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Edouard Jauffret
(ancien Inspecteur Primaire de l'Éducation Nationale, né à La Seyne, auteur de célèbres romans scolaires, tels que Au Pays Bleu, Petit Gilbert, La maison des flots jolis, Gerbes d'or)

Après 12 ans d'existence (2001-2013), la section "Forum" de ce site internet n'est plus désormais alimentée
Les informations précédemment rassemblées resteront en ligne, mais il ne pourra être répondu à aucune nouvelle question
                                                                                                                                                                                                Jean-Claude Autran
Pour des explications plus détaillées, se rendre à la page d'accueil du Forum

 

Rappel des anciens échanges de correspondances à propos des aspects suivants de la vie d'Edouard Jauffret :

Edouard Jauffret et le quartier du "Pays Bleu" à La Seyne-sur-Mer
Edouard Jauffret, son œuvre et ses admirateurs
Edouard Jauffret et son illustrateur RayLambert
Recherches sur l'état-civil d'Edouard Jauffret : naissance, mariage, décès, parents, descendants éventuels
Gilbert Jauffret : le « Petit Gilbert »
Recherche des traces de l'enfance d'Edouard Jauffret à La Seyne
Documents découverts dans la maison d'Edouard Jauffret à Draguignan 



 

11 septembre - 11 octobre 2004 : Edouard Jauffret et le quartier du "Pays Bleu" à La Seyne-sur-Mer

Q1.

Bonjour !

Ceci est un test pour voir si vous recevez bien ce message.

Au mois d'avril nous avons envoyé un message concernant Edouard Jauffret, l'avez vous reçu ?

Cordialement

GF

R1.

Bonjour,

Non, désolé, je n'ai jamais reçu de message de votre part concernant Edouard Jauffret. Merci de me le renvoyer. [Je pense que vous faites allusion à l'ancien Inspecteur Primaire de l'Education Nationale, auteur de livres tels que le Petit Gilbert ou au Pays Bleu].

J'attends votre message.

Cordialement,

JCA

Q2.

Monsieur,

Je me fais un peu le porte-parole de tous les fans d'Edouard Jauffret avec qui je suis en relation grâce à internet. Nous sommes plus particulièrement interessés par son roman scolaire qui nous a tant fait rêvé étant jeune, et qui, encore aujourd'hui, reste de plus en plus présent à notre esprit comme un moment magique, et c'est avec nostalgie que nous le relisons avec un bonheur particulier (voir pièce jointe).

Dans le roman il est question d'une maison dans laquelle habitait Edouard, et ce que nous aimerions c'est de pouvoir retrouver cette maison dans laquelle il a vécu son enfance.

Par hasard j'ai appris que dans votre ville un chemin portait le nom de : Au pays bleu, en rapport avec notre auteur.

Nous désirerions savoir si cette maison existe toujours, et éventuellement savoir s'il existe une photo d' Edouard JAUFFRET (sa date de naissance également).

Personnellement, j'ai réussi a retrouver les 4 autres livres qu'il a écrits pour l'école ; savez vous s'il a pu écrire d'autres choses ou s'il existe des documents le concernant ?

Merci d'avance pour votre réponse

Cordialement

GF

R2a.

Bonjour,

(...) Depuis que j'ai reçu votre message j'ai essayé d'obtenir des informations plus précises sur le séjour de l'ancien Inspecteur Primaire de l'Education Nationale Edouard Jauffret à La Seyne.

Un habitant du quartier Brégaillon de La Seyne, M. Joël Odiardo, lui-même ancien instituteur, possesseur de l'ouvrage "Au Pays Bleu" qu'il avait longtemps utilisé avec ses élèves, m'avait indiqué il y a quelques mois que l'appellation du chemin (voie communale n° 158) dit du Pays Bleu avait probablement pour origine le fait que l'ancien Inspecteur, auteur du célèbre ouvrage "Au Pays Bleu" ait autrefois habité dans son quartier, sur la colline de Brégaillon, d'où descendent actuellement 3 chemins parallèles nommés chemin du Pays Bleu, chemin du Château Vert et chemin de la Colline.

Dans mon lexique des noms de rues de La Seyne, j'avais donc indiqué, au conditionnel, cette origine possible de la dénomination de notre chemin du Pays Bleu.

Suite à votre message, j'ai contacté de nouveau M. Odiardo, mais je n'ai pas pu en savoir davantage, sinon qu'il devait encore exister une villa du quartier Brégaillon baptisée "Au Pays Bleu". J'ai alors écrit [copie de la lettre ci-après] au Premier adjoint au Maire de La Seyne, M. Gabriel Jauffret, de qui je pensais qu'étant, d'une part, spécialiste de l'histoire de sa ville, et aussi, homonyme d'Edouard Jauffret, pour lui demander si le passage à La Seyne, et au quartier Brégaillon, d'Edouard Jauffret était historiquement avéré. Je n'ai pas encore eu de réponse.

Courrier à Monsieur Gabriel JAUFFRET

La Seyne sur Mer, le 14 septembre 2004

Objet : Inspecteur Edouard JAUFFRET - « Au Pays Bleu »

Cher Monsieur,

Ayant beaucoup apprécié la rubrique Il y a 100 ans que vous avez conçue dans Fenêtre sur Seyne, puis-je me permettre de faire appel à votre connaissance profonde du terroir seynois pour la question suivante relative à l'Inspecteur d'Académie Edouard JAUFFRET (très connu et même vénéré pour avoir rédigé des ouvrages scolaires dont les élèves des années 40 et 50 ont gardé un souvenir ému : Le Petit Gilbert, Au Pays Bleu, et quelques autres).

Est-il avéré qu'Edouard JAUFFRET ait quelque temps résidé à La Seyne, sur les hauteurs de Brégaillon, et que le chemin où il habitait aurait été nommé « chemin du Pays Bleu » en référence au titre de son célèbre ouvrage scolaire ?

Cette information, que j'ai obtenue comme hypothèse plausible de la part d'un habitant du quartier Brégaillon, a été introduite il y a quelques mois dans le lexique des rues de La Seyne du site de Marius Autran :

http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_p.html

Mais cette information a fait depuis l'objet de demandes diverses de la part du club des « fans » d'Edouard JAUFFRET, qui auraient aimé en savoir davantage : sa maison existe-t-elle encore, qui aurait une biographie détaillée d'Edouard JAUFFRET, sa photo ?

Comme vous connaissez parfaitement bien notre ville [et qu'il s'agit en outre d'un de vos homonymes], j'ai pensé que vous seriez bien placé pour m'aider à confirmer (ou infirmer) l'hypothèse ci-dessus.

En m'excusant de venir vous importuner, mais en vous remerciant par avance pour le cas où vous auriez quelque information plus précise à propos d'Edouard JAUFFRET à La Seyne, veuillez agréer, Cher Monsieur, l'expression de mes sentiments très distingués.

Jean-Claude AUTRAN (fils de Marius AUTRAN)

Je me suis finalement rendu aujourd'hui moi-même dans le quartier en question et j'ai pu retrouver, à l'angle sud-est entre le chemin du belvédère et le chemin du Pays Bleu, une ancienne villa, imposante et toujours habitée, aux volets bleus, qui porte bien sur sa façade sud la dénomination "Au Pays Bleu". Vous en trouverez en annexe quelques photos de ses façades sud, nord-ouest (en haut du chemin du Pays Bleu) et nord.

Villa Au Pays Bleu, au quartier Brégaillon (façade sud)
Villa Au Pays Bleu, au quartier Brégaillon (façade nord)
Entrée de la villa et indication du chemin du Pays Bleu
Voilà où j'en suis aujourd'hui. Nous sommes encore un peu dans le domaine des hypothèses car, s'il existe bien une villa "Au Pays Bleu", encore parfaitement identifiable aujourd'hui, et qui a pu être celle d'Edouard Jauffret (selon certains habitants du quartier), je n'en ai pas de preuve historiquement validée. Par ailleurs, je ne sais malheureusement rien sur la biographie d'Edouard Jauffret (date de naissance, photos). Quant aux ouvrages qu'il a écrits, je ne pense pas en connaître davantage que vous. Je ne connais que : "Au Pays Bleu", "Le Petit Gilbert" et "La maison des flots jolis".

Si j'obtiens des informations plus précises de la part de mes amis seynois, et notamment du premier adjoint au Maire Gabriel Jauffret, je ne manquerai pas de vous en informer aussitôt.

Dans cette attente, recevez mes sentiments les plus cordiaux.

JCA

R2b.

Bonjour,

Oui, j'ai bien reçu votre message et j'y ai répondu le 22 septembre dernier, avec plusieurs fichiers images joints (des photos de la villa Au Pays Bleu).

Voici ci-dessous la copie de la réponse que je vous ai faite. Peut-être y a-t-il eu un problème à cause des fichiers images.jpg. Je vous renverrai ces derniers dans des messages séparés.

Merci de me dire ce que vous avez reçu, ou s'il y a des problèmes pour ouvrir les fichiers.

A bientôt, cordialement,

JCA

Q3.

Bonjour !

Oui j'ai bien reçu vos messages (3 en tout avec 2 fois la même photo, peut-être que les autres photos ne sont pas passées car je suis limité à 1000 ko par message) et je tiens à vous remercier chaleureusement pour cette réponse si déjà précieuse pour moi, précieuse pour nous tous les fans d' Edouard Jauffret.

En effet si d'aventure vous avez d'autres informations, n'hésitez surtout pas. Cette réponse et cette première photo, même si elle est l'hypothétique maison de notre auteur étant enfant, suffit déjà à notre bonheur de grand enfant nostalgique.

Si d'aventure je me rendais dans la région, il est évident que je ne manquerais pas de venir vous saluer.

Cordialement

GF


 

19 janvier 2005 - 31 décembre 2006 : L'œuvre d'Edouard Jauffret et ses admirateurs

On rappelle la liste des ouvrages rédigés par Edouard Jauffret et illustrés par le célèbre RayLambert :
- Au pays bleu : roman d'une vie d'enfant - roman scolaire (cours élémentaire) 1941 - éditions Eugène Belin - 1 volume (15 x 21) de 256 pages, illustré par Ray-Lambert, couverture en couleurs. Ce livre a connu de nombreuses rééditions puisqu'il a servi au delà des années 70 dans les écoles primaires.
- Petit Gilbert : premier livre de lecture (cours préparatoire) 1942 - éditions Eugène Belin - 1 volume (18,5 x 22,5) de 103 pages, illustré par Ray Lambert, couverture en couleurs.
- Les belles images : méthode de lecture pour la classe enfantine.
- La Maison des Flots Jolis : roman scolaire pour le cours moyen, paru vers 1949.
- Gerbes d'or : Choix de textes expliqués et commentés. Cours supérieur. Classe de fin d'études primaires, co-écrit avec André Signoret - Librairie classique Eugène Belin -1950.

Q1.

Cher Monsieur Autran,

J'habite au Canada depuis plus de 23 ans. J'ai eu le plaisir d'étudier le livre 'au pays bleu' d'Edouard Jauffret il y a 32 ans de ça. J'ai appris récemment que ce livre se déroule à Seyne-sur-mer qui serait la ville natale de M. Jauffret. Malheureusement je n'ai pas réussi a obtenir des renseignements sur cet homme : sa date de naissance, sa date de décès, s'il s'est marié, s'il a eut des enfants... Etes-vous en capacité de pouvoir me fournir de tels renseignements sur Edouard Jauffret ? Je vous en serais tres reconnaissante de satisfaire ma curiosité.

Amicalement,

MC (Canada)

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Beaucoup d'anciens écoliers se passionnent comme vous pour Edouard Jauffret et pour les livres scolaires qu'il a écrits.

Il y a un véritable club d'amirateurs d'Edouard Jauffret qui m'a déjà contacté pour essayer d'en savoir davantage que ce personnage.

Je ne sais malheureusement pas grand chose qui soit historiquement avéré et peut-être y a-t-il une part de légende dans cette histoire.

Voici ce que je sais :

- Il existe à La Seyne-sur-Mer, quartier Brégaillon, un chemin du Pays Bleu où se trouve une grande villa ancienne sur le fronton de laquelle est inscrit "Au Pays Bleu" (photo ci-jointe).
- D'après des habitants du quartier, il y aurait un lien entre le célèbre livre de lecture "Au Pays Bleu" écrit par Edouard Jauffret et cette villa. On pense qu'Edouard Jauffret y a séjourné (vers les années 40) et que certains sites de la région de La Seyne et de la rade Toulon constituent le cadre de plusieurs récits de son livre.
- Mais je ne possède pas de preuve historique de son séjour à La Seyne, dans cette villa, et je ne sais pas s'il y est né et quand, ni où et quand il est décédé.
- Le Premier adjoint au Maire de La Seyne, que j'ai questionné (et qui s'appelle d'ailleurs lui-même Jauffret), n'en sait pas plus.

Je peux cependant vous communiquer l'adresse du responsable du club des admiratuers d'Edouard Jauffret, car je sais qu'ils poursuivent leurs recherches et peut-être, depuis le dernier contact avec lui qui remonte à 3-4 mois, ont-ils du nouveau sur Edouard Jauffret.

Il s'agit de Monsieur GF (...), à qui je vous conseille d'adresser vos questions.

Merci de me tenir au courant si vous arrivez à obtenir des informations historiquement avérées sur Edouard Jauffret.

Cordialement,

JCA

Q2.

Bonjour,

J'écris du Canada (Québec) oü j'ai émigré avec mari et enfants il y a vingt-et-un ans. Même, d'ici, en pleine forêt boréale et au bord d'un très grand lac sauvage oü je demeure, je conserve la nostalgie du livre absolument magnifique qui a enchanté ma scolarité primaire dans la petite école de ma Normandie natale...

J'avais toujours précieusement conservé mon livre "Au Pays bleu" de Édouard Jauffret, mais, lors d'un déménagement, à mon désespoir le livre a disparu !

J'aimerais tellement pouvoir me procurer un nouvel exemplaire du "Pays bleu" !...le refeuilleter et pouvoir aussi le donner à lire à mes neuf petits-enfants néo-canadiens ! Mais comment faire ? Oü pourrais-je encore le trouver, l'acheter, même d'occasion ?

Peut-être recevrai-je une réponse à mon message, qui m'indiquera s'il est possible de trouver encore ce livre et comment ?

Je garde espoir !

Avec tous mes remerciements, bien cordialement de mon "pays blanc"....

ERB (Québec)

R2.

Bonjour,

Vous faites partie de ceux et celles qui conservent un souvenir ému des manuels scolaires de l'enfance, surtout ceux qui ont permis l'apprentissage de la lecture, et qui cherchent un jour à les retrouver.

Malheureusement, ce livre "Au Pays Bleu" est très recherché et difficile à obtenir. (Je n'ai moi-même pas encore pu me le procurer).

Exemplaire du roman scolaire Au Pays Bleu qui m'a été prêté par M. Joël Odiardo, ancien instituteur à La Seyne-sur-Mer
En y mettant le prix, on peut cependant essayer de l'obtenir aux enchères sur ebay. Actuellement, il y en un d'occasion qui est proposé (voir le site d'eBay).

Les enchères sont actuellement à 8 EUR, mais même pour un livre en assez mauvais état, d'après mes expériences précédentes, les enchères pourraient monter à 100 ou 150 EUR.

Autre solution, s'inscrire sur Chapitre.com qui propose des livres neufs ou d'occasion par internet. Vous demandez par exemple d'être prévenue par e-mail à chaque fois qu'un livre dont le titre est "Au Pays Bleu" (ou dont l'auteur est "Edouard Jauffret") se trouve disponible. Mais il faut alors réagir très vite car beaucoup de personnes doivent être inscrites pour ce même livre. Cela fait plusieurs fois que l'ouvrage se trouve ainsi annoncé (pour 40 ou 50 EUR), mais je n'ai encore jamais pu l'obtenir car il y a toujours eu quelqu'un de plus rapide que moi pour répondre...

Quand je pense que plusieurs enseignants, parmi mes amis, possédaient des cartons entiers de cet ouvrage pour leur classe d'école primaire, et qu'à leur départ à la retraite ils ont tout jeté, sans se poser de question, sans penser qu'ils détenaient une fortune, surtout pour la valeur sentimentale de l'ouvrage.

A noter enfin qu'une grande partie de ce livre a été scannée et est lisible sur le site de Roland Le Corff ("Mes Années 50"), à l'adresse : http://www.mes-annees-50.com/au_pays_bleu.htm

Bonne chance. Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

Monsieur,

Je vous remercie infiniment pour votre réponse, si rapide aussi ! et pour les précieux renseignements que vous me donnez.

Je vais aller consulter le site de Roland Le Corff qui a donc scanné une partie du livre "Au Pays bleu"... Mais lors d'un prochain séjour en France, je me remettrai aussi très activement à la recherche de "mon" livre que, par chance, je finirai peut-être par retrouver dans nos affaires éparpillées et restées là-bas... Celà pour la valeur sentimentale qu'il représente pour moi...

Je vous remercie encore et vous souhaite, ce temps approchant, un heureux "temps des fêtes" (comme on dit chez nous au Québec...).

Très cordialement,

ERB

Q4.

Bonjour Monsieur,

(...) En pièce jointe, je vous ai scanné la couverture du dernier livre scolaire qu' Edouard JAUFFRET avait commencé avec son ami SIGNORET (peut-être connaissez vous ce livre ?). Je vous joints aussi la préface qui nous renseigne sur quelques points de sa vie, peut-être y trouverez vous matière à continuer des recherches ?

(...) Cordialement

GF

Q5a.

Cher ami,

(...) Après une longue attente, j'ai une reponse d'un ami de Saône et Loire. Il m'annonce qu'après une enquête difficile et malgré tout passionnante, il a retrouvé la trace de André Signoret, Inspecteur dans la circonscription de Louhans, pendant deux ou trois ans (jusqu'en 1932). Il succédait au célèbre écrivain-instituteur Leonce Bourliaguet, très présent sur Internet. Jetez un coup d'oeil a ses sites. C'est un certain monsieur Daumas qui lui succéda jusqu'en 1945.

Remercions M. Jean-Marie Clerc, instituteur fort âgé résidant a Rancy (71290) et surtout M.Maurice Riguet, mon ami, qui a mené l'enquête et va aller au Rectorat pour en savoir plus... si c'est possible.

Avec l'aide de M. LeCorff, j'ai fait une fiche Wikipedia sur un autre de mes chouchous, l'écrivain-enseignant André Davesne (jetez y un coup d'oeil)

Au plaisir de vous lire.

MP

Q5b.

Cher ami,

Dernière information provenant de notre "informateur" de Saône et Loire : notre ami André Signoret est parti travailler en TUNISIE et, en 1950, est directeur de l'Enseignement Primaire. Ce qui expliquerait que la préface de "Gerbes d'or" comporte des remerciements à des instituteurs en poste à TUNIS (école normale, La Goulette et Menzel-Temine).

Vous voyez que le voile se lève petit à petit.

(...) Amicales pensées à tous !!

MP

R5.

Cher ami,

Merci pour vos messages. (...).

Merci également de m'informer de l'avancement de vos recherches. J'ai bien apprécié votre fiche Wikipedia sur André Davesne, ainsi, par ailleurs que tout ce qui concerne Léonce Bourliaguet. Ce dernier m'était déjà bien connu depuis que j'avais lu "Quatre du cours moyen" étant écolier. Et j'avais d'ailleurs racheté il y a quelques années un exemplaire d'occasion de ce livre pour le relire et l'offrir ensuite à mon père.

Concernant M. Daumas que vous citez comme Inspecteur, nous en avons eu aussi un monsieur G. Daumas, Inspecteur primaire dans le Var à la fin des années 40, mais qui est mort jeune, je crois en 1951. Il avait dû devenir Inspecteur primaire très jeune puisqu'il faisait partie de la promotion d'Ecole Normale d'Instituteurs de Draguignan l'année suivante de celle de mon père, donc en 1929-1932. Mais je ne sais pas si c'est bien le même que celui que vous mentionnez pour avoir succédé à L. Bourliaguet à Louhans ?

(...) Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q6.

Cher ami,

Jetez un oeil sur la nouvelle page que M. LeCorff a elaboré avec mon aide sur RAYLAMBERT (site: "mes années 50")

Amicalement.

MP

R6a.

Cher ami,

(...) Un grand merci enfin pour l'indication de la page du site "Mes années 50" de Roland Le Corff, consacrée à Raylambert (http://www.mes-annees-50.com/raylambert.htm). Je la communique à mon groupe de correspondants qui s'intéressent à Edouard Jauffret pour le cas où ils ne l'auraient pas encore explorée.

Très cordialement,

Jean-Claude Autran

R6b. (à GF)

Re bonjour,

Je pense que vous connaissiez le site personnel de M. Roland Le Corff "Mes années 50" : http://www.mes-annees-50.com/index.htm

Dans lequel il a scanné une grande partie du livre Au Pays Bleu : http://www.mes-annees-50.com/au_pays_bleu.htm

Ceci est pour vous dire (au cas où vous n'en auriez pas été informé), qu'une nouvelle page consacrée à Raylambert vient d'être ajoutée par Roland Le Corff (avec l'aide de notre ami MP, de Pologne). Voir à l'adresse : http://www.mes-annees-50.com/raylambert.htm

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q7.

Cher ami,

(...) Oui je connais le site de Roland Lecorff, en fait je l'ai découvert il y a 2 ans, et c'est en discutant avec lui que nous avons décidé ensemble de faire des recherches sur Edouard Jauffret et sur Raylambert qui était lié avec notre auteur. A première vue, lui aussi est en relation avec M. MP ; il a d'ailleurs mis tout sur son site. Au fur et à mesure du temps, il mettra toutes les illustrations de notre cher Raylambert que je lui enverrai (car j'essaie, pour mon plaisir personnel d'acheter tous les livres qu'il a pu illustrer). Plus tard, il mettra le résultat des recherches que nous faisons. Aujourd'hui on peut dire que nous sommes 6 personnes à nous impliquer dans cette affaire : Vous bien sûr (vous en êtes la principale), M. L, M. P, M. N, notre Canadienne et moi même.

Amicalement

GF

R7.

Cher ami,

(...). Dernier point, je connaissais aussi le site de Roland LeCorff car j'étais en contact avec lui au moment où il l'a créé. Il cherchait à l'époque des renseignements sur les transports entre La Seyne et Toulon depuis le début du XXe siècle et il a d'ailleurs réussi à rassembler une collection très complète de photos de modèles d'autobus de toutes les époques. Mais je n'avais pas réalisé à cette époque qu'il allait un jour intégrer sur son site Edouard Jauffret, Au Pays Bleu, et ensuite Raylambert. C'est curieux comme on se retrouve !

Jean-Claude Autran

Q8a.

Bonjour,

Aujourd'hui, j'ai 60 ans passés, mais c'est le petit enfant de l'année 1952 qui vous écrit et grâce au livre de E. Jauffret, toute ma vie je me suis exprimé dans un français convenable et j'ai rédigé toutes mes lettres pratiquement sans faute d'orthographe.....depuis mon adolescence et ensuite ma vie d'adulte, les très beaux textes du Pays Bleu me revenaient en mémoire de plus en plus souvent; pendant des années, j'ai tenté par tous les moyens de retrouver le livre de mon enfance (bouquinistes, vieilles librairies et brocantes) jusqu'au jour où j'ai passé une annonce dans un grand quotidien; quelques jours plus tard j'ai reçu un appel d'un insituteur en retraite qui m'a dit qu'il possédait ce livre mais qu'il désirait le conserver; il m'a invité à venir le consulter chez lui à Cagnes sur Mer; ce que je fis; a-t-il été touché par mon enthousiasme et ma sincérité ? toujours est-il qu'à la fin de notre entretien, il m'a remis le livre et m'a simplement dit : prenez, vous le méritez....

Aurais-je assez d'impudeur pour vous dire que lorsque j'ai regagné mon véhicule et que je serrais mon livre contre ma poitrine, j'ai éclaté en sanglots, mais que ces larmes étaient chaudes et agréables......maintenant, je retourne régulièrement me plonger dans le Bleu de ce beau Pays et j'essaie d'avoir les yeux du petit Edouard pour voir la couleur incomparable du ciel de Provence lavé par le Mistral.

MT (Mougins)

Q8b.

Bonjour,

Je suis un fan inconditionnel de Edouard Jauffret et son merveilleux livre Au Pays Bleu, a bercé ma vie entière; en 1953, j'étais élève à l'école communale de St Laurent du Var (06), et bien que n'ayant que 7ans j'étais déjà captivé par l'environnement quotidien de E. Jauffret; je me rappelle comme si cela était hier avoir questionné ¨l'instituteur, Mr OTTO, :" Monsieur, je voudrais rencontrer Edouard, je voudrais qu'il soit mon ami " lui ai-je dit; ce à quoi il me répondit " mon pauvre Michel, hélas Edouard Jauffret est mort il y a 5 ans et c'était un monsieur très bien!!!! ces paroles ont été prononcées il y a 53 ans et je m'en souviens exactement; ce qui  me laisse à penser  que mon instituteur connaissait peut-être l'auteur du Pays Bleu et qui veut dire aussi qu'il serait décédé en 1948.

Il y a un peu plus de 30 ans, je possédais une résidence secondaire à La Bastide dans le Haut-Var et j'avais entendu un dame très âgée dire qu'elle avait entendu parler de "l'Instituteur-Ecrivain" (E.jauffret) et qu'il avait de la famille à Comps-sur-Artuby (83) Est-ce que cela peut vous aider dans les recherches??

Je suis un tout nouvel Internaute et je n'ai eu accès à votre site que hier !!!!

En espérant avoir bientôt d'autres nouvelles, je vous salue et vous remercie pour votre travail.

MT

P.S : j'ai eu l'immense bonheur de me procurer AU PAYS BLEU il y a quelques années, grâce à la gentillesse d'un instituteur en retraite.de Cagnes/Mer

R8a.

Bonjour,

Merci infiniment pour votre message.

Vous avez dû voir que j'avais relayé sur mon site internet tous les courriers échangés depuis 2 ans environ entre "fans" d'Edouard Jauffret.

Les informations que vous nous apportez sont extrêmement précieuses car nous sommes à la recherche de tout indice nous permettant de mieux connaître ce que fut la vie d'Edouard Jauffret et sa mort prématurée. Et mis à part son œuvre, sa date et son lieu de naissance, les adresses de ses parents à l'époque de son enfance, nous n'en savons guère plus. Nous ignorons notamment la date exacte et le lieu de son décès et s'il a eu de la famille et des descendants qui pourraient aujourd'hui nous apprendre tout ce que nous ignorons sur sa vie.

Ce que vous avez entendu dire de lui au début des années 50 (décès vers 1948, de la famille à Comps-sur-Artuby) est donc très important.

Si vous le permettez, je vais aussitôt communiquer votre message à M. GF (...), qui est le coordonnateur du groupe de "fans" d'Edouard Jauffret. Il vous inclura dans son carnet d'adresses, de manière à ce que vous soyez régulièrement informé de tous les résultats de nos recherches.

Tout ce que vous me dites sur le livre Au Pays Bleu est très touchant. Et comme je vous comprend ! Il est dommage que des exemplaires de ce livre soient aujourd'hui si difficiles à trouver, et d'autant plus que beaucoup d'instituteurs qui l'utilisaient dans leur classe n'ont pas juger utile d'en conserver. J'en connais plus d'un de ma génération qui, lors de leur départ à la retraite vers 1998-2000, ont fait du ménage dans leurs placards et ont jeté, sans se poser de question, des cartons entiers de Au Pays Bleu. Quel crime !

Merci encore. Très cordialement. Et certainement à bientôt.

Avec tous mes vœux pour la nouvelle année !

Jean-Claude Autran

R8b. (à GF)

Cher ami,

D'abord, tous mes vœux pour l'année 2007, pour vous et ceux qui vous sont chers. Que la nouvelle année vous permette de réaliser tous vos projets, notamment d'avancer dans la connaissance plus complète de la vie d'Edouard Jauffret, mais avant tout la santé, qui permet de mieux profiter de tout le reste.

Ensuite, je vous communique ci-dessous le texte de deux messages que je viens de recevoir d'un nouvel admirateur de la vie et de l'œuvre d'Edouard Jauffret, Monsieur MT (...). Voir messages Q4a et Q4b ci-dessus.

Il me semble que le premier message contient des informations précieuses, à savoir le décès d'Edouard Jauffret vers 1948 et l'existence de parents à Comps-sur-Artuby [village du nord-est du Var, à l'entrée des gorges du Verdon]. D'autre part, le fait qu'un instituteur des Alpes-Maritimes ait une bonne connaissance d'Edouard Jauffret au début des années 50 semble indiquer que ce dernier ait surtout exercé ses activités dans la région du Sud-Est.

Je pense que vous pourriez inclure ce Monsieur MT dans votre carnet d'adresses e-mail pour qu'il soit régulièrement informé de l'avancée de nos recherches. Et peut-être lui reviendra-t-il aussi en mémoire de nouvelles informations à nous livrer sur Edouard Jauffret.

Avec toutes mes amitiés.

Jean-Claude Autran

Q9.

Cher ami,

(...) Pour M. MT, c'est vraiment génial de trouver une nouvelle personne, fan d' Edouard JAUFFRET. Je vous remercie pour cette bonne nouvelle, car comme vous dites, il pourra être le 7ème membre de notre petite équipe ; plus on aura de personnes, plus on risque d'avancer dans nos recherches. Je vais le contacter et vous tiendrais au courant de ses réponses.

Amicalement

GF


 

15 juillet 2006 - 13 mars 2007 : Edouard Jauffret et son illustrateur RayLambert

Q1a.

Cher monsieur Autran,

Je suis tombé par hasard sur le magnifique site que vous avez créé pour votre père dont j'ignore s'il est toujours vivant, mais à qui je souhaite de vivre cent ans - et plus!!!!

L'enquête sur Edouard Jauffret m'a passionné et j'espère qu'un jour prochain, le mystère sera levé. Je vous signale que la Société des Auteurs à Paris, rue Ballu, devrait pouvoir vous donner les dates exactes de naissance et de décès de M. Jauffret.

Je suis moi-même par mon père originaire du Var (la famille était basée à LA MARTRE, puis est descendue à SEILLANS, où mon grand-père Antoine Maurice PELLISSIER était instituteur et secrétaire de mairie, jusqu'à sa mort en 1917. Il avait débuté à Toulon, à l'école de la rue des prêcheurs, puis à Figanières. Il était né en 1857 et avait épousé Emilie CAUVIN (décédée en 1939 à Grasse)

Au sujet des livres de JAUFFRET, je peux vous envoyer si cela vous intéresse de nombreux renseignements sur l'illustrateur des livres d'E. Jauffret qui a par son talent largement contribué au succès des livres, c'est-à-dire, le mystérieux RAYLAMBERT.

