuellement classé Monument historique et a bénéficié d'une complète rénovation en 2006-2007, avec installation d'une terrasse d'observation au sommet, accessible par ascenseur. |
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Poquelin (théâtre) |
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, auteur et metteur en scène, acteur et chef de troupe (Paris, 1622 - Paris, 1673). Il fut l'homme de théâtre complet par excellence. Il joua, en tant qu'auteur, sur toute la gamme des effets comiques, de la farce la plus bouffonne jusqu'à la psychologie la plus élaborée. Ses pièces où, s'attaquant à un vice de l'esprit ou de la société, il campe des personnages qui forment des types, sont de véritables chefs-d'œuvre. En élevant la comédie, considérée avant lui comme un genre mineur, il a donné un élan vital au théâtre. En 1643, il fonde avec la comédienne Madeleine Béjart l'Illustre-Théâtre et devient Molière. Ses tragédies sont d'abord des échecs. Il fonde alors avec Madeleine une nouvelle troupe qui tourne en province pendant treize ans. Leurs farces remportent de grands succès. En 1658, la troupe regagne Paris. C'est le triomphe avec Les Précieuses ridicules (1659). Molière devient un auteur adulé, jalousé, redouté. Certaines de ses pièces vont susciter l'enthousiasme (L'Avare, Le Bourgeois gentilhomme), d'autres vont recevoir un accueil mitigé (Le Misanthrope, Les Femmes savantes) ou provoquer un scandale (Dom Juan). L'École des femmes (1664) est accusée d'être blasphématoire, tandis que Tartuffe, qui dénonce l'hypocrisie religieuse, est interdit à la demande des dévots. Molière meurt après avoir été pris de malaise au cours d'une représentation du Malade imaginaire, sa dernière comédie (1673). Il est enterré de nuit, sans inhumation chrétienne. |
Théâtre de Fabrégas, centre ANAS, boulevard Dominique Jaubert. |
Créé en 1962 sur l'île de Bendor, le Théâtre Moderne de la Jeunesse est le premier théâtre en milieu scolaire de la région. En 1986, la plupart des comédiens de la compagnie, devenue Poquelin, crée l'outil merveilleux du Café-Théâtre de la Porte d'Italie qu'ils animent pendant 7 ans (26 créations). Elle joue aussi bien des Molière actualisés que des pièces de boulevard ou de créations contemporaine avec pour critère principal l'originalité. Elle se produit actuellement de manière régulière au théâtre Galli de Sanary au Centre d'Art Le Bosphore à Tamaris et au Centre ANAS Les Pins à Fabrégas. |
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Porchy (boulevard) |
Porchy : nom d'une famille d'importants propriétaires du quartier Saint-Elme. |
A la limite nord du quartier Saint-Elme, voie qui se détache de la route de Saint-Mandrier et qui se prolonge vers le sud par le chemin du Fort de Saint-Elme. |
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200 |
Porquerolles (allée de) |
Ile de Porquerolles : La plus occidentale et la plus importante des iles d'Hyères (7 km de longueur sur 3 de largeur, 1 250 ha). Sa côte Nord est festonnée de plages de sable bordées de pins, de bruyères, d'arbousiers et de myrtes. La côte Sud est abrupte mais offre quelques criques d'accès facile. A l'intérieur, peu d'habitants ; des forêts de pins et d'eucalyptus, quelques vignobles et une abondante végétation méditerranéenne. L'Etat a acquis la presque totalité de l'île pour en sauvegarder le patrimoine naturel. A cette fin ont été créés en 1972 le parc domanial, essentiellement forestier et, en 1979, le conservatoire botanique de Porquerolles. Le village, au fond d'une rade minuscule (port de plaisance), a donné son nom à l'ile tout entière. Bâti au milieu du XIXe s. par l'administration militaire, il évoque plus un petit centre colonial d'Afrique du Nord qu'un village provençal. Il se compose de la place d'Armes, d'une humble église contenant un chemin de croix exécuté au couteau par un soldat en convalescence, et de quelques maisons de pêcheurs. Autour de ce noyau s'élèvent des hôtels, des villas et une petite résidence. |
Voie privée qui prolonge vers l'ouest le chemin de Bellevue, dans la partie haute du Domaine de Bellevue. |
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Port (rue du) ou avenue du Port, ou quai principal du Port, ou Le Port |
Voie qui borde le port de La Seyne. Les Seynois ont toujours dit : « Nous allons sur le Port ».
