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du Tome VII
Marius AUTRAN
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Images de la vie seynoise d'antan - Tome VII (1999)
Avant-Propos

 

Voici le septième ouvrage de la série :
« Images de la Vie Seynoise d'antan »
(Récits - portraits - souvenirs)

 

Conçu dans la même forme que les précédents avec des faits, des rappels historiques consacrés essentiellement à ceux qui fondèrent notre communauté à partir du XVIIe siècle dans les conditions inimaginables de leurs luttes contre la nature d'abord, contre les épidémies mortelles, les guerres périodiques, les conflits à caractères politiques et religieux.

Plus de trente sujets ont été développés depuis la parution du Tome I et ils n'ont pas été suffisants pour raconter La Seyne.

Un ouvrage spécial (Tome V) a été réservé pour rappeler ce que fut la Construction Navale seynoise, elle seule couvrant 150 ans de notre histoire.

Un autre tout à fait différent (Tome VI) a évoqué longuement la formation de l'Isthme des Sablettes et tous les événements qui ont suivi en ce lieu avec leur aspect économique, stratégique, urbanistique, touristique...

Et puis les années passant, les lois de l'évolution posèrent toujours à la population des problèmes nouveaux auxquels il fallut faire face.

On ignorait il y a seulement quelques décennies les questions de l'environnement, de la pollution de l'air, des eaux de rivières et de la mer, on n'attachait pas une importance suffisante à la protection des espaces verts. La croissance de la population, les changements dans les modes de vie, ont posé aux administrateurs, aux édiles de tous les niveaux des difficultés inattendues auxquelles les solutions ne furent souvent que des palliatifs. Autrement dit : l'Histoire continue et n'apporte pas toujours des solutions heureuses.

D'importantes mutations se sont produites dans La Seyne d'antan au point que certains quartiers ont été transfigurés. Des activités économiques bouleversées, il s'en est suivi des conséquences sur la vie quotidienne, sur le comportement des gens, de la jeunesse surtout. Autant d'éléments nouveaux qui ont influencé l'histoire seynoise et à la lumière desquels on pouvait traiter des sujets différents, quasiment inépuisables en faisant constamment référence au passé glorieux dont la connaissance nous permet toujours de mieux appréhender les problèmes de l'avenir.

Et voici maintenant quelques commentaires sur les sujets traités dans ce septième ouvrage du passé seynois.

J'ai imaginé dans un premier texte de décrire ce qu'était La Seyne en 1910, date de mon entrée dans le monde.

Depuis sa naissance en 1657, elle ne fut qu'une bourgade résultant de l'agglomération de trois quartiers avancés de Six-Fours : Beaussier, Tortel, Cavaillon, peuplée de quelques centaines d'habitants vivant des activités de la mer et de l'exploitation de quelques bonnes terres arables du quartier Saint-Jean au Nord-Ouest et des Plaines vers le Sud.

Ses rivages tant du côté de la rade de Toulon, qu'en bordure de la baie du Lazaret étaient inaccessibles en raison de l'épaisseur des marécages. Malgré la rigueur de leurs conditions de vie, nos ancêtres affrontèrent courageusement l'hostilité du milieu naturel ambiant et menèrent à bonne fin la lutte pour l'indépendance de leur terroir face aux Seigneurs-abbés de Saint-Victor, retranchés dans leur castellum de Six-Fours.

Les luttes sévères contre la nature, contre les exploiteurs expliquent la lenteur du développement démographique.

Au milieu du XVIIIe siècle, la population seynoise atteignit 5 000 habitants seulement et la bourgade deviendra véritablement une cité industrielle seulement vers la fin du siècle suivant. Il est vrai que cette ascension fut déterminante après les progrès spectaculaires de l'industrialisation, la machine à vapeur, l'invention de l'hélice, et la venue du chemin de fer à La Seyne en 1859.

Ce sera vers la fin du XIXe siècle avec la conquête de la IIIe République, la démocratisation des institutions, la naissance et le développement de l'Enseignement public, sous l'impulsion de trois personnalités de haut rang : Amable Lagane, Directeur des Chantiers Navals ; Saturnin Fabre qui fit éclater les frontières de la bourgade dans tous les sens ; Marius Michel (Michel Pacha) promoteur du tourisme vers Tamaris et Les Sablettes. Ce sera donc dans cette période que notre ville réunira les meilleures conditions pour affronter le XXe siècle avec toutes les chances de succès, de prospérité au bénéfice de toute la population.

