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Patronymes seynois et généalogie :
Années 2003-2005


Rappel des anciens échanges de correspondances à propos des patronymes ou des familles : Argentery, Armando, Avellan, Beaussier, Burgard, Carayon, Chareun, Cinquini, Daniel, Fabre (Saturnin Fabre), Guilhon, Marchetti, Martini, Montauban, Pareja, Pietrera, Roux, Salami, Seghezza, Sicard, Simino, Tortel, Zattara

Voir également les correspondances des années : 2001-2002, 2006-2011 et 2012-2024


23 juillet - 12 août 2005 : Famille de Louis Burgard

C1.

Mon cher Jean-Claude,

Une page de l'histoire s'en va avec ma mère qui est décédée le 20/07/2005.

(...) Ton site extraordinaire, je t'enverrai plus tard un article sur Louis Burgard qui a été publié dans la revue de généalogie GAG 83.

A bientôt.

MH

R1.

Cher Michel,

(...). Je suis désolé pour cette triste nouvelle. On a beau se dire que sa mère est arrivée jusqu'à 95 ans, il n'empêche qu'une mère c'est une mère ; on n'en a qu'une et après son départ, il n'y a plus personne pour nous rappeler ce que nous étions, ce que nous faisions dans notre prime enfance.

(...). Merci pour tes compliments sur mon site. A très bientôt.

Amitiés.

JCA

C2a.

Cher Jean-Claude

(...) J'ai publié dans la revue de généalogie "Au pied de mon arbre" édité par le Groupement amical des généalogistes de six-fours (GAG 93) dont je suis membre un article sur mon arrière-Grand-Père Louis BURGARD et qui peut t'intéresser.

C'est un article qui devra être complété, mais tu peux le publier sur ton site si tu le souhaite. Tu le trouveras joint.

Au plaisir de te rencontrer.

Michel

C2b.

Cher Jean-Claude

Voir les fichiers joints

MH

Louis Joseph BURGARD
1851-1932
Propos recueillis auprès
de Félix BURGARD (1883-1968) son fils
et de Gabrielle BURGARD (1909-2005) sa petite-fille,
par Michel HAVARD (né en 1943) son arrière petit-fils.

 

La famille de Louis BURGARD :

Louis BURGARD est né à TOULON en 1851. Il est le fils de Jean-Jacques BURGARD dont les parents sont venus d'Alsace s'implanter à TOULON comme musiciens et de Marie Elise MONTAGNE.

Louis se marie en 1876 à LA SEYNE avec Roseline MONIER née à LA SEYNE en 1856.

De ce mariage, ils ont 6 enfants :

- Toussaint né en 1877 décédé en 1952 Dessinateur et Professeur au Lycée ROUVIERE à TOULON.
- Joséphine décédée à 26 ans de la tuberculose,
- Félix né en 1883 décédé en 1968 Modeleur mécanicien,
- Jean décédé jeune de la maladie du Croup,
- Gustave Agent technique à la pyrotechnie,
- Marie Antoinette.

La jeunesse de Louis BURGARD de 1850 à 1865 :

Jean-Jacques BURGARD et sa femme meurent foudroyés dans leur maison en 1860 alors que Louis BURGARD n'a que 10 ans. Louis et son frère Jean sont recueillis par une de leur tante, habitant en haut du cours Louis BLANC à LA SEYNE SUR MER

Pendant cette période, la vie est très difficile, ils sont maltraités et à 12 ans, Monsieur PELLEGRIN s'intéresse à Louis qui paraissait intelligent. Ainsi M. PELLEGRIN, entrepreneur de diligences entre LA SEYNE et TOULON, prend en charge par amitié Louis et l'engage comme commis.

C'est ce premier contact avec la vie professionnelle qui va tracer sa destinée, et son fils Félix BURGARD a toujours eu une reconnaissance sans limite envers les « PELLEGRIN » qui ont su mettre en valeur ses facilités manuelles et intellectuelles.

Louis BURGARD est plongé brusquement dans la vie avec un faible bagage scolaire. Ce ne sera pas pour lui un handicap car il comprend vite la nécessité d'apprendre et de comprendre ce qui se passe autour de lui. En quelque sorte, il profite le plus possible de son entourage et de son environnement pour parfaire ses connaissances. Il est avide de savoir, c'est tout jeune un observateur des techniques.

L'activité de commis l'oblige à toucher à tout et en particulier à la réparation des diligences qui sont faites pour l'essentiel en bois. Pour les travaux, M. PELLEGRIN lui laisse un coin de l'atelier, et il commence à travailler et à apprendre le métier de charron. Il apprend à réparer les chariots et charrettes utilisés pour le transport ainsi que la réparation des roues de ces véhicules. C'est ainsi qu'il apprit le métier de menuisier qui le passionnait.

Après avoir fait très rapidement des progrès en menuiserie, il se passionne pour l'ébénisterie. Il n'y a rien d'étonnant à ce parcours car les diligences avaient des parties en bois de très belle allure pour satisfaire les clients aisés. Il s'intéresse aux moulures faites à la main naturellement et devient très adroit.

Avec ces premiers bagages techniques, dès l'âge de 15 ans il décide de quitter M. PELLEGRIN pour entrer aux Forges et Chantiers de la Méditerranée de LA SEYNE à « La Menuiserie » pour se faire une situation dans un domaine plus vaste que la réparation de diligences. Il aurait pu s'orienter vers le métier de Charpentier de marine, mais il avait déjà appris chez PELLEGRIN le travail de minutie et de précision. Sa nature physique ne le poussait pas à faire des travaux au grand air demandant certes des connaissances du bois mais aussi une force physique, il était plutôt destiné à un travail manuel d'atelier.

Les Forges et Chantiers de 1866 à 1914 :

Il perfectionne très vite ses connaissances dans le dessin qui est la base de son futur métier et parallèlement devient très adroit dans le travail du bois. Il suit avec assiduité les cours qui lui sont donnés. Il apprend très vite les tours de main du travail du bois à prendre en fonction des différentes essences. Il choisit pour certaines parties de maquettes telle ou telle essence qui est la mieux adaptée pour sa résistance, sa couleur et sa facilité à la travailler.

Dès cette période, il se spécialise dans la construction de maquettes et modèles réduits pour les Forges et Chantiers. Avide de connaître à la perfection son métier, il se documente sur toutes les techniques de travaux du bois et du métal, et réalise ses premières constructions de maquettes.

Encouragé par son entourage, il fait des maquettes de plus en plus belles. Il ne regarde pas sa peine, il exige de lui-même le meilleur travail.

Rapidement il devient un des meilleurs ouvriers dans sa spécialité, et il est apprécié par le directeur des Chantiers M. LAGANE pour les qualités intellectuelles et manuelles qu'il manifeste pour son métier d'art.

Il était d'usage à l'époque que chaque fois qu'un bateau était construit dans les Forges et Chantiers, au moment de la livraison, les Chantiers fournissaient deux exemplaires du bateau en modèle réduit, l'un pour l'armateur et l'autre restant à bord du bateau.

Louis BURGARD avait pour tâche de construire ces deux exemplaires. Il existerait donc à travers le monde deux exemplaires de modèles réduits réalisés par Louis BURGARD pour chaque bateau construit aux Forges et Chantiers pendant cette période.

Le travail de série dans une menuiserie qui demandait même à l'époque une notion de production lui a permis de construire de nombreux modèles réduits.

Pendant une vingtaine d'années, il construit ses plus beaux modèles.

Ayant construit des modèles réduits pour de nombreuses nations dans le monde, le directeur des chantiers lui confie la mission d'aller représenter les Forges et Chantiers à la cour du Tzar de Russie pour la présentation des fabrications des Chantiers.

Le voyage en Russie aurait été relaté dans la presse et m'a été de nombreuses fois raconté par son fils Félix BURGARD comme étant une véritable épopée car le voyage a été très long et difficile.

Ce voyage au cours duquel Louis BURGARD représentait les Forges et Chantiers a été pour lui une marque de confiance de la part de la direction des Chantiers qu'il pouvait par la qualité de son travail représenter dignement.

Il représente aussi les Forges et Chantiers à l'exposition universelle en 1900, où fut exposé un de ses plus beaux modèles, le « Jauréguiberry » puis exposé au musée du Louvre. Ce modèle n'est plus exposé au public, mais figure en bonne place à la Préfecture Maritime à proximité des bureaux du Préfet qui doit sans aucun doute admirer ce chef-d'oeuvre.

La délicatesse de son travail :

Le travail qu'il réalise est souvent un travail à la chaîne, c'est-à-dire qu'il fabrique beaucoup de pièces identiques comme on en trouve souvent sur un bateau. Les poulies sont construites en série, il en est de même pour les manches à air et les balustrades.

Les hélices sont moulées dans une matière qui est un mélange de plomb et d'étain. Le métal doit être suffisamment dur mais aussi malléable pour le travailler à la main.

Toute pièce métallique est fabriquée à partir de métal fondu. C'est ainsi qu'il fabrique des moules pour des hélices, des manilles, des ancres. Rien ne l'arrête, il fabrique tout de ses propres mains.

Les caillebotis, les escaliers sont fabriqués avec une minutie diabolique. Seuls des restes ou des chutes de ses travaux qui ont été conservés et transmis à travers quatre générations peuvent attester de la technique de son travail. En fait l'observation des chutes montre que la technique était bien rodée par un travail de fabrication à la chaîne.

Tout son travail est manuel. Il n'utilise que très peu des machines, celles-ci sont d'ailleurs en nombre limité dans son atelier: la scie circulaire et la scie à ruban. Ces scies n'ont rien à voir avec les scies que l'on trouve chez un menuisier, tout est miniature.

Même le tour à bois est miniature. La distance entre pointe et contre-pointe n'est que de 12 centimètres, c'est à dire qu'il ne faisait que des pièces tournées ayant une longueur inférieure à cette longueur. Il n'est pas impossible que ce même tour modifié lui permettait de fabriquer les mats des bateaux dont les longueurs étaient importantes.

Il m'est arrivé de me demander en observant une maquette comment il avait pu emmancher les montants sur une balustrade, tellement les trous étaient petits. Comment pouvait-il faire des trous aussi petits et avec quels outils?

Avant de faire ses modèles réduits, il a dû faire ses propres outils.

Après les Forges et Chantiers, sa retraite de 1914 à 1932 :

Après une bonne carrière remplie, il prend sa retraite et quitte les Forges et Chantiers en 1914 à l'âge de 64 ans. A cette occasion, ses camarades de la menuiserie lui offrent la statue de L'Industrie réalisée par Auguste MOREAU en signe d'amitié et de reconnaissance pour tout le travail accompli avec eux.

A partir de cette période commence sa vie d'artiste et de constructeur de « modèles riches » pour son compte.

Il est maintenant indépendant, il est libre, et il va s'épanouir en créant ses propres maquettes. Il a bénéficié aux Forges et Chantiers d'une formidable expérience. Toutes les techniques du travail autour de la construction des Modèles réduits sont acquises. Toute sa vie il a essayé de perfectionner ses techniques d'être encore plus performant dans la technique et la création.

Il poursuit selon son propre rythme le travail accompli aux Forges et Chantier. Il mène une vie tranquille dans son atelier à créer ses maquettes. Le travail n'est pas pénible et il doit continuer à travailler à la fois pour avoir un revenu pour vivre et garder son indépendance mais il travaille aussi par plaisir.

Pendant la guerre 1914-1918, il y a pénurie d'enseignants, et il est sollicité par le directeur de l'école Rouvière à TOULON pour enseigner le dessin, la géométrie et la menuiserie, matières qu'il connaît à la perfection.

Quel plaisir doit éprouver l'artiste une fois le travail fini, et surtout bien fini !

Il était connu pour son exigence dans sa profession et il avait coutume de dire, le travail achevé et révisé avec une grande modestie : « Ça peut aller », ce qui voulait dire dans son langage qu'il était satisfait de son travail et que pour lui le travail était bien fait. En fait son travail était une parfaite réussite.

Il a des projets enviables et veut les partager avec ses fils qu'il forme lui-même au métier de base de menuisier puis d'ébéniste d'art.

Il installe un atelier avec ses fils sur le Boulevard du 4-Septembre à LA SEYNE SUR MER, appelé :

Louis BURGARD ET FILS
Constructeur de Modèles riches
 
Il propose d'exécuter d'après les plans à toutes échelles tous types de bateaux. Ainsi commencent avec l'aide de ses fils ses plus belles réalisations de Yachts, Paquebots, Voiliers, Croiseurs, Vaisseaux, Machines etc...

Sur une carte de visite, à titre de référence, il cite les modèles exécutés alors qu'il était encore aux Forges et Chantiers:

- BOURGOGNE, Transatlantique.
- GASCOGNE, Transatlantique.
- PORTUGAL, Messageries Maritimes, Figurant au Louvre.
- BRESIL, Messageries Maritimes, Exposition de Paris 1889.
- ITSUKUSIMA, Vaisseau Japonais, Exposition de Paris 1889.
- PELAYO, Vaisseau Espagnol, Exposition de 1891.
- CECILLE, Croiseur Français, Exposition de 1889.
- CAPITAN PRAT, Vaisseau Chilien, Exposition de Moscou 1891
- BENJAMIN CONSTANT, Croiseur école Brésilien.
- JAUREGUIBERRY, Vaisseau Français, Figurant au Louvre.
- CHATEAURENAULT, Croiseur Français, Exposition de Paris 1900.
- BAYAN, Croiseur Russe, Exposition de Paris 1900.
- CESAREWITCH, Vaisseau Russe, Exposition de Paris 1900.
- DEODORO, Vaisseau Brésilien, Exposition de Paris 1900.
- CHOLON Paquebot Compagnie Nationale, Exposition de Paris 1900.
- PERSEVERANCE, Voilier Maison BORDE, Exposition de Paris 1900.
- ANNAM, Messageries Maritimes, Exposition de Paris 1900.

D'après les renseignements que j'ai pu obtenir de son fils Félix BURGARD qui a travaillé avec lui et de sa petite fille, Gabrielle BURGARD, Louis BURGARD s'est intéressé tout au long de sa carrière de constructeur de modèles réduits aux différentes techniques du travail du bois et du métal, aux différents types de bois et à l'outillage pour réaliser des travaux de précision et de minutie.

L'homme de communication :

Louis BURGARD a été toute sa vie un homme de communication, ouvert à tous. Ayant entendu vanter ses qualités d'homme et d'artiste, de nombreux jeunes désirant parfaire leurs connaissances sont venus le voir, et il leur donnait généreusement conseils et encouragements.