J'attends votre feu vert et vous adresse de Pologne où je réside un amical bonjour à toute votre famille

MP (en Pologne)

Q1b.

cher m. Autran,

avez-vous reçu mon mail de samedi au sujet de Edouard Jauffret et de son illustrateur RAYLAMBERT ?

merci de votre réponse

MP

Q1c.

cher monsieur,

Etes-vous intéressé par la biographie de Raylambert, l'illustrateur de Jauffret ?

J'ai vu aussi que vous recherchiez des 34 CAMERA. J'en possède un certain nombre. Dites-moi les numéros qui vous intéressent. Merci.

MP

R1.

Bonjour Monsieur,

Merci pour vos aimables messages.

Mon père (Marius Autran) est toujours vivant (96 ans en décembre prochain), mais il a beaucoup décliné ces derniers mois.

Merci pour les idées que vous nous donnez pour la recherche d'informations sur Edouard Jauffret. Je vais les communiquer immédiatement à mes correspondants car je ne pense pas qu'ils avaient eu l'idée de s'adresser à la Société des Auteurs à Paris. Si nous connaissons bien la date et le lieu de naissance d'Edouard Jauffret (4 octobre 1900 à La Seyne-sur-Mer), nous pensons que son décès a dû intervenir au tout début des années 50, mais ne savons rien de précis sur la date et le lieu. D'autre part, nous serions très intéressés de recevoir les informations que vous pourriez posséder sur l'illustrateur Raylambert. Merci par avance. (…)

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Cher Monsieur,

Tout d'abord, merci pour votre aimable réponse et donnez un amical bonjour à votre père et toute votre famille. Voici ce que je peux vous dire sur RAYLAMBERT.

Raymond Gabriel Albert LAMBERT est né le 14 janvier 1889 à Elbeuf,d'un peintre en bâtiment.Puis,la famille s'installe à Rouen. Le jeune Raymond fait des vitraux. Il entre au bureau de dessin industriel des forges et chantiers de la Méditerranée au Havre et s'inscrit aux Beaux Arts. Il signe ses premiers dessins Raymond Lambert, puis Ray-Lambert, puis Raylambert. En 1909,il s'installe au Quartier Latin et entre à l'école des Arts Décoratifs. Il se spécialise dans l'illustration des livres scolaires en 1929 quand Delagrave lui demande d'illustrer "Le livre des quatre saisons" d'Ernest Pérochon. En 1937, "Taptap et Bilili" et en 1938 "Nicolas et Nicolette" sont les premiers livres illustrés en couleurs (tous deux de Pérochon). Il était en relation épistolaire constante avec les auteurs en particulier Jean Sauvestre et Edouard Jauffret. Il fut professeur à l'école ABC de Paris de 1926 à 1967.Pendant la dernière guerre,il donnait des cours dans son atelier. Il passait de longues heures au zoo de Vincennes et au jardin des Plantes où il croquait ses amies, les bêtes qu'il respectait trop pour les humaniser. Il travaillait au pinceau, au crayon à mine de plomb, à la gouache, au lavis.

Pour "Le pays bleu", il proposa une impression des dessins en deux couleurs (bleu et orange) et une troisième couleur pour le texte. Ce livre qui commence en pleine occupation la collection des livres scolaires d'E. Jauffret est plein de charme et de sensibilité. Quant au livre suivant, Petit Gilbert, il offre encore plus de désinvolture et d'audace dans la composition. La technique de l'offset permettait des prix de revient moins élevés

De nombreux écoliers se souviennent du singe Makoko, de l'âne Tonkilaron, du petit lapin dans la marmite et du malheureux Patoche atteint de la maladie des doigts écartés.

Jusqu'à ses derniers jours, il travailla d'arrache-pied. Il était calme, posé, malicieux,incisif,détestait les mondanités et fut baptisé par l'éditeur Belin "le Prince des Illustrateurs".

Il décéda le 16 juillet 1967, à Villemomble, près de Paris.

Sa fille Jeannine, qui avait pris le pseudonyme de Raylambert, fut romancière et auteur de radio et de télévision.

MP

J'espère que vous publierez ce petit article dont j'ai trouvé la matière dans un article paru en... 1982.

Comme je n'ai pas de scanner, je ne peux vous envoyer par mail l'autoportrait plein de poésie qui illustrait l'article, mais mon voisin peut vous l'envoyer si vous le souhaitez.

(…) A bientôt de vous lire. Amicalement.

MP

R2a. (à MP)

Bonjour Monsieur,

Merci infiniment pour ces informations très précises sur Raylambert. Je vais les communiquer à M. GF, qui est l'animateur du groupe d'admirateurs d'Edouard Jauffret. Ils seront certainement tous très intéressés. Peut-être auront-ils des questions complémentaires à vous poser. Je vous tiendrai au courant.

(…) Très cordialement. Encore un grand merci pour toutes vos informations.

Jean-Claude Autran

R2b. (à GF)

Cher ami,

(...) Entre temps, j'ai reçu deux messages relatifs à Edouard Jauffret, que je vous recopie ci-dessous :

1. (...)

2. Un message de monsieur MP, qui se trouve actuellement en Pologne, mais qui est originaire du Var, et qui m'a transmis des informations sur Raylambert, qui fut l'illustrateur de plusieurs des livres d'Edouard Jauffret : [voir ci-dessus, message Q2]

Sans doute ces messages pourront nous aider dans nos recherches.

Bonne fin de séjour à Sanary. A bientôt sur le net.

Amitiés.

Jean-Claude Autran

R2c.

Cher ami

(...) Merci pour les renseignements que vous m'avez envoyés sur la maternelle et sur le "fameux" Raylambert dont je recherche également toutes les illustrations pour mon compte personnel. Le duo Raylambert et Edouard Jauffret est, je pense, ce qui a fait le succès du "pays bleu" et des 4 autres livres suivants. Pour moi ce renseignement est vraiment très intéressant et je serais vraiment heureux d'avoir le dessin que l'on vous propose, cela serait vraiment génial d'avoir cet auto portrait. De mon côté je vais faire des recherche pour trouver les coordonnées de sa fille ou petits enfants ; comme les 2 hommes étaient liés, il est peut-être possible que notre Raylambert ait eu des photos pour réaliser ses dessins, donc une piste à ne pas négliger.

(...)

GF

R2d. (à MP)

Bonjour Monsieur,

Mes amis admirateurs d'Edouard Jauffret et de RayLambert ont été très intéressés par vos informations.

Vous serait-il possible de m'envoyer ou de me faire envoyer (e-mail ou courrier) l'autoportrait plein de poésie dont vous parliez dans votre dernier message ?

Merci par avance. Très cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

Cher ami,

En relisant le forum sur Edouard Jauffret, je tombe sur votre note où vous me demandez l'envoi de l'autoportrait de Raylambert. Je vous l'enverrai (avec deux surprises) quand vous m'aurez confirmé votre adresse postale : (...)

Je n'ai pas de scanner et ne suis pas assez fort en informatique pour faire ce genre d'envoi, pour l'instant.

Vous pouvez donner mon email sur le forum pour que les gens intéressés par Raylambert et Jauffret puissent m'écrire directement.

J'espère que toute votre famille, et surtout le papa, a parfaitement supporte la canicule.

Au plaisir de vous lire.

M. Pellissier (duren9@vp.pl)

R3.

Bonjour,

Merci pour votre aimable message, et pour prendre des nouvelles de mon père, qui a assez bien passé l'été, mais qui reste physiquement diminué.

Mon adresse postale est bien : (...)

Un grand merci par avance pour l'autoportrait de Raylambert (et vos deux surprises ?)

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q4a.

Cher monsieur Autran,

je vous envoie ce jour l'autoportrait de Raylambert et une surprise plus une seconde surprise. Si vous en profitez dans le forum, veuillez citer le nom de Louis Cance (rédacteur en chef de la revue : HOP!) qui m'a envoyé la photocopie d'un article de Jean Paul Tiberi, pour la défunte revue HAGA.

Dans quelques jours, il y aura un site TRES COMPLET sur Raylambert. Je vous tiendrai au courant.

Un amical bonjour au papa et à toute votre famille.

MP

Q4b.

Cher Monsieur Autran,

Comme promis, voici :

1 - un autoportrait de Raylambert
2 - un autre autoportrait de Raylambert
3 - un troisième autoportrait de Raylambert, statufié avec ses amis les animaux
4 - en prime : l'acte de décès de Raylambert (confirmation de 1967 et non 1969, comme dans les sites Internet de marchands de tableaux)

Confirmez-moi la réception. Merci

MP (de Pologne)

R4a.

Cher Monsieur,

Votre courrier m'est bien parvenu aujourd'hui. Un très grand merci pour tous ces documents.

Je vais faire figurer ce dernier message avec son contenu sur mon forum dès la prochaine mise à jour du site. Je ne doute pas que mes collègues disposeront ainsi d'une nouvelle approche pour leur recherche sur Edouard Jauffret.

Merci de me tenir au courant sur le site dont vous me parlez sur Raylambert.

Très cordialement,

Jean-Claude Autran

R4b. (à GF)

Cher ami,

(...) Question annexe : je viens de recevoir les autoportraits de Raylambert, ainsi que son acte de décès, de la part de M. MP qui habite en Pologne. Je vous les adresse en pièces jointes. Peut-être est-ce une autre piste intéressante.

Jean-Claude Autran

Q5a.

Cher ami,

Tout d'abord merci pour tout ce que vous faites pour nous, merci aussi d'avoir récupéré l'acte de décès de Raymond Lambert. Ce que je trouve bizarre, cependant, c'est que quand j'ai téléphoné au cimetière de Villemomble, il n'y avait aucun Raymond Lambert chez eux ; le mieux sera de me déplacer moi même (pour moi Raylambert et Edouard Jauffret sont liés, et c'est ce qui a fait le succès des livres que l'on connaît). J'ai téléphoné à presque tous les Lambert autour de Villemomble, sans aucun succès (il faut dire qu'il y a beaucoup de Lambert). Nous allons essayer de tirer profit de l'acte de décès de ce grand dessinateur.

(...)

GF

Q5b.

Cher monsieur Autran,

Tout d'abord, un amical bonjour au papa et merci pour la mise en page très artistique des documents sur Raylambert que je vous ai envoyés, il y a peu.

Petite erreur : vous marquez qu'il était l'éditeur de Jauffret, alors que c'est bien sur son talentueux illustrateur.

Juste une petite question : il me semble que c'est sur votre site que j'ai vu une foule de paroles d'anciennes chansons de variétés, de colonies de vacances, etc... Mais, je n'arrive pas à les retrouver. Ont-elles disparu?

Merci de me le dire.

Amicalement.

MP

R5.

Cher Monsieur,

Pardon pour ce lapsus éditeur/illustrateur, que je viens de corriger aussitôt.

Concernant les textes de chansons anciennes, vous pourrez les retrouver à partir de la page d'accueil de mon site, dans la rubrique "Archives familiales", puis tout en bas de la page, dans la rubrique "Musique et chansons". Ou alors, vous pouvez y aller directement en cliquant sur le lien : http://jcautran.free.fr/archives_familiales/chansons/liste_chansons.html.

(...) Amicalement,

Jean-Claude Autran

Q6a.

Cher ami,

Merci pour les chansons! Quelle mine!!!!

J'admire votre efficacité et votre ardeur a entretenir ce site gigantesque. Vous devez avoir quelquefois mal au dos comme moi quand je passe trop de temps au clavier !

J'ai vu qu'un monsieur s'étonne de ne pas trouver trace de la sépulture de Raylambert a Villemomble. C'est tout simplement qu'il n'y a pas été inhumé, c'est du moins ce que je pense.

(...) Une poignée de mains au papa et mes meilleurs sentiments à toute votre famille.

MP

Q6b.

cher ami,

jetez un oeil sur la nouvelle page que M. Le Corff a élaboré avec mon aide sur RAYLAMBERT (site: "mes annees 50")

Amicalement.

MP

R6a.

Cher ami,

Merci pour vos derniers messages et vos compliments. Il est vrai que ce site m'occupe beaucoup et que j'ai parfois de la peine à concilier les réponses aux questions très diverses que je reçois quotidiennement - et les nécessaires mises à jour et évolutions du site, que je tiens aussi à effectuer.

(...) Un grand merci enfin pour l'indication de la page du site "Mes années 50" de Roland Le Corff, consacrée à Raylambert (http://www.mes-annees-50.com/raylambert.htm). Je la communique à mon groupe de correspondants qui s'intéressent à Edouard Jauffret pour le cas où ils ne l'auraient pas encore explorée.

Très cordialement,

Jean-Claude Autran

R6b. (à GF)

Re bonjour,

Je pense que vous connaissiez le site personnel de M. Roland Le Corff "Mes années 50" : http://www.mes-annees-50.com/index.htm

Dans lequel il a scanné une grande partie du livre Au Pays Bleu : http://www.mes-annees-50.com/au_pays_bleu.htm

Ceci est pour vous dire (au cas où vous n'en auriez pas été informé), qu'une nouvelle page consacrée à Raylambert vient d'être ajoutée par Roland Le Corff (avec l'aide de notre ami MP, de Pologne). Voir à l'adresse : http://www.mes-annees-50.com/raylambert.htm

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q7.

(...) Je vous signale que "nous" avons ENFIN une photo de Raylambert. Je l'ai trouvée par hasard dans un vieux Paris Match, mais, hélas, pas de photo de Jauffret, pour l'instant.

(...) Amical bonjour à toute votre famille et surtout au papa.

MP

Q7b.

Cher ami,

(...) Oui je connais le site de Roland Lecorff, en fait je l'ai découvert il y a 2 ans, et c'est en discutant avec lui que nous avons décidé ensemble de faire des recherches sur Edouard Jauffret et sur Raylambert qui était lié avec notre auteur. A première vue, lui aussi est en relation avec M. Pellissier ; il a d'ailleurs mis tout sur son site. Au fur et à mesure du temps, il mettra toutes les illustrations de notre cher Raylambert que je lui enverrai (car j'essaie, pour mon plaisir personnel d'acheter tous les livres qu'il a pu illustrer). Plus tard, il mettra le résultat des recherches que nous faisons. Aujourd'hui on peut dire que nous sommes 6 personnes à nous impliquer dans cette affaire : Vous bien sûr (vous en êtes la principale), M. L, M. P, M. N, notre Canadienne et moi même.

Amicalement

GF

R7.

Cher ami,

(...). Dernier point, je connaissais aussi le site de Roland LeCorff car j'étais en contact avec lui au moment où il l'a créé. Il cherchait à l'époque des renseignements sur les transports entre La Seyne et Toulon depuis le début du XXe siècle et il a d'ailleurs réussi à rassembler une collection très complète de photos de modèles d'autobus de toutes les époques. Mais je n'avais pas réalisé à cette époque qu'il allait un jour intégrer sur son site Edouard Jauffret, Au Pays Bleu, et ensuite Raylambert. C'est curieux comme on se retrouve !

Jean-Claude Autran

Q8a.

Cher ami,

Avant de partir en vacances une semaine, je voulais vous annoncer une merveilleuse nouvelle :

Jeanine Lambert, fille de notre cher Raylambert, est vivante. Ne pouvant avoir son adresse en direct, on m'a conseillé de lui écrire une lettre à l'adresse de l'association des auteurs ; c'est eux qui enverront le courrier à son adresse personnelle. J'ai donc pris ma plus belle plume, et j'ai écrit au moins quatre pages en y rajoutant toutes les pages du site de Roland Lecorff concernant notre cher illustrateur, ce qui fait, je dois dire, un bon paquet d'informations. La lettre est partie lundi. Maintenant, j'attends avec impatience, un signe de sa part.

Amicalement

GF

Q8b.

Cher ami,

Bonne nouvelle communiquée par notre ami parisien GF Sur mes conseils, il s'est rendu à la SACD a Paris, rue Ballu, et là, on lui a appris que la fille de Raylambert est toujours vivante. Il lui a envoyé sur le champ un courrier que la Société des Auteurs s'est engagée à faire suivre.

Attendons la réponse, s'il y en a une !!!

Amicalement !!

MP

R8.

Bonjour, cher ami,

Je pense que vous avez dû être également destinataire du message ci-dessous de notre ami GF (27 octobre dernier) :

Avant de partir en vacances une semaine, je voulais vous annoncer une merveilleuse nouvelle : Jeanine Lambert, fille de notre cher Raylambert, est vivante. Ne pouvant avoir son adresse en direct, on m'a conseillé de lui écrire une lettre à l'adresse de l'association des auteurs ; c'est eux qui enverront le courrier à son adresse personnelle. J'ai donc pris ma plus belle plume, et j'ai écrit au moins quatre pages en y rajoutant toutes les pages du site de Roland Lecorff concernant notre cher illustrateur, ce qui fait, je dois dire, un bon paquet d'informations. La lettre est partie lundi. Maintenant, j'attends avec impatience, un signe de sa part.

(...) Amitiés. Merci pour vos accolades à mon père : on va fêter ses 96 ans dans 4 semaines !

Jean-Claude Autran

Q9a.

Cher ami,

Jen'ai toujours pas de nouvelles de la fille de Raylambert, donc pour patienter voici des anciennes cartes postales des chantiers navals où a travaillé le père d'Edouard (que vous avez peut-être déjà). Pour mes autres photos sur les maisons prises sur l'ancienne route des Tamaris, je suis en train de les trier ; elles feront partie de mes futurs courriers.

Amicalement

GF

Q9b.

Cher ami,

(...) Après une longue attente, j'ai une reponse d'un ami de Saône et Loire. Il m'annonce qu'après une enquête difficile et malgré tout passionnante, il a retrouvé la trace de André Signoret, Inspecteur dans la circonscription de Louhans, pendant deux ou trois ans (jusqu'en 1932). Il succédait au célèbre écrivain-instituteur Leonce Bourliaguet, très présent sur Internet. Jetez un coup d'oeil a ses sites. C'est un certain monsieur Daumas qui lui succéda jusqu'en 1945.

Remercions M. Jean-Marie Clerc, instituteur fort âgé résidant à Rancy (71290) et surtout M. Maurice Riguet, mon ami, qui a mené l'enquête et va aller au Rectorat pour en savoir plus... si c'est possible.

Avec l'aide de M. LeCorff, j'ai fait une fiche Wikipedia sur un autre de mes chouchous, l'écrivain-enseignant André Davesne (jetez y un coup d'oeil)

Au plaisir de vous lire.

MP

Q9c.

cher ami,

Dernière information provenant de notre "informateur" de Saône et Loire : notre ami André Signoret est parti travailler en TUNISIE et, en 1950, est directeur de l'Enseignement Primaire. Ce qui expliquerait que la préface de "Gerbes d'or" comporte des remerciements à des instituteurs en poste à TUNIS (école normale, La Goulette et Menzel-Temine).

Vous voyez que le voile se lève petit à petit.

Attendons la visite de M. GF chez la fille de Raylambert.

Amicales pensées à tous!!

MP

R9.

Cher ami,

Merci pour vos messages. (...).

Merci également de m'informer de l'avancement de vos recherches. J'ai bien apprécié votre fiche Wikipedia sur André Davesne, ainsi, par ailleurs que tout ce qui concerne Léonce Bourliaguet. Ce dernier m'était déjà bien connu depuis que j'avais lu "Quatre du cours moyen" étant écolier. Et j'avais d'ailleurs racheté il y a quelques années un exemplaire d'occasion de ce livre pour le relire et l'offrir ensuite à mon père.

Concernant M. Daumas que vous citez comme Inspecteur, nous en avons eu aussi un monsieur G. Daumas, Inspecteur primaire dans le Var à la fin des années 40, mais qui est mort jeune, je crois en 1951. Il avait dû devenir Inspecteur primaire très jeune puisqu'il faisait partie de la promotion d'Ecole Normale d'Instituteurs de Draguignan l'année suivante de celle de mon père, donc en 1929-1932. Mais je ne sais pas si c'est bien le même que celui que vous mentionnez pour avoir succédé à L. Bourliaguet à Louhans ?

(...) Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q10a.

Bonjour,

Du nouveau sur le site, une photo de Raylambert en 1935 : http://www.mes-annees-50.com/raylambert.htm 

Avec moustaches cette fois, doc tiré d'un programme de l'école ABC transmis par un internaute toulonnais.

Bon dimanche

Cordialement,

RLC

Q10b.

Cher ami,

Comme vous pouvez le voir, avec MP et RLC, nous faisons chacun de notre côté notre petite enquête avec plus ou moins de succès.

En attendant je vous envoie la suite des photos faites sur l'ancienne route des Tamaris.

Amicalement

GF

Q10c.

Cher ami,

Ce que j'avais préssenti est enfin arrivé, la grande nouvelle est enfin tombée. En effet, j'ai reçu un courrier non pas de Jeanine Lambert, mais de sa tutrice. Voici ce qu'elle me répond :

En tant que tutrice de Mme Jeanine Lambert, j'ai reçu la correspondance que vous lui avez adressée au sujet de son père.

Je la lui envoie, mais je doute qu'elle puisse prendre contact avec vous. Elle réside à la maison de retraite de La Peupleraie, 65/69 Bd Jean Mermoz à Pierrefitte. www.residencelapeupleraie.com/

Je me permet de vous indiquer que les cousins de Jeanine pourraient peut-être vous aider dans vos recherches :

M LAMBERT (...)
M METGE (...)

Madame lambert est une vieille dame de 85 ans ! dont les souvenirs ne sont plus tout à fait intacts peut-être, mais le passé est mieux conservé que le présent. Elle était très attachée à son père et à ses dessins.

La famille à ma connaissance la visite peu car elle-même âgée. Mais les cousins « lambert » étaient eux-mêmes je crois dessinateurs. Une amie et voisine de Madame Lambert pourrait aussi vous renseigner car le mari était dessinateur et a peut-être travailler avec Mr lambert. Si vous n'avez pas de contact avec la famille, je vous communiquerai ses coordonnées.

Suite à ce courrier, je prépare des lettres pour chacun des cousins dans lesquelles je mettrais exactement la même chose que pour Jeanine, en rajoutant la photocopie de la lettre que je lui avais faite, plus un mot d'explication. J'y ajouterais aussi la dernière trouvaille sur Raylambert.

Pour une éventuelle visite à notre Jeanine, je pense qu'il faut attendre l'avancée des choses.

Par rapport à cela, si vous avez des idées pour le futur, n'hésitez pas !

Amicalement

GF

Q10d.

Cher ami,

Les choses commencent à avancer, j'en veux pour preuve le coup de téléphone surprise que j'ai reçu hier. En fait il s'agissait de Mme Blanc, l'amie de Jeanine Lambert, dont la tutrice parlait dans sa lettre. C'est d'ailleurs elle qui lui a lu ma lettre, car celle-ci ne peux pu lire, et a même beaucoup de mal à se concentrer pour écouter. D'après elle, elle perdrait la tête de plus en plus, et des fois a bien du mal à reconnaître les gens ; donc pour elle cela ne servira malheureusement à rien d'aller la visiter.

Cette dame est vraiment très gentille, elle m'a appris de mauvaises nouvelles. En effet un des deux cousins auxquels j'ai écris, est décédé l'année dernière (M Lambert de St Cloud). Mme Metge reste donc la seule cousine à nous renseigner. C'est d'ailleurs avec cette cousine que notre dame converse de temps en temps. Autre mauvaise nouvelle, c'est le jour où Jeanine Lambert a quitté précipitamment sa maison pour la maison de retraite. En effet toute sa maison a été saccagée par les brocanteurs. Beaucoup de dessins et d'archives ont disparu, ainsi que le livre dont notre Jeanine avait pratiquement fini d'écrire sur son père ; ce jour là, Mme Metge était vraiment en colère, mais rien n'y fera. Juste quelques dessins sauvés des brocanteurs, seront vendus aux enchères à Drouot.

Peut-être faudrait-il faire un avis de recherche pour ce livre que notre Jeanine avait écrit sur son père, mais comment faire ?

Dernier petite chose positive cependant,, pendant que notre dame interrogeait son amie Jeanine sur les questions posées dans ma lettre, elle a juste pris la parole une seule fois quand on lui a demandé si elle connaissait Edouard JAUFFRET, elle a répondu : c'est un écrivain, il venait souvent à la maison.

Voilà en résumé ma conversation avec cette amie. Elle doit m'envoyer une lettre pour me donner ses coordonnées.

Autrement j'attends toujours des nouvelles de Mme METGE, mais je pense que cela ne saurait tarder.

Amicalement

GF

R10.

Cher ami,

Merci beaucoup pour toutes les informations que vous m'avez récemment adressées.

Je vois que les choses ne sont pas simples. Malheureusement, presque chaque jour qui passe voit disparaître un parent, ou un ami, ou un témoin capital pour une recherche qui nous tient à cœur. Et les chances de reconstituer le puzzle diminuent.

Heureusement, il reste encore cette Mme METGE pour nous renseigner, mais c'est vraiment dommage d'être passés si près du but avec Jeanine Lambert qui aurait pu sans doute nous parler d'Edouard Jauffret il y a encore peu de temps. Que faire ?

Concernant le livre qu'avait écrit Jeanine Lambert sur son père, comment le retrouver ? Je peux mettre la question sur le forum de mon site et la doubler d'un avis de recherche. Mais ce n'est qu'une bouteille jetée à la mer - qui a peu de chances d'arriver - car on ne sait pas si le manuscrit a été conservé (des brocanteurs qui l'auraient eu en main, en auront-ils pressenti la valeur au point de le conserver en vue d'en tirer un jour quelque profit ??). Mais ça ne coûte rien d'essayer.

Vu le nombre croissant d'échanges à propos d'Edouard Jauffret et de Raymond Lambert, messages qui se trouvent maintenant un peu perdus au milieu de la rubrique "Personnalités locales" de mon forum, je vais d'ailleurs être amené à créer une rubrique spécifique à Edouard Jauffret sur la page d'accueil du forum, dans laquelle je vais replacer tous les messages le concernant, ainsi que ceux de RayLambert, et je pourrais ainsi y mettre notre avis de recherche bien visible en début de rubrique.

(...) Toutes mes amitiés.

Jean-Claude Autran

Q11. (12-1-07)

Cher ami,

Voici mon 2ème message de la journée, et celui là vaut son pesant d'or.

A mon retour de la montagne, j'avais dans ma boite une lettre d'une certaine Annette METGE, née LAMBERT (datant de fin décembre) ; quelle joie !

En voici le contenu :

Monsieur,
Votre courrier adressé à mon mari nous a vivement intéressé et ému.
C'est moi, Annette METGE qui vous répond car c'est moi la parente de Jeanine LAMBERT, sa cousine germaine (nos pères étaient frères).
Ne comptez pas pouvoir obtenir des documents ou des renseignements de ma pauvre cousine ; elle est inconsciente, et parle peu, ou pour tenir des propos sans suite.
Le monsieur Lambert à qui vous dites avoir écrit, était mon frère, mais il est mort il y a un an et demi.
Il ne reste que moi pour vous aider à compléter votre documentation, et le musée de l'éducation à Rouen où il y a un fond dont une partie concerne Raylambert, et enfin l'historial de la grande guerre à Péronne, institut auquel j'ai donné beaucoup de documents originaux concernant mon oncle pendant la grande guerre (il a beaucoup dessiné au front) ; mais j'ai gardé des photocopies et j'ai encore quelques originaux que je garde pour mes fils, plus des photos de mon oncle et une belle collection de livres illustrés par lui et aussi les oeuvres de ma cousine.
Je me ferai un plaisir de vous montrer tous ces documents. Prévoyez de venir à Sully sur Loire pour cela ; nous conviendrons d'une date par téléphone.
Annette METGE

Suite à cette lettre, je l'ai bien vite contactée. J'ai eu de la chance car elle revenait tout juste d'un petit voyage de trois jours à Versailles. J'ai eu au bout du téléphone une dame très chaleureuse ; je lui ai bien précisé que nous ne ferions jamais rien sans que la famille ne soit au courant. Elle a été très touché par cela ; en fait on mettra sur le net des photos ou documents avec leur accord, ce qui est normal. Elle m'a dit avoir des fils habitant dans le sud de la France, dont un à Marseille. En fait elle aurait voulu lors de ma futur visite, avoir ses fils autour d'elle ; on verra si la chose est possible. En tout cas, je lui ai proposé de venir avec ma femme un après midi pendant les vacances de février. Je dois la recontacter pour savoir si la chose est possible pendant cette semaine (elle veut d'abord contacter ses enfants).

Voilà, on peut dire que l'année commence bien.

Si par bonheur,si je rencontre cette dame, il me faut un minimun de questions, je dois donc constituer un petit dossier, et pour cela j'ai besoin des idées et des questions de chacun d'entre nous. Nous avons donc un mois pour y réfléchir.

Amicalement

GF

R11.

Cher ami,

Merci pour cette excellente nouvelle. Tous les espoirs sont donc permis avec les documents que possède encore Madame METGE ou les souvenirs qu'elle pourra vous communiquer. De même avec le musée de l'éducation à Rouen. Puisque Raylambert et Edouard Jauffret étaient très liés, peut-être y aura-t-il des informations précises sur Edouard Jauffret lui-même, une photo ? et des pistes, dates, lieux, pour retrouver d'éventuels descendants.

(...) A plus tard, lorsqu'il y aura du nouveau.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q12.

Cher ami,

C'est plus d'un mois après le départ de votre papa que j'ose vous envoyer ce message. Je sais que grâce à vous la relève est faite en ce qui concerne la continuité d'un historique déjà bien décortiqué au niveau de la SEYNE.

Les photos que vous avez mis en ligne le concernant, sont vraiment très prenantes, et moi qui ne l'avais jamais vu, hormis la photo qui trône au début de votre site, j'ai été saisi par sa " bonhomie" et par cette "chaleur" qui se dégage de lui.

Quand je vous avais rencontré, vous m'aviez dit que vos enfants ne se sentaient pas l'âme de reprendre un jour ce que votre papa a commencé à construire. J'espère seulement qu'un jour, ils changent d'avis.

Depuis le 20 janvier, voici des nouvelles de nos recherches :

J'ai reçu un coup de téléphone surprise vers le 28 janvier à mon travail, il s'agissait d'un descendant du frère de la femme à Raylambert, Amélia CROS; Voici comment j'ai appris la nouvelle aux membres de notre équipe :

J'ai reçu un appel téléphonique d'un certain M CROS en fin de semaine dernière. En fait il m'a contacté car il avait reçu par courrier postal une photocopie de la lettre que j'avais envoyé à Jeanine LAMBERT. L'expéditeur n'était autre que Mme BLANC, la meilleure amie de Jeanine. Il faut donc savoir que son grand-père est le frère d' Amélia CROS, la femme de RAYLAMBERT. C'est donc un petit cousin de Mme METGE, mais ils ne se sont jamais rencontré. M CROS a émis le souhait de rencontrer sa cousine, et j'ai promis de l'aider. Le jour où j'ai donc appelé Mme METGE, je lui en ai parlé. Elle aussi elle se faisait une joie de le rencontrer, et donc le 23 février, j'y donnerais l'adresse de M CROS ; quelle belle histoire tout de même, non ?

