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Election présidentielle des 5 et 19 mai 1974 Autres
élections présidentielles : 1958, 1965,
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L'élection présidentielle française de 1974 fut la quatrième élection présidentielle qui s'est tenue lors de la Cinquième République française. Elle vit la victoire de Valéry Giscard d'Estaing après un second tour serré avec le candidat d'union de la gauche François Mitterrand.
Contexte :
À la suite du décès du président Georges Pompidou, atteint de la maladie de Waldenström, le 2 avril 1974, une élection présidentielle anticipée est nécessaire. Elle se tient les 5 et 19 mai 1974.
Ce
scrutin, qui marqua le reflux du gaullisme, allait se conclure par
l’investiture du plus jeune président de la Ve
République, qui cultivait une image de modernité et de
jeunesse : Valéry Giscard d'Estaing. Le second tour, qui
l’opposa au candidat de l’Union de la gauche,
François Mitterrand, fut le plus serré de
l’histoire de la Ve République, la victoire
n’étant finalement assurée à Valéry
Giscard d’Estaing que par 425 000 voix d’avance.
Cette élection fut aussi celle d’un autre record : celui de la participation électorale. Avec 87,33 % de participation au second tour, ce fut le plus faible taux d’abstention de toute l’histoire du suffrage universel en France.
Les candidats soutenus par les trois principaux courants politiques vont se déclarer entre le 4 et le 8 avril :
Jacques CHABAN-DELMAS : Député-maire de Bordeaux, il est âgé de 59 ans. Président de l'Assemblée nationale de 1958 à 1969 puis Premier ministre de Georges Pompidou de 1969 à 1972. Il peut incarner une fidélité au gaullisme qui ne se résout pas au passéisme : il va reprendre sous forme de slogan de campagne le thème qui avait déjà été le fil directeur de son passage à Matignon : la « Nouvelle société ». Le 4 avril, deux jours à peine après le décès du président Pompidou, le jour même de l’inhumation, Jacques Chaban-Delmas déclare sa candidature. La dépêche de l’AFP tombera sur les téléscripteurs à 16 heures 09, pendant qu’on prononce à l’Assemblée l’éloge funèbre du défunt. Valéry Giscard d'Estaing ne manquera pas d’exploiter à son profit cette maladroite précipitation. Le fait est que Chaban-Delmas a de bonnes raisons de vouloir aller vite. Même si ses entreprises pour rassembler derrière lui le parti gaulliste ont porté leurs fruits les mois précédents (son proche Roger Frey a obtenu la présidence du groupe parlementaire, et il a pu pousser Alexandre Sanguinetti, un gaulliste « historique » critique envers le Président Pompidou au secrétariat général du parti), il sait que d’autres ambitions peuvent le concurrencer au sein du mouvement gaulliste. Et c’est en effet la cacophonie dans ce camp : Christian Fouchet, au nom de la fidélité absolue à de Gaulle a été le premier à se lancer dès le 3 avril, alors que, le 5 avril, c’est Edgar Faure qui fait aussi connaître son intention de concourir. Mais le plus préjudiciable à Jacques Chaban-Delmas serait une candidature du Premier ministre en poste, Pierre Messmer, au nom de l’héritage du Président défunt, avec la légitimité que peut lui conférer sa fonction. Or un groupe « pompidolien » mené par le ministre de l’Intérieur Jacques Chirac et deux conseillers du président Pompidou, Marie-France Garaud et Pierre Juillet, pousse en ce sens un Pierre Messmer conscient de son manque de charisme et peu enclin à se lancer dans la bataille. Ce dernier annonce le 9 avril son intention de se lancer si cela permet de faire l’unité de la majorité, puis se retire le soir même après avoir constaté ne pas être suivi (sinon par Edgar Faure, qui en profite pour se retirer avec panache d’un combat mal engagé pour lui). Jacques Chaban-Delmas, qui a obtenu le 7 avril le soutien du comité central et des groupes parlementaires de l’UDR, est donc définitivement le candidat unique du parti gaulliste. Il obtient également le soutien du petit Centre démocratie et progrès de Jacques Duhamel le 9 avril. Mais sa légitimité est minée par le trop-plein de candidatures déclarée au cours de la semaine. La publication le 13 avril du « Manifeste des 43 », appel de quatre ministres et 39 parlementaires UDR ou proches de l’UDR, sape encore sa candidature. Au-delà de la langue de bois du texte, une chose est claire : celui-ci ne mentionne pas le nom de Chaban-Delmas et désavoue donc la candidature que les signataires sont supposés soutenir. Dès lors, le cours de la campagne de Chaban se résume à une dégringolade continue dans les sondages. Les coups bas d’une partie de l’UDR n’expliquent peut-être pas tout : plusieurs commentateurs attribuent aussi l’échec de Jacques Chaban-Delmas à son choix stratégique d’une campagne axée sur des thèmes sociaux, qui effarouche la droite sans mordre sur l’électorat de François Mitterrand.