C'est ainsi qu'il a marqué entre autres un ouvrier de l'arsenal, passionné par le beau travail, M. Elie ZUNINO, que j'ai eu le plaisir de rencontrer lorsque j'étais enfant et qui m'a montré son propre travail, dans un autre domaine et avec d'autres matériaux puisqu'il travaillait le cuivre. J'ai le souvenir d'avoir vu chez M. Elie ZUNINO, d'une part un poisson et d'autre part le combat de l'aigle avec un serpent, chacun des deux en cuivre rouge monté sur un petit socle.

Il ne fut jamais indifférent à la vie de la cité et de son entourage, entretenant des relations avec de nombreuses associations en particulier La Philharmonique La Seynoise et le Club Nautique Seynois.

Le Club Nautique Seynois (CNS) :

Il fonde le Club Nautique Seynois et devient son président pendant plusieurs années. Pendant cette période, il s'intéresse à la navigation de plaisance et aux régates. Par sa connaissance de la construction navale il aide ses amis à améliorer les embarcations et leurs gréements par de nombreux conseils précieux sur les formes des bateaux et leur manoeuvre en fonction de la direction des vents.

C'est ainsi que le Club Nautique Seynois remporta ses premières victoires en régates contre les Toulonnais et pu conserver le titre de champion pendant plusieurs années.

Le Club Nautique Seynois est toujours actif aujourd'hui, et il était possible d'aller voir dans le local du Club situé dans le bâtiment rond près du monument aux morts au bout du port un modèle réduit de la «Jeanne-Blanche» dans sa cage de verre offert au Club Nautique par la famille de Louis BURGARD.

Nous avons appris que ce superbe modèle réduit avait été volé et avait disparu.

L'hommage public de la commune :

Après une vie bien remplie, Louis BURGARD meurt dans sa quatre-vingt-deuxième année en 1932.

La commune de LA SEYNE reconnaissante au travail exemplaire de Louis BURGARD a décidé par décision à la suite de la séance du conseil municipal du 29/06/1934 et approuvé par le Monsieur le Préfet du Var le 23/08/1934 de conserver son souvenir en donnant son nom à la rue nouvellement crée située au sud de l'école Curie.

Ses descendants :

Ses enfants :

- Toussaint, Joséphine, Jean, Marie-Antoinette BURGARD n'ont pas eu d'enfants.
- Félix a eu quatre enfants : Gabrielle, Jean-Laurent, Honoré, Charles.
- Gustave a eu un enfant : Mireille.

Ses petits enfants et arrière petits enfants

- Gabrielle a eu quatre enfants : Marie Thérèse, Jean-Jacques, Michel, Claude.
- Jean-Laurent n'a pas eu d'enfants.
- Honoré a eu quatre enfants : Monique, Jacqueline Evelyne, Jean-Claude
- Charles a eu trois enfants : Noël, Lionel, Viviane.

Deux générations suivent.

R2.

Bonjour Michel,

Merci beaucoup pour tes fichiers sur ton arrière grand-père et sur la généalogie de ta famille.

C'est avec plaisir que je vais les rajouter sur mon site, à la suite de la correspondance que nous avons déjà eue et des photos de modèles de Louis Burgard que tu m'avais adressés l'an dernier.

(...) Amitiés.

JCA

NB. Voir également des photos de maquettes construites par Louis Burgard à la page "Personnalités locales" de notre site : personnalites_locales.html#11


8 juillet - 8 août 2005 : Famille Daniel

Q1.

Cher monsieur,

Grâce au mot clef "Jean Denans" je suis tombée par hasard sur l'histoire de la Provence, berceau de ma famille, et j'ai bien sûr été passionnée. Puis j'ai vu que vous aviez un site et je m'y suis précipitée. Avant de me présenter je souhaite vous remercier vivement pour la création de ce site et pour tous les enseignements si intéressants que vous donnez à vos lecteurs.

Mon nom de jeune fille est Martine Daniel. Avec mon frère, nous sommes les descendants en ligne directe de la famille Daniel. Mon grand-père m'ayant transmis l'historique de notre famille, j'ai commencé il y a quelques années la recherche plus approfondie de mes ancêtres. Ainsi j'ai pu retrouver un cousin habitant à Ollioules qui faisait des recherches de son côté sans connaître mon existence. Malheureusement il est décédé l'année dernière. Pendant plus de trois ans nous nous sommes rencontrés à Paris et nous nous sommes communiqués des informations et mon cousin étant sur place il a pu faire un immense travail de recherche avec ma maigre collaboration puisque j'habite loin de la Seyne.

J'ai donc en main un historique de ma famille et un arbre généalogique très complet remontant désormais à environ 1500. Le plus ancien de nos ancêtres est donc un certain Maître Louis Daniel né vers 1500 apparemment à Six Four et a épousé une Martinenq. Un de ses enfants, Maitre Claude Daniel a épousé une demoiselle Beaussier. etc etc.

Tout au long de cet arbre généalogique je peux voir que les Daniel ont épousés aussi (et parfois à plusieurs reprises dans notre arbre) des familles comme Isnard, Tortel, Audibert, Jouglas; Curet, Aycard; Auffan etc, etc. Notre famille vécut aussi à la Seyne comme en témoigne notre historique et les Daniel qui sont restés célèbre dans votre ville (je pense à Clément Daniel plus particulièrement). Mes ancêtres étaient des notables puisqu'ils ont été, maires, notaires du roi, lieutenants du roi, gouverneurs de la seyne médecins capitaines aux longs cours, et enfin mon tri-ailleul fut consul d'Italie, de Grèce et d'Espagne. Je souhaite évidemment essayer de poursuivre mes recherches plus avant bien que consciente que plus on remonte dans le temps et plus c'est extrêmement difficile voir presque impossible, mais je ne désespère pas.

Pour l'heure, je voulais, juste Cher Monsieur, vous faire part de mon existence et vous demander si vous pouviez me donner même une maigre piste pour la poursuite de mes recherches généalogiques.

- Je sais que Jean Renans nous apprend que déjà en l'an 940 il existait un dénommé Pierre Daniel de noble lignée du castrum de Six Four.

- Je sais que mon ancêtre le plus lointain serait donc Maitre Louis Daniel. Qu'en 1528, il est volontaire pour être bannier au quartier de la Canourgue (où se trouve actuellement le stade Scaglia et le cimetière de La Seyne) A ce titre il est donc chargé de surveiller les récoltes, les vignes et les figuières. Il a le pouvoir de mettre des amendes.

Notre famille a également des armoiries que nous avons sur quelques pièces de vaisselles en argent. Ces armoiries doivent être très anciennes puisqu'elles représentes un écu, avec sur le champs un olivier au dessus duquel il y a une colombe tenant un rameau d'olivier et le tout surmonté d'un casque de chevalier. Il semble d'après mes recherches héraldiques que ces armoiries pourraient venir d'une distinction donnée au moyen-âge !!! Un Daniel qui aurait été Chevalier et pour service rendu au roi aurait été anobli Avez-vous eu connaissance de cela ? Je cherche aussi les origines de ces armoiries qui m'ont toujours intriguées !!

Je ne sais pas si mon mail aura une réponse et si vous pourrez éventuellement m'apporter une quelconque information mais en attendant je vous remercie d'ores et déjà de m'avoir lu.

Dans l'attente, je l'espère,

Veuillez croire cher Monsieur, à mes salutations distinguées.

MD

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt.

Les seules informations dont je dispose sur le patronyme Daniel à La Seyne sont celles que mon père a pu mentionner dans sa série d'ouvrages « Images de la vie seynoise d'antan », et notamment ce qui concerne les deux familles qui ont donné leur nom à un quartier et un chemin (quartier Daniel et chemin de Daniel) et à une rue du centre ville (rue Clément Daniel), que vous pouvez trouver dans mon lexique :

http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_d.html

Quartier Daniel et chemin de Daniel : Du nom d'une ancienne famille de propriétaires de terrains dans ce quartier ouest de la ville (entre La Gâtonne et le Vallon des Signes), qui contribuèrent à la fondation de La Seyne, et qui furent longtemps parmi les administrateurs de la communauté seynoise.

Rue Clément Daniel : Clément Daniel : Ancien médecin-chef bénévole de l'Hôtel-Dieu, homme remarquable par ses actes de dévouement, sa générosité et ses bienfaits à la population seynoise qu'il manifesta toute sa vie durant. Il mourut en 1891. Il était issu de la famille Daniel, famille connue à Six-Fours depuis le Xe siècle.

Parmi les anciens notables, administrateurs et maires de La Seyne, je sais qu'il y a eu aussi plusieurs Daniel :

(http://jcautran.free.fr/histoire_locale/histoireloc.html#4)

E. DANIEL (1656)
Laurent DANIEL (1657)
Honoré DANIEL (1682-1691)
Louis DANIEL de LÉRY et Melchior DANIEL (1701)
Louis DANIEL de LÉRY (1708)
Sieur Joseph DANIEL (1742-1748)
Joseph DANIEL et ? DANIEL (1767-1789)
Louis-Nicolas DANIEL (1794-1795)
Nicolas DANIEL (1800-1801)

Mais je n'ai malheureusement aucune autre information sur la généalogie des Daniel, d'autant que ma documentation se limite à l'histoire de La Seyne (donc postérieure au milieu du XVIIe siècle)

D'autre part, je n'ai pas encore retrouvé de patronyme Daniel dans mon propre arbre généalogique. J'ai cependant trouvé plusieurs fois le patronyme Daniel mentionné dans une recherche généalogique que j'avais fait effectuer pour une autre famille d'anciens seynois (les Turin ou Thurin). Vous pouvez retrouver ces mentions dans le "forum" de mon site à l'adresse : http://jcautran.free.fr/forum/genealogie_2002.html (si vous balayez cette page, vous trouverez que les patronymes Daniel, ainsi que Beaussier, Martinenq, etc. reviennent plusieurs fois).

Enfin, je sais qu'il existe un descendant (assez âgé) de l'illustre famille des Daniel de La Seyne, qui poursuit des recherches généalogiques sur ses ancêtres (je l'ai rencontré plusieurs fois aux archives de l'état-civil en 2002-2003). Je n'ai pas retenu le prénom, ni l'adresse de ce Monsieur DANIEL, car je ne suis pas retourné aux Archives depuis 2 ans, mais je pense que vous pourrez l'obtenir facilement en téléphonant à la responsable des Archives, qui le connaît bien :

Mlle Adeline Luminet
Archives Municipales
Avenue de la Grande Maison Villa Tamaris
83500 La Seyne sur Mer
Tél. : (...)

J'espère que vous pourrez ainsi progresser dans vos recherches.

Cordialement,

JCA

Q2.

Bonjour Monsieur,

Sans plus tarder je souhaite vous remercier de m'avoir répondu si rapidement et d'avoir pris la peine de me donner tous les renseignements que vous possédiez. Malheureusement et à priori il n'y a pas grand chose que je ne sache déjà. Mais vous me confirmez tout de même certains points et me donnez certaines idées de pistes. J'irai sur le forum également (on ne sait jamais !) Le monsieur Daniel dont vous parlez et que vous avez rencontré par hasard aux archives semble être le cousin éloigné dont je vous parlais dans mon mail. Si nous parlons bien de la même personne il s'agissait de Monsieur Bernard Daniel qui habitait à Ollioules. Il est malheureusement décédé l'année dernière.

Quant à Madame Adeline Luminet, je pense même l'avoir eu au téléphone il y a longtemps, quand je débutais mes recherches. Mais éventuellement je la rappellerai et du coup je vous remercie de m'avoir rappelé son nom que j'avais égaré.

Vous ne me dites rien sur les armoiries des Daniel. Sans vouloir abuser de votre gentillesse, connaissez vous au moins une personne qui serait apte à me donner une piste sur ces armes qui semblent être typiquement provençale. ?

J'ai en ce moment du monde à la maison et n'ai pas vraiment le temps de me consacrer à la généalogie de mes ancêtres mais dès que possible je poursuivrai mes recherches (peut être pas avant la rentrée). Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de mes investigations… bien sûr.

Merci encore.

Bien cordialement.

MDB

R2.

Bonjour,

(...) Je n'ai malheureusement rien en ma possession, ni dans les archives de mon père, sur les armoiries de la famille Daniel.

Et je ne vois pas très bien qui pourrait vous informer à ce sujet. Il est vrai que j'ai été absent de La Seyne-sur-Mer pendant 40 ans, que je ne suis retourné au pays que depuis quelques mois, et que je n'ai pas encore repris beaucoup de contacts avec les personnes s'occupant de l'histoire de La Seyne.

Peut-être, si vous ne les connaissez pas déjà, pourriez-vous interroger :

Soit : les "Amis de La Seyne Ancienne et Moderne"
(Présidente : Madame Jacqueline Padovani)
Le Charles Gounod E2
Rue Georges Bizet
83500 LA SEYNE SUR MER
 
Soit : "l'Association Histoire et Patrimoine Seynois"
(Présidente : Madame Yolande Le Gallo)
Adresse postale : B.P. 315
83512 La Seyne cedex
Siège social : Ecole Coste,
chemin Aimé Genoud
83512 La Seyne
E-mail : (...)

Cordialement,

JCA

Q3.

Bonjour Monsieur,

Vous n'avez pas à vous excuser car vous êtes déjà extrêmement gentil de répondre à mon insistance presque impolie ! Non, je ne connais pas du tout les deux personnes dont vous me parlez . Je vous remercie de me communiquer leurs coordonnées. Dès le mois de septembre je tacherai de les contacter (on ne sait jamais) et je vous ferai savoir le résultat de mes investigations.

Merci encore et à bientôt.

MDB


22-juin - 14 novembre 2005 : Martine Cinquini

Q1.

Bonjour,

En faisant mes recherches genealogique je suis arrivé sur votre site.

Pourriez vous me dire vous aurez des éléments concernant une dénomé Cinquini Martine qui apparait sur votre site.

Vous serait il possible de lui transmetre mes coordonnées afin qu'elle puisse me contacter et vérifier si effectivement nous avons des liens familiaux

par avance je vous en remercie, Cordialement

MB

R1.

Je suis désolé, mais il n'y a pas de Cinquini Martine dans ma généalogie. Le nom de Cinquini apparaît seulement dans la liste alphabétique des 3000 anciens élèves de mon père :

..., Michel CILONA, Béatrice CINQUINI, Martine CIRAVÉGNA,...

Mais il s'agit d'une ancienne élève nommée Béatrice Cinquini (que mon père a eue en 1965-1966), qui est suivie dans la liste par une Martine Ciravégna, et c'est sans doute pour cela qu'en recherchant "Cinquini Martine", vous êtes retombé sur cette liste.

Cordialement,

JCA

Q2.