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Ancienne dénomination de la voie qui borde le quai principal du port de La Seyne, de l'hôtel de ville (quai Hoche) jusqu'au quai Gabriel Péri et à l'avenue Garibaldi. |
Voir quai Saturnin Fabre, dénomination actuelle. |
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Port (traverse du) |
Voie qui borde le port de Saint-Elme. |
A Saint-Elme, impasse qui prolonge l'avenue de la Jetée vers le sud, entre le quai Sauvaire et la rue Henri Imbert. |
Voie classée le 5 mars 1959. Dénomination traverse du Port adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
62 |
Port-Cros (allée de) |
Ile de Port-Cros : Ile du milieu des trois îles d'Hyères (4 km de longueur sur 2,5 de largeur, 700 ha), elle doit son nom actuel à la forme en creux de son petit port. Quelques maisons de pêcheurs, quelques commerces, une petite église garnissent le pourtour de la baie que domine le fort du Moulin. L'île est plus accidentée et plus escarpée que ses voisines, plus haute sur l'eau ; sa parure de verdure est sans rivale : c'est un véritable Eden. Avec 1'île de Bagaud et les îlots voisins du Rascas et de la Gabinière, Port-Cros est classée parc national. Sa surface marine de 1 800 ha constitue un site protégé unique en Europe de la faune et de la flore méditerranéennes. |
Voie privée qui se détache du côté ouest de l'avenue des Iles, à mi-hauteur du Domaine de Bellevue. |
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Potiers (place des) | Potier
: Métier de celui qui conçoit et fabrique des objets
utilitaires ou décoratifs, vases ou récipients en terre
cuite poreuse, à usage essentiellement domestique ou culinaire,
qui peuvent demeurer bruts ou recevoir un revêtement
glaçuré. D'après L. Baudoin « dans le
quartier des Beaussier fonctionnaient déjà, avant 1789,
des fabriques de poterie tirant leur argile des lieux [cf.
carrières d'argile de Donicarde], ayant leurs fours, bassins,
aires et locaux sur place (...). Cette petite industrie était
exploitée, au début du XIXe, par des artisans du pays :
Jean-Honoré Giraud et Vincent-Joseph Girard ». |
Place située rue Beaussier au centre du quartier
Beausier. |
Cette
place est emblématique de la politique municipale de
revalorisation du cœur de ville ancien. Des maisons du quartier
Beaussier qui étaient dans un état d'insalubrité
avancée jusqu'aux années 1990 ont été
rachetées et réhabilitées par le Logis Familial
Varois et transformées el logements sociaux de qualité
tout en respectant l'apparence du bâtiment ancien. La commune
ayant acquis les terrains extérieurs, elle a pu aménager
cette place dans le style provençal, ornementée de
tonnelles, réalisant ainsi un espace chaleureux.
Dénomination acceptée par délibération du
Conseil municipal du 23 mai 2013. Place inaugurée le 23 novembre
2013. |
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Pottier (rue Eugène) |
Eugène Pottier : Révolutionnaire et chansonnier français (Paris, 1816 - Paris, 1887). Ouvrier, membre de la Commune de Paris (1871), il est l'auteur, notamment, des paroles de L'Internationale. |
Impasse qui se détache du côté sud de l'avenue de la Commune de Paris. |
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67 |
Poudra (impasse) |
Louis Poudra : Capitaine de vaisseau (Toulon, 1838 - Toulon, 1892), grand-père de l'épouse du Général Carmille. Il avait acquis en 1877 la propriété Les Charmilles, au début de l'actuelle avenue du Général Carmille, avenue qui s'étendait alors jusqu'au chemin Napoléon. La famille a ensuite vendu progressivement diverses parcelles. L'impasse Poudra a été créée au cours de ces ventes pour conserver l'accès à une petite parcelle enclavée, vendue plus tard, vers la fin des années 1920. La famille Poudra comprend depuis plusieurs générations des officiers et des commissaires de la Marine, ainsi que des juristes. |
Au quartier des Mouissèques, impasse qui se détache du côté ouest de l'impasse Fort Napoléon, parallèlement à l'avenue Esprit Armando. |
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Pouillon (maison) |