Valéry GISCARD D'ESTAING, le candidat du « changement dans la continuité » : Valéry Giscard d’Estaing, que les Français désignent familièrement sous le sigle de « VGE », est depuis déjà 1962 ministre de l’Économie et des Finances (avec une interruption de trois ans). Il n’en demeure pas moins, avec ses 48 ans, le plus jeune des trois candidats susceptibles de l’emporter. À l’origine membre d’un parti à l’image droitière, le CNIP d’Antoine Pinay, Giscard a quitté ce mouvement en 1962 lorsque celui-ci est entré en conflit avec le président Charles de Gaulle. En 1966 il peut néanmoins manifester sa différence par rapport au gaullisme le plus orthodoxe en proclamant : « Nous sommes l’élément centriste et européen de la majorité ». Sa formation politique, les Républicains Indépendants, devient d'ailleurs une force incontournable de la majorité, contrebalançant le poids de l'UDR dans la majorité. Osant se distinguer encore davantage en appelant à voter « non » au référendum du 27 avril 1969 et participant ainsi à la chute de De Gaulle, il n’en est pas moins ministre de tous les gouvernements sous la présidence Pompidou. Resté dans un silence décent pendant la période de deuil national, Giscard se lance en campagne le 8 avril. C’est de son fief provincial, la mairie de Chamalières (une petite ville de la banlieue de Clermont-Ferrand), qu’il en fait l’annonce en déclarant vouloir « regarder la France au fond des yeux ». Valéry Giscard d’Estaing est dès le début de sa campagne capable de fédérer derrière son nom la quasi totalité des non-gaullistes de droite et de centre-droit (modérés du Centre démocrate de Jean Lecanuet). Il a désormais à faire campagne dans la situation a priori malaisée de ministre sortant en incarnant le renouveau sans pour autant renier l’héritage ; pour exprimer cette ambivalence, il va réutiliser un slogan qui avait déjà été celui de Georges Pompidou en 1969 : « Le changement dans la continuité ». Le 10 avril, le Centre démocrate apporte son soutien à la candidature giscardienne, à laquelle Jean Lecanuet s’est rallié sans hésitation. Du côté du Centre républicain, le parti centriste de Michel Durafour, on est également giscardien. En revanche le Centre national des indépendants et paysans d’Antoine Pinay, sous la direction de Camille Laurens, ne sera pas unanime à se ranger derrière son ancien membre, et adoptera une attitude variable d’un département à l’autre. VGE reçoit également le soutien des membres de l'UDR hostiles à la candidature de Jacques Chaban-Delmas, tout particulièrement des signataires du « manifeste des 43 » menés par Jacques Chirac.
François MITTERRAND : Alors âgé de 58 ans, député de la Nièvre, il a déjà une longue expérience politique puisqu’il a été huit fois ministre et trois fois secrétaire d’État sous la Quatrième République, et qu’il a été le candidat unique de la Gauche à l’élection présidentielle de 1965, mettant en ballottage Charles de Gaulle. Depuis qu’il a pris le contrôle du nouveau parti socialiste au Congrès d’Épinay en 1971 puis signé le Programme commun de gouvernement avec le Parti communiste français et le petit Mouvement des radicaux de gauche, il est le leader incontesté de la gauche parlementaire et sa candidature s’impose par elle-même. Pendant les jours qui suivent le décès du Président Pompidou, François Mitterrand, fin tacticien, est injoignable. Il sait que ses relations avec le Parti communiste seront exploitées par ses adversaires et il joue de son savoir-faire politicien pour donner l’image de la plus grande indépendance. Lorsque le 4 avril, il ne peut éviter de rencontrer brièvement le secrétaire général du Parti communiste français Georges Marchais à l’Assemblée nationale, il refuse d’entrer en pourparlers pour organiser son plan de campagne. S’ensuit une demande écrite du leader communiste de solenniser par une déclaration commune des trois partis de gauche sa candidature, à laquelle il prend soin de ne pas répondre tout en chargeant le numéro deux du Parti Pierre Mauroy de renvoyer une réponse dilatoire. Après avoir joué sur les nerfs de ses partenaires sans rien céder, François Mitterrand peut ainsi procéder au lancement de sa candidature en homme libre. Comme pour celle de Valéry Giscard d'Estaing, c'est le 8 avril que la candidature est mise sur orbite. Un Congrès extraordinaire du Parti socialiste est réuni salle de la Mutualité à Paris ; il désigne François Mitterrand comme candidat à l’unanimité des 3748 mandats. Ce n’est que dans un second temps que les autres partis de l’Union de la gauche sont invités à soutenir cette candidature par une déclaration commune.
