jcautran.free.fr
Historique des échanges de messages à propos de :
23-29 novembre 2015 : Lancement du cuirassé Jauréguiberry
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Le Petit Var, 28 octobre 1893 |
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Le Petit Var, 29 octobre 1893 |
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Le Petit Var, 29 octobre 1893 |
3-14 novembre 2015 : Photo aérienne du site des anciens Chantiers navals de La Seyne
J’ai
trouvé cette photo sur le site de Nicky La Seyne.
Seriez
vous en mesure de me donner une date de cette prise de vues?
Nous
préparons un article sur la grue Titan.
Merci.
JLV, correspondant du site meretmarine.com
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La grosse grue au centre est-elle celle
qui se trouve actuellement à la base navale ?
Si
oui je pense
qu’elle a été vendue il y a quelques décennies à la marine?
J'ai mis un peu de temps pour te répondre avec les copains nous avons cherché et trouvé....
Merci beaucoup pour ces précisions.
Amitiés.
Jean-Claude
Ces indications retrouvées sont parfaites.
C’est quand même bien de fouiller l’histoire de La Seyne.
Pour info : L’article a été publié sur mer et marine => Toulon : « Une nouvelle grue à Vauban
pour l’ATM [Arrêt Technique Majeur] du Charles de Gaulle »
Mais nous reviendrons évidemment sur ce
sujet quand la nouvelle grue arrivera à La Seyne.
Je suis aussi en rapport avec un responsable de l’entreprise Joseph
Paris.
Bien cordialement et avec mes remerciements.
JLV
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Photo Jean-Louis Vienne - Extrait du
site Mer
et Marine |
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Le Charles
de Gaulle derrière la 10P Photo Jean-Louis Vienne - Extrait du site Mer et Marine |
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Var-Matin,
23 novembre 2015 |
Q1.
Bonjour Monsieur,
Je vous félicite de votre travail sur la Seine sur
Mer.
J'ai
vu sur votre blog que vous vous posiez des questions sur mon
arrière grand oncle Lucien Savatier, gendre d'Amable Lagane.
C'est pourquoi je me permets de vous envoyer des éléments
biographiques
qui sont parus dans le bulletin des anciens élèves de
Saint-Joseph de
Poitiers.
Je
crois qu'effectivement mes cousins qui exploitent le domaine du
Rouët
ne lui ont pas donné ses fonctions exactes sur leur site.
N'hésitez pas à en publier ce
document ou/et tous les extraits que vous voudrez.
Je vous recommande aussi de consulter son
dossier de la légion d'honneur disponible sur le lien
Vous souhaitons bonne réception, je vous adresse,
Monsieur, l'expression de salutations les plus cordiales.
BS
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R1.
Bonjour Monsieur,
Merci infiniment pour votre message et pour toutes les
précisions que
vous m’apportez. Je ne savais, en effet, pratiquement rien sur
les
origines, la vie et la carrière de votre arrière grand
oncle Lucien
Savatier, sinon qu’il était ingénieur, gendre
d’Amable Lagane et que ce
dernier lui avait confié la « responsabilité de
créer, en 1890, un
atelier spécialisé pour l'application et l'extension
à la ville de
l'énergie électrique à l'éclairage
électrique et au transport public
par tramway ».
Vos documents, ainsi que le dossier de la Légion
d’Honneur, apportent
donc de nouvelles informations très précieuses en
matière d’histoire
locale de notre ville de La Seyne sur laquelle je travaille, et
notamment des personnalités telles que celle de Lucien Savatier,
qui
ont apporté une large contribution à notre construction
navale,
autrefois prestigieuse, aujourd’hui malheureusement disparue.
Je ne manquerai pas, puisque vous m’y autorisez, à publier
toutes ces
informations sur le “forum” de mon site, à la suite
des échanges déjà
mis en ligne à propos d’Amable Lagane et sa famille.
Merci encore. Bien cordialement.
Jean-Claude Autran
Q2.
Bonjour Monsieur,
J'ai
retrouvé le faire part de décès mon arrière
grand oncle Lucien Savatier que vous pouvez aussi publier si vous le
voulez.
Pouvez vous m'indiquer quand vous aurez publié mes documents
quel est le lien ?
Bien à vous
BS
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Bonjour Monsieur,
Merci encore pour ce dernier document que j'ai mis en ligne à la
suite des précédents.
J'ai trouvé les pages publiées par l'Association extrêmement intéressantes, avec cette biographie à la fois très bien documentée et émouvante aussi. D'une part, sur les origines, la formation et la personnalité exceptionnelle de Lucien Savatier qui n'a jamais été spécialement explicitée dans les quelques ouvrages ayant traité de l'histoire des Forges et Chantiers de La Seyne. Seul son rôle dans la mise en place et le développement du service électrique des F.C.M. a été brièvement évoqué. D'autre part sur le rôle essentiel qu'il a joué dans le développement des chars d'assaut français, pendant et après la guerre de 1914-1918, sa rencontre avec le Général Estienne et sa Légion d'Honneur. J'ai découvert aussi dans cette notice nécrologique son lien avec l'Estérel qui explique la présence dans cette région d'une branche de votre famille exploitant le domaine du Rouët.
D'une façon générale, les auteurs de cet exemplaire du Bulletin des Anciens Élèves de Saint-Joseph de Poitiers et de cette notice nécrologique étaient beaucoup mieux informés de la vie de Lucien Savatier et de ses activités professionnelles que ne l'étaient jusqu'ici les spécialistes seynois de la construction navale. Je considère donc comme extrêmement précieux les différents documents que vous avez bien voulu me transmettre.