Mais revenons à M CROS. Il m'a dit avoir des dessins inédits de son grand oncle. En fait il les avait eu étant jeune quand il allait en vacances chez lui (à l'époque il avait 15 ans).Il m'a raconté une anecdote sur RAYLAMBERT : Alors qu'il dessinait dans son bureau, ses lunettes installées sur son front retombaient sans arrêt sur son nez. Notre M CROS, alors agé de 15 ans, lui en fit la remarque et proposa donc à son oncle de les enlever tout simplement du haut de sa tête; celui ci lui répondit :" si j'enlève mes lunettes, je ne verrais plus rien du tout" (sourire).

M. CROS habite Mérignac à côté de Bordeaux. information importante, Raylambert est dans le cimetière de "LE RAINSY", la ville qui touche à VILLEMOMBLE.

Suite à un 2ème courrier de Mme METGE, au début de février, j'envoyais ce message-ci :

Je viens de recevoir un courrier de Mme METGE :
En cherchant dans mes papiers, j'ai retrouvé le nom du brocanteur qui commandée par Melle LECHAT, la tutrice, a déménagé la maison de ma cousine :
M PUCKAERS, Val d'Oise, tel : 06 09 27 97 03.
C'était il y a déjà au moins 5 ans, les années passent vite.
Bonne chance dans vos recherches
A bientôt au 23 février
Cordialement
Annette METGE

Bien sûr j'ai essayé d'appeler, mais il n'y a plus personne à ce numéro, et le nom est inconnu dans le Val d' Oise. Peut-être aurez vous plus d'idées que moi pour retrouver ce brocanteur, et donc avoir des chances de retrouver le livre de Jeanine Lambert sur son père ?

Suite à ma rencontre avec Mme METGE le 23 février, voici ce que je leur envoyais :

Me voici de retour de vacances, je rentre d'ailleurs à l'instant. Ma rencontre avec Mme METGE a vraiment été fructueuse, et même si je n'ai pas pu tout copié, et même si je n'ai pas de photo d'Edouard JAUFFRET, je suis comblé au plus au point de tout ce que j'ai pu récupérer en vrac. Avant de vous envoyer quelques choses j'aimerai tout mettre en ordre. Au fur et à mesure du temps il y aura donc forcément plusieurs messages sur les archives que m'a confié Mme Metge, et vous verrez vous ne serez pas déçu ; j'en suis moi même encore tout "chose".

Dans la foulée de ce message, voici ce que M. CROS m'apprenait :

J'ai eu la surprise de recevoir ce matin un coup de téléphone de Mme Metge. C'est grâce à vous que je découvre la famille de mon Oncle, nous avons bien bavardé, elle m'a fait part de votre visite. Nous nous rencontrerons cet été, Mme et Mr Metge faisant une cure dans le Gers, ce qui n'est pas trés éloigné de Mérignac.
Un petit détail, Mme Metge, me demande mon âge, je lui indique, et surprise de sa part, je suis plus agé qu'elle.
Bien amicalement.
Claude CROS

Voilà, vous êtes maintenant au courrant des dernières nouvelles de notre grande aventure.

A bientôt

Amicalement

GF

R12.

Cher ami,

Merci pour toutes ces nouvelles sur l'avancement de vos recherches. C'est extraordinaire qu'il ne se passe maintenant pas une semaine sans qu'un élément nouveau n'intervienne.

De mon côté, malheureusement rien de nouveau.

(...). A bientôt.

Jean-Claude Autran

 

 


 

26 avril 2006 - 17 mars 2007 : Recherches sur l'état-civil d'Edouard Jauffret : naissance, mariage, décès, parents, descendants éventuels

Q1.

Monsieur,

Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, je suis celui, avec quelques autres internautes, qui recherchons des informations sur Edouard Jauffret. La dernière fois, vous avez gentiment fait des recherches dans ce sens, et nous vous remercions encore pour les photos envoyées à l'époque.

Voilà pourquoi je vous écris à nouveau. En juillet je viendrai enfin passer une dizaine de jours à Sanary sur mer, il m'est donc venu l'idée de faire un passage à la Seyne avec une petite idée en tête. Sachant maintenant qu' Edouard Jauffret est né en 1900 à la Seyne, extrait que s'est fait envoyé une admiratrice Canadienne (eh oui, on connaît "Au pays bleu" même en Amérique), j'aimerais me faire confirmer la chose en visionnant l'acte intégral de naissance pour y prendre le plus de renseignements possible, surtout le nom de ses parents. Après, je pourrai consulter les matrices cadastrales vers 1900 pour y repérer la parcelle sur laquelle ils habitaient ; ceci étant fait, il ne restera plus qu'à regarder sur le cadastre par lui même et trouver l'endroit que nous recherchons depuis des années.

Que pensez vous de mon idée, a t elle des chances de réussir ?

Cordialement

GF

R1.

Bonjour Monsieur,

Oui, je me souviens parfaitement de nos précédents échanges à propos d'Edouard Jauffret et du Pays Bleu.

Votre idée me paraît excellente et me paraît avoir toutes chances de réussir.

J'ignorais qu'Edouard Jauffret était né à La Seyne ! L'acte doit donc pouvoir être consulté librement, de préférence sur rendez-vous, aux Archives de l'Etat-Civil (qui détiennent les livres jusqu'à 100 ans en arrière, donc jusqu'à 1905 inclus). Sur l'acte de naissance, outre les noms des parents, devraient être portés, en mentions marginales, la date et le lieu du mariage et la date et le lieu du décès.

J'ai seulement un doute sur l'adresse actuelle du service des Archives de l'Etat-Civil. J'y suis allé assez régulièrement pendant plusieurs années. L'adresse était : Villa Tamaris-Pacha, avenue de la Grande Maison, 83500 La Seyne-sur-Mer. Responsable : Mlle Adeline Luminet, Tél. (...).

Mais une réorganisation de plusieurs services de la mairie vient d'intervenir il y a quelques semaines et je me demande si les archives de l'Etat-Civil n'ont pas été déplacées (Archives historiques) Place Ledru-Rollin, 83 500 La Seyne-sur-Mer, Tél : (...), ou (Culture et Patrimoine) Place Martel Esprit, 83 500 La Seyne-sur-Mer, Tél : (...). Il faut que je me renseigne un peu mieux et je vous tiendrai au courant.

Par ailleurs, vous pourrez consulter les matrices cadastrales : Mairie Annexe Technique, Avenue Pierre Mendès France, 83500 La Seyne-sur-Mer, Tél. (...). Je pense que vous n'aurez pas de peine à retrouver la parcelle où se trouve la maison Au Pays Bleu, en haut (extrémité nord) du chemin du Pays Bleu, à proximité de l'intersection avec le chemin du Belvédère.

Bonne visite à La Seyne. Je reste en contact avec vous pour vous préciser l'adresse actuelle des Archives de l'Etat-Civil.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2a.

Monsieur,

Merci pour votre intervention

Voici cependant les renseignements qu'a réussi à avoir notre Canadienne :

Son père s'appelait Joseph Marius Jauffret (né à Trans) et sa mère était Elisabeth Philip (née au Muy).

Edouard Jauffret serait né le 4 octobre 1900 a 1 heure du matin à la Seyne et il se serait marié de nouveau à la Seyne le 25 octobre 1921 avec Marie Rose Agostini.

Voici ce que j'ai trouvé dans votre site :

JAUFFRET Joseph, Marius.

Né le 30 octobre 1864 à Trans (Var) ; fils de Jauffret André Célestin et de Christine Marie Thérèse ; mort le 5 février 1936 à La Seyne (Var).

Joseph Marius Jauffret avait été chef de gare de la Compagnie des chemins de fer du Sud-France à Bargemon jusqu'en octobre 1896. Il avait ensuite travaillé aux Forges et chantiers de la Méditerranée à La Seyne comme ouvrier menuisier. En 1918, il est signalé comme ouvrier à l'Arsenal (Pyrotechnie). Il avait habité en 1900 et pendant quelques années route de Tamaris (quartier Lambert), puis place Verlaque (n° 37) où il apparaît dans les recensements de 1911, 1921, 1926 et l'année de sa mort en 1936. Lors de son décès à l'hôpital, la profession indiquée était " ex-menuisier ".

Son fils unique Edouard Marius Antoine Jauffret (né le 4 octobre 1900 à La Seyne, décédé le 19 janvier 1945 à Draguignan) fut Inspecteur de l'Education Nationale et auteur de célèbres romans scolaires d'apprentissage de la lecture (Au Pays Bleu, Le Petit Gilbert, Les Belles Images, La Maison des Flots Jolis, Gerbes d'Or).

SOURCES : Arch. Dép. Var, 3 Z 7.6. - Renseignements fournis par son petit-fils Jauffret Gilbert.

Cordialement

GF

Q2b.

Monsieur

Eventuellement si cela peut-être utile, je vous fais part des indices trouvés dans "Au pays bleu" :

La petite maison d' Edouard a une cuisine, 2 chambres au rez de chaussée, un grenier, une terrasse ombragée par des vignes.

Le long de la maison coule un ruisseau.

La voisine d'Edouard Jauffret se nomme Louise Gasquet.

La maison d' Edouard est au bord de la route avec juste une barrière donnant sur une petite cour. De l'autre côté il y a un grand mur, derrière ce mur, la maison de Louise (une maison basse avec des tuiles rouges comme celle d' Edouard).

Louise a au moins 2 ans de plus que lui.

Un peu plus loin de la maison, il y a un bois et une maison appartenant à M. PLANES.

La maman d'Edouard est blanchisseuse, elle lave le linge des CAYOL qui tiennent une boucherie en ville.

(Là je pense que nous sommes vers 1905)

Il existe une buanderie collant à la maison d'Edouard.

L'école maternelle à une maîtresse qui se nomme Mlle MINAUD (peut-être pourrions nous trouver des photos des élèves de l'époque ?). La femme de service de l'école se nomme Mme LIONS.

Le dentiste, installé dans la rue de la maternelle, se nomme M. SABRE.

(nous sommes vers 1907)

Vers cette année il passe à la grande école en classe de 12 ème.

L'nstitutrice en est Mme DANIEL.

Un des jardin voisin de celui d'Edouard appartient à M BOURGUIGNON.

Le père CHARLEUX habite sur le chemin de la mer dans une maisonnette sans clôture, il est pêcheur.

Voilà j'ai résumé tout ce qui pourrait nous intérésser dans nos recherches.

Cordialement

GF

R2a.

Bonjour Monsieur,

Merci pour vos deux derniers messages.

Concernant la famille d'Edouard Jauffret :

Son pere s'appelait Joseph Marius Jauffret (ne a Trans) et sa mere était Elisabeth Philip (née au Muy).
Edouard Jauffret serait né le 4 octobre 1900 a 1 heure du matin a la Seyne et il se serait marié de nouveau à la Seyne le 25 octobre 1921 avec Marie Rose Agostini.

la coïncidence est en effet troublante avec la fiche biographique (rédigée par M. Jacques Girault, professeur d'Histoire à l'Université de Paris XIII) de l'ancien responsable socialiste de La Seyne :

(...)

En outre, je crois savoir que cet ancien responsable socialiste de La Seyne était le père d'André Jauffret, instituteur et ancien camarade de promotion de mon père, et le grand-père de M. Gabriel Jauffret, journaliste et actuel Premier Adjoint au Maire de La Seyne-sur-Mer.

Là où je ne comprends plus, c'est que M. Gabriel Jauffret, que j'ai précisément rencontré hier soir à la Mairie, me dit qu'il n'a entendu parler d'Edouard Jauffret que de manière assez vague, par son père, et en tant qu'ancien Inspecteur. Or, ce serait son propre oncle !!

M. Gabriel Jauffret n'arrive pas à croire qu'Edouard Jauffret pourrait être de sa famille, et qu'il ne peut s'agir que d'un homonyme (compte tenu que le patronyme Jauffret est extrêmement répandu dans la région).

Pour essayer de tirer cette question au clair, je vais donc adresser à M. Gabriel Jauffret par écrit la fiche biographique de son grand-père et les éléments d'état-civil d'Edouard Jauffret ; je vais également questionner le professeur Girault pour essayer de savoir s'il n'aurait pas davantage d'information sur Joseph Marius Jauffret et sur son lien de parenté avec Edouard Jauffret.

Je vous tiens au courant.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R2b. (Courrier à M. Gabriel Jauffret)

(...)

Q3.

Monsieur,

Encore merci pour toutes les recherches que vous faites pour nous, j'espère que cet été j'aurais l'occasion de vous rencontrer pour vous remercier personnellement.

Voila, je ne sais pas si cela pourra vous aider, mais Edouard Jauffret a fait d'autres livres d'école notamment un qu'il a intitulé "Petit Gilbert", Gilbert étant son fils.

Autrement je fais part de chacun de vos messages aux autres admirateurs, ce qui permet de les tenir en haleine pour chacune de vos trouvailles. Dans la pièce jointe, je vous copie les reflexions suite à votre dernier envoi.

Cordialement

GF

COURRIERS :

Q3a.

Bonjour G, 

(...) En tout cas, merci à M. Autran de se pencher sur ces recherches; je suis sûr qu'il va trouver quelque chose.

C'est sans doute relativement facile car d'un passé peu éloigné, les actes sont disponibles sauf si par malheur ils ont été détruits pas la guerre

Ce qui serait génial c'est de trouver une photo de ce bon M. Edouard

Dès que le puzzle est un peu finalisé, je créerai une page spéciale sur Edouard Jauffret avec les photos de la maison et tous les renseignements qui ont déjà été compilés, cela ravira bon nombre de fans.

A bientôt et encore bravo pour tout ce que vous faites

Cordialement,

RLC

Q3b.

Cher Mr F

Souvent, au plus près de la vérité, les évènements et les doutes font que si près du but, à nouveau d'autres chemins apparaîssent. Toutefois, il serait vraiment étonnant et en tous cas plus qu'improbable que les liens de parenté évoqués soitent inexistants. Même si JAUFFRET est un nom répandu dans notre région (d'origine pour moi), j'ose espérer que le petit Edouard a quelques chose à voir avec les personnages mis en lumière par Mr AUTRAN que je remercie de son implication dans cette recherche que vous menez avec tant de perspicacité..

Peut-être la voie de l'inspection Académique serait à explorer ? Nul doute que ses archives comporte en détails la carrière de l'instituteur devenu Inspecteur.

Est-on sûr que notre cher poète ne repose pas quelque part, éloigné de sa Provence, dans un coin calme au fin fond d'une de nos provinces françaises???

Bon courage en tous cas et à trés bientôt

JPN

Q3c.

Bonjour G,

j'ai du relire votre message a plusieurs reprises avant de saisir le sens. Donc si je comprend bien, notre ami Edouard Jauffret aurait eu au moins un frere (Andre Jauffret). Pour autant que je m'en souvienne, il n'en n'a jamais fait allusion, meme pas une fois. Peut etre que c'etait un frere cadet qui est ne apres les annees du "pays bleu".

Autre chose qui m'intrigue: comment ca se fait que le petit fils d'Andre Jauffet ne soit pas au courrant de l'existence de son grand-oncle? Un homonyme? Je ne pense pas. Deux homonymes qui auraient des peres avec le meme nom et la meme date et le meme lieu de naissance!!...A moins que il n y ait eu une erreur quelque part dans les archives. C'est a dire que Edouard Jauffret n'etait pas le fils du combattant socialiste et que il y ait eut une gaffe. Apres tout, dans l'ancien temps, il n'y avait pas les ordinateurs comme maintenant.

En tout cas, je trouve tout ca bien interessant et je vous remercie de me tenir au courrant jusqu'a date. S'il vous plait continuez a me tenir au courrant du reste. Merci beaucoup et amicalement,

Minou

Q4.

Cher ami,

Tout d'abord merci pour tout ce que vous faites pour nous (...).

Autrement la mairie de La SEYNE m'a envoyé un courrier comme quoi, ne faisant pas partie de la famille JAUFFRET, je n'avais pas le droit de consuter l'acte de mariage d' Edouard Jauffret en 1921, car il a moins de 100 ans. Peut-être que l'adjoint au maire, M Gabriel Jauffret (ou Lucien), pourrait nous être d'un grand secours à ce sujet ?

De son côté, un de nos membres, s'emploie à réaliser sur son site, les résultats de vos recherches. Il y mettra en bonne place le nom de votre site, c'est la moindre des choses.

Amitiés

GF

R4.

Bonjour Monsieur,

Merci pour vos dernières informations et vos derniers échanges de courriers.

1. Je savais qu'Edouard Jauffret avait écrit plusieurs autres livres. Je connais bien Petit Gilbert puisque j'en ai possède encore l'exemplaire que j'avais pour mon apprentissage de la lecture lorsque j'étais au CP en 1949-1950. Beaucoup d'enseignants de La Seyne utilisaient ce livre ainsi que Au Pays Bleu. Et il est vraiment dommage que, lors de leur départ à la retraite, ces enseignants aient détruit des cartons entiers de ces livres, sans réaliser qu'ils détenaient une fortune.

2. Concernant la parenté entre Edouard Jauffret et Gabriel Jauffret, j'ai de nouveau interrogé mon père ce matin (95 ans et demi !) et, d'après ses souvenirs, j'ai une légère rectification à apporter. En effet, Joseph Marius Jauffret (1864-1936) serait le grand-père d'André Jauffret (1911-1960) et non son père (dont je n'ai pas pu retrouver pas le prénom) et qui, lui, serait décédé après son fils, dans les années 60.

3. Je pense pouvoir retrouver facilement la tombe de la famille d'André Jauffret au cimetière de la Seyne. Peut-être vais-je donc avoir davantage de précisions sur les noms, prénoms, dates de naissance et de décès de cette famille.

4. J'attends aussi la réponse de M. Gabriel Jauffret à la lettre que je lui ai adressée lundi dernier.

5. En attendant de retrouver une photo d'Edouard Jauffret, je vous propose de retrouver une photo d'André Jauffret lorsqu'il était élève de l'Ecole Normale d'Instituteurs de Draguignan. Allez sur mon site à l'adresse suivante :

http://jcautran.free.fr/archives_familiales/scolarite/ecole_normale.html

et descendez jusqu'à la promotion Excelsior (1929-1932). André Jauffret est assis, 4e à partir de la gauche.

On le trouve aussi, plus jeune, sur deux photos du collège Martini à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/archives_familiales/scolarite/scolarite_mautran.html

(dans la Salle de Sciences en 1926 et sur une photo du cours supérieur en 1928, assis, 4e à partir de la gauche, assis à côté de Toussaint Merle qui sera maire de La Seyne de 1947 à 1969 (...).

A très bientôt.

Cordialement,

Jean-Claude Autran  

Q5.

Monsieur,

Je vous mets en pièce jointe le courrier que j'ai reçu depuis votre dernier message.

Ce que je trouve bizarre tout de même, c'est que cet André né en 1911 soit le petit fils de Joseph Marius JAUFFRET. De 1900 à 1908 au moins, Edouard n'a mentionné aucun frère. Seul solution, qu'Edouard ai eu un frère ainé parti de la maison à l'époque du pays bleu, mais personnellement je n'y crois guère.

En relisant "au pays bleu", voici les derniers indices que je puisse donner :

Le papa d'Edouard (Joseph Marius) a eu un frère, Paul, décédé à 20 ans.

Il aurai eu une soeur, Berthe (ou belle soeur), qui habitait dans le haut Var à la ferme de la Ribaude avec son mari Ernest. Dans la même maison vivait aussi un homme qu' Edouard appelait "grand-père Simon" ; on peut peut-être imaginer que c'est le père de son père vu que le père de sa mère était décédé (d'après le livre " grand-père Louis"). Il avait aussi un cousin prénommé Jean.

Cordialement

GF

COURRIERS

Q5a.

Bonjour,

Bien intéressant tout ça, le site de M. Autran est une vraie mine; que de souvenirs, tout cela est précieux pour les générations futures.

Il faudrait des jours et des jours pour l'explorer et en savourer les richesses culturelles, historiques, sociologiques

C'est presque de l'ethnographie

A bientôt et merci de suivre cela avec tant de passion et d'opiniatreté

Cordialement,

RLC

Q5b.

bonjour G,

ca devient de plus en plus bizarre cette affaire genealogique. D'apres moi, il a du y avoir une erreur dans les registres. Je veux dire: peut etre que Marius Joseph n'etait pas le pere de notre auteur. Il me parait tres etrange que le descendant d'Andre Jauffret ne connaisse pas l'auteur en tant que quelqu'un de sa parente... Tant qu'on est la dessus, qu'est ce que le monsieur de 95 ans pense de tout ca ? Est ce qu'il pense qu'il y a une parente ou non ? Ce serait interessant de parler directement avec lui.

D'autre part, comme je vous l'ai deja mentione, je trouve absolument inexplicable que la descendence directe de Edouard (si descendance il y a) ne s'est jamais manifestee.

S'il vous plait tenez moi au courrant de tout ca... Cordialement et a bientot,

Minou

PS. Excusez moi les fautes d'orthographe (je ne mets pas d'accent sur les e ou les a et je n'utilise pas la cedille.) C'est parce que j'utilise le clavier anglais (j'habite apres tout au Canada) et il n'a pas ces particularites propres a l'orthographe Francaise.

Q5c.

Suite à ce message je lui ai demandé si elle était sûr que le nom marqué sur l'extrait de l'acte qu'elle avait reçu était le bon, voici sa réponse :

Bonjour G,

j'ai la photocopie de l'extrait sous mes yeux en ce moment ci et...oui Joseph Marius Jauffret est bel et bien ne a Trans et il est aussi mentione qu'il avait 36 ans a la naissance d'Edouard. Donc c'est le meme Joseph Marius en question. Cette photocopie m'a ete envoyee par l'adjointe deleguee au Patrimoine, Marie-Ange Marcillat, Conseillere Municipale aux Archives historiques de Seyne sur mer. J'ai meme parle avec cette dame il y a a peu pres un an et quelque de ca. Elle n'avait jamais entendu parler du livre 'au pays bleu' et ni meme d'Edouard Jauffret. Toutefois elle m'avait mentionne que il y aurait peut etre moyen de se procurer l'extrait du deces de Edouard Jauffret, a condition que ce dernier soit decede a Seyne-sur-mer. Malheureusement, nos contacts se sont estompes et finalement coupes, car j'ai eu un demenagement et d'autres choses. Voici les numeros de telephone des Archives de S-sur-m:

04 94 06 84 12 ou 04 94 06 84 00. Les horaires sont :

- mardi au vendredi de 14H 00 - 18H 00
- mercredi et samedi de 9H 00 - 12H 00

(a noter : c'etait ainsi il y a un an et demi de ca. Je ne penserai pas que les choses ont change depuis, mais on ne sait jamais.) Vous pourrez peut etre lui passer un coup de fil. Tiens je vais essayer de faire de meme la semaine prochaine. On s'echangera les resultats. En attendant, bonne soiree et a bientot! Cordialement,

Minou

Peut être est ce plus facile pour vous de les contacter ?

Autrement j'essaierai la semaine prochaine

R5.

Bonjour Monsieur,

La journée d'hier m'a apporté une grande partie des réponses aux questions que nous nous posions à propos des liens entre la famille d'Edouard Jauffret et celle d'André Jauffret.

1) J'ai pu retrouver la tombe de la famille d'André Jauffret au cimetière de La Seyne (photo ci-jointe). Les noms qu'on y trouve ne nous apportent pas beaucoup d'information, sinon que André Jauffret (1911-1960) était le fils de Marius Jauffret (1883-1962) et de Françoise, née Beltrando (1882-1931). Mon père, qui a bien connu toute cette famille, m'a confirmé se souvenir que Marius Jauffret avait été en effet veuf assez jeune. Mais les patronymes que l'on retrouve sur cette tombe n'ont rien à voir avec ceux qui sont portés sur les actes d'état-civil d'Edouard Jauffret et de Joseph Marius Jauffret (Agostini, Philip).

2) J'ai parlé au téléphone avec Jacques Girault, professeur d'histoire à Paris XIII, et spécialiste du mouvement socialiste dans le Var dans les années 1920-1940 (c'est lui qui avait rédigé la biographie de Marius Jauffret que vous aviez retrouvée sur mon site internet). Je lui ai demandé s'il n'avait pas d'autres informations ou notes venant compléter cette fiche. Il a cherché et m'a dit que non (sauf qu'il avait noté son adresse : il habitait en 1902 au quartier "Lambert" à La Seyne - un quartier proche des Chantiers, où il devait travailler à l'époque - ce quartier s'appelle plutôt aujourd'hui "Saint-Lambert"). Mais il ne connaît pas le nombre d'enfants d'Edouard Marius Jauffret, et ignorait sa parenté avec l'Inspecteur.

MAIS, Jacques Girault possédait aussi des notes (non encore publiées sous forme de fiche biographique), sur un autre Jauffret, militant socialiste de La Seyne : Jauffret Marius Baptistin Joseph, né le 21 janvier 1883, marié le 18 janvier 1908, et mort le 9 décembre 1962. Celui-ci correspond manifestement au père d'André Jauffret, né en 1911, et au grand-père de notre 1er adjoint Gabriel Jauffret.

Il y a donc eu certainement confusion de la part de mon père, entre les deux militants socialistes de La Seyne, tous deux nommés Jauffret, avec le même prénom d'usage Marius. Le premier, Edouard Marius Jauffret (1864-1936), né à Trans, est donc certainement le père de notre Edouard Jauffret. [Mais on ne sait toujours rien sur la descendance éventuelle de ce dernier]. Le second, Marius Baptistin Joseph Jauffret, qui s'est illustré, à la même époque, dans l'ancien parti socialiste SFIO de La Seyne, n'est donc pas le fils du premier comme je l'ai pensé à un moment, et s'il y a peut-être quelque parenté entre les deux familles, elle n'est pas directe. Ce qui explique que Gabriel Jauffret ait si peu d'informations sur notre Edouard Jauffret.

Mon père (et mon grand-père) avaient dû aussi surtout connaître le second Marius Jauffret, qui habitait "chemin des Plaines", à proximité d'André Jauffret et de sa famille, qui ont toujours habité le quartier "Mar-Vivo". Mon père se souvient d'avoir participé aux meetings socialistes à la Bourse du Travail de La Seyne, et entendu Marius Jauffret chantant l'Internationale, le poing levé. Et, pour la petite histoire, d'après Jacques Girault, ce Marius Jauffret avait aussi intenté un procès aux Chantiers de La Seyne, les accusant d'avoir provoqué la mort, en 1919, du Maire Baptistin Paul (brutalement décédé à Paris, devant le Ministère de l'Industrie, alors qu'il était allé y défendre les intérêts des ouvriers de La Seyne), procès qu'il avait finalement perdu.

Voilà où nous en sommes. Nous ne sommes pas beaucoup plus avancés sur Edouard Jauffret, mais une partie des énigmes de ces derniers jours me paraissent levées. Je reste à votre disposition pour essayer d'obtenir des renseignements sur d'autres pistes que vous pourriez me suggérer.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q6.

Bonjour Monsieur,

Tout d'abord je tiens à vous remercier pour toutes les recherches que vous faites pour nous. Malgré ce que vous pensez, par vos résultats dans cette enquête (excitante je dois dire), vous nous apportez sans ancun doute de l'eau à notre moulin. Vous pensez ne pas avoir avancé sur Edouard JAUFFRET, mais le fait d'avoir appris où habitait son père en 1902 (donc lui même en toute logique), est une sacrée avancée.

En fait, dans notre démarche, il y a 2 orientations qui nous tiennent à coeur :

1 - Retrouver la maison d'enfance d'Edouard (entre 1900 et 1908), et la photographier sous toutes les coutures ainsi que les environs et lieus décrits dans le livre.

En juillet, si j'arrive à trouver au cadastre le lieu exacte où habitait notre famille JAUFFRET, ce qui devrait confimer l'adresse que vous a donné Jacques Girault, nous pourrions arriver à résoudre cette première affaire.

(Savez vous si au mois de juillet le cadastre est ouvert ?)

2 - Retrouver la descendance de notre Edouard pour la contacter, ce qui nous permettrait d'en savoir plus à sa vie, et, éventuellement de retrouver des photos de cette époque.

(...) De notre côté, nous continuons à chercher.

Autrement, dommage que l'on ne puisse pas consulter l'état civil de moins de 100 ans, sinon cela aurait pu être une autre piste : sachant qu' Edouard s'est marié à la Seyne en 1921, nous pourrions retrouver la naissance d'un ou plusieurs enfants à la suite de celui-ci, peut-être trouverions nous un certain Gilbert. Peut-être faudrait il une dérogation ?

Autre chose, en tant que généalogiste, je sais qu'il est coutume (si les registres sont bien tenus) de mettre dans la marge de l'acte de naissance, le lieu et la date du décès. Cela pourrait-être un indice important, donc demander l'acte intégral de naissance de notre Edouard ne serait pas négligeable.

Encore merci

Cordialement

GF

Q7.

Monsieur bonjour,

Comme d'habitude je vous envoie en pièce jointe les reflexions des admirateurs de notre Edouard.

Cordialement

GF

COURRIERS

Q7a.

Cher Monsieur F, bonjour et merci,

Je salue le sérieux avec lequel vous menez vos investigations. Je suis tout à fait assuré de l'aboutissement de vos recherches.

Encore merci de m'adresser régulièrement vos informations au sujet de notre cher écrivain.

JPN

.....à la lecture de vos documents et particulièrement relatifs à "gerbe d'or", je me pose la question de savoir si une recherche du côté de Mr SIGNORET et sa famille en BOURGOGNE, n'apporterait pas les éléments manquants à ce puzzle. Puisque cet inspecteur à côtoyer longtemps Edouard JAUFFRET.

Sans doute les descendants de Mr SIGNORET ont-ils conservé des documents, voire même des photos où l'on pourrait retrouver Edouard JAUFFRET.

bien cordialement

......enfin je termine avec ces dernières constatations :

Le nom de SIGNORET apparaît effectivement en nombre dans les département suivants de le région BOURGOGNE :

(consultations des pages blanches des abonnés Télécom)

58 noms au total figurent dans la Nièvre, en Saone et Loire et 2 noms en Côte d'Or.

est-ce une voie qui vous semble exploitable?

à bientôt

JPN

... en consultant le Net, j'apprends que le co/auteur de "gerbe d'or", SIGNORET, dont le prénom n'apparaît pas sur le livre, avait pour prénom "André" (voir site sur Edouard JAUFFRET).

Dans la Nièvre en Bourgogne, il y a 1 seul André SIGNORET dont je joint le document saisi sur pages blanches. J'ai appelé ce numéro, mais je n'ai pu joindre cette personne pour l'instant. Est-ce un descendant de l'inspecteur d'académie André SIGNORET ?

André Signoret (...)

à suivre...

JPN

R7.

Bonjour Monsieur,

J'ai enfin trouvé le temps d'aller consulter les archives de l'Etat-Civil de La Seyne.

