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Construction navale, Forges et Chantiers, histoire des navires (correspondances 2005-2006)

  Après 15 ans d'existence (2001-2015), la section "Forum" de ce site internet n'est plus désormais régulièrement alimentée
Les informations précédemment rassemblées resteront en ligne, mais il ne pourra être répondu à aucune nouvelle question
  
Jean-Claude Autran                                              



Historique des échanges de messages à propos de :

Amiral Avellan et visite de l'escadre russe à La Seyne (1893)
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Cassettes vidéo sur la vie des Chantiers de La Seyne
Chaloupe de veille du cuirassé Liberté
Compagnie des Aigles (Vapeurs du Rhône)
Croiseur cuirassé Amiral Charner
Cuirassé Liberté (1)
Cuirassé Liberté (2)
Cuirassé Liberté (3)
Cuirassé Paris (1)
Cuirassé Paris (2)
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Frégate La Couronne
Général Sebert
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Livres sur les chantiers navals (1)
Livres sur les chantiers navals (2)
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Vapeur à aubes Ville de Marseille
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    Voir également les correspondances des années : 2001-2002, 2003-2004, 2007-2008, 2009-2010, 2011-2013, 2014-2016 et 2017-2024




23 décembre 2006 - 5 janvier 2007 : Le vapeur à aubes Ville de Marseille

Q1a.

Monsieur,

Je vous ai déjà mis à contribution au sujet du PROTIS !

Cette fois, je recherche l'historique - les lignes desservies (ALGERIE ?) d'un bateau à vapeur à aubes nommé "VILLE DE MARSEILLE", construit en 1846, à LA SEYNE, pour le compte des armateurs ANDRE et ABEILLE. ou pourrai-je, en particulier, disposer d'une photo de ce bâtiment ?

Remerciements anticipés !

MC

Q1b.

Monsieur,

Pourriez-vous, s'il vous plait, me renseigner sur l'historique de bateau à vapeur a aubes "VILLE DE MARSEILLE" construit à LA SEYNE en 1846 pour le compte des armateurs ANDRE ET ABEILLE ? A-t-il, entre autres, desservi l'Algérie et plus précisément BONE ?

Recevez croire, Monsieur, avec mes remerciements anticipés, à l'expression de ma plus parfaite considération.

MC

R1.

Bonjour,

J'ai bien reçu vos deux messages. Pardon pour le retard à répondre.

Je n'ai malheureusement que très peu d'informations sur le navire Ville de Marseille. Je le trouve cité dans le Tome 1 (Les Pionniers) de l'ouvrage Sillages (1994), coordonné par M. Ferrier, ancien Ingénieur aux Chantiers de La Seyne, Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne-sur-Mer. On y trouve seulement, page 144, la mention suivante :

Nom : Ville de Marseille
Année de construction : 1846 [par les chantiers Taylor, puisque les F.C.M. n'ont été constitués qu'en 1856]
Longueur : 47 m
Puissance : 320 CV
Type : Paquebot à roues
Compagnie : Charles/Auguste Abeille

L'information figure aussi dans le site de l'Association Mémoire, Industrie, Patrimoine en Provence : « En juin 1846, Taylor lance son premier vapeur - le Ville de Marseille - pour le compte des armateurs André & Abeille ».

Mais je n'ai pas d'information sur les lignes (Algérie ? Bône ??) desservies par ce navire. Je ne l'ai trouvé mentionné que lors de l'accident de 1851, près de l'Ile de Porquerolles : « 1851 : le 16 décembre, le Ville de Grasse, petit vapeur de luxe à aubes, construit en 1848 aux chantiers de la Seyne, parti de Marseille avec 54 passagers, entre en collision avec le Ville de Marseille qui le coupe en deux, dans la Petite passe entre Porquerolles et le Grand Ribaud. Le Ville de Marseille recueille quelques naufragés, de même que le vapeur Nantes et Bordeaux. En 1958, la préfecture maritime met fin à une rumeur selon laquelle le Ville de Grasse transportait 1 750 louis d'or ».

Je ne sais pas quelle fut la durée de la carrière de ce navire. Je doute que des photos aient pu être prises à l'époque de sa construction (1846 !), peut-être par la suite si sa carrière a été assez longue, ou peut-être des dessins ? - mais je n'en ai trouvé nulle part la mention. Des plans du navire auraient pu également être conservés au Service Historique de la Marine à Vincennes. Mais le site internet de ce Service ne mentionne, dans son inventaire, des plans d'un paquebot Ville de Marseille (voir à http://www.servicehistorique.marine.defense.gouv.fr/doc/8dd1-j.pdf) qu'en 1890. Il ne s'agit donc pas du même navire (il y a eu vers 1880-1890 toute une série de navires appelés : Ville de Marseille, Ville de Belfort, Ville d'Alger, Ville de Metz, Ville de Bordeaux, etc., coustruits pour la plupart pour la Compagnie Générale Transatlantique - et il y a eu un troisième paquebot Ville de Marseille en 1951, également construit pour la C.G.T.).

Je suis vraiment désolé de ne pas pouvoir vous renseigner davantage sur le Ville de Marseille de 1846.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Monsieur,

Je vous remercie beaucoup de votre réponse à mon message sur le paquebot "VILLE de MARSEILLE" : les quelques renseignements que vous m'avez communiqués me permettront d'aller plus loin dans mes recherches !

En m'excusant encore de vous avoir une nouvelle fois mis à contribution !

Salutations distinguées.

MC



22 novembre - 7 décembre 2006 : Frégate La Couronne

Q1a.

Bonsoir,

Consultant assez régulièrement votre site que je trouve très interéssant, je me permets aujourd'hui de vous poser une question qui m'aidera à répondre à un ami. En effet son grand-père aurait servi sur le "croiseur Couronne" dans les années 1890-1895 en Indochine, mais il n'a retrouvé aucune lettre, aucun document officiel l'attestant: seuls les récits de sa mère le rendent convaincu de la véracité de cette situation !

Or, à ma connaissance, le seul navire du nom de Couronne à cette époque est la frégate cuirassée, appelée parfois il est vrai croiseur. Toutefois elle était alors bâtiment-école de canonnage à Toulon !! Effectuait-elle des croisières ? Si oui, était-ce en Indochine ??

Je vous remercie de bien vouloir me répondre: cette "colle" aiguise ma curiosité; votre réponse pourrait énormément soulager mon ami !

Espérant vous lire prochainement, je vous transmets mes cordiales salutations marines, et vous renouvelle toutes mes félicitations.

JLM

Q1b.

Bonjour,

Je me permets réitérer ma question, car il me semble avoir eu un problème lors de l'envoi pour la 1ère fois !!

Merci de bien vouloir me répondre,

JLM

Bonsoir,

Consultant assez régulièrement votre site que je trouve très interéssant, je me permets aujourd'hui de vous poser une question qui m'aidera à répondre à un ami. En effet son grand-père aurait servi sur le "croiseur Couronne" dans les années 1890-1895 en Indochine, mais il n'a retrouvé aucune lettre, aucun document officiel l'attestant: seuls les récits de sa mère le rendent convaincu de la véracité de cette situation !

Or, à ma connaissance, le seul navire du nom de Couronne à cette époque est la frégate cuirassée, appelée parfois il est vrai croiseur. Toutefois elle était alors bâtiment-école de canonnage à Toulon !! Effectuait-elle des croisières ? Si oui, était-ce en Indochine ??

Je vous remercie de bien vouloir me répondre: cette "colle" aiguise ma curiosité; votre réponse pourrait énormément soulager mon ami !

Espérant vous lire prochainement, je vous transmets mes cordiales salutations marines, et vous renouvelle toutes mes félicitations.

JLM

R1.

Bonjour,

J'ai bien reçu vos messages du 22 et du 26 Novembre. Veuillez excuser le retard à vous répondre : je suis très sollicité et j'ai quelquefois 5 à 10 jours de retard dans mes réponses.

Votre question sur le navire "Couronne" risque d'être un peu trop pointue pour mes connaissances - qui se limitent à l'histoire de la ville de La Seyne-sur-Mer et à celle des principaux navires construits dans les Chantiers navals de La Seyne. Je ne dispose donc pas de document particulier sur ce navire "Couronne".

Mes seules informations, sont celles que j'ai retrouvées sur internet, suite à votre message, et que vous devez sans doute avoir :

- La Couronne, "frégate cuirassée en fer de 6400 tonnes construite à Lorient sur les plans de l'ingénieur Dupuy de Lôme, en 1859-1861" (site : http://jose.chapalain.free.fr/pageprin136.htm)
- Données sur le bateau :
Frégate cuirassée, type Gloire, mais coque en fer, gréée de 3 mats
Mise en chantier le 14/02/1859
Lancé le 28/04/1861
Armé le 02/12/1862
etc ...
Effectif 570 hommes
- Depuis 1881 : utilisé comme école de canonnage, transformée sur les plans de l'ingénieur Cousin
- De 1881 à 1885 on enlève la cuirasse, remplacée par par un bordé en bois de même épaisseur, on ajoute un spardecken matériau de fer léger et une dunette, ce qui donne l'aspect d'un vaisseau à 2 ponts type "Napoléon". On remplace également la mature réduite par une mature de complète de vaisseau. On supprime 2 corps de chaudière sur 8 ce qui réduit la puissance à 600 cv. L'hélice est de type "Mongin" et l'équipage est de 1200 hommes. L'artillerie est également modifiée : batterie basse 3 canons de 24, 3 de 19 et 3 de 16 cm, batterie haute 16 canons de 14 cm, gaillard 3 canons de 10 cm
- etc...
- La Couronne a été remplacé comme bâtiment école de canonnage le 1er décembre 1908 et désarmée.
- 1910-1932 caserne à l'atelier central de la Flotte à Toulon
- (Ce texte est suivi de plusieurs cartes postales de La Couronne avant et après sa modification).

Ce navire est encore mentionné sur quelques sites que vous pouvez retrouver par Google en recherchant : "frégate cuirassée + Couronne

Il ne semble pas qu'il y ait eu de navire portant ce même nom, autre que celui-ci, construit à Lorient, et qui se classe parmi les "frégates" ou "frégates cuirassées".

La Couronne est notamment citée en 1861 dans un combat de la guerre de Sécession (http://www.unige.ch/lettres/istge/mysy/alabama.html)

Mais je n'ai pas retrouvé d'autre détail sur la carrière du navire et ses itinéraires maritimes entre 1861 et 1881, date à laquelle il devient école de canonnage. A-t-il pu ensuite, en tant que "navire école des canonniers et timoniers" effectuer des missions en Indochine dans les années 1880 ? Je ne sais pas. Je n'ai rien trouvé qui l'atteste, mais sans doute n'ai-je pas pris le temps de lire le contenu de tous ces sites.

Pour avancer dans vos recherches, vous pouvez également poser votre question sur les petites annonces du "netmarine" (http://www.netmarine.net/g/annonces/indexinfos2003.htm). J'ai d'ailleurs trouvé sur ce forum des questions déjà posées sur "La Couronne", notamment de la part de personnes qui cherchaient a y retrouver les affectations de leur ancêtre.

Enfin, il resterait à consulter le Service Historique de la Marine, soit au Fort de Vincennes, soit à Toulon, pour essayer de retrouver le journal de navigation de ce navire.

C'est malheureusement tout ce que je peux vous répondre.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour,

Je me permets de réitérer à nouveau ma question, car il me semble avoir eu un problème lors de l'envoi pour les précédentes !!

Merci de bien vouloir me répondre,

JLM

R2.

Bonjour,

Il n'y a pas de problème de mon côté. J'ai bien reçu vos messages précédents et j'y ai répondu fin novembre.

