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Election présidentielle des 23 avril et 7 mai 2017

Autres élections présidentielles : 1958, 1965, 1969, 1974, 1981, 1988, 1995, 2002, 2007, 2012, 2017


L'élection présidentielle française de 2017 a lieu les dimanches 23 avril et 7 mai (mais les 22 avril et 6 mai dans plusieurs territoires hors métropole). Elle vise à élire le président de la République française pour un mandat de cinq ans. Il s'agit de la onzième élection présidentielle de la Cinquième République et de la dixième au suffrage universel direct. Elle sera suivie par les élections législatives les 11 et 18 juin.

Cette élection désigne le successeur du président de la République sortant François Hollande qui a fait le choix de ne pas se présenter à sa propre succession (fait inédit pour un président de la Cinquième République en fin de premier mandat).


Mode de scrutin

Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours : si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour de scrutin, un second tour a lieu quatorze jours plus tard où seuls peuvent se présenter les deux candidats arrivés en tête au premier tour après retrait éventuel de candidats mieux placés.

Les candidats doivent satisfaire à plusieurs conditions :

- être de nationalité française et ne pas être privé de ses droits civiques concernant l'éligibilité ;
- avoir au minimum 18 ans ;
- être inscrit sur une liste électorale ;
- avoir établi une déclaration de situation patrimoniale ;
- posséder un compte bancaire de campagne.

En outre, les candidats doivent recueillir 500 « parrainages » de parlementaires ou d'élus locaux afin de se présenter.

La Constitution prévoit que :

- en cas d'empêchement ou décès dans la dernière semaine de dépôt des candidatures d'une personne qui a annoncé son intention d'être candidate, le Conseil constitutionnel peut reporter l'élection ;
- en cas d'empêchement ou décès d'un candidat avant le premier tour, l'élection est reportée ;
- en cas d'empêchement ou décès d'un candidat qualifié pour le second tour, il est procédé de nouveau à l'ensemble des opérations électorales.

Le Conseil constitutionnel est, selon l'article 58 de la Constitution, garant de la régularité de l'élection, de l'examen des réclamations et de la proclamation des résultats.


Liste officielle des 11 candidats suivants a été publiée par le Conseil constitutionnel le 18 mars 2017
(classement selon le tirage au sort effectué par le Conseil) dont les 500 parrainages ont été validés :

M. Nicolas DUPONT-AIGNAN, 56 ans, DLF (Debout la France)
Mme Marine LE PEN, 48 ans, FN (Front national)
M. Emmanuel MACRON, 39 ans, EM ! (En marche !)
M. Benoît HAMON, 49 ans, PS (Parti socialiste)
Mme Nathalie ARTHAUD, 47 ans, LO (Lutte ouvrière)
M. Philippe POUTOU, 50 ans, NPA (Nouveau Parti anticapitaliste)
M. Jacques CHEMINADE, 75 ans, S&P (Solidarité et progrès)
M. Jean LASSALLE, 61 ans (Résistons !)
M. Jean-Luc MÉLENCHON, 65 ans, FI (La France insoumise)
M. François ASSELINEAU, 59 ans, UPR (Union populaire républicaine)
M. François FILLON, 63 ans, LR (Les Républicains)





Tous les candidats, bulletins de vote et professions de foi


M. Nicolas DUPONT-AIGNAN, 56 ans, DLF (Debout la France)


Mme Marine LE PEN, 48 ans, FN (Front national)

M. Emmanuel MACRON, 39 ans, EM ! (En marche !)

M. Benoît HAMON, 49 ans, PS (Parti socialiste)

Mme Nathalie ARTHAUD, 47 ans, LO (Lutte ouvrière)

M. Philippe POUTOU, 50 ans, NPA (Nouveau Parti anticapitaliste)

M. Jacques CHEMINADE, 75 ans, S&P (Solidarité et progrès)

M. Jean LASSALLE, 61 ans (Résistons !)


M. Jean-Luc MÉLENCHON, 65 ans, FI (La France insoumise)

M. François ASSELINEAU, 59 ans, UPR (Union populaire républicaine)

M. François FILLON, 63 ans, LR (Les Républicains)



Candidats possibles ou déclarés (à la date du 20 novembre 2016)

Lutte ouvrière : Nathalie Arthaud, déjà candidate en 2012, est à nouveau investie par le parti d'extrême gauche Lutte ouvrière lors du congrès du parti, le 13 mars 2016.

Nouveau Parti anticapitaliste : Philippe Poutou, déjà candidat en 2012, est une nouvelle fois investi par le parti d'extrême gauche NPA, le 20 mars 2016.

Front de gauche : Jean-Luc Mélenchon, député européen, déjà candidat en 2012 sous l'étiquette Front de gauche (11,1 % des voix au premier tour), se déclare candidat pendant le journal de 20h de TF1 le 10 février 2016.

Parti socialiste et alliés : Le Parti socialiste décide en juin 2016 l'organisation d'une primaire les 22 et 29 janvier 2017 avec les partis alliés au sein de la « Belle Alliance populaire » (Parti radical de gauche et écologistes favorables au gouvernement).

Les personnes suivantes se sont déclarées candidates à la primaire :

Jean-Luc Bennahmias, membre de l'Union des démocrates et des écologistes ;
Gérard Filoche, membre du bureau national du Parti socialiste ;
Sidi Hamada-Hamidou, Mahorais, membre du Parti radical de gauche ;
Benoît Hamon, député des Yvelines, ancien ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et membre du bureau national du Parti socialiste ;
Marc Jutier, ingénieur, membre du Parti socialiste, président de Fraternité Citoyenne, écrivain et conférencier ;
Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, membre du bureau national du Parti socialiste ;
Arnaud Montebourg, ancien ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique. Il s'est déclaré candidat le 20 août 2016 à l'élection présidentielle et indique dans un premier temps avoir « besoin de garantie sur la loyauté » de l'organisation de la primaire pour y participer35. Il déclare officiellement sa participation à la primaire le 2 octobre 2016 ;
François de Rugy, vice-président de l'Assemblée nationale et président du Parti écologiste, député de la Loire-Atlantique ;
Fabien Verdier, conseiller municipal de Châteaudun, conseiller régional du Centre-Val de Loire.

Les personnes suivantes ont publiquement exprimé leur intérêt :

Annick Girardin, ministre de la Fonction publique et membre du Parti radical de gauche ;
François Hollande, président de la République sortant41. Il a donné son aval à l'organisation de la primaire et projette d'y participer ;
Sylvia Pinel, présidente du Parti radical de gauche, députée du Tarn-et-Garonne et vice-présidente de la région Occitanie ;
Pierre Larrouturou, président de Nouvelle Donne ;
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale ;
Manuel Valls, Premier ministre, a indiqué qu'il se porterait candidat si François Hollande renonçait. Le Monde indique : « Depuis la sortie du livre « Un président ne devrait pas dire ça… » (Stock), le 13 octobre, Manuel Valls en est persuadé : François Hollande ne peut plus être le candidat des socialistes pour l’élection présidentielle de 2017 ». Pour Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, Manuel Valls est le principal candidat alternatif si François Hollande renonce.

Les commentateurs politiques évoquent régulièrement d'autres personnalités, notamment :

Anne Hidalgo, maire de Paris ;
Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer ;
Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice.

Candidats écologistes

Suite à la défection de Nicolas Hulot, le parti Europe Écologie Les Verts décide d'organiser une primaire ouverte les 19 octobre et 7 novembre 2016 afin de désigner son candidat. Le candidat désigné à l'issue du processus est Yannick Jadot, député européen. Karima Delli, Cécile Duflot et Michèle Rivasi étaient également candidates à cette primaire.

En dehors de la primaire d'EELV, Antoine Waechter, fondateur et président du Mouvement écologiste indépendant (MEI), déjà candidat en 1988 (avec l'investiture des Verts), a été désigné candidat par le conseil national du MEI les 19 et 20 mars 2016.

Candidats du centre

Emmanuel Macron, ancien ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique et président du mouvement politique En marche ! Il annonce sa candidature le 16 novembre 2016. Les observateurs considèrent que sa participation à la primaire socialiste est improbable ; il indique lui-même qu'il refuse de participer à la primaire.

Jean Lassalle, vice-président du MoDem, député des Pyrénées-Atlantiques et maire de Lourdios-Ichère, annonce sa candidature le 14 mars 2016 sur France Info.

Rama Yade, ancienne secrétaire d'État sous le Gouvernement François Fillon, s'est déclarée candidate le 21 avril sur le plateau de TF1 pour « la France qui ose », une alliance de plusieurs mouvements dont l'Alliance écologiste indépendante, le Parti libéral démocrate, Démocratie 21, le Rassemblement éco-citoyen et le Cercle de la Diversité.

François Bayrou, président du Mouvement démocrate et maire de Pau, déjà candidat en 2002, 2007 et 2012, envisage une candidature, sauf si Alain Juppé remporte la primaire des Républicains, auquel cas il le soutiendra.

Jean-Christophe Lagarde, président de l'Union des démocrates et indépendants, député de la Seine-Saint-Denis et maire de Drancy, a publiquement exprimé son intérêt, mais soutient Juppé dans le cadre de la primaire des Républicains.

Le 28 février 2016, lors de son congrès annuel, l'Alliance centriste (composante de l'UDI) a annoncé par les voix de Jean Arthuis et Philippe Folliot l'intention de présenter son propre candidat à la primaire de la droite et du centre de novembre. Début septembre, Jean Arthuis renonce à participer à cette primaire et l'Alliance centriste acte le principe d'une participation à l'élection présidentielle.

Les Républicains et alliés

Les candidats au second tour de la primaire ouverte de la droite et du centre organisée par Les Républicains, le 27 novembre 2016 pour les partis politiques Les Républicains (LR), Chrétien-démocrate (PCD) et le Centre national des indépendants et paysans (CNIP) à l'élection présidentielle de 2017, sont les suivants :

François Fillon, ancien Premier ministre, député de Paris ;
Alain Juppé, ancien Premier ministre, maire de Bordeaux.

Debout la France

Nicolas Dupont-Aignan, déjà candidat en 2012, président de Debout la France, député de l'Essonne, maire d'Yerres et président de la communauté d'agglomération du Val d'Yerres, annonce sa candidature le 15 mars 2016.

Front national

Marine Le Pen, déjà candidate en 2012, présidente du Front national, députée européenne et conseillère régionale des Hauts-de-France, a déclaré sa candidature sur le plateau de TF1 le 8 février 2016.

Solidarité et progrès

Jacques Cheminade, déjà candidat en 1995 (0,28 %) et 2012 (0,25 %), président-fondateur du parti politique Solidarité et progrès, s'est à nouveau déclaré candidat





Résultats du premier tour (23 avril 2017) à La Seyne-sur-Mer



Nombre % Inscrits
   Inscrits 44 788
100,00 %
   Abstentions 10 688
23,86 %
   Votants 34 100
76,14 %


Nombre % Votants
   Blancs     620
1,82 %
   Exprimés 33 299
97,65 %

Ont obtenu :


Nombre % Exprimés
   Mme LE PEN Marine   9 869 29,64 %
   M. MÉLENCHON Jean-Luc   7 247
21,76 %
   M. MACRON Emmanuel    6 131
18,41 %
   M. FILLON François
  5 972
17,93 %
   M. DUPONT-AIGNAN Nicolas   1 527
  4,59 %
   M. HAMON Benoît   1 378
  4,14 %
   M. LASSALLE Jean     370
  1,11 %
   M. ASSELINEAU François      321
  0,96 %
   M. POUTOU Philippe      276   0,83 %
   Mme ARTHAUD Nathalie      145
  0,44 %
   M. CHEMINADE Jacques        63
  0,19 %

 

Var-Matin, 24 avril 2017
Le Monde, 25 avril 2017

Résultats par bureau

Var-Matin, 25 avril 2017





Résultats du premier tour (23 avril 2017) et commentaires pour le Var



Nombre % Inscrits
   Inscrits 794 787
100,00 %
   Abstentions 169 119
  21,28 %
   Votants 625 668
  78,72 %


Nombre % Votants
   Blancs     9 853
  1,57 %
   Exprimés 612 434
97,88 %

Ont obtenu :


Nombre % Exprimés
   Mme LE PEN Marine 186 376
30,43 %
   M. FILLON François 152 316
24,87 %
   M. MACRON Emmanuel 108 597
17,73 %
   M. MÉLENCHON Jean-Luc 94 184
15,38 %
   M. DUPONT-AIGNAN Nicolas 29 176
  4,76 %
   M. HAMON Benoît 21 089
  3,44 %
   M. LASSALLE Jean   6 933
  1,13 %
   M. ASSELINEAU François   5 858
  0,96 %
   M. POUTOU Philippe   4 655
  0,76 %
   Mme ARTHAUD Nathalie   2 274
  0,37 %
   M. CHEMINADE Jacques     976
  0,16 %


Var-Matin, 25 avril 2017
Le Monde, 25 avril 2017

« En terres varoises, le FN fructifie.
En 2012, Marine Le Pen arrivait deuxième derrière Nicolas Sarkozy. Cinq ans plus tard, elle fait la course en tête, devançant M. Fillon et Emmanuel Macron. Dans ce département, l'ancrage du parti Les Républicains s'effrite. François Fillon perd 56 917 voix par rapport à l'UMP au premier tour il y a cinq ans. A Fréjus, ville prise en 2014 par le frontiste David Rachline, l'extrême droite progresse, comme à Toulon, où Mme Le Pen coiffe François Fillon. Les Varois ont par ailleurs accordé 15,38 % des voix à Jean-Luc Mélenchon, alors que Benoît Hamon est laminé (3,44 %) ».

Résultats complets pour le var, par commune

Rappel du premier tour de 2012 dans le Var :


Var-Matin, 24 avril 2017






Résultats du premier tour (23 avril 2017) et commentaires pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur



Nombre% Inscrits
   Inscrits3 567 575
100,00 %
   Abstentions  756 912
  21,22 %
   Votants2 810 663
  78,78 %



Nombre% Votants
   Blancs    44 289
  1,58 %
   Exprimés2 750 734
97,87 %

Ont obtenu :


Nombre % Exprimés
   Mme LE PEN Marine 774 783
28,17 %
   M. FILLON François 615 451
22,37 %
   M. MACRON Emmanuel520 896
18,94 %
   M. MÉLENCHON Jean-Luc515 419
18,74 %
   M. DUPONT-AIGNAN Nicolas119 023
  4,33 %
   M. HAMON Benoît113 343
  4,12 %
   M. LASSALLE Jean  29 551
  1,07 %
   M. ASSELINEAU François  25 946
  0,94 %
   M. POUTOU Philippe  21 315
  0,77 %
   Mme ARTHAUD Nathalie  10 439
  0,38 %
   M. CHEMINADE Jacques    4 568
  0,17 %


 

Le Monde, 25 avril 2017


« La région PACA est une terre Front national, Marine Le Pen arrivant largementen tête devant François Fillon. Elle fait mieux que son père, Jean-Marie Le Pen, qui devançait Jacques Chirac au premier tour de 2002. Elle-progresse de plus de 4 points par rapport à 2012. Elle fait juste moins bien que sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen, qui, lors du premier tour des régionales en 2015, dépassait les 40 %, soit 14 points de plus que Christian Estrosi. La victoire FN est impressionnante en terre rurale, mais aussi dans de nombreuses villes moyennes ou petites, que ce soit dans ses fiefs, où ce parti est en progression, mais aussi en se portant en tête dans plusieurs cités communistes, socialistes et de droite.
Jean-Luc Mélenchon, quoique quatrième sur l'ensemble de la région, fait une belle percée, notamment en arrivant premier à Marseille et à Avignon, ce qui en dit long sur le vote protestataire dans la région. La deuxième place de François Fillon ne compense pas son mauvais score : il perd 9 points par rapport à Nicolas Sarkozy en 2012, qui était en tête, et pourtant en recul par rapport à 2007. Le score d'Emmanuel Macron, qui le place en troisième position juste devant M. Mélenchon (5 477 voix d'écart), est mitigé. « Candidat des villes », il ne s'impose dans aucune commune importante, et reste à 3 points du score de François Hollande en 2012, qui, à l'époque,l'avait emporté à Marseille et à Avignon. Le désastre est pour Benoît Hamon, qui, avec4,12 % des voix, est devancé par Nicolas Dupont-Aignan... ».




Résultats du premier tour (23 avril 2017) pour la France entière




Nombre% Inscrits
   Inscrits47 582 183
100,00 %
   Abstentions  756 912
  - %
   Votants37 003 728
  - %


Nombre% Votants
    Nuls     289 337

   Blancs    659 997
  - %
   Exprimés36 054 394
- %

Ont obtenu :

Nombre % Exprimés
   M. MACRON Emmanuel8 656 346
24,01 %
   Mme LE PEN Marine
7 678 491
21,30 %
    M. FILLON François 7 212 995
20,01 %
   M. MÉLENCHON Jean-Luc
7 059 951
19,58 %
   M. HAMON Benoît2 291 288
  6,36 %
   M. DUPONT-AIGNAN Nicolas1 695 000
  4,70 %
   M. LASSALLE Jean   435 301
  1,21 %
   M. POUTOU Philippe   394 505
  1,09 %
   M. ASSELINEAU François   332 547
  0,92 %
   Mme ARTHAUD Nathalie   232 384
  0,64 %
   M. CHEMINADE Jacques     65 586
  0,18 %

Rappel des résultats du premier tour de 2012


Var-Matin, 24 avril 2017





La Une du Monde, 25 avril 2017


Le Monde, 25 avril 2017


 


Candidats présents au second tour (7 mai 2017)

M. Emmanuel MACRON, 39 ans, EM ! (En marche !)
Mme Marine LE PEN, 48 ans, FN (Front national)



M. Emmanuel MACRON
, 39 ans, EM ! (En marche !)







Mme Marine LE PEN, 48 ans, FN (Front national)





Résultats du deuxième tour (7 mai 2017) à La Seyne-sur-Mer



Nombre % Inscrits
   Inscrits 44 790
100,00 %
   Abstentions 12 667
28,28 %
   Votants 32 123
71,72 %
   Exprimés




Nombre % Votants
   Blancs   2 865
7,98 %
   Exprimés 28 550
63,74 %

Ont obtenu :


Nombre % Exprimés
   M. MACRON Emmanuel
15 311
53,63 %
   Mme LE PEN Marine
13 239
46,37 %

 

Var-Matin, 8 mai 2017
Le Monde, 9 mai 2017

Résultats par bureau
 
Var-Matin, 9 mai 2017







Résultats du deuxième tour (7 mai 2017) et commentaires pour le Var



Nombre % Inscrits
   Inscrits 794 665
100,00 %
   Abstentions 202 025
25,42 %
   Votants 592 640
74,58 %


Nombre % Votants
   Blancs   52 868
8,57 %
   Exprimés 524 492
66,0 %

Ont obtenu :


Nombre % Exprimés
   M. MACRON Emmanuel
266 724
50,85 %
   Mme LE PEN Marine  257 768
49,15 %

 

Var-Matin, 8 mai 2017
Le Monde, 9 mai 2017

Le plébiscite varois attendra pour le nouveau chef de l'Etat. Le second tour s'est joué dans un mouchoir de poche, Emmanuel Macron l'emportant avec 50,85 % des suffrages contre 49,15 % pour Marine Le Pen. La candidate de l'extrême droite arrive en tête dans 91 des 153 communes. Placé sur la première marche du podium il y a deux semaines (30,43 %), le Front national voit sa progression limitée, essentiellement dans les grandes villes. A Toulon, la capitale varoise, Mme Le Pen ne conserve pas son avance du premier tour, devancée par Emmanuel Macron (55,96 %). Même constat à La Seyne-sur-Mer, où le leader d'En marche! arrive premier (53,63 %). A Fréjus, ville aux mains du frontiste David Rachline, Marine Le Pen ne s'impose que d'une courte tête (50,71 %).

Résultats complets pour le var, par commune






Résultats du deuxième tour (7 mai 2017) et commentaires pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur



Nombre % Inscrits
   Inscrits 3 565 158
100,00 %
   Abstentions   912 800
25,60 %
   Votants 2 652 359
74,40 %


Nombre % Votants
   Blancs   227 032
  8,30 %
   Exprimés 2 356 501
66,10 %

Ont obtenu :


Nombre % Exprimés
   M. MACRON Emmanuel
1 307 163
55,47 %
   Mme LE PEN Marine 1 049 338
44,53 %

 

Le Monde, 9 mai 2017

« Emmanuel Macron, arrivé seulement troisième au premier tour avec 18,94 %, renverse la tendance et l'emporte avec 55,47 % des voix. Dans cette région de droite, où le vote protestataire est intense, le candidat d'En marche! reste largement en deçà de son succès national et n'atteint pas le score de Nicolas Sarkozy en 2012 (57,62 %). Mais il bénéficie d'un bon report des électeurs de M. Fillon d'abord, et de M. Mélenchon ensuite, qui avait créé la surprise en arrivant premier à Marseille et à Avignon. M. Macron est le « président des villes », l'emportant largement à Marseille, Nice, Aix-en-ProvenceA, vignon,A rles, Toulon, Cannes,A ntibes, Digne, Manosque, La Seyne-sur-Mer ... Marine Le Pen arrive en tête en terre rurale et dans la plupart de ses fiefs. Mais comme sa nièce Marion Maréchal-Le Pen aux élections régionales, elle n'arrive pas à rassembler au-delà de ses électeurs et donc à transformer sa large victoire du premier tour, où elle devançait Emmanuel Macron de 10 points ».




Résultats du second tour (7 mai 2017) pour la France entière



Nombre % Inscrits
   Inscrits 47 582 183
100,00 %
   Abstentions 12 276 203
   25,44 %
   Votants 35 467 327
   74,56 %


Nombre % Votants
   Blancs   3 021 499
  8,52 %
   Nuls   1 064 225
  3,00 %
   Exprimés 31 381 603
88,48 %

Ont obtenu :


Nombre % Exprimés
   M. MACRON Emmanuel 20 743 128
66,10 %
   Mme LE PEN Marine  10 638 475
33,90 %


M. Emmanuel MACRON est élu Président de la République

Une du Monde, 9 mai 2017



Wikipedia, mai 2017




Var-Matin, 8 mai 2017
Le Monde, 9 mai 2017
Le Monde, 9 mai 2017


 

Le Monde, 9 mai 2017







Commentaires sur les élections présidentielles de 2017 en France

Contexte

L'élection de 2017 intervient dans un contexte agité. Il faut distinguer d'un côté les tensions liées à la prolongation de l'état d'urgence, à un climat d'incertitude sur le plan international et à l'arrivée en Europe de nombreux étrangers fuyant la guerre, des tensions liées aux problèmes économiques et sociaux (chômage important, économie à l'arrêt, pauvreté importante, mal-logement, etc.).

Les résultantes au niveau politique sont extrêmement variées, avec un exécutif malmené et contesté, un chef de l'État (François Hollande) très bas dans les sondages en raison de son manque d'engagement dans la ligne de conduite qu'il avait proposé pour être élu et de la direction prise par son gouvernement, le retour potentiel d'un ancien président (Nicolas Sarkozy) considéré comme clivant due aux nombreuses affaires judiciaires dans lesquelles il est impliqué, notamment les soupçons émis sur un éventuel financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Lybie et les poursuites judiciaires pour trafic d'influence, la montée au cours des élections intermédiaires du Front national, parti d’extrême droite. Elle intervient aussi dans un sentiment de rejet de plus en plus fort de la classe politique actuelle et du clivage droite-gauche.

On peut aussi noter que Les Républicains organisent une primaire, les 20 et 27 novembre 2016, pour la première fois (y compris en considérant les partis disparus dont ce mouvement est issu) pour une élection présidentielle, tout comme le Parti socialiste depuis 2012.


Evolution des abstentions et des bulletins blancs aux élections présidentielles depuis 1965
Le Monde, 9 mai 2017





Autres documents sur les élections présidentielles de 2017 et les premiers mois de la présidence d'Emmanuel Macron [source : archives Jean-Claude AUTRAN]
Verbatim...


Le retour de Sarkozy ? Alain Juppé ? Les primaires à droite

- Var-Matin, 25 août 2014 : « Nicolas Sarkozy pourrait se déclarer d'ici quinze jours ».

- Var-Matin, dimanche 31 août 2014 : « Les jeunes UMP croient au retour de Sarkozy - Eric Woerth : « candidat à rien ».
- Var-Matin, samedi 6 Septembre 2014 : « Sarkozy : revenir mais pour quoi faire ? » - « Faire son retour en politique. L'ex-président en a envie. Le fera-t-il ce week-end à Nice à l'occasion du campus des jeunes UMP ? Les militants en rêvent. Revenir, oui, mais pour faire quoi ? Avec quelle équipe ? Quel projet ? » - « Aucun n'a la carrure de Sarkozy » - « Les conseils de nos experts à l'ancien président : On attend de Nicolas Sarkozy une sorte de Big Bang sociologique et politique » (Jacques Séguéla) - « Il vit ses émotions, ses impulsions, plutôt cash. Vous n'allez pas lui demander de changer » (Thierry Saussez) - « Sarkozy ne supporte pas le temps perdu » (Maxime Tandonnet).
- Var-Matin, samedi 6 septembre 2014 : L'édito d'Olivier Biscaye : « Après avoir annoncé la rupture, puis expliqué qu'il avait vraiment changé, qu'inventera cette fois Nicolas Sarkozy pour convaincre les Français que son retour aux affaires est pertinent ? Si l'anti-sarkozysme a permis à François Hollande de gagner en grande partie en 2012, cette fois les errances du pouvoir socialiste et l'antipathie accrue des électeurs vis-à-vis du chef de l'État ne suffiront pas à susciter l'enthousiasme des citoyens pour Nicolas Sarkozy. Car s'il est acquis chez les sympathisants UMP nostalgiques que l'ex- président est le seul capable de sauver la France par son énergie et son charisme, des questions demeurent sans réponses. Des conditions s'imposent même. De quelle équipe s'entourera-t-il ? Il ne peut décemment pas repartir avec ceux qui, hier, ont contribué à abîmer son image. Sarkozy le sait, et eux aussi... Quel projet conduira-t-il ? Le programme devra rassembler au moins cinq idées : modernité, courage, réforme, vérité et concrétisation des orientations défendues pendant la campagne. Un scénario qui ne trouvera succès qu'après le passage à l'étape ambitieuse mais nécessaire de l'auto-critique, de la reconnaissance des erreurs du passé et de l'explication de l'échec. C'est la case magique. Vitale même pour retisser le lien ».
- Var-Matin, samedi 20 septembre 2014 : Nicolas Sarkozy : « Je suis candidat » - Fin du suspense. L'ancien président est de retour. Il a annoncé sa candidature à la présidence de l'UMP en promettant de tout changer. En estimant nécessaire de rassembler sa famille politique et son pays - « UMP : la transformer de fond en comble » - « En fait, il n'est jamais vraiment parti... » - « Pour 55 % des Français, son retour est une mauvaise chose » - « Estrosi au côté de l'ancien président hier » - « Il peut redonner espoir aux électeurs de droite » (Michèle Tabarot, députée UMP) - « Le PS minimise, la droite entre joie et prudence ».

- Var-Matin, lundi 22 septembre 2014 : « Nicolas Sarkozy entame sa « longue marche » - « Après les réseaux sociaux, la télévision. Hier soir, sur le plateau du journal télévisé de France 2, l'ex-chef de l'État s'est longuement expliqué sur son retour » - « Calme et déterminé, Nicolas Sarkozy a expliqué, hier soir, aux Français pourquoi il revenait sur la scène politique » - « Trop de colère, trop de désespérance » - « Ça y est, on va pouvoir se mettre au travail (des jeunes UMP azuréens » - Juppé : « Le match est commencé ».
- Var-Matin, mardi 23 septembre 2014 : « Le PS dénonce « l'esprit de revanche » de Sarkozy - 8 500 000 téléspectateurs dimanche soir ».
- Var-Matin, mercredi 24 septembre 2014 : « Sarkozy pressé de lever l'ambiguïté sur la primaire - La campagne pour diriger l'UMP commence officiellement demain. Mais ses rivaux le soupçonnent de vouloir escamoter cette étape pour briguer l'Élysée à la Bonaparte - Dernière fenêtre de tir - L'UDI convié au scrutin - Les anciens Premiers ministres François Fillon et Alain Juppé redoutent que la primaire, certes en contradiction avec la tradition gaulliste du « chef » ne disparaisse corps et biens ».
- Var-Matin, vendredi 26 septembre 2014 : « Sarkozy accepte une primaire à droite - « Qui pourrait de bonne foi douter qu'il en fût autrement ? » a-t-il lancé hier soir, lors de son premier meeting dans le Nord pour son « retour au peuple » - « Travailler davantage » - « Trop de fonctionnaires ».
- Var-Matin, vendredi 3 octobre 2014 : « Nicolas Sarkozy multiplie les propositions polémiques - L'ancien président veut mettre fin au statut de fonctionnaire à vie, propose de faire la grève de Schengen et veut réserver la PMA aux couples hétérosexuels - Retraite à 63 ans - Travailler le dimanche et moins de RTT - Gaz de schiste : le revirement ».
- lci.tf1.fr, samedi 4 octobre 2014 : « Présidentielle 2017 : les Français préfèrent Juppé à Sarkozy - C'est un résultat qui satisfera Jacques Chirac, mais pas Bernadette. Selon un sondage Odoxa publié samedi pour Le Parisien-Aujourd'hui en France-iTélé, 43% des Français préfèreraient qu'Alain Juppé soit le candidat de l'UMP pour la présidentielle 2017. Le maire de Bordeaux devance très largement Nicolas Sarkozy (28%) et Bruno Le Maire (9%). François Fillon n'arrive qu'en 5e position (4%), devancé même par Xavier Bertrand (5%). A noter que 29% des personnes interrogées ne se prononcent pas - Si Juppé est fortement plébiscité par les Français dans leur ensemble, sa cote d'amour est loin d'être la même chez les sympathisants UMP. Ces derniers sont plus de trois sur cinq à faire de l'ancien président de la République leur champion (62% contre 26% pour Juppé). Une tendance qui se retrouve aussi chez les sympathisants de droite (51% pour Sarkozy, 30% pour Juppé) - Et lorsque l'on questionne les sondés sur les traits de caractère des deux candidats, si Alain Juppé apparaît comme le plus compétent (61% pour Juppé, 35% pour Sarkozy), le plus sincère (73% contre 21%) ou encore le plus apte à rassembler (50% contre 46%), Sarkozy est perçu comme le plus charismatique et davantage capable de faire preuve d'autorité des deux (55% contre 41% pour Juppé).
- lci.tf1.fr, lundi 13 octobre 2014 : « Sarkozy, un retour difficile dans l'opinion - L'ancien président subit une baisse dans les sondages et ne parvient pas à vraiment créer le débat autour de ses idées - Rien ne se passe comme prévu. Cette expression était dans la bouche des hollandais dans les premiers mois du quinquennat de François Hollande. Mais elle pourrait faire florès chez les sarkozystes dans les semaines qui viennent si leur champion continuait à peiner dans son retour au combat politique. Des rivaux pugnaces, des sondages en baisse, une affaire Bygmalion qui suit son cours et des meetings qui tournent un peu en rond : le come-back de Nicolas Sarkozy s'avère plus compliqué que prévu ».
- lci.tf1.fr, jeudi 16 octobre 2014 : « Bayrou apporte son soutien à Juppé face à Sarkozy ».