Je les ai donc intégralement dans le "forum" de mon site et dans deux rubriques différentes :
- Dans la
rubrique "personnalités locales", à la suite des
différents échanges relatifs à « Amable
Lagane et ses
descendants » :
http://jcautran.free.fr/forum/personnalites_locales.html#45
- D'autre part, dans un paragraphe spécifique de la rubrique "Construction navale, Forges et Chantiers, Histoire des navires", sous le titre « Lucien Savatier, grand ingénieur des F.C.M. et gendre d'Amable Lagane » :
http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2014_2016.html#40
Je reste à
votre disposition pour compléter ou rectifier ce qui a
été mis en ligne
concernant votre arrière grand oncle si vous y trouviez la
moindre
erreur ou anomalie.
On pourra également accéder (lien ci-dessous) aux 7 pages de biographie de Lucien Savatier, copiées sour un fichier pdf indexé, un format qui permet aux moteurs de recherches d'accéder - contrairement au format image - au contenu du texte :
http://jcautran.free.fr/forum/photos_forum_2015/lucien_savatier/lucien_savatier.pdf
Avec tous mes remerciements.
Bien cordialement,
Jean-Claude Autran
Q3. (6 novembre 2020)
Bonjour Jean-Claude,
J'espère que cette période si singulière ne vous affecte pas trop.
Est-ce ce domaine que vous évoquiez lors de notre dernière réunion à
propos du bicentenaire du fort Napoléon?
Je vous remercie
JCV
R3.
Bonjour Jean-Christophe,
Oui, c’est bien le domaine que j’évoquais. Il est bien mentionné sur
leur site que Lucien Savatier « sauva les portes de la
cabine-reliquaire de La Belle Poule,
qui ornent désormais la chapelle du château. La Cuvée « Belle Poule »
évoque ce souvenir ». Par contre, Savatier (1863-1938) n’était pas
directeur des Chantiers comme cela est écrit. Gendre du directeur
Amable Lagane, il était seulement ingénieur, ou ingénieur-en-chef. Mais
c’est bien lui qui avait eu en charge la déconstruction de La Belle Poule
en 1888. (Par la suite, il dirigera le développement du service
électrique des F.C.M. et jouera un rôle essentiel dans le développement
des chars d'assaut français, pendant et après la guerre de 1914-1918).
L’histoire des portes de la chapelle reliquaire de La Belle Poule est relayée sur
d’autres sites, tels que :
Suite
à un échange de mails que j’avais eu en 2015 avec M. BS, arrière petit
neveu de Lucien Savatier (et cousin des propriétaires actuels du
Domaine du Rouet), je l’avais aussi mentionnée, avec l’histoire de la
famille Lagane-Savatier, sur différentes pages de mon site :
On la trouve aussi racontée dans des
pages « Notre Histoire » du Var-Matin
du 5 avril 2015 (ci-jointes).
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Var-Matin, 5 avril 2015 |
Malheureusement, je n’arrive pas à retrouver sur internet une photo de
ces portes. Il me semblait l’avoir vue dans une version précédente du
site du Domaine du Rouet, mais impossible de la retrouver aujourd’hui.
Peut-être obtiendrait-on cette photo en s’adressant au Domaine ?
J’espère que vous continuez à traverser sainement la période difficile
que nous vivons. Prenez soin de vous.
Chez moi, tout va bien pour le moment. Je suis « confiné dans mon
jardin » et je n’ai donc pas à me plaindre.
Amitiés.
Jean-Claude Autran
Q4.
Bonjour Jean-Claude
Merci pour toutes ces précisions !
Voltaire vous accompagne dans votre jardin....
Bonne journée
JCV
Q5. (15
novembre 2021)
Bonjour cher
ami et confrère,
Suite à notre discussion de Lundi, pourriez vous me transmettre les
coordonnées du vignoble où se trouvent les portes provenant de la
Belle-Poule ? Disposez vous de documents sur la destruction de la Belle
Poule à La Seyne ?
Bien amicalement.
BP
R5. (à BP)
Cher ami et confrère,
Pardon de n’avoir pas répondu plus
vite à votre question.
L’adresse du vignoble dont nous
avons parlé se trouve : Château du Rouët, route de Bagnols en Forêt,
83490 Le Muy. Responsable : MS (descendant de Lucien Savatier, gendre
d’Amable Lagane).
Des renseignements sur le domaine
se trouvent dans plusieurs sites internet, tels que :
J’ai
eu en 2015 une série d’échanges avec BS, arrière petit neveu de Lucien
Savatier qui m’a donné de nombreux renseignements sur son ancêtre et
sur La Belle Poule, que vous trouverez sur mon site, avec le lien
suivant :
Var-Matin a consacré aussi 2 pages en
avril 2015 (pdf ci-joint) sur la déconstruction de La Belle Poule et sur les fameuses
portes de la chapelle reliquaire qui se trouvent aujourd’hui au Muy.
Amicalement,
Jean-Claude
Q6. (13 janvier 2023)
Bonjour Jean-Claude.
Mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
Je
poursuis mes recherches sur la déconstruction de la Belle-Poule et les
fameuses portes de la chapelle ardente. J'ai eu plusieurs contacts avec
le Musée de la Marine à Paris. Il semblerait que la chapelle ardente ne
comportait pas de portes mais uniquement une tenture !! [Voir image
ci-dessous] Quelles seraient alors les portes installées au château de
Rouet ?
Voilà une
énigme à résoudre !
Disposeriez
vous de documents provenant de Bernard Savatier ? Pensez vous que les
archives des chantiers pourraient nous renseigner ?
Auriez vous
les coordonnées de B. Savatier (mail) ?
Bien amicalement.
BP
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R6.
Bonjour Benoit,
Merci pour vos bons vœux. En retour, je vous présente tous mes souhaits
de santé avant tout et de réussite dans la poursuite de vos recherches.
