Généralités sur cette élection présidentielle :
La sixième élection présidentielle de la Cinquième République s'est tenue en France les 24 avril et 8 mai 1988. Elle avait pour but d'élire le président de la République française pour un mandat de sept ans. Elle fut remportée au second tour de scrutin par François Mitterrand, candidat du Parti socialiste et président de la République sortant, pour un deuxième mandat, face à Jacques Chirac, son Premier ministre de cohabitation depuis mars 1986.
L'inscription sur les listes électorales a été très importante, avec près de 2 millions de votants supplémentaires par rapport à 1981.
Neuf candidats se sont présentés, dont François Mitterrand, président sortant, qui se déclare candidat à sa succession seulement le 22 mars 1988 et qui mène tout comme en 1981 une campagne raccourcie :
Le premier tour de scrutin a permis de sélectionner François Mitterrand et Jacques Chirac. Aucun candidat n'ayant reçu la majorité absolue des suffrages exprimés, le second tour de scrutin se déroule le dimanche 8 mai 1988. Un débat a été organisé entre les deux candidats le 28 avril 1988, soit quatre jours après le premier tour.
Le 14 mai 1988, le Conseil constitutionnel proclame la réélection du candidat PS François Mitterrand avec 54,02 % soit 16 704 279 bulletins de vote en sa faveur. Le premier mandat de François Mitterrand prend fin le 21 mai 1988 à minuit.
Le 21 mai 1988, François Mitterrand est investi de ses fonctions de président de la République par Robert Badinter, président du Conseil constitutionnel pour un second septennat, dans la salle des fêtes du palais de l'Élysée.
Contexte :
Rappel des sondages avant le premier tour (Source : TNS Sofrès) |
Rappel des sondages avant le deuxième tour (Source : TNS Sofrès) |
Tous les candidats, avec leur profession de foi [Sources : archives Jean-Claude AUTRAN]
M. François MITTERRAND, Parti socialiste
M. Jacques CHIRAC, Rassemblement pour la République, soutenu par le Centre national des indépendants et paysans
M. Raymond BARRE, Sans étiquette, soutenu par l'Union pour la Démocratie française
M. Jean-Marie LE PEN, Front national
M. André LAJOINIE, Parti communiste
M. Antoine WAECHTER, Les Verts
M. Pierre JUQUIN, Communiste rénovateur, soutenu par le Parti socialiste unifié et la Ligue communiste révolutionnaire
Mlle Arlette LAGUILLER, Lutte ouvrière
M. Pierre BOUSSEL, Mouvement pour un parti des travailleurs
Résultats du premier tour (24 avril 1988) à La Seyne-sur-Mer
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Inscrits |
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Abstentions |
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Votants |
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Blancs ou nuls |
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Exprimés |
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Ont obtenu :
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M. Jean-Marie LE PEN |
7 955 | 25,48 % |
M. François MITTERRAND |
7 307 | 23,41 % |
M. André LAJOINIE |
5 044 | 16,16 % |
M. Raymond BARRE | 4 468 | 14,31 % |
M. Jacques CHIRAC |
4 199 | 13,45 % |
M. Pierre JUQUIN | 889 | 2,85 % |
M. Antoine WAECHTER |
837 | 2,68 % |
Mlle Arlette LAGUILLER |
422 | 1,35 % |
M. Pierre BOUSSEL |
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Var-Matin République, lundi 25 avril 1988 |
Var-Matin République, lundi 25 avril 1988 |
Le Monde, 26 avril 1988 |
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Inscrits |
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Abstentions |
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Votants |
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Blancs ou nuls |
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Exprimés |
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Ont obtenu :
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M. François MITTERRAND |
10 381 382 | 34,11 % |
M. Jacques CHIRAC |
6 075 160 | 19,96 % |
M. Raymond BARRE |
5 035 144 | 16,54 % |
M. Jean-Marie LE PEN | 4 376 742 | 14,38 % |
M. André LAJOINIE |
2 056 261 | 6,76 % |
M. Antoine WAECHTER |
1 149 897 | 3,78 % |
M. Pierre JUQUIN |
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Mlle Arlette LAGUILLER | 606 201 | 1,99 % |
M. Pierre BOUSSEL | 116 874 | 0,38 % |
Candidats présents au second tour (8 mai 1988) [Source : archives Jean-Claude AUTRAN]
M. François MITTERRAND, Parti socialiste
M. Jacques CHIRAC, Rassemblement pour la République, soutenu par le Centre national des indépendants et paysans
Nombre % Inscrits Inscrits
39 981 100,00 % Abstentions
7 510 18,78 % Votants
32 471 81,22 %
Nombre % Votants Blancs ou nuls
1 445 4,45 % Exprimés
31 026 95,55 % Ont obtenu :
Nombre % Exprimés M. François MITTERRAND
15 908 51,27 % M. Jacques CHIRAC
15 118 48,73 %
Le Monde, 10 mai 1988 |
Résultats par bureau
Var-Matin, lundi 9 mai 1988 | |
Le Monde, mardi 10 mai 1988 |
Nombre % Inscrits Inscrits
38 168 869 100,00 % Abstentions
6 083 798 15,94 % Votants
32 085 071 84,06 %
Nombre % Votants Blancs ou nuls
1 161 822 3,62 % Exprimés
30 923 249 96,38 % Ont obtenu :
Nombre % Exprimés M. François MITTERRAND
16 704 279 54,02 % M. Jacques CHIRAC
14 218 970 45,98 % M. François MITTERRAND est réélu Président de la République
Le président de la République socialiste sortant, François Mitterrand, dont la cote de popularité était à un niveau très bas deux ans avant le scrutin, arrive en tête du premier tour avec 34,11 % des voix.