- lci.tf1.fr, jeudi 16 octobre 2014 : « Le retour de Sarkozy n'aurait pas dû se passer ainsi : le livre qui raconte les coulisses - INTERVIEW - Qu'a fait Nicolas Sarkozy entre mai 2012 et septembre 2014 ? Comment préparait-il son retour ? Le livre de Philippe Cohen et Laureline Dupont, "C'était pas le plan", nous ouvre les coulisses de ce come-back qui n'aurait jamais dû se passer ainsi - Durant deux années, du soir de sa défaite en 2012 à l'annonce de son retour en septembre dernier, ils ont interrogé les proches et les collaborateurs de l'ex-président pour analyser sa stratégie. Laureline Dupont, journaliste au Point, revient sur ce come-back pour le moins précipité, pour ne pas dire improvisé - Initialement, Nicolas Sarkozy ne voulait revenir en politique qu'en 2015 voire en 2016. Mais les circonstances l'ont contraint à anticiper son retour ».
- Var-Matin, samedi 21 octobre 2014 : Georges-Marc Benamou : « Sarkozy n'a pas fait le job » - « Le journaliste et ex-conseiller de Sarkozy à l'Élysée signe un livre réussi sur la comédie du pouvoir et les renoncements (nombreux) des gouvernants. Sans haine ni violence mais avec panache ».
- Var-Matin, mardi 21 octobre 2014 : « UMP : Sarkozy favori pour la présidence et la primaire - Le nouveau baromètre politique Odaxa confirme la descente aux enfers de l'exécutif mais révèle le retour en grâce de l'ex-président de la République qui écrase tous ses concurrents ».
- Var-Matin, mercredi 22 octobre 2014 : Nicolas Sarkozy face aux lecteurs : « Je n'avais pas le choix... - Oui, j'ai la France en moi - Consterné par le combat entre Fillon et Copé - Débat avec François Hollande : « Regardez qui a menti » - Régler le problème des RTT - Un référendum sur le chômage - Madame Le Pen a fait élire François Hollande - Si j'avais quoi que ce soit à me reprocher, je ne serai pas là ».
- Var-Matin, jeudi 23 octobre 2014 : « Nicolas Sarkozy fait son numéro de charme aux Varois - C'est au palais Neptune bondé que l'ancien chef de l'Etat est venu, hier à Toulon, faire campagne pour la présidence d'un parti qu'il veut réformer. Avant de vois plus loin... - Discours très droitier - La grande famille de l'UMP de nouveau réunie ? C'est ce que Nicolas Sarkozy promet aux militants s'ils votent massivement pour lui le 29 novembre prochain ».
- Var-Matin, jeudi 6 novembre 2014 : « Nicolas Sarkozy pense vraiment être le meilleur - Frédéric Gerschel, coauteur de Ça reste entre nous, hein ?, deux ans set demi d'enquête et d'entretiens avec l'ancien chef de l'Etat, pense que « ceux qui le sous-estiment risquent de s'en mordre les doigts » ».
- Var-Matin, dimanche 30 novembre 2014 : « Nicolas Sarkozy élu président de l'UMP avec 64,5 % des voix » - « Grand favori du scrutin, l'ancien président a toutefois obtenu un score loin du plébiscite espéré. Bruno Le Maire, son principal challenger, est arrivé deuxième avec 29,18 % des suffrages » - « Moins bien qu'en 2004 » - « Nicolas Sarkozy succède à un triumvirat Juppé-Fillon-Raffarin qui assurait l'intérim à la tête du parti depuis la démission de Jean-François Copé, empêtré dans l'affaire Bygmalion » - « Un nouveau départ » - « Le Maire réussit son pari ».
- lci.tf1.fr, 30 novembre 2014 : « Sarkozy à la tête de l'UMP : légitime ou mal élu ? » - « 64,5% des voix. Pour les uns, le score de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP est un plébiscite. Pour les autres, au contraire, c'est le signe de divisions qui perdurent. Revue de détail des petites phrases à droite et à gauche ».
- Var-Matin, lundi 1er décembre 2014 : « Sarkozy veut changer le nom de l'UMP et jouer collectif - Le nouveau président de l'UMP a annoncé hier soir sur TF1 la création d'un Comité des anciens Premiers ministres pour l'aider sans sa tâche. « Je veux faire le parti de la France », a-t-il dit - Représenter toutes les sensibilités - Nicolas Sarkozy a promis, hier soir, sur le plateau de F1 d'organiser des primaires ouvertes avec l'UDI, mais sans le MoDem de François Bayrou - Juppé et Fillon ont raison - Tous les adhérents n'ont pas pu voter ».
- lci.tf1.fr, 1er décembre 2014 : « 8,4 millions de téléspectateurs pour Sarkozy sur TF1 - Le nouveau président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, était l'invité du 20h de TF1 dimanche soir. Il a présenté sa feuille route pour les prochains mois. Il a notamment confirmé sa volonté de changer le nom de son parti - Ma ligne rouge, c'est le rassemblement de tous ».
- lci.tf1.fr, 6 janvier 2015 : « Le silence de Sarkozy fait parler - Très discret depuis son arrivée à la tête de l'UMP, Nicolas Sarkozy laisse le terrain médiatique à François Hollande. Signe de faiblesse ou ruse bien calculée, ce silence déconcerte - Le rituel du comparatif entre François Hollande et Nicolas Sarkozy se poursuit.  Et l'année 2015 démarre par une inversion des rôles.  L'omniprésent n'est plus celui que l'on croit.  Ainsi la saturation médiatique qu'a tant goûté l'ancien président est la nouvelle stratégie développée par son successeur.  Le mois de janvier verra François Hollande parler quasi quotidiennement.  Il a d'ailleurs commencé la semaine par deux heures de matinale sur France Inter.  Mais hier, comme avant les fêtes, point de Nicolas Sarkozy pour lui répondre... Ce n'est pas le président de l'UMP qui était l'invitée de la radio publique ce matin mais sa numéro 2, Nathalie Kosciusko-Morizet.  Interrogée sur ce silence, cette-dernière s'est amusée à railler "la petite mode du mais où est passé Nicolas Sarkozy ?" - Reste que le patron de l'UMP n'a habitué ni ses amis, ni ses adversaires, à une telle austérité. Lui que l'on disait piaffer d'impatience à commenter l'actualité gouvernementale se tait.  Lui que l'on disait si pressé de donner une nouvelle voix à l'opposition refuse les multiples offres d'interviews - Cette stratégie du silence, voulue par Nicolas Sarkozy, s'explique diversement.  Ce matin, Brice Hortefeux a balayé sur France Info toute désertion médiatique de son patron et ami de 30 ans. "Nicolas Sarkozy a réussi sa prise de fonction, par l'écoute et le rassemblement. Le chef est là, l'opposition est de retour.  Nicolas Sarkozy travaille en profondeur et il y a de très bons porte-paroles à l'UMP", a-t-il justifié. Le fidèle sarkozyste a également moqué un "François Hollande qui intervient plus vite que son ombre, sur tout". Comme il y a quelques années un certain... Nicolas Sarkozy ».
- lci.tf1.fr, 7 février 2015 : « 2017 : Sarkozy chute de 26 points chez les sympathisants UMP - Un peu moins de 40 % des sympathisants UMP souhaitent la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2017, contre 65 % en septembre dernier, soit une chute de 26 points en cinq mois, selon un sondage BVA-Orange-iTELE publié samedi - C'est une véritable dégringolade pour l'ancien chef de l'Etat. A la question "parmi les personnalités suivantes, laquelle préférez-vous voir représenter l'UMP à l'élection présidentielle de 2017 ?", 39 % répondent Nicolas Sarkozy, contre 65 % (-26 points) en septembre, au lendemain de l'annonce de sa candidature à la présidence de l'UMP. Ce chiffre était de 70 % en janvier 2014 - Le président de l'UMP ne devance désormais plus que de 6 points Alain Juppé, lequel recueille 33 % d'avis favorables des sympathisants. En septembre Nicolas Sarkozy devançait le maire de Bordeaux de 44 points ! 12 % des sympathisants citent Bruno Le Maire, 11 % François Fillon, 3 % Xavier Bertrand et 1 % Jean-François Copé - Nicolas Sarkozy perd également 27 points chez les sympathisants de la droite, passant de 52 à 25 % d'opinions favorables à sa candidature. Alain Juppé le devance de deux points (27 % d'opinions favorables). Enfin, selon cette étude, si l'on interroge l'ensemble des Français, 43% (+3 points par rapport à septembre) préfèrent Alain Juppé comme candidat UMP à la présidentielle, 13% Nicolas Sarkozy (-14 points), 13% Bruno Le Maire et 9% François Fillon ».
- Var-Matin, lundi 23 février 2015 : « Le retour de Sarkozy pas très convaincant » - « Seulement 2 français sur 10 sont favorables à une candidature du président de l'UMP en 2017, selon un sondage BVA - Un homme du passé - Moins de six mois après son retour en politique, Nicolas Sarkozy fait de moins en moins l'unanimité ».
- Le Monde, mardi 24 mars 2015 : « Nicolas Sarkozy savoure la victoire de la droite - En difficulté depuis son retour, l'ex-chef de l'État veut incarner l'alternance  ».
- lci.tf1.fr, 23 mars 2015 : Départementales 2015 : « Sans surprise, Nicolas Sarkozy s'est félicité du score de son parti. Le président de l'UMP a déclaré que "ce premier tour montre la profonde aspiration des Français à un changement clair qui commence par les départements".  "Dans un grand nombre de départements, les conditions d'un basculement massif en faveur de la droite républicaine et du centre sont réunies", a-t-il estimé.  "Si nos compatriotes se sont massivement détournés de la gauche, c'est parce qu'ils ont le sentiment que depuis trois ans, on ne cesse de leur mentir", a-t-il dit, ajoutant plus tard: "l'alternance est en marche, rien ne l'arrêtera" ».
- Var-Matin, lundi 30 mars 2015 : « Départementales : (…) Sarkozy : « Un désaveu sans appel pour le gouvernement - Jamais une politique n'avait incarné l'échec à un tel niveau ».
- Var-Matin, jeudi 10 septembre 2015 : Alain Juppé : « Je veux gagner en disant la vérité » - « Candidat aux primaires de LR, l'ancien Premier ministre, en visite deux jours à Hyères, élabore son programme de futur « présidentiable », « à l'écoute des Français ».
- Var-Matin, vendredi 11 septembre 2015 : « La stratégie Juppé pour la course à l'Élysée » - « Hier, face à la rédaction de Var-matin/Nice-Matin, Alain Juppé a développé ses propositions en matière de politiques internationale et nationale » - « Primaire à droite : « Un an, c'est l'éternité en politique » » - C'est dit : • « J'ai participé à deux "manifs" dans ma vie. En 1968 sur les Champs-Élysées mais j'étais en bout de cortège. Et en 1984 pour défendre l'école libre » - • « Je ne sais pas si j'ai changé mais à chacune de mes prestations, j'entends dire que j'ai fendu l'armure... Depuis le temps, il ne doit pas en rester grand-chose de cette armure... » - • « J'ai fait mon mea culpa à La Baule, non pas à la manière d'Hollande qui dit "j'ai annulé des réformes que je n'aurais pas dû annuler ''. Moi je dis "je m'y suis mal pris pour faire une réforme que j'ai faite''. C'est différent » - • « J'ai dit préférer être battu en disant la vérité qu'élu en mentant. Il existe une 3e hypothèse, que je sois élu en disant la vérité ».
- Var-Matin, dimanche 13 septembre 2015 : « Sarkozy jette les bases de la primaire pour 2017 » - « Il va falloir que nous nous mettions d'accord » pour « une alternance préparée ensemble », a lancé, hier, Nicolas Sarkozy ».
- Var-Matin, mardi 20 octobre 2015 : « Sondage : Juppé conforte sa domination sur Sarkozy » - « Notre baromètre mensuel Odoxa vient confirmer deux tendances nettes : un exécutif toujours aussi impopulaire et la progression du maire de Bordeaux dans le combat de la primaire à droite ».
- Var-Matin, lundi 2 novembre 2015 : « Primaire à droite : vers un duel serré Sarkozy-Juppé » - « Sarkozy et Juppé : deux publics opposés ».
- lci.tf1.fr, 15 décembre 2015: « Sondage 2017 : Juppé plus fort que Sarkozy face à Le Pen » - « Au lendemain des élections régionales qui ont montré un FN en pleine dynamique, un sondage sur les intentions de vote pour la présidentielle de 2017 vient confirmer cette tendance. Selon l'enquête TNS-Sofres/OnePoint réalisée pour LCI, Le Figaro et RTL, Marine Le Pen arriverait en tête si l'élection avait lieu aujourd'hui avec 26 % des suffrages, devant le candidat de la droite Nicolas Sarkozy (24 %). Toujours à droite, Nicolas Dupont-Aignan recueillerait 4,5% des suffrages. Le président de la République François Hollande arriverait en 3ème position avec 19 % des voix. Il serait concurrencé à sa droite par François Bayrou (10,5 % des voix) et à sa gauche par Jean-Luc Mélenchon (10,5 % des voix). Cécile Duflot obtiendrait, elle, 3 %. Dans cette configuration, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy se retrouveraient donc en duel au 2nd tour. L'ancien président de la République l'emporterait avec 64% des voix contre 36 %. Juppé bat Le Pen 70/30.
Une deuxième hypothèse est testée par l'institut TNS-Sofres, sans candidature de François Bayrou. Marine Le Pen arriverait alors en tête avec 27,5 % des suffrages, devant Nicolas Sarkozy (26 %). Toujours à droite, Nicolas Dupont-Aignan recueillerait 7 % des suffrages. François Hollande arriverait une nouvelle fois en 3ème position avec 22 % des voix. Il serait concurrencé par Jean-Luc Mélenchon (12 % des voix). Cécile Duflot obtiendrait, elle, toujours 3 % des voix.
Une troisième hypothèse est testée dans cette enquête, avec une candidature d'Alain Juppé comme candidat de droite à la place de Nicolas Sarkozy. Selon TNS-Sofres, le maire de Bordeaux arriverait en tête avec 31 % des voix, devant Marine Le Pen qui recueillerait 28 %. Nicolas Dupont-Aignan obtiendrait 4,5 % des voix. François Hollande serait encore éliminé avec seulement 20 %. Jean-Luc Mélenchon obtiendrait 11 % des voix, Cécile Duflot recueillerait 3 % des voix. Dans cette configuration, Alain Juppé gagnerait le second tour face à Marine Le Pen avec 70% des suffrages.

- Var-Matin, mardi 22 décembre 2015 : « Popularité de l'exécutif : l'effet des attentats s'estompe - Si le Président et le Premier ministre avaient bénéficié d'un regain post-13 novembre, ils chutent après les régionales. Nicolas Sarkozy s'enfonce également, tandis qu'Alain Juppé s'envole ».
- Libération, 11 janvier 2016 : « L’ancien député européen Daniel Cohn-Bendit et une trentaine de personnalités lancent un appel à une « primaire des gauches et des écologistes » ».
- MYTF1News, 11 janvier 2016 : « Juppé toujours plus préféré à Sarkozy pour la primaire à droite »
- Var-Matin, dimanche 24 janvier 2016 : « Le plaidoyer de Sarkozy arrive trop tard dans doute et il est empreint du narcissisme qui est sa marque de fabrique (Roselyne Bachelot) ».
- Var-Matin, vendredi 5 février 2016 : « Economie : le plan choc de Sarkozy s'il remporte 2017 - En cas de victoire à la présidentielle, l'ancien chef de l'Etat mettra en place un contre-choc fiscal de 15 milliards d'euros, couplé à un vaste programme de privatisations pour désendetter le pays - Fiscalité - Baisse des charges - Fonctionnaires - Allocations chômage - Programme de privatisations - Retraites - Assurance-maladie - Allocations sociales » - « Nicolas Sarkozy prévient pour son éventuel retour à l'Élysée  : il va falloir travailler plus et surtout plus longtemps... ».
- Var-Matin, 15 février 2016 : « Copé septième candidat à la primaire de la droite - L'ex-président de l'UMP s'est officiellement déclaré hier soir sur France 2. Il vient grossir les rangs déjà très fournis des prétendants Les Républicains - Et Raffarin misa sur... Juppé - Sarkozy présente seul son « projet collectif » - Le risque de la désunion : « Qui dit appétits dit ambitions et donc, par une pente fatale, dissensions (Michèle Cotta) ».
- Var-Matin, 14 mars 2016 : « Primaire à droite - coup d'envoi pour les Varois » - « Ouverte à tous ceux qui partagent leurs valeurs, cette élection, organisée par Les Républicains, pour désigner le candidat à la présidentielle nécessite une imposante organisation. Et des nerfs solides » - « Ils ne se prononcent pas, ou pas encore : Geneviève Lévy, (députée de la 1ère circonscription), Josette Pons, (6e circonscription), Jean-Michel Couve (4• circonscription), Olivier Audibert-Troin (8e circonscription) » - « Ils ont déjà choisi : Jean-Pierre Giran soutient Alain Juppé - Philippe Vitel, fidèle à Nicolas Sarkozy - Georges Ginesta à fond pour François Fillon » - « Jean-Sébastien Vialatte (7e circonscription) est proche de Bruno Lemaire » (MM).
- Var-Matin, 29 mars 2016 : « Juppé, ou comment le balladuriser ? » - « Chez nous, les champions de la popularité finissent rarement à l'Élysée » - « Mais voilà : les mois et les semaines passent... et Juppé est toujours là » (Claude Weill).
- MYTF1News, 17 avril 2016 : « Hollande battu dans tous les cas de figure - Quels que soient les cas de figure lors de l'élection présidentielle de 2017, François Hollande ne se qualifierait pas pour le second tour, selon un sondage TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, qui voit Marine Le Pen opposée au candidat Républicain. En tête des intentions de vote avec 35%, Alain Juppé est le grand favori de la primaire à droite ».
- Var-Matin, 21 avril 2016 : « Juppé trace son chemin, Hollande dans l'impasse - Le premier grand sondage BVA-Salesforce-Orange sur la présidentielle confirme des tendances claires : Alain Juppé caracole en tête, alors que le FN se qualifierait aisément pour le second tour
- Var-Matin, 13 mai 2016 : Bruno Le Maire : « Ça craque de toutes parts - Il faut refonder notre société - Une nation dont on soit fier - L'objectif, c'est le travail - Le social a tué la solidarité - On a un problème avec l'Islam politique - Emmanuel Macron doit franchir le Rubicon ».
- Var-Matin, 17 mai 2016 : « Montebourg : un pas vers 2017 ? — Sans être officiellement candidat à la présidentielle, l'ancien ministre a lancé, hier, depuis le Mont Beuvray, un appel pour un « grand projet alternatif pour la France ».
- Var-Matin, 15 juin 2016 : « Juppé fait la course en tête, Mélenchon se reprend » - « Alain Juppé remportera-t-il la primaire de la droite ? Car au résultat du troisième sondage BVA-Salesforce Orange - presse régionale, il apparaît comme le seul candidat à pouvoir prétendre devancer Marine Le Pen (FN) au premier tour ».
- Var-Matin, 20 juin 2016 : « Hollande, le piège de la primaire » (par M. Cotta) - « Jean-Luc Mélenchon a dit par avance qu'il serait candidat sans passer par la case primaire ».
- Var-Matin, 21 juin 2016 : « La présidentialite (par C. Weill) » - « « Seize postulants pour une seule place [à la primaire à droite] ! C'est beaucoup. Assez ridicule, même » - « Les Verts refusent la primaire à gauche ».
- Var-Matin, 21 juin 2016 : « Juppé et Macron ne sont plus les chouchous des sondages. D'après le sondage Odoxa pour la presse quotidienne régionale, Hollande et Valls continuent de dégringoler. Juppé passe derrière Sarkozy chez les sympathisants de droite, un an avant 2017 ».
- Var-Matin, 1er juillet 2016 : « Sarkozy/Hollande : pas encore candidats mais déjà en campagne » - « Et si c'était eux ? (C. Weill) » - « A la première occasion, le "culbuto" se redresse et reprend, comme si de rien n'était, le fil de la campagne amorcée à la mi-avril : le « ça va mieux » est de retour ».
- Var-Matin, 4 juillet 2016 : « Conseil National des Républicains : Sarkozy, presque candidat à la primaire de la droite » - « De nombreux ténors absents. Seuls trois candidats déclarés étaient restés pour écouter son discours : François Fillon, Nadine Morano, Hervé Mariton. « Merci à François, Nadine, Hervé, Michèle [Alliot-Marie, Ndlr] d'être là, parce que c'est à l'intérieur que ça se passe ».
- Var-Matin, 4 juillet 2016 : « Sarkozy, le presque candidat déjà en campagne - Après la région lilloise hier matin, le président des Républicains Nicolas Sarkozy est venu parler aux militants et adhérents de la deuxième circonscription du Var, au Revest-les-Eaux » - « On a dix mois pour redresser le pays  » - « Eric Ciotti : Je soutiendrai Nicolas Sarkozy ».
- Var-Matin, 13 juillet 2016 : « Ça ne va pas vraiment mieux pour François Hollande... Le Président apparaît toujours lâché dans la course à l'Élysée. Même la primaire à gauche ne se présente pas pour lui comme une sinécure. A droite, Juppé se maintient mais Sarkozy progresse ».
- Var-Matin, 13 juillet 2016 : « Macron fait un pas de plus vers 2017 » - « A deux jours de l'allocution de François Hollande le 14 juillet et à neuf mois de la présidentielle, Emmanuel Macron a réuni, hier soir à Paris, son mouvement politique En Marche!, un premier grand meeting du ministre, qui a suscité l'agacement profond de Manuel Valls. Peut-on être ministre et présider de tels meetings ? « Il est temps que tout cela s'arrête », a lâché ce mardi après-midi le Premier ministre ».
- Var-Matin, 14 juillet 2016 : « Eric Ciotti : « Sarkozy a les meilleures réponses » - « Avec François Baroin, le président des Alpes-Maritimes un temps proche de François Fillon, est aujourd'hui l'un des plus actifs soutiens de l'ancien chef de l'Etat. Il explique pourquoi ».

Août 2016
- Var-Matin, 12 août 2016 : « Sarkozy veut modifier en profondeur le droit du sol - Dans cette interview, l'ancien chef de l'État remet aussi en cause l'État de droit ».
- Var-Matin, 22 août 2016 : « Primaire de la droite : Estrosi se rallie à Sarkozy - Le président de la Région Paca a officialisé hier son soutien à l'ancien chef de l'Etat et actuel président des Républicains. Il explique pourquoi - « En faisant ce choix, je m'inscris plus que jamais dans la tradition gaulliste », estime l'ancien maire de Nice » (SC).
- Var-Matin, 22 août 2016 : « Montebourg, la stratégie anti-Hollande (M. Cotta) ».
- Var-Matin, 22 août 2016 : « Montebourg se déclare pour 2017 et éreinte Hollande ».
- Var-Matin, 23 août 2016 : « Nicolas Sarkozy : « J'ai décidé d'être candidat en 2017 » - C'est la fin d'un long non-suspense : Nicolas Sarkozy participera à la primaire à droite. L 'annonce en a été faite hier dans son dernier ouvrage dont la parution est prévue pour demain. Une revanche sur 2012... - Il quitte la présidence des Républicains - Laurent Wauquiez devrait prendre le relais - Retour de « l'autorité » - Rattrapé par les affaires ? - Les réactions nationales » (KM).
- Var-Matin, 24 août 2016 : « Eric Ciotti : « Sarkozy veut passer à un autre modèle » - Le député azuréen devrait être le porte-parole de campagne de l'ancien Président. Il défend un projet basé sur l'autorité, l'identité et la liberté économique pour plus de pouvoir d'achat - Le défi de Nicolas Sarkozy est d'incarner le renouveau, alors que les Français semblent avoir envie de têtes nouvelles... » (THP)
- Var-Matin, 24 août 2016 : « Sarkozy au centre du jeu - Qu'on le soutienne ou qu'on le déteste, Sarkozy ne laisse personne indifférent (Denis Jeambar) ».
- Var-Matin, 26 août 2016 : « Sarkozy veut rallumer « la flamme française » - Hier soir, à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), l'ancien chef de l'Etat a tenu son premier meeting officiel pour être, en 2017, le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle - Face à Nicolas Sarkozy, un grand nombre d'élus régionaux venus le soutenir. Aux premiers rangs, les Azuréens Christian Estrosi et Eric Ciotti, mais aussi les parlementaires varois Philippe Vitel ou Christiane Hummel - Des promesses à l'action » (KM).
- Var-Matin, 28 août 2016 : « Juppé fait à son tour sa rentrée politique - Alain Juppé (38 %) reste le favori de la primaire malgré un léger rebond de Nicolas Sarkozy (27 % contre 24 fin juillet) selon un sondage Odoxa ».
- Var-Matin, 28 août 2016 : « Rien n'est joué pour Sarkozy car le scepticisme et parfois la détestation minent une partie de son électorat naturel, mais sa force vitale est intacte et il en a fait une démonstration éblouissante (Roselyne Bachelot) ».
- Var-Matin, 29 août 2016 : « Fillon sort l'artillerie lourde contre Sarkozy : « Qui imagine de Gaulle mis en examen ? », a déclaré, hier, l'ancien Premier ministre qui a ainsi lancé la bataille de la primaire à droite - Sarkozy rattrape Juppé : Alors que, samedi, un sondage donnait Alain Juppé toujours grand favori pour la primaire à droite, une autre étude menée par TNS Sofres diffusée hier, montre que Alain Juppé et Nicolas Sarkozy seraient au coude-à-coude au premier tour (34 %) mais, bien qu'en net recul, le maire de Bordeaux l'emporterait au second tour (55 % contre 45 % pour l'ancien chef de l'Etat - Le Maire veut percer - Jean-Luc Mélenchon dénonce les « tartuffes » et les « hypocrites » - Hamon se lance ».
- Var-Matin, 30 août 2016 : « L'ère primaire - Il ne faut pas attendre des primaires plus qu'elles ne peuvent donner » (C. Weill).
- Var-Matin, 30 août 2016 : « Présidentielle 2017 : pour Manuel Valls « Sarkozy est une menace considérable ».
- Var-Matin, 31 août 2016 : « Christian Estrosi, porte-parole « économie » de Nicolas Sarkozy - « Il est le seul à proposer le choc que je souhaite pour le pays » (TP).
- Var-Matin, 31 août 2016 : « Macron en marche forcée - Pourquoi Emmanuel Macron démissionne-t-il si ce n'est pour se lancer dans la course présidentielle ? » (Denis Jeambar).

Septembre 2016
- Var-Matin,  4 septembre 2016 : Roselyne Bachelot : « Voilà, c'était inévitable : "Gueule d'ange'' a décidé de voler de ses propres ailes. Au soir da 7 mai 2017, nous verrons bien si Emmanuel Macron est président de la République mais cela serait très étonnant. En politique, les espèces ne prospèrent que si elles disposent d'un espace idéologique et notre-sémillant trentenaire n'en a aucun. Les personnalités socialistes ralliées à sa cause sont bien peu charismatiques pour mener un combat aussi difficile. Les centristes tentés de surmonter le clivage droite-gauche rentreront bien vite dans leur trou car ils ne doivent leurs circonscriptions qu'à l'alliance avec les Républicains. Qu'ils soient de gauche ou de droite, les transfuges sont des voyageurs sans bagages. Quant à notre homme qui porte maintenant dans le dos la lourde pancarte de traître, il pourrait méditer ce proverbe africain : « L'antilope qui quitte sa mère finit toujours sur le tam-tam ».
- Var-Matin, 5 septembre 2016 : « Hollande et Macron : toujours pas d'acte de candidature pour 2017 - François Hollande , toujours pas candidat, fait un marathon diplomatique au G20 en Chine. Macron, très ambigu sur sa candidature ».
- Var-Matin, 8 septembre 2016 : « Présidentielle : un sondage donne Macron devant Hollande - Macron, peut-être le meilleur espoir de la gauche pour 2017 ».
- Var-Matin, 8 septembre 2016 : « La Seyne : le maire vote Lienemann - La Seyne entend promouvoir « un projet clairement de gauche ». Projet que Marie-Noëlle Lienemann viendra d'ailleurs présenter elle-même aux Seynois le 28 novembre, à la Bourse du travail (18h30) - « Par fidélité à sa personne et en linéarité avec mon implication constante pour une alternative socialiste de rupture avec le capitalisme financier européen et mondial, dans les courants où, depuis mon adhésion en 1985, je l'ai oujours côtoyée », explique Marc Vuillemot, un « ami » de 30 ans, donc » - « En cette période de doute et d'abattement, mon appel risque de ne guère trouver d'écho. J'en suis conscient. Mais notre histoire socialiste varoise et nationale prouve que nous avons parfois surpris aux pires moments de l'adversité » (MAD).
- Var-Matin, 9 septembre 2016 : « Terrorisme, laïcité, Hollande se projette pour 2017 - François Hollande s'est posé, hier, en défenseur de l'Etat de droit face au terrorisme dans un discours aux airs de pré-campagne où il n'a pas ménagé ses attaques contre Nicolas Sarkozy - Pas de loi anti-burkini - Un air de meeting de campagne - Raillé par Eric Ciotti » - « Hollande sur la Marne : « Ma droite est enfoncée, ma gauche cède. La situation est excellente : j'attaque ! » » (Claude Weill).
- Var-Matin, 10 septembre 2016 : « Primaire de la droite : sept hommes et une femme - Hubert Falco, responsable de l'organisation de la primaire dans le Var : « Ce sont tous des candidats de qualité ! » (KM).
- Var-Matin,  12 septembre 2016 : Bruno Le Maire : « Incarner l'espoir pour les Français » - « Invité hier à Six-Fours-les-Plages par le député-maire Jean-Sébastien Vialatte, l'un de ses soutiens, le candidat à la prima ire de la droite détaille son programme pour combattre le terrorisme - « Rien ne pourra être fait si la classe politique elle-même ne change pas », estime l'ex-ministre » (SH).
- Var-Matin,  12 septembre 2016 : Michèle Cotta : « A gauche, le front désuni des anti-Hollande » - « « S'ils sont unis sur le diagnostic, ils sont loin de se retrouver sur les solutions à apporter face au bilan du Président ».
- Var-Matin,  15 septembre 2016 : « Emmanuel Macron ne veut pas être un « obstacle » pour les idées qu'il porte » - « L'ancien secrétaire général adjoint de l'Élysée est accusé par l'exécutif comme par l'opposition de se lancer dans une aventure solitaire. L'exécutif craint une dispersion des voix »
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Var-Matin,  15 septembre 2016 : Michèle Cotta : « Le troisième homme ? » - « Emmanuel Macron a deux atouts essentiels. Le premier est d'être un homme non seulement jeune mais neuf. Dans un pays qui rêve sans trop y croire, d'une nouvelle classe politique, il apparaît comme le petit nouveau de la classe, encore vierge, en quelque sorte, libre de ses paroles et de ses actes. Le second est de s'inscrire délibérément entre la gauche et la droite. Disons-le : ce n'est pas vraiment original, bien d'autres s'y sont exercés avant lui, mais les Français ont dans leur tête un tel souhait d'unité nationale, une telle envie d'effacer les clivages, les partis, les chicayas politiques qu'ils pensent Emmanuel Macron capable de renverser les tabous. Ira-t-il comme il l'a dit lui-même « jusqu'à la victoire » ? Tout laisse penser qu'il n'y parviendra pas, ou du moins cette fois-ci. La gauche présentera, au train où elle va, au moins deux candidats. S'inscrire en troisième homme lui sera difficile. Quant à la droite, elle est déjà sur les rails de l'élection primaire et n'est pas prête à laisser la place à un neuvième ou à dixième prétendant. Il lui faudrait jouer les Français contre les appareils politiques. Plus facile à dire qu'à faire. Il reste pourtant qu'il faudra compter sur Emmanuel Macron, à condition qu'il parvienne à sortir de la position idéale dans laquelle il est : se disant de gauche, il rassure une partie des électeurs socialistes. Se voulant libéral, il recueille l'adhésion d'une partie de la droite. Mais il faudra bien s'il va jusqu'au bout de son ambition, qu'il sorte de l'ambiguïté. Or c'est précisément cette ambiguïté qui fait son prix, et sur laquelle il impose, aujourd'hui, son personnage. Inutile de dire que, pendant les neuf mois qui le séparent encore de la présidentielle, ses adversaires, d'un bout à l'autre de l'éventail politique ne lui feront pas de cadeau ». 
- Var-Matin, 15 septembre 2016 : « Juppé toujours en tête... - ...Hollande toujours à la traine » - « L'entrée en jeu de Nicolas Sarkozy ne change pas, pour l'instant, la donne à droite alors qu'à gauche, Emmanuel Macron relègue le chef de l'Etat » (RP).
- Var-Matin, 23 septembre 2016 : « Les grandes manœuvres » (Claude Weill).
- Var-Matin, 24 septembre 2016 : « Nicolas Sarkozy : le chef d'orchestre » - « Nicolas Sarkozy est, sans aucun doute, le meilleur disciple de... François Mitterrand. Pas sur le terrain idéologique, évidemment, mais dans l'art de mener campagne. Fort d'une expérience électorale exceptionnelle, faite de nombreuses défaites avant que ne vienne le succès, l'ancien Président avait érigé en principes deux règles qu'il appliquait avec méthode: un, dans toute élection, il est impératif de commencer par rassembler son camp; deux, il ne faut jamais hésiter à faire gros (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 26 septembre 2016 : « Macron, l'homme qui rebat les cartes » - « La « Macronmania » est-elle en train de gagner la France ? Un mois tout juste après qu'il a quitté le gouvernement, l'ancien ministre de l'Économie de François Hollande entreprend de se faire, très vite, une place au soleil de la politique (...) (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 27 septembre 2016 : « Macron : le troisième homme » - « Il n'a aucun mandat et n'a d'ailleurs jamais été élu ; il n'a pas de parti (plutôt un vaste club de supporteurs), pas beaucoup de soutiens dans le monde politique, pas encore de programme. Il n'est même pas officiellement candidat. Et malgré cela - ou grâce à cela -, il est crédité de 12 à 14 % d'intentions de vote à l'élection présidentielle (...) (Claude Weill).
- Var-Matin, 28 septembre 2016 : « Patrick Buisson dynamite la droite et cible Sarkozy » - « Patrick Buisson, qui a eu bien du mal à trouver un éditeur, va publier jeudi un pamphlet contre Nicolas Sarkozy et le quinquennat, qu 'il a pourtant largement inspiré. Son titre : La Cause du Peuple (Ed. Perrin) » - « Les bandes de blacks et de beurs » (JC).

Octobre 2016
- Var-Matin, 1er octobre 2016 : « Dialogue planant » - « Mais qu'ont-ils bien pu se dire pendant ce vol de quatre heures et demie qui, jeudi soir, les emmenait tous les deux aux obsèques de Shimon Peres à Jérusalem ? Jamais François Hollande et Nicolas Sarkozy n'ont passé autant de temps ensemble (...) (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 3 octobre 2016 : « Primaire de la gauche : Montebourg en arbitre » - « L'ex-ministre de l'Économie, qui s'est déclaré candidat hier soir, battrait Hollande... mais pas Valls, selon notre sondage BVA-Salesforce-Orange - Mauvaise nouvelle pour le chef de l'Etat : il l'emporterait au 1er tour, mais se ferait battre au 2nd... contrairement à son Premier ministre - Comment le scrutin va se dérouler » (MM).
- Var-Matin, 3 octobre 2016 : « Rabâchage » (Denis Jeambar)
- Var-Matin, 5 octobre 2016 : « Jean-Marie Le Pen fait d'une pierre deux coups » - « Jean-Marie Le Pen est un malin. Toujours en pleine forme, à 88 ans, il a, on le sait, le sens de la formule. En disant aujourd'hui, dans une interview à un quotidien parisien du matin : « Sarkozy se jean-marise ! » il a d'une seule phrase fait d'une pierre deux coups. Contre Nicolas Sarkozy, d'abord. Sous-entendre que l'ancien président de la République met ses pas dans les siens, le féliciter en somme de vouloir « prendre une part du gâteau » de l'extrême droite, on l'imagine, c'est à double tranchant. Surtout lorsqu'il ajoute qu'il ne peut pas l'empêcher« de faire les mêmes analyses » que lui et d'en arriver aux mêmes mots d'ordre » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 6 octobre 2016 : « Hubert Falco: « Juppé est l'homme de la situation » » - « Ancien ministre de Nicolas Sarkozy, le sénateur-maire de Toulon nous explique les raisons de son soutien à la candidature du maire de Bordeaux dans la course à la primaire de la droite et du centre - « « Alain Juppé a les qualités d'un homme d'État, mais il s'est affirmé sur le territoire » : c'est aussi ce qui fait sa différence pour le sénateur-maire de Toulon, Hubert Falco » (KM).
- Var-Matin, 6 octobre 2016 : « Le casse-tête des primaires » - « Un casse-tête, décidément, cette élection primaire républicaine ! Qui donc a le droit d'y participer ? Tout le monde, disent à l'unisson Alain Juppé et François Fillon, à condition d'avoir signé une« charte de l'alternance », de s'être donc publiquement prononcé pour les valeurs de la droite et du centre, et payé la modique somme de 2 €. Non, seuls les électeurs de la droite pourront voter, plaide au contraire Nicolas Sarkozy, qui dénonce comme une sorte de « parjure » l'appel de ses concurrents à l'électorat de gauche. On comprend bien que les intérêts des premiers et du second sont différents » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 7 octobre 2016 : « François Baroin : « Le pays veut un changement fort » » - « Celui qui sera Premier ministre, si Nicolas Sarkozy est élu président de la République, effectue aujourd'hui une visite à la frontière italienne, avant une réunion publique en soirée à Menton » (TP).
- Var-Matin, 9 octobre 2016 : Une journée en campagne : « Les deux référendums de Sarkozy font couler beaucoup d'encre » - « Interdiction du voile : Benoist Apparu tacle l'ancien patron des LR » - « Les craintes du patron du PS en cas de victoire de Juppé ».
- Var-Matin, 9 octobre 2016 : Politiquement indiscret : « LR : Alain Juppé à La Garde le 27 octobre - Les partisans de B. Le Maire tractent à La Seyne ce week-end - Le comité de soutien de F. Fillon se met en place » - « Lutte ouvrière : Deux candidats déclarés aux législatives » - Parti socialiste : Une Fréjussienne du Parti menacée par un ancien adhérent socialiste » - « Citoyens démocrates et républicains : Un choix pour la primaire » - « Le Pen père indésirable... à Fréjus ? » (PM).
- Var-Matin, 9 octobre 2016 : « Patrick Buisson : « Sarkozy a voulu ma mort sociale » » - « L'un des plus proches conseillers de l'ancien président de la République, dans son livre La Cause du peuple, se défend, revisite l'histoire de la droite et attaque son ancien poulain - « Sarkozy n'a pour conviction que son intérêt du moment » - La droite doit couvrir l'intégralité de son spectre électoral » (JC).
- Var-Matin, 10 octobre 2016 : « Au Zénith, Sarkozy fustige « l'élite » » - « Lors de son meeting hier à Paris, l'ex-président de la République s'est posé en défenseur d'une «majorité silencieuse » de « déclassés » » - « La résurrection du peuple français » - « Il tacle Juppé sans le nommer ».
- Var-Matin, 15 octobre 2016 : « Pendant ce temps, Manuel Valls... » - « Je ne suis que Premier ministre... » (DC).
- Var-Matin, 15 octobre 2016 : « Primaire à droite : seule l'audience a été un succès » - « Qui a dit que les Français ne s'intéressaient plus à la politique ? Jeudi soir, ils étaient 5,6 millions à suivre le premier débat... assez convenu » - « Par une prestation surprenante, le successeur de Christine Boutin à la tête du Parti chrétien-démocrate est sorti de l'anonymat jeudi soir. Il est même passé en tête des recherches Google et Twitter ! » - « Ce qu'en pensent les parlementaires varois » (KM).
- Var-Matin, 16 octobre 2016 : « 2017 : l'inconnue Hollande » - « Divisés et affaiblis, les socialistes lancent leurs préparatifs pour se doter d'un candidat à la présidentielle, une équation compliquée par les doutes sur les intentions du Président sortant » - Le regard de Roselyne Bachelot : « En politique, si on veut un ami, il vaut mieux s'acheter un chien ».
- Var-Matin, 17 octobre 2016 : « Les deux perdants » - « Après la publication du livre Un Président ne devrait pas dire ça, la semaine horrible de François Hollande n'en finit pas de finir. Et d'ailleurs, finira-t-elle un jour ? » - « A l'Élysée même, l'ambiance est à la morosité et le doute s'est installé » (Michèle Cotta) - « Porté par de bons sondages, Jean-Luc Mélenchon, candidat à l'élection présidentielle, a défendu, hier près de Lille, son virage vert ».
- Var-Matin, 19 octobre 2016 : « Je veux un candidat de gauche au second tour ! » - Tête de liste PS aux élections régionales, le député-maire de Forcalquier Christophe Castaner entame la marche de la conquête du pouvoir aux côtés d'Emmanuel Macron - « François Hollande ne doit pas se représenter du tout » - « Être socialiste, proche de Macron ou pas, c'est ne pas se tromper d'adversaire » (KM).
- Var-Matin, 19 octobre 2016 : « À Montpellier, Macron glorifie « la volonté d'être français » » - « Quels Français voulons-nous être ? » - « « Le cœur du débat qui est posé à notre société, il faut le regarder en face : c'est l'islam », a analysé l'ex-ministre ».
- Var-Matin, 21 octobre 2016 : « Sondage présidentiel : Juppé plane, Macron dévisse » - « L'enquête mensuelle BVA - Salesforce - Orange pour la presse-quotidienne régionale livre des positions figées. Macron et Montebourg ne profitent pas de la faiblesse de Hollande - Hollande embourbé - Montebourg piétine » (TP) - « La leçon de Duflot : Elle confirme ce qui se dessine dans les sondages pré-primaires : il n'y a pas de position acquise » (Claude Weil).
- Var-Matin, 24 octobre 2016 : « La voie étroite de Manuel Valls » - « A six mois de l'élection présidentielle, jamais sans doute la position de Premier ministre n'a été aussi délicate. D'abord, parce Manuel Valls n'a pas, mais alors pas du tout, apprécié les confidences fleuves du président de la République aux deux journalistes du Monde. C'est ce qu'il a fait savoir au chef de l'Etat mardi dernier, lors du dîner hebdomadaire des leaders de la majorité à l'Élysée. Avec fermeté, dit-on à Matignon ; sans polémique, selon l'Élysée » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 29 octobre 2016 : « Les mots très durs de Valls sur les confidences de Hollande » - « Dans la soirée, en réunion publique, il a été jusqu'à appeler les militants à « compter sur [lui] pour la fierté et l'espoir ». « Moi, j'en ai à revendre, et j'ai envie de vous entraîner, avec d'autres bien sûr, car je veux que nous gagnions demain et c'est possible ».

