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Marius AUTRAN
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Images de la vie seynoise d'antan - Tome II (1988)
Avant-Propos

 

Voici le deuxième tome des Images de la vie seynoise d'antan composé comme le premier de récits, de portraits, de souvenirs.

L'ouvrage primitif comportait une vingtaine de sujets divers et, s'il n'avait pas été fractionné, son poids et son volume excessifs auraient probablement incommodé le lecteur.

Nous avons donc cherché à lui être agréable par la facilité des manipulations et aussi par souci d'étaler ses dépenses.

Les souscriptions lancées en 1986 et 1987 ont obtenu un succès suffisant pour assurer la parution des ouvrages, avec un certain retard, il est vrai.

Mais nous savons pouvoir compter par avance sur l'indulgence de nos lecteurs de plus en plus sensibles aux recherches entreprises par le G.R.A I.C.H.S sur le passé seynois.

Indulgence parce qu'il n'est guère possible de prévoir un délai de livraison avec exactitude, celui-ci étant fonction de la rapidité et de l'importance des avances consenties par le public.

Depuis 1982, année du lancement de l'Histoire de l'École Martini, nos expériences d'édition relatives au passé seynois se sont multipliées avec succès. Aussi nos projets sont-ils devenus ambitieux.

Nos efforts sont d'autant plus méritoires que le G.R.A.I.C.H.S ne reçoit aucune aide financière de quelque organisme que ce soit et que ses collaborateurs sont tous bénévoles.

Nos réalisations sont possibles avant tout grâce à la compréhension, à la générosité et à la confiance des nombreux souscripteurs que nous tenons à remercier ici très chaleureusement.

Et maintenant, voyons de plus près le contenu de ce tome II qui, espérons-le apportera à nos concitoyens des satisfactions au moins égales au précédent par des évocations parfois nostalgiques de la vie quotidienne de nos anciens.

Au hasard de nos rencontres et des conversations, des lecteurs à l'esprit critique, ne manqueront pas, et c'est bien normal, de poser des questions, de formuler des observations, d'émettre des idées. Certains nous diront par exemple :

- Vous auriez pu parler de Cyrus Hugues, ou de M. Mazen, ou de Martel Esprit ?

- Pourquoi ne pas rappeler les activités du quartier Saint-Jean, de sa fête des Vendanges, de ses concours de boules célèbres ? Ou celles des Mouissèques qui fut le berceau du prolétariat de la construction navale et des immigrés aux conditions de vie effroyables ?

Il est vrai que les personnalités honorables ont été nombreuses à La Seyne et que leurs bienfaits devraient trouver place dans nos écrits. Il est certain qu'on pourrait écrire l'histoire de chaque quartier avec ses familles implantées dans le terreau seynois depuis des siècles, avec ses activités propres, sa fête annuelle, ses coutumes ancestrales.

On pourrait dire et rappeler bien des choses en somme, mais il est évident que nous avons été amenés à faire des choix. Revenons à notre ouvrage dont le contenu, nous l'espérons du moins, doit présenter pour nos lecteurs fidèles, un intérêt comparable à la première partie dont il ne diffère pas tellement dans sa conception.

Il comporte également des sujets évocateurs de faits saillants, des souvenirs attachants, mais surtout des biographies de personnages ayant fortement influencé la vie locale par leurs activités fécondes.

Certaines d'entre elles, comme Marius Michel, dit Michel Pacha, et George Sand, ont fait l'objet de conférences et de publications à La Seyne, à Sanary, à Toulon (Académie du Var).

Messieurs G. Peronet, M. Jean, G. Ortolan ont retracé devant des auditoires attentifs et enthousiastes la vie et l'œuvre de ces personnages célèbres dont notre histoire locale a retenu les noms. Par souci de mieux assurer leur pérennité, il nous a paru nécessaire d'y revenir avec quelques additifs.

Il convient de dire que la documentation précieuse d'une extrême richesse des conférenciers précités, nous l'avons utilisée au mieux avec leur bienveillante autorisation. Ce dont nous les remercions vivement.