Du côté de la majorité parlementaire sortante, c'est le candidat du Rassemblement pour la République (RPR), Jacques Chirac, qui est qualifié pour le second tour. Avec 19,96 % des voix, il a 14 points de retard sur François Mitterrand.
Cette élection est marquée par le score élevé du président du Front national, Jean-Marie Le Pen, qui arrive en quatrième position, alors qu'il avait obtenu seulement 0,7 % des voix en 1974. Le FN a émergé sur le devant de la vie politique française en 1983, en obtenant 8,9 % des voix aux élections municipales, en franchissant la barre des 10 % aux élections européennes de 1984, puis en obtenant 33 élus au scrutin législatif de 1986.
De son côté, le Parti communiste français continue de décliner, ce qui permet au PS de conforter sa place de premier parti de gauche. Avec 6,76 % des voix, son candidat, André Lajoinie, se retrouve largement distancé par les quatre candidats arrivés en tête et réalise le score le plus bas pour le PCF depuis la Libération.
La majorité présidentielle et parlementaire sont au coude à coude, 34,1 % pour Mitterrand face à 36,5 % pour Chirac/Barre. L'avantage est du côté du président sortant qui a fait le plein des voix de gauche (98 % des voix socialistes - 7 % des voix communistes - 5 % écologistes) dès le 1er tour, et peut s'assurer du report des voix des autres candidats de gauche, dès le soir du premier tour le président sortant oriente la campagne du second tour vers les centristes pour attirer les voix de Raymond Barre.
Le Premier ministre-candidat, quant à lui avec 19,9 % des voix fait à peine mieux que 1981 (18,00 %) même s'il réussit là ou il a échoué sept ans plus tôt, passe au second tour, face au candidat UDF qui fut favori des sondages avant de chuter et qui totalise 16,6 % des voix (30 % Barre, 18 % Chirac, en 1987 - en novembre 24,5 % à 19,5 % - mars 22 % Chirac 21 % Barre), l'ancien chef du gouvernement lancent un appel en sa faveur. Pour l'emporter Chirac doit rallier 85 % de l'électorat centristes et tenter de « séduire » les abstentionnistes du 1er tour et aussi les électeurs de Jean-Marie Le Pen.
Le 8 mai 1988, à l'issue du second tour, la droite est battue, le Premier ministre Jacques Chirac réunissant 45,98 % des voix. François Mitterrand, qui a bénéficié d'une partie des voix centristes, est donc réélu pour un second septennat.
- Télé 7 Jours, 27 janvier 1984 : « 5 mai 1988 : Montand Président ».
- Dépliant A4 couleur : « Jacques Chirac a une ambition pour la France ».
- Tract A4 recto-verso : « André Lajoinie pour se défendre et voter à gauche ».
- Appel des cinq cents [chercheurs du Languedoc-Roussillon] pour la recherche : « Seul François Mitterrand a prouvé de 1981 à 1986 sa détermination à soutenir un réel effort de recherche ; c'est pourquoi les soussignés, membres d'Organismes de Recherche, appellent à voter François Mitterrand le 8 mai 1988 ».