Quand j'ai fait mes premiers pas dans ma ville natale à dominante ouvrière et paysanne, les rues ne connaissaient pas une grande animation exceptions faites du Cours Louis Blanc avec son beau marché provençal, de la Rue République, et sa poissonnerie toujours bruyante - Le port et son quai Saturnin Fabre voyait circuler de temps à autre des attelages de chevaux et d'ânes. Les autos existaient, mais dans cette période on les comptait sur les doigts des deux mains. Autrement dit, la vie de ce temps n'avait rien de comparable avec celle de notre siècle finissant.

Ce premier sujet intitulé Mon siècle avait dix ans... se propose de faire connaître à mes concitoyens ce qu'était La Seyne dans tous ses aspects : limites géographiques, activités, modes de vie des habitants, administration, coutumes, problèmes économiques, politiques, sociaux. Tout cela en espérant que le lecteur, même s'il n'est pas natif de La Seyne, pourra faire des comparaisons édifiantes avec les réalités d'aujourd'hui.

 

Le sujet suivant : Formes anciennes et nouvelles de la culture seynoise se propose une étude à caractère historique sur les moyens recherchés par nos anciens pour satisfaire leurs besoins de créations artistiques, intellectuelles, parallèlement aux nécessités matérielles de leur existence.

Dans ce domaine, les progrès ont été d'une lenteur désespérante parce que les esprits éclairés désireux de faire triompher les droits de l'intelligence se sont heurtés pendant des siècles aux théories de l'obscurantisme entretenues par les riches possédants, les religions rétrogrades, les régimes politiques tyranniques.

Rien n'existait dans les domaines culturels et artistiques : ni écoles, ni musée, ni bâtiment administratif. La première structure nécessaire au fonctionnement de la vie municipale fut la Chapelle des Pénitents blancs au quartier Cavaillon.

La première école d'enseignement public s'ouvrira deux siècles et demi plus tard, elle aussi dans un établissement religieux : la Dîme (future école Martini). Autre exemple significatif : la première école pour jeunes filles autorisée en 1846 fonctionnera dans l'Hôtel-Dieu de la rue Clément Daniel.

Toute la symbolique de la culture se trouvait dans les églises, les chapelles, les oratoires. On ne pouvait donc parler que d'une culture religieuse. Les ordres religieux, nombreux ne furent pas en mesure vers la fin du Moyen Age, d'assurer toutes charges administratives et recherchèrent la collaboration des propriétaires terriens les plus puissants qu'ils conseillèrent pour la gestion de leurs domaines.

Ils transmirent leur savoir sur la lecture, l'écriture et les premiers rudiments du calcul.

On sait bien que l'Église ne souhaitait pas étendre les connaissances à d'autres domaines, surtout pas à celui des Sciences.

N'est-ce pas dans la période qui nous préoccupe que le savant Galilée fut condamné par l'Église à faire amende honorable pour avoir affirmé que la terre tournait sur elle-même ? (E pur si muove, dira-t-il tout de même).

Les premières tentatives pour apporter un peu d'instruction, donc de culture, au peuple analphabète dans son immense majorité, remontent à la Révolution de 1789 et ce sera seulement au XIXe siècle que l'on parlera d'enseignement public dans la nation française, d'un enseignement obligatoire, laïque et gratuit, à la portée de toutes les familles dont les écoles ouvriront les portes de la culture à tous les citoyens quelles que fussent leurs origines et leurs conditions sociales.

Nous verrons comment les problèmes culturels et artistiques ont été contrariés par des événements néfastes et des choix inégaux de dirigeants politiques plus ou moins réceptifs à l'urgence de certaines solutions, en sorte que des retards importants se sont accumulés particulièrement dans le domaine de la conservation du patrimoine. La France possède un capital inestimable avec ses 36 000 monuments historiques. La Seyne a aussi les siens qui ne sont pas à négliger.

Nous verrons sur la fin de cette relation comment à l'échelle locale, nos édiles ont lutté pour obtenir des résultats positifs, en liaison étroite avec l'éducation nationale, les associations à caractère artistique, pour donner à notre ville une vie culturelle intense et conserver son patrimoine historique si riche de souvenirs.

 

Le troisième thème intitulé Mémoires d'entre tombes surprendra certains lecteurs, l'estimant peut-être incongru par l'austérité des récits et les rappels douloureux et dramatiques qui ont jalonné l'histoire de la communauté seynoise. Il est certes plus agréable de traiter des sujets qui inspirent la joie et le bonheur mais hélas l'histoire n'est pas faite, loin s'en faut, d'une suite ininterrompue d'heureux événements.

Après avoir écrit beaucoup sur les origines de notre ville, ses activités, ses personnalités, sa renommée industrielle, il était normal de parler des disparus, humbles et célèbres ayant contribué à des titres divers au développement du bourg de La Sagno pour en faire la grande ville d'aujourd'hui peuplée de 60 000 habitants.