Votre question sur La Belle Poule arrive fort à propos, car j’y
travaille aussi actuellement dans la perspective de la conférence que
j’ai proposée sur « Amable Lagane (1838-1910), grand patron de la
construction navale locale » que l’Académie a programmée pour la séance
mensuelle du 23 mars.
En épilogue de la vie et de l’œuvre d’Amable Lagane, j’avais prévu de
parler quelques instants de la villa La Coquette de Saint-Jean-du-Var
et du domaine du Rouët. L’histoire des portes récupérées lors de la
déconstruction de La Belle Poule eut constitué une anecdote étonnante
et pittoresque.
Mais je commençais à avoir quelques doutes car, bien cette histoire des
portes de la chapelle-reliquaire soit mentionnée dans différents
documents et partagée sur plusieurs sites internet (dont le mien) sans
avoir été spécialement authentifiée, elle me semble présenter des
anomalies.
- D’une part, la plupart des documents sur la question sont issus des
descendants de la famille Savatier concernant le domaine du Rouët et
son site internet, sans référence historique précise. A ma
connaissance, les ouvrages d’histoire des chantiers de La Seyne n’en
font pas mention.
- Ensuite, on a pu lire dans Var-Matin « Notre Histoire » du 5 avril
2015 : « En
1888, les Forges et Chantiers Navals de la Seyne allaient procéder à sa
démolition lorsque leur directeur, Lucien Savatier, décida de sauver de
la destruction deux portes de la chapelle ayant accueilli le cercueil
de l’Empereur dans le bateau. Il décida de les transporter au Muy, dans
le château du Rouet que sa famille venait d’acquérir... ». On
note déjà une erreur puisque Lucien Savatier a été ingénieur, mais
jamais directeur des Forges et Chantiers.
- De plus, si la frégate a bien été déconstruite en 1888 à La Seyne,
c’est à peu près à cette époque que Lucien Savatier y est affecté. A ce
moment-là, il ignore certainement l’existence du domaine du Rouët,
puisqu’il n’épouse Jeanne Lagane (qui en sera co-héritière) qu’en 1892.
Ce n’est évidemment pas la famille Savatier qui acquiert le domaine
puisque celui-ci est acquis par des ancêtres Berenguier au début du
XIXe siècle, puis transmis par les femmes (branches Reverdit, puis
Lagane) jusqu’à Lucien Savatier.
- Le chapitre sur l’histoire du domaine reconnaît bien, lui : « Vers
1880, trois générations (Reverdit / Lagane/ Savatier) décident de
construire le château dans sa forme actuelle, avec ses bassins (1876)
son parc, sa « Grande Maison » avec ses plafonds peints de l'école
Italienne (1880), sa chapelle (1898) ».
- Les fameuses portes n’auraient donc été placées dans la chapelle du
château qu’environ 10 ans après avoir été récupérées. Où avaient-elle
été remisées pendant ce temps-là ?
Finalement, c’est dans les pages Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Savatier)
de la (nombreuse) famille Savatier que la clé de l’énigme semble
apparemment fournie : « Lucien Savatier (1863-1938) qui dans les années
1890 a rajouté la chapelle dont les portes viennent du carré
d’officiers de la Belle Poule (1834) la frégate qui avait assuré le
retour des cendres de l'Empereur Napoléon Ier depuis l'Ile de Saint
Hélène ».
Bien qu’aucun source historique vienne à l’appui de cette affirmation,
elle semble plus objective que les documents (sans doute avant tout
commerciaux) du domaine du Rouët. Et cela corrobore bien les
informations que vous avez eus auprès du Musée de la Marine selon
lesquelles la chapelle-reliquaire ne comportait qu’une tenture.
Le domaine du Rouët semble toujours appartenir à Bernard Savatier
(ingénieur agronome, né en 1935), qui a je crois progressivement passé
la main à ses fils Martin et Matthieu.
J’avais eu en 2015 un échange, relayés sur mon site internet (http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2014_2016.html#40)
avec un descendant Savatier (initiales BS), mais il ne s’agissait pas
de Bernard Savatier, mais de Bertrand Savatier, qui se dit cousin des
responsables du domaine, donc un neveu ou petit-neveu de Bernard
Savatier. Je n’ai pas l’adresse mail de ce dernier, mais celle de
Bertrand Savatier est : ().
Vous pourrez peut-être en savoir davantage sur ces fameuses portes
auprès de lui sur la base de vos informations du Musée de la Marine.
Je vous adresse ci-joint le pdf du document (notice nécrologique) que
m’avait adressé Bertrand Savatier sur Lucien Savatier. Il n’y est pas
question de La Belle Poule.
Je ne sais pas si les archives des chantiers pourraient nous
renseigner, car j’ignore où chercher, ces archives étant dispersées sur
différents sites : Siège des CNIM, Archives nationales, Centre des
Archives du Monde du Travail à Roubaix, Archives municipales de La
Seyne,... Mais je dois justement rencontrer le responsable des Archives
de La Seyne la semaine prochaine. J’évoquerai la question avec lui.
Bien à vous, dans l’attente de la suite de l’histoire...
Jean-Claude Autran
Q7.
Bonjour Monsieur,
Nous avions correspondu il y a
quelques années (octobre-novembre 2015) à propos de votre arrière
grand-oncle Lucien Savatier et vous m’aviez aimablement communiqué sur
lui d’importants éléments biographiques.
Il se trouve que je me vais faire,
le 23 mars prochain, une conférence sur Amable Lagane, devant
l’Académie du Var, dont je suis maintenant membre associé. En épilogue
de la vie et de la carrière d’Amable Lagane, je vais naturellement
évoquer son gendre Lucien Savatier, ainsi que le domaine du Rouët.