J'ai pu y retrouver l'acte original de naissance d'Edouard Jauffret, 4 octobre 1900 à La Seyne et le photographier (fichier ci-joint). Malheureusement, l'acte intégral ne nous apprend pas grand-chose par rapport à l'extrait car seul le mariage (25 octobre 1921 à La Seyne avec Marie Rose Agostini) a été transcrit en mention marginale. La date et et lieu de décès ne s'y trouvent pas mentionnés, comme c'est en principe la règle dans les actes de naissance depuis 1880 environ. Je ne sais pas à quelle date Edouard Jauffret serait décédé, mais si ce fut dans les années 40, en période de guerre, ou après la guerre, il est possible que la transcription n'ait pas été effectuée. [Il faut savoir que ces originaux des actes d'état-civil se trouvaient dans l'hôtel de ville de La Seyne lorsqu'il fut bombardé et détruit le 29 avril 1944, et qu'ils ont été récupérés par la suite dans les décombres... Il a donc pu s'écouler un certain temps avant que le service de l'état-civil ait été de nouveau opérationnel pour qu'on y reprenne les inscriptions et transcriptions d'actes]. Quoi que, peut-être, la retranscription du décès ait pu être effectuée à cette époque aux archives départementales du Var, à Draguignan ?

Par contre, votre demande de dérogation pour obtenir l'acte de mariage de 1921 avait bien été notée, mais non encore traitée. Le service vient en effet de déménager et est en pleine réorganisation. Il n'est ouvert au public qu'un jour par semaine, le mardi, sur rendez-vous.

Le seul élément intéressant que j'y ait retrouvé est que Elisabeth Philip était domiciliée à La Seyne, route de Tamaris. Cela concorde avec les renseignements biographiques du professeur Girault sur le père d'Edouard Jauffret, qui avait noté qu'il était domicilié en 1902 au « quartier Lambert ». En effet, la route dite de Tamaris [aujourd'hui avenue Pierre Fraysse (après avoir été dénommée avenue Fort-Caire), se prolongeant par l'avenue Général Carmille] traversait les quartiers « Saint-Antoine » et « Saint-Lambert ».

J'ai donc aussi "épluché" le mieux possible les livres des recensements de 1901 et de 1907 au niveau des quartiers mentionnés ci-dessus. Mais je n'y ai trouvé nulle part de trace d'un patronyme JAUFFRET. Peut-être faudrait-il reprendre la lecture avec encore plus de soin car ces livres de recensement ne sont pas simples à consulter (plus de 20 000 noms, rangés - plus ou moins - par quartier ou par rue, mais pas de façon très méthodique). Et même si on retrouvait mention de la famille JAUFFRET au « quartier Lambert », cela risque de ne pas nous faire avancer car on ne saura pas à quelle rue actuelle cela correspond, ni à quel n° de maison. Si tant est que les maisons existent encore car plusieurs de ces quartiers ont été extrêmement endommagés par la guerre et rasées, et de nombreux ensembles HLM y ont été édifiés dans les années 50.

J'ai aussi examiné les recensements 1901 et 1907 dans le quartier Brégaillon (qui se situe dans un tout autre coin de la ville) où se trouve toujours la maison « Au Pays Bleu ». Mais là non plus il n'y avait aucune mention d'une famille JAUFFRET.

Donc, si vous venez examiner les archives et le cadastre de la ville en juillet dernier, je ne veux pas vous décourager, mais je ne sais pas trop quoi vous conseiller. Vous pouvez naturellement tenter de compulser les archives à votre tour, mais la probabilité d'aboutir me paraît assez faible.

Les services de la ville sont ouvert en juillet. Pour les archives, il est nécessaire de prendre rendez-vous auprès de la Direction Culture et patrimoine (Place Martel Esprit, 04 94 06 96 60). Les archives viennent de déménager dans un nouveau bâtiment situé place Ledru-Rollin. Le cadastre se trouve Mairie Annexe Technique, avenue Pierre Mendès-France (04 94 06 94 38, de 8 h 30 à 13 h 30).

Tenez-moi au courant, si je peux vous aider à explorer une autre piste, où si je peux vous rencontrer lorsque vous viendrez, pour faire le point avec vous.

A bientôt.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q8.

Bonjour

Voilà c'est bientôt les vacances et dans 3 semaines je serai à Sanary. Comme vous le savez je compte aller consulter les matrices cadastrales en matinée, car d'après la dame que j'ai eu au téléphone, le bureau doit fermer en début d'après midi. J'espère également faire un peti tour dans la ville pour faire un petit reportage photos. Eventuellement, peut-être vous rencontrerais-je ce qui me permettra de vous saluer et de vous remercier pour toutes les recherches que vous avez fait pour nous. Serai-il possible d'avoir votre numéro de téléphone ? cela me permettra de vous joindre le jour où je viendrai. Partez vous en vacances ?

Autrement, cela fait 2 semaines que j'ai envoyé un courrier aux archives de votre ville pour obtenir une dérogation pour l'obtention de l'acte intégral de mariage d' Edouard Jauffret et pour éventuellement les actes de naissance de ses enfants à la Seyne. Auparavant j'aivais eu au téléphone une dame des archives qui m'a conseillé de faire ce courrier. Maintenant je ne sais pas combien de temps il faut attendre ? (j'ai rajouté dans le courrier, notre dernier courrier E-mail et la photo du roman "Au Pays Bleu").

A bientôt j'espère

Cordialement

GF

R8.

Bonjour,

Merci pour votre message. Je serai heureux de vous rencontrer lors de votre passage à La Seyne. Vous pouvez me joindre pour trouver une heure et un lieu de rendez-vous au (...). Je suis à La Seyne, pratiquement tous les jours jusque vers le 18 juillet. Je suis absent ensuite pour une dizaine de jours.

Votre courrier est bien parvenu aux archives ; je l'ai vu mardi dernier. Mais peut-être n'avez vous pas reçu mon dernier message où je vous résumais mes dernières recherches à ce bureau des archives. Je vous en renvoie une copie ci-dessous. Les gens des archives sont un peu débordés en ce moment à la suite de leur récent déménagement et de la réorganisation qui s'est imposée. J'espère que vous aurez accès à l'acte de mariage d'Edouard Jauffret dans des délais raisonnables.

A bientôt. Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q9. (de LJ)

Monsieur,

Suite aux recherches au sujet Édouard, je vous donne une information complémentaire.

Un de mes frères, né en 1937 porte en deuxième prénom Édouard. Je me souviens que mon Père André Jauffret, instituteur public avait dans sa bibliothèque plusieurs ouvrages Édouard Jauffret. Dans notre famille, nous portons tous des prénoms de nos anciens. Je vais essayer de retrouver les origines du grand-père Edouard Jauffret. A Chateauneuf les Moustiers, d'où nous sommes originaires, j'ai relevé plus de 20 noms de Joseph Jauffret.

Comme il est dit par un lecteur," les familles ne s'entendaient guère pour des raisons politiques". Ma mère est originaire de la bourgeoisie d'Aix- en - Provence, mon père d'une longue génération d'ouvriers.

Il en est de même pour ma génération où je garde toutes les valeurs du monde ouvrier et de la République.

Je vais donc continuer mes recherches.

Cordialement

LJ

R9a. (à LJ)

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message et pour les recherches que vous vous proposez d'effectuer sur l'ancien inspecteur Edouard Jauffret.

Je ne crois pas que nous nous soyons rencontrés, mais j'ai quelquefois entendu parler de vous par mon père, Marius Autran, dont vous avez, je crois, été l'élève vers 1948-1949, avec Henri Tisot. J'ai aussi très bien connu votre père, à Mar-Vivo, dans les années 50. L'un de mes proches voisins à La Seyne, Michel Grisoul, m'a dit aussi vous avoir connu comme enseignant à Nice.

Dans le forum de mon site internet (http://jcautran.free.fr/forum/personnalites_locales.html#9bis), vous avez dû lire que j'ai été contacté par un groupe d'admirateurs d'Edouard Jauffret (en raison du souvenir ému qu'ils gardent des livres de lecture écrits par cet Inspecteur d'Académie dans les années 40), et qui cherchent à rassembler un maximum d'informations sur leur idole Edouard Jauffret.

Dans un premier temps, mes recherches s'étaient orientées vers votre famille car, d'une part, d'après l'état-civil, Edouard Jauffret était né à La Seyne en 1900 et était le fils de Joseph Marius Jauffret, responsable socialiste local dans les années 30, et que, d'autre part, mon père m'avait dit avoir connu un militant socialiste à La Seyne, Marius Jauffret, père d'André Jauffret.

Mais, votre frère Gabriel, que j'ai rencontré deux fois à ce sujet, m'a toujours dit qu'il n'avait pas, à sa connaissance, de parenté avec l'ancien Inspecteur d'Académie.

Et, en effet, j'ai découvert par la suite qu'il y avait eu deux militants socialistes à La Seyne nommés Jauffret et prénommés Marius : il y a donc eu confusion entre le père de l'ancien Inspecteur (Joseph Marius Jauffret né le 30 octobre 1864 à Trans (Var) et mort le 5 février 1936 à La Seyne (Var)) et votre grand-père (Marius Baptistin Joseph Jauffret, 1883-1962).

Voilà où j'en suis. Si vous pouvez poursuivre les recherches et retrouver, une parenté, peut-être plus ancienne, entre ces deux famille Jauffret, je pense que cela sera très intéressant.

Merci par avance. Très cordialement,

Jean-Claude Autran

 

R9b. (à LJ)

Cher Monsieur,

Suite à l'échange de messages que nous avons eu en juillet dernier à propos de l'ancien Inspecteur Edouard Jauffret (copie ci-dessous), mes correspondants et moi même avons un peu avancé dans nos recherches. Nous avons ainsi pu trouver les adresses occupées par la famille d'Edouard Jauffret entre 1900 et 1936 (quartier Saint-Lambert, puis 37 Place Verlaque).

Nous savons qu'Edouard Jauffret était né à La Seyne-sur-Mer le 4 octobre 1900. Nous avons pu copier l'acte, car il a plus de 100 ans.

Par contre, nous ne savons pas où et quand il est décédé, et nous n'arrivons pas à obtenir la copie de son acte de mariage (25 octobre 1921 à La Seyne-sur-Mer), ceci parce que l'acte a moins de 100 ans et que la dérogation nous a été refusée par l'Etat-civil de La Seyne vu que celui qui l'a demandée n'appartenait pas à la famille Jauffret.

Comme vous m'aviez écrit que vous poursuiviez vos recherches, je me permets de solliciter votre aide pour obtenir (à notre place, si cela vous était possible) une copie de l'acte de mariage d'Edouard Jauffret. Je pense que si vous pouviez faire la demande de cet acte, vu que vous portez le patronyme Jauffret - et que vous avez peut-être quelque parenté avec l'Inspecteur [en mentionnant dans le courrier que vous êtes, par exemple, un de ses petits-neveux ?], vous auriez toutes les chances de l'obtenir. [Service de l'Etat-Civil - Hôtel de Ville - Quai Saturnin Fabre - 83500 La Seyne-sur-Mer].

(...) Nous vous serions donc extrêmement reconnaissant si vous pouviez nous rendre ce service.

Très cordialement. Merci par avance.

Jean-Claude Autran

Q10.

Cher Monsieur,

Je trouve votre message en revenant de Fabrégas.

Dès demain matin sera posté un courrier pour le service état civil de La Seyne.

Comme disait mon Père, nous formons tous une chaîne, essayons de ne pas rompons jamais...

(...) Bien cordialement

LJ

R10.

Bonjour,

Bonne nouvelle : Monsieur LJ vient de me répondre : il a bien reçu mon message et a écrit à l'Etat-civil de La Seyne pour obtenir (puisqu'il porte le patronyme de Jauffret) une copie de l'acte de mariage d'Edouard Jauffret de 1921.

Je vous tiens immédiatement au courant dès qu'on a du nouveau.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q11.

Bonjour,

Comme convenu, je viens de recevoir un extrait de l'acte de mariage de Édouard Jauffret. Je viens de téléphoner à la mairie car j'avais demandé une copie de l'acte de mariage.

La réponse : il faut être un parent en ligne directe.

(...) Extrait de l'acte de mariage reçu :

Mariage célébré en la mairie de La Seyne- sur-mer (Var) le 24 octobre 1921
de Édouard, Marius, Antoine JAUFFRET né le 04/10/1900 à La Seyne sur mer
et de
Marie, Rose AGOSTINI, née le 30 juillet 1899 à Prunelli Di Casaconi (Corse)

A bientôt

Cordialement

LJ

R11.

Cher Monsieur,

Merci beaucoup pour vos messages et pour votre aide précieuse dans la recherche d'informations sur Edouard Jauffret.

Il est vrai qu'il est parfois compliqué (et cela est variable d'une ville à l'autre) d'obtenir des copies intégrales d'actes de moins de 100 ans. (...) En ce qui concerne Edouard Jauffret, vous pourrez peut-être tirer parti de la confusion qu'il y a pu y avoir au niveau des noms et des prénoms entre JAUFFRET Marius [JAUFFRET Joseph, Marius] (1864-1936), père d'Edouard Jauffret et JAUFFRET Marius (1883-1962), votre grand-père (...).

Mais je vous remercie beaucoup pour tout ce que vous faites. (...).

Amicalement,

Jean-Claude Autran 

Q12a.

Juste deux mots pour vous dire que la S.A.C.D de la rue Ballu a Paris m'a répondu que, helas, Edouard Jauffret n'a jamais fait partie de cette société et qu'elle ne pouvait donc rien me dire à son sujet.

J'espère que par l'acte de mariage, nous arriverons à un résultat. A quand la première photo?

Amicalement

MP

Q12b.

cher ami,

Y a-t-il du nouveau dans "l'affaire" Jauffret ? L'acte de mariage a-t-il ete delivré ? J'ai vu que vous aviez recherche du côté de la Corse (Marie Rose Agostini), mais je vous conseille de demander un acte integral de naissance, car il y sera peut-etre marqué la date du mariage et la date et lieu du décès : ce sera peut-être une nouvelle piste !!!

Notre ami GF ne s'est pas encore manifeste. ESPERONS !!!

Une accolade affectueuse au papa !

MP (sous la neige)

R13a.

Bonjour, cher ami,

(...) Concernant Edouard Jauffret, il n'y a malheureusement rien de nouveau. L'acte intégral de mariage d'Edouard Jauffret (demandé il y a déjà plus d'un mois par M. LJ) n'a pu être obtenu car LJ n'a pas été identifié comme un des descendants d'Edouard (l'acte ayant moins de 100 ans). (...).

Quand à l'acte de naissance, nous en avons bien une copie intégrale (c'est moi qui l'ai photographié aux archives de La Seyne) qui se trouve dans les pages ci-dessus, à l'échange R7. Mais si la date de mariage est bien portée en marge, la date et le lieu du décès n'y figurent pas. (Comme c'était dans une période de l'après-guerre où la mairie de La Seyne fonctionnait encore avec des moyens de fortune, il est bien possible qu'il y ait eu de telles lacunes dans les retranscriptions).

Attendons des nouvelles de GF. Et peut-être y aura-t-il un jour une réponse positive du côté de M. LJ ?

Amitiés. Merci pour vos accolades à mon père : on va fêter ses 96 ans dans 4 semaines !

Jean-Claude Autran

R13b.

Cher ami,

(...) A propos de l'acte de mariage d'Edouard Jauffret, nous ne l'avons toujours pas. Voici ce que m'a répondu, le 2 janvier, LJ, suite aux vœux que je lui ai adressés, qui me donnaient un peu l'occasion de le relancer :

Monsieur,
(...) Je n'ai pas abandonné les recherches (...). Effectivement la mairie de La Seyne a refusé (...). Je n'ai pas eu plus de succès en passant par la Corse, mais j'ai bon espoir.
Très cordialement
LJ

Espérons encore.

Jean-Claude Autran

R13c.

Cher ami,

(...) De mon côté, malheureusement rien de nouveau. Mais, je vais participer jeudi prochain à l'inauguration du nouveau bâtiment des Archives Municipales de La Seyne, place Ledru-Rollin [les archives qui se trouvaient auparavant villa Tamaris-Pacha ont été transférées il y a un peu moins d'un an place Ledru-Rollin, mais l'aménagement des locaux n'était que provisoire et l'ouverture au public extrêmement restreinte pendant cette période d'installation]. A partir de cette inauguration, l'accessibilité va être améliorée. Ce qui est important, c'est qu'à cette occasion, je pense pouvoir approcher M. le Maire quelques minutes (je l'avais rencontré jusqu'ici 2-3 fois, mais quelques secondes seulement à chaque fois). Je lui ai d'ailleurs proposé par courrier d'apporter ma contribution aux Service Historique de la ville grâce aux archives de mon père (qu'il connaissait bien), et ce peut-être l'occasion d'obtenir enfin une dérogation pour obtenir la copie du fameux acte de mariage d'Edouard Jauffret en 1921, que nous n'avons toujours pas.

Je vous tiendrai au courant.

A bientôt.

Jean-Claude Autran

Q14a.

Cher M.Autran,

(...) Gilles m'a fait part de votre mail au sujet de l'acte de mariage. J'espere que ca va marcher !!

Bonne journee!!

MP

Q14b.

Cher ami,

Merci beaucoup pour votre message.

Je tenais à vous montrer ce que Roland Lecorff à commencé à réaliser sur son site sur Edouard JAUFFRET. Il me demande de regarder s'il n'y a pas d'erreurs. Pour moi tout semble correct, mais j'aimerai avoir votre avis ; deux avis vaut mieux qu'une.

http://www.mes-annees-50.com/edouard_jauffret.htm

Amicalement

GF

Q14c.

Bonjour Jean-Claude,

Du nouveau sur le site : dites-moi ce que vous en pensez et s'il y'a des erreurs : http://www.mes-annees-50.com/edouard_jauffret.htm

C'est un début, je compte présenter les images de la Seyne autrefois et de nos jours à partir de vos documents et de ceux de Gilles Fronteau

Amicalement

RLC

R14.

Bonjour Roland,

Bravo pour ce très beau travail que vous avez accompli. Votre présentation est très attrayante, surtout en resituant parfaitement la vie connue ou imaginée d'Edouard Jauffret dans le contexte géographique et social et l'époque (plus que mon "forum", qui n'est qu'un rapport des échanges de messages, certes exhaustif, mais seulement chronologique - ce qui fait que l'on s'y perd parfois un peu, lorsque des thèmes donnent lieu à beaucoup d'échanges).

Depuis la semaine dernière, j'ai vu que vous aviez encore amélioré la présentation en créant des rubriques "La Seyne en 1900", "37 place Verlaque". C'est très bien, continuez ainsi. Je n'ai pas relevé d'erreur, sauf en ce qui concerne une date :

«... l'ancien théâtre Eden-théâtre qui a existé depuis 1891 et qui fut détruit le 24 avril 1944 sous le déluge de bombes déversées par les Alliés ».

Il s'agit du 29 avril 1944 et non du 24 (la date est encore tristement célèbre dans la mémoire de beaucoup de vieux Seynois).

Amitiés,

[Copie adressée simultanément à Gilles Fronteau]

Jean-Claude Autran

Q15.

Bonsoir Jean-Claude

J'ai rectifié l'erreur, merci pour cette relecture attentive.

Avec un petit peu de bleu pour le souligner, on le voit encore mieux le ruisseau et on peut imaginer que la maison d'Edouard est celle où il passe juste à côté de la maison que j'ai matérialisée en rouge

C'est peut-être là après tout ??

Toutes les pages ont été remaniées avec suppression des photos des diverses maisons supposées (on n'est pas sûr alors …)

Copie à Gilles Fronteau

Amicalement

Roland

R15.

Bonsoir Roland,

En effet, on voit mieux le ruisseau ainsi. On le voyait assez bien sur l'original de ma carte au 1/20 000°, mais après numérisation et affichage à l'écran, le ruisseau devenait difficile à discerner.

Si vous voulez encore fignoler votre texte, il y aurait encore quelques toutes petites corrections :

il a user ses yeux sous la faible lumière des lampes de son époque.
une belle ascension sociale
n'en doutons pas (pas de trait d'union)
Je suppose enfin qu'il a enseigner
selon certains habitants du du quartier
beaucoup plus tard, lorsqu'il était en activité

Enfin, dans les remerciements, ne faudrait-il pas rajouter M. MT qui a fourni des informations précieuses (voir ses messages des 26 et 27 décembre 2006), notamment sur l'année probable du décès d'Edouard Jauffret.

Amicalement,

Jean-Claude Autran

Q16a.

Bonsoir,

Judicieuses corrections en effet ; merci

Rendons cette justice à MT

Bonne soirée

Roland

Q17a. (12 mars 2007)

Cher M.Autran,

(...) JE PEUX VOUS DIRE QUE CE QU'IL A TROUVE EST EXCEPTIONNELLEMENT INTERESSANT. JE VOUS DEMANDE SEULEMENT UN PEU DE PATIENCE !!

COURAGE !! NOUS ARRIVONS !!

MP

Q17b. (13 mars 2007)

Cher M. Autran,

(...) Gilles m'a fait part de votre mail au sujet de l'acte de mariage. J'espère que ça va marcher !!

Mon correspondant a trouvé beaucoup de choses sur Jauffret. Je peux vous dire (...) que son fils s'appelait Gilbert André et qu'il est né à AUTUN, que Jauffret a travaillé en Corse (ce qui expliquerait son mariage) et qu'il est mort de tuberculose, après des années de souffrance ! Son fils est né vers 1936 et l'acte de naissance ne porte pas de mention de décès, ce qui veut dire qu'il est peut-être vivant, ou alors décédé avant 1945, date a laquelle la mention du décès devient obligatoire sur l'acte de naissance.

Voilà pour une première lettre. Dites moi ce que vous en pensez (...)

Bonne journée !!

MP

R17.

Bonsoir,

Grand merci pour ces informations qui nous font faire un pas de géant dans nos recherches sur ce cher Edouard. (...).

Cordialement (et impatiemment !)

Jean-Claude Autran

Q18a. (14 mars 2007)

Cher ami,

"Mon" correspondant (...) a deja ecrit en Corse pour avoir l'acte de naissance de Marie Rose Agostini, car il y a une petite chance qu'il comporte la date de décès et le lieu. Avec un peu de chance,ce sera la même ville où Edouard est décédé !!

Bonne journée !!

MP

Q18b. (16 mars 2007)

Cher M.Autran,

(...) avec M. RLC, nous avons décidé de continuer notre enquête seuls !!

Il faudrait que vous ecriviez de toute urgence a Prunelli di Casaconi pour demander la copie integrale de l'acte de naissance de :

Marie Rose Agostini, née le 30 juillet 1899

Envoyez moi le scan des que vous l'aurez obtenue !!

Mais pour l'instant (...)

MP

R19a. (17 mars 2008)

M. Jean-Claude AUTRAN (...)
à : Service de l'Etat-Civil, Mairie, 20290 Prunelli di Casaconi
La Seyne, le 17 mars 2007
Objet : Demande d'acte de naissance

Madame, Monsieur,

J'ai l'honneur de coordonner des recherches historiques sur l'ancien Inspecteur d'Académie et auteur d'ouvrages scolaires, M. Edouard JAUFFRET (né le 1900 à La Seyne-sur-Mer, Var ; décédé en 1948).

Edouard JAUFFRET avait épousé Marie-Rose AGOSTINI le 25 octobre 1921 à La Seyne-sur-Mer (Var).

Dans le cadre de ces recherches historiques, je vous serais très reconnaissant de bien vouloir me faire parvenir une photocopie de l'acte de naissance de :

Marie-Rose AGOSTINI, née le 30 juillet 1899 à PRUNELLI DI CASACONI.

Vous en remerciant à l'avance, recevez, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

Jean-Claude AUTRAN (...)

R19b. (18 mars 2008)

Cher ami,

Je vous informe que j'ai bien écrit au service de l'état-civil de Prunelli di Casaconi, avec une enveloppe timbrée pour la réponse, pour demander la copie intégrale de l'acte de naissance de Mari Rose Agostini.

J'espère qu'ils vont accepter de me l'envoyer. Car il est assez fréquent que les mairies ou les archives ne répondent qu'aux demandes d'actes à finalité juridique ou administrative. Et je ne peux pas non plus prouver de parenté avec une famille Agostini.

J'ai cependant expliqué que la demande s'inscrivait dans le contexte de recherche historique sur le personnage de son époux Edouard Jauffret. Espérons que je vais recevoir cet acte rapidement.

A bientôt.

Jean-Claude Autran

Q20a. (18 mars 2007)

Cher ami,

Merci de votre mail !!

L'acte de naissance de Mme Jauffret datant de plus de cent ans, il ne devrait pas y avoir de problème pour son obtention.

Tenez moi au courant.

Par contre, il n'est pas possible d'envisager pour l'instant d'avoir l'acte de naissance de Gilbert André Jauffret le 8 juin 1934, à Autun et c'est dommage car nous saurions s'il s'est marié et avec qui. (...) Mon correspondant a tout de même pu savoir qu'il n'y a pas de mention de décès sur l'acte de naissance, ce qui veut dire, soit qu'il est toujours en vie, soit qu'il est mort avant 1945 quand cette mention n'était pas encore systématiquement reportée.

Amicalement.

MP

Q20b. (21 mars 2007)

Jean-Claude AUTRAN (...)
à Madame Florence CYRULNIK
Adjointe au Maire déléguée à la conservation, la protection et le développement du Patrimoine de la commune
Hôtel de Ville
83500 LA SEYNE SUR MER
La Seyne-sur-Mer, le 21 mars 2007

Objet : Edouard JAUFFRET, Seynois, ancien Inspecteur d'Académie, auteur de romans scolaires

Madame,

Suite à la brève conversation que j'ai eue avec vous le jour de l'inauguration du nouveau bâtiment des Archives de la ville, je me permets de vous adresser ci-joint, pour votre information, un résumé de la vie d'Edouard JAUFFRET, né à La Seyne en 1900, devenu Inspecteur d'Académie et auteur de plusieurs romans scolaires pour l'apprentissage de la lecture. Ces ouvrages furent très utilisés dans les écoles dans les années 1950 et 1960 et beaucoup d'anciens élèves de cette époque en gardent un souvenir vivace et ému.

C'est pourquoi, vous disais-je, un groupe d'admirateurs francophones de l'œuvre d'Edouard JAUFFRET effectuent actuellement des recherches sur la vie de ce personnage, qui reste mal connue du fait qu'il soit décédé très jeune, probablement vers 1948, mais nous ne savons pas où.

Comme Edouard JAUFFRET était né à La Seyne, et y avait vécu jusqu'au début des années 1920, j'ai été amené à coordonner ces recherches au niveau local.

Je sais qu'Edouard JAUFFRET s'est marié à La Seyne le 25 octobre 1921, mais je n'ai pas pu obtenir jusqu'ici la copie de l'acte de mariage (qui a moins de 100 ans). Or, cet acte doit certainement contenir divers détails propres à faire progresser la connaissance de notre personnage.

Comme notre recherche touche au patrimoine de La Seyne, et a un but strictement historique, je me permets donc de solliciter votre aide pour obtenir la dérogation nécessaire à l'obtention d'une copie intégrale de cet acte de mariage de l'année 1921.

En espérant que ma demande sera recevable, en en vous remerciant par avance, je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes sentiments très distingués.

Jean-Claude AUTRAN

R20.

Pas de réponse.

Q21. (23 mars 2008)

Cher ami,

Toujours rien recu de Corse ?

Avez-vous lu le troisième épisode des aventures de Gilles à Sully sur Loire ?

Quelle mine !!!

Amicalement

MP

R21a. (24 mars 2007)

Cher ami,

Hélas non, rien de nouveau pour l'acte demandé en Corse.

J'ai naturellement lu le remarquable travail de Gilles à Sully-sur-Loire et la présentation qu'il nous en fait, par épisodes, est particulièrement originale, et a aussi l'avantage de ménager le "suspense".

Le livre "Douche écossaise" de Saturnin Fabre vient d'arriver. Je vais me mettre aussi à sa lecture.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

R21b. (26 mars 2008)

Chers amis,

Voici la copie intégrale de l'acte de Marie Rose Agostini que je viens de recevoir de Corse.

Cela ne vous suggère-t-il pas quelque nouvelle piste de recherche ?

Amicalement,

Jean-Claude Autran

Copie intégrale de l'acte de naissance de Marie Rose Agostini, épouse d'Edouard Marius Jauffret, le 31 juillet 1899 à Prunelli-di-Casacconi (Haute-Corse)

Q22a. (26 mars 2007)

Cher ami,

Belle avancée que cet acte !!

J'ai deja mandaté l'ami DG à Pierrefeu, pour qu'il enquête sur place, car il y a une chance sur deux que Edouard et sa femme soient enterrés au même endroit !!

Nous vous tenons au courant !!

Ah ! S'il y avait l'acte de mariage, avec le nom des témoins, nous avancerions encore plus, mais, je sais que vous avez lancé la ligne !!

Espérons que le poisson va mordre !!

Amicalement

MP

Q22b. (26 mars 2007)

Cher ami,

Cette nouvelle est vraiment géniale, merci pour cet indice supplémentaire. Nous allons diriger nos recherches sur Pierrefeu. Peut-être qu' Edouard Jauffret y est enterré aussi, Peut-être trouverons nous aussi les traces de son fils Gilbert dans les parages ; je sens vraiment que nous brûlons, la chose devient vraiment excitante. Vous rendez vous compte, si on arrive à réunir les héritiers de chaque famille (JAUFFRET - LAMBERT), le bonheur sera parfait. Non seulement nous nous faisons plaisir, mais en plus de cela nous pouvons faire du bonheur autour de nous, et çà c'est vraiment génial !

Amitiés

GF

R22. (27 mars 2007)

Cher amis,

Je voudrais partager votre optimisme. Mais, concernant Pierrefeu-du-Var, je sais qu'il y a toujours eu dans cette ville plusieurs établissements hospitaliers (psychothérapie) et (depuis très longtemps) une sorte de maison de retraite. Aujourd'hui, il y a des maisons de retraite un peu partout, mais dans le passé, il y en avait très peu. Deux de mes arrières grands-parents sont ainsi décédés à Pierrefeu car, bien qu'habitant Toulon, ils avaient été placés dans la maison de retraite la plus proche, celle dite du "Réal Martin", commune de Pierrefeu.

Donc, si Madame Agostini, épouse Jauffret, est décédée à Pierrefeu, peut-être était-elle dans l'un de ces établissement médicalisés, et il y aurait alors peu de chances qu'Edouard Jauffret, décédé environ 28 ans auparavant, fut décédé et inhumé dans le même lieu. Enfin, attendons la suite de l'enquête sur place et restons confiants sur cette piste.

Amitiés,

Jean-Claude AUTRAN

Q23a. (27 mars 2007)

Cher monsieur Autran,

Attendons le rapport de Denis, mais, en attendant, faites vous envoyer l'acte de décès de Mme Jauffret. Il y aura peut-etre une indication de domicile. Il faudrait aussi aller faire un tour au cimetiere et voir les annonces de la presse locale. Je suis SÛR qu'il y a des traces !!