Novembre 2016 :
- Var-Matin, 2 novembre 2016 : « Dans l'adversité, Hollande n'entend rien lâcher » - « Éreinté dans les sondages et donné pour « mort-vivant » à la veille d 'Halloween par le New York Times, le Président veut y croire face aux velléités présidentielles de Valls - Hollande affronte de nombreux périls : le spectre d'une humiliation s'il renonçait à se représenter et, dans le cas contraire, celui d'une défaite dès la primaire de la gauche ou au premier tour de la présidentielle. Dans le même temps, Valls reste loyal envers le Président, mais distille des petites phrases à l'adresse du chef de l'État ».
- Var-Matin, 4 novembre 2016 : « H. Guaino : « Rompre avec les politiques d'austérité » - « Le député des Yvelines, ancien conseiller de Sarkozy, veut défendre à la présidentielle un projet à contre-courant du libéralisme ambiant » (TP) - « Les cailloux blancs de Macron » - « « Deux mois se sont écoulés et le soufflé Macron, malgré le tir de barrage nourri des socialistes et de François Bayrou, n'est pas retombé » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 4 novembre 2016 : « Trois heures d'échanges sans concession » - « Dans un débat plus incisif que lors du premier round, les sept candidats ont multiplié les piques et interpellations directes, sans pour autant vraiment se démarquer les uns des autres - Toulon : « Alain Juppé, c'est une main de fer dans un gant de velours » - À St-Raphaël : « Fillon a la stature d'un chef d'État » - Ambiance décontractée pour Le Maire à St-Laurent - À Nice, Sarkozy en champion à la permanence d'Eric Ciotti » (TP et GL).
- Var-Matin, 5 novembre 2016 : « Poor lonesome Sarko » - « D'une seule phrase, à l'ironie assassine - « 6 millions de chômeurs, 100% de dette, le totalitarisme islamique, et le sujet majeur de la campagne des primaires, c'est le sort du maire de Pau... » - François Fillon a flingué la contre-attaque de Nicolas Sarkozy contre Alain Juppé. En difficulté dans les sondages, l'ancien Président pense avoir trouvé la martingale : pilonner ce qu'il croit être le point faible de son rival, son alliance avec François Bayrou, le traître, le renégat, l'homme qui a fait élire Hollande en 2012, celui dont les salles Les Républicains(LR) ne se lassent pas de conspuer le nom. Mais un studio télé n'est pas un meeting. L'offensive a fait pschitt » (Claude Weill).
- Var-Matin, 13 novembre 2016 : Var : politiquement indiscret : « PS : Quatre circonscriptions sur huit réservées aux femmes - LR : Sandra Torrès en route pour la mairie de La Seyne ? - Gilles Vincent ne roule pour personne - PDF : Congratulations Mister Président ! - Alliance écologiste indépendante : Olivier Lesage et la conférence nationale consultative - PC : Un candidat à la Présidentielle, pourquoi pas ? - Primaire de la droite et du centre : réunions de soutien à Juppé, Sarkozy et Fillon cette semaine dans le Var »
- Var-Matin, 15 novembre 2016 : « Eric Ciotti : « Sarkozy est le porte-parole du peuple » - Le député niçois vante la proximité de l'ancien Président avec les préoccupations des Français » (TP)
- Var-Matin, 15 novembre 2016 : « Primaires de droite et du centre : Le comparatif des programmes » - « Jean-François Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-François Poisson, Nicolas Sarkozy ».
- Var-Matin, 15 novembre 2016 : « Primaire de la gauche : Valls prend de l'épaisseur » - « Notre sondage BVA-Salesforce-Orange pour la presse quotidienne régionale donne du crédit à une candidature du Premier ministre. Contrairement à Hollande, il gagnerait dans tous les cas » (TP).
- Var-Matin, 16 novembre 2016 : « Nicolas Sarkozy [à Nice ] : « Ici, c'est la France ! » » - « En meeting hier soir à Nice, l'ancien chef de l'Etat a dressé un tableau alarmant du pays ; se présentant en héraut du peuple pour restaurer l'autorité et incarner une alternance radicale - Nicolas Sarkozy soutenu par Christian Estrosi, Eric Ciotti, la députée de la circonscription Marine Brenier et de nombreux autres élus azuréens, hier soir au Palais Nikaïa » (TP).
- Var-Matin, 17 novembre 2016 : « L'électron libre s'est « enfin » lancé » - « Macron candidat à la Présidence de la République. On a presque envie de dire : « Enfin ! », tant a duré le suspense entretenu par l'ancien ministre de ['Économie de François Hollande. Le moment choisi n'est évidemment pas dû au hasard : Emmanuel Macron s'engage dans la bataille quatre jours avant le premier tour de la primaire de la droite et du centre. Et bien avant que François Hollande ne fasse savoir si oui ou non, il sera candidat lui-même à sa succession. Le tout nouveau candidat prend ainsi tout le monde de court, espérant dès maintenant dynamiter ses futurs adversaires, à quelque bord qu'ils appartiennent » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 17 novembre 2016 : Première interview de Macron candidat : « L'emmerdeur » - « A quatre jours de la primaire de la droite et à quelques jours de la décision de François Hollande, Emmanuel Macron joue les empêcheurs de tourner en rond. Il a annoncé, hier matin, sa candidature à la présidentielle 2017 - Macron : « Rassembler les progressistes » - Dans une interview exclusive accordée à la PQR, Emmanuel Macron a expliqué les raisons de sa candidature à la présidentielle ».
- Var-Matin, 17 novembre 2016 : « Valls : pour Gouverner « il faut de l'expérience » » - « Il faut avoir le « sens de l'État » - « Il n'y a pas de projet politique viable qui ne soit pas basé sur l'éducation », a estimé, hier, le Premier Ministre Manuel Valls ».
- Var-Matin, 18 novembre 2016 : « Un dernier échange aux allures de match nul » - « L'ultime confrontation entre les sept candidats à la primaire de la droite et du centre aura été marquée du sceau de la sobriété hier soir. Les favoris ne s'y sont pas foncièrement démarqués - Cet ultime débat avant le premier tour a été plus policé que le précédent - Peu de divergences - Morceaux choisis » (TP).
- Var-Matin, 18 novembre 2016 : « Emmanuel Macron entreprend sa longue marche vers l'Élysée » - « Pour son premier discours de candidat à la présidentielle, l'ancien ministre de l'Économie a choisi la « valeur travail », l'égalité des chances et l'Europe pour défendre sa « révolution démocratique » - Emmanuel Macron a tenu son premier meeting en tant que candidat officiel à la présidentielle hier soir, aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) - À la rencontre des étudiants de l'IUT d'Aix-Marseille - Agir contre les discriminations - Des propositions ? Pas encore... » (KM).
- Var-Matin, 20 novembre 2016 : La Seyne : « Primaire de la gauche : la guerre des soutiens est déjà déclarée » - « Soutenue par le maire de La Seyne Marc Vuillemot, la candidate à la primaire de la gauche Marie-Noëlle Lienneman est attendue dimanche et lundi prochains à La Seyne-sur-mer. En envoyant les invitations pour la réunion publique prévue lundi 28 novembre à 18h30 à la bourse du travail, Le maire PS s'est clairement exprimé sur les raisons de son choix - sa lutte contre l'extrême-droite -, tout en soulignant combien il était attaché à ce que son parti trouve la voie de l'unité. Reste qu'en « oubliant » Arnaud Montebourg parmi les candidats « portant un projet susceptible de créer les conditions de l'unité à gauche », Marc Vuillemot a suscité la foudre de son ancien chef de cabinet, Tarik Belkhodja (...) ».
- Var-Matin, 20 novembre 2016 : « Roselyne Bachelot : « Mercredi : Zut, j'ai failli oublier la déclaration de candidature d'Emmanuel Macron. Quelques lignes suffiront tellement le discours d'Emmanuel Macron fut à la fois ampoulé et creux. J'y reviendrai dans ses colonnes quand nous en saurons un peu plus sur son programme. Le déchaînement médiatique autour de ce non-événement en dit long sur notre contre-culture de la vacuité ».
- Var-Matin, 21 novembre 2016 : « Mélenchon s'adresse aux « dégoûtés de la politique » » - « Alexis Corbière, porte-parole du candidat pour la présidentielle 2017, était en déplacement au Cannet-des-Maures, hier, pour soutenir les sympathisants locaux. Rencontre » (MB).
- Var-Matin, 23 novembre 2016 : « Si François Fillon gagne, François Bayrou n'exclut rien » - « Le maire de Pau était au centre de cette campagne après son alliance avec Alain Juppé. S'il a des liens amicaux avec François Fillon, il conteste ses idées et prépare déjà un projet « plus social » (JC).
- Var-Matin, 23 novembre 2016 : « Denis Jeambar : « Soyez sérieux » » - « « Force est de constater que nous vivons à crédit depuis 1974 et que nous ne cessons de nous endetter ! ».
Var-Matin, 23 novembre 2016

- Var-Matin, 25 novembre 2016 : « Le candidat des communistes à la présidentielle bientôt désigné » - « La bataille fait rage au sein du Parti communiste entre pro et anti-Mélenchon, alors que les militants sont appelés à voter depuis hier pour trancher sur un éventuel soutien du PCF au candidat de la « France insoumise » à la présidentielle. D'un côté, le patron du parti, Pierre Laurent, a appelé début novembre ses troupes à voter pour l'option appelant à soutenir Jean-Luc Mélenchon. De l'autre, le député André Chassaigne, figure très respectée du PCF, a prédit mercredi que le ralliement du parti au député européen serait « un coup fatal porté au Parti communiste » ».
- Var-Matin, 25 novembre 2016 : « Macron : une « Révolution » de facture plutôt classique... » - « Emmanuel Macron a dédicacé son livre, hier à Paris - C'est le deuxième étage de la fusée Macron : Révolution, publié hier, est d'abord un livre destiné à faire vivre sa candidature, plus qu'à dévoiler réellement son projet » (TP).
- Var-Matin, 26 novembre 2016 : « L'union, c'est le talisman de la victoire de la gauche ! » - « A La Seyne-sur-Mer demain et lundi, Marie-Noëlle Lienemann vient relancer la campagne de la primaire de la gauche et défendre un programme de « justice sociale - « La seule façon de faire bouger les lignes sur les candidatures à gauche face à la multiplication des candidatures, c'est de gagner la primaire avec une ligne alternative à celle conduite par Valls et Hollande », assure Marie-Noëlle Lienemann » (KM).
- Var-Matin, 27 novembre 2016 : « Les militants communistes choisissent Mélenchon » - « Les militants communistes se sont prononcés à 53,6 % en faveur d'un soutien à :Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle de 2017, contre 46,4 % qui lui préféraient une candidature indépendante, a annoncé hier la direction du Parti communiste français (PCF) - « Le choix de Mélenchon à (l'élection présidentielle peut déjouer tous les scénarios préétablis », s'est félicitée, hier dans un communiqué l'ancienne patronne du parti, Marie-George Buffet ».
- Var-Matin, 28 novembre 2016 : « La droite « normale » - François Fillon réussira-t-il à opérer ce « changement complet de logiciel » qu'il propose au pays ? Sa victoire, son triomphe à la primaire de la droite et du centre signe en tout cas un profond changement de logiciel de la droite française. Dans un pays où les repères idéologiques ont si longtemps été brouillés par le gaullisme - qui prétendait effacer le clivage gauche-droite - et ses avatars successifs, François Fillon incarne une droite qui a en réalité peu d'équivalents sur la scène nationale depuis un demi-siècle et qu'on pourrait nommer la droite tranquille, ou plutôt la droite classique - Fillon, l'homme de l'ouest aux paroles pondérées et aux convictions fortes, incarne une droite apaisée, décomplexée » (Claude Weill). 
- Var-Matin, 28 novembre 2016 : «
- Var-Matin, 28 novembre 2016 : « Présidentielle : Martinez promet déjà un 3e tour social » - « Le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, a prévenu, hier, que « la mobilisation sera d'actualité » si le programme de la droite en matière sociale devait être appliqué. Selon lui, ce programme est « contesté par les Français ». « Les Français sont contre tes thèmes forts du programme de M. Fillon et de M. Juppé, a assuré Philippe Martinez, donc la mobilisation sera d'actualité pour être clair » , a-t-il déclaré sur France Inter. À l'appui de cette déclaration paradoxale - qui induit que les Français éliront un homme porteur d'un programme qui ne leur convient pas - le secrétaire général de la CGT a cité un sondage paru dans le journal Libération selon lequel 64 % des Français étaient contre le recul de l'âge de départ à la retraite à 65 ans. « Les gens aujourd'hui s'expriment plus pour un rejet de ce qui existe que pour une perspective ». En clair, la victoire de la droite « ne veut pas dire une adhésion au programme ».
- Var-Matin, 29 novembre 2016 : «
- Var-Matin, 29 novembre 2016 : «
- Var-Matin, 29 novembre 2016 : « A La Seyne, M.-N. Lienemann appelle à l'union contre Hollande et Valls » - « La sénatrice PS de Paris, en campagne pour la primaire de la gauche, a tenu un meeting régional hier soir à la Bourse du travail, un lieu « symbolique » comme l'a rappelé le maire Marc Vuillemot - Un Smic à 1300 € » (AF).
- Var-Matin, 29 novembre 2016 : « À La Seyne, des militants partagés, mais d'accord sur les grandes lignes » - « Les militants venus hier soir à la Bourse du travail, à La Seyne, pour assister à la réunion publique de Marie-Noëlle Lienemann, la sénatrice PS candidate à la primaire de la gauche, sont partagés mais d'accord sur les grandes lignes de cette élection - Marc Vuillemot, le maire, serre la main à Bernard Fabianski avec Maurice Robert » (JMV).
- Var-Matin, 29 novembre 2016 : « Primaire de la droite et du centre » - « Après la victoire de Fillon, les centristes rêvent d'investitures » - « La victoire de François Fillon à la primaire de la droite remet-elle en cause les investitures des prochaines législatives ? « En aucun cas » assure-t-on chez LR, au grand dam des centristes ».
Var-Matin, 29 novembre 2016

- Var-Matin, 29 novembre 2016 : « A la croisée des chemins » - « Manuel Valls ne démissionnera pas. Le Président de la République est à l'Élysée, son Premier ministre reste à Matignon. Les Français seront bien gardés. Circulez, il n'y a rien à voir : la vie politique à gauche reprend son cours - « François Hollande est-il aujourd'hui le candidat naturel de la gauche ? » (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 30 novembre 2016 : «
- Var-Matin, 30 novembre 2016 : « 44 % des Français satisfaits du choix de la primaire de la droite et du centre » - « François Fillon domine Marine Le Pen » (KM).

Var-Matin, 30 novembre 2016

- Var-Matin, 30 novembre 2016 : « Manuel Valls le faux dur » - « Quelle est la vraie nature de Manuel Valls ? Depuis toujours, le Premier ministre cultive une image d'homme d'autorité, ferme, courageux, tenace défenseur d'un socialisme libéral ou réformiste dont il veut faire la culture majoritaire du Parti socialiste. Sa trajectoire politique, contrairement à beaucoup d'autres, a le mérite d'être droite, cohérente et lisible ! Son passage au ministère de l'Intérieur lui a permis de peaufiner son personnage et son installation à Matignon a constitué un premier sacre. François Hollande rend alors les armes en changeant de ligne politique et économique puis en nommant chef du gouvernement l'homme qui l'incarne depuis longtemps. « En 24 heures, Manuel Valls a offert un spectacle grotesque [...]. En 48 heures, le Premier ministre a détruit l'image qu'il a patiemment édifiée » (Denis Jeambar).

Décembre 2016 :
- Var-Matin, 1er décembre 2016 : « Élection présidentielle : la bataille du centre » - « C'est à se demander si la division n'est pas une maladie contagieuse, et si les multiples clans et camps internes à la majorité socialiste n'ont pas contaminé les chapelles du centre. Car c'est à qui chez eux rejoindra le plus vite, et en ordre dispersé, François Fillon. Cela pourrait prêter à sourire, puisque les centristes de l'UDI avaient accordé leurs soutiens, avant la primaire de la droite et du centre, à l'ancien président de la République ou au maire de Bordeaux, is en aucun cas à François Fillon (...) (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 2 décembre 2016 : « Dépôt de bilan » - « Au terme d'une allocution durant laquelle il a dressé l'inventaire du quinquennat, François Hollande a déclaré hier soir qu'il renonçait à briguer un second mandat présidentiel. Une décision sans précédent dans l'histoire de la Ve République » - « Hollande renonce à se présenter » - « Le Président en exercice a cédé hier soir à la lucidité et renoncé à briguer un second mandat. Mortifié, la voix blanche, il a reconnu des erreurs, tout en défendant âprement son bilan » - « Plaidoyer pro dromo - La gauche sauvable ? - Un quinquennat de guingois - Des réformes, pourtant - Désordres intimes - François Hollande ou l'histoire d'un rendez-vous partiellement manqué avec la France » (TP) - Les réactions » - « Pour la gauche, ce n'est pas une bonne décision » (JC) -  « Lucidité » (Claude Weill) - « Pour Jean-Pierre Mignard, proche de Hollande, le chef de l'État « a voulu éviter d'ajouter du désordre au désordre ». Selon lui, « c'est une attitude très digne personnellement : d'autres n'auraient pas eu cette hauteur... » - « Qui pour lui succéder ? » (KM).
- Var-Matin, 3 décembre 2016 : « Bérézina » - « Quel tour de force ! Elu Président grâce à la solidité de la Ve République, François Hollande finit son mandat dans une atmosphère qui rappelle les derniers jours de la IVe. C'est de Gaulle qu'il aurait dû remercier jeudi soir pour avoir conçu des institutions qui le mettent à l'abri d'un gros coup de torchon au cours des cinq mois qui le séparent de la fin de son quinquennat. Ce ne sera, cependant, qu'une présidence sur la défensive, consacrée à la seule gestion des affaires courantes (...) (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 3 décembre 2016 : « Un comité local derrière Emmanuel Macron » - « Sans la grosse machine d'un parti politique, dur de bénéficier d'un ancrage local "naturel", de séduire soutiens, porte-voix et militants. Pour ce faire, Emmanuel Macron, ex-ministre de Manuel Valls, aujourd'hui sans étiquette, tente de décentraliser autant que possible son mouvement "En Marche" et glaner quelques points d'appui dans les territoires. Dont acte, à La Seyne. C'est Khalid El Garti qui s'est ainsi proposé pour animer la campagne du candidat déclaré à la présidentielle ».
- Var-Matin, 3 décembre 2016 : « A gauche, Manuel Valls objet de tous les regards » - « Quand Manuel Valls va-t-il se déclarer ? - Quittera-t-il aussitôt Matignon ? Les spéculations vont bon train » (THP).
- Var-Matin, 4 décembre 2016 : « PS : Cambadélis rêve d'une improbable primaire avec Mélenchon et Macron » - « « Nous allons relever ce défi, faire en sorte que la primaire de la gauche soit un énorme succès et affronter la révolution conservatrice et la révolution nationale » a lancé, hier, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis ».
- Var-Matin, 5 décembre 2016 : « Entre Valls et Macron, le face-à-face a commencé » - « François Hollande leur a laissé le champ libre. Personne ne sait quand exactement, avant le 15 décembre, le Premier ministre abandonnera Matignon et s'engagera dans la campagne présidentielle. Mais enfin, il y a peu de doute : Manuel Valls et Emmanuel Macron sont dès maintenant face à face. A cette différence près que l'un, Valls, s'apprête à passer par la primaire de la gauche, et que, ce faisant, il a encore un écueil de taille à surmonter, tandis que L'autre, Macron, s'en est affranchi en faisant directement acte de candidature à L'Élysée. Les deux « bébés Hollande », qui se sont émancipés tous deux de leur maître, rêvent depuis longtemps déjà de se disputer en avril-mai prochain les faveurs de l'électorat (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 8 décembre 2016 : « PS : chronique d'un suicide annoncé » - « Plus on est de fous, plus on rit. À ceci près que les nouveaux épisodes des luttes internes au Parti socialiste ne font plus rire personne. De confuse, la bataille risque bien de sombrer dans le ridicule. En jetant l'éponge jeudi dernier, François Hollande était conscient, en réalité depuis plusieurs semaines, du danger que « ferait courir pour la gauche une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle » (...) - « Hollande espérait que son retrait serait un acte assez fort pour appeler tout son petit monde dévasté à l'union salvatrice » - « Une semaine plus tard, le « Tout-sauf-Hollande » est devenu le «Tout-sauf-Valls » » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 9 décembre 2016 : « Macron confirme refuser la primaire et dévoile, un peu, son programme » - « Le fondateur d'En marche! tient un meeting demain à Paris - Encourager les CDI ».
- Var-Matin, 9 décembre 2016 : « Marine Le Pen siffle « la fin de la récréation » » - « Invitée hier d'un petit-déjeuner BVA-Presse régionale, la présidente du FN a estimé que François Fillon est « l'adversaire parfait ». Elle a par ailleurs encore durci le ton sur l'immigration - Après le débat BVA-Presse quotidienne régionale, Marine le Pen s'est offert un bain de foule hier matin au marché de Noël des Champs-Élysées, sous une nuée de caméras » (DC).
- Var-Matin, 10 décembre 2016 : « Macron, l'opni » - « Le scrutin élyséen réserve toujours des surprises. La victoire écrasante de François Fillon dans la primaire de la droite et du centre en fut une de taille; le renoncement de François Hollande une autre. Rien ne dit, cependant, que nous n'en connaîtrons pas d'autres encore dans les cinq mois qui nous séparent de la dixième élection présidentielle au suffrage universel de la Ve République. D'autant que le système des primaires rajoute de l'imprévisibilité dans cette compétition: il multiplie les vocations au sein des formations politiques, comme on le voit à gauche, sans pour autant entraver les candidatures hors parti (...). Rien n'est encore joué mais la surprise présidentielle peut venir de cet opni: Macron, l'objet politique non identifié » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 11 décembre 2016 : « Ce qui a plombé François Hollande » - « Empailler les ministres comme autant de trophées est devenu le jeu mortifères Présidents quand les rênes du pouvoir leur échappent (...) » (Roselyne Bachelot).
- Var-Matin, 11 décembre 2016 : « Primaire à gauche : Marc Vuillemot « orphelin » » - « La décision de Marie-Noëlle Lienemann de renoncer à sa candidature à la primaire de la gauche ne fait pas que des heureux. Le maire de La Seyne et nouveau suppléant de Jimmy Coste aux législatives, qui comptait parmi les soutiens de la Parlementaire, déplore aussi que « son appel à Hamon et Montebourg à présenter une candidature unique de la gauche du PS, portant un vrai projet antilibéral, n'a pas encore trouvé d'écho ». Le maire de La Seyne a donc décidé de n'accorder son parrainage à aucun des candidats pour l'instant déclarés, mais « je soutiendrai le candidat affichant le projet le plus en opposition avec la compromission libérale (...) Nous nous mobiliserons toujours contre les iniquités, pour une gauche tangible, qui réforme les conditions de vie et de travail de nos concitoyens, et spécialement des plus humbles ». « La gauche française, en retrouvant l'idéal de la République sociale, doit être au rendez-vous de !'Histoire. Tel est l'enjeu de la prochaine présidentielle et, d'abord, de la primaire ».
- Var-Matin, 11 décembre 2016 : « Emmanuel Macron se pose en « candidat du travail » » - « L'ex-ministre de l'Economie a tenu hier son premier grand meeting, devant plus de 10 000 personnes à Paris. Une démonstration de force durant laquelle il a un peu plus dévoilé son programme - Plus de 15 000 militants actifs sur le terrain - Le candidat à l'élection présidentielle s'est enflammé devant une foule conquise d'avance ».
- Var-Matin, 12 décembre 2016 : « Peillon candidat à la primaire de la gauche » - « L'ancien ministre de l'Education a dit vouloir rassembler son camp et a rejeté l'idée selon laquelle il se présentait pour contrer Manuel Valls - Un appel du pied
à Mélenchon et Macron ».

- Var-Matin, 14 décembre 2016 : « Cazeneuve ouvre la chasse au Fillon » - « Comme l'a écrit brillamment Françoise Giroud, fin avril 1974, à propos de Jacques Chaban Delmas alors en plein naufrage électoral : « On ne tire pas sur une ambulance ». Question, donc : à quoi sert-il de tirer sur le nouveau chef du gouvernement ? Bernard Cazeneuve n'est, en effet, que le dévoué ambulancier chargé de conduire à son terme le corps agonisant du quinquennat de François Hollande (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 15 décembre 2016 : « Quelles places pour les élus azuréens chez François Fillon ? » - « Le candidat de la droite et du centre doit annoncer son équipe de campagne aujourd'hui. David Lisnard et Eric Ciotti y figurent comme porte-parole et chargé de la riposte à la gauche et au FN » (JC).
- Var-Matin, 15 décembre 2016 : « Jean-Luc Mélenchon : un projet à gauche toute » - « Jean-Luc Mélenchon ou tout pour le peuple - VIe République - Le Pérou des salariés - Refondation européenne » (TP).
- Var-Matin, 17 décembre 2016 : « Hollande : piètre héritage » - « Le temps est presque venu de dresser le bilan du quinquennat de François Hollande et de s'interroger sur l'héritage qu'il laissera à son successeur au mois de mai prochain - Le chef de l'Etat n'a cessé d'expliquer qu'il lui avait fallu relancer une économie à bout de souffle. Les chiffres de l'Insee témoignent du contraire » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 18 décembre 2016 : « Bien dommage que les propositions de François Fillon sur l'Assurance-maladie n'aient suscité que des invectives simplistes ou des procès nauséabonds. La vérité est que tous les candidats à l'élection présidentielle depuis trente ans ont soigneusement évité un sujet qu'ils considéraient à juste titre comme une bombe à fragmentation (...) - Marine Le Pen s'est refusée à voir les évolutions majeures qui secouent la vie politique française » (Roselyne Bachelot).
- Var-Matin, 19 décembre 2016 : « Cherchez la femme » - « Entre la primaire républicaine de novembre dernier et la primaire de la gauche en janvier prochain, un point commun. Un même déséquilibre, un même manque. Pas besoin de chercher longtemps. Une femme sur sept candidats à la primaire républicaine, une femme sur sept candidats à la primaire socialiste. Soit une proportion ridicule de femmes, à gauche comme à droite, après des années et des années où tous les présidents de la République, de Valéry Giscard d'Estaing à François Hollande, tous les gouvernants où qu'ils se situent dans l'éventail politique, ont mis, soi-disant, toutes leurs forces pour faire aux femmes, non pas la place qu'elles occupent dans la société française - 52 % -, mais une place, tout simplement (...) (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 19 décembre 2016 : « Favori, Fillon objet de toutes les attaques » - « À cinq mois de la présidentielle, le champion de la droite est critiqué sur son projet de réforme de la Sécu, mais aussi ses positions pro-russes - Le député de Paris est d'autant plus exposé du fait que la gauche n'a pas encore désigné son candidat - Les Français pensent qu'il va gagner... mais ne le souhaitent pas ».
- Var-Matin, 24 décembre 2016 : « Élysée : le méchant Père Noël » - « Quelle bousculade au pied du sapin Élysée 2017 ! Six candidats y ont déjà officiellement installé leurs souliers : Marine le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Emmanuel Macron, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon. Sept autres se battent encore entre eux dans la primaire de gauche pour être celui ou celle qui aura le droit d'y déposer aussi ses chaussons. Tous évidemment espèrent que le Père Noël leur délivrera le ticket gagnant de la loterie présidentielle du printemps prochain. Cet empressement ressemble, en vérité, à une mascarade. Qui peut croire que ces treize postulants ont tous un destin présidentiel ? La primaire de la droite, heureusement, a déjà permis d'éliminer six d'entre eux, et non des moindres. François Fillon, du coup, a une légitimité forte comme représentant de son camp. La primaire de la gauche laissera six autres aspirants sur la touche. On se demande bien pourquoi, d'ailleurs, certains y participent tant leur échec est programmé (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 29 décembre 2016 : « Surprises en série dans les prémices de la présidentielle » - « la préparation de 2017 a vu la victoire inattendue de François Fillon à la primaire de la droite, le renoncement de François Hollande et la cacophonie à gauche où les candidats sont déjà légion - Fillon s'impose - Discrète Marine Le Pen ».
- Var-Matin, 31 décembre 2016 : « Les vaincus de 2016 » - « « En politique, aimait à dire l'ancien Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, on ne meurt que les pieds devant ». François Hollande et Nicolas Sarkozy peuvent-ils espérer se remettre un jour des terribles blessures qu'ils ont reçues au cours de l'année politique qui s'achève ? Ils en sont, en effet, les deux plus spectaculaires victimes : l'un par K.-O. dès le premier tour de la primaire de la droite le 20 novembre dernier ; l'autre par jet de l'éponge dix jours plus tard, le 1er décembre. Bien des surprises ont émaillé l'histoire de la Ve République mais c'est, sans doute, la plus spectaculaire depuis plus d'un demi-siècle. Le temps d'une décade, un ancien Président et le Président en fonction sont passés à la trappe » (Denis Jeambar).

Janvier
2017
- Var-Matin, 2 janvier 2017 : « Le testament de François Hollande » - « Il était presque soulagé, samedi soir, François Hollande. Digne, mais soulagé. Le président de la République n'a pas donné l'impression, à l'occasion de ses vœux, les derniers de son quinquennat, d'éprouver regrets ou remords. Pas de regrets sur son bilan, qu'il a à nouveau défendu, tout en reconnaissant, une fois de plus, que les résultats avaient été bien longs, trop longs, à arriver. Pas de remords sur sa renonciation, au moment où beaucoup se demandaient encore si elle était irréversible. Elle l'est. Personne, désormais, ne peut croire que François Hollande, après un tour de passe-passe, ne songe, ni ne veuille, revenir dans le jeu de la présidentielle au printemps prochain. C'est le résultat d'un échec politique certes, mais aussi le moyen de retrouver une sorte de liberté, de ne plus être soupçonné de donner dans la politicaillerie ou la démagogie, d'oublier le Hollandebashing qui empoisonne sa vie depuis bientôt cinq ans. Et peut-être de sortir par le haut, en apparaissant sous un autre jour, celui d'un homme qui s'est détaché du pouvoir plutôt qu'il ne s'y est accroché. Pas si fréquent dans la corporation des hommes politiques - Son message essentiel s'adresse d'abord à la gauche. [...] Qu'elle s'efforce de ne pas transformer par avance la primaire qui vient en champ de bataille (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 4 janvier 2017 : « Peillon plaide pour un « New Deal » européen » - « Le candidat à la primaire de la gauche a dévoilé hier son ambitieux programme - Objectif : mille milliards d'euros d'investissements - Un bouclier fiscal... pour les pauvres ».
- Var-Matin, 4 janvier 2017 : « Cherche colonne vertébrale » - « Ils sont sept, mais quatre d'entre eux seulement comptent vraiment : la primaire de la gauche se jouera entre Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Vincent Peillon (...). Pour les quatre postulants les plus sérieux, la partie n'est, néanmoins, pas très confortable. Ils n'ont que très peu de temps pour convaincre : trois semaines. En outre, ils avancent sur un terrain que François H ollande a transformé en champ de ruines. Le chef de l'Etat ne
rendra pas de comptes à son camp, mais il est responsable de ces conditions déplorables. Cet agenda a été conçu pour lui. En renonçant, il a fait de la primaire un bourbier (...) » (Denis Jeambar).