- Le Point, 16 avril 1988 : «
- Le Point, 16 avril 1988 : «
- Le Point, 16 avril 1988 : «
- Le Point, 16 avril 1988 : « Leurs vies en parallèle » - « François Mitterrand, Jacques Chirac et Raymond Barre n'ont, apparemment, plus de secret pour les Français. Mais, on l'oublie souvent, lest rois principaux candidats n'ont pas vécu de la même façon les principaux événements qui ont marqué la France depuis une cinquantaine d'années. Leurs destinées, qui se croisent aujourd'hui, sont issuesde vies parallèles que « le Point » a reconstituées. le Front populaire, la libération, la naissance de la Ve République, les événements de Mai 68, voici à travers leurs trois biographies comparées, comment Mitterrand, Chirac et Barre ont vécu leur siècle ».
- Le Point, 16 avril 1988 : « Les coulisses de la veillée d'armes » - « A gauche comme à droite, on se prépare à l'après-8 mai - Parce que l'enjeu réside dans la recomposition du paysage politique ».
- Var-Matin République du lundi 25 avril 1988. Titres de la Une : « Mitterrand - Chirac : L'inconnue des reports » - « La déferlante : Jean-Marie Le Pen réalise une spectaculaire percée dans l'ensemble du pays (14,45 %) et l'un de ses meilleurs scores dans le Var (25,09 %) » - « Les résultats varois » - « Dans les grandes villes du Var » - « Récapitulatif national » ;
Var-Matin République du lundi 25 avril 198
Page 2 : « L'élection présidentielle à Toulon » ; pages 3-5 : « L'élection présidentielle dans le Var » ; Réactions varoises : Yann Piat : « Une réalité avec laquelle il faudra compter » ; Danièle De March : « Les voix communistes sont des valeurs pour l'avenir de la France » ; Le Dr Martin : « Je suis inquiet par le score du F.N. » ; Chrisrian Goux : « Un échec pour l'U.D.F. » ; François Trucy : « Chirac devrait arriver largement en tête » ; Maurice Arreckx : « Le vivier du Front national nous est habituellement favorable... » ; Maurice Delplace (P.C.) : « Rassembler toutes les forces de gauche » ; René-Georges Laurin : « Le report se fera automatiquement » ; page 7 : Commentaires : « Le Pen talonne Chirac et Barre » - Mitterrand : « Un choix simple » - Chirac : « Rassembler le maximum de Français » - Le Pen : « Décision le 1er mai » - Lajoinie : « Au comité central de décider » - Barre : « Désistement pour Jacques Chirac » ; page 7 : « L'élection présidentielle dans les départements ».
- La Marseillaise du lundi 25 avril 1988. Titre de la Une : « Justice, liberté, paix : Le PCF maintient le cap » - « ...Malgré la censure, André Lajoinie a obtenu 2 millions de voix (7 %) ».
- Le Point, 25 avril 1988 : « Présidentielle : d'un tour l'autre » - « Dans le mouvement des voix du 24 avril, aucun des candidats n'a été épargné ».
- Le Point, 25 avril 1988 : « De l'image à l'isoloir - Tout le monde parie sur le pouvoir de l'image. Réponse au fond des urnes » - « François Mitterrand avec Michel Rocard au Pic Saint-Loup - Avec la casquette idoine ».
- Le Monde du mardi 26 avril 1988. Titres de la Une : « Le morcellement de la droite provoqué par la poussée de M. Le Pen place M. Mitterrand en bonne position face à M. Chirac » - « L'onde de choc » ;
Le Monde du mardi 26 avril 1988
Pages 2-12 : Commentaires : « Le recul de la droite, la montée de l'extrême-droite et la bonne tenue de la gauche favorisent M. François Mitterrand » - « Dans les états-majors : le doute, l'euphorie, la tristesse » ; Les stratégies à droite et à l'extrême-droite : « M. Raymond Barre reste dans le jeu » - « M. Chirac face à la tentation du compromis » - « M. Le Pen se tourne vers les électeurs de gauche » ; L'évolution des forces département par département : « La permanence du mitterrandisme » - « La marginalisation de l'audience communiste » - « La régionalisation des « Verts » » - « L'affaiblissement du courant gaulliste » - « La déconvenue des barristes » - « La nationalisation de l'extrême droite » ; Les déclarations des candidats : M. Mitterrand : « Le respect des autres » - M. Chirac : « Refuser le retour à 1981 » - M. Barre : « Une société ouverte » - M. Jean-Marie Le Pen : « Un tremblement de terre politique » - M. André Lajoinie : « Toujours face à la droite » - M. Antoine Waechter : « Le score de Le Pen traduit une société désemparée » - M. Pierre Juquin : « Un sursaut de salut public pour battre Chirac et Le Pen » - Mme Arlette Laguiller : « La gauche est responsable de la montée de Le Pen » - M. Pierre Boussel : « Le score de Le Pen est très grave » ; La soirée électorale à la télévision : « L'obsédant Jean-Marie Le Pen » - « La carte de France de la progression du Front national entre 1986 et 1988 et la carte du taux de chômage en 1987 » ; pages 13-35 : Les résultats dans les départements : « Paris : M. Le Pen menace l'hégémonie de la majorité municipale » - « Ile-de-France : le FN chasse le PC » - « M. Mitterrand souverain dans les DOM ».