L'échange de messages se trouve d'ailleurs déjà reporté dans le "forum" de mon site à la date du 29 novembre 2006, à l'adresse suivante :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005.html#40

Merci de me dire si vous avez bien reçu mon message de ce jour et si vous avez pu prendre connaissance de ma réponse à votre question.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

Rebonjour,

Veuillez ne pas me tenir rigueur pour les répétitions de demandes d'information sur le navire " La Couronne", je n'arrivais pas à trouver votre réponse... que j'attendais dans les questions diverses !

Je suis vraiment désolé de vous avoir harcelé, alors que vous avez répondu très promptement.

Je vous remercie sincèrement d'avoir effectué ces recherches, même si elles n'aboutissent pas à une réponse précise. Vous me tendez plusieurs perches en me donnant quelques pistes à suivre, ce que je vais faire rapidement.

En fait je commence à opter pour la solution suivante: le grand-père de mon ami était certainement apprenti canonnier sur la Couronne à Toulon en 1893, lorsqu'une expédition pour l'Indochine à été décidée. A l'issue de son temps d'école, il fut peut-être incorporé à un régiment d'artillerie de marine et se rendit en Indo, mais avec quel navire ?

J'ai donc encore à creuser !

Encore mille excuses, un GRAND MERCI pour votre collaboration, et mes félicitations renouvelées pour la richesse de vos réponses qui font le "trésor" de votre site . Il est vrai que Saint-Mandrier n'étant pas loin, il fallait bien un trésor associé à cette île !!

Bravo, et bonne continuation.

Si mes recherches aboutissent, je vous en ferai part afin d'en faire profiter d'autres "chercheurs".

A bientôt,

JLM



30 octobre - 23 fovembre 2006 : Visite de l'Amiral Avellan et de l'escadre russe à La Seyne en 1893

Q1.

Monsieur,

Je vous adresse en pièce jointe quelques documents, ayant valeur historique, pour complèter si vous le souhaitez votre beau reportage sur la venue des Marins Russes, en 1893, à La Seyne.

Bien à vous.

HB

Le Contre-amiral russe Avellan
A bord du Bouvines
L'Empereur Nicolas Ier
Rade de La Seyne

R1.

Bonjour Monsieur,

Un grand merci pour ces 4 superbes images historiques. Je ne manquerai de les utiliser, dès la prochaine mise à jour de mon site, pour compléter le récit sur la venue des Marins Russes à La Seyne, et en mentionnant que c'est à vous que je les dois. [cf. le chapitre "Ils sont venus à La Seyne" de notre Tome IV].

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2a.

Monsieur,

Je vous adresse pour enrichir votre superbe iconographie quelques nouvelles photos de 1893, en pièces jointes.

Bien à vous.

HB

Deux grands pylônes encadraient l'embarcadère des pointus. Ces petits bateaux étaient envahis par une foule de curieux qui, à prix d'or, se faisaient conduire en rade pour assister à l'arrivée de l'escadre russe. 13 octobre 1893.
Le canot amiral, avec ses deux pavillons blancs à croix de Saint André, se dirige rapidement et arrive au quai de l'horloge. Amiral Avellan - 13 octobre 1893-.
Un bateau à vapeur, chargé à couler d'une foule énorme, passe près des navires impériaux.
Un peuple immense qui acclamait le Tsar et la Russie.
Le Président de la République à Toulon.
Bateaux et canons étaient, au matin, d'un brillant à faire pâlir les vitrines des joailliers.
25 octobre 1893.
Le Pamyat Azova et Rynda.
Deux navires russes, à proue, devant lesquels passe le canot présidentiel. Vaisseaux jumelés devant les appontements en vue d'un bal qui doit avoir lieu le lendemain.
A bord du Nicolas 1er : au milieu de la passerelle l'Amiral Henri Rieunier (1833-1918) Ministre de la Marine.
Le Président Sadi Carnot.
Le Jaureguiberry, avec sa vaste coque peinte au minium, avant son lancement.
L'évêque de Fréjus et de Toulon revêtu de ses habits sacerdotaux assisté du clergé de la Seyne, se dirige vers l'élégante chapelle dressée à l'arrière du cuirassé Jauréguiberry.

Q2b.

J'ai oublié de mentionner le nom de l'évêque de Fréjus et de Toulon que je retrouve, il s'agit de Monseigneur Mignot (à bord du Jauréguiberry pour lui donner la bénédiction).

Bien à vous.

HB

R2.

Cher Monsieur,

Un grand merci pour ces photos superbes et sans doute rares.

Très cordialement,

Jean-Claude Autran


29 septembre 2006 - 6 mai 2012 : Renseignements sur les bâtiments Le Protis et Le Prophète

Q1.

Monsieur,

Me livrant actuellement à des recherches sur les transports maritimes entre l'Algérie et la France, après 1830, auriez-vous l'extrême obligeance de m'indiquer où je pourrais obtenir des informations, concernant la "vie" (année de construction - constructeurs - description etc...- des deux bâtiments suivants :

- "LE PROTIS", qui a navigué dans les années 1860, entre BONE et MARSEILLE ( capitaine DE SALVY à l'époque);

- "LE PROPHETE", qui a assuré la même ligne, à la même époque ( capitaine COTTON).

D'après les renseignements que je détiens, il s'agissait de bateaux à vapeur (aube ou hélice ?)

En vous priant de m'excuser d'une telle démarche auprès de vous, veuillez croire, Monsieur, à l'expression de ma plus parfaite considération.

MC

R1.

Bonjour Monsieur,

Suite à votre message, j'ai effectué quelques recherches dans les archives familiales, mais je n'y ai pas trouvé d'information sur les bâtiments "LE PROTIS " et "LE PROPHETE", leur construction, leur création, etc. Ce que nous possédons en matière de navires et de construction navale concerne essentiellement les Chantiers de La Seyne, et il ne semble pas que ces deux navires aient été construits dans ces chantiers.

Des recherches sur internet m'ont cependant conduit à deux sites qui mentionnent "LE PROTIS" :

- Le récit de l'expédition de Garibaldi en Sicile et Italie, par Henri Durand-Brager, qui a été mis en ligne à l'adresse : http://www.gutenberg.org/files/12751/12751-h/12751-h.htm

Le Protis est mentionné à plusieurs reprises dans ce texte (avec son Commandant M. De Salvi) dans les combats entre Napolitains et Garibaldiens.

- La Nature. Revue des sciences et de leurs applications aux arts et à l'industrie : http://cnum.cnam.fr/ILL/4KY28.28.html

Avec un document photographique sur l'incendie en mer du "Protis" (http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?4KY28.28/132/100/432/0/0), le 16 décembre 1886 à la sortie du port de Marseille. Vous avez sur ce document un dessin du "Protis" en feu. Il ne semble pas qu'il s'agisse d'un navire à aubes. [Il me semble que l'hélice a commencé à être vulgarisée sur nos navires à partir de 1835].

Mais c'est vraiment tout ce que j'ai pu trouver pour l'instant. Si je trouve à l'occasion de nouvelles informations sur Le "Protis" ou Le "Prophète", je ne manquerai pas de vous les communiquer.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


Q2. (13 Octobre 2010)

Monsieur,

Au sein du Forum du site Marius-Autran concernant la "construction navale, forges et chantiers", vous répondiez en 2006 à un certain M.C. qui vous questionnait sur le PROTIS ayant navigué entre Bône et Marseille dans les années  1860, en lui signalant deux sites faisant mention de ce navire:

-gutemberg.org = récit de l'expédition de Garibaldi en Sicile et Italie dans lequel le Protis est mentionné avec son commandant de Salvi

-cnum.cnam.fr = incendie du Protis à la sortie de Marseille le 16 décembre 1886.

J'ai bien évidemment profité de ces informations et exploité ces deux sources, car je m'intéresse  aussi au Protis sur lequel mon arrière-grand père Edouard Rastoul a navigué et qu'il a aussi commandé. Je dispose d'un intéressant document manuscrit libellé ainsi:

"Bateau à vapeur le Protis de Marseille, commandé par Mr Senglar, parti de Marseille le samedi 3 mars 1860 pour Tétouan.  PV de disparition du Sieur Seglar Jean Auguste, inscrit au quartier de Saint-Tropez, f°21n°81, capitaine du dit bateau, tombé à la mer le mercredi 7 mars 1860, à 6h30 du matin....... Signé par l'équipage et le 2ème capitaine Edouard Rastoul, qui prend le commandement, et vu au Consulat de France à Gibraltar le 13 mars 1860."

Voici quelques informations concernant Edouard Rastoul (Avignon 1834-1911)

Capitaine au long cours en 1859
Embarqué comme second sur le Protis, paquebot de la Compagnie Phocéenne
Commandement du Protis confié en février 1862, puis commandement de la Seine jusqu'en novembre 1834
Lieutenant dans l'administration des Messageries Impériales en 1864, navigue comme officier jusqu'en 1869
Placé hors cadre à dater du 16 janvier 1870 pour préparer l"examen du commissariat
Commissaire de 1870 à 1878 puis entre dans le cadre des agences
Agent à Alger par décision du 6/2/1884
Agent à Dakar en 1887
Agent à Suez en 1888
Chargé de l'intérim de l"agence de Mahé en 1889
Chargé de l'intérim de l'agence d'Aden en 1892
Chargé de l'intérim de l'agence de Calcutta en 1893
Agent à Aden en 1894, à Djibouti en 1896, à Calcutta en 1897
Relevé de ses fonctions en 1904 et nommé agent honoraire

Son fils Joseph Rastoul, mon grand-père maternel, fera lui aussi carrière au sein des Messageries Maritimes, dans les agences, puis en assurant la direction commerciale à Marseille, puis mon père René Brault effectuera une partie de sa carrière aux MM, en Indochine puis au siège de la rue de Sèze. Les MM, une histoire de famille donc !

J'ai été un peu long, je m'en excuse. Si vous disposez d'éléments supplémentaires sur le Protis, je suis preneur. Je peux vous envoyer copie du document évoqué ci-dessus, si cela vous intéresse. Avec mes remerciements, je vous prie de croire, Monsieur, en l'expression de mes sentiments distingués.

PB

R2a.

Bonjour Monsieur,

J’ai bien reçu votre message et vous en remercie infiniment.

Je prends note de vos précieuses informations sur le vapeur Le Protis et sur la carrière de votre ancêtre Edouard Rastoul qui l’a commandé de 1860 à 1862.

Malheureusement, je n’ai eu, de mon côté, aucune information nouvelle sur le navire depuis l’échange que vous avez retrouvé et qui date de 2006.

Le complément d’information que vous m’avez adresse pourra être ajouté au “forum” de mon site, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, à sa prochaine mise à jour. Je pourrai aussi le communiquer à Monsieur MC (...) qui s’intéressait au Protis en 2006-2007, en espérant que l’adresse que j’ai conservée (...) n’a pas changé depuis ce temps-là.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R2b. (à MC)

Bonjour,

Il y a quelques années (fin 2006), vous m’aviez demandé des informations sur le navire Le Protis.

Un internaute a trouvé récemment notre échange de messages sur le forum de mon site :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005_2006.html#38

Il a alors pu fournir les renseignements ci-dessous, notamment sur son ancêtre Edouard Rastoul, qui a commandé Le Protis de 1860 à 1862. J’ai pensé que ces informations pourraient vous intéresser.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3a. (22 Octobre 2010)

Cher Monsieur,

Vous m'excuserez tout d'abord d'avoir un peu tardé à vous répondre : j'étais en effet absent de LYON ! Oui ! je me souviens trés bien de notre echange de messages, il y a quelques années... A l'époque, je m'interessais aux compagnies de navigation desservant l'Algérie aux XIX° ET XX° siècles : je m'y interesse d'ailleurs toujours !