Mais une question se pose à propos
de la déconstruction de la célèbre frégate La Belle Poule, dont Lucien
Savatier avait été chargé en 1888 aux chantiers de La Seyne, puisqu’il
est écrit sur le site internet du domaine que : « Par déférence,
[Lucien Savatier] sauva les portes de la cabine-reliquaire [qui avait
abrité le cercueil de l’empereur au cours du retour de Sainte-Hélène
jusqu’à Cherbourg] qui ornent désormais la chapelle du château. La
Cuvée « Belle Poule » évoque ce souvenir ».
(https://www.chateau-du-rouet.com/le-domaine-chapelle.php)
Or, la page Wikipedia de la
famille Savatier (https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Savatier),
donne (note 26) une version différente : « Lucien Savatier (1863-1938)
qui dans les années 1890 a rajouté la chapelle dont les portes viennent
du carré d’officiers de la Belle Poule (1834) la frégate qui avait
assuré le retour des cendres de l'Empereur Napoléon Ier depuis l'Ile de
Saint Hélène ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Savatier#cite_note-26
En outre, les images ou dessins
que l’on possède de cette chapelle ardente (exemple ci-joint), aménagée
dans l’entrepont de La Belle Poule (et cela a été confirmé par le Musée
de la Marine), ne montrent pas de portes, mais seulement des tentures.
Auriez-vous l’explication de cette
énigme ? Ou bien, serait-il possible d’avoir le contact avec vos
cousins, je crois, qui exploitent le domaine du Rouët pour essayer de
connaître l’origine de l’information selon laquelle les portes qui
ornent la chapelle de leur château sont celles de la chapelle
reliquaire. Vu le symbole fort que représente La Belle Poule, une
légende ne se serait-elle pas créée au fil des années au sujet de ces
portes ??
Je suis désolé de vous importuner
sur cette question, mais chacun comprendra que dans ma conférence, je
ne peux mentionner que des faits historiquement avérés.
Je vous remercie sincèrement pour
votre aide.
Bien cordialement.
Jean-Claude Autran
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20 juin - 2 août 2015 : Canons utilisés comme bittes d'amarrage dans les ports
Q1a.
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« Le
remplacement du
vieux canon de 36 par le canon de 30 plus moderne, à partir de
1838, fit que l’on se retrouva avec un stock impressionnant de
vieilles pièces d’artillerie à détruire ou
à transformer. La Marine ne savait qu’en faire.
Quelqu’un - on ne sait qui - eut la bonne idée de les
transformer en de paisibles bittes d’amarrage. Tous les ports de
France, d’outre mer et même des colonies profitèrent
de cette aubaine. Cela permit de vider les arsenaux de canons
obsolètes et d’éviter de les faire transporter
jusqu’à une fonderie, ce qui se serait avéré
onéreux. Port-Vendres eut son lot de pièces de 36 et en
implanta un peu partout dans le port et sur la côte, là
où ils pouvaient servir à amarrer un navire » (BB).
|
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Q2.
R2.
Q3.
R3.
Trois autres photos du port de La Seyne, l'une prise au début du XXe siècle, avant 1907 (on ne voit pas les rails du tramway), la seconde dans l'entre deux guerres (on y voit encore l'ancien Monument aux Morts de la guerre de 14-18, détruit en 1943), la dernière après 1959 (on y voit le nouvel hôtel-de-ville), que j'ai récemment découvertes, confirment bien, s'il en était encore besoin, l'utilisation de deux canons, comme bittes d'amarrage, sur le quai Hoche et le quai de la Marine.
JCA
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5-20 juin 2015 : Naissance à bord du paquebot Président de Cazalet
Q1.
Bonjour
monsieur
Autran,
J'ai lu dans votre très
intéressant site internet qu'une personne qui était
née à bord du Président de Cazalet recherchait des
renseignements et des photos sur cet évènement.
Il se trouve que j'ai une photo où
on voit le bébé, ses parents et le commandant Roux.
Vous serait-il possible de me mettre en
relation avec cette personne ?
Vous ne donnez pas son nom, mais je
présume qu'elle s'appelle CC.
Je suis historien maritime,
spécialisé dans les armements français de
Méditerranée.
En vous remerciant par avance.
Très cordialement
BB
R1.
Bonjour
Monsieur,
Suite à votre message, j’ai recherché le nom de la
correspondante qui m’avait signalé sa naissance à
bord du Président de Cazalet et qui était à la
recherche de toute information sur cet événement.
Il s’agit en effet de Mme Christiane Canu, dont les
coordonnées étaient à l’époque : 27,
rue du Royaume-Uni, 33600 PESSAC (christine-canu@wanadoo.fr).
Elle sera certainement très intéressée de prendre
connaissance du document que vous possédez sur sa naissance.
Merci de prendre contact avec elle (en espérant que ses
coordonnées n’ont pas changé depuis car
l’échange de messages avec elle date de janvier 2007).
Bien cordialement.
Jean-Claude Autran
BB
Q2a.
Cher
Monsieur
Autran,
Merci infiniment pour l'adresse de Christine Canu. Je vais lui envoyer
un mail.
Votre site internet est très intéressant et très
complet. Je suis historien maritime, spécialisé dans les
compagnies françaises de Méditerranée et
j'apprécie les sujets que vous traitez. Peu-être
connaissez-vous mes livres : histoire de la Mixte, de la Paquet,
biographie de Roger Chapelet etc...
Si vous avez besoin de documments, photographies etc sur ces sujets je
suis à votre disposition.
J'ai créé une association "Port-Vendres des Paquebots"
destinée à la sauvegarde du patrimoine maritime de ce
port.
Vous pouvez en savoir plus en allant sur notre site internet (pas aussi
important que le votre)
http://portvendresdpaquebot.monsite-orange.fr
En vous remerciant encore pour votre amabilité.
Très cordialement
BB
Q2b.
Cher
monsieur
Autran,
Je voulais vous remercier de m'avoir communiqué les
coordonnées de CC que j'ai contactée et à qui j'ai
envoyé la photographie (voir en pièce jointe) .