Bonjour,

En visitant votre site j'ai pu voir certain nom et notamant celui de Cinquini. Je suis en train de faire mon abre généalogique et je suis à la recherche de Mme Cinquini Rosa apparamant née en Algérie, mariée à Bonnet Antoine. Pourriez vous me dire si vous aurz des éléments concernant Cinquini qui pourrais faire avancer mes recherches.

Par avance Merci .

PB

R2.

Bonjour,

Le nom de Cinquini figure effectivement sur mon site parmi la liste des anciens élèves de mon père. Il s'agit de Béatrice Cinquini, qui fut élève de mon père en classe de 6e, année 1965-1966, au Collège Curie à La Seyne-sur-Mer.

J'ai retrouvé dans les anciens cahiers de notes de mon père que cette Béatrice Cinquini était née le 6-7-1953 à Sidi-bel-Abbès et que son père était sous-brigadier de police en retraite et qu'ils habitaient le quartier de Tamaris, à La Seyne-sur-Mer.

Mais c'est tout ce que je sais sur le nom de Cinquini. Je n'ai aucun élément concernant la généalogie de cette famille.

Désolé.

Cordialement,

JCA

Q3.

Merci du renseignement cela pourra peut être m'aider pour la suite.

PB


17-20 juin 2005 : Familles Carayon et Simino

Q1.

Bonjour, j'aimerais savoir si vous avez connu mon grand-pere Pierre Louis Carayon et mon arriere grand-mere mme Simino qui tenait le bar tabac des sablettes.

SB

R.

Bonjour,

Merci pour votre message, que j'ai communiqué à mon père, Marius Autran, qui va bientôt avoir 95 ans.

Mon père, qui a très bien connu les quartiers de Mar Vivo et des Sablettes dans son enfance (puisque ses parents et grands parents y ont très longtemps habité), me dit qu'il se souvient assez bien de Madame Simino et du Bar Tabac des Sablettes. Son père, Simon Autran, et son oncle, Paul Aubert, y achetaient régulièrement leurs paquets de tabac et de cigarettes et connaissaient bien Madame Simino. Ceci dit, mon père n'a pas d'autre souvenir précis à raconter sur votre grand-mère, et d'ailleurs il ne sait plus très bien si les souvenirs qu'il a datent des années 30 ou des années 50. Il ne se souvient pas non plus de Pierre Louis Carayon (il l'a peut-être connu, mais, à 95 ans, vous comprendrez que ses souvenirs se sont un peu estompés).

C'est malheureusement tout ce que j'ai pu obtenir de mon père à propos de votre famille.

Cordialement,

JCA

Q2.

Merci beaucoup pour vos renseignement, et un grand bravo pour votre site !!!

Cordialement.

SB


24-28 avril 2005 : Généalogie Sicard

Q.

(...) je m'intéresse aussi à la généalogie de ma famille et des familles apparentées que j'avais connues dans mon enfance. As-tu une bonne connaissance des Sicard de La Seyne ? J'ai connu d'une part ta famille, mais j'ai connu d'autres Sicard (Henri Sicard, marié à Juliette Besson, et sa soeur Louisette, mariée à Jules Curet, et, je crois, un autre Sicard qui était pâtissier (?), et je crois un autre qui était contrôleur des bus (?). J'ai complètement oublié s'il y avait un lien entre ces Sicard et lequel. Pourrais-tu me renseigner ?

JCA

R.

En ce qui concerne les Sicard : Mon grand-père était Pierre Sicard et son épouse Rose Magnaud ; ils ont eu six enfants. L'aîné, Frédéric (et non Henri) était marié avec Juliette Besson, ils n'ont pas eu d'enfants, c'était mon parrain. La seconde, était Antoinette mariée à André Janssens (ma marraine), sans enfants ; le troisième, Jean (mon père) marié à Thérèse Coutelenq (trois enfants : Jacqueline (épouse Padovani), Jean-Claude, Jeannie (épouse Travin - décédée), Le quatrième, Louis marié à Mado x (une fille, Monique), la cinquième, Louisette (mariée à Jules Curet, sans enfants) et le dernier, Georges (marié à Suzanne Castagne, trois enfants : Marthe, Pierre, Monique). A ce jour, Frédéric, Antoinette, Louis et Georges sont décédés. Georges était le pâtissier, passa quelques temps au chantier avant de devenir contrôleur au cars Etoile.

JCS


13-18 mars 2005 : Généalogie Martini

Q.

Bonjour monsieur AUTRAN,

Tout d'abord je vous confirme que j'ai beaucoup aimé votre site et les informations qu'il contient.

Comme vous le voyez, mon nom est également MARTINI. Mes recherches généalogiques m'ont amené à FERRIERE (italie) dans le val nur sous piacenza. Vous même, connaîtriez vous les origines italiennes de l'instituteur de l'école MARTINI

Cordialement

JCM

R.

Bonjour,

Merci pour votre sympathique message à propos de notre site internet.

Mais nous ne savons que peu de choses sur M. Jean-Baptiste Martini, qui fut, sous Louis-Philippe, en 1833, le premier directeur de l'Ecole qui portera son nom jusqu'en 1976. Son nom paraît en effet d'origine italienne, mais tout ce que je sais (d'après l'histoire de La Seyne écrite par M. Baudoin en 1965), c'est qu'il était né à Arles. Et M. Baudoin orthographie son nom "Jean-Baptiste Martiny" et parle également de son fils, Adrien Martiny, qui sera aussi directeur de l'Ecole après son père, en 1843, ce dernier étant passé inspecteur.

Pour connaître l'ascendance de cette famille Martini, il faudrait sans doute faire des recherches dans l'état-civil d'Arles, fin XVIIIe ou début XIXe siècle.

Je ne dispose malheureusement aujourd'hui d'aucune information plus précise. Si j'arrive à en savoir davantage, je ne manquerai pas de vous le faire savoir.

Cordialement,

JCA


3 janvier - 5 octobre 2005 : Famille Zattara

Q1.

La chaloupe de veille était armée par mon grand père Zattara. Ma mère avait 6 ans.

Je vous remercie pour le travail de recherche.

Merci

JPG, ancien des Chantiers

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message. Je l'ai transmis à mon père, Marius Autran (l'auteur du chapitre sur le cuirassé Liberté dans lequel votre grand-père est cité) qui vous en remercie.

Si vous possédez des souvenirs de famille sur la catastrophe du cuirassé Liberté, ou des photos ou anecdotes concernant votre grand-père, je serais heureux que vous puissiez me les communiquer car cela permettrait d'enrichir le chapitre consacré au cuirassé Liberté, dans la version qui a été mise sur internet.

Par ailleurs, le nom de Zattara est resté bien connu de ma famille. Mon grand-père Simon Autran (1887-1962) qui était dans la Marine, puis à l'Arsenal de Toulon avait un collègue et ami nommé Zattara. Mon père (qui vient de dépasser ses 94 ans) me dit qu'il était en classe à l'école Martini avec un Zattara qui était devenu ensuite officier de Marine. Il connaissait aussi un autre Zattara qui fabriquait des voiles près de la place de La Lune. Je ne sais pas s'il s'agissait ou non de membres de votre famille, mais nous tenions, en réponse à votre message, à vous communiquer ces quelques souvenirs de famille.

Cordialement,

JCA (fils de Marius Autran)

Q2.

Bonjour,

Je fais des recherches généalogiques sur ma famille ZATTARA .

Je connaissais déjà le site de votre père mais hier par hasard je suis tombée sur un message à propos "Chaloupe de veille du cuirassé Liberté". J'aimerai pouvoir joindre la personne dont le grand père avait armé la chaloupe et lire le passage parlant de son GP .

De plus j'aimerai plus de renseignements sur les ZATTARA si c'est possible . Mon père (Jean le voilier de La Seyne) né en 1911 et décédé en 1985 ne parlait pas. Sa soeur toujours vivante 83 ans n'est pas bavarde

Ci joint le message lu sur le site.

A bientôt j'espère

Amicalement

AZ

R2.

Bonjour,

Le message que j'ai reçu à propos de la chaloupe de veille du cuirassé Liberté m'avait été adressé le 3/1/2005 par M. JPG, ancien des Chantiers de La Seyne. Ce message provenait de l'adresse e-mail suivante : (...).

Vous pouvez certainement essayer de joindre ce monsieur pour essayer d'en savoir plus sur leur famille Zattara.

De mon côté, je ne sais rien de plus précis par rapport à ce que j'avais répondu dans le message que vous avez trouvé sur le forum de mon site. Ces quelques informations étaient de lointains souvenirs de mon père. Mais comme ce dernier, 95 ans, vient d'être hospitalisé, il ne m'a pas été possible de l'interroger de nouveau. Si son état s'améliore, je pourrai essayer d'obtenir de lui quelques autres précisions et je vous les communiquerai.

Pour l'instant, je ne peux malheureusement rien vous dire de plus. Peut-être obtiendrez vous des informations intéressantes auprès de M. JPG ?

Cordialement,

Jean-Claude Autran


5-6 mars 2004 : Famille Roux

Q.

Tout d'abord bonjour et félicitations pour ce merveilleux site que vous avez consacré à La Seyne sur Mer.

Chapeau aussi à tout ce travail et ces heures passées à toutes ces recherches et écrits.

J'ai recherché sur votre site quelques renseignements pour mon arbre généalogique.

Je m'appelle GR et j'ai épousé le plus jeune des fils Roux de la menuiserie qui se situait à coté du cimetière.

Je pensai trouver quelque chose sur mon beau-père Roux Clairin...

Bonne continuation et encore merci pour ces références.

GR

R.

Bonjour,

Merci pour votre sympathique message.

Je ne peux malheureusement guère vous aider pour ce qui est de la généalogie des Roux car je ne connais pas de Roux dans ma famille et ce patronyme ne figure pas dans mon arbre généalogique (http://gw.geneanet.org/index.php3?b=jcautran).

J'ai cependant consulté mon père (Marius Autran, 94 ans) au sujet de votre famille. Il me dit avoir bien connu la menuiserie Roux. Il me dit que son ami et voisin Joseph Jouvhomme avait travaillé dans les années 50 dans cette menuiserie, avec Clairin Roux, et sans doute avec un de ses fils. Mais mon père ne sait rien de plus précis.

Mon père a eu 7 ou 8 élèves différents portant le nom de Roux (Georges en 40-42, Victor en 40-41, Claude en 57-58, André en 58-60, deux autres en 59-61, Jean-Louis en 62-63, Joël en 63-64). Voir à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/archives_familiales/profession/liste_des_eleves/cahiers_de_notes.html

Certains de ces élèves descendaient de familles Roux qu'il avait connues comme celle de Guillaume Roux, agriculteur ; de Gaston Roux, conseiller municipal ; d'Urbain Roux, officier d'administration, etc. Mais il ne sait pas si certains de ses élèves Roux étaient ou non parents avec ceux de votre famille qui possédaient la menuiserie.

Désolé de ne pas pouvoir vous éclairer davantage.

Cordialement,

JCA


2 mars - 11 septembre 2005 : Patronyme Pietrera

Q1.

M marius autran.

bonjour,monsieur je suis tombé sur votre site,car je suis à la recherche de mon grand père qui appelle MATHIEU Pietréra à la Seyne sur mer il était avec md pauline marie Stuart ,en 1911 c'est la date de naissance de pauline.

tout ce que je sais c'est qu'il était frappeur! pour l'époque c'était une profession.

cela est très vieux dans le temps ,mais ont ce pose toujours des questions. merci de me faire savoir si vous avez connu un Mathieu pietréra.

merci.

MC

R1.

Bonjour,

Nous sommes désolés, mais notre famille n'a jamais connu de Mathieu Piétrera, ni de Pauline Marie Stuart. Je ne peux malheureusement pas vous aider.

Le seul Piétrera qui nous soit connu était Paul Piétrera et avait été candidat aux élections cantonales de 1955 à La Seyne (je ne sais pas s'il avait une parenté avec votre famille).

Cordialement,

JCA

Q2.

Bonjour Monsieur,

Je me nomme JLP, et je viens de consulter par hasard votre site,il y parait une demande de renseignement sur la famille Pietrera; je viens de retracer la généalogie de mon patronyme, et si cela intéresse cette personne, je vous communique mon adresse E-MAIL, afin que ce monsieur s'il le désire puisse prendre contacte avec moi.

Par avance merci de votre concours.

JLP

R2 (à MC).

Bonjour,

Il y a quelques mois, vous m'aviez interrogé à propos de la recherche de votre grand-père Mathieu Pietrera. Je n'avais alors pas d'information particulière à vous fournir.

Récemment, un internaute, M. JLP, a retrouvé notre échange de messages sur le forum de mon site, et m'a indiqué qu'il avait retracé la généalogie du patronyme Pietrera.

Si vous souhaitez poursuivre la recherche sur votre grand-père, je vous suggère de contacter M. JLP à l'adresse (...)

qui pourra peut-être vous renseigner sur Mathieu Pietrera.

Cordialement,

JCA

Q3.

Mr AUTRAN,

Nous sommes désolés, mais nous essayons de passer ce mail à Mme Marguerite comptebizien en réponse à ces recherche sur son GP Mathieu PIETRERA,mais son adresse mail n'est pas exacte, nous nous permettons de vous le faire passer ou nous vous donnons nos coordonnées téléphonique au cas ou cette dame ce manifesterait de nouveau:

Mr Mme PIETRERA au 05 56 65 44 40 OU 06 85 23 85 23

Merci pour votre aide et vous prions d'agréer Mr AUTRAN l'expression de nos salutations distinguées.

Mr & Mme PIETRERA

R3.

Bonjour,

Oui, je me suis aperçu du problème. Lors de la dernière tentative pour informer Marguerite Comptebizien, de votre proposition, un message d'erreur m'est revenu. Apparemment, cette personne dont le message que vous aviez trouvé sur mon forum datait du 2 mars 2005, a dû changer d'adresse électronique depuis cette époque.

Sa dernière adresse était bien : « marguerite.comptebizien » <marguerite.comptebizien@wanadoo.fr>, mais cette adresse ne fonctionne plus aujourd'hui.

J'ai cherché dans les pages blanches s'il existait un patronyme Comptebizien. Je n'en ai pas trouvé en région PACA, ni en région parisienne. Et d'ailleurs je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'un patronyme réel ou seulement d'un pseudonyme. Donc, je ne sais pas comment faire pour la joindre de nouveau.

Je vais rajouter cet échange de correspondances sur mon forum et nous verrons si cette personne se manifeste de nouveau.

Cordialement,

JCA

Q4.

Cher Monsieur,

Nous avons bien reçu votre mail,et il est bien dommage que cette dame ne soit plus à l'adresse mail indiquée, mais nous vous remerçions de votre concours, et espérons avoir des nouvelles de cette personne, qui selon nos recherches fait partie de la "même famille"PIETRERA.