Je vous remercie beaucoup des informations que vous a communiquées M. B et que vous avez l'amabilité de me transmettre. De mon côté, je vais rechercher dans mes archives les renseignements  que j'avais pu recueillir sur le PROTIS, et je vous les enverrai...

Bien à vous !

MC

Q3b.

MONSIEUR,

JE VOUS COMMUNIQUE EN PIECES JOINTES, DES RENSEIGNEMENTS SUR LE PROTIS, QUE J'AVAIS PU RASSEMBLER LORSQUE JE M'INTERESSAIS A L'HISTOIRE DE CE BATIMENT.

SALUTATIONS DISTINGUEES

MC

LE PROTIS ET LE PROPHETE

            Dés les premières années du XIX° siècle, la navigation à voile en Méditerranée fut progressivement délaissée au profit de la vapeur : les rotations d’un port à l’autre se firent dés lors plus nombreuses et plus régulières… ce qui ne préserva pas pour autant, les équipages et les passagers, d’être témoins (ou victimes), et plus souvent qu’à leur tour, d’évènements imprévisibles, au cours des traversées…
 
            C’est ainsi que « LE PROTIS » et « LE PROPHETE », -parmi d’autres, bien sûr – qui assurèrent un temps les liaisons BONE-MARSEILLE, en faisant souvent escale, soit à STORA-PHILIPPEVILLE, soit à TUNIS, via LA CALLE, connurent des fortunes diverses, avant une fin brutale, et pour l’un et pour l’autre…

            De capacité similaire (47mx7, 15m 205 tonneaux pour le PROTIS contre 41,50x7, 4m – 199 tonneaux, pour LE PROPHETE), ils avaient été construits, le premier, à LONDRES, en 1856, le deuxième, à SETE,  en 1853. C’étaient des bateaux à vapeur à hélice et leur coque était en fer.  Ils transportaient à la fois, passagers et marchandises ; Le confort à bord, était des plus sommaires, même si quelques places en cabine particulière étaient réservées aux plus fortunés.  D’ailleurs, ceux qui les empruntaient, le faisaient essentiellement par nécessité (hommes d’affaires – commerçants – travailleurs migrants…) Très rares étaient des femmes… 

            Leur liaison sur MARSEILLE durait plus de deux jours… en principe, car par gros temps leurs horaires étaient fortement malmenés… Et c’est précisément une tempête qui abrégea la vie du « PROPHETE » : le 26 mars 1860, alors qu’il naviguait par gros temps, en vue des côtes françaises, sous le commandement du capitaine COTTON, venant de BONE via PHILIPPEVILLE, il tenta d’aller s’abriter dans la baie d’AGAY, proche de SAINT-RAPHAEL ; mais vers le 30, il fit naufrage prés du cap Lardier, soit sept ans seulement après son lancement… Les plongeurs – à la condition d’être bien équipés, pourraient encore observer son épave, gisant par 34 mètre de fond, recouverte d’un linceul de posidonies. Il s’agirait de la plus vieille épave d’un vapeur à hélice, reconnue à ce jour en Méditerranée !  Quel beau retour vers le passé de nos ancêtres !

            Le destin du « PROTIS » fut tout autre… car il connut son heure de gloire : figurez-vous trois petits bâtiments, dont « LE PROTIS » (cap. DE SALVY) voguant par un beau matin de juillet 1860 vers MILLAZZO, au nord-est de la Sicile : affrétés par le roi de Naples,  ils ont pour instructions d’apporter au chef de l’armée royale cantonné dans cette ville, vivres et munitions. Sitôt à quai, des hommes en armes prennent en charge DE SALVY qui, ignorant tout de la situation, croit qu’on le conduit devant le Royaliste. Mais stupeur ! Notre homme se retrouve… devant GARIBALDI en personne qui est précisément en train de conquérir l’Ile, avant de remonter sur NAPLES et de proclamer unie l’Italie tout entière… DE SALVY explique sa mission à GARIBALDI : celui-ci ne se démonte pas, accorde à DE SALVY le droit de rencontrer son ennemi,  mais lui donne également mission de remettre à ce dernier… un ordre de capitulation. Et voilà notre vaillant capitaine transformé en plénipotentiaire avec drapeau blanc et trompette. Le Napolitain refuse de capituler ; GARIBALDI est sur le point de donner l’assaut… lorsqu’apparaît une petite escadre envoyée par le roi de Naples qui enjoint son irrédentiste représentant de se rendre…  Comme le stipulait l’accord de capitulation, « LE PROTIS »  a la permission d’évacuer une partie de la garnison à destination de NAPLES…

            Après cette petite page d’histoire, notre « PROTIS », continue de sillonner la Méditerranée, après avoir changé plusieurs fois de propriétaires…   Jusqu’à ce fatidique 16 décembre 1886 : ce jour-là, notre navire sort du port de MARSEILLE à destination de PORT-VENDRES ; il transporte une cargaison éminemment inflammable composée de sulfure de carbone, de soufre et de pétrole. Soudain, alors qu’il se trouve encore dans la rade, une première explosion se produit. L’équipage et son capitaine (était-ce toujours le fameux DE SALVY ?) sont recueillis juste à temps par un autre bateau se trouvant à proximité ; une seconde explosion l’envoie par le fond. Une anecdote à retenir : un photographe a pu prendre une photo instantanée de la catastrophe : une prouesse pour l’époque !

R3a.

Bonsoir Monsieur,

Merci beaucoup pour vos informations sur le PROTIS.

Je possédais déjà la page de la revue La Nature avec la photo du navire en feu. Par contre, je ne connaissais pas le texte “LE PROTIS ET LE PROPHETE”, que je vais donc pouvoir transmettre à mon correspondant, M. PB, qui est toujours à la recherche de documents sur le PROTIS.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R3b.

Bonsoir Monsieur,

A la suite de notre échange de messages du mois dernier, j’ai reçu de mon correspondant (MC), le document ci-joint qui mentionne le navire Le Protis auquel vous vous intéressez. (...).

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q4. (21 novembre 1010)

Bonsoir Monsieur,

Je vous remercie bien tardivement pour cet envoi très intéressant. Je sais que MC a donné une conférence sur les navires ayant relié la France à l'Afrique du nord au 19ème et 20ème siècle. Vous pouvez lui envoyer ma modeste contribution concernant un épisode de l'histoire du Protis,

Cordialement

PB

Q5. (1er mai 2012)

Monsieur,
 
J'ai parcouru le site créé par votre père avec beaucoup d'intérêt. Et si je me permets de vous contacter aujourd'hui c'est à propos du célèbre bateau Le Protis qui a navigué entre Bone et Marseille dans les années 1860.
 
Le Protis est célèbre pour l'épisode historique concernant la rencontre de son capitaine (SALVY) et GARIBALDI.
 
Je cherche à en savoir plus sur le capitaine du Protis, son prénom et peut-être quelques éléments de sa biographie car ma famille est originaire de Nice et pourrait avoir des liens avec le capitaine.
 
Je vous remercie par avance de l'attention que vous voudrez bien accorder à la présente et vous prie de croire, Monsieur, en mes sentiments les plus cordiaux.
 
PS

R5.

Bonjour Monsieur,

En réponse à votre message, je regrette de n’avoir aucune information particulière à vous communiquer. Tout ce que je sais sur Le Protis se trouve déjà dans le forum de mon site à l’adresse :  http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005_2006.html#38

Je ne me suis pas penché personnellement sur ce sujet et je n’ai fait que relayer les échanges de messages entre deux internautes (initiales MC et PB), ainsi que la référence du récit de l’expédition de Garibaldi (http://www.gutenberg.org/files/12751/12751-h/12751-h.htm)

Je ne sais malheureusement rien de plus précis sur la biographie du capitaine du Protis (à noter que son nom est orthographié SALVI, SALVY, ou DE SALVY selon les documents).

Peut-être serez-vous cependant intéressé par les adresses e-mail de mes deux correspondants sur Le Protis, pour que vous puissiez les contacter directement de ma part (en espérant qu’elles sont toujours valides, car il s’agir d’échanges que j’ai eus entre 2006 et 2010).
- M. MC (...)
- M. PB (...)

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

R5b.

Bonjour Monsieur,

Rectificatif : l’une des deux adresses e-mail que je vous ai communiquées dans mon précédent message n’est effectivement plus valide. Je viens de retrouver l’adresse actuelle : MC (...)

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q6.

Monsieur,

Je tiens à vous remercier d'avoir eu la gentillesse de répondre à ma demande et vous souhaite une bonne fin de weekend.

Très cordialement,

PPS


14 septembre 2006 - 14 décembre 2010 : Naufrage du paquebot Gallia

Q1.

Bonjour Monsieur.

J'ai découvert par hasard votre site et j'en ai été très très heureux. En effet mon père était à bord du Gallia ,"soldat serbe", (bien que Croate) le 4 octobre 1916. Il est décédé en 1987 à l'age de 97 ans. Engagé volontaire à la Légion étrangère le 24 août 1914 il participa avec le 1 mer R.E. aux de la Marne et de l'Aisne. En septembre 1916 il fut versé à la légion serbe. J'ai donc bien souvent entendu le récit de ce naufrage. Se trouvant à l'avant du navire il a vu arriver la torpille. Heureusement pour lui il nageait très bien et une planche de bois l'a aidé. beaucoup de ses amis furent noyés en raison de la présence de nombreux mulets se débattant dans l'eau. Ayant réussi à accrocher un radeau il fut recueilli par un navire de guerre anglais, dont j'ai oublié le nom, puis conduit à Bizerte puis sur le front d'orient. Il y fut interprète au 145eme R.A.L. auprès du chef d'escadron Clamens.

Il y a une quinzaine d'année j'ai trouvé aux archives de la Marine au fort de Vincennes le dossier du Gallia. On y trouve le rapport de l'Enseigne de Vaisseau Le Courtois du Manoir qui corrobore tous ce que j'ai entendu et lu sur les récits que vous avez publiés.

Un passage du récit de Jules FERRY m'a intrigué. "...Vers 10 heures, une autre barque commandée par un officier du Gallia... etc.... Cela nous priva de l'aide que nous avions". Je me pose la question de savoir si l'officier en question n'était pas Le Courtois Du Manoir !En effet il écrit : "J'ai aperçu à 1500m de moi un canot qui ne bougeait pas et j'ai réussi à l'atteindre. Il avait à bord une soixantaine de soldats. J'ai déposé ces hommes sur différents radeaux et j'ai formé un équipage de 30 hommes sachant bien nager. J'ai gardé à bord 2 blessés et le Lieutenant d'infanterie LIBIS..."

Le dossier des archives contient d'autres documents intéressants, échanges de télégrammes, remboursement du navire à la Cie Gale Transatlantique dès 1917, copie d'une dépêche au vice-amiral préfet maritime de Toulon signée Amiral Lacaze etc.

A l'aide de la liste des disparus,puis sur le site "Mémoire des hommes" j'ai constaté que la très grande majorité de ces soldats appartenaient à la classe 1893. Ils étaient donc âgés de 43 ans et sans doute la plupart pères de famille. En me fiant aux noms de familles j'ai trouvé 19 noms du Poitou dont sept autour de mon village natal des 2-Sèvres. Faisant de la généalogie je vais essayer de trouver des descendants.

Quant à la liste des soldats serbes j'aimerais savoir si elle existe.

Je me tiens à disposition pour envoyer gratuitement par la Poste le récit officiel du naufrage à tous les intéressés.

Vous remerciant une fois encore pour votre travail je vous prie de recevoir cher Monsieur Autran mes sincères salutations.

JJN

R1.

Bonjour Monsieur,

Un grand merci pour m'avoir communiqué toutes ces informations que vous avez rassemblées sur le Gallia et son naufrage, notamment grâce au témoignage de votre père.