Tenez moi au courant !!!

Amicalement votre !!

MP

Q23b. (27 mars 2007)

Cher ami,

Je ne sais pas si quelqu'un vous a envoyé l'acte de décès et les commentaire de DG (l'un de nos membres) :

Chers Amis
Je vous livre le résultat de notre enquête.
Nous nous sommes rendus à Pierrefeu du var ce jour et avons demandé en mairie le certifiat de decès de Mme Jauffret
Le document vous est transmis en PJ
Vous aprendrez comme moi que Mme Jauffret habitait Draguignan au moment de son decès.
Les gens du pays m'ont expliqué qu'il y avait un grand hôpital au quartier Banenq, sans doute un sanatorium, aujourd'hui fermé et que Madame Jauffret devait y être hospitalisée.
Je ne pense donc pas qu'elle soit enterrée à Pierrefeu, mais plutôt à Draguignan.
Néanmoins pour évacuer tout doute, nous nous sommes rendus au cimetière et avons inspecté toutes les tombes :
Nous n'avons trouvé aucune tombe au nom de Jauffret, ni Agostini,c omme nous le pensions.
Nous nous proposons d'aller à Draguignan, mais que faire si nous trouvons la tombe de Madame Jauffret, ou même celle d'Edouard ??
donnez-moi svp votre avis sur la stratégie à adopter.
 
Derniere nouvelle... et de taille :
je viens d'appeler à tout hasard le service d'Etat civil de Draguignan.
Edouard JAUFFRET serait enterré à Draguignan auprès de son épouse !!!!!
DG

Amitiés

GF

Acte de décès de Marie Rose Agostini, épouse d'Edouard Marius Jauffret, le 21 juin 1976 à Pierrefeu (Var)

Q23c. (27 mars 2007) : Le bateau touche à quai

Cher ami,

Juste deux mots pour vous dire que DG a tres bien travaillé et que sa visite à Draguignan demain pourrait bien être décisive !!

Au plaisir de vous lire!!

MP

Q23d. (27 mars 2007) : La synthèse sur Jauffret

Bonsoir à tous,

Tout d'abord, un grand bravo à DG qui a fait là une trouvaille décisive sur une info de JCA, quel beau travail d'équipe !!! L'enquête a avancé d'un seul coup à pas de géant. La boucle est presque bouclée.

Le temps est venu de se poser et de faire le point sur nos connaissances et sur ce qu'il sera bon d'en faire car nous devons respecter une certaine déontologie vis-à-vis de M. et Mme Jauffret (et de leurs éventuels descendants)

Tout ne peut pas être publié sur un site Internet et je pense qu'il faudrait qu'on se mette tous bien d'accord là-dessus.

Que savons-nous désormais :

Edouard Jauffret (Edouard Marius Antoine)  a vu le jour à la Seyne-sur-Mer http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Seyne dans une petite maison située route de Tamaris le 4 octobre 1900 à 1 heure du matin; son père est Joseph Marius Jauffret (36 ans) né à Trans-en-Provence en 1864, exerçant la profession de menuisier et sa mère, Elisabeth Philip (29 ans) née au Muy en 1871, femme au foyer (elle lavait le linge d'après le Pays bleu)

Edouard Jauffret s'est marié à la Seyne-sur-Mer le le mardi 25 octobre 1921 avec Marie Rose Agostini née le 30 juillet 1899 à Prunelli Di Casaconi (Corse)

Son épouse qui a été également enseignante est décédée le 22 juin 1976 à Pierrefeu du Var (83) ayant presque atteint l'âge de 77 ans.

Edouard Jauffret serait décédé de maladie en 1948 mais on ne sait pas où (peut-être à Draguignan) Nous savons désormais que les 2 époux reposent ensemble au cimetière de Draguignan (sur la plaque il doit y'avoir la date de décès d'Edouard)

Il est possible qu'en demandant l'acte de décès à la mairie de Draguignan, on puisse enfin trouver la date du décès de Jauffret.

Les infos transmises par le professeur AC doivent rester absolument confidentielles, pas question de publier quoi que ce soit pour le moment :

Ceci doit rester strictement dans notre petit cercle composé de 5 personnes (souvenez-vous dans votre jeunesse: le club des 5)

En bleu les données de M. AC :

"Jauffret a été instituteur  dans le Var et en Seine-et-Oise (les Yvelines de nos jours), et Inspecteur Primaire à Corte (Haute-Corse) et à Autun  (Saône et Loire) (mon commentaire : Ca colle bien, André Signoret, son ami, dit qu'il était inspecteur en Bourgogne avec Jauffret).

Tombé malade en 1934, mis en congé en 1935 puis mis à la retraite en 1940, il a souffert pendant des années d'une longue et douloureuse maladie, une forme de tuberculose qui attaque les os; la tuberculose articulaire" Son fils unique Gilbert André est né à Autun le 8 juin 1934. (et oui, le petit Gilbert du livre existe bel et bien)

"un sanatorium, aujourd'hui fermé", est-ce que la maladie d'Edouard nécessitait un séjour en sana ??

Voilà les amis où nous en sommes, presqu'au bout du chemin en somme.

Sur Raylambert, grâce aux visites de Gilles chez Mme Metge, nous avons appris énormément également, que demander de plus ? C'est déjà énorme !

Bonne soirée à tous et à bientôt.

Amicalement

RLC

Q23e. (28 mars 2007)

"Notre époux et papa chéri Edouard Jauffret
décédé le 19 janvier 1945
à l'âge de 44 ans
regrets eternels "

Chers amis,

Notre mission est accomplie.

Nous nous sommes retrouvés devant la sépulture d'Edouard Jauffret ce matin.

Non sans une certaine émotion, et avec une pensée émue pour vous qui avez oeuvré pour retrouver cet endroit, une petite tombe, coincée dans un alignement d'autres tombes, anonyme et discrète, avec une croix penchée et deux pots de fleurs fanées, mais sous le ciel bleu de la Provence.

Pas de photo funéraire, uniquement celle de son épouse, un mot de ses collègues sur la stèle et posé sur la pierre tombale, le témoignage d'affection de sa famille

Le gardien du cimetière en voyant mon appareil a précisé que les photos étaient interdites, mais je ne me voyais pas revenir sans images pour vous.

Nous avons eu juste le temps d'aller à l'état civil avant midi et je vous joins donc, avec quelques clichés, le certificat de decès d'Edouard, que vous pourrez sans doute agrandir.

Bien affectueusement.

JG et DG

Acte de décès d'Edouard Marius Jauffret, le 19 janvier 1945 à Draguignan (Var)


R23a. (28 mars 2007)

Cher ami,

Que d'émotions depuis ces dernières 48 heures, que d'émotion devant la tombe de notre chère Edouard, il n'en faudrait vraiment pas beaucoup pour que je lache une petite larme. Quelle générosité, en voyant le visage de celle qui fut sa femme, quelle bonté se dégage de ce visage si chaleureux, j'ai presque l'impression d'avoir devant moi ma propre grand-mère.

Pour toute nos trouvailles, Roland a raison, que ceci reste entre nous jusqu'à nouvel ordre. Concernant Gilbert JAUFFRET, j'ai déjà téléphoné à trois d'entre eux, sans résultat car il ne connaisse pas d'Edouard JAUFFRET. Le quatrième, au Mas Mury, j'ai essayé plusieurs fois mais cela ne répond pas.

J'ai cependant une petite idée qui a germé cette nuit dans mon esprit, pour le moment je n'en dit pas plus car je veux être sûr de moi.

C'est avec encore une grande émotion que je vous quitte pour aujourd'hui

Amitiés

GF

R23b. (28 mars 2007)

Bonjour à tous,

La boucle est bouclée

On sait tout maintenant !

Bravo pour ce travail de fourmi

Amitiés

RLC

R23c. (28 mars 2007)

Chers amis,

Un grand bravo pour cette mission aussi rondement menée. Maurice avait prédit que la journée serait décisive. Elle l'a été.

Remarquable travail. J'arrive à peine à croire qu'autant de progrès ont été accomplis ces dernières 48 heures qu'au cours de l'année écoulée.

Mais comment avez-vous pu obtenir des copies intégrales de ces 2 actes, hier de 1976, aujourd'hui de 1945, actes de moins de 100 ans ?

Ici à La Seyne, toujours pas moyen d'avoir l'acte de mariage d'Edouard Jauffret de 1921. Il a même été deux fois refusé à LJ qui s'est pourtant présenté comme un descendant de la famille.

D'accord avec la proposition de Roland que tout ceci reste jusqu'à nouvel ordre entre nous 5.

Il nous reste encore à retrouver le Petit Gilbert, né en 1934 et qui doit avoir (espérons qu'il existe encore) seulement 73 ans.

Je viens de faire une petite recherche (peut-être l'un de vous l'avait déjà faite ?) des Jauffret Gilbert dans les Pages Blanches de toutes les régions de France. J'en ai trouvé 4 :

3 en PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR

Jauffret Gilbert (... Arles)
Jauffret Gilbert (... Arles)
Jauffret Gilbert (... Eguilles)

1 en LANGUEDOC-ROUSSILLON

Jauffret Gilbert (... Béziers)

(Aucun autre Jauffret Gilbert dans les 20 autres régions, ni dans les DOM-TOM)

L'un de ces 4 serait-il le Petit Gilbert ?

Amitiés.

Jean-Claude Autran

R23d. (28 mars 2007)

Cher ami,

Toutes ces émotions m'ont un peu fatigué. Aussi, reposons nous sur nos lauriers quelques jours.

Vous pourriez peut-etre essayer de contacter les Gilbert Jauffret que vous avez trouvés, mais, il ne faudrait pas réveiller des intérêts mercantiles.

Donc, attendons ! Nous avons tellement attendu !

Pour les actes integraux, c'est simple : les actes de décès n'entrent pas dans les délais de 100 ans et sont immédiatement communicables !!

Bonne soirée !

MP

Q24a. (29 mars 2007)

Cher ami,

Pour décharger un peu Denis, il faudrait que vous preniez un jour pour "monter" à Draguignan et interroger les voisins non pas tant ceux de ce pauvre Edouard, au quartier Le Petit Plan, mais au moins ceux du 386, chemin de St Jaume (vers le stade de rugby LABAT). Il ne s'est passé que 30 ans et les gens du quartier, du moins les plus âgés,doivent se souvenir si cette dame avait un fils (Gilbert), de la famille et, par chance, les occupants ou propriétaires actuels peuvent savoir quelque chose.

Eventuellement, la consultation de la presse locale aux Archives Départementales, aux dates du 22, 23, etc... juin 1976 pourrait nous faire tomber sur un avis de deces et, par miracle, sur un article.

Si vous ne pouvez pas vous meme vous déplacer, peut-être connaissez vous une personne sur Draguignan qui pourrait s'en occuper ?

Tenez moi au courant !!

J'ai trouve sur un vieux annuaire du Var (1897) la trace d'un certain Autran, dans le canton de Brignoles,avec le titre de "brigadier mixte" (?), habitant la maison forestière de Montrieux.

Ce garde-forestier est-il de votre famille ?

Dommage que votre papa ne soit plus la : il aurait ete content de nos succes!!

Amicalement

MP

Q24b. (29 mars 2007)

Cher ami,

Je viens juste de recevoir un message de MP me disant que vous deviez vous rendre bientôt à Draguignan. Je voulais juste savoir quand ?

Car en fonction du lieu que vous avez choisi d'aller, j'aurais éventuellement une petite chose à vous demander. Je vous en dirais plus après votre réponse, car j'ai peut-être un indice pour retrouver Gilbert JAUFFRET.

Amitiés

GF

Q24c. (31 mars 2007)

cher ami,

Avez-vous recu mon mail avec mes SUGGESTIONS de recherches sur Draguignan, auprès des anciens voisins de Mme Jauffret et des Archives Départementales?

Tenez moi au courant ! Si j'étais disponible et plus près de la France, c'est avec plaisir que je le ferai moi-même, car j'adore ça !!

Je vous signale aussi que vous vous êtes trompé dans le titre sur Edouard Jauffret : je crois qu'il était seulement Inspecteur de l'Enseignement Primaire (IDEN).

D'autre part, je pense qu'un rapide coup de fil à l'état-civil de Draguignan permettrait de vérifier s'il n'y a pas de décès d'un Jauffret Gilbert André après 1934 et 1945. Avec les tables décennales, ça va très vite !!

Amicalement

MP

R24. (2 avril 2007)

Cher amis,

Pardon pour le retard à vous répondre.

Je ne suis pas certain de pouvoir dégager le temps nécessaire, dans les prochaines semaines, pour me rendre à Draguignan. (Franchement, je suis assez bousculé ces temps-ci. (...)). Donc, si je peux facilement trouver du temps pour faire des recherches à distance par internet ou par courrier, je ne peux rien promettre quant à la possibilité de me rendre à Draguignan ces temps-ci.

D'autre part, je doute un peu de la possibilité de retrouver des indices dans le quartier où avait habité Madame Jauffret. D'après les plans et les vues aériennes, il ne semble plus y avoir d'habitation au n° 386, chemin Saint Jaume ; entre les n° 329 et 408, il semble qu'il y ait seulement maintenant un petit immeuble au n° 384 (avec 9 familles répertoriées dans les pages blanches).

Par contre, je peux facilement essayer de consulter les archives des journaux des 22, 23,... juin 1976 (République, Le Petit Varois, Le Provençal, Le Méridional) dont un exemplaire se trouve en principe à la Bibliothèque municipale du Musée de Toulon, où je vais assez souvent. (Et pourquoi pas aussi ceux des 20, 21, 22... janvier 1945 pour rechercher un éventuel article sur le décès d'Edouard ?).

Concernant la question de Maurice sur un ancien garde-forestier Autran (habitant la maison forestière de Montrieux - village où je suis né !), je n'ai pas d'élément permettant de trouver une parenté avec ma famille. Il y a - et il y a toujours eu - beaucoup d'Autran dans le Var (plusieurs centaines) et je ne connais de parents possibles que dans les villages de Barjols et du Cannet-des-Maures. Plus anciennement (avant la Révolution), mes "Autran" étaient de Marseille.

A bientôt (je vous tiens au courant sur la consultation des archives des journaux du Var).

Jean-Claude Autran

Q25. (3 avril 2007)

Bonsoir Jean-claude

Pour votre information, je me suis arrêté à la bibliothèque de Toulon pour voir les journaux du var de 1945

Ils n'ont qu'à partir de juillet..

Je n'ai donc rien trouvé

Par contre, il semble que var-matin à Draguignan ait les journaux papiers de cette époque (dixit la bibliothécaire), mais qu'ils ne les laissent pas regarder...

A bientôt

DG

R25. (3 avril 2007)

Bonsoir,

Merci pour l'information. Il se trouve que j'étais de passage à Toulon hier après-midi et que j'étais justement allé jusqu'à la Bibliothèque pour essayer de retrouver ces journaux. J'avais oublié qu'elle était fermée le lundi... Votre information m'évite donc d'y retourner pour rien. Mais c'est dommage qu'ils n'aient pas ces journaux car je sais que Le Provençal, La Marseillaise, La Liberté du Var, etc. ont reparu à peu près régulièrement à partir de fin août 1944.

Et pour Draguignan, je ne sais pas ce qu'il faut faire s'ils ne permettent pas qu'on les regarde, à moins peut-être d'être historien professionnel, avec une carte qui donne accès à toutes les archives. J'ai bien un ami historien qui vient 2-3 fois par an à La Seyne et qui fait parfois des recherches à Draguignan. J'essayerai de le rencontrer à son prochain passage (je ne sais pas quand), et voir si je ne peux pas un jour l'accompagner aux archives de Draguignan. En espérant qu'ils ont les journaux complets de janvier 1945 - car, à l'un de mes autres correspondants qui cherchait la mention du décès de son père en septembre 1944, les A.D. de Draguignan lui ont fait récemment la réponse suivante :

Monsieur,

En réponse à votre courriel du 17 novembre dernier et dans l'état actuel de nos inventaires, nous n'avons malheureusement pas de journaux locaux et généraux pour septembre 1944. Cette période de la Libération du département n'a pas été propice à la parution des journaux locaux (*). Il existe bien une collection de coupures de journaux, mais elle ne débute qu'en janvier 1945 au moment où les services de la Préfecture reprennent une activité "normale".

B.J.
Chef du Service des Publics
Responsable Accueil du public et Bibliothèque
Archives départementales du Var

(*) ce qui est n'est pas exact puisqu'il m'a été communiqué par ailleurs un certain nombre de photos des unes de 4 journaux différents parus dans le Var entre fin août et mi-septembre 1944.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q26a.

Merci pour la copie de votre mail a Denis. Je m'en doutais un peu car l'époque (1945) est hélas peu propice à la presse locale (pas de papier, rareté des titres, et, je l'ai vu en Ardèche, nombre de pages très limité et peu de photos - de plus (j'ai vu ça à Marseille, les journaux de cette époque sont parfois retirés de la communication).

Il ne nous reste plus que la presse de 1976. Là, ça risque d'être plus fructueux !! Surtout,s'il y a un avis de décès !! Supposez qu'il commence par "M.Gilbert Jauffret,... etc,etc...) !! Rêvons un peu...

A tout hasard, j'ecris ce jour à une lointaine cousine qui habite à La Valette et qui va souvent aux AD de Draguignan !!

J'espère que nous arriverons à un résultat !

Joyeuses Pâques !!

MP

Q26b. (11 avril 2007)

Cher ami,

Où en sont les recherches dans les journaux de juin 1976 ? (au moment de la disparition de Mme JAUFFRET)

J'ai pensé à une chose : demandez à la Mairie de La Seyne l'acte intégral de décès de Joseph Marius Jauffret, le papa d'Edouard, le 5 février 1936.

Ils sont obligés de vous le donner : et comparez les adresses !!

Au plaisir de vous lire !!

MP

R26a. (11 avril 2007)

Jean-Claude AUTRAN (...)
 
Service de l'Etat-Civil
Hôtel de Ville
83500 LA SEYNE SUR MER
 
La Seyne-sur-Mer, le 11 avril 2007
 
Objet : Demande d'acte de décès
 
Madame, Monsieur,
En tant que coordinateur local d'un groupe de personnes effectuant des recherches historiques sur Edouard JAUFFRET, personnalité locale, ancien Inspecteur Primaire de l'Education Nationale, né à La Seyne le 4 octobre 1900,
Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir me faire parvenir une photocopie de l'acte de décès de :
JAUFFRET Joseph, Marius (le père d'Edouard JAUFFRET), mort le 5 février 1936 à La Seyne
Vous en remerciant à l'avance, recevez, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.
 
Jean-Claude AUTRAN

 

R26b. (19 avril 2007).

Chers amis,

J'ai pu enfin obtenir l'acte de décès à La Seyne (voir copie ci-jointe) de Joseph Marius Jauffret en 1936. Il ne nous apprend malheureusement que peu de choses, rien au niveau confirmation de l'adresse puisque le décès a eu lieu à l'hôpital.

Acte de décès de Joseph Marius Jauffret, père d'Edouard Jauffret, le 5 février 1936 à La Seyne-sur-Mer (Var)
J'ai également exploré (bibliothèque de Toulon) les journaux de fin juin 1976 pour y retrouver un avis de décès de Marie Rose Agostini, épouse Jauffret à Pierrefeu. Ce n'est pas un travail aisé car tout est sur microfilms. Je pense avoir lu tous les avis de décès entre le 21 et le 28 juin et je n'ai malheureusement trouvé aucune mention du décès de l'épouse d'Edouard. Rien non plus dans les rubriques locales des villes de Pierrefeu et de Draguignan.

Quant au décès d'Edouard Jauffret en janvier 1945, je n'ai rien pu savoir car la bibliothèque de Toulon ne semble avoir aucun journal microfilmé entre 1940 et 1946, à l'exception de quelques numéros du début 1944. Il va falloir se tourner vers Draguignan, à condition d'avoir une entrée pour la consultation des anciens journaux.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q27. (19 avril 2007)

Bonsoir M Autran

Bravo pour votre persévérance. Je vois que l'on a rencontré les mêmes difficultés sur Toulon. J'ai essayé les archives de Var-Matin sur internet... qui ne datent que de 1983. J'espère encore une introduction par une amie qui travaille à Var-Matin, car les bibliothécaires de toulon m'ont précisé que les archives de Var-Matin avaient été microfilmées par la bibliothèque de Toulon...

A suivre...

A bientôt

DG

 

Q. (24 avril 2007)

Jean-Claude AUTRAN (...)
 
Service de l'Etat-Civil
Hôtel de Ville
83490 LE MUY
La Seyne-sur-Mer, le 24 avril 2007
 
Objet : Recherche historique - Demande d'acte de naissance
 
Madame, Monsieur,
En tant que coordinateur local d'un groupe de personnes effectuant des recherches historiques sur Edouard JAUFFRET, personnalité varoise, ancien Inspecteur Primaire de l'Education Nationale, auteur de célèbres romans scolaires tels que « Au Pays Bleu », né à La Seyne le 4 octobre 1900,
Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir me faire parvenir une photocopie de l'acte de naissance de :
PHILIP Elisabeth (la mère d'Edouard JAUFFRET), née en 1871 au Muy.
Vous en remerciant à l'avance, recevez, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.
 
Jean-Claude AUTRAN
 
 
Jean-Claude AUTRAN (...)
 
Service de l'Etat-Civil
Hôtel de Ville
83720 TRANS EN PROVENCE
La Seyne-sur-Mer, le 24 avril 2007
 
Objet : Recherche historique - Demande d'acte de naissance
 
Madame, Monsieur,
En tant que coordinateur local d'un groupe de personnes effectuant des recherches historiques sur Edouard JAUFFRET, personnalité varoise, ancien Inspecteur Primaire de l'Education Nationale, auteur de célèbres romans scolaires tels que « Au Pays Bleu », né à La Seyne-sur-Mer le 4 octobre 1900,
Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir me faire parvenir une photocopie de l'acte de naissance de :
JAUFFRET Joseph Marius (le père d'Edouard JAUFFRET), né le 31 octobre 1864 à Trans.
Vous en remerciant à l'avance, recevez, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.
 
Jean-Claude AUTRAN

Q28. (4 mai 2007)

Cher ami,

Je crois pouvoir avoir un indice concernant le fils ou la famille d'Edouard JAUFFRET.

En fait je me suis souvenu, il y a quelques années déjà, que mes parents avaient retrouvé des cousins grâce à la tombe de leur grand oncle. Ils ont tout simplement été à la mairie du Mans et on demandé s'il était possible de retrouver des noms et des adresses d'après une simple tombe ? la réponse fut positive, et on les a dirigé vers le bureau qui s'occupait de la concession de la majeur partie des tombes du département. En fait dans un registre (parfois il s'agit de fiches) se trouvait les renseignements demandés avec nom et adresse des cousins recherchés (il faut savoir que pour les grands cimetières, ce sont les gardiens qui possèdent ces fiches ou ces registres).

Après avoir eu cette confirmation de mes parents, j'ai tout simplement demandé à des amis, encore plus férus que moi de généalogie, s'ils avaient déjà opéré de la sorte dans leurs recherches ? Non seulement leur réponse fut positive, mais en plus de cela c'est un procédé qu'ils ont souvent utilisé. Ils m'ont juste donné un conseil, celui d'être très courtois.

J'ai donc contacté aujourd'hui le service des concessions à Draguignan. Ils m'ont répondu qu'il fallait qu'ils fassent des recherches et qu'ils me contacteraient la semaine prochaine, quelque soit la réponse. Croisons donc les doigts !

En parallèle je prépare une lettre pour la famille JAUFFRET, pour le cas où...

Nous approchons peut-être du but !

Affaire à suivre

Amicalement,

GF

R28. (5 mai 2007)

Cher ami,

Bravo pour cette idée géniale, qui pourrait bien aboutir à un nouveau progrès décisif dans nos recherches.

Je n'ai guère avancé de mon côté, sinon avec les deux actes suivants que j'ai reçus hier (voir pièces attachées) :

- acte de naissance de la mère d'Edouard Jauffret au Muy (Var) - demandé, comme me le suggérait Maurice Pélissier en espérant qu'il y aurait une mention du décès, hélas non.
- acte de naissance du père d'Edouard Jauffret à Trans (Var)

Cela complète un peu nos connaissances des ascendants d'Edouard, mais rien qui ne nous permette de retrouver des adresses familiales ou d'autres membres de la famille Jauffret.

Attendons maintenant la réponse du service des concessions de Draguignan.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Acte de naissance d'Elisabeth Philip, mère d'Edouard Jauffret, le 19 juin 1871 au Muy (Var)
Acte de naissance de Joseph Marius Jauffret, père d'Edouard Jauffret, le 31 octobre 1864 à Trans-en-Provence (Var)



Année 2016 

Q1. (4 janvier 2016)

Cher ami

Avant de reparler de  nos recherches je voulais faire une parenthèse et vous souhaiter tous mes vœux pour 2016.
Comme l'année dernière je voulais en profiter d'avoir une pensée pour Denis Guillaume qui fera toujours parti de notre petit groupe des admirateurs d'Edouard Jauffret et de Raylambert. En pièce jointe vous trouverez le PDF de notre correspondance 2008 et 2009. La fin devrait particulièrement vous intéresser car c'est à cette époque que Denis avait pris quelques photos à la fête du livre à Toulon, mais peut-être vous les  avait-il déjà envoyées ?

(...) Amicalement

GF



Q1. (5 janvier 2016)

Voici le message de Jean-Pierre que j'avais reçu juste avant la nouvelle année, et que je n'ai pas pu  envoyer avant.

bonjour,
Je me suis penché sur les archives numérisées de l'état civil de haute-Corse et plus précisément sur les registres du village de Prunelli di Casacconi ( http://www.haute-corse.fr/site/index.php?page=etat-civil).
Ces archives permettent la consultation des registres de mariages, naissances et décès de 1793 à 1902 mais pour le village de Marie-Rose Agostini épouse d'Edouard la consultation n'est plus possible au-delà de 1892 et donc pour 1899 sa date de naissance. Il faut également savoir que de nombreux remaniement au niveau du rattachement des communes ont dispersé les archives mais il devrait exister une copie des actes de naissance au niveau des communes et également dans les archives du diocèse pratique courante en Corse.
Cela étant dit Agostini est le nom le plus répandu à Prunelli di Casacconi qui comptait près de 700 habitants jusqu'en 1920.....avant de devenir un village dépeuplé de Haute-Corse seulement très fréquenté l'été.
La Syllogomanie de Gilbert reste à mon avis insurmontable tant le sentiment de dépossession  est grand lorsqu' on essaie les recherches de documents dans ces amoncellements compulsifs.
Cela serait vécu comme une véritable agression et doit être écarté absolument.
Je suppose que la famille de Marie-Rose détient également des photographies d' Édouard et de son épouse reste à savoir quelle famille est concernée. Se rendre à la Marie du village est une requête intéressante et je vais voir qui pourrait s'y rendre.  Chacun peut aussi entamer des recherches à ce niveau. N'oublions pas qu 'Edouard fut inspecteur en poste à Corte avant guerre, ville très proche de Prunelli et ce n'est pas un hasard s'il fut nommé en Corse compte tenu des origines de son épouse (et de la grande imbrication des Politiques et des hauts fonctionnaires de l'éducation nationale à cette époque) .
Enfin Edouard se baignait sans doute souvent dans le Golo un fleuve "glacial" qui court dans les vallées de Haute-Corse et notamment près de prunelli....sans oublier le Tavignano autre fleuve impétueux et également très froid alors et qui passe à Corte...........
En attendant d'avoir plus d'éléments je souhaite à tous des bonnes fêtes.

GF

(14 juin 2016) : Prodigieuse découverte

Q1.

Cher ami,


Une autre avancée dans nos recherches. J’ai pu me procurer les photos des parents d’Edouard Jauffret : Joseph Jauffret et Elisabeth Jauffret, née Philip. Vous les trouverez ci-jointes.

Joseph Jauffret
Elisabeth Jauffret, née Philip

Mais toujours pas celle d’Edouard !


Comment les ai-je obtenues ? C’est une personne âgée, Mme Germaine Texier, née Graglia, 93 ans, qui m’a téléphoné (avec peine car elle n’entend presque plus) à la suite de la parution de la page de journal sur Var-Matin – mais avec plus de 5 mois de retard, l’article ayant paru fin janvier. C’est en fait sa fille qui habite Draguignan qui a trouvé l’article dans l’édition de Draguignan et qui en a parlé assez récemment à sa mère, car elle se souvenait que ses parents avaient bien connu et avaient longtemps gardé le souvenir « d’un couple Jauffret à La Seyne, habitant la même maison qu’eux et dont le fils, très brillant, était devenu instituteur, puis inspecteur ». Elle a demandé à sa mère si l’article de journal ne correspondrait pas justement à cette famille Jauffret qu’ils avait connue dans les années 1920. Alors Mme Texier, née Graglia, m’a téléphoné pour me proposer de passer chez elle pour me communiquer ces photos que les Jauffret avaient données à ses parents et qu’elle avait ensuite toujours conservées en souvenir de cette famille amie, mais qu’ils avaient ensuite perdu de vue, ayant eux-mêmes quitté La Seyne). Il se trouve que cette Mme Texier avait très bien connu mes parents, sa fille et son fils les ayant eus comme enseignants. Et de plus, comme je l’avais annoncé dans mon message du 2 février :

(...) Et, comme le monde est vraiment très petit (La Seyne n’est au fond qu’un gros village), le patronyme Graglia qui apparaît dans cette maison en 1926 est celui de Anselme Graglia, un frère de Caroline Graglia (une famille d’origine italienne), qui est apparentée à ma famille comme épouse de Baptistin Marro et mère de Odette Marro (qui a épousé Louis Meunier, cousin germain de ma mère) et de Gilbert Marro, toujours vivant, père d’Eric Marro, autre homme politique seynois et actuel adjoint à la Culture à La Seyne...

Mais je ne me doutais pas, lorsque j’ai écrit ces lignes, qu’il restait une survivante de cette branche Graglia qui avait côtoyé les Jauffret.

Cette source d’information procurée par Mme Texier me paraît donc extrêmement fiable, puisque, comme je l’avais indiqué, il apparaît bien dans le recensement de 1926 (copie ci-jointe) la famille Jauffret qui habitait le 2e étage du 37 place Verlaque et la famille Graglia qui habitait au 3e, dont la petite Germaine, 3 ans, née en 1923 dans cette maison, qui est celle que j’ai rencontrée hier et qui a maintenant 93 ans.