Nous vous renouvelons tous nos remerciements et vous prie d'agréer nos sincères salutations.

Mr & Mme PIETRERA


14 octobre - 3 novembre 2004 : Généalogie Salami

Q.

Bonjour,

D'abord bravo ! et c'est en-dessous de ce que ce site mérite : c'est fantastique!

Merci de faire vivre un tel patrimoine, et de le faire vivre avec autant d'intelligence et de coeur.

Je suis arrivée dessus par hasard : les miracles du net ...

Je fais en effet des recherches sur la famille de mon mari dont les origines sont libanaises d'un côté et toulonnaise-La Seyne de l'autre, le Canal de Suez étant le facteur de rapprochement.

Une tante de mon mari, Anna Salami, décédée à La Seyne le 26 mars 1967, avait épousé en 2° noce un André Audibert : nous ne savons rien sur lui

Une grand tante de mon mari, également nommée Anna Salami, décédée à Brégaillon le 26 décembre 1833, avait épousé enn 1° noce un Pierre Joseph Bonnafé, décédé à Brégaillon le 30 mai 1889, puis en 2° noce Joseph Antoine Senes décédé à Brégaillon le 19 janvier 1914.

Le grand-père de mon mari, Simon Salami, est lui-même décédé à Brégaillon le 13 février 1940

La grand-mère Louise Flandrin serait aussi originaire de Toulon : l'histoire disant qu'un Flandrin aurait été le pilote du bateau de l'impératrice Eugénie évoquerait-elle quelque chose pour vous parmi toutes les anecdotes dont vous semblez dépositaire.

Je vous livre copie de l'arbre que j'ai pu reconstituer : je fouille dans toutes les directions espérant trouver des bouts de fil à tirer d'une pelote bien emmêlée : je compte descendre à Toulon cet hiver pour faire des recherches dans les Archives départementales. Je dois également aller à Roubaix chercher dans les Archives de la Compagnie du Canal.

Un travail d'enquêtes passionnant, parfois difficile, mais des découvertes inattendues et merveilleuses comme celles de votre site où, si l'on ne trouve pas nécessairement ce que l'on cherche, on tombe sur des documentations passionnantes que l'on prend plaisir à lire pour le simple plaisir.....

Avec mes remerciements

MJS

R.

Bonjour,

Merci pour votre message et vos commentaires sur mon site internet.

Au sujet de la généalogie, je n'ai cependant guère d'éléments pour vous aider. Il y a bien des patronymes Audibert parmi mes ancêtres lointains. Voir la page de "mes" Audibert sur le site Geneanet :

http://gw.geneanet.org/index.php3?b=jcautran&lang=fr;m=N;v=audibert

Mais c'est un patronyme très courant à La Seyne ou à Six-Fours, et je n'ai aucune idée de leur parenté éventuelle avec André Audibert que vous citez.

Le mieux est évidemment que vous veniez faire des recherches dans les archives de Toulon ou de La Seyne (Brégaillon dépend de la commune de La Seyne).

Les archives de l'état-civil de La Seyne, pour ce qui est des actes de plus de 100 ans (donc, jusqu'en 1903), se trouvent à la villa Tamaris Pacha (avenue de la Grande Maison Tamaris Pacha). Salle de lecture ouverte les après-midis. Prendre si possible RV avec la responsable Mlle Adeline LUMINET au (...).

Par ailleurs, nous ne savons rien de particulier (ni moi-même, ni mon père qui a 94 ans) sur le pilote de bateau nommé Flandrin. Nous ne connaissons qu'un Flandrin célèbre dans la région, Toussaint Flandrin (1877-1953), qui était un syndicaliste de l'Arsenal de Toulon. Vous pouvez d'ailleurs trouver sa biographie sur mon site à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/fiches_mouvement_ouvrier/F/flandrin_toussaint.html

Il y a peu de chance qu'il ait eu une parenté avec celui de votre famille, mais sait-on jamais?

Enfin, vous m'indiquez que les liens ne semblent pas fonctionner sur mon site. Je suis surpris car je les teste régulièrement. Mais il peut arriver qu'il y ait eu des oublis. Merci de m'indiquer sur quel lien exactement vous avez rencontré un problème afin que j'opère des rectifications.

Cordialement,

JCA

Q2.

un grand merci de votre réponse

Je vais venir prochainement à la Seyne et prendrai contact avec Mme Luminet

Je ne vois plus de lien sur votre site : l'avez-vous modifié ?

En tous les cas il est parfait.

MJS


10-12 juin 2004 : Patronymes Avellan et Pareja

Q.

faisant des recherches sur ma généalogie-j'ai parcouru votre site 'dans lequel était mentionné l'Amiral Paréja et avellan - je suis trés intéressé car je m'appelle alfred Paréja et l'épouse de mon arriére grand père Avellan- avez-vous des renseignements les concernant-d'avance je vous remercie-j'habite à Hyéres-

AP

R.

Bonjour,

Merci pour votre message. Mais je ne sais pas si je peux beaucoup vous aider en matière de généalogie.

Le nom de Pareja a bien été cité dans l'histoire de la construction navale à La Seyne, à propos de la frégate cuirassée Numancia construite à La Seyne en 1863 pour la Marine espagnole. Tout ce que je sais est que le Numancia a participé à une intervention au Pérou parmi l'escadre du Pacifique commandée par l'Amiral espagnol Pareja. Je n'ai aucune autre information sur cet Amiral Pareja. Pareja semble un patronyme d'origine espagnole (il y a eu un peintre célèbre Juan de Pareja 1606-1670).

Quand à l'amiral Avellan qui est mentionné, c'était le nom d'un amiral russe (chef d'état-major et aide de camp général du Tsar, devenu ministre en 1903) qui commandait l'escadre russe venue à La Seyne le 13 octobre 1893 dans le cadre de l'alliance franco-russe, notamment pour le lancement du cuirassé Jauréguiberry. Je ne sais malheureusement pas grand chose de plus sur cet amiral Avellan (né à Loviz, 1839, mort à Petrograd en 1916), et il ne semble pas qu'il y ait de rapport avec l'amiral espagnol Pareja cité ci-dessus.

Pour des recherches généalogiques sur vos ancêtres Pareja et Avellan (et pour voir s'il y a un lien avec les amiraux cités ci-dessus), je pense qu'il faut effectuer patiemment des recherches auprès des archives de l'état-civil de leur lieu de naissance et essayer de remonter de proche en proche vers la fin du XIXe siècle, et voir notamment si vous avez des ascendants espagnols ou russes. Je ne peux malheureusement pas vous aider davantage.

Cordialement,

JCA


1er - 23 juin 2004 : Patronyme Armando

Q.

Bonjour,

Comme vous il me semble, aux vues de votre site tres complet et instructif sur la Seyne sur mer, je suis plongé dans la genealogie de ma famille, mais pour ma part depuis peu de temps.

Mon nom est ARMANDO, ce patronyme doit a priori vous dire quelque chose. En ce qui me concerne, les ARMANDO (...). Mes recherches via le net sur l'Italie sont restees vaines.

Une petite lueur d'espoir en lisant votre site qui fait reference a deux militants, Joseph et Esprit, deux frères nommés ARMANDO (...)

(...) pouvez vous m'aider dans mes recherches ou eventuellement me communiquer une descendance ARMANDO qui puisse m'en dire plus ? Je ne dispose que de tres peu de renseignements que je vous indique ci après:

- Mon père: Charles ARMANDO né à Toulon le 21/12/1920

- Mes grands parents: Jean Francois ARMANDO né à Draguignan le 05/04/1889 marié à une Marie FERRERO née le 21/10/1887 à Montemale région de Cuneo en Italie.

- Mon arriere grand père Matteo ARMANDO est né à Valgrano région de Cuneo en Italie marié à une Marianne VIANO de Montemale région de Cuneo en Italie. Ils ont eu 11 enfants dont Jean Francois mon grand père, et Marie (qui avait un bar à Saint Jean du Var), Felicie et Victorine qui vivaient aux Arcs sur Argens et Joseph qui avait un café cinema a Saint Mandrier.

Voilà en quelques lignes toute ma richesse sur cette branche de ma famille.

Par avance merci et dans l'attente de vous lire,

Gene@logiquement votre

PA

R.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Je m'appelle Jean-Claude Autran, fils de Marius Autran à qui vous avez écrit. C'est moi qui, en fait, assure la correspondance du site internet de mon père, ce dernier étant maintenant très âgé : bientôt 94 ans !

Mais je ne suis pas certain de pouvoir vous être utile. Le patronyme Armando nous est naturellement familier, mais uniquement d'après la biographie des deux frères Armando qui sont rapportées dans les fiches du mouvement ouvrier seynois que nous avons commencé de mettre sur notre site internet. Je vous remets en fichiers attachés ces deux biographies Armando.

ARMANDO Esprit, Laurent, Antoine
ARMANDO Joseph, Édouard, Marius

Mais nous ne savons rien de plus (la mémoire de mon père a aussi quelques défaillances) sur la généalogie (ascendants et descendants éventuels) de cette famille Armando, ni si elle a un lien avec la vôtre. Vous pouvez voir sur l'annuaire téléphonique qu'il y a une quinzaine de familles Armando rien qu'entre Toulon, La Seyne et Six-Fours. Peut-être pouvez-vous essayer de contacter ces autres Armando de la région pour voir s'ils en savent davantage. Et également, il vous faut patiemment commencer des recherches dans les archives de l'état-civil des communes où vous savez que vos ancêtres sont nés, se sont mariés ou sont décédés, à Toulon, à Draguignan, par exemple, et essayer de proche en proche de reconstituer votre arbre.

Je ne possède malheureusement rien de plus dans mes archives familiales qui puisse vous aider.

Cordialement,

JCA

Q2.

Merci malgré tout pour votre site et vos renseignements, je vais tenter ma chance chez les Armando de la région

Cordialement

PA


24 mai 2004 : Généalogie Saturnin Fabre

Q1.

Cher Monsieur,

Je découvre, avec émotion et curiosité tout à la fois, votre très remarquable Chapitre consacré à Saturnin Fabre, ancien Maire de La Seyne et ... oncle de ma grand-mère maternelle ! Il s'agit de toute une branche de ma famille dont j'ai entendu parler toute mon enfance (j'ai 67 ans) et j'ai en outre personnellement bien connu l'autre Saturnin Fabre (son neveu "l'artiste"), décédé en 1961, Germaine Fabre-Frugier (sa fille) qui mourut à Saint-Maurice (banlieue parisienne) en 1960 et bien entendu ma lointaine et toulonnaise cousine Antoinette Car, dite "Ninette" en famille. Votre travail m'apprend une foule de choses passionnantes...

De mon côté, une précision si vous le permettez. L'artiste de théâtre, puis de cinéma, Saturnin Fabre, cousin germain de ma grand-mère maternelle et de Germaine Frugier-Fabre, était né à Sens en 1884 et se prénommait en fait Charles. Un beau jour (assez jeune) il trouva que le nom de Saturnin Fabre "sonnerait" beaucoup mieux que le sien au théâtre. Et il l'adopta. Ce qui, dans l'immédiat, eut pour effet de rendre furieux le Maire de la Seyne et, plus encore, son épouse dont les sentiments "bourgeois" admettaient avec peine, non seulement la présence d'un jeune artiste dans la famille, mais plus encore que celui-ci ait le culot de prendre le prénom de son cher et respectable époux... Ma grand-mère, qui avait vécu de près l'événement, racontait tout cela de façon désopilante ! Par la suite les choses s'arrangèrent et le vrai et le faux Saturnin entretinrent des relations tout à fait cordiales, comme vous le dites si bien d'ailleurs.

En tout cas bravo pour votre texte précis, riche et fort pertinent.

Soyez assuré, Cher Monsieur, de mes sentiments distingués

RG (Professeur Honoraire des Universités)

R1.

Cher Monsieur,

Je m'appelle Jean-Claude Autran, fils de Marius Autran, à qui vous avec adressé un message relatif au chapitre Saturnin Fabre publié en 1988 dans son Tome II. (En fait, c'est moi qui assure la correspondance du site internet consacré aux ouvrages de mon père, ce dernier étant maintenant très âgé : 94 ans).

Mon père vous adresse ses plus vifs remerciements pour votre aimable message et pour les précisions que vous apportez sur votre ancêtre, l'acteur saturnin Fabre.

Nous nous sommes permis d'insérer ces précisions dans le texte Saturnin Fabre mis sur internet sous la forme d'une brève Note, en mentionnant votre nom.

Il se trouve que mon père avait aussi un grand-oncle acteur de théâtre et de cinéma, qui dans l'état-civil se nommait Édouard Marius Autran (Marseille, 1983 - Cannes, 1955), mais beaucoup plus connu sous le nom d'Édouard Delmont. Il avait joué dans plusieurs dizaines de films entre 1931 et 1954, notamment dans presque tous ceux mis en scène par Marcel Pagnol. Mais nous n'avons jamais pu établir pour quelle raison Édouard Autran prit ce nom d'artiste de Delmont. C'était peut-être quelqu'un de son entourage mais nous n'avons pas pu retrouver de qui il s'agissait. (D'ailleurs j'essaye actuellement de faire des recherches à son sujet auprès de Jacqueline Pagnol et de Frank Fernandel).

En fait, si nous ne savons presque rien sur la vie de notre ancêtre artiste, c'est que les relations d'Édouard Autran, initialement ouvrier métallurgiste, devenu l'acteur Delmont, avec le reste de notre famille, furent presque interrompues. Mes ancêtres Autran, qui étaient tous forgerons, pauvres, mais honnêtes, n'admettaient pas que l'un des leurs soit devenu artiste, ce qui pour eux était, à l'époque, synonyme de vie dissolue. [C'est votre phrase sur Saturnin Fabre, dont l'épouse admettait avec peine la présence d'un artiste dans sa famille, qui m'a fait penser à cet épisode de l'histoire de ma propre famille],

Soyez également assuré, Cher Monsieur, de nos sentiments distingués.

JCA, Directeur de Recherches (R) de l'INRA

Q2a.

Cher Monsieur,

Merci de cette longue lettre et de votre fort sympathique réaction. Désormais, lors que nous regarderons des films de Pagnol nous serons attentifs à l'éventuelle présence de votre parent.

Bravo aussi à votre papa pour sa longévité dans une forme intellectuelle remarquable. Veuillez lui présenter mes respects et lui renouveler mes sentiments de reconnaissance pour ce que ses travaux m'on révélé ou précisé sur ma propre famille !

Merci enfin de m'avaoir cité (je n'ai vraiment pas apporté grand-chose au remarquable édifice de votre père) dans la nouvelle version de votre site internet.