J'ignorais tous ces détails car mon père, qui avait voyagé sur le Gallia un mois avant son naufrage, n'était alors âgé que de 6 ans en 1916 et a donc beaucoup moins de souvenirs que votre père, qui, lui, avait vécu directement les instants du naufrage.

Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je pourrais copier votre message sur le "forum" de mon site, dans la rubrique "Chantiers et Navires" (puisque le Gallia fut construit aux Chantiers de La Seyne-sur-Mer), et cela enrichira grandement la discussion qui s'était déjà amorcée en janvier 2004 sur le Gallia : http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2003_2004.html#9

Il sera noté que vous avez l'amabilité d'envoyer gratuitement par la poste le récit officiel du naufrage à tous les intéressés.

Mais je serais déjà très intéressé de recevoir moi-même une copie de ce récit. Et je vous en remercie par avance.

Voici mon adresse postale : (...)

Très cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour Monsieur.

En revenant sur votre site je trouvai mon mail et votre réponse me demandant de vous envoyer le C.R. du commandant en second.

Je n'arrive pas à retrouver mon mail et votre réponse.Votre adresse postale n'y figurait pas.Répondez moi en direct et je vous l'enverrai.

Bien cordialement

JJN

R2.

Bonjour,

En réponse à votre message de ce jour, je vous adresse ci-dessous la copie de mon message du 16 septembre dernier, avec mon adresse postale.

Merci par avance

Jean-Claude Autran

Q3.

Bonjour Monsieur.

Je vous enverrai le document la semaine prochaine, je dois aller en faire plusieurs photocopies, j'en ai éjà envoyé un exemplaire dans l'Yonne.

D'autre part je lis dans la liste des disparus à la suite du nom LACLIE Victor "contact en avril 2005) or il se trouve que ce Laclie était né à Lorigné (2-Sèvres) près de mon village natal. J'ai son acte de naissance, le 29/07/1874 son mariage à Angoulême le 11/11/1901 avec Marie Pinaud.

Si vous aviez trace de ce contact je serais heureux de joindre cette personne.

Merci d'avance. A bientôt.

JJN

R3.

Bonjour,

Merci par avance pour votre document.

Concernant LACLIE Victor, la liste des victimes http://www.chtimiste.com/batailles1418/combats/gallia2.htm mentionne effectivement "contact ... En avril 2005", mais on ne sait pas avec qui. Ce n'est pas avec moi. Désolé de ne pas pouvoir vous renseigner.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q4.

bonjour Monsieur Autran.

Ayant envoyé un message au sujet du Gallia sur le site d'un cercle généalogique, j'ai reçu une réponse d'un descendant de l'un des disparu.

Il s'agit du soldat de 2eme classe BOISNARD Marcel Fernand du 35 eme R.I. né à THENAC le 27/01/1778. J'ai vérifié dans "Mémoire des Hommes" il y figure bien. J'espère que 90 ans après l'erreur sera réparée !

Je vous poste cet après-midi le récit de l'enseigne de Vaisseau Le Courtois du Manoir.

Amicalement. à bientôt.

JJN

R4.

Bonjour,

J'ai bien reçu votre courrier. Il s'agit vraiment d'un document historique de grande valeur et extrêmement émouvant.

Je vous suis très reconnaissant d'avoir bien voulu me le communiquer.

Si vous le permettez, je pourrais le rajouter aux échanges qui ont eu lieu sur le forum de mon site à propos du Gallia. C'est une page de notre histoire qui mérite d'être connue d'un maximum de lecteurs.

Amicalement,

Jean-Claude Autran

[Voici la copie de ce document, que nous devons à l'amabilité de Monsieur Jean-Jacques Névin, de Poitiers]

 

CROISEUR AUXILIAIRE " GALLIA "
(1 Citation à l'Ordre de l'Armée)
-:-:-:-:-

Le Croiseur auxiliaire " GALLIA ", commandé par le Lieutenant de Vaisseau KERBOUL, transportait des troupes à Salonique lorsqu'il fut torpillé le 4 Octobre 1916.

Texte de la Citation à l'Ordre de l'Armée
(Journal Officiel du 5 Décembre 1919).
-:-:-:-:-

Le Croiseur auxiliaire " GALLIA " : torpillé le 4 Octobre 1916 par un sous-marin ennemi, au large de San-Pietro (Sardaigne), alors qu'il transportait des troupes. Tous à bord ont donné le plus bel exemple de courage, de sang-froid et de discipline.

Rapport de l'Enseigne de Vaisseau LE COURTOIS DU MANOIR, Officier en Second du " GALLIA ".- Le 3 Octobre 1916, le " GALLIA " a embarqué à Toulon environ 2.050 passagers à destination de Salonique. Il y avait 1.550 soldats français, 350 serbes et à peu près 50 marins………

Il faisait complètement nuit quand nous sommes sortis des passes et nous avons aussitôt pris l'allure de nuit à 75 tours, soit 15 nœuds, en suivant les routes prescrites. Je me suis assuré alors que tous les passagers avaient reçu une ceinture de sauvetage. Le lendemain matin à 4 heures, j'ai pris le quart jusqu'à 8 heures. Au jour vers 5 h.45, j'ai mis les machines à 85 tours, soit 17 nœuds et j'ai commencé à faire des embardées de 50° tous les 1/4 d'heure autour de la route moyenne le 5.8 E., ce qui donnait une vitesse de 15 nœuds sur le fond. Je n'ai rien vu pendant ce quart. A 8 heures, le Commandant m'a dit : Pour le passage de San Pietro, fous ferez doubler les quarts, c'est un passage dangereux ". Je suis descendu de la passerelle et j'ai été parler au Capitaine (de COUESSIN) qui était le plus ancien Officier de l'armée présent à bord et je lui ai indiqué les endroits où il devait faire réunir les troupes en cas d'évacuation du bâtiment. Puis je l'ai prié de donner l'ordre à ses hommes de s'y rendre à titre d'exercice. Quand il me fut rendu compte que les hommes étaient réunis, je suis passé partout moi-même, faisant à chaque groupe les recommandations qui me paraissaient les plus indispensables. J'ai constaté que la plupart des hommes n'avaient pas leur ceinture de sauvetage sur eux. J'ai alors donné l'ordre formel d'avoir sur eux leur ceinture jour et nuit et attachée comme elle doit l'être. Rien de particulier ne s'est passé jusqu'à 14 h.15, heure de l'appel du "GUICHEN " signalant un sous-marin sur notre route à 15 milles en avant de nous. J'étais à ce moment sur la passerelle et nous étions dans le Sud de San Pietro, dont nous étions passés à 9 m. 15 dans l'Ouest vers 13 h 45. Le Commandant m'a dit alors : " C'est un sous-marin qui vient de l'Ouest et qui rentre ; nous allons venir à l'Ouest. " Puis, à la réflexion, le Commandant a pensé que ce sous-marin devait voir nos cheminées au-dessus de l'horizon, le temps était remarquablement clair, et qu'ainsi il nous voyait venir à droite. Il m'a dit alors : " Assurez-vous qye nos hommes veillent bien. Il y aura un passage dangereux entre 17 h.15 et 18 h. 30. Vous monterez sur la passerelle ". Je suis alors descendu de la passerelle et j'ai fait des rondes recommandant aux hommes de veille de faire la plus grande attention. Je me suis assuré plusieurs fois que mes ordres étaient exécutés.

À 17 h.15 je suis monté sur la passerelle. J'ai regardé la carte, et autant que je me le rappelle, les routes étaient depuis 14 h.05 : 14 h.15, W.- 15 h.15, S.45 W.- 16 h.30 Sud - vitesse 17 nœuds - embardées de 50° tous les 1/4 d'heure - vitesse sur le fond 15 nœuds. A 17 h.44 exactement, j'étais à bâbord avec le Commandant et le Chef Mécanicien, quand un homme a crié " une torpille par tribord ". Le Commandant a aussitôt crié avant d'avoir rien vu " A gauche toute ", puis presque aussitôt après, comme nous arrivions à tribord : " Nous sommes fichus ". La torpille n'était plus en effet qu'à quelques mètres de nous. Le Commandant a manœuvré les machines et je crois me rappeler qu'il a mis bâbord en arrière toute, puis tribord en arrière toute. A ce moment l'explosion s'est produite. Elle a été violente, mais j'avoue que je m'attendais à un bruit plus fort et surtout à un ébranlement plus grand du bâtiment. Le Commandant a alors mis le télégraphe des machines sur " Attention ", puis a donné l'ordre d'évacuation. La torpille avait touché par le travers de la cale arrière, ce qui a permis un gros dégagement d'air par en haut et a empêché les cloisons étanches de céder. Aussitôt j'ai quitté la passerelle et me suis rendu sur le pont des embarcations, en criant aux hommes qui montaient : " Coupez partout les saisines des embarcations et radeaux ". Après avoir constaté que mon ordre était exécuté, je me suis rendu dans les logements des troupes du pont B et j'ai dit aux soldats : " Mettez-vous en rang comme je vous ai placés ce matin ". J'ai alors admiré le sang-froid de ces hommes qui, sans un cri, sans un murmure se sont placés comme je leur disais. J'ai ajouté : " Enlevez vos bandes et vos souliers ". Puis je suis allé à l'AR du pont B. Là j'ai vu le mécanicien de 2° Classe ACHER qui m'a dit : " Toutes les portes étanches sont fermées ". J'ai répondu : " Mais le bateau étale, il ne prend pas de bande ". A ce moment est arrivé le Commandant qui a dit : " Eh ! bien ". Monsieur ACHER a alors répondu je crois : " Les machines se remplissent, la cloison va céder ". J'étais étonné de ne pas entendre le crépitement de l'antenne de T.S.F., mais à ce moment j'ai aperçu nettement à 300 mètres sur l'AR un périscope. J'ai crié : " Amenez les embarcations " et je me suis précipité à la pièce extrême arrière du pont C pour faire ouvrir le feu. Mais quand je suis arrivé, j'avais de l'eau jusqu'aux chevilles et ne voyais plus rien. J'ai dit : " Jetez-vous à l'eau " et ai essayé de regagner l'AV. Je suis arrivé jusqu'à la grue tribord AR ; là une cuisine roulante déplacée m'a barré la route. L'eau gagnait de plus en plus. J'ai retiré mon veston en criant à des soldats près de moi : " Larguez tout, à l'eau ", puis j'ai perdu pied. A ce moment, j'ai entendu un coup de sirène prolongé et j'ai compris que c'était l'adieu du Commandant. J'ai nagé un peu pour me dégager des remous. Et, à environ 15 mètres, j'ai vu le " GALLIA " dressé verticalement. A ce moment, je suis moi-même disparu et quand je suis remonté il n'y avait plus rien qu'une mer couverte d'embarcations, de radeaux et d'épaves. Le " GALLIA " a coulé à 17 h 57. J'ai nagé alors vers un radeau où j'ai été recueilli par le canonnier BELLOT. Nous avons encore recueilli quelques naufragés jusqu'à la nuit. Je savais qu'aucun signal par TSF n'avait été fait et j'ai pensé à armer un canot pour me rendre en Sardaigne. Malheureusement, la nuit est venue et, malgré mes appels réitérés, aucun canot n'a voulu m'accoster. Plusieurs cependant sont passés à portée de voix, dont quelques-uns très peu chargés, mais dans l'obscurité je n'ai pu distinguer qui les montait. Le temps absolument calme nous a permis de passer la nuit sans trop de peine. Vers 21 h j'ai été appelé par mon nom, j'ai cru reconnaître la voix du Chef Mécanicien M. OLLIVIER ; j'ai répondu, mais je n'ai rien entendu ensuite.