- Var-Matin, 4 janvier 2017 : « Valls : « Que chacun puisse mettre la main sur sa vie » - « Une République plus forte mais aussi une société plus juste : c'est le sens du projet, de continuité plus que de rupture, présenté hier à Paris par l'ancien Premier ministre » (TP).
- Var-Matin, 4 janvier 2017 : « Fillon sort de son silence et défend son programme « radical » - « Après une quasi-diète médiatique depuis sa victoire à la primaire, François Fillon a lui aussi effectué hier sa rentrée politique. Le candidat de la droite, qui enregistre une baisse de huit points d'opinions favorables dans un sondage Harris Interactive publié lundi (...) - Une journée en campagne : « Montebourg en toute humilité - Il est libre, Valls - Cruels réseaux : Lors de la présentation de ses vœux, en vidéo, François Fillon avait en effet, disons, une bien petite mine. Il n'en fallait pas plus pour déclencher scénarios improbables et jeux de mots en série sur Internet. Abus pendant les fêtes, virus gastrique, voire pour certains dépression... Les paris sont depuis ouverts ».
- Var-Matin, 5 janvier 2017 : « Le nouveau défi de François Fillon » - « Pour sa rentrée médiatique, après de courts vœux aux Français sans fioritures et sans sourire, François Fillon a réaffirmé sur TF1 qu'il ne dévierait pas de la ligne qu'il avait tracée au moment de sa large victoire à la primaire de la droite - « Brutal, son programme ? Non, plaide-t-il, il a été mis en œuvre dans d'autres pays européens sans susciter de gigantesque mouvement social (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 5 janvier 2017 : « Montebourg dévoile un vaste plan de relance » - « Le candidat à la primaire de la gauche, qui se présente comme « le candidat du travail et des salaires », veut 24 milliards d'euros d'investissements par an - L'ancien locataire de Bercy espère une croissance annuelle de 1,9 % grâce à son programme - Taxer davantage les banques ».
- Var-Matin, 6 janvier 2017 : « Le revenu de base : gadget ou révolution ? » - « À la cafétéria. • T'as vu la dernière idée à la mode : le revenu de base. • C'est quoi encore, ça ? • Un revenu universel, qui serait versé à tout le monde, sans conditions. Pour que chacun ait les moyens de se nourrir, se loger, etc. Vivre décemment, quoi. • Et ça sort d'où, ça ? • Oh, c'est une vieille idée qui tourne dans des petits cercles de réflexion, la marotte de quelques économistes ou philosophes. Et voilà que ça ressort dans la primaire socialiste. Ils sont plusieursà le proposer, dont Valls et Hamon. • Tu m'étonnes, c'est bien une idée de socialiste, ça, payer les gens à rien faire... (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 6 janvier 2017 : « Manuel Valls : la gauche du refus de la fatalité » - « Une relation au pouvoir assumée -Une gauche du XXIe siècle - Valls, le meilleur défenseur des valeurs républicaines ».
- Var-Matin, 7 janvier 2017 : « Vincent Peillon : « Je veux plus d'Europe » » - « L'ancien ministre de l'Éducation propose à la primaire de gauche un projet tourné vers la jeunesse et basé sur une nouvelle donne européenne qui générerait une relance de mille milliards d'euros - Je suis le seul à avoir un projet rassembleur ».
- Var-Matin, 7 janvier 2017 : « Le Valls à deux temps » - « Le verdict est tombé en fin d'émission jeudi soir. Cinglant ! Invité pendant plus de deux heures de France2, Manuel Valls n'aura réussi à convaincre, selon l'Institut Harris Interactive, que 29 % des téléspectateurs qui l'ont suivi tout au long de cet interminable exercice qu'est l'Émission politique. Un résultat d'autant plus médiocre que ses deux principaux rivaux ont beaucoup mieux franchi cet obstacle médiatique : Benoît Hamon avait rallié 40 % de son auditoire ; Arnaud Montebourg 33 %. Certes, ce sondage n'indique rien du résultat futur de la primaire de la gauche mais il montre que Manuel Valls est à la peine. Et pour cause ! Nul ne reconnaît, en effet, l'ancien Premier ministre. Que reste-t-il du personnage qui, depuis plus de deux décennies, arpente les tréteaux de la vie publique ? Rien ou presque rien. « En vérité, il s'est fait déposséder de la modernité de gauche par Emmanuel Macron. Alors, il tente de retrouver du crédit devant les électeurs du Parti socialiste en revenant à un discours traditionnel » (...) » (Denis Jeambar)
- Var-Matin, 9 janvier 2017 : « Macron, l'homme qui fait trembler gauche et droite » - « Il n'y a pas un homme, ou une femme, politique, faisant campagne à gauche ou à droite, à qui Emmanuel Macron ne fasse peur. Il dérange tous les plans, bouleverse les sondages, apparaît à l'endroit où on ne l'attend pas, incarne le système, comme lui a dit l'autre jour un de ses contradicteurs populaires, et pourtant s'en détache avec détermination. Il s'inscrit entre la gauche et la droite à un moment où la première est éclatée, où la seconde vient à peine de se trouver un candidat - Deux mois plus tard, la bulle Macron ne crève pas. Elle enfle au contraire de jour en jour » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 11 janvier 2017 : « François Fillon : « Il faut une immigration minimale » - « En visite aujourd'hui et demain dans les Alpes-Maritimes, le vainqueur de la primaire de droite assume la radicalité jugée nécessaire de son projet, en matière régalienne comme économique » (TP).



- Var-Matin, 11 janvier 2017 : « L'équation de Fillon » - « C'est la mode médiatique du moment : François Fillon patine ! Avec pour corollaire cette question : comment peut-il relancer sa campagne ? Son déplacement de deux jours à Nice marque, de fait, une volonté de sortir des débats qu'ont provoqués ses projets de réforme de la Sécurité sociale ou ses propositions sur la réduction du nombre de fonctionnaires. Le voici sur le terrain dit régalien pour aborder, notamment, les questions de sécurité, de terrorisme, d'immigration » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 12 janvier 2017 : « François Fillon : « La France doit être aimée et redressée » » - « Pour son premier grand meeting présidentiel, le champion de la droite a fait vibrer la corde sécuritaire, identitaire et patriote, hier soir à Nice, revendiquant la radicalité de son projet - Veine sécuritaire - Economie libérale - L'avertissement d'Estrosi » (TP).
- Var-Matin, 12 janvier 2017 : « B. Hamon : « Les électeurs désireux d'idées nouvelles » » - « Revenu universel pour faire face à une réduction du temps de travail jugée inévitable, recrutement massif dans l'Education : l'ancien ministre propose à la primaire un projet résolument progressiste - Positionné très à gauche, Benoît Hamon est actuellement crédité de la troisième place à la primaire - Une taxe sur les robots » (TP).
- Var-Matin, 12 janvier 2017 : « Macron qui monte, qui monte » - « C'est le principal enseignement de notre sondage mensuel BVA-Salesforce. Si Marine Le Pen et François Fillon restent en tête des intentions de vote, l'homme « en marche » grignote son retard - Le candidat socialiste seulement cinquième - Intentions de vote au second tour : François Fillon, 63 % / Marine Le Pen, 37 % » (TP).
- Var-Matin, 15 janvier 2017 : « Fillon appelle à la « discipline » » - « Le vainqueur de la primaire a été officiellement investi candidat à la présidentielle hier, au Conseil national de Les Républicains - « Je ne m'appelle pas François Hollande » - Laurent Wauquiez, très applaudi, lui avait lancé: « Tu n'as pas besoin de clones » qui auraient les idées absolument identiques, mais de soutiens aux « convictions fortes » ».
- Var-Matin, 24 janvier 2017 : « Castaner appelle au retrait du candidat du PS au profit de Macron » - « Nous savions que la primaire serait un échec avant même qu'elle ne débute ». Le député PS des Alpes-de-Haute-Provence Christophe Castaner, soutien de longue date d'Emmanuel Macron appelait, dès hier matin, au ralliement du PS sur la candidature de Macron - « L'échec dans la mobilisation montre bien la difficulté à donner un souffle au candidat qui sera issu de ce scrutin » - « Dans cette région Paca, ajoute
Christophe Castaner, on a su retirer le candidat socialiste pour faire barrage au FN. Dans la même logique, si le retrait du candidat socialiste permet d'avoir un candidat progressiste - et que ce dernier s'appelle Emmanuel Macron - au second tour de la présidentielle, et de la gagner, alors je suis sûr que le parti socialiste ne va pas hésiter une seconde » » (KM).

- Var-Matin, 24 janvier 2017 : « L'acide de la primaire » - « Oh ! la belle machine à perdre ! Un petit bijou de technologie. Une mécanique de haute précision. Les satisfecits que se sont généreusement décernés les dirigeants socialistes ne peuvent masquer cette cruelle vérité : le Parti socialiste sort de cette primaire plus faible et plus divisé qu'il n'y est entré. Et ses chances pour 2017, encore amoindries. Peut-être était-ce inéluctable, vu la démoralisation à la base et les divisions au sommet. Mais tous ceux- dont votre serviteur- qui pensaient que l'affaire allait causer des dégâts dans la famille socialiste doivent reconnaître qu'ils avaient tort : elle va causer de gros dégâts (Claude Weill).
- Var-Matin, 24 janvier 2017 : « Le Parti socialiste est proche de l'explosion » - « Professeur en sciences politiques, spécialiste du PS, Rémi Lefebvre décrypte le premier tour de la primaire à gauche et plus généralement, les conséquences de l'exercice sur le parti - « C'est une primaire de désespérance » » (KM).
- Var-Matin, 24 janvier 2017 : « [Dans le Var] La primaire de gauche a du mal à convaincre » - « Moins de 18 000 votants dans le Var, soit près d'un électeur sur deux par rapport à 2011, se sont rendus aux urnes dimanche, pour participer au premier tour de la primaire de gauche » (KM).

Var-Matin, 24 janvier 2017

- Var-Matin, 25 janvier 2017 : « Valls-Hamon : l'entre-deux-tours tourne  au combat de coqs ».
- Var-Matin, 25 janvier 2017 : « François Hollande en Ponce Pilate » - « François Hollande voudrait écrire sa légende, faire naître une vague de regrets dans l'opinion, alimenter une nostalgie, nous convaincre que son bilan est brillant, que son renoncement est courageux, bref qu'il a été un Président incompris mais exemplaire, un modèle pour le futur. Mais dans cet exercice, il n'excelle pas plus que dans son rôle élyséen au cours des cinq dernières années. Il y a fort à parier, d'ailleurs, que les Français mettront bien longtemps avant d'accorder un quitus à ce chef de l'État qui restera comme le plus impopulaire de la Ve République. S'ils le lui délivrent un jour ! (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 27 janvier 2017 : « Effet boomerang » - « A la bataille navale, on dirait « F2 touché ». Ne soyons pas naïfs : les révélations du « Canard » sur le passé professionnel (réel ou fictif) de Penelope Fillon, à trois mois de la présidentielle, ne sont pas innocentes. Quelqu'un cherche à nuire. Et il a réussi : le « Penelope Gate » porte un coup sévère à une campagne qui, déjà, commençait à susciter doutes et inquiétudes parmi les partisans de François Fillon. Car ce qui est atteint, et de plein fouet, c'est l'image du candidat, et c'est la crédibilité de son message. Lorsqu'on place sa campagne sous le signe de la probité et de l'exemplarité, il f aut être au dessus de tout soupçon - « Qu'un assistant gagne plus que le député pour lequel il travaille, ça ne doit pas être très fréquent... » (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 27 janvier 2017 : « Penelope Gate : Fillon contre-attaque » - « François Fillon, dans la tourmente après les soupçons d'emplois fictifs visant safemme Penelope, a contre-attaqué, hier, en remettant « des pièces » au parquet financier, qui a ouvert une enquête pour « détournement de fonds publics » et « abus de biens sociaux et de recel » - François Fillon juge qu'à travers les accusations visant son épouse, c'est lui qu'on veut atteindre - « Des accusations abjectes » - « Une mission pas plausible » - « FN : les emplois fictifs à 340 000 euros de Marine Le Pen ».
- Var-Matin, 28 janvier 2017 : « Fillon plombé par le ''Penelopegate'' » - « Les soupçons d'emploi fictif à l'encontre de son épouse minent la campagne 2017 des Républicains qui démarre demain à Paris - Fillon arrivera-t-il à reprendre la main avec son grand meeting de demain annoncé comme fondateur - 61 % d'opinion défavorable ! » - « Présidentielle incertaine » - « « Cette irruption de la justice dans cette affaire [d'emploi présumé fictif] sera comme une épée de Damoclès au-dessus du candidat de la droite » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 29 janvier 2017 : « A trois mois de l'élection présidentielle, tout devient possible, même les scénarios les plus fous » - « La soirée électorale du premier tour de la Belle Alliance populaire (!) feut rocambolesque et Jean-Christophe Cambadélis, le Premier secrétaire de ce qui reste du Parti socialiste campa en général des armées mortes (...) » (Roselyne Bachelot).
- Var-Matin, 29 janvier 2017 : « Mediapart accuse Fillon de détournement de fonds » - « Empêtré en plein « Penelope Gate», le candidat de la droite et du centre doit faire face à de nouvelles accusations - Environ 25 000 € ? - Perquisition à la Revue des deux mondes ».

Var-Matin, 29 janvier 2017

- Var-Matin, 30 janvier 2017 : « Jeu de massacre » - « Jamais depuis les débuts de la Ve République, une élection présidentielle n'a été aussi imprévisible. Semaine après semaine, les têtes d'affiche tombent : Hollande, Sarkozy,  Juppé, et hier, à l'issue de la primaire de la gauche, Manuel Valls. Aucune malédiction dans ce jeu de massacre mais la démonstration que les Français ne veulent pas donner une deuxième chance à ceux qui les ont gouvernés sans vaincre ce terrible mal français qu'est le chômage. Certes, dans cette débâcle, François Fillon surnage mais il est à son tour pris dans la tempête. Rien ne dit que son grand discours d'hierà Paris ait réussi à calmer les vents contraires qui soufflent depuis une semaine sur sa candidature (...) » (Denis Jeambar).

- Var-Matin, 30 janvier 2017 : « À quelle politique de gauche les Varois rêvent-ils ? » - « Sortis hier des isoloirs du golfe de Saint-Tropez, Cuers et La Garde, les électeurs se confient sur leurs idéaux. Quels projets souhaitent-ils, et quelles personnalités pour les porter ? Rencontres - « Non à l'ubérisation » - « On ne peut plus rêver » - « La fin des stigmatisations » - « Juste compromis » -  « De quelle figure ont-ils la nostalgie ? » (LA).

Février 2017
- Var-Matin, 1er février 2017 : « Les emmerdes en escadrille » - « Fort de sa longue expérience politique, Jacques Chirac aimait les aphorismes de corps de garde. Comme celui-ci : « Les emmerdes volent toujours en escadrille ». François Fillon découvre, depuis une semaine, la justesse de ce propos. Pas un jour sans que ne rebondisse la chronique de la rémunération de son épouse Penelope comme le montrent les nouvelles révélations du Canard enchaîné. Certes, le candidat de la droite s'emploie à éteindre l'incendie mais, pour l'heure, rien n'y fait. La terrible loi de la transparence s'est mise en marche. Tous les faits et gestes passés et présents de François Fillon vont être disséqués : Le candidat va se retrouver nu. Traqué sur son patrimoine, ses activités et même sa vie privée. Seule une décision de justice nette, définitive, peut bloquer cet engrenage. Et encore ! Car le mal est fait (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 1er février 2017 : « « Penelopegate » : la facture s'alourdit... » - « Dans sa dernière édition, le Canard enchaîné révèle que la femme de François Fillon aurait perçu plus de 900 000 € grâce à ses emplois présumés fictifs - Dès 1988 - Qui veut l'éliminer ? - Joulaud entendu aujourd'hui » - « Marine Le Pen refuse de restituer 300 000 € au Parlement européen - Marine Le Pen s'engage dans un bras de fer avec les institutions européennes - Saisie sur salaire ».
- Var-Matin, 2 février 2017: « Fillon : « Je serai candidat à cette présidentielle » » - « Empêtré dans le Penelopegate, le candidat de la droite et du centre dénonce un coup d'Etat institutionnel de la gauche - Sa société 2F dans le collimateur - « La situation très compromise » - Juppé : « Je ne serai jamais un plan B » ».
- Var-Matin, 2 février 2017 : « Plan B » - « François Fillon peut-il tenir ? Peut-il, accusant à son tour, sans convaincre, se réfugier derrière un supposé « coup d'Etat institutionnel » destiné à l'abattre ? La mission se révèle de plus en plus difficile, pour ne pas dire impossible. La panique, véritablement s'est installée dans son camp. Il suffisait de voir, hier, l'incroyable effervescence qui régnait à l'Assemblée nationale. La pagaille des grands jours. François Fillon fait front. Candidat légitime, désigné au terme d'une élection primaire, il ne recule pas d'un pouce. Il a,  comme il l'a dit lui-même dimanche dernier, lors de ce qui devait être son premier grand meeting de campagne, le cuir solide (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 3 février 2017 : « « Penelope Gate » : le témoignage accablant » - « Je n'ai jamais été son assistante, ou quoi que ce soit de ce genre-là », avait déclaré Penelope Fillon au Sunday Telegraph en mai... 2007 ! - Une fuite orchestrée par Bercy ? - « Personnalité politique de l'année » - Hubert Falco : « Les Républicains soutiennent leur candidat ! » (KM).
- Var-Matin, 3 février 2017 : « Le manège infernal » - « François Hollande : out ; Nicolas Sarkozy : out ; Alain Juppé : out (à moins que...) ; Manuel Valls : out ; Cécile Duflot : out ; François Fillon ? Sur un siège éjectable... Ce n'est plus une campagne électorale, c'est un tir au pigeon. Un jeu de survie. Un manège infernal, qui éjecte un à un ses occupants. Pour l'heure, c'est Emmanuel Macron qui tient la queue du Mickey. Il va devoir redoubler d'attention. Dans cette course par élimination, les plus exposés sont les plus menacés (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 4 février 2017 : « François Fillon : « Je tiendrai bon ! » » - « De plus en plus isolé, le candidat de la droite pour 2017, empêtré dans la polémique des emplois fictifs, lance un appel désespéré à ses fans sur Facebook - 61 % des Français souhaitent un retrait ».
- Var-Matin, 4 février 2017 : « Emmanuel Macron le professionnel » - « Les planètes politiques seraient-elles en train de s'aligner, sans même qu'il le recherche, sur Emmanuel Macron? Le meeting qu'il tient, aujourd'hui, à Lyon, la ville de celui dont le maire, Gérard Collomb, est son premier supporter, devrait être une démonstration de force : il s'agit de montrer que, de réunion publique en réunion publique, l'ancien ministre de !'Économie n'est pas seulement un amateur en politique, qu'il n'est pas seulement le benjamin du casting présidentiel 2017, mais aussi un professionnel, un candidat méthodique qui gagne du terrain jour après jour. La bulle médiatique Macron n'a pas crevé. Ceux qui pensaient qu'Emmanuel Macron disparaîtrait vite de l'univers politique sont bien obligés de voir qu'il s'installe, et même qu'il progresse, propulsé, aujourd'hui, par les sondages en seconde position derrière Marine Le Pen. L'idée qu'il soit confronté avec la présidente du FN au second tour de la présidentielle aurait été jugée absurde il y a seulement quelques semaines (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 5 février 2017 : « La démonstration de force de Macron à Lyon » - « Emmanuel Macron a rassemblé 8000 personnes au Palais des sports de la capitale des Gaules lors de son grand meeting hier sans dévoiler de nouvelles propositions - « Ces clivages sont-ils indépassables ? » - Le meneur d'« En Marche » a invité ses troupes à « ne pas siffler » ses adversaires, notamment, sans le nommer, François Fillon, car « on ne rassemble pas avec des sifflets ».
- Var-Matin, 6 février 2017 : « François Fillon ce soir à la télévision pour tenter de reprendre la main » - « Pas de plan B sauf un plan Bérézina » - « Benoit Hamon officiellement investi, le Parti socialiste se remet à y croire » - « Christiane Taubira, présente, a été très applaudie » - « Fillon doit se désister selon François Bayrou - D'une élection présidentielle imperdable, nous nous rapprochons de plus en plus d'une élection présidentielle ingagnable - Ségolène plaide la cause de Pénélope ».
 Var-Matin, 6 février 2017 : « A Lyon, Marine le Pen lance sa campagne... » - « Patriotisme, proximité, liberté » - « La candidate du FN a dénoncé « le tout-commerce et « le tout-religieux » - ...et Mélenchon accélère en tapant sur Macron et Hamon » - « Le candidat de « La France insoumise » a tenu un double meeting : à Lyon... et à Aubervilliers via un hologramme - « Où sont leurs programmes ? » ».
- Var-Matin, 6 février 2017 : « Benoît Hamon ou le come-back du PS » - « Sur un petit nuage, Benoît Hamon. Officiellement investi par le PS hier, le candidat nouvellement désigné par la primaire a le vent en poupe. Une fois de plus dans cette campagne qui ne ressemble à aucune autre, la chose n'était ni prévisible ni prévue. Après le renoncement de François Hollande et la défaite de Manuel Valls, il était clair que les Français de gauche, socialistes ou pas, qui ont voté à la primaire, voulaient tourner la page du quinquennat. Clair aussi qu'ils s'attendaient à ce que leur candidat s'inscrive, comme le promettaient les enquêtes d'opinion, à la troisième ou même la quatrième place à l'issue du premier tour d'avril prochain. Et puis voilà que Hamon, chef des frondeurs depuis 2014, s'est mis à monter, monter, au point de pouvoir affirmer hier, sous les applaudissements, qu'il pourrait, après tout, accéder au second rang. Surtout s'il arrive, et c'est évidemment son désir, à regrouper autour de lui, au-delà d'un PS divisé, la plus grande partie de la gauche » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 6 février 2017 : « Une finale Le Pen-Macron ? » - « Dans notre sondage BVA, le « Penelope Gate » relègue François Fillon à la 3e place du premier tour de la présidentielle. Son érosion profite à Emmanuel Macron, qui peut rêver de second tour et... d'Elysée » (TP).

Var-Matin, 6 février 2017

- Var-Matin, 7 février 2017 : « Fillon : des « excuses » en forme de contre-offensive » - « Le candidat des Républicains a reconnu hier « une erreur » mais s'est défendu de toute illégalité, appelant à la remobilisation de son camp, dont il s'est présenté en seul champion envisageable - Inventaire familial - « Pratique rejetée » - « Pas de plan B » - Demi-vérités et zones d'ombre » (TP).
- Var-Matin, 7 février 2017 : « Toujours debout » - « Encaisser, remiser. Tout le secret de la boxe est là. Et celui du combat politique qui, parfois, lui ressemble tant. Tous les pratiquants vous le diront : en boxe, pour bien se défendre, il faut d'abord accepter de subir des dommages. Quand on joue sa peau, le but n'est pas d'éviter les coups de l'adversaire mais de puiser dans la douleur la force de frapper plus vite, plus fort. Après avoir longtemps cherché à esquiver à coup de demi-vérités, de ripostes brouillonnes et de réponses que lui-même qualifie d'«imprécises », François Fillon, dos au mur, a accepté hier de se mettre dans le dur (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 8 février 2017 : « Le virus anti-système » - « Jamais une élection présidentielle n'a été aussi indécise. Toutes ont réservé des surprises mais, dans aucune des neuf compétitions précédentes, les postulants à la victoire n'étaient aussi nombreux à deux mois et demi du scrutin. Bien malin qui peut dire, aujourd'hui, l'issue de la bataille. Mais, d'ores et déjà, cette campagne a fait une victime : la démocratie. Le fait est sans précédent : les cinq grands - Le Pen, Fillon, Macron, Hamon, Mélenchon - avec des positions radicalement différentes ont tous en commun de dénoncer « le système ». Comme s'ils sortaient du néant ! Comme si aucun d'entre eux n'avaient un passé ! D'où viennent-ils, pourtant, ces candidats sinon du système ! (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 9 février 2017 : « Bayrou charge Fillon et fait un pas de plus vers une candidature pour 2017 » - « La difficile campagne de François Fillon » - En baisse dans le sondage Elabe - Emmanuel Macron devant Le Pen ».
- Var-Matin, 10 février 2017 : « Le « système », c'est les autres » - « Qu'y a-t-il de commun entre Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, Manuel Valls, Emmanuel Macron, François Fillon, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et son encombrant géniteur ? Vous séchez ? C'est facile, pourtant... Ils sont contre le« système ». Tous. Qu'ils soient de gauche, de droite ou d'ailleurs, ils vomissent le « système », ils combattent le « système ». Ils n'ont pas de mots assez durs pour dénoncer les méfaits du « système ». C'est bien simple : ils sont « l'antisystème » personnifiés. Tous. À ce niveau de confusion, cela en devient comique. Car si tous les candidats sont contre, c'est qui, le « système » ? C'est quoi ? Littéralement, c'est une combinaison d'idées, de pratiques ou d'institutions agencées de manière à produire un résultat. En somme, c'est ce qui fait que ça marche. C'est vague. C'est commode : avec un champ si large, le mot se prête à toutes les contorsions rhétoriques, à tous les usages polémiques. Pour les politiques en campagne, le « système » est un bon client. Une cible idéale quand, justement, ça ne marche pas, ou que les citoyens ont le sentiment que ça ne marche pas (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 14 février 2017 : « Présidentielle : Emmanuel Macron toujours n°1 » - « Les conclusions du dernier Baromètre politique pour la presse régionale pourraient se résumer à la formule tripartite, Hamon s'envole, Fillon dégringole et Macron... s'essouffle - Si l'ancien ministre de !'Économie se tasse, son image d'homme politique « dynamique » qui « incarne le renouveau », lui permet toutefois de rester numéro un au rayon popularité (37 %) devant Alain Juppé et Benoît Hamon » (LA).
- Var-Matin, 14 février 2017 : « La recette du quatre-quarts » - « Il se fait ces temps-ci en France grand usage de « je ». Les candidats, n'ont que ce mot à la bouche. Je ferai ceci, j'abrogerai cela. J'augmenterai le smic, je baisserai les impôts, je refonderai l'Union européenne, je marcherai sur l'eau, je changerai le plomb en or... Une seule forme: la première personne du singulier. Un seul temps : le futur (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 15 février 2017 : « Axel Kahn : « Fillon, ça pose un problème éthique... » » - « Le généticien a donné une conférence sur l'être humain pour Cannes Université. « Humaniste de gauche », il juge sévèrement François Fillon et apporte son soutien à Benoît Hamon ».
- Var-Matin, 16 février 2017 : « Fillon veut abaisser la majorité pénale à 16 ans » - « En durcissant le ton contre les mineurs délinquants, Fillon fait désormais du Sarkozy - « Sarkozy appelé à la rescousse » - « Toujours englué dans le « PenelopeGate » et en nette baisse dans les sondages, François Fillon a déjeuné à sa demande, hier, avec Nicolas Sarkozy, à la recherche du soutien de l'ex-homme fort du parti Les Républicains pour calmer la fronde dans son camp - Un ticket Fillon-Baroin ? ».
- Var-Matin, 16 février 2017 : « En politique rien n'est jamais fini » - « Quelque part ,au-dedans de lui, Nicolas Sarkozy doit sourire. Car le déjeuner d'hier entre les deux combattants de la primaire de novembre, l'un évincé dès le premier tour, l'ancien président de la République, l'autre vainqueur incontesté du second, François Fillon, en est une démonstration éclatante : en politique, rien n'est jamais fini. On croyait Nicolas Sarkozy sorti du jeu pour longtemps, et le voilà recevant un François Fillon éreinté par toutes les attaques qui pleuvent sur lui depuis près de trois semaines, et lui accordant finalement son soutien. Oubliée la formule terrible : « Qui aurait imaginé le général de Gaulle mis en examen » , lancée par François Fillon à l'été, en commençant sa campagne à la primaire - « Cette campagne, décidément ne ressemble à aucune autre (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 16 février 2017 : Une journée en campagne : « Politique pénale et sécurité : Ciotti veut tout changer » - « Eric de Montgolfier rejoint aussi Benoît Hamon » - « Fillon, l'arroseur arrosé » (CC).
- Var-Matin, 17 février 2017 : « Défaite mode d'emploi » - « Comment perdre une élection ? Il y a quelque chose de fascinant à voir comment le Parti socialiste et Les Républicains, soudain saisis par une sorte de vertige du chaos, s'emploient à rater leur campagne et à dérouler le tapis rouge à celle que l'un et l'autre désignent comme le danger majeur : Marine Le Pen (...) » (Claude Weill).

Var-Matin, 17 février 2017

- Var-Matin, 17 février 2017 : « François Fillon : la pression judiciaire s'accentue » - « Malgré ses protestations d'innocence, l'affaire a déjà valu à François Fillon, ancien favori des sondages, de chuter dans les enquêtes d'opinion. Au premier tour, il arrive désormais nettement derrière la candidate du Front national Marine Le Pen - « plus forte que jamais », selon une enquête du quotidien Le Monde et Emmanuel Macron ». « Les écologistes votent pour une alliance Jadot-Hamon-Mélenchon ».
- Var-Matin, 17 février 2017 : « Les Républicains su Var font « bloc » derrière François Fillon » - « Jeu de massacre » - Dans un communiqué, Les Républicains du Var réaffirment leur soutien au candidat à la présidentielle, dans la tourmente depuis des semaines » (CD).
- Var-Matin, 18 février 2017 : « La cour des miracles » - « Jamais, oui, jamais la Ve République n'a connu une telle campagne présidentielle. Ce n'est pas l'incertitude du résultat qui fait sa spécificité mais le climat détestable dans lequel elle se déroule. Comme si nous étions plongés dans une cour des miracles, un espace confus, de non droit, dans lequel tout et n'importe quoi peut être dit et fait. Prenons, tour à tour, les acteurs qui s'agitent dans ce repaire d'aspirants élyséens (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 18 février 2017 : « Ça se corse pour Marine Le Pen » - « Même si cela ne semble pas affecter sa campagne, la candidate du FN fait l'objet de soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen » - « Fillon chahuté lors d'une visite à Tourcoing - Lagarde : sans Fillon la droite court au suicide collectif ) Dupont-Aignan indifférent à l'appel du FN - François de Rugy sur le point de rallier Emmanuel Macron ? - Macron marche sur Toulon » (PLP).
- Var-Matin, 19 février 2017 : « Bienvenue dans la coopérative macroniste du Var » - « Sur environ 3 000 adhérents d'En Marche!, 600 se sont regroupés dans le Var en comités locaux afin de formuler des propositions au candidat. Immersion dans le royaume de la synthèse - Le programme du candidat Emmanuel Macron se rédige chaque jour, aux Quatre-chemins des Routes, comme partout en France, par le biais de comités locaux hyperactifs - Itinéraire d'un « marcheur » » (PMA et SF).
- Var-Matin, 19 février 2017 : « Emmanuel Macron face à nos lecteurs » - « Sécurité : « le Renseignement au premier plan » - Des maisons de santé pluridisciplinaires - Education : « CP et CE1 au cœur du problème » - Le numérique allié des petits commerces - « Renouveler et rassembler » -Agriculture : Agriculture : cinq milliards d'euros pour moderniser » (KM et LA).
- Var-Matin, 19 février 2017 : « Pieds-noirs et FN donnent de la voix contre Macron » - « En marge de son meeting toulonnais, près de 300 personnes ont manifesté contre les propos d'Emmanuel Macron sur la colonisation. « Je vous ai compris », leur a-t-il répondu à la tribune - « Crime contre l'humanité» : le mot qui ne passe pas pour les pieds-noirs, réunis avec des représentants du Front national à l'entrée du meeting, hier. « Vous êtes des courageux ! Vous êtes venus jusqu'ici alors que dehors il y en avait qui ne voulaient pas vous laisser entrer », a lancé le candidat à la présidentielle en préambule de son discours, pointant la responsabilité du FN - Meeting de Toulon « Parce que Macron ! » (PLP).
- Var-Matin, 20 février 2017 : « Hamon-Mélenchon : je t'aime, moi non plus » - « Dans cette élection présidentielle, tout est possible. Y compris qu'en fin de course, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon tombent dans les bras l'un de l'autre. Mais disons-le: de tous les revirements, changements de cap et autres retournements qui marqueront peut-être cette campagne, le rapprochement de Benoît Hamon et de Jean-Luc Mélenchon est maintenant le plus improbable. Quelques jours seulement ont suffi pour que le candidat du PS et celui de La France insoumise divorcent avant même d'avoir consommé leur mariage » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 20 février 2017 : « Les Français inquiets pour les services publics » - « Un sondage fait état des craintes des citoyens pour ce secteur, qu'ils estiment oublié dans les débats électoraux » - « Cinq candidats à la présidentielle face aux questions de santé » (AM).
- Var-Matin, 21 février 2017 : « L'accord Hamon-Jadot semble patiner » - « L'union entre Hamon et Mélenchon paraît impossible mais Jadot et le PCF leur intiment de se placer « à la hauteur de l'enjeu » - Yannick Jadot, le candidat d'Europe Ecologie-les Verts à la présidentielle, a estimé que « trouver les conditions de l'incapacité d'un rassemblement aujourd'hui, c'est une forme d'irresponsabilité historique ».
- Var-Matin, 21 février 2017 : « La campagne introuvable » - « À deux mois de l'élection présidentielle, nous vivons une situation proprement inouïe. En tout cas sans précédent. En 2012, à pareille époque, la cristallisation s'était déjà faite. On avait sauf coup de théâtre à venir, qui n'a pas eu lieu - l'ordre d'arrivée (1er Hollande, 2e Sarkozy) et un solide pronostic pour le second tour. Rien de tel cette fois-ci (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 22 février 2017 : « Bayrou or not Bayrou » - « Il ne révélera ses intentions que cet après-midi, la veille de l'ouverture officielle du dépôt des parrainages des candidats à l'élection présidentielle. François Bayrou n'a pas décidé de retarder sa décision par goût du suspense mais parce qu'il est confronté à l'un des choix les plus incertains de sa vie publique. Fabriqué aux forceps par le scrutin majoritaire à deux tours, le bipartisme est en train d'exploser, laissant le pays face à une offre électorale inédite née de cette désintégration. Nous sommes passés à un « quinquapartisme » avec l'extrême droite de Marine Le Pen, Les Républicains et le centre droit de François Fillon, les progressistes d'Emmanuel Macron, les socialistes de Benoît Hamon et la gauche radicale et communiste de Jean-Luc Mélenchon, sans oublier le diverticule vert de Yannick Jadot. François Bayrou conteste depuis plus de deux décennies ces deux camps qui s'affrontent pour le pouvoir mais ont en commun de n'avoir pas su réduire le chômage de masse » - « Peut-il reconquérir [l'espace électoral dont s'est emparé Macron] en moins de neuf semaines ? Peut-être car le territoire de Macron paraît friable (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 22 février 2017 : « Corinne Lepage valide le volet environnement de Macron » - « L'ex-ministre de Juppé reste persuadée que le président de En Marche est la solution pour la France. Elle se dit aussi globalement satisfaite du volet environnemental qu'il vient de dévoiler » (CB)
- Var-Matin, 22 février 2017 : « La droitisation de l'électorat fonctionnaire semble se confirmer » - « Selon une enquête du Cevipof publiée hier, la droitisation de l'électorat fonctionnaire semble se confirmer à travers l'ancrage électoral du Front national et la défection persistante pour le candidat socialiste ».
- Var-Matin, 22 février 2017 : « Santé: les remèdes prescrits par Fillon » - « Le candidat LR était convié, hier, à La Mutualité française, au même titre que Hamon, Macron, Dupont-Aignan et Jadot, à exposer ses propositions - Hamon s'attellera au financement de l'hôpital - Dupont-Aignan souhaite porter à 35€ la consultation chez le généraliste - Emmanuel Macron veut rembourser à 100 % les frais d 'optique - Yannick Jadot : 10 % des dépenses de santé iront à la prévention ».
- Var-Matin, 23 février 2017 : « La convergence des centres » - « François Bayrou renonce à se présenter à la présidentielle. Il s'allie avec Emmanuel Macron en échange de 4 engagements de la part de celui-ci - Moralisation de la vie publique et proportionnelle au Parlement » (LA).
- Var-Matin, 23 février 2017 : « Une alliance et des circonstances » - « Après le renoncement de François Hollande, la défaite de Nicolas Sarkozy et la victoire inattendue de François Fillon à la primaire républicaine de novembre, l'alliance proposée par François Bayrou à Emmanuel Macron est le quatrième coup de théâtre de cette présidentielle qui, décidément prend tout le monde de court chaque matin. Donc, François Bayrou, après avoir entretenu le suspense, ne se présentera pas en 2017, Un sacrifice, à n'en pas douter, pour cet homme que l'on sait « accro » ou « addict », comme il le dit lui-même, au combat présidentiel ? Sans doute. Mais aussi, et encore plus, la volonté, face à une situation politique qu'il juge « grave », de ne pas ajouter sa candidature à d'autres, de ne pas éparpiller l'offre électorale face aux Français qu'il décrit comme inquiets, déboussolés, déconcertés devant le « marécage » politique (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 23 février 2017 : « Présidentielle : l'autre campagne a commencé » - « A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 16 mars, le Conseil constitutionnel recueille les parrainages pour les candidats. Cinq cents signatures d'élus sont requises... et seront rendues publiques - Aujourd'hui est publié le décret de « convocation des électeurs », qui donne le coup d'envoi de l'élection présidentielle. Jusqu'au 14 mai environ, date limite du mandat de François Hollande, le calendrier est jalonné de plusieurs rendez-vous » (KM).
- Var-Matin, 23 février 2017 : « Notre sondage « présidentielle » » : Le Pen conforte son avance au 1er tour » - « Désormais confirmée , l'absence de François Bayrou au premier tour de la présidentielle permet à Emmanuel Macron de se maintenir en deuxième position derrière Marine Le Pen, avec deux points d'avance sur le candidat LR François Fillon. Dans tous les cas, la présidente du FN serait battue au second tour » (KM).