Suivront 9 candidatures « de témoignage » : Jean ROYER, Arlette LAGUILLER [La première femme candidate à la présidence de la République], René DUMONT, Jean-Marie LE PEN, Emile MULLER, Alain KRIVINE, Bertrand RENOUVIN, Jean-Claude SEBAG, Guy HÉRAUD.
La liste officielle des 12 candidats, validée par la décision du Conseil Constitutionnel du 18 avril 1974, s'établit alors ainsi :
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Résultats du premier tour (5 mai 1974) à La Seyne-sur-Mer
Sources : archives Jean-Claude AUTRAN
Nombre % Inscrits Inscrits
28 738 100,00 Abstentions
5 390 18,76 Votants
23 348 81,24
Nombre % Votants Blancs ou nuls
181 0,78 Exprimés
23 167 99,22 Ont obtenu :
Voix % Exprimés M. François MITTERRAND
13 235 57,13 M. Valéry GISCARD D'ESTAING
6 162 26,60 M. Jacques CHABAN-DELMAS
2 447 10,56 M. Jean-Marie LE PEN
347 1,50 M. Jean ROYER
265 1,14 M. René DUMONT
259 1,12 Mlle Arlette LAGUILLER
234 1,01 M. Emile MULLER
90 0,39 M. Alain KRIVINE
58 0,25 M. Bertrand RENOUVIN
35 0,15 M. Jean-Claude SEBAG
28 0,12 M. Guy HERAUD
7 0,03
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Le Monde, 7 mai 1974 |
Résultats à La Seyne, par bureau
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Var-Matin République, lundi 6 mai 1974 |
Présidents des bureaux de vote
Arrêté du 23 avril 1974 de la Mairie de La Seyne-sur-Mer « portant désignation des présidents et présidents suppléants des bureaux de vote de la commune pour l'élection présidentielle du 5 mai 1974 et éventuellement du 19 mai 1974 ». | |||
N° Bureau | Désignation | Président | Président suppléant |
1 | Bourse du Travail | M. GIOVANNINI Philippe | M. PAUL Maurice |
2 | Hôtel de Ville | M. PEIRÉ Alexandre | M. RICHARD Georges |
3 | Ecole Martini | M. MEUNIER Louis | M. PONS Eugène |
4 | Maternelle Romain Rolland (Pont de Fabre) | Mme VINCENT Josette | M. MORLAND Baptistin |
5 | Ecole Emile Malsert (1) (François Durand - Garçons) | Mme PAGANELLI Armande, née OLLIVIER | M. PAGANELLI Jean |
6 | Ecole Emile Malsert (2) (François Durand - Filles) | M. PASSAGLIA Jean | M. CAYOL Claude |
7 | Ecole Emile Malsert (3) (Ecole François Durand - Préau) | Mme CAPOBIANCO Lise, née PARINAUD | M. GUGLIELMI Alfred |
8 | Maternelle Jean Jaurès | M. SALVETTI André | M. BERETTA Louis |
9 | Maternelle Edouard Vaillant (La Rouve) | M. GRIMAUD Joseph | M. VALDACCI Joseph |
10 | Ecole Léo Lagrange (1) (Les Sablettes) | M. ROCHILD Marius | M. BLANC Francis |
11 | Ecole Léo Lagrange (2) (Les Sablettes) | Mme DUPOYET Yvette, née NCIOLAS | M. AVRILLIER André |
12 | Ecole Léo Lagrange (3) (Les Sablettes) | M. SPRECHER Jean | Mme MERLE Marie-Louise, née DUFOUR |
13 | Ecole Jean-Jacques Rousseau (1) (Les Plaines) | M. GARCIA Michel | M. LELUARD André |
14 | Ecole Jean-Jacques Rousseau (2) (Les Plaines) | M. BREMOND Jacques | M. LUMINET Francisque |
15 | Ecole Maurice Thorez (1) (Berthe - Garçons) | M. MARTINEZ René | M. GUILLEMIN Michel |
15 bis | Ecole Maurice Thorez (2) (Berthe - Filles - Cité Messidor) | M. DIMO Raymond | M. ADJEDJ Emile |
16 | Maternelle Pierre Sémard (ex Berthe filles) | M. BACCHI Jean-Pierre | M. LLORENTE Pierre |
17 | Ecole Renan (1) (Staline) | M. DUTTO Camille | M. ABONNA Paul |
18 | Ecole Renan (2) (Staline) | M. AUTRAN Marius | M. MASSELLO Georges |
19 | Maternelle Eugénie Cotton (Renan - ex Andrieu) | M. CAURO Pierre | Mme SALOU Madeleine, née DELFINO |
20 | Ecole Mabily (av. H. Pétin) | M. JOUVENCEAU Etienne | M. ZADIGAN Marcel |
21 | Ecole Jules Verne (1) Filles | M. BREMOND Louis | M. SCHEMBRI Alphonse |
22 | Ecole Jules Verne (2) Filles | M. DAUBAN René | Mme GUILLEMIN Lucette, née HUGUET |
23 | Ecole J.-B. Coste (1) (Tortel) | M. SILVY André | M. RASAMISON René |