Le 5 Octobre à l'aube, j'ai vu les embarcations armer leurs avirons et deux groupes se former, l'un allant vers le Sud, l'autre vers le Nord. J'ai regretté qu'aucune d'elles ne vienne près de moi. La situation était assez critique car il n'y avait aucune raison qu'on vienne à notre secours. J'ai aperçu à environ 1.500 mètres de moi un canot qui ne bougeait pas et avait à bord une soixantaine de soldats. J'ai déposé ces hommes sur différents radeaux et j'ai formé un équipage de 30 hommes sachant bien nager. J'ai gardé à bord deux blessés, qui étaient déjà dans le canot et le Lieutenant d'Infanterie LIBIS. Il n'y avait malheureusement ni voile, ni compas dans le canot.

A 11 heures je me suis mis en route au N.E. me guidant sur le soleil. J'avais réparti mes hommes en 3 équipes qui se relayaient toutes les demi-heures. Vers 15 h.30 j'ai aperçu un bateau que j'ai reconnu peu après pour être le " CHATEAURENAULT ". J'ai fait des signaux qui, je crois, n'ont pas été vus. Mais le croiseur faisait route vers le lieu du naufrage et j'avais la presque certitude qu'il avait aperçu les radeaux (1).

(1) Les naufragés ont été secourus par le " CHATEAURENAULT " et des patrouilleurs.

J'ai pensé à faire demi-tour, mais je savais qu'il y avait des canots devant moi et j'ai considéré comme mon devoir de continuer. Vers 17 heures j'ai rejoint un canot, conduit par le docteur VARENNE. Ce dernier m'a demandé ce qu'il fallait faire. Il avait à bord une voile et un compas. Nous nous étions éloignés de 14 à 15 milles déjà. Aussi lui ai-je dit de suivre route au N.E. Il a été convenu que nous échangerions des signaux pas Coston à 0 h. et à 3 h. J'ai continué ma route. La nuit je me suis dirigé sur la Polaire et vers 3 heures j'ai vu le feu de San Pietro. A 0 h. et à 3 h. les signaux convenus furent échangés. Plusieurs fois nous aperçûmes des lueurs de projecteur. Au jour on voyait distinctement la terre et près de nous il y avait le canot n° 8, conduit par le maître de manœuvre et le premier-maître mécanicien CASSAULET. L'embarcation du docteur n'était pas en vue. Je suis arrivé facilement à 8 ou 10 mille de terre. Mais là un courant portant au N.W. nous empêchait de gagner et il a fallu mettre deux ou trois hommes sur chaque aviron pour avancer. Nous avons ainsi réussi à dépasser le N.S. du feu de San Pietro, mais un vent frais de N.W. s'est levé qui nous a obligé d'atterrir sur l'île d'Antiocco. Pendant ce temps l'autre canot avait mâté et réussi à tourner la pointe Sud de San Pietro. A environ 1.500 mètres de la terre, une tartane de Carlo Forte nous a pris à la remorque et peu après un vapeur qui avait déjà recueilli le canot 8 venait à notre rencontre et nous débarquions en ville à 19 heures.

Je tiens à signaler l'accueil particulièrement cordial que nous avons reçu de la population. Mes hommes ont été logés, nourris et vêtus avec la plus grande attention. Monsieur le Lieutenant de Vaisseau, Capitaine du Port, et Monsieur l'Agent consulaire se sont particulièrement dévoués.

Sur ma demande ils ont immédiatement signalé le lieu de naufrage du " GALLIA ". Le lendemain à 16 h.30, l'" ALDEBARAN " arrivait sur rade. Les autorités ont mis à ma disposition un vapeur pour rejoindre la " NORMANDIE " qui nous a menés à Bizerte.

Je tiens à signaler l'entrain et le courage des hommes qui sont allés avec moi à l'aviron jusqu'à San Pietro et particulièrement Monsieur le Lieutenant LIBIS, qui nous a aidés autant qu'il a pu. ………..

………. J'ai constaté de nombreux cas de bravoure et d'abnégation chez les soldats passagers, mais, ne les connaissant pas -, il m'est impossible de rapporter leurs noms et je serais même malheureusement incapable de les reconnaître.

Amiral, je ne puis terminer sans rappeler la conduite sublime de notre Commandant, qui voyant tout perdu, s'est suspendu à la sirène et nous a dit adieu dans un long cri d'alarme.

Signé J. DU MANOIR

 

Sont cités à l'ordre de l'Armée :

KERBOUL (E…), Lieutenant de Vaisseau Commandant le " GALLIA ". A été pour tous lors du torpillage de son bâtiment un exemple de sang-froid et de courage. Est mort (….) poste de commandement sur la passerelle.

AUGUSTIN (F.E.), Enseigne de Vaisseau de 1° Classe auxiliaire. De quart au moment du torpillage de son bâtiment, a fait preuve du plus grand courage. Après s'être dévoué au sauvetage du personnel, est remonté sur la passerelle où il est mort héroïquement englouti avec le " GALLIA ".

DE GODON (H.M.O.), Enseigne de Vaisseau de 1° Classe auxiliaire. A fait preuve de grand calme et de beau courage lors du torpillage de son bâtiment. S'est efforcé jusqu'au dernier moment de faire fonctionner les appareils de T.S.F. Est mort héroïquement à son poste englouti avec le " GALLIA ".

LANZONI (Jean), Premier-maître mécanicien temporaire, n° 6.849. S'est fait particulièrement remarquer par son sang-froid, son courage et son initiative lors du torpillage du " GALLIA ". Mort héroïquement englouti avec son bâtiment.

RAZOULS (Marcel), Quartier-maître mécanicien, 46-539-5. S'est fait particulièrement remarquer par son sang-froid, son courage et son initiative lors du torpillage du " GALLIA ". Mort héroïquement englouti avec son bâtiment.

DE COUESSIN (Hyacinthe), Capitaine d'Infanterie au 113° Régiment d'Infanterie territoriale. Passager à bord du " GALLIA ". Lors du torpillage du bâtiment s'est uniquement préoccupé du salut de ses hommes. Mort héroïquement en se dévouant pour l'assurer.

OLLIVIER (L.P.N.), Mécanicien Principal de 1° Classe auxiliaire. A fait preuve, lors du torpillage du " GALLIA ", de curage et d'énergie. A assuré avec sang-froid l'évacuation des machines et des chaufferies, puis est remonté sur la passerelle se mettre à la disposition du Commandant. N'a quitté le bâtiment que sur ordre. Après la disparition du " GALLIA ", a montré dans l'organisation des secours de belles qualités de commandement.

DE COURTOIS DU MANOIR (J.), Officier en second, Enseigne de Vaisseau. A fait preuve, lors du torpillage du " GALLIA " par un sous-marin ennemi, de belles qualités d'initiative et de sang-froid. A assuré l'évacuation du personnel jusqu'à la disparition du bâtiment.

FROLENTIN (Alexandre-Joseph), Matelot sans spécialité du " GALLIA ", Fécamp n° 4.211. A fait preuve de courage lors du torpillage du " GALLIA ", est resté jusqu'au dernier moment pour coopérer au sauvetage des passagers. Grièvement blessé, englouti avec le bâtiment, n'a été sauvé que par une chance inespérée.

REVERT (Jules), Matelot sans spécialité du " GALLIA ", S.P.N. n° 150. A fait preuve de courage lors du torpillage du " GALLIA ". Dans l'attente des secours s'est jeté trois fois à la mer, au péril de sa vie pour sauver des camarades.

GUDOT (Auguste), Matelot sans spécialité du " GALLIA ", n° 30.512-1. A fait preuve de courage lors du torpillage du " GALLIA ". Dans l'attente des secours s'est jeté plusieurs fois à la mer, au péril de sa vie pour sauver des camarades.

DI MIGLIO (Jean-Joseph), Matelot sans spécialité du " GALLIA ", n° 5.815. A fait preuve d'un sang-froid et d'un dévouement absolus lors du torpillage du " GALLIA ". Recueilli sur un radeau, une jambe cassée, a fait l'admiration de tous par son courage et son entrain.

 

Décorations de la Légion d'Honneur
Avec Croix de Guerre
-:-:-:-:-:-:-:-
Chevalier

M. OLLIVIER (L.P.N.), Mécanicien Principal de 1° Classe auxiliaire. Chef mécanicien du " GALLIA ". S'est toujours fait remarquer par son énergie et son autorité sur le personnel dans des circonstances périlleuses. A montré les plus belles qualités de courage et de commandement lors du sauvetage des victimes du torpillage de son bâtiment.

Q5. (4 Janvier 2007)

Bonjour,

Vous trouverez à suivre un extrait de forum internet :

"" Q3.Bonjour Monsieur. Je vous enverrai le document la semaine prochaine, je dois aller en faire plusieurs photocopies, j'en ai éjà envoyé un exemplaire dans l'Yonne.
D'autre part je lis dans la liste des disparus à la suite du nom LACLIE Victor "contact en avril 2005) or il se trouve que ce Laclie était né à Lorigné (2-Sèvres) près de mon village natal. J'ai son acte de naissance, le 29/07/1874 son mariage à Angoulême le 11/11/1901 avec Marie Pinaud.
Si vous aviez trace de ce contact je serais heureux de joindre cette personne.
Merci d'avance. A bientôt. JJN
R3. Bonjour, Merci par avance pour votre document.
Concernant LACLIE Victor, la liste des victimes http://www.chtimiste.com/batailles1418/combats/gallia2.htm mentionne effectivement "contact ... En avril 2005", mais on ne sait pas avec qui. Ce n'est pas avec moi. Désolé de ne pas pouvoir vous renseigner.
Cordialement,Jean-Claude Autran ""

Il se trouve que c'est moi la personne qui a consulté LACLIE Victor puisque mon nom est LACLIE !

Comme vous avez échangé avec "JJN" pouvez-vous  lui communiquer mon adresse mail puisqu'il souhaitait me joindre

Cordialement,

JL (...)

R5a. (à JL)

Bonjour,

Bien reçu votre message, que j'ai communiqué à JJN pour qu'il vous contacte. Mais si vous voulez vous-même lui écrire d'abord, voici ses coordonnées : (...).

Bonne chance pour la poursuite de vos recherches.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R5b. (à JJN)

Bonjour,

Suite à nos échanges de messages de Septembre 2006 concernant la liste des disparus du GALLIA, et notamment Victor LACLIE, la personne-contact que vous recherchiez s'est manifestée sur le forum de mon site :

« Il se trouve que c'est moi la personne qui a consulté  LACLIE Victor puisque mon nom est LACLIE !
Comme vous avez échangé avec "JJN" pouvez-vous  lui communiquer mon adresse mail puisqu'il souhaitait me joindre
Cordialement
JL (...) »

Si vous souhaitez joindre cette personne, vous avez donc son adresse : (...).

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q6.

Bonjour .

Merci de m'avoir transmis le message de M. JL, mais j'ai un problême avec son adresse mail. La barre verticale (...) ne doit pas passer.

Pourriez vous le contacter en "réponse" et lui donner mon adresse.

Merci d'avance. Amicalement.

JJN

R6.

Bonjour,

J'ai bien donné votre adresse à M. JL pour qu'il vous contacte. Mon message est bien passé vers son adresse (...).

Il semble que la barre verticale après Jacques soit un L minuscule (l de laclie). S'il ne vous a pas déjà recontacté, essayez encore de lui écrire. En cas d'échec, tenez moi au courant. J'essayerai encore de mon côté.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q7.

Bonjour.

J'ai réussi à le contacter.

Merci pour votre aide.Cordialement.

JJN

Q8. (10 Décembre 2008)

J'aimerai parler avec vous car je suis le petit fils d'un des rescapés du Gallia

DMO

R8.

Bonjour,

Je veux bien parler avec vous du Gallia.

Sachez cependant que l'essentiel de ce que je sais sur ce navire a été transcrit dans le forum de mon site (http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2007_2010.html#2) à partir de souvenirs anciens de mon père qui avait voyagé une fois sur le Gallia, ainsi qu'à partir de divers échanges de 2006-2007 sur internet.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


7-11 septembre 2006 : Paquebot Président de Cazalet

Q.