D'autres personnalités comme Saturnin Fabre et Toussaint Merle, animateurs politiques et administrateurs de talent de notre communauté seynoise, ont contribué par leurs initiatives heureuses et leur sens aigu des réalités de la vie communale : au développement de notre ville, à l'implantation des structures économiques et sociales les plus diversifiées, permettant ainsi une amélioration considérable de la vie matérielle et spirituelle de tous.

Le mérite de Saturnin Fabre est d'avoir compris qu'en cette fin du XIXe siècle où il prit la tête des affaires municipales à La Seyne, le développement considérable de l'industrie navale devait être accompagné d'une refonte totale des problèmes urbanistiques et qu'il fallait faire éclater le cadre étriqué de la ville du XVIIIe siècle.

La tâche de Toussaint Merle fut doublement ingrate. Il lui fallut tout d'abord redonner vie à une ville en ruines, après les désastres de la guerre de 1939-1945. Puis, avec le nouveau départ des industries locales, et un accroissement important de la population, des structures nouvelles répondant aux besoins de la modernité devaient naître rapidement. En moins de dix ans, La Seyne reçut les équipements nécessaires au développement d'une grande ville sous la direction éclairée de Toussaint Merle dont les prévisions s'échelonnaient jusqu'au seuil de l'an 2 000.

Saturnin Fabre et Toussaint Merle ont exercé leur mandat à quatre-vingts ans d'intervalle et il serait fallacieux de vouloir comparer leur style de travail ou leur conception de la vie administrative et sociale. Leurs opinions politiques ont différé profondément : l'un représentait la petite bourgeoisie des affaires ; l'autre la classe ouvrière dont il était issu.

L'un et l'autre connurent des luttes politiques d'une rare violence. Ils furent copieusement calomniés, vilipendés par des incapables qui se complurent dans l'indignité et l'abjection.

N'est-il pas vrai, comme le dit si justement un proverbe arabe, que " l'on ne jette des pierres qu'aux arbres qui portent des fruits " ?

Ce que nous avons voulu retenir de ces deux hommes publics, c'est avant tout l'efficacité de leur politique municipale, démonstration plus facile à faire pour Toussaint Merle grâce à l'abondance des documents relativement récents en notre possession.

Du passage de Saturnin Fabre à la tête des affaires de la ville nous ne disposons guère que des délibérations du Conseil municipal, de quelques extraits de discours parus dans la presse de son époque. Un siècle s'est écoulé qui a dévoré la plupart des documents d'archives familiales. Ce qui signifie que pour écrire l'histoire vraie il ne faut pas prendre trop de retard.

L'évocation du passage d'Amable Lagane, entre 1872 et 1900 à la tête de la Direction des Forges et Chantiers de la Méditerranée (devenus les C.N.I.M) ne surprendra personne, surtout pas les anciens de la Navale qui doivent connaître l'historique d'une industrie dont la réputation fut portée au niveau international dans cette période, ce dont hélas ! nous sommes très loin aujourd'hui.

Ils savent que ce fut sous l'impulsion du polytechnicien Lagane, ingénieur du génie maritime, que des progrès fulgurants furent accomplis dans nos chantiers navals, ce qui permit à La Seyne d'être connue avantageusement de toutes les capitales maritimes du monde.

Certes, d'autres personnalités de haut rang ont participé à la conquête de cette renommée.

L'Histoire locale n'oubliera pas le nom du Seynois Noël Verlaque qui fut successivement ouvrier, contremaître, ingénieur puis directeur des F.C.M., sans négliger pour autant ses fonctions de Conseiller municipal et de Conseiller général dans les années 1860-1865. Les plus anciens de nos concitoyens nous parlent encore de M. Rimbaud, férocement anti-syndicaliste, de M. Larzillière, que l'on respecta beaucoup quand on sut qu'il avait préféré abandonner ses fonctions plutôt que d'obéir à des officiers nazis.

D'autres dirigeants des chantiers navals ont fait de leur mieux pour défendre ce patrimoine essentiel des Seynois que constitue la construction navale : nous pensons à MM. Cacaud, Jammy, Vayssières, Berre.