Quand on parcourt les allées de notre nécropole, on se rend compte que l'histoire de notre cité, glorieuse à plus d'un titre est concentrée sur les 7 hectares de terre acquise par étapes au bien public sous la responsabilité de nos édiles.

Au préalable, il m'a paru indispensable d'expliquer leurs difficultés à trouver des terrains de sépulture. Dans le passé lointain, il y eut de nombreux cimetières avant la nécropole actuelle, les récits qui suivent préciseront leur implantation.

Et puis, nous en viendrons à décrire le style des tombes qui évoluera au cours des décennies, à parler des agrandissements obligatoires en fonction de la croissance de la population.

Il faudra rappeler l'origine des tombes les plus célèbres, des stèles érigées après les événements les plus dramatiques dont La Seyne fut victime.

Il n'était pas possible de parler de tout et de tout le monde mais les Seynois amoureux de leur passé seront sensibles à la lecture des noms gravés dans la pierre ; ceux des premières familles de terriens, de pêcheurs, de propriétaires, d'artisans, d'ingénieurs, de chefs d'entreprises, de médecins, de professeurs... et comment ne pas rappeler les victimes innocentes des guerres, de la déportation... sans oublier les étrangers, oui ! des étrangers d'origine russe, italienne, musulmane. On a tendance dans certains milieux à oublier que ce furent des régiments de travailleurs marocains et sénégalais qui contribuèrent efficacement à libérer notre sol provençal des hordes hitlériennes. Il y avait donc beaucoup à dire sur un sujet grave dont la rigueur a été parfois édulcorée par des anecdotes dont j'espère que le lecteur ne les trouvera pas outrancières.

 

Pour la bonne compréhension du quatrième texte intitulé De la Chaulane d'antan à la Z.U.P. d'aujourd'hui, il est indispensable d'apporter au lecteur des explications sur la formulation d'abord, la grande majorité de nos concitoyens ne sachant pas ce qu'est et surtout ce que fut la Chaulane.

Important domaine depuis le Moyen Age étendu sur plus de 30 hectares, la Chaulane se situait au Nord-Ouest de notre cité entre le quartier Farlède à la limite d'Ollioules et le quartier Peyron, zone des hôpitaux ancien et moderne. Au sud, ce vaste domaine jouxtait le quartier Saint-Jean ; au nord, il était limité par les quartiers Camp de Laurent et Lérys.

On parla pendant des siècles de la Chaulane pour désigner surtout une maison bourgeoise baptisée Château, comme c'était le cas pour Lagoubran, structure encore visible de nos jours, également le Château Verlaque des Sablettes ou encore le Château Bory au quartier Beaussier.

Nous reviendrons sur les détails de la construction de cet édifice élevé dans la partie centrale du domaine essentiellement à caractère agricole, disparu à partir des années 1964-65 et remplacé par le sigle des urbanistes, la Z.U.P. qui se traduit par Zone Urbaine Prioritaire.

La zone agricole disparut en quelques années et l'on vit s'élever des habitations à caractère collectif dominant, des tours de quinze étages, des commerces, des écoles, etc.

De tous les quartiers périphériques de La Seyne, la Chaulane est certainement celui qui a connu la plus grande transfiguration par les constructions neuves et l'importance du peuplement qui représente aujourd'hui une agglomération de 15 000 habitants soit le quart de la population seynoise.

Le but recherché dans les textes qui suivent est de montrer l'évolution d'un quartier paisible où pendant des siècles les activités essentiellement agricoles prédominèrent pour connaître aujourd'hui une ambiance de confort matériel certain mais hélas en contrepartie les dangers d'une concentration humaine excessive avec des conséquences néfastes sur les mentalités, les comportements des habitants, les exaltations d'une jeunesse difficile à maîtriser. Des problèmes d'insécurité publique se posent et ce phénomène n'est pas particulier à La Seyne.

Ce qu'il importait de montrer dans les développements qui suivent ce sont les efforts considérables accomplis par nos élus municipaux pour l'amélioration des conditions de vie des habitants tout en conseillant aux habitants de participer à la sauvegarde de cette immense zone urbanistique patrimoine inestimable de toute une population.

 

Venons en au sujet suivant : Richesse et protection de la végétation seynoise.

Dans les récits précédents comme l'Histoire de la baie du Lazaret et celle de l'Isthme des Sablettes, la vie sur nos rivages d'antan a été traitée abondamment dans l'intention de montrer comment nos ancêtres avaient su tirer le meilleur parti des richesses maritimes.