Bonjour,

Je trouve ceci sur votre site/forum

"Il est indiqué que le "Président de Cazalet" (5 324 tonnes) a été construit (je n'ai pas pu savoir où exactement) en 1947-1948 pour la Compagnie de Navigation Mixte, route Oran-Port-Vendres-Marseille. En 1967, il est passé aux Services Méditerranée de la Compagnie Générale Transatlantique et a été rebaptisé "Méditerranée". "

Le Cazalet avait été construit au Royaume-Uni chez Swan Hunter, commandé sour le nom "El Kantara", il fut rebaptisé avant sa livraison en 1948.

En 1995 il figurait toujours sur les registres Lloyds et doit rouiller en mer Egée.

Bien à vous

JMW

R.

Bonjour Monsieur,

Merci beaucoup pour votre message.

Les informations que vous m'avez transmises ont été mises sur le "forum" de mon site dans les sections "Construction navale" :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2003_2004.html#15
http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005.html#36

pour compléter la discussion sur le paquebot Président de Cazalet.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


28 août - 1er septembre 2006 : Disparition en mer du croiseur cuirassé Amiral Charner

Q.

Messieurs,

Je viens de découvrir ce site et vous félicite, l'un pour l'avoir « nourri », l'autre de le faire vivre.

J'y suis arrivé par la recherche concernant l'un de mes parents embarqué et disparu en mer avec son bâtiment : le croiseur cuirassé « Amiral Charner ».

J'ai à ma disposition le document du ministère de la marine constatant l'événement et le décès de mon parent le 8 février 1916.

Hors je trouve dans le paragraphe intitulé « 5000 tombes nous parlent » la mention suivante : "L'Amiral Charner en 1915, coulé par un sous-marin allemand au large d'Alexandrie "

Ailleurs, au paragraphe « Les cruautés du destin » on lit : « Encore un exemple significatif qu'il faut situer au 8 décembre 1916. Ce jour-là le croiseur-cuirassé Amiral Charner est torpillé au large de Beyrouth… »

Enfin, sur  le forum du site, dans la partie « 19 Septembre 2001- 18 Mars 2005 : Généalogie des Curet et Mabily à La Seyne-sur-Mer », la réponse à la question 4 précise : « puisqu'il avait fait une belle carrière d'officier de Marine, et qu'il était tragiquement disparu à 41 ans, le 16 février 1915, sur le croiseur français Amiral Charner (escadre Française du Levant qui soutenait les opérations anglaises de Gaza et Jeffah, puis sur Haïffa et Beyrouth), torpillé (au large de Port-Saïd ?) par un sous-marin allemand U21. ».

3 lieux (Alexandrie, Beyrouth, Port Saïd) encore qu'on puisse trouver une zone commune qui autorise les 3 définitions d'une position unique, voire une longue dérive de l'épave…

3 dates : 8/2/1916, 8/12/1916, 16/2/1915. Sur la dernière date, le texte n'évoque pas précisément la disparition du bateau et l'on peut imaginer le décès du marin concerné dans d'autres circonstances. Pour les 2 premières, une confusion a pu naitre de la représentation graphique de la date de référence et omettre (ou ajouter) le « 1 » du nombre du mois (2 = février, 12 = décembre). Pour ce qui est du jour « 8 ou 16 » je n'ai pas d'hypothèse après avoir rejeté celle d'une (trop longue) dérive.

Pour avancer, je me suis permis de chercher l'acte attestant le décès de votre propre parent « Alexandre Tessier » mentionné dans le forum. Cet acte date la disparition au 8 février 1916. Je vous en joint une copie ici.

Pourriez-vous m'aider à fonder un point de vue serein ?

Merci.

SS

R.

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message, et pour avoir relevé diverses incohérences entre les divers chapitres où il est question du croiseur cuirassé Amiral Charner.

Mon père (Marius Autran, bientôt 96 ans) a souvent rédigé ses récits ou ses témoignages sur la base de la mémoire familiale et n'a pas dû systématiquement opérer de vérifications sur la base de documents historiques officiels. Il y a pu y avoir aussi des erreurs de transcriptions dans ses notes, comme entre 8/2 et 8/12.

Suite à votre message, j'ai fait moi-même quelques recherches sur les principaux sites internet qui relatent la disparition de l'Amiral Charner. Il ne semble pas qu'il y ait d'incertitude sur la date à laquelle le navire a été coulé. C'est indiscutablement le 8 février 1916, torpillé par le sous-marin allemand U-21.

Mais il y a des discordances entre le nombre de passagers puisqu'on trouve, avec souvent des points d'interrogation, les nombres de : 335, 374, 427, 430, etc., selon les sources. La plupart s'accordent cependant sur le fait qu'il n'y aurait eu qu'un seul survivant, le quartier-maître Cariou, de Clohars-Carnoet (pays de Quimperlé).

Le site : http://perso.orange.fr/grande.guerre/guerrenavale.html

indique aussi que le naufrage n'aurait été avéré que 5 jours après le torpillage : « Le 8 février, l'Amiral-Charner, naviguant au large des côtes de Syrie, cesse de donner par T. S. F., des nouvelles de sa croisière. Mais c'est le 13 seulement que les bâtiments détachés à sa recherche découvrent un radeau, portant treize cadavres et un seul homme. miraculeusement survivant, le quartier-maître canonnier Cariou, par lequel on apprend, que notre croiseur a bien été, le 8, torpillé par un sous-marin et a chaviré en deux minutes ».

Quant au lieu du naufrage, on mentionne la plupart du temps : au large des côtes de Syrie ou devant Beyrouth (qui appartenait à la Syrie en 1916, c'est à dire au large de l'actuel Liban). Peut-être la position absolument exacte du naufrage n'est pas connue, d'autant que le radeau portant l'unique survivant ait pu dériver assez loin lorsqu'il a été retrouvé après 5 jours), mais les mentions "Au large d'Alexandrie" ou "au large de Port-Saïd" que l'on trouve sur mon site sont certainement erronées, soit par déformation de la mémoire familiale (sans doute méconnaissance de la géographie de la Méditerranée orientale chez mes ancêtres...), soit par confusion avec d'autres lieux de naufrage de navires français.

Je vais donc - pour être en conformité avec la réalité historique - opérer les corrections qui s'imposent et harmoniser les différents textes mis sur mon site internet pour ne retenir qu'une seule date (8 février 1916) et qu'un seul lieu (au large des côtes syriennes, devant Beyrouth, actuel Liban).

Encore un grand merci pour vos commentaires, me permettant de rectifier ces multiples erreurs, et pour m'avoir adressé une copie de l'acte de décès d'Alexandre Tessier.

Très cordialement,

Jean-Claude Autran


21-30 juillet 2006 : Lancement du Jaureguiberry

Q1.

Cher Monsieur,

Bravo pour ce très beau site. Il ne s'agit pas sur la photo [Chapitre Ils sont venus à La Seyne, Tome IV des Images de la vie seynoise d'antan - http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome4/ils_sont_venus_a_la_seyne.html#8 - NDJCA] du lancement de la coque du Cesarwich en 1898 mais du Jaureguiberry, en 1893.

Sur le quai, juste derrière Sadi Carnot, se trouve au milieu l'amiral Henri Rieunier Ministre de la Marine en 1893 (présentation Saturnin Fabre). Sur la photo précédente, à la sortie du canot:sur le quai Sadi Carnot et juste derrière pas encore descendu de l'embarcation mais debout toujours l'amiral Henri Rieunier, ministre de la Marine.

Continuez votre beau travail de la mémoire !

Bien à vous.

HB

R1.

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message. Il y avait effectivement une erreur dans la légende d'une photo : il s'agissait bien du Jauréguiberry (qui figurait déjà dans le chapitre I du Tome V des Images de la vie seynoise d'antan : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome5/chapitre_1.html#13) et non de la coque Cesarewich (ou Cesarevitch ?), qui ne fut lancé qu'en 1901. Merci de me l'avoir signalée.

J'ai effectué immédiatement la correction sur le site, en remontant la photo du Jauréguiberry au paragraphe précédant, en rajoutant dans le paragraphe Sadi Carnot (journée du 27 octobre 1893) les précisions que vous apportez à propos du Ministre de la Marine, l'amiral Henri Rieunier.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Monsieur,

Bien reçu votre email. Merci pour vos précisions.

Bien cordialement

HB


17 juillet 2006 - 17 juillet 2007 : Yacht à vapeur La Jeanne Blanche

Q1.

Monsieur

J'ai découvert avec un grand intérêt votre site, en effectuant des recherches sur un yacht à vapeur nommé "Jeanne Blanche" et construit à la Seyne-sur-Mer à la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée en 1893/1894.

Par contre, dans le tome II (1988) Images de la Vie Seynoise d'antan, au chapitre Amable Lagane - Principaux navires construits sous sa direction - je lis : Jeanne d'Arc (yacht à vapeur), or je ne retrouve pas de trace d'un yacht ainsi nommé, mais d'un croiseur-cuirassé "Jeanne d'Arc, mis en chantier en 1896, entré en service en 1902 et rayé en 1934.

D'où la question que je me pose, ne s'agit-il pas plutôt du yacht à vapeur "Jeanne Blanche"?

Dans ce cas, avez-vous des renseignements sur ce navire? Je recherche en particulier, pour la période de 1893 à 1908, le nom de son propriétaire et l'origine du nom du navire. Par la suite ce navire a été donné à la Marine Nationale, j'ai d'ailleurs demandé aux Archives de la Marine à Toulon des renseignements mais ceux-ci sont très limités et ne couvrent que la période 1908/1920.

De toute façon merci, j'ai pris grand plaisir à consulter votre site.

Sincères salutations

RR

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Mon père (Marius Autran, bientôt 96 ans !) a certainement commis quelques erreurs dans ses ouvrages, erreurs que je rectifie sur mon site internet au fur et à mesure qu'on me les signale.

Le yacht à vapeur construit en 1894 sous la direction d'Amable Lagane, et mis en service en 1896 est bien la "Jeanne Blanche".

J'ai trouvé la confirmation de cette information dans les 2 ouvrages de l'Association "Sillages" ("Les Pionniers", 1994 et "Les Conquérants", 1996) coordonnés par Marc Ferrier.

Les seules informations qui y sont données sur ce navire "Jeanne Blanche" sont les suivantes :

- année de construction : 1894
- puissance : 915 CV
- type : yacht
- compagnie : M. Foulquier

Une photo de ce yacht est donnée dans le volume "Les Pionniers" à la page 150. Je vous en donne une copie dans le fichier ci-joint.

L'erreur que vous m'avez signalée dans le Tome II de mon père sera rectifiée dès la prochaine mise à jour du site. Merci à vous.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2. (11 Juillet 2007)

Bonjour,

En faisant des recherches sur la Jeanne Blanche, je suis tombée par hasard sur votre site et, particulièrement sur un message de votre forum. En effet, mon arrière-grand-père était marin et était sur la Jeanne Blanche du 31 juillet 1908 au 2 août 1910. J'ai vu que vous aviez une photo de ce yacht. Vous serait-il possible de me l'envoyer ? Si vous aviez d'autres renseignements sur ce yacht, je serais également preneuse. Merci d'avance pour toute information.

Cordialement

MB

R2.

Bonjour,

Les seuls renseignements que je possède sur la Jeanne Blanche sont extraits de l'ouvrage "Les Pionniers", publié par l'Association "Sillages" en 1994, et coordonné par l'ancien ingénieur des Chantiers de La Seyne, M. Marc FERRIER.