Var-Matin, 23 février 2017

- Var-Matin, 24 février 2017 : « Balle au centre » - « Emmanuel Macron peut-il briser le plafond de verre ? Vaincre la malédiction du centre ? C'est la question qui est désormais posée, l'alliance entre En marche! et le MoDem faisant de lui, de fait, l'héritier du centrisme à la française, cet éternel cocu de la Ve République. Non que cette famille politique ait jamais disparu. Lorsqu'elle est allée à la présidentielle sous ses propres couleurs (Lecanuet, Poher, Bayrou), elle a souvent fait bonne figure. Qualifiée pour le second tour en 1969, frôlant la qualification en 2007. Mais au bout du compte broyée par le système électoral et institutionnel: l'élection du président de la République au suffrage universel et son implacable second tour, qui oblige à être dans un camp ou dans l'autre. C'est ainsi que le centre, épicentre de toutes les combinaisons gouvernementales sous la IVe, a fini par devenir sous la Ve (ou aurait pu devenir, sans l'orgueilleuse obstination de François Bayrou) une simple force d'appoint de la droite, justifiant la cruelle formule de Mitterrand : « En France, le centre n'est ni de gauche, ni de gauche (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 24 février 2017 : « Yannick Jadot se retire et rejoint Benoît Hamon » - « L'écologiste a jeté l'éponge dans la course à la présidentielle. Il a passé, hier, un « accord formidable » avec le candidat socialiste - Dans cet accord, Yannick Jadot s'est félicité d'avoir obtenu un engagement sur : « la sortie du nucléaire en 25 ans », la fin de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou encore davantage de proportionnelle aux élections » - « Mélenchon lance un appel au dialogue à Hamon sur France2 - Macron et Bayrou, désormais alliés, rivalisent d'amabilités ».
- Var-Matin, 25 février 2017 : « Macron dévoile les contours budgétaires de son projet » - « Le fondateur d'En marche! a commencé à préciser son programme, avec entre autres la suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des Français - Les pistes d'économie - Les dépenses ».
- Var-Matin, 28 février 2017 : « Sale campagne » - « Un climat de guerre civile, sûrement pas. Pas même de « quasi-guerre civile », si les mots ont un sens. Par un tel abus de langage, François Fillon trahit l'inquiétude qui gagne son camp et que résumait, hier, la manchette du Figaro : « Présidentielle : état d'alerte à droite ». Les sondages patinent. Il faut mobiliser. Et quand le doute gagne les rangs, il est plus facile de mobiliser contre. Contre le gouvernement, en l'occurrence, accusé de passivité face aux violences. L'épisode, occasion d'une vive passe d'armes entre l'ex et l'actuel Premier ministre, dit en tout cas quelque chose de la réalité de cette campagne. Sale campagne, dure, âpre, où la violence verbale va crescendo. Où la plupart des candidats consacrent plus de temps et d'énergie à démolir leurs concurrents qu'à exposer leurs projets. Où les procès d'intentions, les polémiques et les mises en causes personnelles occultent les débats de fonds et relèguent à l'arrière-plan les promesses de lendemains qui chantent. Une campagne qui donne, disent les observateurs étrangers, une triste image de la démocratie française (...) » (Claude Weill).

Mars 2017
- Var-Matin, 1er mars 2017 : Gilles Boyer : « Nous avons trop focalisé sur Sarkozy » - « L'ancien directeur de campagne d'Alain Juppé revient dans un livre sur son combat perdu au mois de novembre, à la primaire de la droite. Il s'efforce d'en cerner les principales raisons ».
- Var-Matin, 2 mars 2017 : « François Fillon tient tête à la justice » - « L'ancien Premier ministre a choisi, hier, de se maintenir dans la course à l'Élysée malgré sa possible mise en examen, une décision qui alimente la division à droite avec de premières défections - Le Maire démissionne - Ils ne le soutiennent plus - Penelope également convoquée par la justice - Les avis divergent à Toulon - Des militants confiants à Saint-Raphaël - Benoît Vandermaesen, syndicat de la magistrature : « Monsieur Fillon, l'arroseur arrosé » - Michèle Cotta : « L'ex-Premier ministre choisit d'attaquer pour se défendre - « La campagne de la droite est devenue, dans cet imbroglio judiciaire, pratiquement inaudible aujourd'hui. L'élection était imperdable, disait-on, elle ne l'est plus » ».
- Var-Matin, 3 mars 2017 : « Au tour des "juppéistes" de quitter le navire Fillon » - « Après Bruno Le Maire et ses soutiens, ce sont maintenant les proches de Juppé qui ont annoncé, hier, leur départ de l'équipe de campagne - Georges Fenech promeut Juppé - Selon des proches, il y a le feu au QG de Fillon - Le domicile parisien des Fillon perquisitionné »
- Var-Matin, 3 mars 2017 : « L'hémorragie » - « « Cette campagne tourne au chemin de croix pour François Fillon » - « Ils sont Républicains ou centristes. Proches de Le Maire, de Juppé, de Sarkozy, de Copé ou de François Fillon lui-même. Ils sont députés, sénateurs, maires, cadres du parti, quelquefois impliqués au plus haut niveau dans la campagne. Par un communiqué à l'AFP, une signature au bas d'un appel ou par un simple tweet, ils quittent un à un le navire et tournent le dos à François Fillon. Hier soir, ils étaient cinquante-sept sur le « compteur des lâcheurs » de Libération. Demain, combien ? Ce ne sont plus des défections, c'est une hémorragie. Une débandade (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 4 mars 2017 : « Ch. Estrosi : « Nos idées ne doivent pas être dévoyées » - « Christian Estrosi n'appelle
pas encore François Fillon à se retirer au profit d'Alain Juppé, mais c'est tout comme. A la manœuvre, le président de la Région à, dans un premier temps, contacté hier Fillon pour lui demander de renoncer à sa manifestation de dimanche au Trocadéro. Et il laisse pour l'instant le soin à ses proches d'inviter le candidat à renoncer » - J. Leonetti : « La décision appartient à Fillon » (TP) - « Des élus régionaux de droite se mobilisent - « Monsieur Fillon, nous vous demandons de vous retirer » - Avec la bénédiction de Christian Estrosi, un grand nombre de conseillers régionaux ont signé hier soir une tribune appelant François Fillon à se retirer, constatant qu'il « n'est plus en mesure de porter (leur) projet et (leurs) valeurs »

- Var-Matin, 4 mars 2017 : « Alain Juppé prêt à y aller - François Fillon acculé » - L'alternative du maire de Bordeaux prend de plus en plus forme au cas où le candidat de la droite à la présidentielle se retirerait - Scénario catastrophe - Rencontre entre Sarkozy, Larcher et Accoyer sur Fillon » - « Marine Le Pen convoquée par les juges dans l'affaire des assistants parlementaires ».
- Var-Matin, 4 mars 2017 : « L'heure Juppé ? » - « Toutes les élections présidentielles ont réservé des surprises mais aucune d'entre elles jusque-là ne s'était transformée en drame politique. Or c'est bien ce qui se déroule sous nos yeux depuis plusieurs semaines avec la candidature Fillon. Jour après jour, nous voyons cet homme se battre et peu à peu sombrer, incapable de se poser et de comprendre que son attitude n'engage pas que lui. C'est aussi le destin de sa famille politique qui est en cause, sans parler de la vie quotidienne de sa famille tout court » - « Alain Juppé n'entend pas porter le poignard car il a vécu, lui aussi, des heures douloureuses dans le passé et peut imaginer ce qui se passe dans la tête d'un homme abandonné et vilipendé » (...) (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 6 mars 2017 : « François Fillon plus déterminé que jamais » - Sous une intense pression des Républicains, le candidat de la droite à la présidentielle a livré, hier au Trocadéro, à Paris, un discours pugnace, mêlé de mea culpa et d'avertissements à son propre camp - François Fillon a assuré avoir fait son « examen de conscience », mais a appelé ceux de son « camp » à « faire le leur » - Quelques dizaines de militants varois étaient présents à Paris, un seul député [Jean-Michel Couve] - Christian Estrosi : « Il faut faire un choix différent, c'est impératif » - Penelope· a brisé le silence hier - Fillon au 20 h : « Personne ne peut m'empêcher d'être candidat » - « Le candidat de la droite n'a pas baissé les armes » - « « Face aux défections d'une bonne partie de son état-major de campagne [...] François Fillon s'est efforcé, dans un discours combatif d'une demi-heure, de démontrer qu'il n'était pas seul (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 7 mars 2017 : « Fillon étouffe la fronde au comité politique LR » - « Après le renoncement de Juppé, le candidat à la présidentielle a rappelé, hier soir, qu'il n'y avait "pas de plan B" et estimé le sujet "clos" - Appel au rassemblement - Gardera-t-il la même ligne politique ? » - « Pour Hollande, la "menace" d'une victoire de Marine Le Pen ''existe'' » - « Au bout de l'impasse » - « On aimerait pouvoir citer ici intégralement la déclaration de non-candidature d'Alain Juppé. C'est l'avantage de ne postuler à rien : on peut tout dire. Y compris les vérités les plus cruelles. D'une terrible lucidité sur le fond, crépusculaire dans sa forme, le non-appel de Bordeaux dresse un tableau saisissant de cette campagne affolante, de ce chaudron de sorcière dont tout peut désormais sortir - « Marine Le Pen prospère sur la colère, le désenchantement, le rejet de la classe politique traditionnelle (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 8 mars 2017 : « E. Ciotti : « Tout le monde doit pousser dans le même sens » » - « Resté fidèle à François Fillon dans la tourmente, le député niçois invite sa famille politique à faire corps sans états d'âme derrière un programme dont il estime qu'il ne faut rien changer » (TP) - « C. Estrosi : « La droite n'a jamais gagné en courant derrière le FN » - « Parrainages : Hamon, Macron, Arthaud et Dupont-Aignan aussi « qualifiés » »
- Var-Matin, 8 mars 2017 : « Fillon face au défi du rassemblement » - « Son conflit avec les autres ténors de la droite, dont il est sorti victorieux, a laissé des traces, et son état-major de campagne est fortement affaibli - Le candidat à la présidentielle doit désormais réussir à recréer l'unité de la droite - La réunion entre Fillon, Juppé et Sarkozy annulée - Le « Canard » révèle un prêt non déclaré de 50 000 euros ».
- Var-Matin, 8 mars 2017 : « Hamon à la dérive » - « La gauche ne le dit pas, mais elle devrait se réjouir du feuilleton à rebondissements que connaît la candidature Fillon depuis les révélations du Canard enchaîné le 25 janvier dernier. Il a masqué, en effet, les terribles difficultés de Benoît Hamon et le grand bazar qui règne dans la famille socialiste. Premier constat, le vainqueur de la primaire de gauche a perdu beaucoup de terrain. Début février, dans le sondage quotidien Ifop-ParisMatch-Sud Radio, il obtenait 18 % des intentions de vote au premier tour. Il avait alors creusé un écart significatif - que certains jugeaient même décisif - avec Jean-Luc Mélenchon (9%). Il talonnait même Emmanuel Macron, crédité de 20 %. Six semaines plus tard, sa situation est pour le moins préoccupante : dans la même enquête, il était retombé hier soir à 14 %, avec deux points et demi seulement d'avance sur Mélenchon et onze points de retard sur Macron ! « « Le vainqueur de la primaire de la gauche a perdu beaucoup de terrain, et n'a réussi nu à imposer son projet ni à rassembler les siens (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 9 mars 2017 : « Macron le caméléon » - « Après Bertrand Delanoë, l'ancien maire de Paris, qui s'est rallié publiquement hier à Emmanuel Macron, ce sera peut-être le cas, dans les jours qui viennent du ministre de la Défense, le plus populaire des ministres du quinquennat, le plus respecté aussi, Jean-Yves Le Drian. Bien d'autres ministres feraient de même, si François Hollande ne leur avait pas expressément demandé de« ne pas s'éparpiller en partant dans des coins individuellement - « Si les poids lourds de François Hollande rejoignent en masse Macron, il risque de perdre son image d'homme ni de droite ni de gauche (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 10 mars 2017 : « Hamon fait un vœu » - « Ce qu'il y a de bien, quand vous êtes à 13 ou 14% dans les sondages, c'est qu'on vous passe beaucoup de choses. L'autre matin, sur France Inter, Benoît Hamon, candidat PSEELV, parlait économie. Economie sans « s ». Prenant le contrepied de l'objectif affiché par François Hollande - et qui reste d'ailleurs... un objectif -, Hamon promettait d'en finir avec la règle européenne des 3%. Non à l'« austérité ». Priorité à la relance et à la défense des services publics. Et tant pis-tant mieux ? - si cela passe par l'embauche de fonctionnaires et l'augmentation des dépenses publiques (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 11 mars 2017 : « Le bavard de l'Elysée » - « Le compte à rebours a commencé. Inexorable. Dans deux mois, François Hollande quittera l'Elysée. Quel que soit l'élu, espérons qu'il fera preuve de plus d'élégance que le vainqueur de 2012, qui abandonnait Nicolas et Carla Sarkozy sur le perron de l'Elysée et les laissait regagner leur voiture en leur tournant le dos. Tout était dit dans ce geste. François Hollande, à cet instant, n'était déjà pas à la hauteur de sa mission. Ce n'est pas un adversaire dont il devait respecter le départ, mais la fonction présidentielle. On ne lui souhaite pas le même sort alors que son bilan et son comportement actuel l'accablent. De quoi se mêle-t-il, cet homme qui s'est dérobé par peur de perdre dans les urnes ? Il a abandonné le champ électoral mais s'autorise des commentaires sur la bataille en cours. Il tire la sonnette d'alarme sur le risque de voir le Front national triompher, mais oublie de s'interroger sur sa responsabilité dans cette menace qui s'avance. Il se drape dans son devoir, faire rempart à l'extrême droite, son dernier combat de Président. Très bien. Que n'y a-t-il pensé plus tôt dans la conduite des affaires du pays ! (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 11 mars 2017 : « Sondage présidentiel BVA : Macron grimpe encore » (TP).

Var-Matin, 11 mars 2017

- Var-Matin, 13 mars 2017 : « Contre le Front national un mauvais calcul » - « Curieux tout de même de voir à quel point tous les candidats, sûrs d'être confrontés à elle en avril prochain, évitent d'attaquer sur le fond Marine Le Pen avant le premier tour du scrutin présidentiel. C'est que, à droite et à gauche, de Jean-Luc Mélenchon à François Fillon, tous sont convaincus, sondages obligent, qu'elle sera présente au second tour. Ce sera, pensent-ils, au candidat arrivé en deuxième position d'affronter, pendant les quinze jours de l'entre-deux-tours, la présidente du Front national. D'ici là, basta ! C'est un calcul à courte, à très courte vue. Lorsqu'on en sera là, au second tour, après que tous ses adversaires se sont bornés, pendant la campagne, à agiter vaguement, et sans succès, l'épouvantail du FN, il risque d'être trop tard pour appeler les Français à une union républicaine - l'expression a presque perdu son sens - contre la patronne du FN (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 14 mars 2017 : « Si les indécis se décident... » - « La cristallisation, c'est maintenant - Depuis des semaines, tous les commentateurs (votre serviteur compris) ont glosé sur le taux d'indécision des électeurs, exceptionnellement élevé, et qui semblait même - chose étonnante - augmenter à mesure qu'approchait l'échéance. Songez que fin février, à deux mois du scrutin, plus de la moitié des sondés ne savaient pas encore pour qui ils allaient voter. Un tiers n'en avaient aucune idée. Un sur cinq hésitait entre deux candidats. Sur les raisons de cette épidémie d'hésitationnite, tout a été dit: une offre politique inédite, l'affaissement des partis politiques traditionnels, la proximité idéologique entre Mélenchon et Hamon, le vide créé à gauche par le retrait de Hollande et la défaite de Valls, le trouble créé à droite par l'affaire Fillon (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 14 mars 2017 : « François Fillon mise tout sur son programme » - « Un code de bonne conduite - Fin des 35 heures et retraite à 65 ans - Un programme brutal et antisocial » - « Violation du secret-défense : un risque pénal pour Hollande » (EG).
- Var-Matin, 15 mars 2017 : « François Fillon mis en examen » - « Il devra répondre notamment de détournements de fonds publics, ainsi que de recel et complicité d'abus de biens sociaux - Nouvelles révélations sur les enfants - Du jamais-vu dans la politique française » - « Mélenchon qualifié pour la présidentielle - L'accord Les Républicains-UDI signé - Valls dément appeler à voter Macron mais tape sur Hamon » (PLP).
- Var-Matin, 16 mars 2017 : « Deux gauches irréconciliables » - « C'est clair, il l'a dit mardi soir à ses partisans, dans une salle de l'Assemblée nationale, la plus grande, la salle Colbert, bourrée à craquer : Manuel Valls n'accordera pas son parrainage à Benoît Hamon. Il s'y était engagé, mollement il est vrai, après le second tour de la primaire de gauche, lorsque ce dernier, avec 58 % des suffrages, a remporté largement la bataille contre l'ancien Premier ministre - « Emmanuel et Manuel, pour incarner un nouveau parti baptisé progressiste ? Pas sûr (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 16 mars 2017 : [Invité par la Rédaction de Var-Matin] « Benoît Hamon : « Je crois à la force de mon projet » » - « Je ne veux pas raisonner à partir des mesures déjà expérimentées - Donner un revenu décent - Il me paraît difficile de passer la durée légale à 32 heures... - Un plan de recrutement de personnels médicaux » (KM et TP).
- Var-Matin, 16 mars 2017 : « Plus de déçus que de débats à La Seyne » - « Réputés pour avoir la fibre politique, les Seynois sont pourtant de plus en plus nombreux à bouder la campagne. Illustration au Café des arts, dans le centre-ville - Au Café des arts, les clients se retrouvent encore pour parler culture, actualité... mais de moins en moins de politique. Non pas que le sujet fâche ; il agace - "Les candidats à la présidentielle ? Ils sont comme les énergies fossiles : amenés à disparaitre !" - "C'est marrant, on n'entend plus parler de François Fillon" » (JP).
- Var-Matin, 17 mars 2017 : « Hamon présente un programme centré sur le travail et l'emploi » - « Benoît Hamon a vanté son revenu universel comme réponse à la raréfaction du travail - Un programme à 70 milliards d'euros » - « Macron se trouve des convergences avec Merkel » - « Affaire Fillon : l'enquête étendue aux costumes » - « Picon-citron » - « Une base de socialisme orthodoxe, c'est-à-dire de redistribution, une bonne dose de Montebourg (priorité au « made in France », nationalisations temporaires), une grosse mesure de Jadot, une rasade de Peillon, quelques gouttes de Pinel, et beaucoup d'eau pour diluer le tout : la recette du socialisme façon Hamon ressemble assez à celle du Picon-citron vue par Raimu, dans Marius. Pas sûr que ça rentre dans le verre. Mais il fallait bien tout ça pour relancer une candidature qui peine à rassembler et, si l'on en croit les sondages, qui le mène tout droit vers une élimination au premier tour (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 18 mars 2017 : [Invitée par la Rédaction de Var-Matin] « Marine Le Pen : « Un projet dicté par l'intérêt des Français » » - « Nous devons réarmer nos forces de police - Rien ne remplace l'autorité de l'État - J'aime la retraite par répartition - Il faut rétablir la sécurité pour nos enfants - Une monnaie, ça s'adapte à l'économie » (KM).
- Var-Matin, 18 mars 2017 : « Sondage « présidentielle » BVA : Mélenchon rattrape Hamon » (TP).

Var-Matin, 18 mars 2017

- Var-Matin, 18 mars 2017 : « Les vieux routiers et la bête à concours » - « Les débats télévisuels peuvent-ils modifier le cours d'une élection présidentielle ? L'histoire ne le démontre guère, même si les face-à-face Giscard-Mitterrand puis Mitterrand-Chirac ont été émaillés d'échanges inoubliables. Avec le recul du temps, on se rend compte qu'avant même ces affrontements d'anthologie, le résultat était déjà inscrit dans les sondages. Tous les candidats de la présidentielle 2017 considèrent, cependant, que les débats qu'ils vont avoir entre eux peuvent encore tout chambouler. Ainsi, les outsiders espèrent-ils, lundi soir sur TF1, bousculer les situations acquises et les favoris conforter leur avance. « Au fil des semaines, le nombre des abstentionnistes progresse, comme si l'offre élyséenne laissait les électeurs de plus en plus perplexes (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 20 mars 2017 : « Hamon mise sur le succès de son meeting à Bercy pour relancer sa campagne » - « Le candidat socialiste a attiré plus de 20 000 personnes et affiché de nombreux soutiens - Avec Manuel Valls, le divorce est plus que consommé ».
- Var-Matin, 20 mars 2017 : « Le parrainage des maires varois » - « Avec 153 communes, 8 députés, 4 sénateurs, 46 conseillers départementaux et 27 conseillers régionaux, le département du Var n'a enregistré qu'une bonne centaine de parrainages des différents candidats. Sans surprise, une large majorité des parrainages est allée à la candidature de François Fillon, choix porté par tous les grands élus LR du département, le sénateur maire de Toulon en tête ».

Var-Matin, 20 mars 2017

- Var-Matin, 20 mars 2017 : « Cinq candidats pour un premier débat » - « Pour le camp Fillon, « il ne va rien se passer » - « L'inconnue Marine Le Pen » - « Une première historique » - « C'est une première dans l'histoire de la présidentielle : cinq candidats, quatre hommes, une femme, s'affronteront ce soir sur un même plateau, Celui de TF1. Un tel débat est en effet unique sous la Ve République. Autant par le choix de ceux qui y participent, les cinq désignés en tête par les sondages, considérés donc, qu'on le veuille ou non, comme faisant la pluie et le soleil sur la campagne, que par la durée annoncée, deux heures trente dûment réglementées, deux minutes pour chacun par réponse, une minute et demie pour l'ouverture, une minute et demie pour la conclusion. Autrement dit, il ne faut pas s'attendre à des tirades lyriques ni à des exercices de pure éloquence. Il faudra aller vite, attirer l'attention du téléspectateur-électeur, prendre les projecteurs sur soi, exister au milieu des loups, laisser une trace, un moment, une phrase, qui résonraera dans la tête des Français, une fois le débat terminé (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 21 mars 2017 : « Cinq projets tranchés pour la France » - « Les cinq candidats en tête des sondages ont débattu avec clarté et maîtrise hier soir sur TF1. Les différences entre des visions profondément antagonistes sont apparues assez nettement - Point par point, leurs modèles de société - Sécurité clivante - Fillon, le seul candidat de la fin des 35 heures - La provoc' de Dupont-Aignan - Education - Sécurité - Immigration - Laïcité - Institutions - Environnement et nucléaire - Chômage - Pouvoir d'achat - Retraite » (TP).
- Var-Matin, 21 mars 2017 : « Majorités tournantes » - « Heureusement qu'ils n'étaient pas onze ! Car ce qui surnagera de ce débat digne, vif, animé, et de haute tenue, c'est d'abord la complexité du choix auquel sont confrontés les Français. Ou plus exactement, une clarification de la complexité. Finie la bipolarisation. Finie la rassurante dichotomie qui a longtemps dominé la vie politique française. Ce sont bien cinq offres politiques distinctes qui nous sont proposées. Avec deux pôles de radicalité clairement identifiés, incarnés et éloquemment défendus par Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Et entre les deux, une gradation, un camaïeu de positions, dessinant selon les sujets des rapprochements variables, on pourrait presque dire des majorités d'idées tournantes (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 23 mars 2017 : « Le grand oral des candidats devant les maires de France » - « Les candidats ont détaillé leurs intentions, hier à Paris, devant les membres de l'Association des maires de France (AMF) - Macron accueilli par des sifflets - Aucune baisse de dotation pour Hamon - Des élus varois plutôt satisfaits » (KM).
- Var-Matin, 23 mars 2017 : « Folle présidentielle 2017 : cahier de 8 pages » - « Spécial présidentielle 2017 - « On est là pour donner le pouls de la campagne » - Dans un contexte plutôt défavorable aux instituts de sondage, Adélaïde Zulfikarpasic, directrice de l'institut BVA, revient sur le rôle et la fabrication des enquêtes d'opinion - Le comparatif des programmes des candidats - La campagne dans l'œil de Deligne - Les villes [du Var] où ils sont passés - Qui soutiennent les grands élus varois » (KM, TP, CR et RU).
- Var-Matin, 23 mars 2017 : « Marine Le Pen réévalue légèrement son patrimoine » - « Marine Le Pen a évalué son patrimoine immobilier à 611 832 euros - Présidentielle : les biens des candidats dévoilés ».
- Var-Matin, 24 mars 2017 : « La faute aux médias ? » - « Ah, vous, les journalistes ! ». Comme, j'imagine, beaucoup de confrères, il ne se passe pas une journée sans que je ne sois interpellé sur le rôle de la presse dans cette campagne électorale. L'accusation vient principalement des partisans de François Fillon. Elle est grave : les journalistes, par parti pris ou pour « vendre du papier », auraient faussé l'élection présidentielle (...) - « Contrairement à une croyance naïve, la presse ne "fait" pas l'élection, parce qu'elle ne "fait" pas l'opinion » (Claude Weill).
- Var-Matin, 25 mars 2017 : « Accusations de Fillon : Hollande contre-attaque » - « Le chef de l'État a vivement répliqué aux propos de l'ex-Premier ministre, également condamnés par les principaux autres candidats - Marc Joulaud, ex-suppléant de François Fillon à l'Assemblée, qui avait aussi rémunéré Penelope Fillon, a été mis en examen hier pour « détournement de fonds publics » - « Aux abois » - « Soupçon généralisé » - « Ad nauseam » - « Jusque dans quels bas-fonds va donc descendre cette campagne présidentielle ? Les sondages nous annoncent un taux d'abstention sans précédent le 23 avril prochain lors du premier tour du scrutin élyséen. Et pour cause ! Les électeurs ne sont pas confrontés à une décomposition politique mais à une crise démocratique. C'est toute notre vie publique qui est en train de sombrer - « Certes, le candidat de la droite et du centre clame son innocence, mais il ne peut demander un débat sur le fond en se lançant à son tour dans ce qu'il dénonce » (...) (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 25 mars 2017 : « Sondage hebdomadaire BVA : Fillon et Hamon décrochent » - « Macron : 26 % (+1) ; Le Pen : 25 % (-1) ; Fillon : 17 % (-2,5) ; Mélenchon : 14 % (+2) ; Hamon : 11,5 % (-1) - Au second tour, Macron l'emporterait avec 62 % sur Le Pen, 38 % ».
- Var-Matin, 27 mars 2017 : « Distancé dans les sondages, Fillon joue son va-tout » - « Le candidat de la droite et du centre persiste et signe dans sa mise en cause de l'exécutif, qu'il accuse de l'avoir placé sur écoute - « Plus on m'attaque, plus je suis en forme », a-t-il lancé ce week-end au Pays basque - On demandera qu'une enquête soit ouverte - Penelope Fillon demain devant les juges ».
- Var-Matin, 27 mars 2017 : « Une campagne qui n'en finit plus de patiner » - « Après le débat à cinq organisé sur TF1 le 20 mars, d'une bonne tenue, on pouvait espérer qu'enfin, la campagne, projets contre projets, perspectives contre perspectives, allait, quoique bien tardivement, commencer. Et puis le ciel politique s'est à nouveau assombri. D'un côté, François Fillon a lui-même, quelques jours plus tard sur France 2 fait un écho rageur aux accusations distillées contre lui. En accusant un « cabinet noir » élyséen chargé de l'éliminer du combat politique, en prenant à partie le chef de l'État lui-même, il a relancé la polémique qui ne cesse, depuis les premières révélations du Canard enchaîné, d'empoisonner sa campagne. En braquant si haut ses projecteurs, il a aggravé les choses plus qu'il ne les a fait oublier (...) » (Michèle Cotta).

- Var-Matin, 28 mars 2017 : « A qui la faute ? » - « Il est vraiment diabolique, ce « cabinet noir ». Ces gens sont si habiles qu'ils ont réussi à faire signer par quelques-uns des plus éminents partisans de François Fillon une lettre si malvenue qu'on la croirait faite pour desservir sa cause. Adressé au procureur de Paris et au chef du Parquet national financier, le dit poulet a pour objet de dénoncer des « faits d'une particulière gravité [...] susceptibles de revêtir diverses qualifications pénales ». Sa source ? Le désormais célèbre Bienvenue place Beauvau, coécrit par des journalistes du Canard enchaîné. On ignorait que les amis de Fillon leur faisaient un tel crédit... le problème, c'est que les faits en question apparaissent le plus souvent vagues, appuyés sur des témoignages anonymes et des preuves inconsistantes ; qu'ils ne relèvent pas de la compétence du Parquet financier; que parmi les « graves » faits évoqués, certains remontent à 2006, époque où l'hôte de la place Beauvau se nommait... Nicolas Sarkozy ; et surtout, que tout cela n'a aucun rapport avec les procédures visant François Fillon. Il n'est jamais suggéré dans le livre qu'elles pourraient être manipulées par le fameux « cabinet noir » de l'Élysée. Pour la bonne raison -les auteurs l'avouent benoîtement- que« rien ne prouve » son existence mais « rien ne prouve le contraire » (...) (Claude Weill)
- Var-Matin, 28 mars 2017 : « « Cabinet noir ». Le camp Fillon saisit la justice » - « Six responsables LR ont saisi le parquet pour des « infractions » commises selon eux par l'exécutif et relevées dans un livre - Penelope Fillon dans le bureau des juges aujourd'hui ? - L'enquête qu'ils appellent de leurs vœux, « ça ne sert pas François Fillon, ça doit servir la démocratie française », a justifié hier son coordinateur de campagne, Bruno Retailleau - « Sarkozy, je le surveille, je sais tout ce qu'il fait » ».
- Var-Matin, 28 mars 2017 : « Eva Joly : « Les deux grands partis sont en loques » » - « Candidate à la présidentielle en 2012, Eva Joly pose un regard acerbe sur le spectacle offert par le cru 2017. La députée européenne était hier à Nice, en tant qu'avocate - Eya Joly, ancienne candidate à l'élection présidentielle en 2012, compte désormais au rang des soutiens de Benoît Hamon - « La conviction écologiste de Benoît Hamon est-elle ancienne ou est-il récemment converti ? » - « Il a vraiment réalisé que l'écologie n'est pas optionnelle. Peut-être que le fait d'avoir fréquenté au gouvernement Cécile Duflot ou Pascal Cantin l'a convaincu, ils sont très bons » » (GL).
- Var-Matin, 29 mars 2017 : « Les énigmes de la présidentielle » - « Alors que nous ne sommes plus qu'à 26 jours du premier tour de la présidentielle, jamais les Français n'ont paru aussi indécis. Certes, tous les sondages constatent que Marine Le Pen et Emmanuel Macron font la course en tête et devancent d'au moins 6 points François Fillon, pourtant nul ne se risque à dire que le scrutin est déjà joué tant cette présidentielle est faite d'énigmes. La principale est le niveau de la participation électorale au premier tour. Jamais les électeurs n'ont paru aussi indécis à l'approche d'un scrutin élyséen. 40 % des personnes interrogées dans un sondage Ifop publié hier voudraient voter blanc si ce vote était comptabilisé. Ce constat est confirmé par une enquête Ipsos, parue également hier, qui enregistre une abstention de 35 %. Faut-il rappeler que la participation dans les neuf précédentes présidentielles a toujours tourné autour de 80 %, à l'exception du rendez-vous du 21 avril 2002 où elle tomba à 71,6 % (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 30 mars 2017 : « Valls torpille Hamon en préférant Macron » - « Le candidat du PS à fustigé, hier, le « jeu morbide» et la « vieille politique» de l'ancien Premier ministre et a appelé les électeurs à le « sanctionner » - Martirne Aubry : « Etre socialiste, ce n'est pas bazarder le Code du travail ! » - Mélenchon enterre l'alliance avec Hamon ».
- Var-Matin, 30 mars 2017 : « L'arrêt de mort du PS » - « En annonçant simplement, hier matin, qu'il voterait dès le premier tour de l'élection présidentielle pour Emmanuel Macron, Manuel Valls a précipité l'explosion ou l'implosion, comme on voudra, du Parti socialiste. Et il a pris de sérieux risques. Le premier a été, comme attendu, la réaction du camp de Benoît Hamon. Une série de noms d'oiseaux ont fusé dans les rangs socialistes pour qualifier son geste. « Homme sans honneur » a twitté Arnaud Montebourg, tandis que Martine Aubry, dont on sait qu'elle ne porte ni l'ancien Premier ministre ni l'actuel candidat d'En marche dans son cœur, tranchait : « C'est écœurant ». Il est vrai qu'en annonçant son vote, même si, a-t-il précisé, il ne s'agit pas d'un ralliement, Manuel Valls a, en effet, largué ses amarres et signé l'arrêt de mort du PS. Un parti dont il a toujours dit qu'il contenait en son sein deux gauches irréconciliables, un parti qui lui a préféré Benoît Hamon lors de sa primaire de janvier dernier, un parti qui n'a pas été capable de lui donner une majorité sûre pendant tout le temps qu'il était à Matignon. En refusant de respecter la discipline du parti, Manuel Valls, en effet, renie l'engagement pris, lorsqu'il pensait pouvoir gagner la primaire, de soutenir le vainqueur. Mais la discipline peut-elle vraiment dicter une conduite politique ? - « Si Macron gagne, pas question que Valls retrouve un poste ministériel (...) » (Michèle Cotta)
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- Var-Matin, 31 mars 2017 : « Changer de GPS » - « Il y a quelque chose de fascinant dans le parallélisme des réactions qu'a provoquées, chez Hamon et chez Fillon, l'annonce du soutien de Valls à Macron. Dans l'un et l'autre camp, on a voulu y voir une bonne nouvelle. Ce n'est pas le moindre paradoxe de l'affaire. Tandis qu'Emmanuel Macron se gardait de pavoiser, tant il redoute d'être enchaîné au quinquennat finissant, les proches de François Fillon n'étaient pas loin de sabrer le champagne. Selon Valérie Pécresse, le ralliement de Valls est « le baiser de la mort pour Macron » : la preuve définitive que le candidat d'En marche!, on vous l'avait bien dit, est un socialiste masqué, le clone de Hollande. De quoi ragaillardir les militants républicains et remobiliser les partisans du vrai candidat de la vraie droite. À gauche, même raisonnement, symétrique et inversé : en votant pour Macron, Valls, le traître, le parjure, jette le masque. Et démasque du même coup - « Qui se ressemble s'assemble », dit Martine Aubry, jamais en manque de vacheries et de dictons - ce damné Macron qui, on vous l'avait bien dit, n'est décidément « ni de gauche, ni de gauche », mais bel et bien de droite. De quoi requinquer les militants et convaincre les électeurs socialistes de se rassembler autour du vrai candidat de la vraie gauche - « Le cas Hamon est exemplaire pour son obstination à se tromper de campagne. Il confond la présidentielle avec une bataille de congrès socialiste (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 31 mars 2017 : « François Fillon : « L'Europe plus autonome vis-à-vis de l'Otan » » - « Avant d'y revenir aujourd'hui plus en détail, l'ancien Premier ministre, en meeting ce soir à Toulon, a présenté à notre journal ses grandes orientations sur les questions militaires - Vous placez le « totalitarisme islamique » en tête des menaces. Jugez-vous efficace l'intervention militaire de la France en Syrie, en Irak ou encore au Sahel ? - 2 % du PIB pour la défense en 2023 - Améliorer la condition militaire » (PLP).