24 | Ecole J.-B. Coste (2) (Tortel) | M. HUGONNET Daniel | M. BARTOLI Antoine |
Résultats pour le Var
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Var-Matin République, lundi 6 mai 1974 |
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Le Monde, 7 mai 1974 |
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Var-Matin, 20 mai 1974 |
Résultats
pour la métropole, les D.O.M. et total (sans les T.O.M.) :
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Le Monde, mardi 7 mai 1974 |
Résultats pour la France entière, validés par le Conseil Constitutionnel :
Nombre % Inscrits Inscrits
30 602 953 100,00 Abstentions
4 827 210 15,77 Votants
25 775 743 84,22
Nombre % Votants Blancs ou nuls
237 107 0,92 Exprimés
25 538 636 99,08
Voix % Exprimés M. François MITTERRAND
11 044 373 43,24 M. Valéry GISCARD D'ESTAING
8 326 774 37,60 M. Jacques CHABAN-DELMAS
3 857 728 15,10 M. Jean ROYER
810 540 3,17 Mlle Arlette LAGUILLER
595 247 2,33 M. René DUMONT
337 800 1,32 M. Jean-Marie LE PEN
190 921 0,74 M. Emile MULLER
176 279 0,69 M. Alain KRIVINE
93 990 0,36 M. Bertrand RENOUVIN
43 722 0,17 M. Jean-Claude SEBAG
42 007 0,16 M. Guy HERAUD
19 255 0,07
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Résultats du premier tour (19 mai 1974) à La Seyne-sur-Mer
Sources : archives Jean-Claude AUTRAN
Nombre % Inscrits Inscrits
28 737 100,00 Abstentions
4 646 16,16 Votants
24 091 83,83
Nombre % Votants Blancs ou nuls
357 1,48 Exprimés
23 734 98,52 Ont obtenu :
Nombre % Exprimés M. François MITTERRAND
14 399 60,67 M. Valéry GISCARD D'ESTAING
9 335 39,33
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Le Monde, mardi 21 mai 1974 |
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L'Humanité, 20 mai 1974 |
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Var-Matin, lundi 20 mai 1974 |
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Le Monde mardi 21 mai 1974 |
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Var-Matin, 20 mai 1974 |
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Var-Matin, 20 mai 1974 |
Résultats
pour la métropole, les D.O.M. et les T.O.M. (sauf les Comores) :
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Le Monde, mardi 21 mai 1974 |
Résultats pour la France entière, validés par le Conseil Constitutionnel :
Nombre % Inscrits Inscrits
30 600 775 100,00 Abstentions
3 876 180 12,66 Votants
26 724 595 87,33
Nombre % Votants Blancs ou nuls
356 788 1,33 Exprimés
26 367 807 98,66
Nombre % Exprimés M. Valéry GISCARD D'ESTAING
13 396 203 50,81 M. François MITTERRAND
12 971 604 49,19 M. Valéry GISCARD D'ESTAING est élu Président de la République
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Le Monde, 4 avril 1974 |
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Var-Matin, 6 avril 1974 |
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Supplément au n° 108 de L'Unité, mai 1974 |
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Var-Matin - République, dimanche 5 mai 1974 |
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Var-Matin - République, lundi 6 mai 1974 |
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L'Humanité, lundi 6 mai 1974 |
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Le Monde, mardi 7 mai 1974 |
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Le Monde, 9 mai 1974 |
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Var-Matin - République, lundi 20 mai 1974 |
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L'Humanité, lundi 20 mai 1974 |
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Le Monde, mardi 21 mai 1974 |
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