Je vais mettre un texte avec la photo dans notre site :
Je vous le
mets
aussi en pièce jointe et vous demande si vous seriez d'accord
pour que je cite votre nom.
Encore merci.
Cordialement.
BB
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R2.
Cher ami,
Merci pour votre message et pour
la photo - un document exceptionnel et émouvant.
Bien sûr, vous pouvez citer
mon nom. Aucun problème.
Je suis allé sur votre site
et vous félicite pour cette belle initiative et pour la
qualité et le grand intérêt de son contenu.
Bonne continuation de ce travail
(et de ce plaisir) de mémoire.
Cordialement.
Jean-Claude Autran
Q3.
Cher monsieur Autran,
Je vous remercie pour votre autorisation.
J'ai vu dans votre site que vous parliez des canons
napoléoniens, or un de nos adhérents m'a demandé
l'origine des canons qui servaient de bittes d'amarrage dans nos ports
et particulièrement à Port-Vendres. Je vous envoie "en
primeur" l'article que j'ai écrit et qui paraîtra dans
notre nouvelle revue l'année prochaine. Il pourrait vous
intéresser.
J'ai écrit en 1985, l'Histoire de la Compagnie de Navigation
Mixte et le premier navire de la Compagnie, le Du Trembley, fut aussi
le premier navire construit par le bassin Taylor qui comme vous le
savez devint les célèbres Forges et Chantiers. Mais
celà vous devez le savoir, car l'ancienne gendarmerie de La
Seyne a été rebaptisée Du Trembley. J'ai fait un
article sur ce navire et sur sa machine particulière qui
utilisait les vapeurs combinées d'eau et
d'éther. Plusieurs navires furent dotés de ce
système et quelques uns explosèrent ou disparurent. Cette
solution était plutôt détonante. Si cela vous
intéresse je peux vous l'envoyer.
Savez-vous ce que sont devenues les archives de chantiers ? Je
connaissais un collectionneur et historien maritime, qui s'appelait
Charles Limonier, et qui avait pu m'avoir des photos de la construction
du Kairouan de la Cie Mixte.
A bientôt
BB
10 avril - 5 mai 2015 : Pierre-François Mathieu, créateur des Chantiers Mathieu à La Seyne
Q1.
Bonjour,
J'ai découvert avec intérêt et admiration votre
travail. Je cherchais des informations sur l'un de mes ancêtres,
Pierre François Mathieu, constructeur de navires à La
Seyne.
Pour compléter vos archives (s'il en est besoin), il est
né en 1894, en Suisse, et fut d'abord officier dans la garde de
Napoléon (d'où une tendance marquée à
mettre des "aigles" partout). Il a fait la campagne de Russie dans le
6eme Dragons, à peine âgé de 18 ans...
Il est aussi, après Church, un
des précurseurs de la navigation sur le lac Léman.
Cordialement.
JLB
R1.
Bonjour,
Merci pour votre message et pour
l’information très précieuse que vous me fournissez
sur l’origine et le début de carrière de votre
ancêtre Pierre François Mathieu. Je pense que c’est
en 1794 qu’il était né en Suisse (et non 1894).
Les « Chantiers Mathieu
» sont cités par les quelques historiens locaux de la
construction navale à La Seyne comme étant parmi les plus
novateurs de l’époque et M. Mathieu, comme un entrepreneur
audacieux. Il est bien dit que M. Mathieu avait auparavant
dirigé une compagnie de navigation sur le Rhône et La
Saône, appelée « L’Aigle » ou «
Les Aigles », selon les auteurs. Le nom d’Edward Church est
également cité, avec la création, en 1826, de la
compagnie « Church-Mathieu » (250.000 F),
transformée, en 1827, en « Société de
Navigation de la Saône à vapeur » (1 million de
francs). Mais aucun auteur ne semble connaître l’origine de
l’appellation « L’Aigle » ou « Les Aigles
». Vos informations sur le parcours précédent de
votre ancêtre dans la garde de Napoléon sont donc
très précieuses, et je vais donc les rajouter à
mon site internet, lorsqu’il y est question des Chantiers
Mathieu, notamment dans le chapitre écrit par mon père (http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome5/chapitre_1.html#4).
Merci encore. Bien cordialement.
Jean-Claude Autran
Q2.
Bonjour,
La date de naissance est bien 1794...
J'ai
réalisé à l'usage de mes enfants une petite note
sur le métier d'armateur de François Mathieu, lequel
semble avoir beaucoup œuvré pour l'adoption des coques en
fer...
Je la soumets à votre critique.
Cordialement
JLB
PJ.
« MATHIEU DE DRAGON A ARMATEUR
»
NB
: les Breittmayer qui apparaissent sur ma note étaient les
beaux-frères de François Mathieu. Albert, le fils de
Jacques Breittmayer, a beaucoup écrit sur la navigation.
Par exemple :
Améliorations urgentes au point de vue des irrigations et de la
navigation, 1890
Archives de la navigation à vapeur du Rhône et de ses
affluents, 1880-83
Les Canaux d'irrigation dans le Bas-Rhône et les voies navigables
de cette région, 1887
Les Chemins de fer en France avant 1848, documents et souvenirs, 1904
La Navigation maritime et les chemins de fer, nécessité
de la jonction du Rhône avec nos ports
méditerranéens, communication faite à la
Société de géographie de Marseille, 1888
Les Premières Années du dock Talabot, (avec une lettre au
″Courrier de Lyon″ sur les ports Sud), 1885
Les Premiers Bateaux à vapeur en France, conférence faite
à l'assemblée générale de la
Société de géographie de Marseille, le 1er mars
1894,
Le Rhône, sa navigation depuis les temps anciens jusqu'à
nos jours, p, 1904
R2.