Avril 2017

- Var-Matin, 1er avril 2017 : « Nicolas Dupont-Aignan chez Var-Matin : « Réveiller les Français » - « Je veux rétablir les frontières nationales » - « Sur l'Euro, j'ai évolué » - « Relocaliser un million d'emplois - Collège : « On annule la réforme » - « Il faut aligner le statut des parlementaires... » (DC, GL et TP).

- Var-Matin, 1er avril 2017 : « François Fillon monte au front pour la Défense » - « Devant un Zénith archi-plein, François Fillon a profité hier de l'escale toulonnaise de sa course à l'Élysée pour dévoiler son programme en matière militaire. En jeu : la souveraineté - De la dissuasion nucléaire au confort des casernes, François Fillon a délivré hier sa vision de la défense - Un dépôt de gerbe [au Mont Faron] en hommage aux combattants de l'armée d'Afrique pour débuter l'après-midi toulonnaise du candidat Fillon » (PHC).
- Var-Matin, 1er avril 2017 : « Le premier tour est-il joué ? » - « Les sondages en apparence sont implacables. Ils dessinent jour après jour le second tour de l'élection présidentielle, un affrontement entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen crédités respectivement dans notre dernier sondage BVA de 25 et 24 % des intentions de vote. Certes, chacun se tasse mais ils devancent encore de 5 à 6 points François Fillon, en troisième position avec 19 %. Nul, pourtant, ne se risque à affirmer que l'histoire est écrite. Les sondeurs sont d'une prudence extrême comme s'ils doutaient de leurs enquêtes. Il est vrai que bien des incertitudes demeurent. A trois semaines d'un scrutin présidentiel, les prévisions sur l'abstention n'ont jamais été aussi élevées : de 25 à 30 % (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 1er avril 2017 : « Sondage hebdomadaire BVA : ça frissonne (un peu) pour Fillon » - « Les résultats de notre enquête BVA se stabilisent. Macron et Le Pen font la course toujours en tête. Mélenchon confirme sa bonne santé, le contraire pour Hamon. Fillon, lui, resserre l'écart : Macron : 25 % (-1) ; Le Pen : 24 % (-1) ; Fillon : 19 % (+2) ; Mélenchon : 15 % (+1) ; Hamon : 11,5 % (=) - Au second tour, Macron l'emporterait avec 60 % sur Le Pen, 40 % - Les autres, sous les 5 % » (SG).
- Var-Matin, 2 avril 2017 : « Estrosi-Macron, la rencontre qui intrigue et... qui fâche » - « C'est une « visite républicaine » et seulement ça, ont insisté les deux hommes. Mais pour certains militants et élus, c'est un ralliement au candidat d'En Marche!. Et une trahison envers Fillon - « Fillon aurait dû être plus rassembleur » - « Estime réciproque » - Pan sur Cazeneuve ! - « M. Estrosi devrait faire attention à ce qu'il dit » - La rencontre Estrosi-Macron : une manœuvre pour le candidat d'En Marche ! pour séduire à droite ? » (SG).
- Var-Matin, 3 avril 2017 : « Demain, le défi inédit d'un débat à onze » - « L'ensemble des candidats à la présidentielle, de Philippe Poutou à Marine Le Pen, s'exprimeront durant 3 h 20. Un exercice délicat - C'est la première fois dans l'histoire de la Ve République : tous les candidats à la présidentielle débattront ensemble, demain soir, sur BFM TV et CNews. Et ce sera peut-être la seule : boycotté par certains candidats, le troisième débat, prévu le 20 avril sur France 2, pourrait être remis en cause ».
- Var-Matin, 3 avril 2017 : « Les lendemains qui chantent de Jean-Luc Mélenchon » - « Qu'a-t-il de changé, Jean-Luc Mélenchon ? Le voilà qui chaque jour se rapproche du trio de tête présidentiel. De meetings, hier encore à Châteauroux, en débat télévisé, à cinq ou tout seul, il creuse son chemin, électrisant les auditoires, les faisant tour à tour rire ou applaudir, l'ovationner, ou l'écouter, tout simplement, quand il leur parle de Victor Hugo ou de George Sand. Il a même été, hier, à la tribune, sans qu'on entende une mouche voler, jusqu'à expliquer la signification, largement inconnue de ses militants, admiratifs ou béats, du mot « Anthropocène ». Vous ne savez pas ce que cela veut dire ? Eux non plus. C'est alors que le tribun se fait professeur et que Mélenchon explique, en quelques secondes, en profitant pour parler d'écologie, qu'il s'agit de l'histoire de la Terre depuis que l'homme existe (...) - « Le voilà devenu presque une star de la politique, alliant humour et juste assez de colère pour rester un tribun populaire » » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 4 avril 2017 : « Christian Estrosi : « Je tiens toujours ma parole » » - « Le président de la Région ne lâchera pas Fillon pour Macron. Mais il ne s'interdit pas la critique » -  « Des sifflets à son encontre lors du meeting de François Fillon, vendredi soir à Toulon, suivis d'une entrevue dès le lendemain matin avec Emmanuel Macron à Marseille... Il n 'en fallait pas plus pour conforter l'idée que Christian Estrosi n'allait plus tarder à rallier le candidat « En marche! ». Eh bien non ! S'il a reçu Emmanuel Macron, c'est par pure « courtoisie républicaine » pour un homme qu'il respecte, « le seul membre du gouvernement à s'être bien comporté avec Nice après le 14-Juillet », indique le président de la Région. « Ce qui ne vaut, dit-il, ni accord électoral ni soutien politique », même s'il incite toujours François Fillon à rassembler davantage » (TP). 
- Var-Matin, 4 avril 2017 : « Les paradoxes de Macron » - « Si c'était un animal, ce serait peut-être un okapi, moitié zèbre, moitié girafe. Ou un ornithorynque, ce mammifère pondant des œufs que les naturalistes ont longtemps pris pour une chimère. Tout comme les politologues et experts de tous poils avaient depuis longtemps décrété qu'un candidat h bride, ni gauche ni droite, ou de gauche et de droite, qui prétendrait transcender les clivages et prendre l'Élysée en passant par le centre, c'était une chimère. Une fantasmagorie. Cela ne pouvait pas exister. Ça n'existe pas. Et pourtant... Il faut se rendre à l'évidence : Emmanuel Macron existe. La bulle, la fameuse bulle qui devait éclater aux premiers coups de feu, est toujours là. Elle a fait mieux que résister. Elle gonfle et prospère. À 20 jours du premier tour, la plupart des instituts de sondages le placent en tête du premier tour. Et le donnent favori au second (...). « Se placer au centre, c'est multiplier par deux le nombre de ses ennemis » (...). Beaucoup - même parmi les siens - se demandent sur quelle majorité il compte s'appuyer ? Il se fait fort d'avoir une majorité à ses couleurs et rejette avec hauteur « la logique des accords d'appareil ». On voit pourtant mal comment une formation aussi jeune qu'« En marche! », sans racines, ni élus, pourrait rafler la majorité du premier coup » (Claude Weill).
- Var-Matin, 5 avril 2017 : « Une soirée au cœur de la France plurielle » - « La présence des « petits » candidats a contribué à régénérer le deuxième débat présidentiel, hier soir. Mais l'éclatement des interventions n'aura pas permis un vrai match entre favoris » - « Un débat impossible » - « Quel cirque ! Les mots se bousculent pour décrire ce vrai-faux débat télévisé hier soir entre les onze candidats à l'élection présidentielle. On pourra toujours retenir un bon mot, quelques piques, relever des escarmouches ou des passes d'armes, notamment sur la probité, mais impossible dans cette cacophonie généralisée, ce café du commerce, de trouver une pensée présidentielle structurée ou de comprendre dans leur globalité les programmes proposés » (Denis Jeambar).

Var-Matin, 5 avril 2017

- Var-Matin, 6 avril 2017 : « Après le débat des 11, la campagne repart » - « Un cap supplémentaire a été franchi dans la course à l'Élysée après cet exercice télévisé inédit, jugé parfois confus mais plutôt réussi - Des "petits" très pugnaces - Parmi les moments forts de la soirée, Philippe Poutou (NPA) a attaqué Marine Le Pen sur son refus d'honorer les convocations de la justice, mais aussi François Fillon sur l'affaire des emplois présumés fictifs de son épouse ».

- Var-Matin, 6 avril 2017 : « Le moment Poutou » - « Dans le brouhaha du « grand débat », ce fut comme un coup de cymbale. « Un moment de télévision », comme on dit ? Non, un moment de réalité: l'irruption d'un réel brut de décoffrage dans la mise en scène bien ordonnancée du match des onze. On se souviendra de cette séquence-là après que les tréteaux de la campagne auront été démontés. En l'espace de deux minutes, Philippe Poutou, l'homme au polo déboutonné (et non un « marcel », comme l'a écrit Luc Ferry dans un tweet offusqué qui vaudra au philosophe d'être la risée des réseaux sociaux), passa à la sulfateuse un François Fillon estomaqué par tant d'impudence, avant de clouer Marine Le Pen d'une répartie digne d'Audiard, de celles qu'on n'apprend pas dans les séminaires de communication : « Nous quand on est convoqué par la police, on n'a pas d'immunité ouvrière ! (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 7 avril 2017 : « Une contre-attaque à double tranchant » - « C'est la dernière ligne droite. Celle de la cristallisation. C'est-à-dire le moment où, mis au pied du mur par l'approche du premier tour, les électeurs font véritablement leur choix. Celle aussi où les candidats se livrent l'ultime bataille. Ils ont encore un peu plus de quinze jours devant eux. C'est peu, et c'est beaucoup : tout peut encore se passer. Mais on n'y voit pas encore clair. Certains sondages, regardés scrupuleusement par tous les candidats, marquent, depuis deux jours, une légère inflexion. Pas assez nette pour noter un retournement de situation, assez cependant pour voir se dessiner une légère remontée de François Fillon, talonné cependant par Jean-Luc Mélenchon, et un fléchissement d'Emmanuel Macron. D'autres, en revanche, donnent à Emmanuel Macron une légère avancée sur Marine le Pen. Le dernier débat à onze de mardi soir n'a donc pas changé l'ordre supposé des candidats pour le 23 avril prochain, mais il a peut-être resserré les écarts. Pas de trêve, donc, une accélération au contraire, de la fin de la campagne électorale la plus violente qu'ait connue la 5e République "...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 7 avril 2017 : « Fillon accuse Hollande et promet des poursuites » - « L'ex-Premier ministre a fait monter la tension avec le Président et veut contre-attaquer contre « ceux qui sont à l'origine » des révélations - « Ça fait deux mois et demi qu'on m'empêche de faire campagne », a estimé hier François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle - le PNF n'enquêtera pas sur les soupçons de « cabinet noir » - Sapin votera Hamon mais sans convictions ».
- Var-Matin, 8 avril 2017 : « Sondage présidentiel BVA : Mélenchon a rejoint Fillon ! » - « Alors que tous les autres favoris régressent ou font du surplace, le candidat de La France insoumise finit la campagne en boulet de canon. Au point de pouvoir rêver de second tour - Tout semble possible - Macron par défaut ? » (TP)
- Var-Matin, 10 avril 2017 : « François Fillon, le pari de la « remontada » » - « « Je ne vous demande pas de m'aimer, je vous demande de me soutenir ». C'est ainsi que François Fillon s'est adressé, à la fin de son grand meeting de la porte de Versailles, hier à Paris, aux militants venus l'applaudir. Façon claire d'appeler ceux des électeurs de la droite qui se sont détournés de lui, après le feuilleton des« affaires », à revenir vers lui, non par amour, non par sympathie, non parce qu'ils veulent élire un homme dont ils se sentiraient humainement proches, mais de façon précise pour mettre dans l'urne un bulletin en sa faveur, pour ses idées, et non pour des raisons affectives. On ne plaide pas plus clairement pour un vote utile à droite, celui qu'il est le seul à incarner. C'est pourquoi François Fillon, combatif hier, n'a pas mis de l'eau dans son vin : le programme qu'il a présenté est resté celui qui lui avait assuré la victoire à la primaire de la droite et du centre. Il n'a pas écouté les conseils de ceux qui, comme Nicolas Sarkozy lui avaient demandé d'arrondir des angles. Il n'a pas non plus renforcé, comme l'avait fait Alain Juppé, son ouverture au centre (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 10 avril 2017 : « François Fillon tente de se relancer et tape sur Macron » - « « Jeune héritier du hollandisme » - « Il ne s'agit pas de choisir un copain » - La plupart des ténors de la droite, et 25 000 personnes selon les organisateurs , sont venus hier soutenir le candidat porte de Versailles à Paris ».
- Var-Matin, 10 avril 2017 : « A Marseille, Jean-Luc Mélenchon se pose en « candidat de la paix » » - « Devant des dizaines de milliers de personnes rassemblées sur le Vieux-Port, il a mis en garde contre une possible guerre, alors que le contexte international est de plus en plus tendu - Le meeting, plus court qu'à l'accoutumé, a attiré 70 000 personnes, selon les organisateurs - Meeting par hologramme dans six villes de plus - Devant François Fillon selon un nouveau sondage - Une alliance écologique pour la Méditerranée - Un ancien responsable socialiste varois : « Comme un petit air de1981 » » (KM).
- Var-Matin, 10 avril 2017 : « Présidentielle : c'est le sprint final » - « La campagne officielle, qui commence aujourd'hui, est marquée notamment par la règle d'égalité en matière de temps de parole - La liste officielle établie par tirage au sort par le Conseil constitutionnel, puis publiée au Journal officiel, la liste des candidats à la présidentielle est donc dans l'ordre où chaque électeur devrait les découvrir sur les panneaux d'affichage : Nicolas Dupont-Aignan ; Marine Le Pen ; Emmanuel Macron ; Benoît Hamon ; Nathalie Arthaud ; Philippe Poutou ; Jacques Cheminade ; Jean Lassalle ;  Jean-Luc Mélenchon ; François Asselineau ; François Fillon - Affichage électoral - Egalité du temps de parole - Clips de campagne et professions de foi - Devoir de réserve des préfets - Bon à savoir » (KM).

Var-Matin, 10 avril 2017

- Var-Matin, 11 avril 2017 : « Le Pen et le « Vel d'Hiv » : le retour du révisionnisme » - « Les propos tenus sur l'irresponsabilité de la France dans la déportation de juifs en juillet 1942 ont provoqué un tollé hier - A quinze jours du premier tour de la présidentielle, Marine Le Pen a-t-elle fait un faux pas en franchissant une ligne rouge : celle du consensus national sur les épisodes les plus douloureux de l'histoire de France 12 ? - Israël condamne - Repentance pour les harkis ».
- Var-Matin, 11 avril 2017 : « La part d'ombre » - « Ce passé-là brûle encore et il fallait beaucoup d'inconscience ou de cynisme à Marine Le Pen pour en tisonner les braises. En affirmant, que « la France n'était pas responsable du Vel' d'Hiv », la présidente du Front national prétend s'inscrire dans l'héritage du général de Gaulle, qui avait déclaré le régime de Vichy nul et non avenu. Mais elle n'est pas le chef de la France libre. Et nous ne sommes plus en 1944. Le temps a passé et le patient travail des historiens a mis en pleine lumière les circonstances historiques et les responsabilités partagées qui ont produit cet événement honteux entre tous : l'arrestation par la police française de quelque 13 000 hommes, femmes et enfants juifs, livrés à l'Occupant nazi aux termes d'un pacte qui signe à jamais le déshonneur de « l'État français ». Une tache ineffaçable, qu'il est décidément impossible d'inscrire dans cet irénique « roman national » qu'elle voudrait promouvoir afin de rendre nos enfants « à nouveau fiers d'être français » - « Jacques Chirac a tout dit sur le sujet dans son admirable discours du 16 juillet 1995 » (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 12 avril 2017 : « Mélenchaud ! » - « Tel une boule lancée dans le jeu de quilles de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon imagine déjà qu'il pourrait toutes les renverser et réaliser à la surprise de tous un « strike » élyséen. Perspective inattendue mais prise au sérieux par les marchés financiers, qui s'inquiètent de ce scénario aussi noir qu'imprévu: un second tour Mélenchon-Le Pen le 7 mai prochain ! Certes, nous n'en sommes pas là, mais rien ne se passant comme prévu dans cette campagne, tout le monde commence à envisager l'improbable. Responsable de ce grand suspens, faute d'avoir osé défendre son bilan dans cette élection, François Hollande 1ui-même en perd, paraît-il, son latin : « Tout peut arriver », murmure-t-il à l'oreille de ceux qui ont encore envie de l'écouter (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 13 avril 2017 : « Mélenchon, allié objectif de Le Pen ? » - « Y a-t-il vraiment des chances sérieuses de voir confrontés au second tour de la présidentielle, dans dix jours, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ? La première stagne dans les sondages depuis plusieurs semaines. De l'avis général, elle a fait une campagne médiocre, et ses interventions télévisées, dans les débats à cinq ou à onze candidats, n'ont pas été concluantes. Ce qui n'empêche pas la patronne du Front national de figurer, dès les débuts de la course, à la première place dans la compétition présidentielle. Le second réussit, ces derniers jours, une spectaculaire montée, que rien ne laissait prévoir. On connaît depuis longtemps Jean-Luc Mélenchon, entré en vie politique après les années 1981. Mais il a fait preuve, depuis les années où il était ministre de Lionel Jospin, d'une remarquable habileté politique : trop virulent dans sa première apparition à la présidentielle, en 2012, le voici aujourd'hui devenu plus sage, pacifique, écologique, capable de séduire une gauche déboussolée, que Benoît Hamon, manifestement, n'arrive pas à fixer sur son nom. La dynamique Mélenchon est-elle aujourd'hui terminée? Pas sûr : car l'homme d'abord ne manque ni d'éloquence ni de charisme. On l'a vu encore à Marseille dimanche dernier sur le Vieux-Port. Ensuite parce que, comme Marine Le Pen, pour un certain nombre de Français, il incarne le changement, puisqu'il a combattu François Hollande en 2012, et qu'il s'est tenu à l'écart ces dernières années de sa majorité. Il est de notoriété que les deux hommes ne s'aiment pas, et même qu'une haine sourde les oppose. Enfin, Jean-Luc Mélenchon n'a peut-être pas fini de « siphonner » les voix du candidat socialiste en perdition dans les sondages. Le vote utile à gauche, dit-il aujourd'hui, c'est lui (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 14 avril 2017 : « La roulette française » - « « Si j'étais président de la République, jamais plus un enfant n'aurait de pensée triste », disait une chanson un peu neuneu du début des années 80. Ce serait chouette, en effet. Pour peu que le Président ait un tel pouvoir... Si j'étais Président... C'est le jeu qui fait fureur ces jours-ci. C'est formidable, une campagne électorale. On peut tout dire. Rêver à voix haute. Inventer un avenir radieux sans tenir aucun compte des réalités et des contraintes. Dessiner le futur en rose sur une ardoise magique où demain tout s'effacera par enchantement. Si j'étais Président, disent-ils. Et les milliards de valser, l'addition de s'envoler, les programmes de s'enrichir, meeting après meeting, de mille et une promesses mirobolantes. On n'attrape pas les électeurs avec du vinaigre... Notre campagne présidentielle, ce sont peut-être les étrangers qui en parlent le mieux. Dommage que nos compatriotes soient fâchés avec les langues étrangères. S'ils lisaient un peu plus la presse internationale, ils verraient que de Londres à Rome, de Berlin à Madrid, nos voisins, partenaires et amis sont atterrés par la légèreté de ces élites qui « jouent l'avenir de l'Europe à la roulette française » (Süddeutsche Zeitung) (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 15 avril 2017 : « Asselineau : l'euro va finir par exploser » - « Partisan d'un « Frexit » sans condition et de la reconquête de la souveraineté nationale, le candidat à la présidentielle François Asselineau a détaillé hier, dans les locaux de Nice-Matin, son raisonnement à six de nos lecteurs - Union européenne : « Les États ont gardé leur monnaie nationale » - Le Président est le « garant de l'indépendance nationale » - « J'ai de vrais adhérents, pas à la Macron » - L'Otan : « si on y reste, la France n'aura plus son indépendance militaire » - Fillon au second tour ? Je pense qu'il ne faut pas l'enterrer trop tôt. Il fera plus que ne le disent les sondages. Macron fera moins. Et Mme Le Pen fera un peu moins aussi. Si Fillon est élu, il aura sans doute une majorité parlementaire. Sans doute... mais ce que je pense vraiment, c'est que la France va devenir ingouvernable et que malheureusement je suis le seul à apporter la vraie solution » (DS, SG et KM).
- Var-Matin,  15 avril 2017 : Ciotti : « Fillon va gagner » - A huit jours du premier tour de l'élection présidentielle, l'élu LR des Alpes-Maritimes croit à la "remontada" de son champion. Il mise sur le grand meeting à Nice, lundi, pour porter cet élan ».
- Var-Matin,  15 avril 2017 : « Fillon et Mélenchon : la double « remontada » - À huit jours du scrutin, la France électorale est coupée en quatre. Selon le dernier sondage réalisé pour la presse régionale, Le Pen et Macron ne sont pas assurés de disputer le second tour ».
- Var-Matin,  16 avril 2017 : « (...) Décidément, dans cette campagne présidentielle, pour analyser les déclarations des uns et des autres, il vaut mieux faire appel à Sigmund Freud qu'à René Rémond. Ce matin, Benoît Hamon déclare au journal Libération : « Je refuse de m'accrocher... » ; tiens, tiens renoncerait-il ? Mais non, notre sémillant porteur du revenu universel poursuit... au monde ancien ! Dans une France qui ne rêve que du c'était-mieux-avant, qui s'effraie des mutations technologiques, qui idéalise un pays aux racines qui seraient purement gauloises et chrétiennes, il faut reconnaître que c'est courageux. On peut douter toutefois que ce soit un bon angle d'attaque pour lutter contre les billevesées néo bolivariennes de Mélenchon, les coquecigrues nationalistes de Le Pen et les pollicitations vaporeuses de Macron... Mon petit Benoît, maintenant, si tu veux non pas gagner, ça, c'est cuit, mais à tout le moins ne pas quitter l'arène sous les crachats de tes propres amis, il va falloir cogner et dur » (Roselyne Bachelot)
- Var-Matin, 17 avril 2017 : « Entre populisme et simplisme démagogique » - « Il avait dit que, s'il faisait connaître son choix, il le ferait après le premier tour de la présidentielle. Et d'ailleurs, il n'est pas certain que, s'il avait donné le nom de son favori, cet adoubement ait été bénéfique à celui-ci. Si François Hollande a multiplié les interviewes, depuis une semaine, avant le 23 avril, c'est que, face à cette campagne, qui juge-t-il « sent mauvais », il ne se résout pas à se taire. Quatre candidats se disputant les deux premières places, c'est du jamais vu sous la Ve République. Que deux de ces candidats s'érigent en candidats de l'anti-système, que tous deux, portés par la vague de désarroi, de frustration ou de colère, par la volonté de « dégagisme » ambiante, voilà qui, d'un coup, change la donne et justifie la volonté du Président sortant d'intervenir dans le débat. La qualification de Marine le Pen pour le second tour ne serait pas une surprise pour François Hollande. Mais il pensait que les différents candidats se chargeraient eux-mêmes de « combattre ses idées et son programme. La campagne a tourné autrement : peu de place pour les débats programmatiques, beaucoup de temps en revanche accordé par les hommes politiques - et les journalistes - aux polémiques autour de François Fillon. De remise en cause profonde, efficace, du programme de Marine Le Pen, il n'a à peu près pas été question (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 17 avril 2017 : Fillon : « Je sens un retour de l'électorat de droite » - « C'est dans les Alpes-Maritimes que François Fillon entame aujourd'hui sa dernière semaine de campagne avant le premier tour. Le candidat de la droite est plus que jamais convaincu de ses chances - « Cette campagne m'a durci, elle a démontré ma capacité de résistance » - « Il y a un désir d'alternance très puissant » - « Faire alliance avec tous ceux qui peuvent lutter contre le terrorisme » - « Mon obsession : éviter la guerre » - « Je n'ai jamais: incité à siffler qui que ce soit » - Affaires :« Ceux qui ont voulu m'abattre en ont trop fait » » (DC).
- Var-Matin, 18 avril 2017 : « À Bercy, Macron s'entoure d'une myriade de célébrités » - Hier à Bercy, on a pu remarquer la présence de Line Renaud - « Moi, je vote Marine », annonce Jean-Marie Le Pen - Mélenchon « puissance six » ce soir à Montpellier ».
- Var-Matin, 18 avril 2017 : « François Fillon : « Je veux remettre de l'ordre » - « Hier à Nice, le candidat de la droite s'est posé en champion de la sécurité et d'une identité plus exigeante qui va1orise le sentiment national « Ma main ne tremblera pas », a-t-il assuré » - « Liberté, fierté, autorité » - Pas d'avenir sans racines - Du travail pour tous - Rassemblement et faux semblants - Christian Estrosi a affiché son soutien à François Fillon, sans sacrifier « sa liberté de parole » (TP).
- Var-Matin, 18 avril 2017 : « Les perplexes et les « prafistes »-  « Il y a les électeurs de droite, les exaspérés du hollandisme, ceux qui en ont marre des politiques de replâtrage et des hausses d'impôts destinées à remplir les caisses percées d'un Etat qui vit au-dessus de nos moyens. Ils sont sortis de la primaire gonflés à bloc - avec Fillon, on allait voir ce qu'on allait voir. - et, aujourd'hui, ils doutent : l'homme de la Sarthe, avec ses costumes de prix et ses petits arrangements avec la morale publique, est-il le mieux placé pour exiger des Français les efforts et les sacrifices qu'implique son projet ? (...) il y a le gros contingent des « prafistes », selon le néologisme forgé par le politologue Brice Teinturier dans un brillant essai sur ceux qui n'en ont « plus rien à faire » ou « plus rien à foutre » (chez Robert Laffont) - « La clé du scrutin est entre [les] mains hésitantes [des indécis]. Et ce n'est pas forcément rassurant ». Devant le spectacle de la politique, ils n'éprouvent plus que colère, dégoût ou indifférence. Ils représentent un tiers du corps électoral. Quinze millions de citoyens ! (...) » (Claude Weill)
- Var-Matin, 19 avril 2017 : « Le risque du torticolis politique » - « Pris dans l'incertitude inédite des sondages à quatre jours du premier tour de la présidentielle, François Fillon et Emmanuel Macron sont exposés au même mal : le torticolis politique. Ce sont, en effet, les deux seuls candidats contraints de chasser sur les deux flancs de leur électorat et, donc, menacés de se bloquer en se tournant sans cesse d'un côté et de l'autre. Les deux extrêmes, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, n'ont pas cette contrainte : leur discours étant univoque, la radicalité est leur seul registre. Ils ne se privent pas d'ailleurs d'en forcer le trait ces derniers jours. Fillon et Macron sont, eux, pris en étau et obligés de « ratisser » le plus largement possible. François Fillon, dont le rebond dans les sondages est encore trop faible pour être sûr de se qualifier, ne peut négliger la droite de la droite. Certes, il l'a déjà beaucoup labourée mais, pour grappiller encore quelques voix de droite extrême ou d'extrême droite, il tend ouvertement la main au mouvement (...).  Emmanuel Macron est placé sous la même menace. Son positionnement central, sa volonté de dépasser le vieux clivage droite-gauche, l'amènent maintenant à en appeler avec insistance aux électeurs de droite et de gauche (...). Pour l'emporter, la situation actuelle leur impose de se mettre en danger et de tenter un quitte ou double » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 20 avril 2017 : « Au grand jeu des différences entre les grands et les petits candidats »- « Promesses, discours : à trois jours du premier tour, qu'est-ce qui les distingue vraiment ? Deux spécialistes décryptent les messages envoyés par les principaux candidats. Damon Mayaffre s'intéresse à ce qu'ils disent, Jean-Luc Mano à ce qu' ils portent »
- Var-Matin, 20 avril 2017 : « Macron et le Pen restent solides » - « Notre ultime sondage BVA avant le premier tour conforte les positions d'Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Fillon et Mélenchon ne progressent plus. Mais les indécis sont encore légion » (TP).

Var-Matin, 20 avril 2017

- Var-Matin, 21 avril 2017 : « Le drame bouscule encore la campagne » - « La succession d'entretiens, organisée hier soir par France 2 et France Inter, a été fortement impactée par la fusillade mortelle intervenue dans le même temps sur les Champs-Elysees - Philippe Poutou a réaffirmé sa volonté de désarmer les policiers et d'enrayer ainsi la « logique répressive ».

- Var-Matin, 21 avril 2017 : Macron : « La dynamique est en notre faveur » - « Dernière ligne droite avant le premier tour de la présidentielle dimanche pour Emmanuel Macron. Le leader d'En Marche ! est plus que jamais déterminé à affirmer ses convictions pour gagner - Un esprit de conquête que rien n'arrête - Il n'y aura pas d'alliance d'appareil - On doit continuer à améliorer nos forces de renseignements - J'investis 15 milliards d'euros dans la formation professionnelle ».
- Var-Matin, 21 avril 2017 : « La liste de vos 80 principales préoccupations » - « Emploi et pouvoir d'achat cimentent les préoccupations des Français » - « Il est assez intéressant d'observer la résonance entre les préoccupations des lecteurs et celles des Français, dès lors qu'on les hiérarchise ... ». Pour Erwan Lestrohan, directeur d'études à l'institut de sondages BVA, « les inquiétudes relatives au pouvoir d'achat sont très présentes et se retrouvent bien dans vos verbatim. Elles recouvrent des domaines généraux (coût de la vie) et plus spécifiques (revalorisation des retraites, coût des logements, aides sociales) ». « La question de l'emploi, première préoccupation des Français, est aussi très présente. La volonté d'un certain décloisonnement dans le secteur privé est aussi évoquée, tout comme celle d'améliorer l'apprentissage. Ces deux thèmes cimentent les préoccupations des Français, thèmes sur lesquels les candidats vont être évalués ». La question, en effet, est de savoir si les candidats à la présidentielle répondent aux préoccupations des Français. En ce qui concerne le rôle et la place des hommes politiques dans la vie publique, « les Français indiquent très souvent leurs attentes de probité et de renouvellement dans les enquêtes d'opinion... Tout comme ils manifestent un certain manque de confiance à l'égard du personnel politique, dont la professionnalisation est régulièrement contestée », explique Erwan Lestrohan. « Les retraites sont également un sujet très important, dans une population dont l'adaptation au vieillissement est un chantier prioritaire. La sécurité et le contrôle de l'immigration sont aussi des thématiques très importantes qui trouvent de l'écho parmi vos lecteurs. Ceux-ci ont aussi cité des éléments relatifs à la place de la France à l'international et à l'écologie qui sont des préoccupations plus secondaires dans la population nationale » (KM).
- Var-Matin, 22 avril 2017 : « Les sondages courent le risque de devenir le reflet de l'opinion dominante fabriquée par la bulle médiatique : on la suit mais, dans l'isoloir, le réel reprend le dessus » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 23 avril 2017 : « Décidément, cette campagne ne nous aura rien épargné. La dernière émission qui faisait défiler les candidats pour une prestation de quinze minutes oscillait entre guignolade et ennui. Ennui à l'évidence puisque la configuration d'un premier tour à onze protagonistes n'autorisant aucun débat de fond, la chaîne publique avait opté pour une succession d'interviews sans aucun intérêt. Les journalistes semblaient plus préoccupés d'eux-mêmes que de permettre aux candidats de s'exprimer. Quant à la guignolade maintenant inhérente à toute émission où l'on prend les citoyens pour des grenouilles décérébrées qu'il s'agit de divertir plutôt que d'informer, elle était consacrée par la demande faite aux impétrants d'apporter un objet fétiche. On nous prend vraiment pour des truffes et les communicants ont dû se creuser la tête peur imaginer le symbole qui valoriserait leur poulain. Et puis, le drame des Champs-Elysées a sonné la fin de ce médiocre divertissement. Un policier tué, deux autres blessés dont un grièvement ; il a fallu cette abomination pour que l'on comprenne que le futur président de la République n'est pas un amuseur où un prêcheur mais devra avoir les épaules, l'autorité, le sens de l'État, l'amour de la France chevillés au corps et à l'âme. Les calembredaines n'ont que trop duré. Vivement dimanche ! » (Roselyne Bachelot).
- Var-Matin, 24 avril 2017 : A la Une : « Chamboule-tout » - « Emmanuel Macron réussit son pari - Quinze ans après, le FN au 2nd tour à nouveau - Claque pour Les Républicains, le PS s'effondre ».