La famille Graglia est restée dans cette maison de 1921 à 1928-29 environ. La petite Germaine, bien que très jeune à l’époque, avait bien connu les parents Jauffret et elle en garde encore des souvenirs très précis, mais ses souvenirs ont dû être renforcés par les récits que ses parents lui ont faits par la suite. Elle m’a dit que le père Jauffret, qui travaillait aux Chantiers, était un homme intelligent, infiniment gentil, serviable. Il venait soignait leurs petits bobos. Elle m’a dit qu’il avait commencé à lui apprendre les lettres et les chiffres. La mère, par contre, ne lui était jamais apparue sympathique. Elle avait toujours l’air sévère (sa photo le montre un peu) et qu’elle avait été - paraît-il - très sévère avec son fils. En tout cas, les deux familles étaient très amies à l’époque puisque les Jauffret leur avaient donné leurs propres photographies. Mais Germaine Graglia m’a dit n’avoir jamais aperçu le fils Edouard du temps où ils étaient voisins des parents. Elle savait seulement qu’il était brillant, était devenu instituteur, puis inspecteur. Mais 1921-1928 est une époque où Edouard était marié et avait quitté le Var pour la région parisienne. Et il ne revenait peut-être que très rarement chez ses parents.

Mais Germaine Graglia ignorait tout du devenir des Jauffret par la suite car vers 1929, elle avait suivi ses parents qui avaient quitté La Seyne. Elle ne savait donc pas quand les Jauffret étaient décédés et c’est moi qui le lui ai appris, avec l’article de journal relatant le suicide de Mme Jauffret.


Tout cela devrait intéresser notre Petit Gilbert – qui n’a pas dû conserver de souvenir de ses grands parents, décédés alors qu’il n’avait pas deux ans. Peut-être les photos lui inspireront-elles une ressemblance avec son père ? Si cela pouvait l’inciter à faire un effort dans la recherche de ses souvenirs familiaux...

Voilà à peu près l’essentiel de ce que j’a retiré de mon entretien d’hier. La surdité de Germaine Graglia n’a pas facilité les choses, mais l’échange a quand même été possible et fructueux. Je me suis donc dépêché de vous en faire parvenir le compte rendu.


Amitiés.


Jean-Claude Autran
R1a.

C
her ami

Ecoutez, je suis sans voix. Ce que vous venez de trouver est un phénoménal trésor ;  c'est vraiment génial, vous êtes génial ! 
D'accord ce n'est pas Edouard, mais c'est presque aussi bien car dans la pays bleu, après Edouard, ce sont ses parents les personnages importants du livre. Et, aujourd'hui, grâce à vous, grâce à cette charmante dame de 93 ans, nous avons 2 importantes pièces du puzzle de la famille Jauffret. Cette journée je vous le dit est à marquer d'une pierre blanche. J'avoue être très ému de cette découverte. Si moi je le suis, Bruno le sera tout autant, ainsi que tous les membres du groupe. Le plus ému de tous, bien sûr, sera forcément Gilbert. Je voudrais être une petite souris pour voir sa réaction quand Michel Parpère lui présentera les photos.

Comme vous le verrez, je me suis amusé à améliorer les photos, en les contrastant davantage. Ce qui m'a choqué tout de suite c'est la flagrante ressemblance d'Elisabeth Jauffret avec Gilbert. Je me suis amusé à mettre ma main sur ses cheveux pour les cacher, c'est vraiment Gilbert tout craché, incroyable ! Joseph Jauffret est vraiment un bel homme, on peut espérer qu'Edouard lui ressemble. Lui aussi à première vu jouait les instituteurs, à croire qu'Edouard tenait de son père.

J'avoue être encore sur mon petit nuage, quelle avancée, il n'y a pas de mots.

Il faudra remercier cette charmante de notre part à tous.

Jean-Claude merci de tout coeur, et je vais de ce pas envoyer votre message en priorité à Michel Parpère.

Bonne soirée

Amitiés

GF

PS : Je vous fais suivre le message de BL dans lequel il nous fait un petit cadeau à tous les deux.

Cher Gilles,
J'ai été très content de te rencontrer, et de notre discussion ! 

Je n'ai pas mes notes sous la main ce week-end, mais je vais rédiger un petit bilan de nos recherches pour faire le point sur ce que nous pouvons encore espérer...en particulier concernant les sources possibles des personnages de "Louise", et "Albert", à savoir de mémoire :
* Pour "Louise" : deux voisines de la famille Jauffret. On est donc certain qu'Edouard les a connues.
- Au quartier Saint Lambert : Lucie Bonifay (apparentée de plus aux "Charpenet"). Inhumée à La Seyne. Actuellement pas trouvé de descendants. (Précisions plus tard sur les patronymes)
- Au quartier Pont de Fabre : Marie-Rose Hermitte. Des descendants indirects à Fréjus, contactés, ne semblent pas posséder de documents...
* Pour "Albert" : Albert Eynaud, né Charpenet. Sa fille Jeanine, décédée il y a qq années à Aubagne, divorcée. Au tél. les descendants m'ont littéralement envoyé ...aux pelotes, très agressivement.

Je vais quand même envoyer à ces personnes un exemplaire du "Pays Bleu, avec une lettre explicative, pour tenter de les intéresser à cette/leur histoire, sans paraître trop intrusif...( Personnes âgées ayant du mal au téléphone...surtout avec un inconnu...)

* Pour "La Ribaude, et "La Baume" : il y a près de Trans-en-Provence (origine des Jauffret) un hameau "Les Baumes" (il y avait des Jauffret dans ce hameau vers 1910), et un lieu-dit  "Le Ribals" à proximité : Une ferme des parages pouvait donc  fort bien s'appeler "La Ribaude" ?

STP, redonne-moi ton adresse, et celle de JC Autran, je vais vous offrir un ex de la deuxième édition de mon livre, donc partiellement réécrit avec les 40 pages de "résolution " de l'énigme du trajet des Pagnol qui pourrait vous amuser, car j'y intègre de façon assez cohérente l'ensemble des données dont nous disposons...

Amicalement et à bientôt

BL

R1b.
Cher ami,
Encore une fort belle surprise grâce à vos articles dans la presse !!!
Donc bravo +++++ !!!!!
Comme je l'ai écrit à Gilles Fronteau, la dernière piste à explorer est maintenant celle de Lucie Bonifay, mariée à Jean Joseph Mauro...et inhumée à La Seyne en mai 1966....dont la descendance n'est pas encore identifiée....

Amicalement

BL

PS : Pourriez-vous me redonner votre adresse ? Je voudrais vous offrir
un exemplaire de la deuxième édition de mon livre sur Pagnol, où
figurent les pages où je propose une résolution assez convaincante de
l'énigme du trajet des Pagnol.

Q2. (15 juin)

Cher ami,

Concernant Lucie Bonifay mariée à Jean Joseph Mauro, je vais voir dès que possible à l'état-civil de La Seyne, ainsi qu'auprès du conservateur du cimetière si l'on peut identifier d'autres membres de cette famille pour essayer ensuite de retrouver des descendants.

C'est très aimable à vous de m'offrir un exemplaire de la nouvelle édition de votre livre sur Pagnol. J'avais été enchanté avec la première et j'ai hâte de découvrir la seconde.

Mon adresse est :
Jean-Claude Autran
2170 chemin de La Seyne à Bastian
83500 La Seyne-sur-Mer

Un grand merci par avance.

Amitiés.

Jean-Claude Autran

R2.
Bonjour cher Ami,
Merci de votre réponse.
Voilà ce que j'ai déjà exploré concernant Lucie Bonifay. Les infos sont sur son acte de naissance : née le 16/03/1897 à La Seyne (p 24/230), mariée en 1922 avec Jean Joseph Mauro, DCD le 09/05/1966 à La Seyne.
Le conservateur du cimetière de La Seyne m'a indiqué les références de la sépulture : N° 2972, Allée 14 Droite, 6ème tombeau. Y sont également inhumés Anne VIERNE en 65, et Auguste MAURO en 1996.
Je ne sais pas où est DCD, ni inhumé son époux JJ Mauro ????....
Il y a une personne à La Seyne portant le patronyme VIERNE (Annuaire)... Je vais essayer de la contacter....En espérant recevoir un meilleur accueil qu'avec la très probable famille d'Albert Eynaud à Aubagne, à qui j'adresse un exemplaire du Pays Bleu avec un mot d'explications !

A suivre donc ...
Amicalement
Bruno Lizé





27 octobre 2016 : Nouvellet

Cher ami

Excusez moi si je n'ai pas donné de nouvelles (...)

Pour Robert Hossein, je n'ai pas eu d'autres nouvelles, mais ce n'est pas grave, c'était déjà très gentil de sa part de m'appeler. D'ailleurs pour le remercier je vais lui envoyer les 2 derniers journaux de famille où son histoire est mis au propre (pour les anciens que je lui avais envoyés, il aurait trouvé de bonnes idées). Je vais aussi lui mettre les photos actuelles du petit village où il avait été recueilli en 1939 pour qu'il voit comment cela a changé. Mon idée est aussi de lui retrouver sa petite amoureuse de l'époque (fille du mécanicien), enfin s'il est est encore de ce monde. Même si elle n'est plus là, au moins trouver son nom et quelques photos; voici une autre mission pour moi (sourire).

Bonne soirée à vous

Amitiés

GF


18 décembre 2016 :

Q.

Cher ami,
 
Je viens de recevoir de nouvelles informations sur Edouard Jauffret que je m’empresse de vous communiquer.
 
Mais cela vient de me faire réaliser, et je vous en adresse toute mes excuses, que je n’ai jamais répondu, ni même accusé réception, à votre dernier message d’il y a déjà plusieurs semaines,(...).
 
De mon côté, j’ai aussi quelques soucis (qui expliquent en partie mon retard à vous répondre) (...).
  
Concernant maintenant Edouard Jauffret, je dois ces nouveaux renseignements à l’un de mes amis de La Seyne (mais qui réside une partie de l’année dans la région parisienne), professeur agrégé d’histoire honoraire, qui continue à mener pendant sa retraite une certaine activité de chercheur historien, notamment de biographe des enseignants varois, en se rendant régulièrement aux Archives Nationales.
 
Comme il connaît mon intérêt pour Edouard Jauffret, il m’a fait parvenir quelques éléments qu’il a notés dans la section F/17 24808 des A.N. dans laquelle il a retrouvé les dossiers d’enseignant et d’inspecteur d’Edouard Jauffret. C’est un peu noté en style télégraphique mais je pense que son contenu ne manquera pas de vous intéresser (voir pièce jointe JAUFFRET 83.doc). Une partie des informations sur son état-civil et sur ses affectations successives nous sont bien sûr connus. Mais les rapports de ses supérieurs lorsqu’il devient inspecteur et les détails concernant son dossier de maladie sont, me semble-t-il, de précieux renseignements qui permettent de mieux connaître la qualité et la force de caractère du personnage dans cette époque de sa vie où l’on manquait de témoins directs et où Gilbert, trop jeune, ne doit pas avoir de souvenirs précis.

Archives Nat  F/17 24808


Jauffret Edouard, Marius Antoine Prost
4 10  00 LS

brevet élem 16

ENI de Drag 10 16-8 18
brevet sup 18
Inst oct 18

Marié 24 10 21 avec Agostini Marie Rose, sans profession née 30 7 99 à Prunelli di Casacconi (Italie)
1 enfant né 8 6 34 à Autun,  Gilbert André Lucien


Engagé volontaire « pour la durée de la guerre » 10 18 – 11 19 compte comme service militaire

• stagiaire à Tourtour 12 19
Congé pour service militaire 1 21 à 5 21 (réinscription)

• stagiaire à Tourtour en 6 21 puis à Gonfaron en 10 21
Titularisé en 1 22

Est noté comme inspecteur primaire à partir du 16 janvier 1921

• titulaire en 12 23 à Bezons jusqu’au 12 29


A obtenu Certificats d’études supérieures de sciences de l’éducation en 1927  et de  morale et sociologie en 1928 à la Sorbonne
Nommé Inspecteur primaire  à Corte au 1 1 30
IP à Autun 1 10 31

A partir d’avril 34, conges de  maladie (4 4-3 6 34), puis un autre (1 6 35-28 7 35à
En congé de longue durée à partir d’octobre 1935 au 30 9 40  soit 8 congés de 6 mois

Adresse « La Morvandelle » chemin du Petit Plan Draguignan
Admis à la retraite pour invalidité à compter du 1 10 40

Est en congé à Draguignan, « tuberculose articulaire à localisations multiples en  évolution »


Lettre 22 8 42 à Secrétaire d’Etat à l’Education nationale demande d’une allocation de salaire unique
Car « grand malade n’ayant d’autres ressources qu’une très modeste pension d’invalidité »



Rapport de l’inspection générale 24 4 31 à Corte
« bonne et égale humeur, une véritable puissance de conviction et d’entrainement »


Rapport de l’inspection générale 5 6 32 Autun
« a fait 270 inspections.C’est un rythme qu’il ne pourra pas soutenir »
« intelligent et plein d’autorité, a le goût de l’étude et continue à se cultiver puisqu’il prépare une licence d’enseignement »
« Je crois que c’est un inspecteur d’avenir »


Inspecteur d’académie 28 2 34 J est souffrant « il en fait que la partie administrative de  son service »
11 2 35 « gêné dans son service par un état de santé fort déficient »
il doit obtenir une circonscription au climat plus favorable

NB Le dossier en libre communication (une vingtaine de pages) contient les réponses de son examen par la commission d’examen pour devenir IP


Prof. Jacques GIRAULT



Mon ami historien me dit qu’il existe encore une vingtaine de pages dans le dossier qu’il n’a pas eu le temps de noter, mais il s’est proposé de le faire si nous étions intéressés. Je lui ai aussitôt répondu que toute information, même d’apparence anodine, nous serait précieuse et qu’il serait aimable de sa part de bien vouloir nous copier ou photographier tout le reste du dossier lors d’une prochaine visite aux A.N.
 

Sur ce, je vous quitte (...), et je vous souhaite, dans toute la mesure du possible, de passer de bonnes fêtes de fin d’année.
 
Avec amitiés.
 
Jean-Claude Autran









 


 

26 mai 2007 - 7 juin 2008 : Gilbert Jauffret : le « Petit Gilbert » 

Q1. (14 mai 2007)

Cher ami,

C'est une nouvelle « ENORME » que je vais vous annoncer :

La date d'aujourd'hui est à marquer d'une pierre blanche à nous, les grands admirateurs d'Edouard JAUFFRET . En effet, la nouvelle que nous attendions tant est enfin arrivée, car le service des concessions vient de me donner une adresse déposée chez eux en 2005 au nom d'un certain Gilbert JAUFFRET, résidant à ·.. Draguignan.

Dans l'heure qui a suivi j'ai posté le courrier que j'avais préparé il y a quelques jours de cela, pour le cas où ·.

Je suis super heureux de pouvoir vous annoncer cela. Maintenant il n'y a plus qu'à attendre. Maintenant je pense qu'il faut être patient, même si la réponse doit seulement venir dans un mois ou deux. Il ne faut pas précipiter les choses et attendre bien sagement. Il sera bien tant d'envoyer un autre courrier ultérieurement.

Pour l'heure, il faut savourer cette grande victoire, qui pour nous en est vraiment une.

Amicalement

GF

PS : surtout ne pas divulguer tout de suite sur le net cette nouvelle, il serait plus prudent d'attendre

R1. (14 mai 2007)

Bonsoir,

Merci pour la nouvelle, et un très grand bravo pour votre perspicacité.

Attendons.

Amicalement,

Jean-Claude Autran

PS. De mon côté, rien n'a plus été rajouté sur le net à propos de la famille Jauffret depuis le mois de mars (époque où nous avons commencé à avoir les actes de naissance et de décès de Marie-Rose Agostini (Corse, Pierrefeu).

Q2a. (15 mai 2007)

Cher ami,

Juste un petit message pour vous dire que l'adresse de Gilbert JAUFFRET (386 chemin Saint Jaume 83300 Draguignan), correspond à l'adresse où est décédé Marie Rose Agostini, l'épouse d'Edouard JAUFFRET. Comme vous le savez peut être déjà, MP et DG passeront certainement vous voir, mais aussi iront à Draguignan faire leur enquête au niveau du voisinage en toute discrétion sans que Gilbert JAUFFRET ne se doute de quelques chose. Comme on attend un éventuel courrier, il ne faudrait pas tout gâcher.

Amicalement

GF

Q2b. (de DG, 27 mai 2007)

Bonjour

Me reconnaissez-vous ??

Je m'appelle "petit gilbert"

Vous connaissez sans doute mon papa !!!

 

 


 

26 avril 2006 - 26 janvier 2007 : Recherche des traces de l'enfance d'Edouard Jauffret à La Seyne-sur-Mer

Q1.

Monsieur,

Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, je suis celui, avec quelques autres internautes, qui recherchons des informations sur Edouard Jauffret. La dernière fois, vous avez gentiment fait des recherches dans ce sens, et nous vous remercions encore pour les photos envoyées à l'époque.

Voilà pourquoi je vous écris à nouveau. En juillet je viendrai enfin passer une dizaine de jours à Sanary sur mer, il m'est donc venu l'idée de faire un passage à la Seyne avec une petite idée en tête. Sachant maintenant qu' Edouard Jauffret est né en 1900 à la Seyne, extrait que s'est fait envoyé une admiratrice Canadienne (eh oui, on connaît "Au pays bleu" même en Amérique), j'aimerais me faire confirmer la chose en visionnant l'acte intégral de naissance pour y prendre le plus de renseignements possible, surtout le nom de ses parents. Après, je pourrai consulter les matrices cadastrales vers 1900 pour y repérer la parcelle sur laquelle ils habitaient ; ceci étant fait, il ne restera plus qu'à regarder sur le cadastre par lui même et trouver l'endroit que nous recherchons depuis des années.

Que pensez vous de mon idée, a t elle des chances de réussir ?

Cordialement

GF

R1.

Bonjour Monsieur,

Oui, je me souviens parfaitement de nos précédents échanges à propos d'Edouard Jauffret et du Pays Bleu.

Votre idée me paraît excellente et me paraît avoir toutes chances de réussir.

J'ignorais qu'Edouard Jauffret était né à La Seyne ! L'acte doit donc pouvoir être consulté librement, de préférence sur rendez-vous, aux Archives de l'Etat-Civil (qui détiennent les livres jusqu'à 100 ans en arrière, donc jusqu'à 1905 inclus). Sur l'acte de naissance, outre les noms des parents, devraient être portés, en mentions marginales, la date et le lieu du mariage et la date et le lieu du décès.

J'ai seulement un doute sur l'adresse actuelle du service des Archives de l'Etat-Civil. J'y suis allé assez régulièrement pendant plusieurs années. L'adresse était : Villa Tamaris-Pacha, avenue de la Grande Maison, 83500 La Seyne-sur-Mer. Responsable : Mlle Adeline Luminet, Tél. (...).

Mais une réorganisation de plusieurs services de la mairie vient d'intervenir il y a quelques semaines et je me demande si les archives de l'Etat-Civil n'ont pas été déplacées (Archives historiques) Place Ledru-Rollin, 83 500 La Seyne-sur-Mer, Tél : (...), ou (Culture et Patrimoine) Place Martel Esprit, 83 500 La Seyne-sur-Mer, Tél : (...). Il faut que je me renseigne un peu mieux et je vous tiendrai au courant.

Par ailleurs, vous pourrez consulter les matrices cadastrales : Mairie Annexe Technique, Avenue Pierre Mendès France, 83500 La Seyne-sur-Mer, Tél. (...). Je pense que vous n'aurez pas de peine à retrouver la parcelle où se trouve la maison Au Pays Bleu, en haut (extrémité nord) du chemin du Pays Bleu, à proximité de l'intersection avec le chemin du Belvédère.

Bonne visite à La Seyne. Je reste en contact avec vous pour vous préciser l'adresse actuelle des Archives de l'Etat-Civil.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour

Voilà c'est bientôt les vacances et dans 3 semaines je serai à Sanary. Comme vous le savez je compte aller consulter les matrices cadastrales en matinée, car d'après la dame que j'ai eu au téléphone, le bureau doit fermer en début d'après midi. J'espère également faire un peti tour dans la ville pour faire un petit reportage photos. Eventuellement, peut-être vous rencontrerais-je ce qui me permettra de vous saluer et de vous remercier pour toutes les recherches que vous avez fait pour nous. Serait-il possible d'avoir votre numéro de téléphone ? cela me permettra de vous joindre le jour où je viendrai. Partez vous en vacances ?

Autrement, cela fait 2 semaines que j'ai envoyé un courrier aux archives de votre ville pour obtenir une dérogation pour l'obtention de l'acte intégral de mariage d' Edouard Jauffret et pour éventuellement les actes de naissance de ses enfants à la Seyne. Auparavant j'avais eu au téléphone une dame des archives qui m'a conseillé de faire ce courrier. Maintenant je ne sais pas combien de temps il faut attendre ? (j'ai rajouté dans le courrier, notre dernier courrier E-mail et la photo du roman " au pays bleu".

A bientôt j'espère

Cordialement

GF

R2a.

Bonjour,

Merci pour votre message. Je serai heureux de vous rencontrer lors de votre passage à La Seyne. Vous pouvez me joindre pour trouver une heure et un lieu de rendez-vous au (...) ou au (...). Je suis à La Seyne, pratiquement tous les jours jusque vers le 18 juillet. Je suis absent ensuite pour une dizaine de jours.

Votre courrier est bien parvenu aux archives ; je l'ai vu mardi dernier. Mais peut-être n'avez vous pas reçu mon dernier message où je vous résumais mes dernières recherches à ce bureau des archives. Je vous en renvoie une copie ci-dessous. Les gens des archives sont un peu débordés en ce moment à la suite de leur récent déménagement et de la réorganisation qui s'est imposée. J'espère que vous aurez accès à l'acte de mariage d'Edouard Jauffret dans des délais raisonnables.

A bientôt. Cordialement,

Jean-Claude Autran

R2b.

Cher ami,

J'ai été très heureux de faire votre connaissance. J'espère que ce petit tour dans La Seyne vous aura de mieux imaginer à quoi pouvait ressembler le pays d'Edouard Jauffret au début du XXe siècle, et vous aura fourni quelques nouvelles sources d'inspiration pour poursuivre les recherches.

(...) Bonne fin de séjour à Sanary. A bientôt sur le net.

Amitiés.

Jean-Claude Autran

R2c.

Cher ami,

J'espère que votre séjour à Sanary et sa région, s'est bien déroulé.

Postérieurement à votre rencontre, je me suis penché sur l'histoire de l'école maternelle Jean Jaurès [la toute première école maternelle qui ait fonctionné à La Seyne], située à proximité du quartier Lambert. Il est dit notamment, dans le texte que mon père avait écrit en 1982 (voir à l'adresse : http://jcautran.free.fr/oeuvres/martini/maternelles.html#4 :

« Le 12 avril 1901, le Conseil municipal présidé par Julien Belfort vota un crédit de 22 500 F pour la construction d'une école maternelle au boulevard des Hommes sans Peur. A ses débuts, cette école n'eut qu'une classe.
« Elle portera le nom de Jean Jaurès après la mort du célèbre tribun.
« En 1920, elle comporte deux classes : 100 élèves fréquentent la première, 53 élèves sont accueillis dans la seconde.
« Un projet d'agrandissement élaboré en 1938 ne voit pas le jour.
« Le bombardement du 29 avril 1944 la détruit complètement. Elle est reconstituée avec des éléments préfabriqués en 1945.
« Trois classes de cinquante élèves chacune y fonctionnent en 1948. Puis, il faut en ajouter deux, puis trois, puis cinq.
« En 1951, elle est reconstruite avec six classes. Elle accueille 566 élèves en 1954 après quoi, par la création d'autres écoles, ses effectifs diminuent. Elle reçoit encore 442 élèves répartis dans dix classes en 1963.
« En 1969, l'école est reconstruite sur 2 567 m2 rue Boisselin. La création de la maternelle Romain-Rolland au Pont de Fabre va alléger ses effectifs qui atteignent 302 élèves répartis en sept classes.
« L'effectif actuel est de 240 élèves ».

Comme vous l'avez vu en passant, cette école a été de nouveau démolie en 2004 et reconstruite sur le même emplacement en 2005-2006. Elle doit de nouveau accueillir les enfants à la rentrée de septembre 2006.

Le fait le plus important est que cette école ait fonctionné dans le quartier Lambert dès 1901 ou 1902. Il est donc tout à fait plausible qu'Edouard Jauffret l'ait fréquentée dans son enfance. C'était non seulement la seule véritable école maternelle de la ville, mais elle était aussi située très près du domicile de ses parents.

A bientôt sur le net.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3a.

Cher ami

Après 15 jours passés à Sanary et une semaine dans notre maison de campagne, je viens de voir avec plaisir que vous m'aviez laissé 3 messages. Moi aussi j'ai été très heureux de faire votre connaissance. Merci de m'avoir emmené pour une visite guidée dans votre ville qui pour moi, même si je ne la connaissais pas, elle m'a donné une certaine émotion, l'émotion de savoir que j'étais enfin dans la ville où Edouard Jauffret avait vécu ses premières années, j'avais l'impression de rentrer dans le livre "le pays bleu" qui m'avait tant passionné. Malgré la canicule, j'ai apprécié notre petite escapade à la maison bleue et au château vert (sur le plan que vous m'avez envoyé de 1930, je n'arrive pas à voir où il est ? peut-être n'était-il pas là en 1930 contrairement à la maison du pays bleu).

Après vous avoir quitté, j'ai du faire tranquillement deux fois le tour de la butte du fort Napoléon

pendant deux heures. J'ai pris quelques photos (pas encore développées). J'ai repéré deux maisons qui aurait pu être la sienne, mais avec votre plan une est a illiminer (je vous les scannerai dès que je les aurais). Pour moi avenue du Général Camille, comme vous me l'avez dit, est certainement l'ancienne route des Tamaris (confirmé par un ancien couple habitant dans la rue).

La suite de cette rue se nomme avenue Auguste Plane ; fait troublant, le petit bois où allait Edouard appartenait à un certain M Planes (avec ou sans "s", il y a pu avoir erreur quand il a écrit son livre). Il parle d'une maison que notre homme habitait à côté de son bois ; peut-être est-ce l'actuelle " maison de la nature" (présent sur votre plan).

Deux jours plus tard, je me suis rendu au cimetière où pendant deux heures j'ai essayé de lire les noms sur les tombes, malheureusement le soleil était tellement fort que je n'ai fais que la moitié. J'ai cependant pu voir des noms qui ne m'étaient pas inconnu dont : Plane (famille propriétaire du bois), Bourguignon (un voisin qui avait un champ d'oranges), Daniel (institutrice), Cayol (bouchère a qui la maman d'Edouard lavait le linge)... Ensuite, j'ai été voir le gardien (du cimetière) a qui j'ai donné des renseignements pour qu'il fasse des recherches sur les parents d' Edouard qui pourraient s'y trouver. Il m'a juste répondu que, comme le père d' Edouard était décédé en 1936, il était fort possible qu'il est été relevé. N'étant pas très fortuné, il n'a certainement pas eu de "concession". Il faudrait que je téléphone pour savoir où il en est.

Merci pour les renseignements que vous m'avez envoyés sur la maternelle (...).

Encore merci

Amitiés

GF

Q3b.

Cher ami,

Voici donc la suite de notre enquête, en effet je viens de recevoir la réponse des archives de Draguignan (voir pièce jointe). Même si nous n'avons rien sur la maison que nous cherchons, nous avons maintenant l'adresse où la famille JAUFFRET a habité après avoir déménagé de la route des Tamaris. Sur la carte actuelle je ne trouve pas la place Verlaque, peut-être a-t-elle changé de nom ?

Draguignan, le 23 août 2006
 
Monsieur,
Je fais suite à votre correspondance du 8 juillet dernier concernant Edouard JAUFFRET.
Les recherches entreprises à son nom ou à celui de son père, dans les matrices cadastrales des propriétés bâties et non-bâties de La Seyne, sont restées vaines.
Mes investigations se sont portées sur les dénombrements de la population. En 1911, il apparaît au foyer de ses parents au 37, place Verlaque.
Pour les années 1921, 1926 et 1936, ses parents logent toujours à la même adresse. Je ne sais où il a élu domicile ?
Navré de pouvoir vous apporter d'autres renseignements, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.
Le directeur des Archives départementales du Var
AD

Eventuellement, sans vous presser, car je sais que vous avez beaucoup de réponses à faire dans vos E-mail, et si vous trouvez l'adresse indiquée, peut-être pourriez vous vous rendre sur place. Je vous le répète, je ne suis pas pressé.

Pour la maison de la route des Tamaris, il va falloir orienter les recherches différement. Peut-être exixte - t-il un plan de toutes les maisons qu'habitaient les ouvriers à l'époque, car si je comprend bien le résultat des archives, la famille JAUFFRET n'a jamais eu de maison lui appartenant, ce n'était que des locations.

Amitiés

GF

R3a.

Cher ami,

Merci pour la copie de la réponse des archives de Draguignan. Il est très intéressant que Edouard Jauffret ait été enfin localisé dans un recensement. Dans mes recherches, je m'étais focalisé sur le quartier Lambert et la route de Tamaris en 1901 et 1906, mais je n'avais pas exploré la place Verlaque, ni l'année 1911.

La place Verlaque (il s'agit de Noël Verlaque, ancien ingénieur, puis directeur, des Forges et Chantiers de La Seyne) s'appelle aujourd'hui place Benoît Frachon. Elle a changé de nom plusieurs fois dans l'histoire (voir à la lettre V de mon "Encyclopédie des rues de La Seyne) : http://jcautran.free.fr/rues/lexique_rues_u_v.html

"Anciennement place Saint-Lambert, place de la Corderie, place de La Lune (voir ces noms). La dénomination place Noël Verlaque a remplacé celle de place de La Lune vers 1895, sous la municipalité Saturnin Fabre. Voir également place Benoît Frachon, dénomination actuelle".

Quand au n° 37, je ne sais pas ce qu'il en reste. Mais pas de problème pour m'y rendre à la prochaine occasion et photographier ce que je pourrai. Je crains que ce secteur n'ait été gravement endommagé par les bombardements de 1944. Il y avait là sur cette place, depuis 1891, une salle de théâtre ("Eden-Théâtre", devenue ensuite "Comédia"), qui fut pulvérisé par une bombe le 29/4/1944. Et le quartier est encore en pleine mutation, avec le réaménagement du site des anciens chantiers et de la voirie.

Quant au plan de toutes les maisons qu'habitaient les ouvriers à l'époque ? Je ne sais pas, je vais essayer de me renseigner.

Je vous tiens au courant.

(...) Amitiés. A bientôt.

Jean-Claude Autran

R3b.

Bonjour,

Comme convenu, je me suis rendu sur l'ancienne place Verlaque (actuellement place Benoît Frachon, sachant que les habitations sont toutes situées sur la rue Camille Pelletan qui limite la place du côté nord). Comme je vous l'avait dit, ce quartier a été gravement endommagé pendant la seconde guerre mondiale et une partie des anciennes maisons ont été détruites. De plus, ce quartier (qui fait face aux anciens Chantiers) est actuellement en pleins travaux de reconstruction de la voirie et des réseaux, de réhabilitations des maison, et de construction d'ensembles immobiliers.

Sur les photos ci-jointes, vous pourrez voir comment se présente actuellement l'ex-place Verlaque.