Universitaire (en retraite depuis 2 ans) j'ai quelque peu l'habitude d'écrire et je vais peut être, si Dieu veut bien m'y aider, tenter une biographie de mon cousin S-F l'artiste de cinéma. Peu de gens savent qu'il n'est venu au cinéma qu'assez tard (vers 1930 : il avait plus de cinquante ans) après avoir fait une remarquable carrière théâtrale [Théâtre de boulevard, certes, mais son 2d prix du Conservatoire d'Art Dramatique de Paris (vers 1900) lui avait aussi permis d'être pensionnaire de la Comédie Française pendant quelques années, où il fut fort apprécié dans Molière). J'aimerais reconstituer tout cela. Mais ces choses ne sont pas de mon domaine habituel d'investigation (je suis économiste) et j'avoue ne pas très bien savoir par quel bout commencer à démêler l'écheveau !

Ci-joint un texte assez bref que j'ai rédigé pour ma fille qui vous intéressera peut-être.

Avec toute mon amitié.

RG

Q2b.

Cher Monsieur,

J'espère vous importuner pour la dernière fois. Mon travail avance, et avec un peu de chance, peut-être aurai-je le plaisir de vous faire parvenir (et à votre père aussi, bien entendu) dans 18 mois environ un petit ouvrage sur S. F. (l'acteur).

En attendant je me pose deux questions auxquelles votre père et vous pourrez peut-être m'aider à répondre.

1. Le bruit a longtemps couru dans notre famille, en somme de génération en génération, que S. F. le Maire de la Seyne, serait mort à Lyon d'une attaque cérébrale consécutive à un vol de documents industriels commis à ses dépens par un individu qui l'aurait ainsi empêché d'obtenir qu'un projet de percement d'un tunnel dans les Alpes lui soit confié, l'individu en question (dont j'ignore évidemment tout) ayant bien entendu obtenu la maîtrise d'ouvrage à sa place. La chose a été au moins une fois évoquée devant moi par Germaine Fabre-Frugier (sa fille) et plus souvent aussi par ma grand-mère, cousine germaine de Germaine Fabre-Frugier. J'étais alors très jeune (20 ans peut-être) et à cette époque je n'ai naturellement pas pensé à demander plus de précisions... Votre père aurait-il entendu parler de cette vieille affaire ? Si elle s'avérait exacte cela signifierait que l'espionnage industriel n'est ni une pratique récente, ni le propre des seuls... japonais!

2. Où se trouvait exactement la propriété de Cachou, évoquée par votre père dans son ouvrage et également par S. F. (l'acteur, cette fois) dans sa fameuse "Douche Ecossaise" (pages 44 et 45 de la première édition)... ? J'aimerais à l'occasion en voir au moins le site... à supposer qu'il n'en subsiste rien d'autre.

Excusez-moi de vous mettre ainsi à contribution.

Soyez assuré, Cher Monsieur, de mes sentiments les meilleurs

RG

R2.

Cher Monsieur,

Votre message m'est bien parvenu, mais je vous prie d'excuser le retard avec lequel j'y réponds. En ce début août, j'étais en effet en plein déménagement (de Montpellier vers La Seyne sur Mer) et mon informatique n'a pas été immédiatement opérationnelle.

Concernant votre première question (les conditions de décès du Maire Saturnin Fabre), je n'ai malheureusement pas trouvé d'élément de confirmation : Mon père, dans son chapitre sur Saturnin Fabre, n'avait pas mentionné cette affaire de vol de documents industriels car il n'en avait jamais entendu parler et ne se souvient pas de l'avoir lue. Je pourrais néanmoins continuer quelques recherches dans les archives de mon père (il a encore certains documents en désordre ou des coupures de journaux inexploitées). Si je trouve quelque élément sur ce sujet, je ne manquerai pas de vous le communiquer.

Il est plus facile de répondre à votre seconde question concernant le domaine de Cachou, ancienne propriété de Saturnin Fabre. Il subsiste de ce domaine la plupart des bâtiments d'origine, aujourd'hui bien visibles tout au sommet de la colline dite de Cachou à 75 m d'altitude environ, de laquelle on jouit d'une très belle vue vers la mer (presqu'île de Saint-Mandrier). Voici comment l'a décrite mon père dans son chapitre "Vieilles Pierres Seynoises" de son Tome II (1988) :

« Un autre domaine qui fit parler de lui pendant longtemps fut celui de Cachou, terme qui évoque une idée de dissimulation.

Quand les Six-Fournais en provenance du quartier de la Sardine par le chemin Ferri atteignaient le domaine de Cachou, ils ne découvraient qu'un monticule boisé, une éminence de 80 m d'altitude environ qui obstruait tout à fait le passage en direction du soleil levant.

« Quand les Seynois empruntaient la route de N.-D. de Bonne-Garde en passant par le Collet de Roux, ils abordaient le domaine de Cachou en laissant à leur gauche un mamelon boisé contourné par un chemin creux au fond duquel la vue était bien limitée.

Les uns et les autres ne découvraient aucune construction alors qu'ils en étaient à quelques mètres seulement. Quand les deux voies (Chemin Ferri et N.-D. de Bonne Garde) se rejoignaient il suffisait de faire quelques pas en direction de l'Est pour découvrir un ensemble de constructions face à un panorama d'une richesse exceptionnelle, véritable enchantement pour les yeux.

« C'est justement parce qu'il demeurait bien dissimulé et insoupçonné que ce domaine faisait dire aux gens :

" Ils sont bien cachés ceux qui habitent là ! ". Voilà l'origine de Cachou qui désigne tout un quartier qui fut essentiellement agricole avant de connaître une activité artisanale par l'exploitation des carrières d'argile.

« Le domaine de Cachou fut la propriété de Saturnin Fabre vers la fin du XIXe siècle. Il s'étendait sur plus de 30 hectares cultivés en vignes, fruitiers, légumes,... On y trouvait disposés en équerre des bâtiments de maître, des constructions fermières, des logements, des dépendances (cellier, écuries, bergerie,... ). La propriété s'étendait aussi sur le territoire de Six-Fours.

Après la mort de Saturnin Fabre, elle changea de maîtres plusieurs fois (Pupi, Ganteaume, Arnaud). Elle est devenue aujourd'hui l'un des lotissements les plus importants de la commune (Cap Sicié).

« Mais les bâtiments d'origine, réaménagés, réunis, constituent un bel ensemble architectural. On y trouve même un petit belvédère construit sur l'embase d'une tour sarrasine dont l'existence remonterait au Moyen Age ».

Pour vous situer l'endroit, je vous adresse une copie de la carte au 1/20 000° du quartier en 1933 (le nom de Cachou n'y est pas mentionné, mais j'ai fléché le bâtiment principal en mauve sur la carte). Il est facile à repèrer car l'urbanisation du quartier était très faible à l'époque. Par contre, sur la carte au 1/25 000° de 1997, le domaine de Cachou est bien mentionné, mais il est noyé dans les habitations.

Comme je réside maintenant à quelques centaines mètres de là (au quartier Bastian), je me suis rendu cette semaine sur les lieux et je vous adresse aussi deux photos que j'ai prises du domaine de Cachou, l'une depuis le versant ouest (montée du chemin des Barelles vers Cachou), l'autre de la façade sud du bâtiment principal, telle qu'on la voit de l'entrée du domaine, au n° 311 du chemin des Barelles. [Le chemin des Barelles est aujourd'hui une voie importante est-ouest, qui relie le chemin montant à la chapelle N.-D. Du Mai à la route de la forêt de Janas].
Mon père m'a indiqué qu'il connaissait le dernier propriétaire du domaine (M. Arnaud, qui fut l'un de ses anciens élèves). Ce M. Arnaud a vendu la majeure partie des terres agricoles pour en faire l'actuel "Lotissement du Cap Sicié". Il n'aurait gardé pour lui et sa famille que le bâtiment principal dont l'entrée est au n° 311 du chemin des Barelles.

Je pense qu'il n'y aurait aucune difficulté, si vous êtes un jour de passage à La Seyne, à visiter le domaine en vous présentant comme descendant de la famille de saturnin Fabre et en venant de la part de Marius Autran. Personnellement, je ne connais pas ce M. Arnaud, mais lui ou sa famille doivent être joignables car l'annuaire indique les numéros suivants (...).

Si vous aviez quelque difficulté à localiser le quartier, n'hésitez pas à me contacter pour que je vous renseigne ou que je vous y conduise (voir mes coordonnées ci-dessous).

Cordialement,

JCA

Q3.

Cher Monsieur,

Merci mille fois de votre message dont j'ai pris connaissance aujourd'hui. En effet je suis en vacances à Six-Fours-les-Plages, où j'ai une petite résidence secondaire, et je viens de temps en temps prendre mon courrier et consulter mes messages à Marseille.

Si vous avez fait carrière à l'INRA de Montpellier, sans doute avez-vous connu André de Cambiaire et Robert Badouin qui furent mes maîtres au début de ma carrière... Je sais que le premier est décédé. Et j'ignore ce qu'est devenu le second. J'ai bien connu aussi, à Alger (comme de Cambiaire, d'ailleurs), un certain François Tassin... Enfin j'ai eu pour directeur de thèse, à Montpellier, juste après mon retour d'Algérie (mon père était originaire de Pézenas) Jules Milhau. Tout cela ne me rajeunit pas !

Concernant l'affaire d'"espionnage industriel" ne vous inquiétez pas : je ne m'attendais pas à une réponse positive, car il s'agit probablement d'un vieux ragot familial qui n'a peut-être aucun fondement sérieux. Je vous ai posé la question à tout hasard et par pure curiosité.

Pour le reste (Cachou) vos indications et les documents que vous avez la gentillesse de m'envoyer me seront précieux. Je vais envisager d'aller voir ces lieux dès que possible... Je vous remercie de tout coeur de votre spontanéité et de votre gentillesse. J'espère avoir le plaisir de vous rencontrer un jour ou l'autre.

Soyez assuré, Cher monsieur, de mes sentiments les meilleurs.

RG

[Voir la suite des échanges sur les pages : http://jcautran.free.fr/forum/personnalites_locales.html#8 et http://jcautran.free.fr/forum/personnalites_locales.html#23]


13 avril - 6 mai 2004 : Patronyme Argentery

Q1.

Je ne peux que vous féliciter pour votre site et puisque la généalogie des familles de la Seyne vous intéresse vous avez peut-être des informations ou des liens permettant de remonter ou descendre les familles
Argentery http://michfelut.chez.tiscali.fr/pafls/index3.htm#Argentery
Arnaud http://michfelut.chez.tiscali.fr/pafls/index3.htm#Arnaud
Audibert http://michfelut.chez.tiscali.fr/pafls/index3.htm#Audibert
Daniel http://michfelut.chez.tiscali.fr/pafls/index3.htm#Daniel
Guieu http://michfelut.chez.tiscali.fr/pafls/index3.htm#Guieu
Guigou http://michfelut.chez.tiscali.fr/pafls/index3.htm#Guigou
Piatti http://michfelut.chez.tiscali.fr/pafls/index3.htm#Piatti
Plane http://michfelut.chez.tiscali.fr/pafls/index3.htm#Plane

dont je suis issus.

Merci pour toute information ou mise en relation.

Cordialement.

MF

R1.

Bonjour,

Désolé pour le retard avec lequel je réponds à votre message du 16 avril.

Je retrouve moi-même plusieurs des patronymes que vous citez (Arnaud, Audibert, Guigou) dans ma propre généalogie. En effet, ces patronymes, ainsi que ceux de Argentery, Daniel, Plane, etc.) sont ceux de vieilles familles seynoises et ont été très représentés à La Seyne dès les XVIIIe ou XIXe siècles. En particulier, la famille Argentery a compté parmi les premiers constructeurs de bateaux au début du XIXe ; la famille Daniel a eu des gens célèbres puisque des rues et des quartiers portent ce nom (voir mon glossaire des rues http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_d.html)

Mes ancêtres Arnaud étaient : Arnaud Antoine (n. 1650) et Arnaud Anne (n. 1690)

Mes ancêtres Audibert étaient : Audibert Anne (n. 1682), Audibert Baptistine Euphrasie (n. 1862 à La Seyne), Audibert Charles (n. 1859), Audibert Elisabeth (n. vers 1830), Audibert Joseph Pierre Laurent (n. vers 1830).

Mon ancêtre Guigou était : Guigou Clère (née 1867).

Aucun de mes ancêtres ne correspond donc exactement avec l'un des vôtres. Il y a cependant peut-être une parenté avec certaines branches de votre famille, mais elle ne ressort pas des recherches que j'ai faites jusqu'ici.

Pour progresser, il faudrait certainement consulter les archives de l'état-civil de La Seyne (Villa Tamaris-Pacha, avenue de la Grande Maison, 83500 La Seyne-sur-Mer - sur RV avec Mlle Adeline Luminet, 04 94 06 84 12). Les archives du XIXe étant très faciles à consulter, vous n'auriez aucune peine à obtenir toute précision sur vos ancêtres et à remonter encore de 2 ou 3 générations. Redescendre est moins facile puisque les actes qui ont moins de 100 ans ne sont pas accessibles au public. On ne peut les obtenir qu'en écrivant au service de l'état-civil, hôtel de ville, quai Saturnin Fabre. A noter que certains généalogistes seynois ont fait un gros travail sur leur patronyme, en particulier un descendant de la célèbre famille Daniel (avec qui Mlle Luminet pourrait sans doute vous mettre en contact).

Je ne peux pas vous promettre de faire moi-même ces recherches dans un proche avenir, car, si je suis né non loin de La Seyne (en 1944), je ne réside pas à La Seyne mais actuellement à Saint-Jean de Védas. Je vais cependant être à la retraite prochainement et faire construire une maison à La Seyne. Si j'arrive à dégager du temps, je retournerai certainement travailler aux archives de La Seyne et je ne manquerai pas de vous communiquer toute information touchant aux patronymes qui vous intéressent. Mais je ne peux pas vous garantir de délai...

Cordialement,

JCA

Q2.

Merci pour votre réponse. Il est sympathique que nous soyons sous les deux aspects si proches l'un de l'autre.

Toute progression "seynoise" pourra être mise en commun.

Cordialement.

MF


18 mars 2004 - 5 juillet 2007 : Famille Marchetti

Q1.

bonjour marius je me permer de vous envoyer ce courrier car je recherche une partie de la familles marquetti . vous dite que vous ete de la seyne sur mer.vous s'avais surment connu la familles marquetti ma mere sappelle marquetti marie louse dit nenette nee en 1930 decede en 1998. ou pourrai je me procurer des photos de ma famille.

merci

AMT

R1.