Var-Matin, 24 avril 2017

Pages 2-11 : commentaires :
- Macron - Le Pen, le grand chambardement : Le premier tour de la présidentielle a débouché sur un bouleversement total de notre paysage politique. Les candidats d'En marche ! et du FN sont en finale, Les Républicains et le PS sinistrés.
- Un taux d'abstention inscrit dans la tendance du 1er tour 2012.
- Républicains : des nuances en vue du second tour...
- Deux visions opposées pour le second tour - Emmanuel Macron veut être le « président des patriotes » - Marine Le Pen souhaite « libérer le peuple français » - Sondage BVA : le vote des Français décrypté - Fillon votera "en faveur de Macron" - Mélenchon ne donne pas de consigne - Hamon reconnaît une "sanction historique" - Dupont-Aignan ne se prononce pas - Lassalle : "Le peuple est souverain" - Poutou n'appelle pas à voter Macron - Asselineau : "La situation est grave" - Arthaud appelle à "rejeter le vote FN" - Cheminade aux abonnés absents.
- Au QG de Fillon, mines déconfites et yeux rougis : La soirée électorale aura eu un goût amer chez Les Républicains. Mais les militants en sont persuadés : « Tout n'est pas perdu et il y aura une carte à jouer aux élections législatives » - La soirée des autres candidats.
- Quel candidat en tête dans les départements ? - En Paca, les départements alpins de démarquent - Les Alpes maritimes virent au bleu marine.
- Le paysage politique varois change, mais pas trop : Fillon cède du terrain mais limite la casse, Le Pen fait moins bien qu'aux régionales mais cartonne presque partout, Macron s'installe, Mélenchon s'implante. Tous contents ? Pas Benoît Hamon - Le FN confirme sans renverser la table - Douche froide pour la droite - Mélenchon, champion de l'autre gauche - Le PS n'a plus d'électeurs dans le Var - Dupont-Aignan, le sixième homme - Oui, mais demain ?
- Le Front national conforte sa position dans le Var : Si François Fillon réussit à conserver la tête à Toulon, Saint-Tropez, Hyères et à Saint-Raphaël, Marine Le Pen arrive en pole position à La Seyne, Brignoles, Draguignan, Fréjus et St-Maximin - Toulon : Le FN en hausse, Macron lâché - La Seyne/ouest-Var : L'extrême droite, largement - Centre Var : Le FN toujours premier - Hyères : Fillon de peu en tête - St-Tropez : Le duo Fillon - Le Pen - Draguignan : Le FN confirme son fort ancrage - Est-Var : Le FN en tête partout, sauf à St-Raphaël.
- De la joie à la colère, la soirée dans les QG : En Marche ! à Toulon : « Il va falloir continuer de convaincre autour de nous » - Chez les militants varois du FN, on se réjouit de « la claque infligée au PS et aux Républicains - Les Républicains même prévisible, la défaite fait mal - Au Parti socialiste, de l'effarement à la consolation - Au Muy, les « insoumis » y croyaient vraiment.
Pages 12-15 : résultats du premier tour, par ville, dans le Var.
- Le Monde, 25 avril 2017 : A la Une : « Macron - Le Pen : Les deux France » - « Pour la première fois sous la Ve République, les deux grands partis, PS et LR, sont éliminés au premier tour - Emmanuel Macron est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle et affrontera Marine Le Pen, le 7 mai - L'élimination de François Fillon et de Benoît Hamon augure de vives tensions au sein de LR et du PS - Face au FN, le front républicain se fissure, à droite comme à gauche - Jean-Luc Mélenchon a refusé de donner une consigne de vote - L'élection bouleverse les fondements politiques du pays et oppose les grandes villes au reste de la France - Récit de la fulgurante ascension de Macron et décryptage du score historique de Le Pen - Les risques d'une explosion (Jérôme Fenoglio) ».
- Le Monde, 25 avril 2017, édition spéciale, pages 1-17 :
Commentaires :
- Macron et Le Pen imposent leur duel : Les deux grandes forces de gouvernement, PS et LR, sont absentes du second tour. Un séisme politique.
- La France traversée par une double fracture : Deux pays se font face, entre la ruralité qui a voté massivement pour Marine Le Pen et les villes qui ont plébiscité Emmanuel Macron.
- Les nouveaux clivages.
- Macron, l'homme qui se voyait président : Pendant des mois, l'ancien conseiller de François Hollande a tracé sa route en cachant son jeu. Depuis son départ du ministère de l'économie, fin août 2016, il a su s'affranchir de son mentor.
- L'ancien ministre « marche sur l'eau » : Emmanuel Macron fait le pari d'enjamber le second tour et pense déjà à l'après.
- Chacun son barrage contre Le Pen : La majorité des perdants du second tour et des responsables de parti veulent barrer la route à Marine Le Pen - Des neufs battus, aucun n'a retenu la leçon de Jospin - Quels reports de voix au second tour ?
- Marine Le Pen, une victoire et de doutes : La deuxième place de la candidate, longtemps favorite, laisse un sentiment mitigé au Front national. Depuis 2014, celui qui se présente comme « le premier parti de France » était arrivé en tête de chaque scrutin au niveau national.
- Des manifestations très sporadiques et des échauffourées après la qualification du FN.
- Après la déroute de Hamon, le PS au bord du gouffre : Avec 6,3 %, le candidat réalise le plus mauvais score pour un socialiste depuis Gaston Defferre en 1969.
- La défaite de Fillon aggrave les fractures de la droite : Les Républicains comptent sur les élections législatives pour effacer l'échec de leur candidat.
- Jean-Luc Mélenchon rate sa soirée : Le candidat de la France insoumise s'est
refusé, pour le moment, à donner une consigne de vote.
- La belle opération de Dupont-Aignan : Avec près de 1,7 million de voix, le candidat de Debout la France a pratiquement triplé son score de l'élection présidentielle de 2012.
- « Je me suis décidée il y a vingt minutes » : L'incertitude a poursuivi les électeurs jusque dans l'isoloir, au fil d'une journée de vote pas comme les autres.
- 2012-2017 : le grand chambardement : Les candidats du PS et de LR cumulent à eux deux 26,3 % des suffrages et seulement 20 % des électeurs.
- Macron soulage Bruxelles : Les responsables européens se félicitent de l'arrivée en tête d'un europhile.
- La droite et la gauche allemandes satisfaites : Berlin redoutait un second tour opposant Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon.
- « Le candidat de l'élite » contre « celle de la Russie » : Moscou a soutenu Le Pen et Fillon contre Macron, « mondialiste proaméricain ».
- Ce « 42 avril » qui percute le « système ». Si elle ne surprend plus, la qualification du FN au second tour, ajoutée à l'émergence d'Emmanuel Macron, crée une situation politique inédite.
Pages 26-28 : débats et analyses :
- Pascal Ory : « Une date historique dans la Ve République »
- Dominique Reynié : « Macron est seul »
- Laetittia Strauch-Bonart : « Il ne faut pas surestimer l'ampleur de cette rupture »
- Marc Dugain : « Un pays proche de la désintégration »
- Benoît Hopkin : « Une page d'histoire : il ne faut pas négliger l'amnésie des peuples ».
Résultats Présidentielle 2017 - Premier tour : 28 pages :
- Le premier tour a mobilisé près de 4 électeurs sur 5.
- Le nombre de bulletins blancs ou nuls a été particulièrement élevé en outre-mer.
- Résultats dans les 13 régions de la métropole :
Auvergne - Rhône - Alpes
Bourgogne - Franche-Comté
Bretagne
Centre - Val de Loire
Corse
Grand-Est
Hauts-de-France
Île de France
Normandie
Nouvelle-Aquitaine
Occitanie
Pays de la Lire
Provence - Alpes - Côte d'Azur
- Outre-Mer
- Français de l'étranger


- Var-Matin, 25 avril 2017 : « Deux semaines pour convaincre » - « La campagne du second tour, qui s'annonce intense, a débuté sur les chapeaux de roue hier - Marine Le Pen : « Nous allons gagner » - Christophe Castaner : « Continuer à rassembler » - David Rachline : « Le plafond de verre n'existe pas ! » » (KM).
- Var-Matin, 25 avril 2017 : « Il n'y a jamais eu autant de Varois qui votent FN » - « Après des années de progression régulière, et fort d'une implantation parmi les plus larges de France, le Front national atteint dans le Var un niveau haut - encore jamais atteint - Meilleur score régional - Où sont les meilleurs scores FN ? - Le littoral résiste - A l'assaut des grandes villes » (SB) ».

Var-Matin, 25 avril 2017

- Var-Matin, 25 avril 2017 : « Et maintenant ? » - « A l'issue du premier tour, le paysage politique est bouleversé, dans le Var et dans tout le pays - François Hollande appelle à voter Macron. François Fillon ne mènera pas le combat des législatives - La Seyne : Le Pen et Mélenchon mènent le bal - FN, LR, PS, EM!... Quelles stratégies aux législatives ? Les votes Macron et Mélenchon à la loupe dans le Var ».
- Var-Matin, 25 avril 2017 : « L'exécutif et le Parti socialiste appellent à voter Macron » - Unanimité au sein du bureau national. François Hollande a mis en garde contre les dangers pour la France d'une victoire du FN. Le gouvernement appelle « au rassemblement de tous les républicains » - « Les réponses aux questions que tout le monde se pose : Quel avenir pour le PS ? - La droite est-elle trop déchirée pour être encore réconciliable ? (...) » (GA).
- Var-Matin, 25 avril 2017 : « La Seyne est-elle encore  une ville de gauche ? » - « La deuxième plus grande ville du département a, une nouvelle fois, placé le Front national en tête au premier tour d'une élection. Le candidat du maire Marc Vuillemot (PS) réalise 4,1 % - Le maire Marc Vuillemot (PS) déplore « un gigantesque gadin » ».

Var-Matin, 25 avril 2017

- Var-Matin, 25 avril 2017 : « Le 42 avril » - Les partis de gouvernement? Balayés. Le PS ? Essoré. Les Républicains ? Humiliés. C'est un séisme politique que la France a connu en ce 1er tour de la présidentielle. Un double 21 avril. Une révolution ? Disons la fin d'un cycle. La première page d'une histoire qui reste à écrire. Inconnu du grand public il y a un an, nouveau venu dans l'arène électorale, Emmanuel Macron a réussi l'improbable exploit : briser les mâchoires du système bipolaire ; ouvrir une voie vers le pouvoir en passant par le centre, ce triangle des Bermudes où tant d'ambitions se sont perdues. Macron Président ? Il y a quelques mois encore, l'idée faisait sourire. Entre la droite et la gauche, il n'y a pas d'espace, disaient les malins. « Je serais désolé si Emmanuel voulait s'échapper pour mener je ne sais quelle aventure personnelle, confiait Hollande aux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Non parce que ce serait une déloyauté, mais parce que ce serait sans avenir. Le système est très vorace, il le broierait ». Comme les autres, le président-chroniqueur s'est planté. La « bulle » était une boule de bowling (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 25 avril 2017 : « Nos lecteurs, entre espoir et vive inquiétude » - « Tout au long de la campagne électorale, les lecteurs de Var-matin ont partagé leurs préoccupations et leurs attentes. Le duel Macron - Le Pen leur inspire des sentiments mitigés » (VG).
- Var-Matin, 25 avril 2017 : « Les Républicains excluent l'abstention face au FN » - « Face à de fortes divergences internes, les instances dirigeantes du parti ont opté pour un texte de compromis, qui n'appelle pas explicitement à soutenir le leader d'« En marche! - Christian Estrosi : « Nous avons aujourd'hui besoin de reconstruire une grande famille populaire » - Christian Estrosi « ne se retrouve plus dans LR » » (TP).
- Var-Matin, 25 avril 2017 : « Var : Macron-poids léger - Mélenchon montre les muscles » - « Arrivé en tête du premier tour dimanche soir, le candidat En Marche ! n'est que le 3e homme dans le département, talonné par un Jean-Luc Mélenchon qui fait une percée significative - Avec 15,38 % des suffrages exprimés, l'insoumis Mélenchon se place non loin derrière un Macron en petite forme dans le Var par rapport à son score national. Avec 17,73 %, le candidat En Marche ! est largement distancé par Le Pen (30,43 %) et Fillon (24,87 %) » - « Le PS au plus bas » - « Si le score national de Benoît Hamon (6,36 %) s'avère le plus faible de l'histoire du Parti socialiste, dans le Var, c'est carrément l'hécatombe. Avec 3,44 % des suffrages exprimés, il fait dans le département l'un de ses plus petits résultats. Il est, de surcroît, distancé ici par Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), à 4,76% . À noter, pour l'anecdote : à Aiguines, fief de Bernard Cazeneuve, et Châteauvert (décidément), il se classe derrière François Asselineau. À Artignosc, Châteauvieux, Moissac-Bellevue et La Môle, c'est Jean Lassalle qui le dépasse. Le pompon revient à la Roque-Esclapon, où le candidat socialiste n'obtient aucune voix : il est ainsi devancé par Poutou, Lassalle, Asselineau et... Cheminade ! Absent des conseils régional et départemental, il faut dire que le PS compte de moins en moins d'élus dans les assemblées locales, hors conseils municipaux. Il semble donc que l'avenir ne soit pas vraiment rose pour lui dans le Var... À moins qu'un accord d'appareil(réfuté jusqu'ici) avec En Marche ! ne lui redonne des couleurs pour les législatives ? » (SM).
- Var-Matin, 26 avril 2017 : « Estrosi demande l'exclusion de ceux qui n'appellent pas à voter contre Le Pen » - « Dans une lettre ouverte le président de la Région Paca appelle à un positionnement clair des Républicains contre le Front national. En retour, c'est sa "proximité" avec Macron qui lui est reprochée » (EG).
- Var-Matin, 26 avril 2017 : « De retour en campagne : Le Pen et Macron sur le terrain » - « Les deux candidats à la Présidentielle, après avoir assisté à l'hommage national au policier Xavier Jugelé, ont poursuivi leur campagne en vue du second tour - Marine Le Pen a visité, tôt hier matin, le marché de Rungis. Emmanuel Macron a visité l'hôpital de Garches - Sarkozy votera Macron ».
- Var-Matin, 26 avril 2017 : « Le quitte ou double de Mélenchon » - « Certes, les résultats des urnes n'ont pas comblé son espoir fou des derniers jours de campagne de figurer au second tour de l'élection présidentielle. Sa rage mal contenue dimanche soir témoignait de sa déception d'échouer si près du but. Reste que Jean-Luc Mélenchon aura rempli le premier des objectifs qu'il s'était fixé dans cette course élyséenne : faire mordre la poussière au candidat du Parti socialiste. Sans doute aurait-il préféré laminer un rival plus social-démocrate que Benoît Hamon, mais le contrat de départ est rempli. Avec éclat même : ses 19,58% représentent 7 060 885 électeurs, soit 4 769 320 de plus que Hamon ! Sept millions de Français qui le contraignent à oublier son amertume pour se demander comment les conserver et les entraîner dans une autre aventure politique pour, comme il l'avait annoncé, que le corbillard du PS finisse bien au cimetière. C'est le nouveau défi qui l'attend (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 27 avril 2017 : « Marine Le Pen entre dans le jeu républicain » - « Le front Républicain est-il mort ? La France mettrait-elle un terme définitif au réflexe « tout sauf l'extrême droite » qui a dominé pendant des décennies la vie politique française ? Que de chemin il a fait, ce pauvre Front républicain, depuis que, pour la dernière fois, comme un seul homme, la gauche s'était mobilisée en 2002 pour faire élire Jacques Chirac contre Jean-Marie Le Pen. La droite, aujourd'hui, qu'elle s'appelle comme avant 2014, UMP ou comme aujourd'hui Les Républicains, n'a cessé de prendre ses distances avec le principe du Front républicain, en tout cas aux élections locales intermédiaires, en adoptant la fameuse stratégie dite du ni/ni, c'est-à-dire qu'elle refusait ses voix à un candidat socialiste, comme à celui du Front national. C'était la première étape de la banalisation du FN. Aujourd'hui, on assiste à un double mouvement, qui va plus loin car il s'agit d'une élection présidentielle : à droite mais aussi à gauche, de nombreux électeurs envisagent, sinon de voter directement pour Marine Le Pen, de s'abstenir ou de voter blanc au second tour, ignorant ou voulant ignorer que c'est ainsi donner plus de chances d'installer la présidente du FN à l'Élysée. Ce n'est certes pas, il faut le dire, l'attitude des principaux dirigeants républicains. Quelques secondes à peine après l'annonce de la défaite de François Fillon, François Baroin a annoncé sa décision de donner sa voix, au second tour, à Emmanuel Macron pour éviter le péril que ferait courir au pays le FN. François Fillon, lui-même, a immédiatement donné la même consigne. Alain Juppé, puis Bruno Le Maire, Jean-François Copé dès avant-hier, en même temps que les deux présidents des régions des Hauts-de-France et Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Xavier Bertrand et Christian Estrosi ont fait de même. Nicolas Sarkozy dans l'après-midi d'hier a également pris une position sans ambiguïté. Mais qu'en est-il exactement de leurs troupes ? On les voit s'éparpiller, contrairement à leurs dirigeants, entre vote blanc, vote nul, abstention ou même dans certains cas, celui par exemple de Christine Boutin, vote en faveur de Marine Le Pen. Même désordre chez beaucoup d'électeurs catholiques de droite, comme dans le mouvement Sens Commun, qui hésitent à barrer la route au Front national. Pour la première fois, c'est nouveau, une partie de la gauche leur emboîte le pas. Ainsi de Jean-Luc Mélenchon, qui a décidé de donner une consigne minimale : pas de vote Le Pen, pour le reste, chacun est libre. Évidemment, les électeurs sont maîtres de leurs votes, et tous n'écoutent pas les conseils de leurs dirigeants. Mais enfin, leur attitude est, pour Marine Le Pen, la plus belle des démonstrations : en assénant toutes ses vérités sur le terrorisme, que, naturellement elle aurait été la seule en Europe à éviter, sur la nécessité d'abandonner l'euro pour retrouver la souveraineté française, tout en maintenant la retraite à 60 ans et le temps de travail à 35 heures, Marine Le Pen est parvenue à entrer dans le jeu républicain. À Emmanuel Macron, désormais, de faire la preuve du contraire. Il lui reste une dizaine de jours et un débat télévisé » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 27 avril 2017 : « Marine Le Pen : « Je veux rassembler les patriotes » » - « C'est à Nice ce soir que la candidate « soutenue par le Front national » tient son premier meeting de l'entre deux tours. Objectif : convaincre que son programme peut répondre aux intérêts de la France - « Nous allons enfin parler de politique ! » - « Il faut retrouver la maîtrise de nos frontières nationales » - « Produire au plus près et consommer sur place » - « Les TPE - PME sont les murs porteurs de l'économie » - Euro :« Cette monnaie est morte » (KM).
- Var-Matin, 27 avril 2017 : « Quelle recomposition ? » - « Emmanuel Macron tenant tête, crânement il faut le dire, face à la colère des ouvriers de Whirlpool et s'appliquant à exposer son projet sous les tirs croisés de militants marinistes chauffés à blanc et du cinéaste François Ruffin, candidat « insoumis » aux législatives : c'est peut-être l'image qui restera de cette campagne du second tour. Et une préfiguration de la situation qui attend le candidat En marche! si, comme le laissent présager les sondages et les pronostics au doigt mouillé, il est bien élu le 7 mai - ce qui n'est pas acquis. Les élections, c'est comme les gares : un train peut en cacher un autre. Ce qui était le plus voyant dans les résultats du 23 avril - la qualification de Macron et l'élimination des partis classiques - a brièvement occulté cette autre réalité, non moins frappante, et qui ne laisse pas d'étonner les observateurs étrangers : la moitié des électeurs ont voté pour des programmes de rupture radicale avec les politiques poursuivies depuis trois-quarts de siècle. Rupture ultra-souverainiste ou national-populiste d'un côté ; rupture antilibé­rale de l'autre. C'est l'équation de base du 8 mai (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 28 avril 2017 : « Ni Le Pen ni Macron » rassemble des milliers de manifestants en France » - « Des incidents avec la police » - « #OnVautMieuxQueÇa » - « Estrosi écrit aux militants LR pour leur demander de voter Macron ».
- Var-Matin, 29 avril 2017 : « Macron ou Le Pen : qui à Matignon ? » - « Alors qu'en cette fin de semaine les sondages ne laissent toujours planer aucune incertitude sur l'issue du second tour de la présidentielle, une question s'impose, plus urgente que les interrogations sur les législatives des 11 et 18 juin : qui sera le Premier ministre désigné par l'un ou l'autre en cas de victoire ? C'est, en effet, la première décision politique que doit prendre le nouvel occupant de l'Élysée dans les heures qui suivent la cérémonie de passation des pouvoirs. Elle est capitale car elle donne la ligne du nouveau gouvernement tout en plaçant sur orbite l'homme ou la femme qui conduira la bataille des législatives. « Alors qu'ils se présentent comme des présidentiables anti-système, Emmanuel Macron et Marine Le Pen devraient innover en annonçant avant le 7 mai qui s'installera à Matignon. Le débat en serait clarifié (...) » (Denis Jeambar)
- Var-Matin, 29 avril 2017 : « Un pacte entre Le Pen et Dupont-Aignan » - « Le candidat de Debout la France a annoncé son soutien à Marine Le Pen pour le second tour et a passé avec elle un « accord de gouvernement » - « Marine Le Pen n'est pas d'extrême droite pour moi », a affirmé Nicolas Dupont-Aignan, qui rejetait jusque-là une alliance à cause de « l'extrémisme » qu'il prêtait au FN ».
- Var-Matin, 30 avril 2017 : « Les sociétés françaises d'études d'opinion ont fait preuve dans cette campagne présidentielle d'une fiabilité de haut niveau. Particulièrement intéressante est cette technique du « rolling », baromètre en continu où les sondages du jour sont intégrés aux plus récents en éliminant les plus anciens et en renouvelant partiellement l'échantillon. On obtient ainsi un effet de lissage qui permet de suivre finement les intentions de vote » - « « Nous avons eu ce que nos plus veules instincts souhaitent des jeux du cirque où le meilleur moment est celui de la mise à mort (...) » (Roselyne Bachelot).
- Var-Matin, 30 avril 2017 : « Dupont-Aignan à Matignon si Marine Le Pen est élue » - « Les détails de l'« accord de gouvernement » entre le Front national et Debout la France ont été révélés hier. Vive condamnation de la classe politique - Revirement majeur du FN sur l'euro - Une « trahison » aux yeux de la droite, une « combine » selon Macron - Quand il tapait sur le FN ».

Mai 2017

- Var-Matin, 2 mai 2017 : « Les apprentis sorciers de l'euro » - « Il paraît que lorsqu'on est pris dans les sables mouvants, plus on s'agite, plus on s'enfonce. C'est à quoi fait penser l'invraisemblable cafouillage de Marine Le Pen et des dirigeants du Front national au sujet de la sortie de l'euro. Il s'agissait de rassurer les Français, légitimement inquiets devant ce saut dans l'inconnu. C'est raté. Ils n'ont réussi qu'à faire la preuve qu'à quelques jours du scrutin, ils ne sont toujours pas au clair sur ce qui est pourtant la mesure phare de la candidate FN. Étrangement, le sujet ne figure pas dans sa profession de foi pour le second tour. On nous explique même que le retour au franc n'est ni un « préalable », ni « l'alpha et l'oméga » du projet économique de Marine Le Pen. Mais alors, pourquoi nous a-t-elle asséné le contraire depuis des mois et des années, nous expliquant que l'essentiel de son programme ne pourrait pas être mis en œuvre dans le cadre actuel et menaçant même, si les négociations avec nos partenaires n'aboutissaient pas, de mettre son mandat en jeu dans un référendum sur la sortie de l'euro ? Ce n'est pas tout. Voilà que la présidente - « en congé » - du FN remet sur la table un étrange plan B : l'instauration d'une double monnaie. « Nous aurons une monnaie nationale comme tous les autres pays et nous aurons ensemble [avec nos partenaires européens, Ndlr] une monnaie commune » qui « ne concernera pas les achats quotidiens mais uniquement les grandes entreprises qui font du commerce international. (...) Voilà, c'est aussi simple que ça ». Simple? Les spécialistes trouvent plutôt ce système baroque, incompréhensible et quasi ingérable (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 2 mai 2017 : « Cazeneuve en marche derrière Macron » - « Le grand meeting national du PS à Dijon a fait salle comble hier soir avec la présence notable du Premier ministre pour dire non au FN - Bernard Cazeneuve était particulièrement remonté contre Marine le Pen hier soir à Dijon - Seuls 35 % des Insoumis se prononcent pour Macron ! - Marine Le Pen accusée de plagiat : un « emprunt » - BB invite « ceux qui aiment les animaux à ne pas voter Macron ».
- Var-Matin, 2 mai 2017 : « Le comparatif des programmes Macron et Le Pen » - « Emploi et fiscalité - Sécurité et immigration - Institutions - Santé, éducation, société - Europe et politique internationale ».
- Var-Matin, 2 mai 2017 : « Les enjeux du débat » - « Si les sondages d'intentions de vote sont aussi fiables qu'au premier tour, le second tour de la présidentielle ne devrait pas créer une immense surprise. Certes, Emmanuel Macron a perdu, semble-t-il, un peu de terrain, il n'en demeure pas moins que sa marge de sécurité reste considérable: vingt points d'avance sur Marine Le Pen ! Il est difficile de croire que la candidate d'extrême dro\te puisse inverser le cours du scrutin. Le débat télévisé qui l'opposera, ce soir, à Emmanuel Macron, n'est pas pour autant une rencontre sans enjeu. Tout d'abord, le scénario de ces confrontations n'est jamais écrit d'avance. Chacun des participants peut commettre une faute lourde et y laisser des plumes. Ce risque menace, d'ailleurs, tout autant Marine Le Pen qu'Emmanuel Macron. Certes, la candidate d'extrême droite est dans la position de l'outsider et, à ce titre, peut jouer plus facilement l'offensive mais elle a beaucoup à perdre si elle passe à côté du débat (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 2 mai 2017 : « Les ministrables - Leur gouvernement virtuel ».

Var-Matin, 2 mai 2017
 
- Var-Matin, 2 mai 2017 : « Il faut dénoncer l'imposture sociale de Marine Le Pen » - « Avant le 2e tour de la présidentielle, les élus de la majorité seynoise organisent un "forum citoyen public", mercredi à la Bourse du travail. Avec un mot d'ordre:« Barrer la route au FN » - Le maire de La Seyne Marc Vuillemot, inquiet de la présence de Marine Le Pen au 2e tour de la présidentielle, appelle, avec son équipe, à un "forum citoyen" pour évoquer le sujet avec les Seynois - « Depuis des décennies, les Seynois sont bienveillants avec les valeurs républicaines » (MG).
- Var-Matin, 3 mai 2017 : « Michèle Cotta : « Les débats révèlent des tempéraments » » - « Alors qu'Emmanuel Macron et Marine Le Pen s'affronteront ce soir à 21 h sur TF1 et France 2, notre éditorialiste, qui a animé ceux de 1981 et 1988, nuance l'impact des débats sur le vote - Michèle Cotta : « L'expérience montre que les débats pèsent assez peu sur le résultat final » - Quels souvenirs gardez-vous des débats de 1981 et 1988 ? - J'ai le souvenir d'une espèce de bulle. Les journalistes n'avaient pas le droit d'approcher les hommes politiques avant. C'étaient les états-majors qui se mettaient d'accord sur le déroulement du débat, l'écartement des tables, etc. Nous avions quand même l'impression de moments historiques, avec vingt millions de Français qui regardaient, même si maintenant ils sont beaucoup plus nombreux encore. Il n'y avait en tout cas aucune complicité entre les candidats. Juste une politesse glacée entre Giscard et Mitterrand, et une vraie animosité réciproque entre Chirac et Mitterrand. C'était un vrai affrontement, avec une vraie volonté d'écraser l'autre » (TP).
- Var-Matin, 3 mai 2017 : « Sondage : Macron garde ses distances » - « Intentions de vote au 2nd tour : Macron : 60 % ; Le Pen : 40 % - Un accord sans effet : Une bizarrerie : l'accord entre Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ne semble pas produire l'effet escompté, bien au contraire. 24 % des électeurs du candidat de Debout la France veulent à présent voter Macron ( + 5), alors que ceux qui voteront Le Pen sont en baisse de six points à 40 % - Globalement, la partie parait injouable pour Marine Le Pen, qui souffre de la comparaison sur quasiment tous les critères testés par BVA. Emmanuel Macron est trouvé sympathique par 52 % des sondés, elle par 33 %, il est jugé honnête à 42 % contre 25 % pour la candidate FN. Il inspire en outre plus confiance (32 % contre 27 %) et a davantage l'étoffe d'un Président (41 % contre 37 %). Marine Le Pen, en revanche, défend mieux les valeurs de son électorat (35 % contre 30 %), répond mieux aux préoccupations des Français (36 % contre 32 %) et est jugée plus proche des gens, à 31 % contre 24 % » (TP).
- Var-Matin, 4 mai 2017 : « Nicolas Dupont-Aignan : « Une alliance patriotique » » - « Le leader de Debout la France, qui sera Premier ministre si Marine Le Pen est élue Présidente, dénonce en Emmanuel Macron « l'héritier de François Hollande » et veut réunifier les droites - La dictature du politiquement correct ) Il n'y aura pas un gouvernement monolithique Front national » (TP).
- Var-Matin, 4 mai 2017 : « Le vote Macron par l'entrée des artistes » - « Hier soir à Avignon, mobilisation de plusieurs poids lourds du spectacle vivant en Région Paca pour convaincre leurs collègues tentés par l'abstention. Une performance difficile - De 200 à 300 personnes hier soir à Avignon, contre le FN » (PM)
- Var-Matin, 4 mai 2017 : « Corps à corps » - « Un débat de ostures plus que de projets » - « Lors du débat télévisé d'hier soir, Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont rendu coups pour coups. Passant plus de temps à démonter les thèses de l'adversaire qu'à défendre leur propre projet. Difficile dans ces conditions, à quatre jours du second tour, de convaincre indécis et abstentionnistes - Le débat de second tour a clairement distingué deux visions de l'avenir. Sous le feu des assauts répétés de Marine Le Pen, Emmanuel Macron a rendu coup pour coup, sans se laisser déstabiliser » (TP et KM).
- Var-Matin, 4 mai 2017 : « Macron plus que jamais en marche ! » - « C'est un constat presque aussi vieux que l'élection présidentielle au suffrage universel : sauf en 1965, 1969 et 2002, puisqu'il n'y en eut pas, le débat de l'entre-deux-tours n'a jamais renversé le cours des scrutins élyséens. Il est donc hautement probable que l'affrontement très âpre auquel nous avons assisté hier soir n'empêchera pas Emmanuel Macron de l'emporter dimanche prochain comme l'annoncent tous les sondages. Plus sérieuse est la question des conséquences de ce face-à-face inédit sur le score final de chacun. Nul doute que Marine Le Pen ait abordé cette ultime confrontation en espérant à la fois emporter le match télévisuel et créer une monumentale surprise. Tâche impossible (...) - « Cherchant sans cesse à discréditer son adversaire, jamais elle n'a réussi cependant à le désarçonner » (Denis Jeambar).

- Var-Matin, 4 mai 2017 : « A La Seyne, la gauche municipale tente de mobiliser contre le FN - Le maire Marc Vuillemot a été le premier à prendre la parole, hier soir, à la Bourse du travail - Des prises de paroles unanimes » - « Pour qui voteront ces candidats aux législatives - Dimanche, les Français décideront de leur futur président de la République. Électeurs comme tout citoyen, les candidats aux législatives ont pris position » (MAD).
- Var-Matin, 5 mai 2017 : « Brutalisation » - « Pour prolonger un peu les commentaires, combien pertinents, de Denis Jeambar, hier, sur le débat Macron-le Pen, peut-être faut-il s'arrêter un instant sur ce qui se jouait là, dans ce pugilat qui a stupéfié la France et le monde. La folle agressivité de la « candidate du peuple », sa volonté de discréditer l'adversaire, de le détruire, de le nier (en faisant de lui le jouet d'on ne sait quelles puissances occultes), trahissaient peut-être une incapacité à maîtriser et canaliser sa colère. Ou un retour du refoulé, après tant d'efforts pour présenter d'elle-même et de son parti une image« apaisée », « dédiabolisée ». Mais il n'y a pas que ça. Son expérience des débats et des confrontations tout comme l'abondance des fiches que Marine Le Pen avait empilées devant elle, comme on stocke des munitions, témoignent d'autre chose : d'une stratégie délibérée. Son but ? Déstabiliser Macron, bien sûr, essayer de le faire sortir de ses gonds. Mais au-delà, profiter de sa présence au second tour pour préempter le rôle de première opposante de France et marginaliser ses rivaux (Républicains et Insoumis). Taper fort pour couvrir la voix des autres. Dans l'immédiat, cette stratégie de rupture ne semble pas avoir été très payante. A voir les réactions, elle a plutôt réactivé la peur et le rejet du lepénisme.et semé le doute, voire la consternation, jusque dans les rangs du FN. Une déception que n'a pas masquée Jean-Marie Le Pen, qui ne passe pourtant pas pour avoir des pudeurs de gazelle : sa fille, dit-il, « a manqué de hauteur ». La litote est cruelle. Quel impact sur les électeurs ? On verra dimanche (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 5 mai 2017 : « La campagne déborde sur le terrain judiciaire » - « Lors du débat télévisé, Marine Le Pen a propagé une rumeur sur un prétendu compte d'Emmanuel Macron caché aux Bahamas. Une plainte a été déposée - 16,5 millions de téléspectateurs - Obama en marche lui aussi ».
- Var-Matin, 5 mai 2017 : « L'heure du choix » - « E. Macron, portrait d'un homme pressé. Sa dernière interview avant le second tour - M. Le Pen, portrait d'un destin politique - David Rachline : « Une dynamique spectaculaire ».
- Var-Matin, 5 mai 2017 : « Emmanuel Macron, l'homme (trop ?) pressé » - « A moins de 40 ans, l'ancien locataire de Bercy pourrait bien, dimanche soir, remporter le second tour de l'élection présidentielle. Retour sur un parcours « révolutionnaire » - Le « Don Juan de la politique » Emmanuel Macron pourrait bien devenir le plus jeune Président de la Ve République - Manette, la littérature et Brigitte - Un parcours jalonné de rencontres - ''C'est un garçon plein d'élégance" (Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée) » (KM).
- Var-Matin, 5 mai 2017 : « Marine le Pen, jeune fille rattrapée par son destin » - « La benjamine des filles de Jean-Marie Le Pen n'était pas celle que le fondateur du FN pensait la plus apte à lui succéder. Elle s'est fondue dans le moule à la sortie d'une enfance chahutée - Marine Le Pen, femme à la double personnalité selon ceux qui la connaissent bien - « Miss bonne humeur » - « Une femme caméléon » - « On naît Le Pen et Front national (Olivier Beaumont, auteur de Dans l'enfer de Montretout) » - « Devenue une guerrière » » (TP).
- Var-Matin, 5 mai 2017 : « Rachline : « Marine, le choix raisonnable » » - « Nommé directeur de campagne de Marine Le Pen l'été dernier, le sénateur-maire de Fréjus quittera cette fonction dimanche soir. Epuisé sans doute, mais aussi fier du résultat de sa candidate » - « David Rachline sera encore aux côtés de Marine Le Pen, à Paris, dimanche soir. Avant son retour à Fréjus dès la semaine prochaine - Je ne vois pas comment il serait possible de prendre cinq ans supplémentaires de Hollande et ses affidés. Donc, le choix raisonnable, c'est celui de Marine et cette alliance républicaine avec Nicolas Dupont-Aignan » (EF).
- Var-Matin, 5 mai 2017 : « Emmanuel Macron : « Il faut transformer le pays » » - « A deux jours du second tour, le leader d'En Marche! nous a reçu dans son bureau parisien. Il est décidé à se battre « jusqu'au bout » pour « expliquer » à la fois son projet et « la faiblesse et les dangers » de celui de son adversaire » - « Quelle France souhaitez-vous dans cinq ans ? ». « Une France qui aura retrouvé une confiance et un sens du commun, qui ne se sera pas perdue dans ses fractures, dans ses peurs, ses clivages idéologiques. Une France rassurée et réconciliée. La condition pour cela c'est d'avoir plus de force économique, donc d'avoir su conduire les réformes qui auront fait baisser le chômage. Une France qui garantisse plus de mobilité économique avec des parcours qui montrent que, d'où que l'on vienne, des quartiers Nord de Marseille ou d'ailleurs, on arrive à gravir les échelons dans la société. Une France qui aura gagné la bataille contre le terrorisme. Si on réussit dans cinq ans à le réduire, à l'éradiquer de notre sol national, à confiner nos ennemis tout en tenant la cohésion nationale sur les sujets d'identité et de religion, alors on aura fait du chemin » ».
- Var-Matin, 7 mai 2017 : - Mardi : « Alors que les gazettes font mine de s'inquiéter du sort d'Emmanuel Macron promis « à se faire laminer par une Madame Le Pen combative » ou moqué pour une campagne de second tour « ratée » pour certains ou « maladroite » pour les plus indulgents, je ne peux m'empêcher de penser à une célèbre phrase de Napoléon. Quand on lui vantait les mérites d'un officier, il répondait : « Fort bien. Mais a-t-il de la chance ? » Loin de moi l'idée de minimiser les évidentes qualités du candidat d'En marche!, intelligence acérée, volonté sans faille et résilience psychologique étonnante, mais il faut quand même avouer que pour reprendre une expression un tantinet vulgaire, il a le c... bordé de médailles. Résumons le film : François Fillon gagne la primaire des Républicains sur un socle idéologique bien à droite, libérant l'espace du centre droit, Manuel Valls liquide François Hollande se chargeant ainsi d'effectuer un meurtre politique peu ragoûtant mais indispensable, le Parti socialiste se choisit un candidat au charisme de parpaing et situé bien à gauche, libérant ainsi tout l'espace social-démocrate. Toute la sphère politique que l'on pourrait qualifier de« modérée » est donc entièrement débarrassée des gêneurs sans avoir eu à effectuer le moindre coup bas. Génial, non? Et pour couronner le tout, cerise sur le gâteau, pain d'épices et chocolat, François Fillon s'empêtre dans de ténébreuses affaires judiciaires tandis que l'inversion de la courbe du chômage promise par les meilleurs experts semble attendre l'arrivée à l'Élysée du divin enfant. À ce niveau de « bol », cela ne peut plus être un hasard. Les commentaires désagréables sur les flottements de sa campagne devraient donc voler en éclat lors de l'échauffourée de mercredi soir ».
- Jeudi : « Je n'ai jamais compris cette fascination pour Madame Le Pen de la part d'analystes pourtant peu suspects de connivence avec le Front national. Pour l'avoir rencontrée en débat alors qu'elle n'était qu'un des porte-flingue de son père Jean-Marie, elle m'était apparue vulgaire dans l'expression et approximative dans la connaissance des dossiers. À l'époque, elle n'était pas considérée comme une débatteuse invincible, loin de là. Avait-elle donc tellement progressé et travaillé ? Sa participation aux deux débats télévisés du premier tour l'avait montrée finalement assez faible, contrastant avec les images et les propos exaltés des meetings. La confrontation d'hier soir a dépassé tout ce qu'on pouvait attendre. Bien malins sont ceux qui auront affermi des convictions programmatiques mais, à coup sûr, celles et ceux qui privilégient l'étude de la personnalité ont été servis. Ce matin, la consternation est patente dans le propre camp de la candidate frontiste. La violence des attaques, les mensonges et les insinuations, l'incapacité à défendre les points centraux de son programme, le refus de se plier aux règles d'un débat pourtant fixées avec son accord, les tics de comportement et les mimiques sardoniques ont pulvérisé tous les efforts de respectabilité soigneusement empilés depuis la prise de pouvoir de son parti. Devant une telle déroute, il n'y a que deux explications, soit le naufrage personnel d'une personne qui n'était pas au niveau de l'enjeu soit la stratégie d'une perdante qui espère se poser en leader de la prochaine opposition. Les deux explications ne sont pas exclusives l'une de l'autre » (Roselyne Bachelot).