Nous avons choisi de parler d'Amable Lagane parce que, très objectivement, nous l'avons estimé à la fois le meilleur technicien et le travailleur le plus acharné.

Comme nous le verrons, il a été en conflit avec les ouvriers, particulièrement exploités en cette fin du XIXe, une classe sociale que les lois de l'époque ne protégeaient guère. Quel directeur n'aurait pas été en conflit avec les travailleurs alors que le Conseil d'Administration parisien, composé surtout de généraux, d'amiraux et de financiers de haut niveau, lui dictait des ordres impératifs, excluant toute concession dans les discussions sur les salaires, le temps de travail ou les questions de la mutualité.

Parmi la douzaine de directeurs des chantiers, il nous a semblé que la personnalité d'Amable Lagane avait dominé nettement tous les problèmes afférents à l'Entreprise.

Si nous avons commis une erreur, nous sommes prêts à écouter avec bienveillance les arguments d'un contradicteur éventuel.

Parlons maintenant des témoins hélas ! muets de leur époque, des Vieilles pierres seynoises. Ce texte n'est pas un inventaire des monuments commémoratifs construits pour éterniser des faits ou les souvenirs de quelques personnalités célèbres.

Il s'agit d'une étude sommaire comprise entre le XVe et le XXe siècle.

Nous n'avons pas estimé suffisamment vénérables certaines constructions du XXe siècle telles que le nouvel Hôtel de Ville, pour leur consacrer un développement. Il en est d'autres, dignes d'intérêt, mais il fallait nous limiter dans le temps.

Nous espérons que les historiens du futur seront amenés à continuer et à prolonger notre étude.

Pendant les XVe et XVIe siècles, nos anciens ont occupé le terroir de La Sagno par intermittences pour exercer leurs activités. Leurs habitations sommaires n'ont laissé que des traces à peine visibles.

Les structures à caractère administratif, économique ou religieux existaient au castrum de Six-Fours sous la tutelle duquel ils vivaient.

Pour eux, les premières pierres ont été celles de réduits sordides où s'entassaient les gens, les bêtes et les outils de travail, abris sommaires construits avec des matériaux pris sur place : lauvisses, grès, galets des rivages, argile…

Les premières pierres furent aussi les calades posées pour surmonter la fange des rues et des chemins ; les restanques qui retenaient les terres arables, ouvrages qui représentent des siècles d'un travail long et patient.

Et ce ne fut qu'à partir de la constitution de La Seyne en commune que l'on songea aux fours à cuire le pain, aux aires à battre le blé, aux moulins à huile et à farine, aux lavoirs, aux églises, aux fortifications, aux problèmes d'urbanisation et aux structures administratives. Les constructions à caractère culturel ne viendront que plus tard. Les lecteurs constateront à travers ce texte la lente évolution des styles d'architecture pendant les XVIIIe et XIXe siècles.

Nous remarquerons la disparition de nombreuses constructions : les unes par le fait des désastres de la guerre ; d'autres par nécessité urbanistique. D'autres encore, trop vétustes et irréparables ont dû être livrées aux démolisseurs, ne serait ce que par mesure de sécurité.

Sur l'emplacement des structures disparues sont nés d'autres bâtiments destinés à d'autres usages, ce qui prouve bien que l'Histoire est un mouvement évolutif continu.

Qu'il nous soit permis au passage d'exprimer un vœu : celui de voir conservées partout ou cela sera possible les constructions de style ancien non pas pour obéir à un sentiment de passéisme étroit, mais tout simplement pour conserver son âme à notre cité seynoise.

Tous les urbanistes de renom recommandent aux édiles de respecter les vieilles pierres, témoins du passé.