- Le Monde, jeudi 28 avril 1988, pages 11-13 : « La progression du Front national » - « La « majorité alsacienne » n'est plus la majorité » - « Le Pen, bombe à retardement de la crise » - « L'appel au désistement du Parti communiste en faveur de M. Mitterrand provoque des remous » - « L'évolution des suffrages du PCF de 1924 à 1988 » - « Dans la plupart des villes de France, le Front national est en position d'arbitre » - « Villes de gauche où les candidats de droite et d'extrême-droite sont majoritaires » - « Villes détenues par la droite où les candidats de gauche sont majoritaires » - « Cartes de France de l'évolution des voix de M. Mitterrand au premier tour, de 1965 à 1988 » - « Villes détenues par la gauche où les candidats de gauche sont majoritaires » - « Villes détenues par la droite où les candidats de droite et d'extrême-droite sont majoritaires »
- Var-Matin République, lundi 9 mai 1988. Titres de la Une : « Mitterrand : nette victoire » - « Avec 53,93 % des suffrages contre 46,07 à Jacques Chirac, François Mitterrand est le premier président de la République réélu au suffrage universel » - « Dans le Var, la tendance est inversée : le Premier ministre arrive en tête avec 56,33 % des voix. Le président sortant obtient 43,67 % ». Depuis Château-Chinon : « J'agirai dans la fidélité aux principes de la République » - « Le nouveau panorama politique », par André Passeron ;
Var-Matin République, lundi 9 mai 1988
pages 2-5 : « L'élection présidentielle dans le Var » ; page 5 : Les réactions dans le Var (à gauche) : Christian Goux : « Les Français ont su distinguer le bon grain de l'ivraie » - Jean-Louis Dieux : « Parfaire le nouveau visage de la France » - Maurice Janetti : « Le Var a entendu l'appel de François Mitterrand » - Edouard Soldani : « De nouvelles raisons d'espérer » - Dr Jacques Martin : « Il faut, à présent, éradiquer les germes de fascisme » - M. Mariani : « Un appel à l'union dans la solidarité » - Robert Gaïa : « L'explosion de 81 se retrouve aujourd'hui » - Patrick Glo : « Affronter les problèmes » - Maurice Delplace : « Consolider l'union de la gauche » - Jean-Luc Alberti : « La mobilisation de toute la gauche » ; page 6 : Les réactions dans le Var (à droite) : R.-G. Laurin : « Le vote des Français me navre » - Dr Couve : « Nous respectons le résultat démocratique » - Me Bardelli : « A gouverner mollement, on risque de se perdre » - M. Goetz : « Si tous les départements avaient fait comme nous » - M. Ritondale : « Dans la cité des Palmiers, la droite s'est maintenue » - Maurice Arreckx : « Pas d'ennemis, des adversaires... » - M. Arthur Paecht : « La balle est dans le camp de M. Mitterrand » - François Trucy : « Une très forte mobilisation contre Mitterrand... » - François Léotard : « Je suis plein d'une grande tristesse » - Yann Piat : « La droite a eu tort d'ignorer le Front national » ; page 5 : « L'élection présidentielle dans les départements » ; page 6 : Commentaires : « François Mitterrand : réélection sans précédent » - « Rassembler tous les Français qui le voudront » - Chirac : « Bonne chance à la France » - « 61 % des Français pour la dissolution » - « La nouvelle carte politique de la France ».