Bonjour,

Désolé pour le retard à vous répondre. Je suis le fils de Marius Autran à qui vous avez écrit à propos de la famille Marquetti. Je réponds à la place de mon père car ce dernier est maintenant très âgé (94 ans).

Mon père me dit qu'il ne se souvient pas de Marquetti Marie Louise dont vous parlez, ni d'autres personnes ayant porté ce nom.

Il y a cependant à La Seyne au moins 8 familles portant le nom de Marchetti. Est-ce une autre manière d'orthographier le nom de Marquetti que vous indiquez ? (Il n'y a aucun Marquetti à La Seyne, ni à Toulon)

Si oui, vous pouvez peut-être trouver de l'information auprès de l'un ou l'autre de ces Marchetti vivant actuellement à La Seyne :

Marchetti Albert, quart Tortel 3 chem Arnaud 83500 LA SEYNE SUR MER
Marchetti Alfred, villa l'Auvergnate vieux chemin Sablettes 83500 LA SEYNE SUR MER
Marchetti Bernard, 4 lot Val Artaud 83500 LA SEYNE SUR MER
Marchetti Claude, 21 bd 4 Septembre 83500 LA SEYNE SUR MER
Marchetti Frédéric, Parc St Jean Bât A3 bd Jean Rostand 83500 LA SEYNE SUR MER
Marchetti Marcel, hlm Bois Sacré bât C av Charles Tournier 83500 LA SEYNE SUR MER
Marchetti Marcel, 7 r François Ferrandin 83500 LA SEYNE SUR MER
Marchetti Mathieu, résid les Rosiers bât C 103 chem Chateaubanne 83500 LA SEYNE SUR MER

Cordialement,

JCA

Q2.

BONJOUR J'AI BIEN RECU VOTRE COURRIER C'EST ETONENT CAR CETTE FAMILLES A BIEN EXISTER A LA SEYNE SUR MER VOTRE PERE A SURMENT CONNU TCHOULOU IL ETAIT TRAPESISTE A LEPOQUE

AMT

Q3. (9 mai 2007)

Bonjour monsieur, je suis EG et me permet de vous envoyer ce mail suite à la lecture que je viens de faire: une personne s'est permise de vous contacter pour des renseignements sur Marie-Louise Marchetti dite Nénette, ses questions datent du 18 mars et 7 juin 2004, je sais que c'est loin mais si toute fois vous retrouvez l'adresse mail de cette personne pourriez-vous lui transmettre cet e-mail ? Merci beaucoup car c'est trés important pour moi vu qu'elle demande des renseignements sur ma mère qui est née le 10 janvier 1930 quartier brégaillon campagne croce. Ma mère vient d'une grande famille seynoise : les Marchetti que tout le monde connait, mais bien sûr, si on ne sait pas orthographier notre nom de famille comment faire des recherches....? J'ai donc un doute énorme sur le fait que la personne qui vous a contacté fasse partie de ma famille. J'ai effectué moi même des recherches généalogiques et pour cela, avec une de mes cousine Marchetti, nous sommes allées en Corse visiter le village de notre grand-père. Quand à demander des renseignements sur mon père Louis Ghigliano dit Tchoulou, c'est encore plus déplacé car mes soeurs et moi connaissons TOUT de la vie de notre père,avec ma soeur aînée nous passons nos vacances en Italie dans le hameau des Ghigliano que j'ai retrouvé suite à mes recherches. J'ai même été en Sardaigne avec ma plus jeune fille dans la famille de ma grand-mère paternelle.

EG

R3a. (à AMT)

Bonjour,

Suite à vos messages de juin 2004 (qui avaient été diffusés sur le forum de mon site), une réponse m'a été envoyée par une descendante de la famille Marchetti, qui me prie de vous transmettre le message ci-dessous.

(...)

A vous de voir quelle suite vous voudrez bien y donner.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R3b. (à APG)

Bonjour,

J'ai bien reçu votre message et l'ai fait suivre à cette personne (AMT) qui cherchait (juin 2004) des informations sur sa famille Marchetti de La Seyne.

Nous verrons bien si elle donne suite à cet envoi de message.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q4.

Cher monsieur Autran, je vous remercie chaleureusement de votre réponse.

Avec beaucoup de retard je suis désolée du décés de votre papa.

Pourriez-vous me dire où puis-je trouver le livre "un dimanche à la muraillette" ? C'est un livre que j'ai perdu suite à plusieurs déménagements successifs pourtant j'y tiens particuliérement car je suis née à La Seyne (clinique des chantiers) et il y a mon père, ses neveux (mes cousins Giovanetti et Andréini) ainsi que mes cousins Marchetti dont, bien sûr, Pelatto le fameux Billy the kid. Mon pére faisait partit du gymnase seynois, plusieurs vieux seynois se souviennent l'avoir vu défiler tout en blanc vêtu, j'ai une photo mais est-il possible d'en avoir d'autres? Il disait que son pére faisait partit du bureau (trésorier ? Mais je n'en suis pas sûre). Il a travaillé dans les cirques à la fin de la guerre où il était acrobate, et a fait le tour d'europe avec son partenaire Roger Nicoletti. Je vous remercie des quelques renseignements que vous pourrez peut-être me donner.

Cordialement,

EG

R4a.

Bonjour,

Merci pour votre message et pour rappeler le souvenir de ces anciens sportifs de La Seyne.

Je n'ai malheureusement pas beaucoup de renseignements sur eux. Tout ce que mon père savait sur le sport a été écrit dans son chapitre "Cent ans de sport à La Seyne" de son Tome III. Voir à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome3/cent_ans_de_sport_a_la_sey.html

Il y parle en effet des gymnastes défilant en uniformes blancs sur le port et le Cours pour se rendre au terrain de la Gatonne, ainsi que du gymnase de l'école Martini où s'entraînaient nos gymnastes. Vous y trouverez également une photo de la Section Gymnastique de La Seyne en 1930. Mais je ne sais pas reconnaître les visages. Je ne sais pas si votre père s'y trouve. Et je ne pense malheureusement pas avoir d'autre photo de gymnastes.

Quant au livre "Un dimanche à la Muraillette", je ne sais pas s'il peut encore se trouver quelque part en librairie. Le mieux est que vous preniez contact avec l'un des co-auteurs (Henri Giovannetti) qui vous dira tout de suite si des exemplaires sont encore disponibles. Vous pouvez facilement le joindre de ma part à :

Henri Giovannetti (...)

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R4b.

(...) Dernière question, vous mentionnez des cousins nommés Andréini. Or, je sais que l'un de mes proches amis recherche depuis longtemps une ancienne camarade de Lycée des années 62-63 qui s'appelait Eliane Andréini. Est-ce que, par hasard, cette Eliane Andréini, serait de votre famille et sauriez-vous où peut-on la retrouver aujourd'hui ?

Merci par avance. Cordialement,

Jean-Claude Autran


27 octobre 2003 : Famille Seghezza

Q.

bonjours pour avoir des informations sur la famille seghezza a la seyne sur mer

etait commercant mercie

AS

R.

Bonjour,

(...) Je n'ai malheureusement pas pu trouver d'information bien précise sur votre famille.

Il y a eu à La Seyne un Seghezza célèbre au début du siècle (celui qui a été cité dans notre chapitre sur le sport à La Seyne) et qui fut un des premiers joueurs seynois de rugby entre 1910 et 1914. On disait de Seghezza, qui était joueur d'avant, "le mulet de l'équipe" ; "il pousse comme un sourd".

Mais c'est tout ce que nous savons. Nous n'avons pas retrouvé son prénom (mais sa photo se trouve dans le livre "Un dimanche à la Muraillette", page 28). Nous ne savons pas s'il y a un rapport avec le Seghezza commerçant dont vous parlez. Nous n'avons pas connu personnellement d'autre Seghezza à La Seyne.

A noter cependant qu'il existe dans l'annuaire 2003 un :

Seghezza Jean-Paul

250 vieux chemin Fabrégas 83500 LA SEYNE SUR MER

Peut-être pourriez vous essayer de le contacter pour voir s'il n'est pas un descendant de celui que vous cherchez.

Cordialement,

JCA


19 août 2003 - 10 septembre 2003 : Patronyme Chareun

Q1.

Bonjour,

J'ai trouvé sur Geneanet le patronyme principal de mes recherches dans votre base : Chareun.

Peu de personnes portent ce nom, je tente avec succès souvent de relier les différentes familles Chareun, pourriez vous m'en dire plus sur votre Chareun ?

Merci

SC

R1.

Bonjour,

En réponse à votre message du 6 août, je regrette de ne pas avoir, pour l'instant, davantage de précision à vous fournir sur le patronyme CHAREUN se trouvant dans mon arbre généalogique.

Tout ce que je sais se trouve dans Geneanet :

Elise Pauline CHAREUN a épousé le 6/8/1909 un pharmacien de La Seyne sur Mer (Var) nommé Léopold Camille LAURENT né le 19/8/1881. Ce dernier se trouve dans ma généalogie car il était le petit-fils de Jacques LAURENT, personnalité célèbre à La Seyne pour son rôle dans la résistance au coup d'état du 2 décembre 1851 (une rue porte son nom), et cousin germain de l'un de mes arrière-arrière grands pères.

Je n'ai malheureusement pas fait de recherche particulière sur cette Elise Pauline CHAREUN car il s'agit d'une branche très périphérique de mon arbre.

Je ne sais pas si elle était de La Seyne. Je pourrai essayer de le savoir lorsque je repasserai consulter les archives de l'état-civil du XIXe siècle, mais ce ne sera pas avant plusieurs mois.

Quant à l'acte de mariage LAURENT-CHAREUN du 6/8/1909 à La Seyne (qui doit contenir davantage de renseignements sur Elise Pauline CHAREUN et ses parents), il n'est pas accessible au public puisqu'il a moins de 100 ans.

Mais, comme vous portez aussi ce patronyme CHAREUN, je pense que vous pourriez vous-même sans difficulté en obtenir une copie en vous adressant par écrit (en joignant une enveloppe timbrée pour la réponse) à :

Etat-civil de La Seyne
Hôtel de ville
Quai Saturnin Fabre
83500 La Seyne sur Mer.

Si je peux un jour trouver davantage d'information, je vous le ferai savoir. Merci également de me communiquer ce que vous aurez pu obtenir sur cette Elise Pauline CHAREUN.

A noter également que l'ouvrage de Frédéric MISTRAL "Le Trésor du Félibrige" mentionne les patronymes CHARRUN, CHARUN, CHERUN comme "noms de famille provençaux, dont le féminin est CHERUNO, CHERUNETO", mais il ne mentionne pas le patronyme CHAREUN.

Cordialement,

JCA

Q2.

Bonjour,

Merci de m'avoir répondu.

Je vais effectivement essayer d'obtenir cet acte de mariage. J'ai référencé beaucoup de Chareun et dérivés, mais souvent avec des dates antérieures à 1870, il me manque donc souvent des enfants.

Malgré tout, sans preuve de filiation j'ai peur que les services d'état civil ne rejettent ma demande. Mais ceci dit, je vous tiens au courant des suites.

Cordialement

SC

Q3.

Bonjour,

Comme promis, je vous donne les détails de l'acte de mariage de Elisa Chareun avec Leopold Laurent reçu ce jour.

Leopold LAURENT né le 18 août 1881 à La Seyne de Alexandre Sauveur Marius LAURENT chef mécanicien en retraite et Marie Justine VERLAGUE .
Elisa Pauline CHAREUN née le 6 septembre 1881 à Marseille de Claude Corenthin CHAREUN ingénieur civil et de feue Josephius Marie Sophie LEBLOND .
Témoins "familiaux" :
JAUZE-BALOY domicilié à Toulon , 44 ans Négociant, cousin de l'époux
Jean CHAREUN domicilié à la Seyne 32 ans Capitaine au long cours frere de l'épouse
Gratien CHAREUN domicilié à la Seyne 30 ans Employé frère de l'épouse

Voilà, je suis contente, et j'ai de nouveaux Chareun dont un marin !

Je vous tiens au courant de la suite

Cordialement

SC

R2.

Bonjour,

Merci beaucoup pour cette information. Je suis heureux que la mairie de La Seyne vous ait répondu à votre demande.

Cela m'intéressait aussi puisque cela apporte quelques petits compléments à mon arbre généalogique (Léopold LAURENT était en effet un arrière-petit-neveu de Magdeleine Marthe LAURENT, qui est une de mes ancêtres directes (à la 6° génération).

Bon courage pour la poursuite de vos recherches. Je vous recontacterai certainement plus tard, lorsque j'aurais pu trouver le temps d'aller consulter les archives de l'état-civil du XIXe siècle.

Cordialement,

JCA


18 juin 2003 - 22 juin 2004 : Famille Guilhon

Q1.

Monsieur,

C'est avec une certaine émotion que je découvre aujourd'hui le travail magnifique que vous avez effectué afin d'entretenir la mémoire sur votre ville et votre région et pour que l'on se souvienne de son Histoire.

Je m'appelle DG (...) et je suis la petite fille de Marie-Louise Guilhon née le 15 août 1888 à la Seyne sur Mer. Je voudrais transmettre à mon fils un peu de son histoire et de ses origines et comme tout un chacun dans ces cas-là essaye de retracer l'arbre généalogique de ma famille ce qui me pose quelques problèmes pour cette branche-là.

Ma grand-mère ayant quitté la Seyne sur Mer ou sa région en 1928, pour des raisons familiales, mon père à toujours vécu dans l'ignorance de la famille (assez nombreuse d'ailleurs) de sa mère et par voie de conséquence je me trouve aujourd'hui dans l'impossibilité d'interroger "les anciens".

C'est donc avec un profond intérêt que j'ai retrouvé cité le nom de Guilhon dans vos ouvrages et plus particulièrement dans l'histoire de La Seynoise (en 1920 avec Eugène Guilhon, sur une photo, et un peu plus tard J. Guilhon en 1925).

J'ai également découvert une "impasse Guilhon" dans le quartier Touffany.

Retrouve-t-on trace de ce patronyme dans l'histoire de votre ville entre 1800 et 1900 ?

Auriez-vous connaissance de leurs métiers ou de la raison pour laquelle une rue fut baptisée ainsi ?

Savez-vous s'il existe des personnes ayant réalisé leur arbre généalogique qui se recouperait avec le mien et que je pourrais me permettre de contacter ?

Je vous remercie par avance de l'attention que vous porterez à ma requête et même si vous ne pouvez me donner plus de précisions, sachez que c'est avec beaucoup de plaisir et de curiosité que je continuerais de me plonger dans vos récits qui me rappellent un peu de ma grand-mère.

Bravo encore pour tout ce travail.

Toutes mes respectueuses salutations.

DG

R1.