Nombreux sont les Seynois (et je les approuve) qui tiennent à leur vieille église, où ils ont reçu leur éducation religieuse ; à leur vieille école, dont ils parlent toujours avec attendrissement ; aux dalles antiques de la poissonnerie, où les appels bruyants des épouses Sauvaire, Vuolo, Imbert, Barbéris, Pignatel, Christin et bien d'autres ont retenti pendant si longtemps ; à la Bourse du travail, où les voix des plus grands tribuns de la politique d'avant-garde et du syndicalisme ont vibré depuis le début du siècle : Jules Guesde, Jean Jaurès, Pierre Renaudel, Gabriel Péri, Maurice Thorez, Léon Blum, Jacques Duclos, Benoît Frachon, Gaston Monmousseau, Eugène Hénaff, Alain Le Léap et combien d'autres ; la Bourse du Travail qui représente tout un passé de luttes de la classe ouvrière seynoise pour de meilleures conditions de vie, alors qu'elle a porté le renom de nos constructions navales à l'échelle internationale

Indépendamment des constructions à usage d'habitation, le lecteur reconnaîtra une vingtaine de structures à caractère religieux, militaire ou culturel qui accusent un âge respectable et qu'il n'est pas souhaitable à notre avis de voir disparaître pour les raisons énoncées plus haut.

Venons en maintenant aux Métiers et travailleurs d'autrefois, texte qui appelle quelques observations.

Disons tout d'abord qu'il s'agit de métiers et de personnages typiquement seynois. Le métier de rémouleur a existé partout ; pour celui de calfat, il n'en fut pas de même et La Seyne en compta beaucoup, surtout à l'époque des constructions navales en bois.

Il nous a paru intéressant d'expliquer l'origine des métiers, leur évolution parfois très lente et aussi, pour beaucoup d'entre eux, les raisons de leur disparition par le fait du développement impétueux des techniques.

Ce travail comporte des lacunes. Par définition un métier étant l'exercice d'un art manuel ou intellectuel, ou encore celui d'une profession quelconque, il est certain que notre inventaire aurait pu être beaucoup plus large.

Nous avons cité de nombreux métiers de la forêt et nous aurions pu parler du braconnier. On nous objectera qu'il ne s'agissait pas là d'un métier et pourtant, à l'époque où le gibier abondait, nous avons connu de nombreux Seynois vivant de cette activité qu'ils considéraient, eux, comme une véritable profession. Il eut été sans aucun doute amusant de rappeler les visages de ces marginaux célèbres dans leur genre et connus pour leurs mésaventures.

Nous pensons aussi à ces organisateurs de loteries clandestines qui faisaient jouer au saquet une belle daurade, ou un lièvre braconné.

Étaler les activités illégales de ces personnages qui jouissaient tout de même d'une certaine sympathie dans le public, c'était courir le risque de vertes réprimandes de la part de leurs descendants.

Autre lacune à constater : on aurait pu parler davantage des métiers des arts ou du métier des armes.

Nous avons préféré insister sur les petits métiers de la rue qui, à notre avis, rappelleront des souvenirs attendrissants à la fois par l'habileté des exécutants en possession de moyens de travail bien rudimentaires et surtout par l'animation d'un folklore que nous nous prenons parfois à regretter.

Loin de nous, toutefois, la pensée de remettre en honneur les petits boulots dont un ministre de l'actualité nous assure imprudemment qu'ils pourraient résorber le chômage !

Nous aurions pu aussi approfondir notre réflexion en montrant comment on apprenait les métiers d'autrefois, alors qu'il n'existait aucune école, ni centre d'apprentissage, en évoquant l'organisation des corporations avec leurs règlements complexes (les cordeliers, les tonneliers, par exemple). En somme, le sujet très vaste nous a contraint à des limites.

Enfin les dernières Images de la vie seynoise d'antan présentées dans ce deuxième tome concernent des faits désastreux de la dernière guerre. C'est pourquoi elles sont intitulées : Des années dramatiques - Des évènements inoubliables.

Malheureusement l'Histoire d'une ville, comme celle d'une famille, comme celle de chacun de nous, n'est pas faite que de jours heureux et de réussites. Les périodes de félicité, de prospérité sont fréquemment entrecoupées d'échecs, d'accidents de toute nature, de malheurs cruels, voire même de catastrophes.