Il existe encore quelques numéros sur les maisons de la rue Camille Pelletan. J'ai pu retrouver le n° 31 sur l'immeuble Darmon Diffusion (photo 3). Comme la numérotation va de droite à gauche (et en admettant qu'elle n'ait pas changé depuis l'époque d'avant guerre), ie n° 37 aurait dû se situer à l'emplacement du grand immeuble de 5 étages qui vient apparemment d'être reconstruit.

Il ne resterait donc malheureusement rien de la maison occupée par la famille d'Edouard Jauffret.

Mais on devrait encore pouvoir préciser la configuration des lieux à partir de cartes postales ou de photos anciennes. Je pense en effet que le n° 37 devait se situer à faible distance de l'ancien théâtre (Eden-théâtre, devenu ensuite Comedia) qui a existé depuis 1891 et qui fut détruit en 1944. (La façade de l'immeuble est montrée dans mon site à l'adresse : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome2/vieilles_pierres.html#E). Il faut que j'arrive à situer à quel numéro de la place se situait autrefois le théâtre. Comme la rangée d'habitation se situe du côté opposé à la porte des anciens chantiers (et que cette place a été maintes fois photographiée pour montrer la sortie des ouvriers), peut-être existe-t-il des photos qui montraient la rangée d'habitations, y compris le théâtre, pour faire des recoupements avec les habitations qui existent encore aujourd'hui : n°s 1 à 31). Affaire à suivre.

J'ai écrit par ailleurs à M. Lucien Jauffret pour qu'il essaye de nous obtenir cet acte de mariage de 1921. (Portant le même patronyme qu'Edouard Jauffret, il a quelques chances d'y arriver).

A bientôt. Amitiés.

Jean-Claude Autran

Q4.

Cher ami,

Je vous remercie pour votre message et vos photos, en contre partie je vous envoie en pièce jointe les premières photos que j'ai faite lors de mon séjour dans votre belle région. J'ai juste mis la vue du port (les 4 premières), et j'ai rajouté de vieilles cartes postales que vous avez déjà certainement sur votre site. En fait j'ai voulu rassembler les photos du même endroit, par rapport à mes photos. La prochaine fois je vous enverrais la maison que j'ai vu sur l'ancienne route des Tamaris, qui est la seule qui pourrait être celle que l'on recherche (j'ai mis cela sur word car cela me prend moins de mémoires).

(...). Aujourd'hui on peut dire que nous sommes 6 personnes à nous impliquer dans cette affaire : Vous bien sûr (vous en êtes la principale), M. L, M. P, M. N, notre Canadienne et moi même.

Amicalement

GF

R4.

Cher ami,

Merci pour votre série de photos actuelles et anciennes du port de La Seyne. A signaler qu'il existe un grand nombre (plusieurs centaines) de cartes postales anciennes de La Seyne qu'on peut visualiser sur le site de Delcampe. Beaucoup sont du début du siècle, d'après l'âge des timbres qui y sont parfois visibles. Cela permet de mieux imaginer à quoi pouvait ressembler la ville à l'époque où Edouard Jauffret y était enfant.

Concernant justement l'adresse 37 place Verlaque, j'ai réexaminé en détail les numéros des maisons de la rue, par rapport au plan du quartier et aux Pages Jaunes actuelles (il suffit de chercher "rue Camille Pelletan" à La Seyne pour avoir tous les numéros d'immeubles et leur localisation sur le plan).

Il me paraît clair que le n° 37 se trouvait entre la rue Nicolas Chapuis et l'impasse Noël Verlaque. Les seuls numéros de ce pâté de maisons qui soient actuellement habités sont le 31, le 33, le 47 et le 51. On peut voir sur la photo 5090.JPG ci-jointe que le n° 33 correspond au petit immeuble gris, non encore réhabilité, le seul qui n'ait que 2 étages ; et que, sur la photo 5088.JPG le n° 51 correspond au bar restaurant à façade brun-orange, accolé au nouvel immeuble de 4-5 étages d'un côté, et bordant l'impasse Noël Verlaque de l'autre. [Les deux photos ont été prises depuis le brd Toussaint Merle, de devant le bâtiment, récemment réhabilité, de la Porte des Chantiers, l'un des rares vestiges de la Construction navale seynoise].

Donc l'adresse de la famille Jauffret au n°37 se trouvait autrefois à l'emplacement de cet immeuble de 4-5 étages qui est fin de construction. On peut sans doute imaginer à quoi ressemblaient les habitations de ce côté de la place au début du XXe siècle en se référant aux anciens immeubles des n° 33 et 51, qui ont dû être épargnés par les bombardements de 1944 et qui n'ont pas encore été ravalés. Par contre la place a complètement changé d'aspects puisque, jusqu'en 1989, c'était une "fourmilière" aux heures d'entrée et de sortie des ouvriers, et elle était bordée sur tout son côté nord par les bâtiments des Chantiers. Quant à l'emplacement de l'ancien Eden Théâtre, que je croyais être situé vers les n° 30 de la place, il était en fait situé à l'actuel n° 17 (l'immeuble de 5 étages, derrière les platanes de la photo 5090.JPG), là où se trouve l'actuel HLM "La Lune" et les bureaux de l'Office municipal d'HLM. Mais je n'ai toujours pas trouvé, dans les cartes postales anciennes, de vue de ce côté sud de la place Verlaque. A suivre.

Je n'ai pas encore eu de nouvelles de M. Lucien Jauffret, quant à l'obtention de l'acte de mariage d'Edouard Jauffret.

(...) Amitiés,

Jean-Claude Autran

 

Q5.

Cher ami,

Je vous envoie à nouveau les mêmes photos du port de la Seyne que je vous avais déjà envoyées, j'ai seulement rajouté le texte d'Edouard Jauffret, les dessins de Raylambert et de vieilles cartes en plus tirées (comme vous m'en aviez parlé) du site Delcampe.

Amicalement

GF

R5.

Bonjour,

Merci pour toutes vos photos - récentes et anciennes - du port de La Seyne.

J'ai, depuis, essayé de retrouver des images de ce que pouvait être le quartier où avait habité Edouard Jauffret dans son enfance, c'est-à-dire la partie sud du port (appelée autrefois quai Regonfle, puis quai François Bernard, actuellement quai Gabriel Péri) et la place située entre le port et la porte des Chantiers (autrefois place Verlaque ou "place de la Lune", actuellement place Benoît Frachon et rue Camille Pelletan). Vous trouverez ci-joint quelques-unes de ces cartes postales qui illustrent ce à quoi devait ressembler le quartier au XXe siècle.

La première photo montre le port de La Seyne et l'extrémité Est des Chantiers, tels qu'ils se présentaient aux Seynois entre leur reconstruction vers 1950 et leur fermeture après 1989.

Les trois photos suivantes montrent les chantiers tels qu'ils étaient au début du XXe siècle. Sur la toute dernière photo, j'ai enfin pu trouver une vue de la "place de la Lune" qui inclut cette fois les maisons situées face aux Chantiers et j'ai rajouté en rouge une flèche désignant peut-être la maison du 37 place Verlaque, aujourd'hui disparue, où était né Edouard Jauffret. Je ne suis pas absolument certain que c'est celle-ci, mais elle en est en tout cas très proche, sur le côté droit de la photo. On voit bien à quoi ressemblait cette place Verlaque, en 1900, à l'heure de la sortie des ouvriers des Chantiers.

Un dernier point que j'ai noté dans les premières lignes du chapitre 51 "Si Louise avait été là". La phrase "Je décide Albert à faire un tour par les quartiers neufs" permet de comprendre le trajet suivi par les enfants ce jour-là pour arriver sur le port. Le texte semble indiquer que les enfants fréquentaient alors l'école primaire Martini puisque, d'ordinaire, ils rentraient chez eux en coupant au plus court par les rues étroites de la ville haute, c'est-à-dire probablement par les rues Cavaillon, Calade, Cauquière, avant de redescendre sur le "rond-point des Sablettes", puis le quartier Lambert. Ce jour-là, ils font un détour par les "quartiers neufs". Pour les vieux Seynois, cette appellation est bien connue : elle correspond aux pâtés de maisons délimités par les rues Kléber, Desaix, Plâtrière et des Celliers, qui ont été construits postérieurement à ceux de la vieille ville, d'où leur nom de "quartier neufs". C'est par là, par ces rues possédant de nombreuses devantures, que nos deux enfants gagnent le port, ce jour-là, jusqu'à l'embarcadère des bateaux de Toulon situé quai Saturnin Fabre. Leur aventure dans la barque paraît se situer à l'angle des quais Saturnin Fabre et Hoche, ou sur le quai Hoche à un endroit où la profondeur des eaux du port était autrefois assez faible.

Dernier point, j'ai eu des nouvelles de M. LJ (...). Apparemment, il n'a toujours pas réussi à obtenir l'acte.

A bientôt, pour la suite de cette passionnante histoire...

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q6a.

Cher ami,

Jen'ai toujours pas de nouvelles de la fille de Raylambert, donc pour patienter voici des anciennes cartes postales des chantiers navals où a travaillé le père d'Edouard (que vous avez peut-être déjà). Pour mes autres photos sur les maisons prises sur l'ancienne route des Tamaris, je suis en train de les trier ; elles feront partie de mes futurs courriers.

Amicalement

GF

Q6b.

Cher ami,

Comme vous pouvez le voir, avec M Pellissier et Roland Lecorff, nous faisons chacun de notre côté notre petite enquête avec plus ou moins de succès. En attendant je vous envoie la suite des photos faites sur l'ancienne route des Tamaris.

Amicalement

GF

Extrait de Au Pays Bleu, chapitre 10. - La fugue
Maman ne veut pas m'emmener à la ville. « C'est trop loin, dit-elle, pour tes petites jambes. »
J'ai bien envie d'y aller, cependant. A chaque instant, j'entends parler des magasins, du port, des bateaux...
Ce dimanche-là, je n'y tiens plus. Maman va partir sans moi pour le marché? Eh bien! Je la suivrai de loin, sans me montrer... Je la laisse sortir du jardin. Puis, comme Papa s'occupe dans la cuisine, je me glisse par un trou, sous la barrière.
Me voilà sur la route. Tiens! on ne voit déjà plus maman... Comme elle a marché vite! J'ai beau me dépêcher, je ne l'aperçois pas.
Je me sens un peu angoissé, car j'avance en pays inconnu. De ci, de là, des prés, des arbres, des maisons de campagne avec leur jardin. Puis, brusquement, la route se resserre entre deux longues rangées de maisons.
Mon cœur saute. Mais la frayeur, au lieu de m'arrêter, me pousse toujours en avant.
Des gens qui me croisent disent en provençal :
« Voyez ce petit garçon. Où court-il ainsi tout seul? »
Je me presse davantage. Je vais le long des maisons, apeuré par le mouvement des voitures.
Soudain, je découvre une sorte de bassin énorme, plein d'une eau verte et sombre, où flottent des barques comme j'en ai vu en images. C'est le port, certainement... La vue de toute cette eau m'épouvante. Je me mets à pleurer très fort, et je crie : « Maman! Maman! »
Heureusement, une dame m'a remarqué, de la porte d'une boutique. Elle vient à moi, me questionne doucement : « Tu cherches ta maman, mon petit?... Comment t'appelles-tu? »
Mais je pleure trop pour lui répondre.
D'autres dams m'entourent à présent. L'une d'elles dit : « C'est un enfant perdu. Conduisons-le chez le commissaire. »
Or, juste à ce moment, j'aperçois un homme qui avance à grands pas, tête nue, le visage rouge, « Papa!»... C'est lui qui me cherche. Il m'a vu. Il me prend dans ses bras, m'étouffe contre sa poitrine. Il pleure, et d'une voix que je ne lui connais pas :
« T'en iras-tu encore tout seul, di? » me damande-t-il.
L'émotion m'étrangle. Je ne puis parler. Mais j'ai eu bien trop peur pour recommencer!
Voici une des maison prise sur cette route cet été. Avec sa terrasse ombragée par des vignes de raisins muscats (malheureusement rétrécie à cause de l'élargissement de la route), on aurait pu croire qu'il s'agisse de la petite maison de notre Edouard, à laquelle une extension a été réalisée :

Vue sur le côté gauche avec extension
Parcelle voisine de la maison à gauche en surélévation
(maison se trouvant à gauche sur la photo)



Malheureusement à la vue de l'actuel cadastre et celui de 1930, on est en droit de penser que cette maison n'existait pas à l'époque, ou du moins pas sur cette forme là ;

Qu'en pensez vous ?

GF

R6.

Cher ami,

Merci beaucoup pour toutes les informations que vous m'avez récemment adressées.

(...) j'avais bien reçu vos photos de la route de Tamaris, qui passe à proximité de la maison qu'a dû habiter Edouard Jauffret. Mais il me paraît difficile d'en tirer une conclusion précise. La maison en question est vraisemblablement là où vous avez tracé un cercle sur le plan de 1930. Mais laquelle serait la bonne ? En un siècle ou presque, n'a-t-elle pas disparu au profit de constructions plus récentes ? Ou n'a-t-elle pas été modifiée, agrandie ? Je ne sais pas comment on pourrait avancer vu le temps écoulé et l'absence de témoins de cette époque.

Enfin, c'est très bien de continuer. Ce que vous faites avec les correspondances entre passages du Pays Bleu et les photos actuelles est très bien et très émouvant.

Toutes mes amitiés.

Jean-Claude Autran

Q7.

Cher ami,

Voici la 2 ème et dernière maison que j'ai photographiée lors de mon passage à la Seyne. Vous me direz ce que vous en pensez, moi je suis un peu sceptique, mais bon, on ne sait jamais.

Amicalement

GF



Voici la 2ème et dernière maison susceptible de pouvoir être la maison d' Edouard Jauffret, si celle-ci n'a pas été détruite.
Vue sur le côté gauche, avec plusieurs extensions

Peut-être s'agit-il de ce fameux sentier situé à droite de la maison ?
Concernant le ruisseau : Je me suis assis sur le sentier où Louise passait, pour venir me voir.

 

 

Peut-être est-ce le fameux ruisseau situé à gauche de la maison ?
Ce ruisseau, à sec ici, donne dans la rue (voir 1ère photo).
Malheureusement cette maison n'apparaît pas sur le plan de 1930 ; mais le plan est-il complet ?


Qu'en pensez vous ?

GF

R7.

Cher ami,

Merci pour votre dernier document [2e maison, avec emplacement du ruisseau], que j'ai étudié avec soin.

Mais je ne trouve pas pas évident de superposer avec certitude la vue aérienne et le plan de 1930 au niveau des deux petits chemins parallèles (et du ruisseau) que vous avez marqués d'une flèche rose. Ce plan de 1930 indique bien la présence d'une maison, plus petite que celle des plans actuels, entre ces deux chemins parallèles, et j'avais l'impression que cette maison correspondait à celle de votre photo, mais je peux me tromper (et il est difficile de communiquer ainsi à distance). Il serait évidemment plus facile de communiquer en étant assis ensemble devant le plan...

D'autre part, je ne pense pas que le plan de 1930 soit incomplet. Il s'agit de relevés de l'armée et on peut certainement leur faire confiance (surtout dans le périmètre de sécurité du Fort Napoléon - qui a longtemps conservé un énorme dépôt de munitions - et où toutes les maisons environnantes étaient bien connues de l'armée, laquelle, en cas de menace de guerre, devait faire procéder à leur évacuation).

Je vous propose de vous repencher sur une nouvelle vue de ce plan de 1930 (route_de_tamaris.jpg, que vous trouverez ci-joint), qui a été scannée à plus haute résolution et que vous pourrez donc agrandir davantage sur votre écran. Vous pourrez y voir le tracé d'un ruisseau (qui n'était pas clairement visible sur le plan que vous aviez), non pas à son emplacement actuel où vous l'avez photographié, sec, mais un peu plus haut (entre les mots St et Lambert). Ce ruisseau descendait de la colline du Fort Napoléon, coupait la route et après un coude, remontait vers le nord-nord-ouest pour rejoindre la mer au travers des anciens Chantiers. D'autres ruisseaux ou sources (petits ronds bleus barrés) sont visibles sur ces côtés de la colline et, compte-tenu du relief, tous doivent tourner plus ou moins vers le nord pour descendre vers la mer. Peut-être le cours du ruisseau a-t-il changé au cours des âges et ce même ruisseau se trouve aujourd'hui là où vous l'avez photographié. Mais il faut alors conclure que, si au début du XXe siècle la maison d'Edouard Jauffret se trouvait à proximité d'un ruisseau, ce ne pouvait être là où vous l'avez fléchée dans votre dernier document, mais un peu plus au nord, où passait le ruisseau à l'époque. Essayez donc de reprendre le plan ci-joint "à la loupe" et peut-être en tirerez-vous une interprétation différente.

De mon côté, j'essayerai de retourner sur les lieux prochainement. Et, outre les amis que j'ai au n° 19 de l'avenue Général Carmille (clos Catherine, famille Ducher, dont je vous avais montré la maison et résumé l'histoire dramatique), je viens aussi de réaliser que j'avais des membres de ma famille qui habitaient au n° 46, donc pas très loin du tracé de l'ancien ruisseau. Bien qu'il ne me semble pas que leur famille possédait déjà cette maison dans les années 1930, j'essayerai de les rencontrer pour avoir leur avis et pour le cas il resterait encore de très vieux habitants du quartier qui auraient des souvenirs pouvant nous intéresser.

Donc, affaire encore à suivre. A bientôt, lorsque j'aurai du nouveau.

Amitiés,

Jean-Claude Autran


Q8.

Cher ami,

Avant toute chose je tenais à vous souhaiter mes meilleurs voeux pour 2007, et surtout une bonne santé. Que cette année nous délivre encore plus de renseignements sur notre cher Edouard Jauffret.

Je reviens de la montagne où j'ai passé une semaine pour y respirer le bon air. Au retour j'avais dans ma boite aux lettres une réponse négative des archives de Draguignan concernant les voisins des JAUFFRET, la famille GASQUET (ancienne route des Tamaris dans le quartier St Lambert). Négative dans le sens que cette fois-ci ils n'ont pas voulu chercher eux même car ils sont en manque de personnel. Ils m'ont demandé de venir sur place pour consulter les matritrices cadastrales et le dénombrement de la population (c'est dans ces archives qu'il avait découvert l'adresse d'Edouard JAUFFRET vers 1911, que je vous avais communiqué) entre 1900 et 1920. Il faudra donc que l'on attende car je ne suis peut-être pas prêt d'aller à Draguignan de sitôt, donc de ce côté, affaire en attente...

Pour le plan de 1930 concernant les ruisseaux et rivières que vous m'avez agrandi, je vous remercie, je vais étudier la chose. Je pense que vous avez raison pour les maisons que j'ai prises, car elles ne sont pas à côté du moindre ruisseau. En fait on cherche 2 maisons (celle des JAUFFRET et des GASQUET) l'une derrière l'autre à proximité d'un ruisseau (quelque que soit le côté de la rue).

(...) Amicalement

GF

R8.

Cher ami,

(...) Je n'ai guère avancé de mon côté. J'ai pu rencontrer, mais très brièvement, des habitants de la route de Tamaris, qui ont connu le quartier dans les années 40, alors qu'il n'y avait encore que très peu de maisons. Ils m'ont confirmé l'existence d'un ancien ruisseau descendant du Fort Napoléon, là où le situe la carte de 1930. L'aménagement de celui que vous avez photographié (à sec) serait plus récent. Mais ces habitants n'ont pas entendu parler de la famille d'Edouard Jauffret dans leur quartier. Pourtant, l'une des personnes, ancienne institutrice, connaissait très bien le nom d'Edouard Jauffret et, curieusement savait « qu'il était né à La Seyne, place Verlaque » et « qu'un nom de chemin Au Pays Bleu » avait été donné par la ville à sa mémoire par la suite. J'ai été surpris car il nous a fallu à nous pas mal de recherches pour connaître ce lieu de naissance. Et il y a donc des gens ici qui le savaient. Malheureusement, la rencontre a été trop brève (j'ai croisé ces gens alors qu'ils partaient) et je n'ai pas eu le temps de leur demander leurs sources d'informations. Il faut donc que j'aille les revoir pour en savoir plus.

(...) Dernier point, concernant les archives de Draguignan, ce n'est pas une recherche simple. Je n'ai encore jamais pris le temps de m'y rendre pour mes propres recherches généalogiques. Et je sais par des amis historiens que la consultation de ces archives est lourde et complexe, car il faut prendre rendez-vous, il faut y passer une journée entière pour n'avoir accès qu'à très peu de documents : on est très limité dans le nombre de documents consultables par journée. A un autre ami qui cherchait des journaux du Var de la fin de l'année 1944 on a répondu qu'il n'était pas paru de journaux à cette époque ! (Or, nous en avons retrouvé par ailleurs un certain nombre d'août et septembre 1944). Ils ne semblent donc pas très coopératifs. Ceci a fait que je n'y suis toujours pas allé. Mais il faudra bien pourtant que je m'y décide un jour.

Jean-Claude Autran

Q9.

Bonjour monsieur AUTRAN

Meilleurs voeux et bonne santé à toute votre famille et surtout au papa

Je vous contacte de nouveau (la dernière fois au sujet des victimes 14-18) cette fois pour EDOUARD JAUFFRET

Je suis un "fan" d'EDOUARD JAUFFRET et de RAY LAMBERT car j'ai appris à lire sur AU PAYS BLEU.

J'ai deux indications à vous fournir, mon père âgé de 78 ans a eu comme instituteur en 38 à l'âge de 10 ans un M. JAUFFRET qui habitait MAR VIVO, mais il ne se rappelle plus de son prénom.

Mon père habite depuis 78 ans dans le quartier du FORT NAPOLEON, il connaissait presque toutes les familles de la route de TAMARIS il ne rappelle pas d'une famille JAUFFRET habitant ou ayant habité dans le coin, mais il y avait bien une famille JAUFFRET du coté de l'impasse SIMI.

Par contre il se rappelle bien du ruisseau qui descendait du FORT NAPOLEON, il traversait la propriété du docteur MORRO (au niveau de la PALMERAIE), puis la route de TAMARIS ainsi que les jardins ouvriers du CHANTIER, il rencontrait ensuite un autre ruisseau venant de L'EVESCAT au milieu de l'école FRANÇOIS DURAND et prenant la direction de le rue NICOLAS CHAPUIS.

Félicitations pour la qualité de votre site et pour l'oeuvre de votre père

SALUTATIONS

JP

R9a. (à JP)

Bonjour,

Merci beaucoup pour votre message et vos précieuses informations.

1) En ce qui concerne l'instituteur M. Jauffret qui habitait Mar Vivo, il s'agit très probablement de M. André Jauffret, qui était de la promotion 1929-1932 de l'école normale d'instituteurs de Draguignan. Votre père devrait pouvoir le reconnaître sur la photo de promotion que vous pourrez trouver en descendant le chapitre de mon site : http://jcautran.free.fr/archives_familiales/scolarite/ecole_normale.html

M. André Jauffret, comme mon père qui était de la promotion précédente, a dû enseigner à La Seyne à partir de 1936 ou 1937, et a accompli une grande partie sa carrière comme Directeur de l'école des Sablettes. Mais il est décédé très jeune, en 1960. C'était le père de l'acteur Premier adjoint au Maire de La Seyne, M. Gabriel Jauffret.

Mais il ne semble pas exister de parenté directe entre cette famille Jauffret, de Mar-Vivo, et celle de notre iinspecteur et auteur d'ouvrages scolaires, Edouard Jauffret. [Nous avions cru à une époque trouver une parenté, car le père d'Edouard Jauffret et celui d'André Jauffret portaient tous deux le prénom Marius et étaient tous deux militants socialistes dans les années 30, mais ce n'étaient que des homonymes].

Votre père pourra également reconnaître André Jauffret sur une photo de 1928 du collège Martini, à côté de Marius Autran (mon père) et de Toussaint Merle (ancien Maire de La Seyne). Voir à : http://jcautran.free.fr/archives_familiales/scolarite/scolarite_mautran.html#29

2) En ce qui concerne la maison d'Edouard Jauffret et son environnement (le ruisseau), qu'il a pu décrire dans Au Pays Bleu, vos informations sont très précieuses. Votre père confirme bien le tracé de ce ruisseau qui descendait du Fort Napoléon et qui rencontrait ensuite le ruisseau de l'Evescat. C'est exactement ce que m'ont dit des membres de ma famille (notamment M. Gilbert Marro, qui habite habite depuis longtemps au 46 avenue Général Carmille - et que votre père connaît peut-être). Nous n'avons cependant pas de certitude sur l'adresse des parents d'Edouard Jauffret dans les années 1910-1920 et au delà. Nous savons qu'en 1900 les parents d'Edouard Jauffret habitaient route de Tamaris. En 1902, le père d'Edouard Jauffret apparaît domicilié au "quartier Lambert" (probablement entre l'actuel quartier Fontainebleau et le chemin de l'Evescat). De là, Edouard Jauffret a pu fréquenter l'école maternelle du quartier (c'était à l'époque la seule maternelle de la ville - actuellement dénommée maternelle Jean Jaurès) et a pu décrire par la suite ce quartier et notamment le ruisseau. Mais, en 1911, Edouard Jauffret apparaît au foyer de ses parents, au 37 place Verlaque (presque en face de la Porte des Chantiers) et ses parents logent toujours à cette adresse en 1921, 1926, 1936. Mais on ne sait pas où Edouard Jauffret (qui s'est marié en 1921 à La Seyne) a alors élu domicile. Le fait que votre père ait connu une famille Jauffret impasse Simi (sur les pentes du fort Napoléon, à la limite des quartiers Lambert, Fontainebleau et Mouissèques) peut donc constituer un élément intéressant.

Nous poursuivons les recherches de tout élément précis sur la vie d'Edouard Jauffret et nous vous tiendrons désormais au courant de leur avancement.

Merci encore. Cordialement,

Jean-Claude Autran

R9b. (à GF)

Cher ami,

Je vous transfère ci-dessous le message d'un autre fan d'Edouard Jauffret. Il contient quelques éléments intéressants à propos du fameux ruisseau descendant du Fort Napoléon, et d'une famille Jauffret ayant habité impasse Simi (sur les pentes nord-ouest du fort Napoléon, à la limite des quartiers Lambert, Fontainebleau et Mouissèques), donc pas très loin du quartier où vous avez effectué vos recherches. D'autre part, l'instituteur Jauffret qu'il mentionne quartier Mar-Vivo est très certainement André Jauffret, le père de l'actuel Premier Adjoint M. Gabriel Jauffret et de son frère Lucien Jauffret

A bientôt. Amitiés.

Jean-Claude Autran

Q10.

Bonjour monsieur AUTRAN

Petite erreur de ma part il s'agit du docteur MARRO et non MORRO, mon père connait très bien M. MARRO Gilbert ; il le rencontre quelquefois.

Il se rappelle aussi que M. PLANE et non (PLANES comme dans le livre) habitait au dessus de l'ESVESCAT, je vais essayer de rencontrer son petit fils qui a été mon instituteur en CM2 et que j'ai vu dernièrement, il aura certainement quelques infos.

SALUTATIONS

JP



2 février 2021 - : Documents découverts dans la maison d'Edouard Jauffret à Draguignan

Q1.

Cher ami

Michel Parpère s'occupe beaucoup de Gilbert JAUFFRET en ce moment  comme vous le savez. Il est obligé de la faire manger à chaque repas.

En venant chez lui tous les jours, il avait repéré quelques lettres qui auraient dû partir à la poubelle. Il a donc eu la bonne idée de me les envoyer au cas où cela pourrait nous intéresser, pour notre historique sur Edouard Jauffret.

Je vous livre ici la lettre la plus ancienne qui faisait partie du lot, une des seules qui venait d'ailleurs de La Seyne sur mer. J'ai essayé de tout déchiffrer, mais il me manque quelques mots, peut-être saurez-vous être plus habile que moi pour tout déchiffrer.

Il sera intéressant de savoir qui était ce N. GALLEAU qui a écrit cette lettre en 1936. Peut-être le voisin ami chez qui vous avez trouvé les photos des parents d'Edouard Jauffret ? (sur la première page les initiales sont en relief sur le papier).

Au fur et à mesure je vous enverrai les autres lettres, dont plusieurs viennent d'Autun (1936 - 1937 - 1938, amis d'Edouard Jauffret et de son épouse quand ils habitaient dans cette ville où est né Gilbert), de Mazamet (quand Gilbert écrivait à sa maman en 1970).

Amitiés

Gilles

Lettre (page 1) de Nazaire GALLEAU à Edouard JAUFFRET, La Seyne, 8 janvier 1936
Cliquer sur l'image pour lire le document complet

Transcription de la lettre :

La Seyne le 8 - 1 - 36

Mon cher Edouard
J’ai bien reçu ta lettre. Merci pour tes bons souhaits, et tu sais combien j’aurais aimé te répondre aussitôt, si les tristes événements que nous venons de subir n’étaient venu troubler notre quiétude.
La malheureuse mère semble avoir fini ses jours selon un (empoisonnement ???)
Malgré tout, je crois qu’il y a lieu de (l’excuser ???). C’était écrit.
…. ….. t’expliquer de vive voix tous ces tristes événements.
Je tiens à m’excuser auprès de toi, pour ta mère, ne t’avoir pas accompagné à sa dernière demeure.
Elle ne voulait rien, ni personne.
Pendant son vivant, j’ai tout fait pour elle, … … l’essentiel.
 Après ! ça ne compte pas.
Et pourtant, si l’on réfléchit quelque peu, que manquait-il à cette pauvre femme ?
Le cerveau ne se commande pas toujours. Elle aurait pu, pourtant, être heureuse auprès de ses enfants, de ses parents, de ses amis !
Il faut donc faire courage, Edouard, on ne vit pas avec les disparus !
Songe à améliorer toujours d’avantage ta santé ; à ta femme, à ton joli petit, à ton avenir, que je souhaite toujours meilleur, juste récompense d’un dur labeur.
Quant à moi, me voilà en congé payé pour 3 mois, et ma retraite sera liquidée au 1er avril prochain, après 32 ans de services.
Nous allons tous bien ici.
A toi, et à tous, nos plus affectueuses (caresses ???)

N. Galleau

Q2. (10 février)

Cher ami

C'est "Immense", demain je pourrais vous envoyer le "Graal" que Michel Papere vient de trouver, à savoir la photo... d'Édouard Jauffret.
Avec les lettres qu'il a trouvées, dont la première que je vous ai envoyée la semaine dernière, c'est Énorme. C'est un beau cadeau pour nous tous.