Il y est dit seulement : JEANNE BLANCHE

- année de construction : 1894
- puissance : 915 CV
- type : yacht
- compagnie : M. Foulquier

Une photo du yacht se trouve également dans le même ouvrage, page 150. Je vous en communique ci-joint une copie.

Cordialement. Restant à votre disposition.

Jean-Claude Autran

Q3.

Bonjour,

Je vous remercie beaucoup pour la photo de la Jeanne Blanche que j'ai pu visualiser sans problème. En revanche, je n'ai pas pu ouvrir la première pièce jointe que vous m'aviez envoyée. Il m'apparaît à l'écran : "impossible de déterminer le type". Auriez-vous une solution à ce problème ?

Excusez-moi d'abuser encore un peu de votre temps...

Merci d'avance

Cordialement

MB

R3.

Bonjour,

Mon message ne contenait qu'une seule pièce jointe. Celle nommée jeanne_blanche.jpg que vous avez pu ouvrir. Je n'en ai pas envoyé d'autre. La pièce jointe supplémentaire qui apparaît chez vous est peut-être causée par la différence entre nos deux systèmes informatiques (je suis sous Mac Os X) ou nos logiciels de messagerie.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q4.

Bonjour,

Vous avez très certainement raison. Moi, je suis sous Windows XP.

Merci encore pour votre aide.

Cordialement

MB


21 - 22 juin 2006 : Paquebot Sagafjord

Q1.

Bonjour,

(...). Auriez vous la date de construction du Sagafjord (actuellement Saga Rose)

merci

CL

R1.

Bonjour,

D'après l'ouvrage Sillages Tome 2, la date de construction du Sagafjord (photo ci-jointe) est : 1964

« Longueur : 189 m ; 24 000 CV ; paquebot de croisière ; compagnie NAI »

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Merci M. Autran.

Ce navire navigue toujours mais il porte le nom de Saga Rose maintenant je crois.

Bonne soirée

CL


12-17 juin 2006 : Recherche du journal de navigation du cuirassé Paris (3)

Q.

Bonjour Monsieur AUTRAN,

Varois d'adoption pour des raisons professionnelles, Lorrain d'origine, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu votre page sur le lancement du Cuirassé Paris à la Seyne sur Mer le 22 septembre 1912.

Mon grand-père a eu l'honneur de servir sur ce bâtiment de guerre du 28.08.1918 au 21.04.1920 mais malheureusement je n'arrive pas à me procurer le journal de bord et de navigation de ce cuirassé pendant cette période de la guerre 14-18.

Une précision a été néanmoins apportée par le SHM de Vincennes :

"A peine achevé au moment de la déclaration de guerre, ce bâtiment fut affecté à l'Armée Navale (2ème escadre), puis à la 2ème division, 1ère escadre. Pendant toute la durée des hostilités, le Paris fit croisière dans l'Adriatique, assurant aux transports de troupes et aux convois de ravitaillement la sécurité de la Méditerranée.

Le 12 décembre 1918, il est à Pola qu'il quitte le 25 mars 1919 pour Corfou."

A tout hasard peut être en savez-vous plus sur ce bateau Seynois. Y aurait-il à la Seyne sur Mer un passionné d'histoire navale militaire qui pourrait me transmettre des informations sur celle période de 1918-1920.

Pour information le journal de bord ne se trouve pas au SHM Toulon, ni à Vincennes. Il semblerait que beaucoup de documents aient disparu à Cherbourg lors des bombardements de la seconde guerre mondiale.

Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire ce message. Peut-être pourriez-vous le passer sur votre forum.

Salutations distinguées.

GG

R.

Bonjour Monsieur,

Je ne possède malheureusement dans mes archives document (autre que le chapitre qu'avait écrit mon père en 1986) sur le cuirassé Paris.

Vous avez certainement vu passer sur le forum de mon site quelques échanges de messages concernant ce navire :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005.html#7

En particulier celui qui fait référence à un album de photos : http://bringuier.free.fr/decouvrir/cuirasseparis/photo01.htm

Mais il n'y a rien qui corresponde à ce que vous recherchez.

J'ignore totalement où pourrait être conservé (s'il existe encore) le journal de navigation du navire. Il est vrai que beaucoup d'archives ont disparu à la suite des bombardements des ports militaires et des chantiers de construction en 1944.

Si vous avez déjà essayé auprès des Services Historiques de la Marine de Toulon et de Vincennes, je ne vois malheureusement pas que vous conseiller.

Mais je vais naturellement faire figurer votre message sur le forum de mon site. Sait-on jamais ?

Cordialement,

Jean-Claude Autran


12-13 juin 2006 : Arsenal de Lorient

Q1.

Nous vous signalons la sortie de carénage de deux sites Lorientais :
http://mesmat.ifrance.com/

http://arsenallorient.ifrance.com/

Cordialement

YC

R1.

Merci beaucoup,

Je vais, si vous n'y voyez pas d'inconvénient mentionner l'existence de vos deux sites sur le forum de mon site dans la rubrique "chantiers navales et navires"

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Merci,

je fais de même pour le votre

Yannick

YC


16 mai 2006 - 2 juillet 2009 : Recherche chantier de construction

Q1a.

Monsieur,

je recherche le nom d'un chantier de construction de bateaux bois dans les années 70 entre Toulon et la Seyne, pas loin de l'Arsenal de Toulon.

Chalutier de + 20m

Vedette passagers ~20m

Je pensais au chantier Para ou Parra mais je confonds peux être avec un chantier de démolition de bateaux attenant.

En vous remerciant par avance si vous pouvez m'aider.

KD

Q1b.

Re-salut à toi, Ô Pif,

Aurais-tu une idée du nom du chantier que recherche ce monsieur dans le message ci-dessous ?

Merci par avance,

Fox.

R1.

Il y avait effectivement un chantier de construction navale dans le second virage de Brégaillon, tout en limite de la pyrotechnie. Il réalisait de petites unités en bois puis s'est transformé en un port à sec qui réalisait de petites réparations et des grutages. Le nom de Parra ou Papa me dit quelque chose mais ça pourrait aussi être tout simplement Serra qui à une certaine époque possédait une concession sur cet espace.

Mais il faut que je me renseigne, je te tiens au courant....

(...) Adessias

Pif

R2.

Bonjour Monsieur,

Je n'avais pas la réponse à votre question, mais j'ai consulté un ami (Serge Malcor) qui connaît bien mieux que moi le quartier des anciens chantiers de démolition de l'anse de Brégaillon à La Seyne.

Il me dit qu'il y avait effectivement un chantier de construction navale dans le second virage de Brégaillon, tout en limite de la pyrotechnie. Il réalisait de petites unités en bois puis s'est transformé en un port à sec qui réalisait de petites réparations et des grutages.

Le nom de Parra ou Papa lui dit quelque chose, mais ça pourrait aussi être tout simplement Serra qui à une certaine époque possédait une concession sur cet espace.

Mon ami va essayer d'obtenir davantage de précisions, et nous vous tenons au courant.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2a.

Un grand merci pour votre aide et vos renseignements. C'est vraiment gentil de votre part. Bonne journée. Cordialement.

KD

Q2b. (2 Septembre 2006)

Merci pour votre aide. Le chantier Serra existe toujours avec un nouveau propriétaire.

Je vous ai répondu avec beaucoup de retard car je naviguais Sud Irlande Ouest Écosse, une longue et belle croisière sur un Cognac.

KD

R3. (2 Juillet 2009)

Bonjour Monsieur,

Suite à nos échanges de l'année 2006 à propos de la recherche d'un chantier (Serra ?), du port de Brégaillon, vous trouverez ci-joint la reproduction d'un article paru dans Var-Matin (8 juin 2009) concernant les activités actuelles de ce chantier.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

JCA

PJ. « Foselev Marine - sa diversité fait sa force » - Le 1er Juin 1996, le groupe Foselev a racheté la société Serra, devenue alors Foselev Marine [Var-Matin du 8 Juin 2009].

JCA


17 mai - 2 octobre 2006 : Cuirassé Liberté (suite des échanges et des photos - cf. les photos précédentes ci-dessous)

Q1.

BONJOUR M. AUTRAN

D'un petit week-end à Chenonceau j'ai ramené ceci

GF

R1.

Cher Monsieur,

Encore merci pour cette série de photos, qui complètent notre collection.

En retour, je vous en fais parvenir trois autres, que j'ai retrouvées chez un philatéliste de Toulon, qui vend aussi des cartes postales.

Cette nouvelle photo de l'escadre dans la rade de Toulon m'a paru très précieuse car, pour la première fois, on y voit donnée la position exacte qu'occupait le Liberté au moment de son explosion. Et cette position est plus éloignée de la côte que je ne le pensais. Vous vous souvenez que, dans nos premiers échanges, j'avais essayé de déterminer cette position sur une carte, à proximité du quartier de La Seyne dit "Pin de Grune". Sur cette nouvelle photo, le navire est effectivement en face du Pin de Grune, mais je pense, à environ 600 à 700 mètres de la côte, soit à environ 1/3 de la distance entre le rivage côté seynois et l'Arsenal de Toulon. Votre grand-père avait donc dû nager sur une plus grande distance que vous ne le pensiez.

Naturellement, cette photo est antérieure au jour de l'explosion, et on aurait pu penser que le Liberté n'était pas au même emplacement le 25 septembre 1911. Mais le vendeur de cartes postales m'a affirmé que, d'après ses connaissances, chaque navire possédait un emplacement attitré, qu'il reprenait toujours lorsque, après un voyage, il revenait dans la rade. Selon lui, ce serait donc bien à ce même emplacement que l'explosion se serait produite.

Mais comme, après la catastrophe, l'épave avait dû émerger pendant encore une dizaine d'années, il faudrait retrouver des photos de l'escadre des années 1911-1920 et les examiner à la loupe pour essayer de discerner la position de l'épave, en s'aidant des alignements entre le point d'où la photo est prise et les différentes collines entourant la rade. C'est ce que je vais essayer de faire pour bien confirmer la position exacte du navire au moment de l'explosion.

A bientôt. Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour M. Autran

Un petit bonjour de Bretagne ou il fait beau et chaud !

Je vous écrit aujourd'hui car je viens de trouver tout à fait par hasard, que l'agence Marius Bar existe toujours à Toulon et j'ai même parlé avec son petit fils au téléphone !

Il ont tout gardé, sur la Liberté, une partie est en vente sur le site internet, et l'autre est dans les archives, il m'a promis de chercher celle des survivants ou mon grand père apparaît;

Il va se poser un problème de droit d'utilisation des photos que je vous ai transmis sans savoir que l'agence existait toujours !

Il connaît de nom, Marius Autran, et vous devriez prendre contact avec lui.

A plus de vous lire

Cordialement

GF

R2.

Bonjour,

Merci pour vos informations. Je suis heureux qu'il ait fait beau et chaud chez vous. Ici, juillet a été caniculaire, et il n'a pas plu plus de 2 mm en 4 mois. Et la sécheresse s'aggrave depuis le début août, avec beaucoup de vent qui refroidit la mer et les piscines : plus moyen de profiter de ma piscine dont la température ne dépasse plus les 21° (au lieu de 26 à 30 tout le mois de juillet).