Tout au long de son histoire, La Seyne a connu des heures d'exaltation et de grandes joies concrétisées par ses succès économiques et industriels ; ses lancements de bateaux célèbres en présence des plus hautes personnalités de la Nation ; par ses fêtes populaires réputées avec ses batailles de fleurs, ses corsos carnavalesques, ses compétitions sportives. Elle a su se donner les moyens de vivre mieux par la mise en place de structures modernes à caractère administratif, culturel, sportif ou autre.

Elle a vibré aux discours des plus grands tribuns, elle s'est rassemblée dans l'enthousiasme pour la défense des idéaux de progrès, elle a chanté dans les défilés triomphants son amour de la Paix et de la Liberté.

Mais aux grandes liesses ont succédé hélas ! les désastres, les deuils et les larmes.

Dans cette dernière partie de l'ouvrage, nous avons insisté sur les heures sombres vécues pendant la dernière guerre mondiale par notre population courageuse qui comptait déjà en son sein des martyres des guerres précédentes.

Il était absolument nécessaire et même urgent de raconter pour la postérité, les évènements atroces dont notre génération peut encore témoigner avant qu'il ne soit trop tard. Quarante années sont déjà écoulées depuis ces années dramatiques de 1939 à 1945.

Nous avions le devoir de fixer des souvenirs durablement parce que, pendant la période troublée que nous allons évoquer, personne n'a décrit avec précision les faits et leurs circonstances. Les comptes-rendus de presse ont été presque inexistants, les journalistes du moment, surveillés étroitement par la Gestapo, ne s'exprimant qu'avec beaucoup de circonspection dans les journaux aux formats extrêmement réduits.

Les faits les plus mémorables et les plus désastreux pour notre cité et qui jalonnent la période de Mars à Août 1944 seront rappelés fidèlement grâce aux nombreux témoignages de nos concitoyens.

En l'absence de documents écrits, nous avons eu recours aux déclarations admirablement concordantes des uns et des autres, et surtout à nos souvenirs personnels.

Nous connaissons, grâce aux travaux précieux de Louis Baudoin, l'ampleur des désastres de l'année 1865 avec l'épidémie de choléra ; nous retrouvons toujours grâce à lui les causes et les bilans catastrophiques de l'explosion des poudrières de Lagoubran de 1899 et celle de Bandol de 1871. Les générations futures n'auraient pas compris les graves lacunes des historiens s'ils n'avaient raconté par le menu les calamités du XXe siècle, alors que leurs aînés l'avaient fait pour le XIXe.

De plus, nous n'avons pas voulu nous limiter à raconter les péripéties, les souffrances et les deuils. Il fallait rendre hommage au courage des survivants face à l'adversité et perpétuer surtout le souvenir des victimes innocentes.

Certes, leur nom est gravé dans la pierre des sépultures privées et des stèles du cimetière.

Maintenant, il figurera dans les livres des bibliothèques publiques ou familiales. Le lecteur trouvera les listes hélas ! bien longues des victimes de la guerre : morts sous les bombardements, morts au combat contre l'ennemi, morts des exécutions et de la déportation.

Voilà donc quelques commentaires qui nous ont paru indispensables pour éclairer les lecteurs curieux des choses du passé seynois. Il est probable que certains d'entre eux particulièrement attachés au folklore local ne manqueront pas d'apporter des suggestions pour compléter ces Images de la vie seynoise d'antan et les prolonger peut-être par un troisième ouvrage, car les sujets abondent.

Notre petit groupe d'éditions peut faire plus et mieux si les Seynois et les Seynoises lui apportent leurs encouragements sous les formes les plus diverses, l'aide financière n'étant pas la moindre. Nous solliciterons bientôt leur concours pour la création des Amis du G.R.A.I.C.H.S, association culturelle qui se propose le maintien de la mémoire du terroir seynois, la fidélité à l'identité de nos aînés faite de leur conscience élevée, de leur comportement courageux et de leurs actes parfois héroïques, autant de sédiments de leur passé que nous n'avons pas le droit de laisser disparaître sans laisser de traces.

 

Marius AUTRAN

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