Bonjour,

Comme convenu, je vous communique les informations, malheureusement très peu nombreuses, que j'ai pu obtenir de mon père à propos des familles Guilhon de La Seyne.

Mon père a bien connu deux frères Guilhon lorsqu'il était à l'école Martini vers 1926. Mais il est peu probable qu'ils appartenaient à votre famille puisqu'ils sont restés à La Seyne par la suite et travaillaient à l'Arsenal de Toulon jusque vers 1970. D'autre part, mon père ne sait pas si ces Guilhon avaient ou non un lien avec les Guilhon, musiciens de La Seynoise.

Je sais, par ailleurs, que l'un des Guilhon de La Seynoise a été un ami très proche du père (Baptistin) de l'une de mes parentes, Odette Marro. Mais celle-ci, que j'ai interrogée à ce sujet, ne s'en souvient pas et ne peut donc pas m'apporter de précision sur les origines de ces Guilhon.

Quant à l'impasse Guilhon qui se trouve au quartier Touffany à La Seyne, il semble bien qu'il s'agisse d'une ancienne famille de propriétaires de ce quartier puisqu'il existe encore Simone et Bernard Guilhon, habitant au n° 43 de cette impasse Guilhon. Mais nous ignorons leur parenté éventuelle avec les autres Guilhon de La Seyne.

Il reste donc indispensable de faire une recherche auprès des archives municipales du XIXe siècle, comme je vous l'indiquais dans mon dernier message.

Désolé de ne pas pouvoir vous apporter actuellement davantage d'information sur vos questions.

Cordialement,

JCA

Q2.

Bonjour,

J'ai lu avec intérêt le résultat de vos recherches et comme vous me l'avez conseillé, j'ai commencé des recherches de mon côté auprès des archives départementales.

Je ne manquerai pas de vous en faire part en cas de découvertes intéressantes pouvant vous concerner.

Je tiens à vous remercier vivement pour votre gentillesse et vous souhaite une bonne continuation pour vous et vos proches.

Cordialement,

DG

Q3.

Bonjour Jean-Claude,

Peut-être vous rappelez-vous de moi. Il y a environ un an, je vous sollicitais pour des recherches sur la Seyne sur Mer dont ma famille Guilhon est en partie originaire. Votre accueil avait été très sympathique et je vous résume ci-dessous l'état de mes recherches.

Depuis j'ai beaucoup progressé dans mes recherches et j'ai découvert que, du côté Guilhon, ma famille était devenue Seynoise aux environs de 1800. Auparavant, ils étaient ardéchois et le hasard de mes découvertes m'a même permis de me découvrir un cousin.

Une autre branche de mon arbre généalogique "emprunte" quelques noms au votre puisque je retrouve dans les informations que vous avez mis à disposition sur Genéanet une "Marie-Henriette TOICHE mariée à Jean-Francois GANTEAUME". Marie-Henriette avait une soeur Madelène-Rose TOICHE (TOISSE), mon AAAA grand-mère, mariée J.L. GUEIT (lequels ont eu une fille qui a épousé cet ardéchois, Pierre Guilhon).

Si des infos peuvent vous intéresser ce sera avec grand plaisir.

Beaucoup de mes ancêtres sont également originaires d'Ollioules.

A l'époque, vous m'aviez même proposé de faire des recherches pour moi aux archives de la Seyne. J'avais été très touchée par votre gentillesse. Je dois dire que j'ai constaté beaucoup d'accueils sympathiques parmi les "gens du midi" lorsque j'ai eu besoin d'aide à distance pour mes recherches. Je ne connais pas cette région (ni l'Ardèche d'ailleurs) et j'ai bien l'intention de réparer cela.

En tout cas, je consulte régulièrement votre site internet toujours intéressée par les nouveautés.

Merci encore.

Bien cordialement.

DG

R3.

Bonjour,

Oui, je me souviens bien de notre précédent échange de courriers électroniques. Je suis heureux que vous ayez progressé sur la généalogie des Guilhon et d'avoir précisé leurs origines ardéchoises et l'époque de leur arrivée à La Seyne.

Et, de plus, je suis ravi que vous ayez trouvé une branche qui recoupe l'une des branches de mon arbre ! Ce n'est peut-être pas aussi surprenant car La Seyne (à la fin du XVIIIe siècle) n'avait alors que 3000 habitants environ et qu'après 7 ou 8 générations, il est normal de se retrouver souvent des ancêtres communs. En fait, les TOICHE ne constituent pas des ascendants directs pour moi, mais Marie-Antoinette TOICHE était la mère de la belle-soeur de mon AA grand-mère (Victoire MABILY).

Malheureusement, je ne suis pas retourné depuis plus d'un an aux archives de l'état-civil de La Seyne pour poursuivre des recherches généalogiques. La raison est que je suis depuis quelques mois très accaparé par mon retour vers La Seyne après 27 ans passés à Montpellier : je suis à la retraite depuis 3 semaines, et je termine de faire construire une maison à La Seyne, que je pense pouvoir habiter fin juillet. Je vais donc sans doute être très pris pendant encore quelques mois, mais dès que j'aurais pu dégager du temps, je compte m'y remettre et je ferai donc comme promis des recherches sur le patronyme Guilhon à La Seyne.

D'ici là, merci de m'informer des nouveaux progrès de votre recherche, et si vous pensez mettre aussi votre arbre en ligne sur Geneanet.

Cordialement,

JCA


29 mai 2003 - 11 octobre 2005 : Familles Beaussier et Montauban

Q1.

Bonjour Monsieur,

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt les informations que vous avez publié sur la famille des Beaussier a l'adresse suivante :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome4/au_quartier_beaussier.html#2

Je suis un porteur de part de la SCI du domaine de Montauban et entreprend des recherches sur ce patrimoine familial que nous possédons depuis 1846. On dit dans la famille que le domaine de Montauban a Ollioules aurait appartenu aux Beaussier vers la fin du XVIIIe. Nous savons qu'un Pierre-André Beaussier, né en 1726 etait capitaine de vaisseau et fut guillotiné après la prise de Toulon ou il s'etait réfugié. Sa soeur, puis son neveu Honore-Francois Regnier de Tillet héritèrent de Montauban. S'agit-t-il de la même famille que vous décrivez? Dans ce cas, je serais intéressé de pousser mes recherches plus loin.

Je pense passer une semaine dans la région pendant la semaine du 20 juin dans le cadre de mes recherches.

Bien a vous,

GM

R1.

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message, et pour avoir pris de l'intérêt à notre site internet http://jcautran.free.fr en particulier à propos de la famille des Beaussier.

(...) Les informations que mon père a rappelées dans son chapitre Au quartier Beaussier viennent en grande partie d'un travail historique plus ancien : celui de Monsieur Louis Baudoin qui, en 1965, avait publié une Histoire Générale de La Seyne-sur-Mer.

Mon père ne mentionne pas le château de Montauban (situé en commune d'Ollioules) dans ses ouvrages (consacrés presque uniquement à l'histoire de La Seyne). Par contre, dans le livre de L. Baudoin, il est brièvement question du château de Montauban - parce qu'il fut quelque temps le siège de l'état-major de Carteaux et de Bonaparte en 1793 (voir le texte montauban.doc, en annexe). De plus, dans la note de bas de page n° 263, il est fait mention du lien que vous cherchez entre la famille Beaussier et le château de Montauban, puisqu'il est écrit :

"Il appartenait avant la Révolution, au capitaine de vaisseau P.-A. de Beaussier de Châteauvert, qui sera fusillé à Lyon en février 1794".

Mais la source historique n'est pas citée (je pense cependant que L. Baudoin avait beaucoup travaillé avec les Archives Départementales du Var à Draguignan)

L. Baudoin a aussi consacré, dans son livre (pp. 726-728) un paragraphe aux Beaussier (que je vous joins également en annexe : beaussier.doc), plus détaillé que celui de mon père. Malheureusement, il ne revient pas sur le château de Montauban, mais il mentionne de nouveau la branche Beaussier de Châteauvert : "La branche des Beaussier qui semble avoir subsisté, en dernier lieu, paraît être celle des Beaussier de Châteauvert qui ont essaimé en d'autres provinces françaises ; en effet, nous savons qu'un de ces Beaussier, chef d'escadre, passa de Toulon à Brest en 1749 et qu'il acquit par mariage des terres dans la province du Perche. Le même personnage fut élu député de l'Ordre de la noblesse à l'Assemblée de Normandie en 1737".

Cela confirmerait qu'un Beaussier (de Châteauvert) ait possédé le château de Montauban. Le lien de parenté avec Pierre-André de Beaussier (1726-1794) n'est pas indiqué, mais peut-être, compte-tenu des dates, était-ce un descendant du Beaussier, chef d'escadre, qui était à Toulon en 1749. Mais, comme le rappelle L. Baudoin, il y a eu du XVe au XIXe siècle un très grand nombre de hauts personnages parmi les Beaussier, notamment dans la Marine, et nul n'en a dû pouvoir en faire jusqu'ici une liste exhaustive.

Je n'ai rien trouvé d'autre sur Pierre-André de Beaussier (quel rôle avait-il joué pendant la révolution ? Avait-il été accusé d'alliance avec les coalisés anglo-espagnols pendant le siège de Toulon ?? - pour avoir été fusillé ? Ou guillotiné ?? en 1794 ?), ni sur Honoré-Francois Regnier de Tillet ou d'autres héritiers du château.

Je n'ai trouvé dans mes archives qu'une seule autre mention du château de Montauban : dans un article consacré aux bornes miliaires qui délimitaient les communes d'Ollioules et de Toulon, du Bulletin de la Société des Sciences Naturelles de Toulon et du Var, n° 216 (1977) : "Côté Ollioules, l'olivier qui figure sur le blason constitue aussi, probablement, la plus vieille représentation des armoiries de la cité, 1235, tandis que les 3 tours gravées à côté pourraient être celles du blason des Montauban, anciens coseigneurs d'Ollioules, mais avoir été gravées lors de la 2e délimitation".

Si vous souhaitez poursuivre les recherches lors d'un passage dans le Var, je pense que vous pouvez essayer auprès des archives municipales d'Ollioules, ou encore auprès des archives départementales du Var à Draguignan.

Restant à votre disposition pour vous aider (bien que mes connaissances et celles de ma famille se limitent généralement à la commune de La Seyne), recevez, cher Monsieur, l'expression de mes sentiments les plus cordiaux.

JCA

Q2.

Bonjour Monsieur,

Mille fois merci pour votre aimable réponse et les informations que vous avez recueillies sur le lien entre les Beaussier et le domaine de Montauban. Je suis particulièrement reconnaissant pour votre signalement des Montauban, anciens co-seigneurs d'Ollioules, dont j'ignorait l'existence (!) même si dans le passé, plusieurs personnes se sont intéressés à l'histoire du bâtiment et ont disséminé leurs conclusions dans la famille.

J'ai en effet récemment consulté les pages Internet des archives municipales d'Ollioules (http://www.documentation-provence.org/cgi-bin/display.cgi?d=2176&w=ollioules <http://www.documentation-provence.org/cgi-bin/display.cgi?d=2176&amp;w=ollioules) et constaté que le mot clé 'Montauban' y figure, mais sans savoir qu'il existaient des coseigneurs du même nom.

Je pense, grâce à ce nouvel élément, pouvoir réviser l'hypothèse avancée jusqu'à présent pour expliquer le nom du domaine selon laquelle « Montauban » viendrait de la couleur blanche de la colline rocheuse du même nom visible depuis la côte (mons alba) à laquelle la bastide est adossée. Peut-être pourrons-nous même déterminer le nom de la personne qui l'a fait construire en 1622. Mes recherches me mèneront donc à Draguignan ou se trouvent les archives municipales d'Ollioules antérieures à 1790.

Il est entièrement plausible que les propriétaires aient également possédé une demeure à l'intérieur des murs d'Ollioules (plutôt que Toulon) puisqu'on dit qu'il y avait un souterrain qui reliait la bastide avec le village, ce qui leur aurait permit de s'échapper du village pendant une épidémie une fois la sortie du village interdit. Malheureusement la destination du souterrain est difficile à vérifier pour cause d'éboulements.

J'ai également pris contact avec une demi-douzaine de personnes de la région Toulonnaise ainsi à Aix en Provence pour également rechercher les aspects architecturaux et les décorations intérieures. Il y a autour du plafond du hall d'entrée et du palier du premier étage des gypseries remarquables pour leur qualité artistique et leur état de préservation. Nous les avons par ailleurs fait visiter à environ 200 personnes lors des dernières journées du patrimoine, avec le concours de M. Frederic Dhenaut, (attaché culturel à la mairie d'Ollioules).

Depuis ma dernière communication j'ai eu l'occasion de parcourir le site Internet http://jcautran.free.fr d'une manière plus systématique et pu mesurer l'ampleur des travaux de votre père. Permettez-moi de le féliciter pour cette collection tout à fait remarquable - que vous avez su reproduire sur Internet, ce qui représente un travail supplémentaire.

Je comprends votre attachement à La Seyne. Néanmoins, si vous ou votre père éprouvez un jour le désir de nous rendre visite à Montauban nous serons ravi de vous y accueillir. De la terrase on a une vue magnifique de la rade et de la Seyne. Nous y serons prochainement entre le 20 et le 26 juin.

Je vous prie d'agréer, Monsieur Autrun, l'expression de mes sentiments distingués.

GM

R2.

Bonjour,

Merci pour votre aimable réponse à mon message.

Je suis très heureux si les quelques éléments que je vous ai adressés sur les Beaussier et le domaine de Montauban. ont pu vous être utiles.

Merci également pour votre aimable invitation à Montauban. Malheureusement, nous ne sommes pas dans le Var cette semaine où vous y êtes, car nous n'y venons qu'au mois de juillet. Peut-être, si une autre occasion se présente, ce sera avec grand plaisir. (Je vais d'ailleurs venir habiter définitivement à La Seyne à partir de mon départ à la retraite en juin 2004).

D'ici là, je pourrai effectuer quelques recherches plus approfondies dans les archives de mon père. Si je trouve d'autres informations sur les Beaussier en relation avec le domaine de Montauban, je ne manquerai pas de vous les faire parvenir.

Je souhaite que vos recherches dans les archives locales et départementales soient fructueuses. J'ai oublié de vous signaler que de nombreux documents historiques sur Toulon (et sa région) pouvaient aussi se trouver à la Société des Amis du Vieux Toulon, 69 Cours Lafayette à Toulon.

Avec l'expression de mes sentiments très distingués.

JCA

Q3.

Je viens de découvrir votre site qui m'intéresse à titre généalogique puisque une branche de mon ascendance est originaire de Toulon et de la Seyne. Je suis en effet descendant d'Honoré Marie REGNIER du TILLET, commissaire de la marine à Toulon, et qui épousa Marie anne de Beaussier de Chateauvert, issue d'une famille d'officiers de marine.