- Var-Matin, 8 mai 2017 : « Nouvelle ère : Emmanuel Macron comme un ouragan » - « A 39 ans, Emmanuel Macron devient le 8e président de la Ve République avec 65,9% - Marine Le Pen  recueille 34,1 % des suffrages et 10,5 millions de voix, un record pour le FN - L'abstention et le vote blanc atteignent des sommets - Dans le Var, Macron : 50,85 % ; Le Pen : 49,15 % - La victoire du candidat d'En marche! est finalement plus large que la prévoyaient les sondages. Mais ce succès releve pour beaucoup du rejet de Marine Le Pen. Et l'abstention a été très forte - L'homme tombé à pic - Le Pen s'est fait hara-kiri - Une légitimité encore à asseoir (TP) - « Vous avez choisi l'audace » - Une arrivée très scénarisée ».
- Var-Matin, 8 mai 2017 : « Une victoire et un défi » - « Au lendemain de sa large victoire, rien n'est acquis définitivement pour Emmanuel Macron » - « Après une fantastique chevauchée politique, dont la Ve République n'offre aucun autre exemple, après une campagne d'une violence inouïe, Emmanuel Macron
n'a pas caché, hier soir, dans un court discours solennel, grave, sans trace de triomphalisme, une intense émotion. Il l'a donc emporté largement, loin de ce qu'il attendait lui-même, sur Marine Le Pen. Plus de 65% des voix tandis que la présidente du Front national est loin du cap qu'elle s'était fixé et qu'elle n'a pas atteint : 40% des suffrages. A ceci près, et ce n'est pas rien, que l'abstention est historiquement au plus haut : 25 % d'abstention, c'est beaucoup, c'est même le record depuis 1965. Preuve qu'une part des électeurs de Jean-Luc Mélenchon se sont abstenus ou ont voté blanc, comme leur leader leur en avait laissé le choix. Signe aussi qu'une partie de la droite filloniste n'a pas non plus suivi comme un seul homme les consignes de la plus grande partie de ses dirigeants, de François Fillon lui-même à Nicolas Sarkozy ou, surtout, Alain Juppé. Avant de s'en aller fêter sa victoire au pied de la pyramide du Louvre, Emmanuel Macron a affirmé dès 21 heures, hier soir, sa volonté de rassemblement. Il sait qu'il devra d'abord réconcilier les Français, recoudre les blessures, apaiser les peurs, réconcilier une France fracturée et imposer ce qu'il appelle un « nouvel esprit de conquête » (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 8 mai 2017 : « Hymne-à-1a-joie dans la cour du Louvre à Paris » - « Des dizaines de milliers de militants ont célébré hier la victoire du leader d' « En marche ! » - « Stéphane Rozès : « L'état de grâce reste à conquérir » - Le politologue, président de l'institut de conseil Cap, estime que le nouveau chef de l'État doit nommer un Premier ministre « technique » et mener lui-même la campagne législative - « En marche vers une majorité ou une cohabitation ? » - « Le nouveau président se lance dès aujourd'hui dans une nouvelle bataille électorale. Pour mettre son programme en application, il a besoin de 289 députés favorables. C'est pas fait... » - « À Draguignan l'énergie de ceux qui sont En marche ! » - « Les supporters du président de la République, qui fêtaient son élection hier soir dans la sous-préfecture, ont déjà la tête au travail pour l'aider à obtenir une majorité présidentielle » - « Le FN rate une occasion en or... jusqu'à la prochaine ? » - « La défaite de Marine Le Pen est plus lourde qu'annoncée même si le Front national a doublé le nombre de ses électeurs par rapport à 2002 ».
- Var-Matin, 8 mai 2017 : « Dans les rangs du FN varois : « Macron, il est faux » » - « Un match serré s'est joué pour le Front national, qui espérait dépasser la barre des 50 % dans le Var. Les militants restent déçus. Les responsables frontistes misent sur les législatives - « Quelque chose qui colle à la peau du FN » - « Changer de nom ? » » (SB).
- Var-Matin, 8 mai 2017 : « Et maintenant ? » - « « Enfin, les difficultés commencent pour nous ! », comment ne pas se remémorer ici le fameux aphorisme lancé par Bracke devant le conseil national du Parti socialiste SFIO, le 10 mai 1936. Oui, d'une certaine façon, tout commence. Pour le président Macron, pour le système politique tout entier, dont la recomposition ne fait que débuter. Pour la France, qui a clos hier un cycle historique de 60 ans pour entrer dans une République inédite, plutôt 5e bis que 6e, dont on n'aperçoit encore que les contours. L'ampleur de la victoire d'Emmanuel Macron ne surprendra que ceux qui avaient sous-estimé le rejet que continue de susciter le Front national, et que la triste prestation de Marine Le Pen lors du face à face du 3 mai a puissamment renforcé. Elle élargit les marges d'action de ce président novice en qui les sceptiques n'avaient voulu voir qu'un épiphénomène, un hologramme, une bulle médiatique. Elle l'installe en architecte du monde politique qui vient. Elle n'en fait pas pour autant un magicien, ni un alchimiste - « La gravité, la solennité, la modestie de son allocution le disent: il n'ignore rien des divisions qui minent le pays » (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 9 mai 2017 : Pages 1-3 : « Emmanuel Macron Président élu : Premier pas » - « L'actuel et le prochain président de la République réunis hier pour commémorer la Victoire du 8-Mai, quelques heures avant une première manifestation de Français mécontents. L'état de grâce risque d'être court » - « Hollande passe le flambeau à Macron » - « Le chef de l'État en exercice et son successeur ont participé ensemble au 72e anniversaire de la victoire des Alliés contre l'Allemagne nazie le 8 mai 1945. Une cérémonie hautement symbolique » -  « Je serai toujours à côté de lui » - «  Sous l'œil de Nicolas Sarkozy, mais aussi de Manuel Valls, le chef de l'État sortant a accueilli chaleureusement son ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée, qui prendra sous peu sa succession » - « Des félicitations internationales partagées » - « La recomposition en marche » - « Depuis le temps que le chroniqueur roule sa bosse dans le monde politique et assiste à la montée inexorable du sentiment d'impuissance publique, il doit bien avoir eu une bonne vingtaine de fois la même discussion, hors micro, avec les dirigeants de gauche et de droite : vu l'éclatement de la gauche en deux camps irréconciliables, vu la montée de l'extrême droite, n'est-il pas inéluctable que la France se dirige, comme beaucoup de ses voisins, vers des majorités et des gouvernements de coalition ? Posée ainsi, la question attirait deux sortes de réponses. Ou bien (point de vue qui avait cours chez les socialistes orthodoxes et dans la droite sarkozyste) : non, ce serait très dangereux, car cela ferait du Front national la seule véritable opposition, et le coup d'après, il risquerait de rafler la mise. Ou bien (réponse venue de la gauche modérée mais aussi, en privé, de beaucoup de dirigeants LR) : ce serait logique en effet, et sans doute souhaitable, mais c'est malheureusement impossible en raison de nos institutions et du mode de scrutin qui coupe la France en deux. Eh bien, nous y sommes: l'impossible est devenu possible. L'effet Macron et le grand chamboule-tout de la présidentielle ont ouvert la voie à une reconfiguration de la scène politique conforme au vœu constamment exprimé par les Français, de sondage en sondage : la constitution d'une majorité gauche-centre-droite. Est-ce à dire que le possible va se réaliser ? C'est une autre histoire... (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 9 mai 2017 : Pages 4-12 : « Région Paca : Christian Estrosi quitte la présidence » - « Je ne suis pas un homme de compromission » - Castaner : « Je crois à la cohérence des Français » - « Porte parole du mouvement En Marche! le député des Alpes-de-Haute-Provence Christophe Castaner regarde désormais vers le scrutin des 11 et 18 juin prochain » (KM) - « Le bal des prétendants à Matignon » (DC) - « Le calendrier des premières mesures » - « La moralisation de la vie politique et la réforme du droit du travail : les premières mesures du programme d'Emmanuel Macron devraient être engagées avant l'été » (KM) - « Les Républicains font face à la tentation macroniste : Bruno Le Maire s'est dit prêt à collaborer avec le nouveau Président et certains lui font crédit d'être un réformateur. Mais LR serre dans l'ensemble les rangs en vue de la bataille législative » (TP) - Des sondages très contradictoires - « Le FN en quête d'alliés pour les législatives » - En évoquant une « alliance patriote et républicaine » dimanche soir, Marine Le Pen entend refonder profondément le parti frontiste pour élargir son assise électorale » (KM) - « Deux gauches... Et au milieu « coule » le PS » (SM) - « Huit circonscriptions varoises où rien n'est joué » - « Après les régionales de 2015, Les Républicains pouvaient s'inquiéter pour deux ou trois sièges de député. Avec l'irruption de La République en marche de Macron, le scénario se complique encore » (PM) - « Avec Macron, « ça ne changera pas grand-chose » » - « Le nouveau chef de l'État n'a pas la cote d'amour à La Garde-Freinet. S'il y réalise l'un de ses meilleurs scores dans le département, son élection suscite peu d'espoir chez les habitants » (VG) - « Dans ces villages, le FN fait plus de 60 %, sans raison claire » - Centre Var : Forcalqueiret et Rocbaron, nichées dans un vallon à une demi-heure de Toulon, ont massivement voté pour Marine Le Pen. Les élus locaux peinent à en trouver la raison » (GJ) - « La Seyne : un fragile barrage au FN » - « Si la deuxième ville du département a placé Emmanuel Macron en tête (53,63 % des suffrages) Marine Le Pen a quand même gagné 3 370 voix par rapport au premier tour » (SH).
- Le Monde, 9 mai 2017 : A la Une : « Le triomphe de Macron - Les défis du président » - « Emmanuel Macron, élu président de la République avec 66% des voix : « Je sais qu'il ne s'agit pas là d'un blanc-seing » - A 39 ans, M. Macron devient le plus jeune président élu de l'histoire de France - Avec 34 % des suffrages, Marine Le Pen obtient 10 millions de voix et dépasse le record de l'extrême-droite - La bataille des législatives a commencé dès dimanche soir ».

Le Monde, 9 mai 2017

- Le Monde, 9 mai 2017, édition spéciale, pages 1-15 :
Commentaires : « Macron triomphe et doit réconcilier un pays divisé - Sa large victoire face à Marine Le Pen laisse les coudées franches au nouveau président pour des élections législatives décisives - « La tâche qui nous attend est immense » Macron entend s'appuyer sur un Premier ministre loyal et sans ambition personnelle pour 2022. Pas question d'installer à Matignon un futur adversaire » - « L'illusion de Giscard d'Estaing » (FF) - « Ambiance boîte de nuit sur l'esplanade du Louvre - Plusieurs milliers de personnes ont acclamé le nouveau président, dimanche, devant les Tuileries - Dans la foule, le discours n'est guère formaté. On sent les accents sincères des nouveaux convertis » (SZ) - « Et soudain les anciens jeunes sont devenus vieux - François Baroin endosse le rôle de garde-chiourme de la future opposition » (PR) - « La journée particulière du président Hollande Le chef de l'État transmettre les pouvoirs à son successeur le 14 mai » (SDR) - « Les grandes villes, places fortes d'Emmanuel Macron - Le FN confirme son implantation dans les zones rurales du Nord-Est, et se renforce le long de la Garonne » (PR) - « Un nombre record de voix non exprimées - Abstentions, votes blancs et nuls: 16 millions d'électeurs n'ont pas choisi entre Macron et Le Pen » (PR) - « Macron, le nouvel âge du pouvoir - A 39 ans, l'ex-ministre de l'économie devient le plus jeune président que la France ait élu. Un pari réussi en marge des deux familles politiques de la Ve République - Le macronisme, c'est la synthèse entre le presque septuagénaire Gérard Collomb, maire de Lyon, et Ismaël Emelien, 29 ans, communicant venu d'Havas - Il est influencé par cette idée que chacun porte une promesse et que le tout est de savoir comment l'accomplir » (RB et AC) - « Sur TF1, un documentaire pour retracer cinq mois d'une campagne victorieuse » (JM) - « Face à Macron, la bataille pour prendre la tête de l'opposition - Marine Le Pen se heurte à des critiques internes - Mélenchon espère pouvoir obtenir une majorité à l'Assemblée - Le PS ne sait plus à quel saint se vouer - Une droite en désordre se lance dans la campagne des législatives » (OF, AM, MG, AL, RBD et BB) - « Marine Le Pen et la tentation du père » (OF) - « « MacronLeaks » : La France à son tour visée par ces cyberattaques - Une enquête a été ouverte après la publication d'une montagne de données présentée comme le contenu de boîtes mail proches de M. Macron » (MU) - « On n'avait pas le choix pour éviter le pire - De nombreux électeurs ont eu le sentiment de voter par défaut. Retour sur une journée pas ordinaire » (JBM et al.) - « En Europe, le résultat provoque le soulagement - Beaucoup de dirigeants politiques européens espèrent que la France va revenir au centre du jeu » (CD et JPS) - Le succès d'Emmanuel Macron est accueilli de façon très positive en Allemagne - Angela Merkel et le Parti social-démocrate ont félicité le candidat d'En Marche ! » (TW) - « Donald Trump salue « une large victoire » - Moscou n'avait pas réagi, lundi matin, à la victoire du candidat prœuropéen » (SI).
- Le Monde, 9 mai 2017 - Supplément Résultats second tour, pp. 1-26 : « 20,7 millions de voix pour Emmanuel Macron (66,06 % des suffrages exprimés) - Marine Le Pen arrive en tête dans seulement deux départements » (PR) - Résultats par région, département et principales villes ».

Le Monde, 9 mai 2017

- Var-Matin, 9 mai 2017 : « Situation dans le Var : « Avec Macron, ça ne changera pas grand-chose » - « Le nouveau chef de l'État n'a pas la cote d'amour à La Garde-Freinet. S'il y réalise l'un de ses meilleurs scores dans le département, son élection suscite peu d'espoir chez les habitants » (VG) - « Dans ces villages, le FN fait plus de 60 %, sans raison claire » - « Centre Var : Forcalqueiret et Rocbaron, nichées dans un vallon à une demi-heure de Toulon, ont massivement voté pour Marine Le Pen. Les élus locaux peinent à en trouver la raison » (GJ) - « La Seyne : un barrage fragile au FN - Si la deuxième ville du département a placé Emmanuel Macron en tête (53,63 % des suffrage), Marine Le Pen a quand même gagné 3 370 voix par rapport au premier tour » (SH).
- Var-Matin, 10 mai 2017 : « Tentation Macron : les tractations vont bon train chez Les Républicains » - « Baroin et le « Rubimacron » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 11 mai 2017 : « Le jeu cruel de la politique » - « Après avoir ouvert les bras il y a plusieurs semaines déjà à Jean-Yves le Drian, ancien ministre socialiste de la Défense, Emmanuel Macron n'a pas intérêt à ce que vienne à lui une trop grande partie de socialistes en rupture de ban avec leur parti, ce qui ferait peser d'un seul côté le plateau de la balance »  (Michèle Cotta).

- Var-Matin, 13 mai 2017 : « Hollande, le chahut permanent » - « Le quinquennat aura été plombé par la montée du chômage autant que par l'image très tôt dégradée du Président. Ce dernier peut pourtant revendiquer un certain nombre d'avancées - Ses douze grands travaux - Un réformateur, malgré tout - François Hollande encaissant, stoïque, le déluge sur l'ile de Sein. Le raccourci, forcément réducteur, d'un quinquennat chahuté » (TP).
- Var-Matin, 13 mai 2017 : « Les anciens et le moderne » - « Mais que faudrait-il pour qu'Emmanuel Macron cesse de passer pour un béjaune? Le monde politique qui gravite autour de lui aurait-il déjà oublié qu'il vient de remporter une incroyable victoire présidentielle ! Macron, surgi presque de nulle part, raflant la mise en moins d'un an, au nez et à la barbe de la droite et de la gauche, persuadées de vivre dans un éternel système d'alternance. On peut toujours gloser sur l'enchaînement des événements qui lui ont permis de triompher, encore fallait-il pour en tirer profit avoir une intuition politique exceptionnelle et des nerfs d'acier. Certes, sa victoire ne lui garantit pas un quinquennat triomphant. La confiance ne se gagne plus dans les urnes mais dans l'exercice du pouvoir. Elle ne peut plus naître que de deux valeurs venues en fait de l'entreprise : l'efficacité et la réussite. Emmanuel Macron veut incarner cette nouvelle culture, à tâtons cependant dans sa manière de gérer cette période intermédiaire qui s'achèvera demain avec la passation des pouvoirs. Sans doute assisterons-nous, comme lors des célébrations du 8 mai, à un insupportable numéro de paternalisme de François Hollande, un vaincu-faute-d'avoir-combattu qui veut croire qu'il a encore un rôle à jouer (...) »  (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 13 mai 2017 : « Macron officiellement investi Président demain » - « La passation de pouvoir entre François Hollande et son successeur se tiendra à 10 heures à l'Elysée. Une cérémonie très codifiée - Vingt et un coups de canon - Reçu par Angela Merkel lundi - Contrairement à Nicolas Sarkozy, François Hollande s'est bien gardé d'annoncer son retrait de la vie politique. « Il ne faut jamais dire jamais dans la vie », a observé le président sortant, qui sera officiellement retraité de la Cour des comptes lundi et s'apprête, de son propre aveu, à lutter contre un « sentiment de vide ».
- Var-Matin, 13 mai 2017 : « Tensions croissantes autour d' « En marche! » » - « Alors que François Bayrou a dénoncé la liste des candidats aux législatives, Alain Juppé a démenti tout accord de gouvernement avec le nouveau Président - Le juppéiste Edouard Philippe fait figure de favori pour Matignon - « Petits politicards » - « Le cas de Marielle de Sarnez ».
- Var-Matin, 15 mai 2017 : « Sacre présidentiel » - « Emmanuel Macron a été investi, hier, comme le huitième Président de la Ve République, devenant, à 39 ans, le plus jeune de l'histoire de la France. Il a ensuite remonté les Champs-Elysées à bord d'un command car militaire, une première » - « Macron promet de restaurer la confiance » - « Investi hier, le 8e président de la Ve République a insisté sur sa volonté d'insuffler un nouvel élan à un pays divisé, en proie au doute et aux menaces. Et annoncé « une extraordinaire renaissance » - Poignée de mains chaleureuse entre l'ancien et le nouveau chef de l'État - Les Français ont choisi l'espoir et l'esprit de conquête - Des premiers pas réussis - Il s'est coulé dans le moule présidentiel avec juste ce qu'il faut de solennité » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 16 mai 2017 : « Un pas vers la droite » - « Le nouveau Premier ministre, très proche d'Alain Juppé, se revendique « homme de droite » - Christian Estrosi, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Louis Borlo... appellent à saisir cette « main tendue » - Les Républicains face au risque d'implosion » - Un fils spirituel de Juppé au service de Macron - Edouard Philippe est devenu, hier, le Premier ministre du 8e Président de la Ve République. Un choix politique à un mois des législatives... ».



- Var-Matin, 16 mai 2017 : « Wrecking ball » - « On sait à coup sûr qu'on assiste à un événement inédit quand il n'y a pas (encore) de mot pour le désigner. Hier, à Matignon, les conseillers de Bernard Cazeneuve se grattaient la tête pour qualifier cette cérémonie très singulière, atypique, qui a vu un Premier ministre socialiste remettre les clés de Matignon à un élu du parti Les Républicains sans qu'on puisse pour autant parler d'alternance. Ni continuité ni basculement : autre chose. Un changement sans rupture, par lequel Emmanuel Macron pose le premier acte de sa présidence, fixe la clé de voûte de sa (future et éventuelle) majorité et donne une traduction concrète à ce qui n'était jusqu'ici qu'un vœu pieux, partagé par nombre d'électeurs : casser le « système » PS/LR et faire émerger des décombres un courant politique nouveau, rassemblant les « progressistes » des deux rives. En un mot : la « recomposition (...) » (Claude Weill).
- Var-Matin, 17 mai 2017 : « Le gouvernement dévoilé aujourd'hui » - « Prévue hier, l'annonce de sa composition a été repoussée de 24 heures - Parmi les noms qui circulaient hier : les proches d'Emmanuel Macron bien sûr (Richard Ferrand, Gérard Collomb, Christophe Castaner) ; l'ex-ministre (PS) de la Défense Jean-Yves Le Drian ; les Républicains Bruno le Maire, Benoist Apparu, Franck Riester et Nathalie Kosciusko-Morizet ; les centristes François Bayrou, Marielle de Samez et Sylvie Goulard ; l'ex-chiraquienne Anne-Marie Idrac ; et des personnalités de la société civile comme Nicolas Hulot ou la spécialiste de la communication Axelle Tessandier »
- Var-Matin, 17 mai 2017 : « Comme un parfum de 1974... » - « Au nom d'une enquête préalable de probité, le gouvernement ne sera rendu publicnqu'aujourd'hui, à 15 heures, mais cette nouveauté bien dans l'air du temps n'empêche pas que les premiers pas du quinquennat Macron rappellent ceux de la présidence giscardienne au printemps 1974. VGE, lui aussi, annonça « une ère nouvelle » dans son premier discours élyséen. Incarnation du centre droit, il nomma aussitôt un gaulliste à Matignon, Jacques Chirac, qui l'avait rallié pendant la campagne présidentielle suivi de 43 députés UDR. Le compteur d'Edouard Philippe approche, lui, des 30 soutiens Républicains. Déjà, Giscard rêvait d'entraîner deux Français sur trois, bref d'en finir avec l'affrontement droite-gauche. On connaît la suite : l'entente devint vite une guerre qui conduisit à sa défaite en 1981. L'histoire, bien sûr, ne repasse jamais les mêmes plats, néanmoins c'est un pari comparable que tente Emmanuel Macron avec Edouard Philippe et le gouvernement que nous découvrirons cet après-midi. Obéissant au même réflexe que VGE, Emmanuel Macron installera, n'en doutons pas, un fidèle parmi les fidèles à l'Intérieur, ministère ultra-sensible, à la fois en matière de sécurité mais aussi dans le domaine politique pour parer les mauvais coups : son Michel Poniatowski sera probablement Gérard Collomb, le maire de Lyon, vieux routier de la politique et de ses embrouilles qui, dès le début, a cru à l'aventure macronienne (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 18 mai 2017 : « Quel casting ! - Gouvernement : Macron tient ses promesses » - « Dix-huit ministres et quatre secrétaires d'Etat dans le nouveau gouvernement. Parité respectée : onze femmes et onze hommes.  Christophe Castaner, natif d'Ollioules, en charge des relations avec le Parlement et porte-parole. La Niçoise Frédérique Vidal nommée à l'Enseignement supérieur - « Un gouvernement de droite » pour Jean-Luc Mélenchon, « de gauche » pour Eric Woerth - « Le temps du renouvellement » - « Cela a pris un peu plus de temps que prévu, mais ça y est. Le gouvernement Edouard Philippe, le premier de la présidence d'Emmanuel Macron, est, comme le président de la République s'y était engagé, paritaire, pluraliste, et largement ouvert à la société civile. La parité est presque atteinte: douze hommes et onze femmes en comptant le Premier ministre, même si une seule femme hérite d'un portefeuille régalien, celui des Armées. Le pluralisme est assuré : de Gérald Darmanin à François Bayrou, de Jean-Yves Le Drian à Bruno Le Maire, la gauche, la droite et le centre gouverneront ensemble, fait unique dans l'histoire de la Ve République (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 18 mai 2017 : « Christophe Castaner, un Provençal déterminé » - « Le député-maire de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) et ex-candidat aux régionales devient secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, et porte-parole du gouvernement - C'est une « mission difficile » dont Christophe Castaner s'est dit « honoré » hier » (KM).
- Var-Matin, 19 mai 2017 : « Le gros open ditch » - « Et de trois ! Comme dans ces jeux télévisés où la difficulté des épreuves va croissant, le président Macron a franchi sans encombre les trois premiers obstacles de son quinquennat. Une prise de fonction impeccable. Un choix de Premier ministre qui a crédibilisé son ambition de transcender le clivage gauche-droite, et déstabilisé la droite républicaine. En témoigne le succès de l'appel de la « main tendue » lancé par vingt-deux personnalités de LR et du centre et signé, depuis, par quelque cent soixante-quinze élus. Un gouvernement d'une configuration inédite, vitrine de la recomposition politique en marche. Pour le résumer en peu de mots : resserré, renouvelé, paritaire, pluraliste (...). « Macron réussira-t-il ce qui avait été déclaré impossible : faire triompher une coalition des modérés dans un pays clivé, fracturé et tenté par les extrêmes ? » » (Claude Weill).
- Var-Matin, 19 mai 2017 : « Macron donne le cap à son gouvernement » - « Premier Conseil des ministres du quinquennat hier. Une entrée dans le grand bain de la politique pour bon nombre de nouveaux venus »
- Var-Matin, 21 mai 2017 : « Les politologues font mine de s'inquiéter avec une commisération gourmande de l'aspect novice de certains nouveaux ministres venus de la « société civile ». Comme nous aimerions que les ministres dits « politiques » aient la même expérience ! Qu'on en juge : Agnès Buzyn, ministre de la Santé, médecin hématologue, a présidé l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l'Institut du Cancer et la Haute Autorité de Santé, Elisabeth Borne, chargée des Transports, polytechnicienne passée par l'Ecole des Ponts et Chaussées, préfète de région, directrice de cabinet au ministère de l'Ecologie, présidente de la RATP, Muriel Pénicaud, titulaire du portefeuille du Travail, est passée par des postes de directrice des ressources humaines chez Dassault Systèmes puis Danone. J'arrête là cette radiographie des curriculum vitae de nos ministres bizuths mais ils sont tous aussi impressionnants. Toutefois, pour certains, ce haut niveau de compétences serait terriblement suspect et situerait ces éminentes personnalités dans la catégorie abhorrée des élites, donc des ploutocrates suceurs du sang du peuple. Tiens donc ! Vous n'aimez pas l'éducation ? Essayez-donc l'ignorance... Certes, la fonction de gouvernance n'est pas seulement technique mais aussi politique et j'ai vu littéralement exploser en plein vol des personnalités valeureuses qui ont totalement perdu pied pendant la cauchemardesque séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Claude Allègre s'est planté dès la première interpellation, Dominique de Villepin a été victime d'un trou de mémoire horrifiant, la cosmonaute Claudie Haigneré était blanche comme un linge sous l'effet du trac. Le ministre est sommé de répondre sans note en deux minutes aux questions les plus complexes et les députés - y compris de la majorité - se font un plaisir sadique de changer leur interpellation à la dernière minute pour vous déstabiliser. Les visages grimaçants, les injures et les propos sexistes, le vacarme des claquements de pupitres et des coups de règle du président vous sommant d'en finir laissent la malheureuse victime dans un état proche de la catatonie (...) » (Roselyne Bachelot).
- Var-Matin, 22 mai 2017 : « Gouverner par ordonnance, comment ça marche ? » - « Emmanuel Macron l'avait annoncé avant même son élection : il veut réformer rapidement le droit du travail en utilisant ce procédé. A-t-il pour autant les coudées franches ? » (RM).
- Var-Matin, 24 mai 2017 : « Macron au galop » - « Jupiter finalement est un homme pressé. Emmanuel Macron a donc ouvert, hier, les portes de son Olympe élyséen, où il entend trôner en président tout puissant, aux dirigeants syndicaux et patronaux pour discuter avec eux de sa réforme du Code du travail. Une fausse surprise, en vérité : le nouveau chef de l'État entend certes rétablir la distance qui sied à sa fonction et lui rendre une dignité écornée par ses deux prédécesseurs mais, au fond, il est bien décidé à s'occuper de tout comme s'il ne faisait pas une confiance absolue à l'équipe inédite de droite, du centre et de gauche qu'il a constituée. Certes, son Premier ministre, Edouard Philippe, avait pris soin de téléphoner dès le 18 mai aux uns et aux autres pour leur dire que le dialogue social s'ouvrait sur le champ, reste que le nouveau Président a décidé de mouiller la chemise. Il veut, en effet, aller au grand galop et tenir son engagement de faire passer cette réforme du travail au plus vite » - « Le Président considère que sa légitimité écrase celle des syndicats (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 27 mai 2017 : « Macron au Sommet » - « Le G7 réuni hier et aujourd'hui à Taormina en Sicile restera gans l'histoire comme celui des néophytes. Pas moins de quatre des sept représentants des grandes puissances rassemblés pour ce sommet faisaient, à cette occasion, leurs premiers pas sur la scène internationale. Donald Trump pour les Etats-Unis, Theresa May pour le Grande-Bretagne, Paolo Gentilini pour l'Italie et, bien sûr, Emmanuel Macron pour la France. Avec eux, deux vieux routiers de ce forum consacré aux défis de la planète : Angela Merkel pour l'Allemagne et Shinzo Abe pour le Japon. Enfin, Justin Trudeau, pour le Canada, qui incarnait jusque-là, avec ses 46 ans, la nouvelle génération des grands dirigeants mondiaux. Ce renouvellement constitue, de fait, une chance exceptionnelle pour le Président français. De toute évidence, ce nouveau concert international lui permet de s'installer sans difficulté au milieu des puissants. Et même avec un certain éclat tant sa victoire a surpris. Le brevet que lui a décerné Donald Trump, lors de leur première rencontre jeudi dernier à Bruxelles à l'occasion du sommet de l'OTAN précédent ce G7, en témoigne : « Vous avez fait une campagne incroyable et obtenu une victoire formidable. On ne parle que de ça partout dans le monde. Bravo, bien joué (...) » (Denis Jeambar).
- Var-Matin, 31 mai 2017 : « La fin des privilèges » - « L'affaire communément appelée l'affaire Ferrand, du nom du député socialiste qui fut le premier parlementaire à rejoindre le mouvement d'Emmanuel Macron, et qui, des mois durant, a été, avec d'autres, l'artisan de son succès à la présidence de la République, est-elle en train de compromettre le pari essentiel du nouveau chef de l'État : disposer d'une majorité absolue au Parlement le 18 juin prochain? Pour le moment, il ne le semble pas. Les premières projections sur les résultats des législatives prochaines continuent de marquer un avantage, dans la plupart des circonscriptions, des candidats investis sous l'étiquette La République en marche. Les premiers pas à l'Élysée d'Emmanuel Macron, son premier parcours parmi les grands dirigeants de ce monde au G7, ses tête-à-tête musclés avec Donald Trump et Vladimir Poutine, et enfin sa visite d'encouragement, hier, aux ouvriers des chantiers de Saint Nazaire semblent avoir insufflé un peu d'optimisme dans la vie politique française, si heurtée ces derniers mois (...) » (Michèle Cotta).
- Var-Matin, 17 juin 2017 : « Trompe-l'œil électoral » - « Emmanuel Macron fait preuve depuis un an d'un tel savoir-faire électoral, sidérant de la part d'un homme qui jamais n'avait connu l'épreuve des urnes, qu'on peut imaginer que sa lecture du résultat du second tour des élections législatives ne l'abusera pas sur l'ampleur de la vague qui le porte. Certes, son mouvement En Marche ! devrait remporter un succès magistral et lui offrir une majorité écrasante à l'Assemblée nationale. Même si six Français sur dix affirment qu'ils souhaitent rééquilibrer les choses ce dimanche, il est probable que le scrutin confirmera le premier tour. Les surprises devraient être marginales, limitées à quelques individualités et ne pas remettre en cause le pari du Président, c'est-à-dire disposer d'une large majorité absolue pour imposer ses réformes. Peut-être fera-t-il même coup double et réussira-t-il à ne pas dépendre de ses alliés, notamment le MoDem de François Bayrou, pour obtenir la majorité à l'Assemblée (...) » (Denis Jeambar).

















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