Bonjour,
Pardon
d'accuser réception de votre texte avec beaucoup de retard. J'en
ai pris connaissance avec un grand intérêt et j'y ai
appris un grand nombre de choses sur l'histoire et tous les aspects
techniques (et politiques) de cette épopée de la
navigation à vapeur sur le Léman, la Saône et le
Rhône dans les années 1820-1830. Ce sont de nombreux
éléments importants que vous avez ainsi rassemblés
et que j'ignorais, vu que nos historiens locaux s'étaient
limités à la construction navale à La Seyne et
n'avaient guère exploré le parcours antérieur de
votre ancêtre Mathieu et de ses beaux-frères Breittmayer.
Je n'ai donc pas de critique particulière à y apporter. C'est une très belle démarche de votre part que d'avoir écrit ce texte à l'usage de cos enfants et je vous remercie d'avoir bien voulu me le communiquer.
Cordialement,
Jean-Claude Autran
4 décembre 2014 : Attribution du bénéfice d'un bureau de tabac à ma grand-mère, veuve de Louis Gautier † par l'explosion du cuirassé Liberté le 25 septembre 1911
Q1. (à MA)![]() |
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Documents d'origine de
janvier 1913 |
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Transfert du bureau de
tabac à Toulon, boulevard Tessé (octobre 1937) |
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Revalorisation de la part
de redevance à 5.000 francs (octobre 1946) |
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Revalorisation de la part de redevance à 45.000 francs (août 1950) |
PS. Aux lendemains de la première guerre mondiale, le métier de buraliste faisait partie des "emplois réservés", ces emplois que l’état offrait aux veuves de militaires, aux invalides de guerre, aux orphelins de fonctionnaires, de policiers, etc. En leur accordant le privilège de tenir un bureau de tabac, l’administration française comptait donner un petit coup de pouce à ces victimes de la guerre. Voir par esemple le site : http://amnis.revues.org/880?lang=en
Par la suite, le 30 janvier 1923 les parlementaires français adoptent une loi sur les emplois réservés aux victimes de guerre dans les administrations et les établissements publics. Cette loi a pour but de favoriser le reclassement social d'un million d'invalides, de 600 000 veuves et 550 000 orphelins. Elle leur accorde un droit de préférence face aux anciens bénéficiaires des emplois réservés que sont les militaires engagés et rengagés, certains fonctionnaires et leurs apparentés.
En fait, députés et sénateurs ne sont pas les inventeurs de l'emploi réservé. Ce système d'embauche préférentielle existait au moins depuis l'époque révolutionnaire. Son principal objectif était alors de favoriser le recrutement des cadres de l'armée en garantissant à eux et à leurs proches une situation stable au moment de la retraite ou en cas d'invalidité ou de décès. La loi de 1923 n'était pas non plus la première à introduire le principe de préférence dans l'accès à ces emplois réservés puisque, en pleine guerre, la loi adoptée le 17 avril 1916 tentait déjà par ce moyen de répondre aux situations critiques de milliers de mutilés. Il n'en demeure pas moins que cette loi de 1923 est sans doute la plus aboutie de toutes les lois relatives aux emplois réservés votées sous la Troisième République. Quoique discutée en urgence sous la pression des mouvements d'anciens combattants qui revendiquent une loi plus juste et plus efficace que celle de 1916, ses dispositions sont d'une ampleur inégalée par le nombre de personnes qui peuvent en bénéficier et d'une précision sans précédent au niveau de sa procédure de recrutement.
R1.
29 septembre - 12 octobre 2014 : Navires construits pour la Marine russe aux Forges et Chantiers de La Seyne
Q1.
Bonjour,
Je
prépare pour le cahier Histoire de Var-Matin une double page sur
les bateaux de guerre russes construits par les chantiers navals. Le
site "Marius Autran" est très complet mais j'ai besoin de votre
autorisation pour reproduire certains documents mis en ligne. Bien
entendu, je citerai la source et mentionnerai le crédit. Qu'en
pensez-vous ?
Cordialement
PM
R1.
Bonjour,
Pas de problème. Vous avez mon autorisation de reproduire tout
document se trouvant sur le site jcautran.free.fr en
mentionnant cette source.
Mais les photos mises sur le site n'ont en principe qu'une
"qualité écran" de 72 dpi. Si vous souhaitez une
meilleure résolution pour votre publication, dîtes-moi
quels documents vous souhaitez reproduire et je peux alors essayer de
rechercher des originaux et les scanner de nouveau.
Cordialement.
Jean-Claude Autran
Q2.
1000
mercis.
J'aurais
besoin des 4 photos suivantes, si cela vous est possible :
- Repro de la couverture de votre ouvrage "Images de la vie seynoise
d'antan" couvrant la période fin XIXe.
CHAPITRE PREMIERES ANNEES DES FORGES
- Le cuirassé Césarevitch sur cales avant son lancement
- 1889 : des ouvriers, des femmes, des enfants.
- Le portrait de Dupuy de Lôme
Je suis également à la recherche de toute photo
d'archives en lien avec la construction de bateaux russes à La
Seyne. (Pour une double page, j'ai besoin d'au moins 3 photos de bateau
au total)
Très cordialement
PM
R2a.
Bonjour,
En réponse à votre message, veuillez trouver ci-joint les
photos suivantes (toutes ne sont pas de qualité parfaite car mon
père n’avait pas toujours les originaux, mais quelquefois
une copie ou une photographie de l’original) :
Je rajoute deux autres extraits de la
revue Sillages
: 1) un paragraphe “Le Cesarevitch et le Bayan” et 2) Une
liste des navires construits par les Chantiers de La Seyne entre 1900
et 1910, qui mentionne les noms des 7 navires (1 cuirassé, 3
croiseurs, 4 torpilleurs) construits pour la Marine russe pendant cette
période.