2012 est l’année des 60 ans de la construction du hameau des Sablettes et du centenaire de la naissance de son concepteur, Fernand Pouillon (1912-1986), architecte majeur du XXe siècle. Malgré une position originale, en marge des « modernes » Fernand Pouillon est l’une des figures importantes de l’architecture du XXe, connu pour ses constructions en Provence, en région parisienne et en Algérie. Souvent controversé par la profession, il verra, dans les années 1990, son art et sa conception de l’architecture largement reconnus. Le Hameau des Sablettes a été reconstruit en 1952, parallèlement au réaménagement du Vieux Port de Marseille, également conduit par Fernand Pouillon. Le Hameau des Sablettes, oeuvre architecturale et urbanistique, allie harmonie, esthétique et fonctionnalité. |
ex-station de pompage, puis local technique du parc Braudel, transformé en galerie d'art été 2022) officiellement inaugurée avec le vernissage de l'exposition de Benoît de Souza, le 1er août 2022 soir. |
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Prairial (carrefour) |
De prairial, neuvième mois du calendrier républicain français. Il correspondait, à quelques jours près (selon l'année), à la période allant du 20 mai au 18 juin du calendrier grégorien. |
Au quartier Berthe, carrefour entre les avenues Jean Rostand et Jean Vilar. |
Dénomination adoptée au Conseil municipal du 25 juillet 2013. |
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Prairie (rue de la) |
Une prairie est un terrain couvert d'herbe ou de plantes fourragères destinées à l'alimentation du bétail, par pâture, ou après fenaison ou ensilage. C'est une des rues du quartier Le Crotton, dont les appellations ont souvent un lien avec l'agriculture : rue de la Grange, rue de la Moisson, impasses du Soc, de l'Eteule, du Berger, etc. |
Rue est-ouest qui met en communication le chemin de l'Évescat aux Sablettes avec la corniche Georges Pompidou, entre la résidence Le Floréal et l'Institut Folke Bernadotte. |
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Prat (rue Étienne) |
Etienne Jean Joseph Marie Prat (Toulon, 30/1/1922 - Toulon, 29/1/1997) : Officier
de santé depuis 1841, chirurgien de 1ère classe depuis 1852,
chirurgien-major de la Marine, chef du service de santé en Océanie
pendant quatre ans et demi (« Taïti »), démissionnaire en 1860 pour
refus de sa nomination en Chine qui lui fermait la porte du
professorat. Chevalier de la Légion d’Honneur en 1863, médecin à La
Seyne, conseiller municipal, attaché à l’ambulance des Cavaillons, il
survécut à l'épidémie de choléra de 1965 (source : La Seyne en 1900). Domicilié à Six-Fours (1847), puis 61 rue du Cours à La Seyne (1872), puis 32 rue Nationale à Toulon.
Une famille Prat étant par ailleurs la plus ancienne entreprise
de transports de La Seyne, il y aurait eu un autre « Étienne Prat » qui se
sserait illustré à la fin du
XIXe siècle dans
le difficile transport de l'obélisque
édifié « en souvenir des actes de dévouement, de
courage et de charité
accomplis pendant la désastreuse épidémie de
choléra de 1865 », depuis la
place Bourradet (place Martel Esprit) jusqu'à sa destination
actuelle,
dans l'allée principale du cimetière. A vérifier. |
Traverse qui relie le haut du cours Louis Blanc (place Germain Loro) à la rue Clément Daniel. Elle constitue l'extrémité est des trois rues : Marius Giran, Évenos, Messine. | Anciennement rue Séminaire. | 70 |
Pratali (allée Émile) | Émile
Pratali :
Ancien travailleur des chantiers, syndicaliste, combattant de la France
Libre (1922-2011). Natif de La Seyne-sur-Mer, il s'engage à 18 ans dans
la Coloniale au 9ème R.I.C. Affecté tout d'abord en A.O.F., il
participe à la libération de la Corse et débarque à La Nartelle avec
son groupe le 21 août 1944. Très vite, son groupe se positionne à La
Valette et déclenche des coups de canon sur Saint-Mandrier occupé par
les forces allemandes. Le 26 août, il est le premier soldat à « marcher
» sur La Seyne libre. Médaillé militaire, Croix de Guerre 1939-1945, il
sera pendant 30 ans le secrétaire de la section Rhin et Danube
de La Seyne. Voir Emile pratali, travailleur, syndicaliste, libérateur sur le blog de Marc Vuillemot. |
Au quartier des Mouissèques, allée qui relie le boulevard Toussaint Merle au square Guy Môquet, du côté est de l'I.U.F.M. de La Seyne-sur-Mer, à l'entrée de la cité de la Présentation. | Dénomination décidée à la séance du Conseil municipal du 28 septembre 2010. Allée inaugurée le 7 mai 2011 par M. Marc Vuillemot, Maire de La Seyne-sur-Mer, du vivant d'Emile Pratali, qui s'éteindra malheureusement 2 mois et demi plus tard, le 19 juillet 2011. | |