Je lis dans votre forum les questions signées GM datant de mai-juin 2003 et relatives au Domaine de Montauban.

Le signataire, copropriétaire du domaine,s'intéresse à son histoire, dans laquelle Honoré Regnier du Tillet intervient puisqu'il aurait hérité à une époque du dit domaine.

Je serais très heureux d'être contacté par cette personne.

Je pourrais pour ma part lui communiquer quelques précisions sur la famille d'Honoré du Tillet ( la mère de son épouse était née "Giraudy de Piosin de Montauban")

Je serais pour ma part très intéressé de tout détail relatif à la vie de ces personnes, qui sont mes ascendants, et dont la vie est liée à l'histoire de Toulon et de la Seyne.

PC

R3. (à GM)

Bonjour Monsieur,

Il y a environ deux ans, nous avions échangé quelques messages à propos du lien entre les Beaussier, les Montauban, anciens co-seigneurs d'Ollioules, et le domaine de Montauban.

A propos de cette famille, je viens de recevoir le message ci-dessous de la part de Monsieur PC [...] :

« Je viens de découvrir votre site qui m'intéresse à titre généalogique puisque une branche de mon ascendance est originaire de Toulon et de la Seyne. Je suis en effet descendant d'Honoré Marie REGNIER du TILLET, commissaire de la marine à Toulon, et qui épousa Marie Anne de Beaussier de Chateauvert, issue d'une famille d'officiers de marine.

« Je lis dans votre forum les questions signées GM datant de mai-juin 2003 et relatives au Domaine de Montauban.

« Le signataire, copropriétaire du domaine, s'intéresse à son histoire, dans laquelle Honoré Regnier du Tillet intervient puisqu'il aurait hérité à une époque du dit domaine.

« Je serais très heureux d'être contacté par cette personne.

« Je pourrais pour ma part lui communiquer quelques précisions sur la famille d'Honoré du Tillet (la mère de son épouse était née "Giraudy de Piosin de Montauban")

« Je serais pour ma part très intéressé de tout détail relatif à la vie de ces personnes, qui sont mes ascendants, et dont la vie est liée à l'histoire de Toulon et de la Seyne ».

Pourriez-vous, je vous prie, prendre contact avec M. PC à l'adresse : (...) qui se propose de vous communiquer des précisions susceptibles de vous intéresser.

Merci par avance,

Cordialement,

JCA

R4. (à PC)

Cher Monsieur,

Je vous volontiers fait part des informations dont je dispose. Un cousin a recueilli et publié les informations suivantes dans un fascicule:

"...le domaine de Montauban à Ollioules était la propriété de noble Pierre GIRAUDY de PIOSIN, Conseiller du Roy, Assesseuraux soumissions au siège de TOULON, puis de sa fille Thérèse-Marie épouse d'André de BEAUSSIER de CHATEAUVERT, Chevalier de Saint Louis, Chef d'escadre" (én référence à une période de la première partie du XVIIIe siècle)

et puis:

"Curieusement, nous ne connaissons pas encore le nom de celui qui a fait construire Montauban. Nous en avons probablement son portrait ainsi que celui de sa femme et de ses enfants moulés dans le plafond de l'entrée et du premier étage (...). S'agit-il de noble Pierre GIRAUDY de PIOSIN", né en 1600, marié en 1641 à Marguerite COLOMBY et propriétaire attesté de Montauban en 1661, Premier Consul (maire) de TOULON en 1652 et 1674, Lieutenant du Roy et Capitaine des galères? C'est peu probable car à cette époque, sous Louis XIV, ont ne portait plus la fraise. Il s'agit plutôt des parents ou prédecesseurs de cet important personnage. Cette famille très liée à la Marine et au port de TOULON descendait de Jean PIOSIN maître des ports de Provence en 1745 sous le Rio Réné.

Quoiqu'il en soit, le domaine reste dans cette famille jusqu'en 1801 passant par héritage aux BEAUSSIER, illustre famille d'officiers de marine, puis aux REGNIER du TILLET dont l'un est Commissaire ordonnateur de la Marine.

Pierre-André BEAUSSIER de MONTAUBAN né en 1726 était capitaine de vaisseau: réfugié à TOULON pendant le siège, il sera guillotiné à la fin de 1793 ou au début de 1794, après la prise de la ville. Sa soeur, puis son neveu, Honoré-Francois REGNIER du TILLET, héritèrent de Montauban."

Voici les informations que je peux partager avec vous dans l'immédiat. Je serais heureux, si vous le désirez, d'approfondir davantage, notamment en vous citant les sources que mon cousin a utilisé.

Cordialement,

GM

Q5.

Cher Monsieur,

Je lis sur votre forum un message signé "PC" où l'auteur se dit descendant d'Honoré Marie régnier du Tillet. Or il se trouve que j'effectue actuellement une recherche historique sur la marine et je souhaiterais glaner des renseignements sur cette famille.

Comment pourrais-je contacter cette personne ?

Avec l'assurance de ma considération distinguée,

Bien cordialement,

JS

R5.

Cher Monsieur,

En réponse à votre message de ce jour, j'ai le plaisir de vous communiquer l'adresse électronique des personnes dont j'ai rapporté les échanges sur mon site, en juin 2005, à propos d'Honoré Marie Régnier du Tillet :

PC : Il s'agit de M. (...), e-mail : (...).

GM : Il s'agit de M. (...), e-mail : (...).

Vous pouvez les contacter en faisant référence à mon site http://jcautran.free.fr

Cordialement,

JCA

Q6.

Cher Monsieur,

Merci beaucoup pour ces précisions.

Bien cordialement

JS


8 janvier 2003 : Famille Tortel

Q1.

Cher Monsieur,

Tout d'abord, je tiens à vous féliciter pour ce magnifique site si bien écrit.

Ensuite, j'aurai voulu savoir si la Famille Tortel possédait des armoiries, et si oui, serait-il possible d'en avoir une photo ?

Vous remerciant par avance, je vous prie d'agréer, cher Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

VT

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message. (...). Nous n'avons malheureusement pas entendu parler d'armoiries de la famille Tortel. Nous ne savons pas si cette famille en a possédé.

Ce que mon père a mentionné au sujet des Tortel de La Seyne a, en grande partie, pour source le livre de Louis Baudoin (1965) : « Histoire générale de La Seyne sur Mer et de son port, depuis les origines jusqu'à la fin du XIXe siècle », 914 p.

Au cas où vous n'auriez pas eu en main cette Histoire, je vous joins en annexe (tortel.doc) les principaux fragments de l'ouvrage où il est fait mention de la famille Tortel dans l'histoire de La Seyne.

Textes extraits de : BAUDOIN (Louis). 1965. Histoire générale de La Seyne sur Mer et de son port, depuis les origines jusqu'à la fin du XIXe siècle, 914 p.

Chapitre XV : LA SEYNE : NAISSANCE DE LA CITE (XVIe SIECLE)

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(pp. 119-120)

C'est en effet vers le milieu du XVIe siècle que les coteaux qui dominent ce quartier se garnirent d'habitations plus nombreuses et virent s'y constituer de nouveaux établissements ; les plus importants de ces derniers portent les noms des propriétaires qui les avaient fondés. Ce furent, par ordre d'ancienneté, les hameaux des Tortel et des Beaussier, Puis un troisième dont le nom traduisait la situation topographique : « les Cavaillons », signifiant « lieux élevés » ce qui répondait bien à la réalité du site. Tous habités par des gens de Six-Fours.

Les Beaussier et les Tortel comptaient parmi les familles les plus illustres et les plus respectées du pays ; nous nous arrêterons plus longuement sur elles lorsque nous décrirons les vieilles rues et quartiers de La Seyne.

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(p.120)

Ce fut par un acte, en date du 5 septembre 1630, que l'abbaye de Saint-Victor vendit à Michel Tortel, sieur de Ramatuelle, propriétaire dans le pays, une partie de ces régales maritimes qui se trouvaient comprises entre les quartiers actuels de Mouissèque et de Brégaillon ; toutefois, le seigneur-abbé se réserva le môle de « La Sagno » qui s'allongeait en direction de la nier, avec une bande de 10 pans de largeur, le long de ce môle, afin de rendre ce dernier plus spacieux.

La vente de 1630 avait été précédée, vers 1624, de diverses transactions entre le même Michel Tortel et autres particuliers, d'une part, et le seigneur-abbé de l'époque qui était alors Robert de Frangipani, de noblesse romaine, clerc du diocèse de Rome, neveu de l'archevêque d'Aix Julien de Médicis, qui avait résigné entre ses mains l'abbaye de Saint-Victor-lez-Marseille à la fin du XVIe siècle (autorisation royale du 19 juillet 1584 et bulles pontificales du 1er juin 1585).

Ce Robert de Frangipani, dont une artère de La Seyne porte le nom, fut, on peut le dire, avec le cardinal ministre d'Etat Jules de Mazarin, l'un des principaux artisans de l'érection en commune de l'ancienne...

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(p. 135)

Chapitre XVII : ÉTABLISSEMENTS ET ÉDIFICES RELIGIEUX ÉTABLIS OU FONDÉS DANS LE TERROIR DE LA SEYNE
AU XVIIe SIÈCLE, AVANT OU APRÈS L'ÉRECTION DU LIEU EN COMMUNE

Le prodigieux développement de la jeune communauté seynoise, en cette première moitié du XVIIe siècle, s'accompagnait, à une époque de foi et de fortes traditions, de l'éclosion, sur son territoire, d'un certain nombre d'institutions, de temples religieux, de confréries destinés à subvenir aux besoins spirituels et sociaux de la population.

Nous en donnons ci-après la liste avec des détails historiques et documentaires concernant leur fondation, leur nature et leur objet, à l'exception, toutefois, de la chapelle paroissiale de 1603, dont nous nous sommes déjà occupé à propos des débuts de la formation de notre ville, ainsi que de l'église principale qui l'a remplacée en 1674.

COUVENT DES RR. PP. CAPUCINS (1621)

En l'année 1618, le sieur Michel Tortel, sieur de Ramatuelle et capitaine des vaisseaux du roi, le même personnage qui, neuf ans plus tard, en 1630, fera l'acquisition d'une partie des terres régales du rivage de La Seyne cédées à l'abbaye de Saint-Victor, venait d'être guéri de la peste qu'il avait contractée à Constantinople au cours d'une navigation.

En reconnaissance, le sieur Tortel fit un don de trois mille piastres destinées à édifier à La Seyne, son pays natal, un couvent à placer sous le Vocable de saint François d'Assise et à remettre aux religieux Capucins d'Aix-en-Provence.

Ce couvent de religieux Capucins fut établi aux lieux mêmes où se trouve aujourd'hui le collège des RR. PP. Maristes, entre la rue d'Alsace, la Place Germain-Loro et le quartier des Tortel.

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ANNEXE N° 1

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LE QUARTIER DES TORTEL (p. 750)

Nous pouvons considérer ce quartier comme étant le plus primitif de notre localité, l'un de ses premiers groupements humains.

En effet, à travers des restaurations toutes modernes, l'architecture modeste de ses maisons laisse apparaÎtre, pour la plupart d'entre elles, que l'époque de leur construction doit appartenir au moins au XVIe siècle, peut-être même, pour certaines, au XVe. Les Tortel sont le témoignage, avec le quartier non éloigné de Domergue, au sud-ouest des « Quatre-Moulins », de l'approche, à ces époques, des gens de Six-Fours vers le rivage pour y fonder un établissement à demeure.

Un château d'eau a remplacé sur une proche colline le moulin à vent qui s'y trouvait il y a cent ans, et une succursale des Maristes y est en construction.

Jadis, on pénétrait dans « les Tortel » par un portail ouvert à travers les immeubles, car même les humbles agglomérations se renfermaient en Provence afin de mettre leurs habitants à l'abri de toute agression, toujours possible à cause de la proximité de la mer. Au début du XXe siècle, il restait, de cette entrée, un grand porche voûté, avec des logements au-dessus, lequel fut démoli vers 1909 date à laquelle il avait été reconnu nécessaire d'élargir le passage.

On voit encore aux « Tortel » une aire collective à fouler le blé, appartenant à plusieurs propriétaires, qui était utilisée par des habitants du quartier ; recouverte d'herbes folles, son aire dallée se montre, çà et là. Combien de générations a-t-elle vu passer ?

A la gauche du chemin montant aux Tortel existait jadis une petite usine locale de cordages, la fabrique Gaudin, qui fonctionnait encore vers 1880. Le champ de vignes qui lui succéda a fait place, récemment, aux bâtiments préfabriqués d'une école publique.

De cette sorte de hameau, on peut jouir d'une fort belle vite sur le vaste établissement des RR. PP. Maristes, avec son église, ainsi que sur la partie occidentale de La Seyne ; tableau ayant, comme une immense toile de fond, les campagnes agrestes d'Ollioules, les montagnes du Gros-Cerveau, du Croupatier et du Caume.

Nous donnons ci-après la liste de quelques-tins des plus notoires des membres de cette grande famille des Tortel qui a fourni, avec les Beaussier, les Daniel, les Lombard et autres les principaux bâtisseurs de notre cité :

- Pierre Tortel qui assiste, dès le XIVe siècle, à la grande assemblée de notables qui se tient le 25 octobre 1335 dans l'église de Sainte-Marie-de-Courtine de Six-Fours (Arch. départ. des B.-du-Rh. - Cartul. de Saint-Victor, charte n° 286) ;

- Un autre Pierre Tortel, syndic du bourg de La Seyne, qui figure en qualité d'assistant de François Tortel, consul et député du Conseil général de la communauté, parmi les personnages participant aux actes prononçant la séparation des terroirs de La Seyne et de Six-Fours en 1657 ;

- deux autres Tortel : l'un, consul de la ville en 1675 et en 1691 l'autre, trésorier de cette communauté en 1767. En outre, il faut citer : Honoré Tortel, deuxième consul en 1666 ;

- Michel Tortel, sieur de Ramatuelle, capitaine des vaisseaux du roi, dont nous avons déjà signalé le rôle important dans les premiers temps de l'essor de notre pays seynois ; fondateur du couvent des RR. PP. Capucins.

Je note cependant votre question concernant les armoiries. Si je trouve un jour dans les archives de mon père (ou dans celles de l'Association de La Seyne Ancienne et Moderne) quelque document mentionnant l'existence de telles armoiries, je ne manquerai pas de vous le communiquer.

Bien cordialement,

JCA

Q2.

Cher Monsieur,

Merci pour ces précieuses informations que je communiquerai à mes parents et grands-parents.

Cordialement,

VT



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