Bonne journée

Amicalement

Gilles

R2. (11 février)

Cher ami,
J’allais répondre aujourd’hui à votre message contenant ce courrier signé N. Galleau, adressé à Edouard Jauffret en 1936 [je n’ai pas pu avant, m’étant absenté une semaine à la neige sans connexion internet fiable] lorsque j’ai reçu de votre part cette ENORME information : la photo d’Edouard Jauffret !
J’avais toujours eu la quasi-certitude que dans le capharnaüm de Gilbert devaient bien se trouver – inaccessibles ! - des documents sur sa famille, et naturellement des photos. J’espérais que Michel Perpère, un jour ou l’autre arriverait à y accéder. Mais les années passant, il était de plus en plus à craindre que ces documents ne se détériorent ou ne disparaissent (incendie, dégât des eaux, décès et élimination aveugle du contenu de la maison...).
Enfin, ouf ! Michel Perpère a pu mette la main sur ce Graal. Qu’il en soit vivement remercié. C’est la plus belle découverte qui est faite depuis plus de 15 ans que notre petit groupe rassemble pierre après pierre tout ce qui touche à ce cher Edouard.
J’attends ce document avec impatience.
 
Pour en revenir au courrier de N. Galleau (que je vous remets ci-joint avec quelques petits compléments en rouge que je pense avoir pu déchiffrer ou confirmer), voici ce que j’ai trouvé à partir des archives départementales et de diverses bases de données généalogiques (copies ci-jointes) :
 
- Il y a très peu de porteurs du patronyme Galleau dans le Var.
- Le seul que j’aie trouvé avec un prénom commençant par N est un « Nazaire Marius Galleau », né le 7 juin 1881 à Sanary (Var) [Sanary s’appelait encore à l’époque « Saint-Nazaire »], et qui a épousé en 1905 à Toulon une Joséphine Marie Rose Ardoin, née à Trans-en-Provence (très près de Draguignan) en 1883 (fille de Pascal Ardoin et d’Alexandrine Maria, mariés à Trans en 1881).
- Trans-en-Provence, on se souvient que c’est le village natal de Joseph Jauffret (1864-1936), le père d’Edouard, ainsi que celui de ses grand-père (André Célestin Jauffret) et arrière-grand-père Barthélemy Jauffret), ces deux derniers y ont vécu et y sont décédés
- On peut donc raisonnablement penser que si le père d’Edouard Jauffret a vécu quelque temps à Trans (1200 habitants au début du XXe siècle] et y a gardé des contacts, il a pu connaître la famille Ardoin et par suite, l’époux de la fille Ardoin : Nazaire Galleau. Ce dernier serait devenu ami d’Edouard.
- D’après son acte de mariage, ainsi que son registre matricule militaire, il n’était pas instituteur comme Edouard, mais typographe. Né en 1881, il avait donc 55 ans en 1936, ce qui cadre avec le départ à la retraite qu’il annonce pour avril 1936.
 
Je ne sais pas ce qu’on pourrait retrouver de plus, sinon le parcours de ce N. Galleau à Toulon ou à La Seyne (puisqu’il y est décédé en 1946), ou ses descendants éventuels... Mais je n’ai pas accès en ligne aux actes ou aux recensements de cette époque.
 
A très bientôt, avec impatience.
 
Amitiés.
 
Jean-Claude Autran

Q3. (11 février) Le GRAAL !!

Cher ami

Tout d'abord merci pour tous les documents envoyés et pour votre  analyse qui est vraiment bien détaillée. Je vais l'analyser plus en en profondeur.

Voici le moment que l'on attend depuis au moins 15 ans :  la photo d'Edouard Jauffret.

Nous pouvons maintenant mettre un visage à cet homme que nous vénérons  depuis notre plus jeune âge. Sur la photo il avait donc 26 ans.


Voici les petites indications données par Michel Parpère :

Au dos  était écrit : Edouard JAUFFRET - Bezons 1926

La photo était sous une petite plaque de verre, un présentoir. Sous la photo d'Edouard Jauffret, il y avait une autre photo : peut-être Edouard bébé ?


Si c'est réellement Edouard bébé, le dessin de Raylambert (page 125 du pays bleu) n'est pas loin de la vérité. Le texte dit que le photographe l'avait couché sur une peau de chèvre. Là, il est assit, ce qui veut dire qu'il doit y avoir peut être une autre photo du même style (si c'est bien Edouard). Si c'est bien lui, alors  c'est sans doute la fameuse peau de chèvre que nous voyons sur la photo. Personnellement vu la qualité de la photo (flou), cela correspondrait bien à une photo de 1900. Gilbert étant né dans les années 30, la photo serait plus nette, et puis on ne reconnait pas du tout Gilbert.

Amitiés

Gilles

R3a.

Cher ami,

Mille mercis. C’est extraordinaire. C’est un très grand jour pour notre petit groupe.

Il y a quelques années, suite à l’article que j’avais fait paraître dans Var-Matin sur Edouard Jauffret, j’avais été sollicité par les Amis de La Seyne Ancienne et Moderne pour faire une conférence sur notre illustre personnage. J’avais alors refusé, disant que, sans une photo d’Edouard, ou avec un point d’interrogation dans un cadre, ça ne me paraissait pas jouable. J’avais dit : attendons, attendons, peut-être qu’un jour…

Ce jour est arrivé., je pourrai proposer ce thème de conférence, du moins lorsque les activités associatives reprendront.

De même, si les membres de notre groupe n’y voient pas d’inconvénient, je pourrai soumettre un texte sur Edouard Jauffret à l’Académie du Var (dont je suis membre associé). En temps normal, une conférence aurait été possible à l’Académie du Var, mais comme il n’y a plus de séance publique depuis maintenant 11 mois en raison de la Covid, ils ne fonctionnent plus que par textes écrits qui alimentent leur site internet, textes qui seront imprimés dans le volume annuel de leur compte-rendu d’activité.

Amitiés.

Jean-Claude

R3b.

Merci encore.

Cette photo est en effet plutôt du début des années 1900 que des années 1930.

En plus, « Eugène de Paris » est classé « photographe primitif de Toulon ».

Ci-joint une photo de ma mère, née en 1911 à La Seyne. Il y a une analogie dans la présentation des bébés et du vêtement entre les deux photos.

Bonne soirée.

Jean-Claude

R3c. (à BA)

Bonsoir Bernard,

Depuis des années, nous avions évoqué l’idée d’une conférence sur l’illustre Seynois Edouard Jauffret, l’auteur du « Pays Bleu ».

Mais, en l’absence de toute photo du personnage, j’avais toujours dit que ce n’était pas jouable. Il fallait attendre qu’un jour, peut-être, dans le capharnaüm de son fils « Le Petit Gilbert », à Draguignan, quelqu’un arriverait à découvrir quelque chose - avant que la maison ne brûle ou ne subisse un dégât des eaux – ou que son contenu soit jeté indistinctement après le décès du propriétaire, qui n’a pas d’héritier.

Ce jour est arrivé aujourd’hui. Le GRAAL que notre petit groupe de « fans » d’Edouard Jauffret recherchait (depuis 16 ans !) a été découvert, grâce au voisin de Gilbert, lequel, maintenant quasi grabataire, 87 ans), doit être nourri à la cuillère par ce voisin. Depuis quelques jours, ce voisin a pu enfin commencer à fouiller la maison et à découvrir des documents de famille, des courriers, et enfin LA PHOTO (ci-jointe) d’Edouard Jauffret à 26 ans (il y en a d’autres).

La conférence envisagée de longuedatepourrait donc entrer dans la programmation de l’année à venir – quand nos activités normales pourront reprendre.

Je me demande aussi si je ne pourrais pas proposer un texte écrit sur Edouard Jauffret à l’Académie du Var, puisque dans la période actuelle sans conférences orales, ils sont preneurs de textes.

A voir.

Amitiés.

Jean-Claude

Q4a. (12 février)

Cher ami

J'ai envoyé à Michel Parpère les réactions de chacun de nous suite à l'envoie des photos, voici sa réponse :

Voilà qui fait chaud au cœur !

Gilbert a naturellement donné son accord pour diffuser la photo de son père – peut-être sera-telle ajoutée à l’article de Wikipédia consacré à Edouard Jauffret ?

Je continue mes recherches – mais avec prudence : Gilbert a déjà été secoué par le grand vent de propreté qui a soufflé sur sa maison, il faut lui conserver des zones intactes… c’est-à-dire envahies par un fouillis  invraisemblable.

Amitiés

Gilles

Q4b. (18 février)

Cher ami,

Ce soir ou demain, nouveau gros cadeau de la part de Michel Papère : le permis de conduire d'Edouard Jauffret quand il habitait en Corse, avec sa  signature et une nouvelle photo.

Autrement je pourrais vous envoyer bientôt la traduction de la 2ème lettre (4 grandes pages). J'ai choisi une lettre sans date, mais je pense qu'elle est située à l'époque où Gilbert allait à la maternelle, situé aussi juste avant (je crois) la sortie du pays bleu. Lettre envoyée d'une grande amie (de l'enseignement)  quand Edouard était à Bezons.

Amitiés

Gilles

R4.

Merci par avance.

Je viens de constater que la photo d’Edouard de 1926 a déjà été mise sur sa page Wikipedia. Apparemment, c’est Roland Le Corff qui vient de faire cette mise à jour il y a quelques minutes.

Amitiés.

Jean-Claude

Q5a.

Roland vient de m'écrire pour m'annoncer la nouvelle, Wikipédia a accepté la photo.
Et ma réponse a été : 

Écoute je n'ai qu'un mot à dire, génial !!!
En plus elle magnifie cette page, si je peux m'exprimer ainsi.
Très grand moment pour nous tous.

Autre chose, à l'instant Michel Parpère vient de me dire par sms, qu'il a réussi à prendre en photo le salon de Gilbert. Il m'envoie tout cela.

Gilles

Q5b. (19 février)

Cher ami

Voilà ce que j'appellerais la cerise sur le gâteau. Michel Parpère a réussi à photographier le salon de Gilbert, chose qu'il n'avait pas pu faire pendant plus de 20 ans.

Comme il dit, mis à part la télévision du temps de sa mère, tout est resté pratiquement dans son jus, au temps où Edouard Jauffret était encore de ce monde. Il  a juste rajouté la photo que l'on connaît.

Amitiés

Gilles

Q5b. (19 février)

Cher ami

Voici cet autre beau cadeau envoyé par Michel Parpère : le permis de conduire d'Edouard Jauffret avec sa signature, son adresse en Corse et une nouvelle photo, photo qu'il faudra travailler un peu pour enlever les taches.

Amitiés

Gilles


Q5c.

Cher ami

L'adresse sur le permis de conduire correspond  à ce lieu [17, cours Paoli, Corte].

Amitiés

Gilles

Q5d. (19 février)

Cher ami
 
Comme promis voici la 2ème lettre que j'ai essayé de traduire. Les mots dont je ne suis pas sûr sont en rouge, et ce que je ne sais pas sont en pointillé rouge.

Les grandes lignes :  Une  grande amie d'Edouard de la région parisienne (certainement à l'époque où il habitait Bezons) lui écrit.  Certainement une ancienne collègue de l'enseignement. Même si la lettre n'a pas de date, on peut imaginer que celle-ci se situe au moins à partir de 1939 (Edouard était en train d'écrire, très certainement "Au pays bleu"). Il devait déjà être malade.
 
Amitiés
 
Gilles

R5. (22 février)

Cher ami,
 
Encore un grand merci, ainsi qu’à Michel Perpère pour ces documents inestimables, et inattendus - depuis tant d’années que nous désespérions d’avoir un jour de telles avancées majeures.
 
Je suis surpris de découvrir le salon de Gilbert. Je n’imaginais pas que sa maison comportait une telle pièce aussi rangée, car, ne l’ayant jamais vue de mes yeux, j’en étais resté à la toute première description de Denis Guillaume, vers 2007 : « sa maison est complètement envahie de cartons , livres , revues , documents et .....de chats en tous genres.........qu'il est impossible d'y pénétrer, sans encourir un grave danger  " d'éboulement" !!!! ».
 
Avec les photos dont nous disposons actuellement, je pourrai certainement faire la conférence sur Edouard Jauffret, que je gardais sous le coude depuis des années, du moins lorsque les activités associatives en salle pourront reprendre, mais sans doute pas avant la fin du printemps ou au début de l’automne. En revanche, je suis encore hésitant sur le texte que je proposais de soumettre à l’Académie du Var. Comme il existe maintenant une page Wikipedia de Roland Le Corff sur Edouard Jauffret, je crains que l’Académie ne me dise que mon texte n’a plus d’originalité puisqu’il existe déjà un texte en ligne, détaillé et illustré, sur le même sujet. Je vais encore réfléchir.
 
Concernant la lettre N° 2 de cette « Mamie » adressée à Edouard Jauffret, elle doit en effet provenir d’une ancienne collègue, sensiblement plus âgée, et qui doit dater de 1939 environ. Je vous la renvoie après avoir tenté de compléter (en mauve) ce que vous aviez laissé en rouge. Certaines fins de mots (en er ou en ions) sont douteuses car un peu « avalées » par une écriture rapide, mais par analogie avec d’autres mots du texte, je pense avoir à peu près tout déchiffré. Je pense que l’expression conféré des lignes délicieuses doit être pris dans le sens littéraire de conférer qui est : « accorder, en vertu de l’autorité que l’on a pour le faire ». Enfin, cette Mademoiselle Angles devrait probablement être, d’après mes recherches : « Marguerite Anglès (1875-1954), Inspectrice générale des écoles maternelles, qui avait écrit notamment La Rééducation des déficients psychiques et des retardés scolaires (1932) »
 
Amitiés.
 
Jean-Claude
République Française
Liberté Egalité Fraternité
Préfecture du Département de la Seine
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Direction de l’enseignement -Inspection
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Lundi
En effet mon cher ami, je suis assez prisonnière de mon métier en cette fin d’année.
Aujourd’hui, répit ; mais c’est pour mettre en ordre mon mouvement des adjoints. Les directives et les C.C. sont seulement terminés. Notre travail se prolongera au-delà du 14. A Paris, le mouvement, ça dure un mois ! (12.000 maîtres !).
Cette année, ma liberté sera très limitée car c’est mon tour (avec trois autres collègues) de prendre le service de vacances. Je serai de service à partir du 20 août.
Mais je m’évaderai 15 jours. Sans doute du 1er au 15.
Oui, bien sûr, je vous enverrai des cartes pendant cette courte période.
Si rien ne change, nous irons dans le Morbihan. Je voudrais voir Vannes, la mer du Morbihan avec les petites iles (Port Navalo). Aller ensuite à Quiberon et de là à Belle-Ile.
Je prendrai des photos et vous ne serez pas oubliés. D’ici là d’ailleurs, je vous en enverrai d’autres. J’en ai pour vous, mais elles sont encore... dans l’appareil.
Il me reste 2 vues à prendre, avant de faire développer la bobine.
Je vous retourne « L’école et la vie ».  Décidemment notre Gilbert, mon grand ami, vous confère des lignes délicieuses. Ne pensez vous pas qu’il y aurait quelque chose à faire, en recueillant tous les articles le concernant, et en les enrichissant par d’autres ? Ce serait une moisson d’observation enchâssées dans l’écrin d’un style pur et poétique. C’est tellement rare de trouver des observations psychologiques présentées de cette façon. Pensez-y un peu.
J’attends toujours que votre livre scolaire soit prêt. Ne manquez pas, dès qu’il sera édité, de m’en envoyer un exemplaire. Il faudrait le faire inscrire sur la liste des livres de Paris. J’y travaillerai de tout mon cœur.
Il y a un détail, dans votre lettre, qui m’a un peu affolé ! A partir de septembre, vous ne serez plus qu’à demi-traitement. Mon Dieu ! mais comment allez-vous faire ?
La vie a augmenté de 60 % au moins depuis ces dernières années. Et vous êtes trois …
Si vous pouviez, par votre plume, vous créer des ressources supplémentaires, suffisantes, ce serait consolant. Mais je n’ignore pas que les gains de ce genre sont bien aléatoires.
Pourtant, je crois qu’une revue d’éducation maternelle, insérerait volontiers des articles « sur Gilbert », de façon régulière. Si cela vous plait, dites-le-moi, je pense pouvoir nous ouvrir les portes d’une de ces revues (qui paye bien). Dans ce cas, il faudrait me renvoyer une des revues contenant l’article que vous trouvez le mieux (pour le montrer).  Sous le titre général « observations psychologiques » ce serait, il me semble accepté avec empressement.
Il se pourrait aussi que Mademoiselle Anglès (*) qui écrit beaucoup, puisse vous ouvrir certaines portes. Je suis demeurée en relations amicales avec elle. Il vous suffirait de me dire ce que vous décidez.
(*) Probablement Marguerite Anglès (1875-1954), Inspectrice générale des écoles maternelles, qui a écrit notamment La Rééducation des déficients psychiques et des retardés scolaires (1932) [Note JCA]
De toute façon, il va vous falloir de l’argent, hélas ! On ne fait rien sans ça !
Tenez-moi au courant, je vous en prie.  Je suis votre amie.
Ceci dit, en passant, sans transition sur un autre plan, croyez bien que j’ai conservé, intacte « ma faculté d’intériorisation » comme vous dites. Si exactement, elle s’est développée, avec le temps, mais n’a pas mi, cependant, à ma faculté « d’extériorisation » que vous connaissez bien.  Je suis … , hélas ! sans défense contre mes impressions vives et contre certaines réactions.
Il faut que j’en prenne mon parti, mon caractère ne se modifie guère …
Oui, décidément, j’irai vous voir. Qui sait ?  Peut-être l’année prochaine ?
Mais ne perdez pas de vue que ce n’est pas tellement commode. Je ne suis pas libre !
Ainsi, là-bas aussi, dans votre beau pays, il fait frais. C’est tant mieux pour vous. Mais ici, dans la région, parisienne, c’est un peu catastrophique pour les jardins.
En ce moment, et depuis 3 semaines, j’ai mon petit fils Jean Claude, 3 ans ½ à la maison. Que de rires, de cris joyeux dans le jardin. « Mamie » par ci, « mamie » per là. Il faut raconter des histoires, expliquer des tas de choses, jouer du piano (vous savez, j’ai fait beaucoup de progrès !).
Ce petit gosse a des élans d’affection absolument adorable. D’ailleurs c’est bien simple, il ne veut plus retourner chez lui. Il a décidé que sa vraie maison, c’était chez mamie.
Ma foi, j’élèverai volontiers ce petit.
La maman va en avoir un troisième ces jours-ci. J’attends à tout moment un coup de téléphone m’annonçant « une petite fille » alors !
Mais je bavarde, je bavarde, et mon dossier « mutations » est là qui m’attend.
Ecrivez-moi très souvent, même si je me réjouis que par une carte.
J’ai fait beaucoup plus qu’accrocher votre portrait dans mon arrière-boutique, et si la main est parfois paresseuse pour saisir le porte-plume, l’esprit et le cœur volent, volent …
Ne sentez-vous pas en ce moment, un léger battement d’ailes ? (je dis : sentez, car l’on sent beaucoup plus que l’on entend). Courage et confiance, cher ami, je pense beaucoup à vous, et j’associe, dans mon affection, votre courageuse compagne et notre petit Gilbert.
Mamie ou Marie ou ???

Q6. (25 février)

Cher ami,
 
Merci pour votre message;
 
Pour répondre à vos interrogations sur la maison de Gilbert. Denis Guillaume avait raison, car plus de la moitié de la maison est vraiment encombrée de toute part. D'ailleurs Gilbert est resté coincé il y a quelque semaine sous un gros tas de livres quand une bibliothèque s'est effondrée. Le salon et une autre pièce sont à peu près intactes. Pour les chats, sur les 25 du départ, il en reste plus que 6, et c'est une dame (une voisine) qui s'en occupe. C'est d'ailleurs elle qui a mis le bouquet de mimosas sur la table du salon. Ce weekend Michel Parpère a même repeint le portail de Gilbert en blanc.
 
Concernant votre future conférence concernant Edouard Jauffret, je pense qu'il n'y aura pas de problème. Bien sûr il y a Wikipédia (qui n'est qu'un résumé) ou le site de Roland qui en dit un peu plus, mais vous, l'historien de la Seyne sur mer, vous aurez forcément une autre approche pour présenter notre homme. bien sûr qu'il y aura des points communs, mais il est normal (comme on dit) "de rendre à César ce qui appartient à César" (Edouard Jauffret originaire de la Seyne). De ce fait, il serait normal et légitime de retrouver sur votre site tout un historique sur la vie d'Edouard Jauffret, avec une vue de l'historien que vous êtes. Tous les sites se complètent, le vote sera forcément le plus détaillé. D'ailleurs vous pourriez y mettre une partie, voir tous les comptes rendus que j'avais fait avec Gilbert et les photos.
 
Pour la lettre n° 2 , Roland a eu la même idée que vous concernant Marguerite Anglès (1875-1954), Inspectrice générale des écoles maternelles; les grands esprits se rencontrent (sourire). Par contre cela lui paraît bizarre cette signature "Mamie", pour lui cela veut dire autre chose, donc ?
 
Autrement je n'ai plus de nouvelle de Maurice Pellissier, mes messages me reviennent à chaque fois en messages d'erreur; en avez-vous ?
 
Bonne fin soirée à vous
 
Amitiés
 
Gilles

R6.

Cher ami,
 
Hélas, je croyais que vous le saviez car nous n’avions plus parlé de lui dans nos échanges ces derniers temps.
Maurice est décédé le 14 septembre 2017 en Pologne.
 
En fait, mes échanges avec lui s’étaient un peu espacés vers 2016-2017, car il n’y était plus question de Jauffret ou de Raylambert : il ne cessait de me demander de lui faire parvenir des objets divers et variés qu’il ne trouvait pas chez lui, du décodeur TNT jusqu’aux noix de Saint-Jacques, en passant par une gaine abdominale pour sa femme,…

C’était de plus en plus compliqué, car sa carte de crédit ne permettait pas de régler des commandes depuis la Pologne et il me réglait par chèque et toujours en plusieurs petits versements. La dernière fois, je n’ai plus répondu et j’ai cru qu’il s’en était offusqué car le contact s’était interrompu. Mais c’est vers cette époque que ses problèmes de santé avaient dû s’aggraver et qu’il nous a quittés. Et je l’ignorais.

Je pensais toujours à lui régulièrement et je m’en voulais un peu de n’avoir pas cherché à renouer les contacts, compte tenu de toute la reconnaissance que nous lui devions pour les avancées qu’il avait permises dans nos recherches sur Edouard jauffret. Et c’est il y a seulement quelques semaines que, pris d’un doute, j’ai fini par interroger la base données généalogiques Filae à laquelleje suis abonné (copie ci-jointe) et que j’ai découvert son décès. Je suis désolé et confus de réaliser que vous n’en étiez pas au courant. Vu que le décès remontait à plus de 3 ans, je pensais que les autres membres de notre groupe avaient déjà dû l’apprendre d’une manière ou d’une autre et que j’étais peut-être le dernier à l’ignorer.
 
Amitiés. Avec tous mes regrets de vous faire découvrir cette triste nouvelle aussi brutalement.
 
Jean-Claude

Q7. (26 février)

Cher ami

Voici les petites choses que nous a  trouvées Michel, dont une carte de visite avec l'écriture d'Edouard et une boîte de dattes dans laquelle il y avait quelques papiers (dont la carte).

Pour la boîte de dattes j'avais une petite idée de sa provenance. Voici ce que j'ai répondu à Michel :

Pour la boîte de dattes venant d'Algérie, peut être y a t il un lien avec M Signoret qui à réalisé " Gerbe d'or" après le décès d'Édouard ( les textes choisis par Edouard avant son décès). Pourquoi je parle de Signoret, tout simplement, quand il est venu voir l'épouse d'Édouard (après le décès d'Édouard) pour parler de "Gerbe d'or", il habitait à l'époque en Algérie. Peut-être ce jour-là est-il venu avec cette boîte de dattes, mais ce n'est qu'une supposition.

Autrement voici les nouvelles photos du salon de Gilbert que Michel à prises sous un autre angle.


Pour Maurice, j'avoue que cela m'a fait un coup. Voici le dernier message que j'avais reçu de Maurice en 2014, et il était déjà malade. Moi je croyais que c'était plus récent :

cher gilles            
           merci pour les photos
 helas mon etat de sante ne me permet pas de les apprecier  a leur relle valeur,
 en effet je lutte contre les sequelles d'un doublle avc qui m'a aneanti physiquement et moralement
  je pense souvent a nos recherches et a nos joies,ainsi qua denis qui vit au pays bkeu maintenant
          je vous salue tous amicalement
                                maurice

Amitiés

Gilles

R7. (27 février)

Bonjour Gilles
Merci pour ces photos exceptionnelles !
Moi j'attends vraiment la découverte de la boîte ou de l'album de photos d'archives familiales ...
Du coup je me suis replongé dans mes notes sur le séjour d'Edouard à  "La Ribaude", en espérant des photos....Voilà ce qu'on peut imaginer :

Vers 1906 Edouard qui a 6 ans est malade. Probablement une maladie infectieuse infantile, fréquente et mettant parfois en danger la vie de l'enfant. Les parents d'Edouard qui ont déjà perdu leur premier enfant à l'âge de quatre ans sont très inquiets. Ils envisagent un changement d'air.

Aux Arcs, berceau de la famille Jauffret, habitent alors plusieurs membres de la famille :
- Eléonore, la soeur cadette de Joseph Jauffret, 50 ans, épouse de Louis Feutrier, avec leur fils Marius, 17 ans. Une famille d'agriculteurs.
- Marius Philip, frère cadet d'Elisabeth Jauffret et son épouse Elisa, avec leur fils Aimé , 3 ans. Boulanger.
- Rosalie Ardoin (ou Ardouino selon les registres). 57 ans. Grand-mère maternelle d 'Edouard. Probablement veuve de Louis Philip.

Edouard va donc être confié à une de ses tantes, Eléonore ou Elisa, et va passer quelques temps "au bon air de la campagne", dans les environs des Arcs et du Muy.
A quelques km du Muy dans la colline, une petite heure en charrette, il y a bien un lieu-dit "La Rigaude"("La Ribaude" dans le livre ?) où on peut imaginer que la famille possédait une fermette ou un cabanon occupé à la belle saison, avec un troupeau de chèvres et de moutons.
On n'est pas à 1000 m d'altitude, mais 200 à 300 m au-dessus de la vallée de l'Argens, proche du site extraordinaire des Rochers très escarpés de Roquebrune sur Argens d'où on aperçoit toute la vallée de l'Argens et la voie ferrée. (Cf. photo)


De plus il y a très proche un autre lieu-dit "Les Baumettes"(La Baume" du livre ?). Le paysage est donc très montagneux, particulièrement pour un enfant du littoral comme Edouard.

Dans la liste de recensement du Muy, on remarque d'ailleurs un Lucien Troin agé de 12 ans. Sa mère porte le patronyme de Latil, fréquent à Taloire.

Je pense donc que c'est assez vraisemblablement à partir de ces quelques éléments historiques qu'Edouard  a fabriqué les quelques pages de son livre consacrées à ce séjour.

Il demeure une énigme généalogique : impossible de trouver trace du décès du Grand-père maternel d'Edouard, Louis Philip ???? Déjà par une bizarrerie d'écriture de son acte de naissance le 20 mai 1838 aux Arcs  sous le nom de Louis Félix, corrigé en Philip... Très probablement décédé avant 1906, et qui ne peut donc sans doute pas être le "Grand-père Simon" du livre ???

A suivre

Amicalement

BL

Q8. (27 février)

Cher ami

Nouveau message de Michel, et nouvelle superbe photo. Le but du jeu : retrouver Edouard sur cette photo, enfin s'il y est vraiment. Il n'y a pas de date. Cependant en reprenant ce que Gilbert m'avait dit à l'époque de mon compte rendu, cela se situerait vers 1918, car d'après lui ce serait une photo de fin d'étude.

Ce que m'avais dit Gilbert en 2008 :

Il était élève, au cours de la période 1916-1918 (renseignements approximatifs), à l’école Normale d’Instituteurs à Draguignan. Le bâtiment a été plus tard le siège de l’Inspection Académique du Var.

Amitiés

Gilles

R8. (27 février)

Cher ami,
 
Merci pour tout.

Il est très vraisemblable qu’Edouard ait conservé sa photo de promotion. Mes parents, qui étaient passés aussi par l’école normale de Draguignan (garçons et filles étaient alors dans des bâtiments distincts et éloignés) en 1928-1931, avaient bien sûr conservé leurs photos de promotion, mais aussi celles des promotions antérieure et postérieure qu’ils avaient côtoyées. On ne peut donc pas être absolument certain qu’il s’agisse de 1918.

Mais si Edouard Jauffret est vraiment sur cette photo, je parierais (d’après les formes des sourcils, des yeux, du nez, du front) pour le visage que j’ai marqué d’un point d’interrogation.

D’après les recherches qu’avaient faites pour moi le Prof. Girault aux Archives de l’Education nationale, je confirme la période 1916-1918 à Draguignan :

• Obtient son brevet élémentaire en 1916
• Réussit au concours d’entrée à l’école normale d’instituteurs de Draguignan le 18 juin 1916 et son brevet supérieur en 1918
• Il est instituteur à partir d’octobre 1918
• Il est engagé volontaire « pour la durée de la guerre » d’octobre 1918 à novembre 1919, ce qui lui compte comme service militaire
• Il est instituteur stagiaire à Tourtour (Var) à partir de décembre 1919

J’avais vainement tenté d’obtenir cette photo auprès de l’école normale (IUFM) de Draguignan, sachant que toutes les promotions avaient été photographiées dans le passé (j’ai par exemple retrouvé celle de 1920-1923). On pouvait espérer qu’ils avaient conservé un exemplaire de la photo de chaque promotion dans leurs archives, mais ils n’ont jamais daigné me répondre.

Attendons l’avis des autres fans d’Edouard à propos de l’identification de son visage. Il y a aussi des logiciels qui permettent, avec une certaine probabilité, d’identifier un visage à partir d’autres photos, et même des ressemblances entre parents et enfants.
 
Amitiés.
 
Jean-Claude

Q9.

Cher ami

Merci pour votre message avec tous ces détails.A chaque fois je mets de côté tous vos messages pour l'histoire qui nous concerne.

Concernant la photo d'Edouard dans le groupe, et bien... oui, c'est aussi mon avis.  Comme vous, j'ai surtout  remarqué un détail précis qui m'a fait tilt : ses sourcils qui sont les mêmes sur les 2 photos que l'on a. C'est le moment de le dire, "il n'y a pas photo". Et voici la réponse de Roland :

Pour la photo de groupe je me suis un peu amusé et en ai tiré une conclusion, qu’en penses-tu ? J’ai encerclé la personne que je crois être notre Edouard.  J’ai inversé son visage en mode miroir et lui ai rajouté la moustache d’Edouard, les yeux avec les paupières un peu tombantes, ça ressemble bien, non ?

Mais je ne suis pas sûr à 100  % bien entendu, j’ai hâte d’avoir ton avis et celui de Michel. Il y a peut-être la forme du menton qui n’est pas tout à fait pareille ? Plus pointu chez EJ (voir pièce jointe).


On est donc tous raccord, génial ! 

Amitiés

Gilles

























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