- Le Monde, mardi 10 mai 1988. Titres de la Une : « Le président de la République réélu avec 54,02 % des voix contre 45,97 % à M. Chirac » - « La majorité parlementaire se divise sur les conclusions à tirer de la victoire de M. Mitterrand » - « La responsabilité de M. Barre », par Jean-Marie Colombani et Jean-Yves Lhomeau - « L'heure du reclassement », par André Fontaine ;
Le Monde du mardi 10 mai 1988
Pages 2-12 : Réactions et commentaires : « L'ampleur de la victoire de M. Mitterrand bouleverse le paysage politique » - « MM. Giscard d'Estaing, Barre et Léotard se disputent l'UDF » - « La journée des candidats et de leurs partisans : Joie tranquille et colère triste » - M. François Mitterrand : « Notre premier devoir est la solidarité nationale » - M. Jacques Chirac : « Une espérance à faire grandir dans l'union » - M. Valéry Giscard d'Estaing : « Bonne chance, monsieur le Président » - M. Raymond Barre : « Un souci d'objectivité » - M. Jean-Marie Le Pen : « La majorité a organisé son suicide politique » - M. Michel Rocard : « Les Français ont choisi la sérénité » - « Dans la majorité parlementaire : les durs et les autres » - « Suffisamment d'objectifs communs » - « D'autres combats s'annoncent » - Ça fait moins mal la deuxième fois » ; La participation : « Une bonne mobilisation » ; Les reports de voix : « L'extrême-droite : confirmation de sa diversité » - « L'extrême-gauche, le PCF, l'écologisme : front uni » - « Le « barrisme » : inquiétudes municipales » ; Les réactions dans les milieux politiques et les médias : M. Georges Marchais : « François Mitterrand va mener une politique de droite » - M. André Lajoinie : « Le PC ne fait pas partie de la majorité présidentielle » - M. Roland Leroy : « Rien de bon à attendre » - M. Lionel Jospin : « Fidélité sans arrogance » - M. Pierre Beregovoy : « La démagogie a perdu, la République a gagné » - M. Pierre Mauroy : « L'image de la France est renforcée » - M. Laurent Fabius : « Avoir un esprit d'ouverture » - M. Jack Lang : « L'aspiration à une démocratie plus ouverte » - M. Pierre Joxe : « Des propositions concrètes » - M. Jean-Pierre Chevènement : « L'élargissement de la majorité présidentielle est souhaitable » - Mme Edith Cresson : « Prêts à tendre la main » - « Le PS devra dominer la victoire de son champion » - « La succession de M. Jospin à la tête du Parti socialiste : Lutte entre M. Fabius et M. Mauroy » - « Dissolution avant le 30 mai ? » - « L'arithmétique parlementaire rend ardue la tâche du nouveau gouvernement » - « Les instituts de sondage à l'épreuve » ; La défaite de M. Jacques Chirac : « Traversée du désert et examen de conscience » - « Reprendre en main le RPR » - « L'image d'une coalition fragile » - L'échec de M. Pasqua : « Ça n'a pas suffi - Chasser sur les terres du FN - Une conception privative du pouvoir » - M. Lucien Neuwirth : « Il faut un gouvernement de salut national » ; Les réactions à l'étranger : « En RFA, chrétiens-démocrates, libéraux et socio-démocrates applaudissent... » - En Grande-Bretagne, la presse n'est pas tendre pour M. Jacques Chirac » ; pages 16-33 : Les résultats dans les départements : « Paris : le candidat Chirac n'a pas profité de l'audience du maire » - « Ile-de-France : le regain de la gauche réunie ».
- Le Monde, samedi 14 mai 1988. Titres de la Une : « La perspective d'une dissolution de l'Assemblée nationale - M. Michel Rocard a formé un gouvernement de campagne : Dix-neuf socialistes et des UDF parmi les vingt-sept ministres - M. Valéry Giscard d'Estaing reçu par M. François Mitterrand - Le rêve et la réalité (par André Fontaine) ».
Le Monde, samedi 14 mai 1988
Page 6 : « La mise en place du gouvernement Rocard et la perspective de dissolution de l'assemblée nationale - Le gouvernement - Le sillon profond de l'ouverture [Hernu téléphone à Nucci : « T'as raison, c'est incroyable!... On n'en fait pas partie ! »] - Les réactions des centristes : amertume et appréhension - Pour la droite et l'extrême-droite, c'est la fermeture - Dans la presse française et étrangère ».
Le Monde, samedi 14 mai 1988
Pages 8-12 : « [Biographie des] ministres du nouveau gouvernement ».
Pages 13-14 : « L'avenir de la Nouvelle-Calédonie - La nomination de M. Stirn au gouvernement suscite des réactions mitigées - Sept questions et un mystère sur l'affaire d'Ouvéa - Une chronologie de l'opération « Victor » - Big Tonton vous regarde [la publicité subliminale clandestine pour François Mitterrand] ».
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