Je ne suis pas en possession d’autres photos de navires
construits pour la Marine russe. On peut évidemment en trouver
sur des sites de vendeurs de cartes postales (voir ci-joint, par
exemple, le Bayan et l’Amiral Makaroff),
mais je ne sais pas si vous avez tout à fait le droit
d’utiliser de telles photos, même en vous
référant à leur Editeur.
En matière de bateaux russes, je vous signale aussi, si vous ne
l’avez pas déjà contacté, que nous avons
à La Seyne un grand spécialiste qui est M. GK (...), lui
même d’origine russe et qui s’est plusieurs fois
rendu en Russie pour précisément faire des études
de la Marine russe.
Restant à votre disposition.
Bien cordialement,
Jean-Claude Autran
Q3a.
Tous
ces
éléments me sont très précieux.
R2b.
Bonsoir,
Je viens de retrouver un original de la photo de 1889 "Ouvriers, cadres
et enfants" que je vous adresse ci-joint.
Bien à vous.
Jean-Claude Autran
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Q3b.
Merci
beaucoup.
Bien à vous
PM
Q4.
Bonsoir,
La
double
page passe dimanche. Je suis encore à la recherche d'une photo
des chantiers XIXe, début XXe permettant de les situer dans leur
environnement ainsi que d'une photo de chars produits par les chantiers
avant la 2nde guerre mondiale. Si vous avez ça en archives...
Bien
à vous
PM
R4.
Bonjour,
De telles photos existent, mais je ne suis pas possesseur des
originaux. Celles que je vous adresse ci-joint sont extraites (comme
certaines de celles précédemment envoyées) du
même ouvrage Sillages
(Marc FERRIER coordinateur), 1996. Tome 2 - Les Conquérants.
Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne
sur Mer, 188 p.
- Une photo de l’intérieur des Chantiers avant la guerre
de 14-18 (le pont levant n’existe pas encore) avec leur
environnement (ville, colline des 4 moulins, fort de Six-Fours)
- Deux photos du char lourd FCM 2C (1917)
- Les caractéristiques des différents modèles de
chars construits par les FCM entre 1916 et 1920 (sachant qu’aucun
n’a été utilisé pendant la guerre de 14-18,
vu qu’ils n’ont été opérationnels
qu’après l’Armistice)
A vous de voir si vous pouvez légalement les insérer dans
votre article, en faisant référence à
l’ouvrage de Marc Ferrier.
Bien cordialement,
Jean-Claude Autran
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Var-Matin, 12 octobre 2014 |
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Var-Matin, 12
octobre 2014 |
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Le Petit Var,
27 septembre
1911 |
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Le Petit Var, 27 septembre 1911 |
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Le Petit Var, 26 septembre 1911 |
31 janvier - 1er février 2014 :
Liste de disparus dans la catastrophe du cuirassé Liberté
Q1.
Bonjour, j'ai trouvé sur des journaux les récits sur le cuirassé Liberté avec les noms des personnes disparues.
Bonne Année et santé, mes amitiés.
JPG
PS : Peut être les avez vous déjà vus.
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Le Stéphanois, mercredi 27 septemnre 1911 | Le
Journal
du Littoral, 27 septembre 1911 |
R1.
Bonjour,
Merci beaucoup de me communiquer ces pages de journaux.
Je ne connaissais pas spécialement Le Journal du Littoral ni Le Stéphanois. Mais le contenu du Journal du Littoral semble très proche de celui du Petit Var de la même époque.
Justement, je travaille sur Le Petit Var, dont la collection (de 1880 à 1944) a été récemment mise en ligne sur le site internet des Archives départementales du Var. Ce qui permet, avec de la patience, en zoomant sur l’écran, de parcourir tous les numéros du journal (alors qu’aux Amis du Vieux Toulon, les collections sont souvent très incomplètes). Il y a aussi quelques années de La République du Var, du Toulonnais et de La Sentinelle du Midi.
Si vous n’êtes pas familier de ce site, voici comment faire :
Archives départementales du Var : cliquer sur le lien suivant : http://www.archives.var.fr/article.php?larub=97#.UdkCkha1wg8
Aller ensuite vers le bas de la page d’accueil et cliquer sur le logo “Presse”. A “Titre”, taper Le Petit Var et à “Année” : 1911. Vous accédez à 740 pages numérisées qui couvrent toute l’année 1911.
La catastrophe du cuirassé Liberté apparaît page 543 et suivantes. Ci-joint, 2 extraits copiés depuis l’écran.
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Le Petit Var, mardi 26 septemnre 1911 |
L’article sur les victimes de la Direction du Port se trouve p. 544 (27 septembre), en bas à gauche ; les obsèques sont à la page 559 ; etc.
(...) Amicalement,
Jean-Claude Autran
Q2. (6 et 22 juin 2015)
Bonsoir Monsieur Autran,
Je vous contacte de la part de Monsieur PV auquel j'avais
adressé un mail suite à la lecture de son blog
passionnant sur la tragédie de l'explosion du cuirassé Liberté.
En effet, j'effectue des recherches sur ce drame car il se pourrait
qu'un ancêtre de ma famille ait péri lors de ce drame. Il
n'était pas marin directement sur le Liberté,
mais enseigne de
vaisseau de 2nde classe sur le cuirassé La Marseillaise.
Or il semblerait que 12 membres de ce
vaisseau aient péri lors de l'explosion.
Je sais très peu de choses sur mon ancêtre qui s'appelait
Pierre André Levasseur, né le 12/10/1888 à
Louviers, si ce n'est qu'il se trouvait là, ce jour là...
et nous n'avons aucune trace ni aucune mémoire de ce parent.
C'est ce qui me fait penser qu'il pourrait avoir péri à
cette occasion, et que le souvenir trop douloureux a été
petit à petit effacé de la mémoire familiale.