Première Armée Française (avenue de la) | À la mémoire de la 1ère Armée Française Rhin et Danube, commandée par le Général de Lattre de Tassigny, qui, dans le cadre du débarquement allié en Provence - opération Dragon - débarque à Saint-Tropez le 16 août 1944 à 20h 30. | Tronçon de la RD 559 entre le rond-point du 8 mai 1945 et le rond-point de la Pyrotechnie. | Partie
autrefois non dénommée de la RD 559 (dont la longueur totale de
traversée de la commune, de la Pyrotechnie à Six-Fours, est de 3910
m.). Dénomination « avenue de la 1ère Armée française Rhin et Danube »
inaugurée par le maire Charles Scaglia le 31 janvier 1986. |
1450 |
Presbytère (rue) | Le presbytère est l'habitation du curé dans une paroisse. En effet, le bâtiment curial situé au chevet de l'église Notre-Dame-de-Bon-Voyage et sur l'emplacement de l'enclos funéraire primitif de notre ville se trouvait le long de cette rue. | Ancienne dénomination de l'actuelle rue Jacques Laurent, rue qui débute à l'extrémité est de la rue d'Alsace, monte le long de l'église et de l'École Martini, et rejoint la place Séverine et la rue Isnard. | Anciennement chemin des Moulières, la rue s'est ensuite appelée rue Presbytère, puis (par décision du Conseil municipal du 20 novembre 1909) rue Jacques Laurent (voir ce nom), sa dénomination actuelle. | |
Présentation (couvent de la) |
Du nom de la Congrégation de Notre-Dame de la Présentation, fondé en 1818 par l'abbé Proal et la mère Sainte-Thérèse pour l'éducation des filles (maison mère à Digne). La dénomination Présentation rappelle l'offrande que, selon la tradition, Marie encore enfant fit d'elle-même à Dieu, et la résolution qu'elle prit de passer sa vie dans le temple de Jérusalem. Voir le texte sur le couvent de la Présentation dans l'Histoire de l'Enseignement à La Seyne, et la photographie de l'ancien couvent dans le chapitre Vieilles pierres seynoises de notre Tome II. |
Ancien couvent qui se trouvait à proximité du chemin des Mouissèques, près de la place des Mouissèques. Dans les années 1970, l'Office municipal H.L.M. en a fait l'acquisition pour le raser et construire sur le même terrain le foyer Jean Bartolini pour des personnes âgées. | Sous le Second Empire, Mgr Meyrieu, évêque de Digne, supérieur général des Sœurs de la Présentation, arrêta le choix du terrain où sera construit le couvent, dans le quartier des Mouissèques. L'autorisation est donnée par le décret impérial du 6 juillet 1858. Cet établissement fut destiné à l'éducation des jeunes filles d'origine bourgeoise. Il avait un caractère régional. Il comportait de vastes bâtiments, des dépendances, des dortoirs, des classes, des réfectoires, un office, un jardin d'agrément et un potager. Vers 1882-1883, l'effectif était de 80 élèves environ. Il atteindra la centaine au début du siècle. Les religieuses de Notre-Dame de la Présentation durent s'exiler par la suite. La loi du 2 juillet 1901 promulguée sous le Ministère Waldeck-Rousseau, visait les congrégations religieuses, particulièrement celles qui avaient pris une attitude militante dans l'affaire Dreyfus. Par la loi de 1901, appliquée avec vigueur par Émile Combes, entre 1902 et 1905, il est probable que les religieuses de la Présentation furent dans l'obligation d'abandonner leur établissement. Réfugiées en Italie, à Bordighera, elles fondèrent un autre établissement sous la protection de l'évêque de Vintimille. Pendant la guerre de 1914-1918, les locaux furent utilisés par les élèves des Maristes, le collège de la Place Germain Loro ayant été transformé en Hôpital militaire. Puis, les Forges et Chantiers firent l'acquisition de la propriété et y firent fonctionner, jusque dans les années 1960, la "popote des ingénieurs", la "cantine" des cadres des chantiers. Ils aménagèrent aussi les dortoirs en logements pour certains ouvriers. Dans les années 1970, l'Office municipal H.L.M. en fit l'acquisition pour le raser et construire sur le même terrain le foyer Jean Bartolini pour des personnes âgées. | |
Prieur (rue du) |
Rue ainsi dénommée parce que le premier prieur de la chapelle du Saint-Esprit (siège et oratoire de la confrérie des Pénitents gris) y résidait (au n° 24) au XVIIe siècle. |
Ancienne dénomination de l'actuelle rue Jean-Louis Mabily, longue rue est-ouest de la vieille ville, parallèle aux rues Victor Hugo et Clément Daniel, qui relie la rue Gounod à la rue Louis Curet. |
