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Depuis mon adolescence, sans être pour autant un littéraire, j'ai toujours cherché à comprendre le sens des mots que je rencontrais au cours de la lecture de livres ou de journaux, ou que j'entendais dans les conversations ou à la télévision. Très tôt, j'ai inscrit dans des carnets-répertoires les mots que je jugeais "intéressants", ou "difficiles" (pour moi), ou "peu usités", utilisés par certains auteurs, avec leur définition extraite du Petit Larousse. Par exemple, dès l'âge de 16 ans, à la lecture de Germinal, d'Émile Zola, j'avais découvert et consigné dans un premier calepin les principaux termes des anciennes mines : carreau, cuvelage, galibot, grisou, haveur, herscheuse, porion, rivelaine, etc. A la lecture des Mémoires d'Edgar Faure, qui affectionnait les termes sortant de l'ordinaire, j'ai appris des mots tels que : alleutier, apophtegme, dérogeance, flamingant, hypostase, infrachronique, involution, nycthémérien, opiniâtré, palikare, pallium, parodique, parroque, synarchie, thala,... et bien d'autres encore.
Autre exemple, dans les commentaires de journalistes tournant autour du personnage de François Mitterrand, j'ai noté un grand nombre de termes littéraires ou appartenant au langage soutenu, tels que : contempteur, égotisme, élusif, empyrée, frégolisme, hiératique, languide, parangon, récollection, piétisme, sabra, syncrétique, etc.
Autre exemple encore, dans les années 2016-2018, grâce à une
lecture assidue de la chronique hebdomadaire dans Var-Matin
de Roselyne Bachelot qui reconnaît [son] « goût pour les mots rares ou
précieux », on enrichit son vocabulaire avec des termes aussi divers
que : accortise, calinotade, catatonie, enclouure, escobarderie,
parabase, psychorigide, rabicoin, raptus, riflette, saillance, schéol,
scoliaste, et bien d'autres encore...
En 1983, avec le développement de la microinformatique de bureau, j'ai naturellement basculé le contenu de mes carnets manuscrits dans des fichiers de type FileMaker Pro, me permettant de stocker un grand nombre de termes, avec une grande facilité de mise à jour, de recherche et de tri. A partir des quelques centaines de termes que contenaient mes premiers carnets, je suis ainsi rapidement arrivé à 3 000, 5 000, 8 000, 10 000, et aujourd'hui 14 500. Ceci en se limitant aux termes que je trouve "intéressants", c'est-à-dire dont le sens n'est pas toujours évident, ou parfois sujet à confusion ou à interprétation erronée, et en évitant cependant de "gonfler" mon lexique avec des termes trop spécialisés tels que ceux de la médecine, des mathématiques, du droit, de la marine à voiles, etc.
Chaque terme de mon fichier comporte 5 "champs" : le nom, la définition, la rubrique, les corrélats (synonymes, analogues, paronymes, contraires), l'étymologie.
La définition a été extraite ou résumée à partir de celle du Petit Larousse, lorsque le terme s'y trouve. Lorsqu'il ne s'y trouve pas, nous avons cherché dans un Grand Larousse, sinon dans un autre dictionnaire du XXe ou du XIXe siècle, ou dans des dictionnaires spécialisés (dictionnaires d'argot, dictionnaires régionaux, dictionnaires de vieux français, etc.), et plus récemment, en effectuant des recherches sur internet. Chaque fois que possible, un ou plusieurs exemples d'utilisation des termes sont donnés (auteur et titre du document où j'ai vu ce terme mentionné).
Quel intérêt par rapport aux nombreux dictionnaires et encyclopédies qui existent déjà partout ? C'est qu'il s'agit d'un travail personnel, les termes retenus correspondent à ma propre curiosité, à mes domaines d'intérêt et aux contours de ma propre culture, lesquels prennent souvent leur origine dans l'enfance et dans le contexte familial. Tel terme qui a retenu mon attention ne retiendra pas celle d'un autre. Les termes indiqués comme corrélats me sont propres et s'expliquent souvent par des réminiscences très personnelles, parfois inexplicables.
Ce travail étant réalisé, nous avons tenu à la faire connaître et à le diffuser sur notre site internet. Même s'il présente encore de nombreuses imperfections (que nous essayons de corriger au fur et à mesure) et si bien des rubriques restent encore à affiner ou à compléter (notamment l'étymologie), nous pensons qu'il pourra intéresser de nombreux internautes et contribuer à faire connaître la richesse de notre langue française à l'heure où l'on assiste à un développement consternant du langage dégradé dans les textos ou les courriers électroniques, et de l'illettrisme dans l'immense majorité des forums, des blogs ou des "réactions de lecteurs" sur internet...
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A voir également :
Lexique des noms propres rencontrés dans les mots croisés (2 600 termes)Lexique des termes utiles pour les mots croisés ou le scrabble (4 000 termes)
Lexique des termes humoristiques pour mots croisés (4000 termes)
A : 1 039 (a...ai, 300 ; aj...ao, 331 ; ap...az, 410) |
B : 991 (b...be, 399 ; bi...bo : 390 ; br...bz : 202) |
C : 1 516 (c...cat, 393 ; cat...ci, 398 ; ci...cop, 373 ; coo...d, 353) |
D : 577 (d...dh, 290 ; di...dz, 287) |
E : 756 (ea...eo, 385 ; eo...ey, 371) |
F : 555 |
G : 584 (g...go, 288 ; go...h, 296) |
H : 349 |
I : 247 |
J : 121 |
K : 113 |
L : 479 |
M : 810 (m...meo, 409 ; mp...n, 401) |
N : 238 |
O : 401 |
P : 1 183 (p...peo, 377 ; peo...po, 380 ; po...q, 426) |
Q : 59 |
R : 673 (r...re, 376 ; rh...s : 297) |
S : 1 008 (s...sel, 341 ; sel...sp, 345 ; sp...t, 322) |
T : 794 (t...ti, 372 ; ti...u, 422) |
U : 67 |
V : 268 |
W : 27 |
X : 13 |
Y : 30 |
Z : 66 |
S ≈ 14 500 |
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