Mais
je n'arrive pas à trouver de liste officielle des victimes, qui
pourrait confirmer ou pas mes suppositions. Peut-être avez-vous
connaissance d'une telle liste ? Son livret matricule (je vous le
communique en pièce jointe), ne mentionne pas grand chose, mais
j'ai trouvé ce lien http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_levasseur_pierre.htm
qui indique qu'il ne figure plus dans les effectifs 1912.
Je
ne sais pas si vous pourrez m'aider pour mes recherches, mais en tout
cas, je vous remercie déjà par avance pour l'attention
que vous voudrez bien porter à mon mail.
Cordialement
OF
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R2.
Cher Monsieur,
Veuillez pardonner le retard avec lequel je réponds à vos
messages. J’avais commencé à me pencher sur votre
question dès réception de votre premier message. Mais
j’ai dû m’interrompre ensuite pour donner la
priorité à la préparation d’une
conférence que je devais faire la semaine dernière.
J’ai repris seulement le dossier hier.
Ayant réexaminé la presse locale (Le
Petit Var, La République du Var
– en ligne sur le site des A.D. du Var) pour la période 15
septembre – 15 octobre 1911, ainsi que les avis de
décès du 3e trimestre 1911 pour Toulon et Saint-Mandrier,
j’ai retrouvé la liste des victimes identifiées du
croiseur-cuirassé La
Marseillaise.
Lors des premières obsèques du 3 octobre 1911, les
honneurs militaires ont été rendus à 152 marins,
dont 12 affectés sur la Marseillaise :
Ces
12 noms figurent tous sur le registre des décès de la
ville de Toulon à la date du 21 octobre 1911 (n°s des actes
: entre 1686 à 1812). Le transfert des cercueils de ces 12
victimes vers leur ville ou village d’origine a été
effectué dans les jours qui ont suivi. Mais le nom de votre
ancêtre n’en fait pas partie.
Le 7 octobre 1911, une autre cérémonie eut lieu pour les
corps non identifiés : 74 cercueils furent conduits au
cimetière de Toulon-ouest (Lagoubran) où eut lieu une
inhumation collective dans un caveau au-dessus duquel sera
édifié par la suite un monument du souvenir aux victimes
de l’explosion du cuirassé Liberté. Ce second
cortège comportait notamment « 5 victimes de la
Marseillaise » dont les noms ne sont pas connus puisqu’il
s’agissait de corps non identifiés.
Par la suite, d’autres corps non identifiés seront
retrouvés. Un journal du 25 septembre 1912 qui retraça le
drame, à l'occasion de son anniversaire, indiqua que la liste
des morts s'était allongée depuis, d'une vingtaine de
noms et qu'il fallait encore y rajouter un nombre de disparus de
l’ordre de 50 à 60. Il se peut qu’il y ait eu encore
d’autres marins de La
Marseillaise parmi ces derniers, mais je n’ai aucune
idée de leurs noms.
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Je n’ai donc malheureusement
retrouvé aucune preuve objective ou officielle de sa disparition.
Logiquement, un appel a dû être fait sur chaque navire au
soir ou au lendemain de la catastrophe, afin d’estimer le nombre
de marins portés manquants. Sur La
Marseillaise,
on aurait dû ainsi pouvoir préciser, à
côté des 12 premiers qui ont pu être
identifiés, le nombre de ceux manquant à l’appel et
dont les corps étaient à rechercher. Je n’ai
malheureusement aucune information sur le nombre et les noms des marins
ainsi disparus. Il n’est pas impossible que ces documents, qui ne
semblent pas avoir été publiés dans la presse,
soient accessibles aux Archives de la Marine. Peut-être, en leur
écrivant, ou en vous y rendant; et avec beaucoup de patience,
arriverez-vous à progresser dans cette triste recherche.
Voilà tout ce que je pouvais vous communiquer en réponse
à vos questions.
Bien cordialement,
Jean-Claude Autran
Q3.
Bonjour Monsieur Autran,
Je vous remercie énormément pour votre long message et
les recherches que vous avez entreprises !
Je
vais me renseigner pour savoir comment accéder aux Archives de
la Marine et tenter d'avoir des informations par cette voie.
Encore merci pour votre aide et vos connaissances inestimables.
Cordialement
OF
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Q2. (à GG)
R2.
Salut Jean-Claude
Je viens
d'arriver de mon voyage sur le Rhin romantique où nous avons eu
un temps superbe.
Pour ce qui
est de la maquette de Lerida, il n'y a aucun doute, c'est la Numancia sans modification.
A lundi 14
Bien
cordialement
Gérard
Q3. (à JPG)
Cher ami,
Il y a quelques mois, vous m'aviez adressé une photo de la maquette de la frégate cuirassée Numancia que vous aviez prise à Lerida.
J'avais eu quelques doutes sur l'identité du navire car je n'y reconnaissais pas exactement sa forme (tellr qu'elle était lors de son lancement) et je m'étais proposé de demander l'avis d'un collègue grand spécialiste des navires de ce type.
Mon collègue est formel : « Pour ce qui est de la maquette de Lerida, il n'y a aucun doute, c'est la Numancia sans modification ».
Il
est vrai que, sur la photo, on ne voit pas clairement la forme de
l'étrave
qui devrait présenter un éperon arrondi d'après
les images
précédentes que l'on possède du navire. Mais il
semblerait qu'un reflet sur la photo masque ou perturbe un peu la vue
que l'on a de l'étrave car l'ombre portée sur la plaque
qui supporte la maquette
correspond bien à celle de l'éperon arrondi. (Voir photo
ci-dessous).
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La Numancia a été par la suite fortement modifiée, mais la maquette de Lerida représente bien le navire tel qu'il était à l'origine (position des mâts, nombre de sabords,...).
Cordialement,
Jean-Claude Autran
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