La rue était encore communément appelée ainsi au début du XXe siècle. Il semble qu'elle ait porté quelque temps le nom de rue Jean Bart (décision du Conseil Municipal du 26 septembre 1905) avant d'être officiellement rebaptisée (par décision du Conseil municipal du 20 novembre 1909) rue Jean-Louis Mabily. |
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Protée (carrefour du sous-marin) |
A la mémoire du sous-marin Protée, construit aux Chantiers de La Seyne en 1930, commandé par le lieutenant de vaisseau Georges Mille, et disparu au large de Cassis le 19 décembre 1943, lors d'une mission d'attaque en Méditerranée occidentale, ayant eu son kiosque probablement touché par une mine, avec ses 74 hommes d'équipage, dont trois Britanniques. Le sous-marin Protée, de la classe du Casabianca, faisait, en 1940, partie de la flotte française basée à Alexandrie et retenue ensuite par les Britanniques. En 1942, après le déparquement allié en Afrique du nord, il avait rallié Alger et repris le combat. Le 18 décembre, il avait appareillé d'Alger et devait rallier le port algérien le 3 janvier. Le 4, il était porté disparu. Il s'était sans doute engagé dans l'un des champs de mines allemands qui protégeaient Marseille. L'épave, retrouvée début avril 1995, gisant par 125 mètres de fond, grâce à une plongée de reconnaissance du submersible « Remora 2000 », a été immédiatement classée sépulture militaire nationale. |
Carrefour situé à l'extrémité est de la rue Jean-Baptiste Mattei, qui dessert le parking et le hameau de Saint-Elme et le port de Saint-Elme Petite Mer. |
La cérémonie d'inauguration de la stèle élevée à la mémoire de l'équipage du Protée a eu lieu le 18 décembre 2005. |
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Proudhon (rue) |
Pierre-Joseph Proudhon : Théoricien politique français considéré comme le père de l'anarchisme (Besançon, 1809 - Paris, 1865). Dès 1840, dans son retentissant Qu'est-ce que la propriété ?, il montre que seuls la disparition du profit capitaliste et le crédit gratuit mettront fin aux injustices sociales. Ses thèses ouvriéristes et son refus des solutions autoritaires du communisme (la Philosophie de la misère, 1846) lui valent l'hostilité de Karl Marx. Publiciste remarqué (le Peuple, la Voix du peuple), il précise la thématique de l'anarchisme (l'Idée générale de la révolution au XIXe siècle, 1851) et se fait le promoteur du fédéralisme politique et économique. |
Rue qui prolonge vers l'est l'avenue Louis Pergaud, de l'avenue Jules Renard à l'avenue Antoine de Saint-Exupéry. Elle borde le côté nord du groupe d'habitations Germinal. |
Ancienne voie privée de la commune. |
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Provençale (impasse La) |
Provençal, Provençale : Qui appartient ou qui a un rapport avec la Provence. |
Cette voie communale en impasse, qui a pour origine l'avenue Honoré d'Estienne d'Orves, au niveau de l'intersection avec la voie ferrée, dessert des terrains à usage industriel ou commercial (Ets Bollani, agence immobilière Les 2Mi Sci, la sellerie La Licorne) occupés autrefois par des sociétés nommées « la Provençale ». En 1979, la Commune rachète la « Provençale de chaudronnerie et de mécanique » dont les locaux (27 400 m2 de terrain et bâtiments industriels) sont occupés par une SCOP « la Provençale » et crée le lotissement industriel « la Provençale ». L'usage a conservé ce nom qui témoigne du passé industriel de la Ville dans la construction métallique navale et ferroviaire. |
Séance du Conseil municipal du 25 novembre 2015. |
150 |
Puget (rue) |
Pierre Puget : Sculpteur, peintre et architecte français (Marseille, 1620 - Marseille, 1694). Baroque et réaliste, en contradiction avec l'art officiel de son temps, il est l'auteur des Atlantes de l'ancien hôtel de ville de Toulon, d'œuvres religieuses à Gênes, de deux groupes, Milon de Crotone et Persée délivrant Andromède, pour Versailles (Louvre). Il a également donné les plans de la chapelle de l'hospice de la Charité à Marseille. |
Voie du lotissement Logeclair qui se détache du chemin de Daniel un peu à l'ouest du chemin des Poivriers, et qui se termine en impasse après l'intersection avec la rue Gustave Courbet. |
Classée le 28 février 1963. Dénomination rue Pierre Puget adoptée à la séance du Conseil Municipal du 15 septembre 1972. |
85 |
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