Restait une importante lacune à combler : l'exploitation des ressources de la végétation terrestre et plus spécialement celles de la Forêt de Janas hantée depuis les temps préhistoriques par des tribus nomades.

Tout en apprenant la pêche sur les rivages de Sicié, nos ancêtres ne trouvèrent-ils pas en ces lieux l'eau pure des sources, des champignons comestibles, des fruits, des plantes médicinales, le bois si nécessaire à la confection de leurs abris primitifs et de leurs premiers esquifs, sans parler du gibier abondant. Cette végétation et cette faune si riches dans ces temps reculés, véritables dons de la nature pour les humains méritaient d'être évoquées.

Ce sera ici le domaine de la botanique qui fera l'objet de notre plus grande attention pour des raisons que le lecteur découvrira sans peine. La botanique sur laquelle il y a tant à dire, depuis les plus petites plantes sauvages de nos campagnes jusqu'aux plus beaux arbres de notre forêt communale.

En alternance avec quelques anecdotes de mon enfance, le lecteur trouvera une étude bien documentée sur les espèces végétales de notre terroir qu'on peut évaluer à plusieurs centaines, en rappelant qu'elles ont, elles aussi, leur propre histoire. Et tout naturellement, il a fallu souligner les soucis constants de nos édiles et des amoureux de la nature pour la conservation de ce patrimoine inestimable qu'est la forêt de Janas.

Les conseils de prudence ont été multipliés auprès de tous les usagers et ils sont nombreux : promeneurs, sportifs, campeurs, botanistes, peintres, écoliers et étudiants...

Il importait de remercier les municipalités, les services de sécurité, les acteurs de la vie associative pour la mise en place de toutes les structures d'accueil et conjointement celles de leur protection.

Il faut absolument parvenir à une prise de conscience collective pour la conservation de ce poumon vert que représente notre superbe forêt. La santé de tous en dépend - et je tiens à répéter une phrase que des milliers d'enfants ont entendu de ma bouche : « Sauve la nature, elle te sauvera ».

 

Enfin, les commentaires de cet Avant-Propos vont se terminer par une étude historique intitulée : " Naissance et évolution de la vie maritime seynoise ".

Les ouvrages précédents ont traité de-ci, de là, de faits s'y rapportant, d'une manière sporadique avec des lancements de navires dans les Chantiers Navals, avec l'apparition des premiers ports de pêche, l'exploitation des richesses de la mer, autant d'actions et d'événements sans liaison effective entre eux.

Il s'agira ici d'une véritable histoire maritime née au XVIe siècle sous l'impulsion des six-fournais à la recherche des ressources que la rade de Telo Martius leur offrait en abondance.

Elle s'étale sur quatre siècles cette histoire et il a été difficile de la résumer en quelques pages. Elle a commencé par la lutte contre les marécages du littoral pour l'aménagement du premier port de La Sagno, abri indispensable aux premiers esquifs destinés à la pêche dans la rade. Le comblement progressif du rivage permit l'établissement des premières aires de construction navale.

Les années passèrent et la population croissante multiplia ses activités. Un autre port plus important fut nécessaire. Le tonnage des embarcations s'accrut et permit des échanges commerciaux avec les autres ports du Littoral varois et marseillais.

Ce sera seulement au XVIIIe siècle qu'une prospérité véritable s'affirmera, contrariée tout de même par les événements imprévus, la Révolution, la guerre et ses conséquences toujours néfastes.

Les activités maritimes se manifestèrent peu à peu sur tout le littoral seynois par la création d'autres petits ports destinés essentiellement à la pêche.

Le XIXe siècle et ses inventions spectaculaires apportera des changements si profonds que La Seyne deviendra un grand chantier de constructions navales de renommée mondiale.

Les activités maritimes se multiplièrent sous d'autres formes avec la création des lignes de navigation et de transports de voyageurs reliant La Seyne avec Toulon, Saint-Mandrier, Tamaris, Les Sablettes. Les méfaits des guerres mondiales causèrent des périodes de récessions économiques et des vicissitudes que nos anciens surent tout de même surmonter jusqu'au séisme de 1986, année de la disparition de la grande construction navale, une plaie toujours ouverte malgré la décennie écoulée.

Ce texte ne se termine pas sur des impressions de désespoir. En dépit des mauvais coups du sort et aussi des erreurs humaines, nos anciens nous ont montré dans le passé tumultueux et souvent dramatique dont notre communauté seynoise eut à souffrir, qu'il est toujours possible de trouver des solutions heureuses pour vaincre les difficultés du destin en demeurant fidèle à la pensée du philosophe qui a dit :

« Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ».

 

Marius AUTRAN


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