J'ai bien noté ce que vous me dîtes à propos de l'agence Marius Bar. Je savais qu'il existait le site : http://www.mariusbar-photo.com/, qui est spécialisé dans la vente en ligne des cartes postales de la Marine Nationale et des Forges et Chantiers de La Seyne. Mais je n'ai jamais pu consulter leur base de données car il doit falloir s'inscrire quelque part et avoir son mot de passe (ou alors c'est mon système Macintosh qui n'est pas paramétré pour ouvrir leurs fichiers ?). Mais j'irai les contacter à la rentrée de septembre, la prochaine fois que j'irai à Toulon :

Editions Photographiques Marius Bar
imm le Las Végas 8 pl Marie Curie 83100 TOULON
04 94 36 71 39

Le problème du droit d'utilisation des photos va se poser, mais c'est une question très générale qui pourrait se poser pour tous les documents mis en ligne, non seulement pour les dernières photos que vous m'avez communiquées, mais aussi pour toutes les autres. J'ai ainsi utilisé sur mon site des copies de toutes les photos (plusieurs centaines) que mon père avait publiées dans ses ouvrages. J'ai pris la précaution d'écrire dans les "informations légales" du site : « Les illustrations des ouvrages, qui ont été reprises sur ce site internet, appartiennent normalement au domaine public. Si toutefois quelqu'un avait un copyright sur l'une des images diffusées, merci de nous le signaler. Nous retirerions aussitôt cette image du site ». En fait, cette phrase apparaît un peu naïve car la diffusion sans autorisation de documents tels que des cartes postales qui se négocient à des prix élevés, surtout sans en mentionner la source, ne doit pas être très légale. Même si nous ne sommes pas les seuls à le faire (énormément de sites publient aussi des photos et des cartes postales sans prendre apparemment trop de précautions), et que, jusqu'ici, personne ne m'ait jamais rappelé à l'ordre ou demandé de retirer une photo, il faut sans doute faire un peu plus attention.

Ce que je pense prendre comme précaution dans un premier temps (bien que ce soit un énorme travail), c'est de donner, chapitre par chapitre, et/ou dans une rubrique spéciale, une table de toutes les illustrations utilisées mentionnant pour chacune d'elles, lorsqu'il est possible de les retrouver, la source, la propriété, ou le nom d'un éditeur. (Certains auteurs d'ouvrages ou des cartes postales sont publiées procèdent ainsi). Cela ne répond pas vraiment à la question du droit d'utilisation, mais cela tend à montrer un peu sa bonne foi...

Mais, concernant les photos de navires et surtout du Liberté, j'irai voir l'Agence Marius Bar, et je vous tiendrai au courant.

A bientôt.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

bonjour M. Autran

je n'ai pas de nouvelles de l'agence Marius Bar par contre hier se tenait le salon de la carte postale de lorient j'ai acheté plusieurs nouvelles vues de la "Liberté"

trois clichés de sa mise à l'eau le 19 avril 1905 dans un état de conservation exceptionnel !

une vue de la poupe au passage de l'écluse principale de st nazaire
deux vues de 1907 il est fini, mais non armé
une vue panoramique de l'épave fumante, entourée
d'une noria de canots, les débris au premier plan
un gros plan de la grue, très net, avec des dizaines dhommes
debout fouillant dans l'enchevêtrement des débris d'acier (cette vue d'ailleurs offre un parallèle étonnant avec celle du 11 sept)

je ne les ai pas encore numérisées, et si vous êtes toujours interressé par de nouvelles vues je vous les enverrai avec plaisir.

GF

R3.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Je ne me suis toujours pas rendu auprès de l'Agence Marius Bar. Il y a plus de 2 mois que je ne suis pas allé à Toulon, mais je dois y aller à la fin du mois.

Je vois que vous continuez vos recherches. Je ne veux pas abuser de votre gentillesse, mais, oui, si vous avez quelques photos nouvelles, je suis naturellement intéressé de les recevoir sous forme numérisée, mais rien ne presse.

A propos de photo du Liberté, je pense qu'il y en a quelques-unes de nouvelles parmi les cartes postales mises en vente sur le site de Delcampe. Voyez par exemple à : http://www.delcampe.fr/liste.php?language=F&search_type=builder&searchbuilder_type=AND&searchbuilder_inc=libert%E9&cat=5528

J'ai surtout recherché dans Cartes postales - France - Var - Toulon - Liberté, mais il y en a certainement d'autres en cherchant dans le Finistère ou le Morbihan. Voir en particulier les funérailles des victimes du Liberté à Lorient, le 10 octobre 1911 (photo ci-jointe).

(...) Amitiés. Encore merci par avance.

Jean-Claude Autran

Q4.

GF

R4.

Bonjour,

Trois photos de très bonne qualité, bien reçues.

Un grand merci.

Amitiés,

Jean-Claude Autran


12 avril - 19 août 2006 : Recherche d'un ancien syndicaliste des Chantiers

Q1a.

je recherche des personnes ayant connue MARCEL DI SILVESTRO qui etait traceur de salle et syndicaliste au chantier naval de la seyne pendant quarante ans je voudrais pouvoir recuperer des photos de l'occupation du chantier pendant les années 1968 il etait avec monsieur Dimo. PAPA EST DECEDE LE 7AOUT 1986

YG

Q1b.

bonjour ,je recherche des photos mai 1968 lors de l'occupation des chantier de la seyne fille de MARCEL DI SILVESTRO delegue ,syndical à l'epoque avant et aprés avec MONSIEUR DIMOque j'ai eu l'occasion de voir lors des obseques de mon père le 8 aout 1986,je recherche des photos ou on peu l'apercevoir soit manifestation ou aussi dans les années cinquante il s'occupe de courses ciclystes sur le bd staline avec castillo loulou merçi a toutes personnes qui l'on connu et qui sont toujours la de me donner des renseignements(TRACEUR DE SALLE ET AYANT TRAVAILLE 40ANS au chantier)

en vous remerçient

YG

R1.

Bonjour,

J'ai bien reçu vos messages. Veuillez excuser le long délai avec lequel je réponds. J'ai actuellement beaucoup de retard dans les réponses aux messages adressés sur mon site.

Je n'ai malheureusement que très peu d'information à vous communiquer. Mon père (Marius Autran) m'a dit avoir connu MARCEL DI SILVESTRO, délégué syndical, il y a fort longtemps. Il croit se souvenir qu'il habitait alors sur le boulevard de Stalingrad. Il savait qu'il était décédé il y a environ une vingtaine d'années. Mais mon père, qui a maintenant plus de 95 ans, n'a pas su m'en dire davantage.

Vous savez certainement que plusieurs des syndicalistes des Chantiers de cette époque sont également décédés : Raymond Dimo en 1996, Joseph Grimaud en 1993 (voir le texte de mon père "Chronique de La Seyne" dans son Tome VIII à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome8/chronique_seynoise.html#3

Mais je n'ai pas retrouvé dans les archives de mon père de photo des manifestations des chantiers, ni de l'occupation en 1968, ni d'époques plus récentes.

Avez-vous essayé de vous adresser à l'Association de Maintien des Intérêts aux Anciens de la Navale à La Seyne (AMIANS) (1, boulevard Toussaint, 83500 La Seyne-sur-Mer, France). Ils possèdent, je pense, de nombreuses archives sur les anciens des Chantiers.

N. Nouvelle adresse du siten internet de l'AMIANS : http://www.net1901.org/association/ASSOCIATION-DE-MAINTIEN-DES-INTERETS-AUX-ANCIENS-DE-LA-NAVALE-DE-LA-SEYNE-«-EMPLOIS-»-AMIANS-«-EMPLOIS-»,680634.html]

Je vais également faire passer votre question sur le forum de mon site, au cas où quelqu'un saurait mieux répondre à vos questions.

Désolé de ne pas pouvoir vous informer davantage.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour Monsieur .J'ai lu sur un moteur de recherche que vous recherchiez des nouvelles de Marcel DI SILVESTRO traceur aux chantiers de la Seyne /mer.Je suis Serge Di Silvestro son neuveu (mon père Émile était son frère) et je suis disponible pour répondre à vo interrogations.Toutes la famille DI SILVESTRO réside encore à la la Seyne , notament ses enfants et petits enfant aisni que son épouse.Malheureusement, Marcel nous a quitté il y a bien longtemps.

Cordialement.

SDS

R2.

Bonjour,

Ce n'est pas moi, à proprement parler, qui cherchait des nouvelles de Marcel DI SILVESTRIO. Je n'ai fait que relayer sur le "forum" de mon site, les questions d'une personne qui m'avait interrogé pour avoir des informations sur lui. Vous pourrez accéder à l'échange de messages que nous avions eus à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005.html#27

La personne (initiales YG) qui avait posé des questions en Avril 2005 n'est autre que (...), que vous devez connaître puisque vous êtes de la famille de Marcel DI SILVESTRIO.

C'est à elle qu'il vous faut vous adresser directement si vous possédez des informations qu'elle ignorerait sur Marcel DI SILVESTRIO.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

Bonjour. Je vous remercie de m'avoir répondu aussi rapidement. Effectivement, YG n'est autre que ma cousine et la fille aînée de Marcel Di Silvestro.

J'en profite pour féliciter les auteurs de ce site qui est formidable, et qui m'a permis de revoir les écoles et colonies de vacance où j'allais quand j'étais gosse (je suis de 1956) .

Je n'ai pas fini de lire toutes ces histoire passionnantes de l'histoire de la Seyne et de ces habitants.

Bravo et grand merci.

Cordialement.

SDS


30 mars - 16 avril 2006 : Chantiers de démolition des Abeilles

Q1.

Bonjour, je recherche des documents sur les chantiers de démolition des Abeilles et de ceux qui ont renfloué et démoli les bateaux sabordés en 42. J'ai connu un ouvrier de ces chantiers mais il est malheureusement décédé.

Merci pour le travail que vous faites, c'est un régal de chaque instant !

Amicalement

DG

R1.

Bonjour,

Désolé, mais je n'ai pas trouvé, pour l'instant, de réponse à votre question en cherchant dans les ouvrages de mon père et nos archives familiales.

Je vais encore essayer de me renseigner parmi mes connaissances. Je vous recontacterai si j'arrive à trouver les informations qui vous intéressent.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour, merci en tous cas d'avoir cherché. Bravo pour l'oeuvre de votre père, c'est une mine d'or!

En ce qui me concerne, je cherche de mon côté et je vous aviserai sur ce que je trouverai, l'essentiel étant d'apporter sa pierre aussi modeste soit-elle!

Cordialement

DG


5-10 mars 2006 : Mission humanitaire du paquebot Koutoubia en 1936

Q.

Messieurs :

Ce suis un chercheur naval espagnol qui essaye d'éclaircir un événement arrivé pendant la Guerre Civile espagnole. Il s'agit le combat naval entre une unité de la marine "nationaliste", de la croisière les "Canarias", et le destroyer "Almirante Ferrándiz", du Gouvernement de la République espagnole, qui a terminé avec l'effondrement de de ce dernier, le 29 septembre 1936, au sud de Malaga (Espagne). Dans ces faits, a eu une importance significative un paquebot français appelé Koutoubia, (Capitán Lelond), qui est allé à la zone et a dégagé à plusieurs na'ufragos (40) qui, si mon information est correcte, ont été débarqué dans un port français, pour retourner de nouveau à l'Espagne. Mon savoir est important pour s'il existent des archives où on peut consulter les documents du navire, et ainsi, pouvoir obtenir la liste des marins de guerre dégagés dans cette mission humanitaire, comme aussi tout autre donnée, photographies, témoignages, rapports, etc. apportés par le passage ou l'équipage du dit navire.

C'est une faveur par laquelle il vous serait très reconnaissant.

Attentivement ;

ADC

R.

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message. J'ai bien compris votre question et j'ai donc essayé de faire quelques recherches dans les archives de mon père (Marius Autran).

Le paquebot Koutoubia est effectivement cité dans la liste des navires construits aux Chantiers de La Seyne, en 1930, pour la compagnie de navigation Paquet.

Malheureusement, nos archives familiales ne contiennent aucune information sur la carrière de ce navire et sa présence au sud de l'Espagne en septembre 1936.

Les chantiers de La Seyne n'existent plus depuis 1989 et leurs archives sont en principe gérées par L'Association de Maintien des Intérêts aux Anciens de la Navale à La Seyne (AMIANS). Bien que ne pense pas qu'elle possède des informations complètes et aussi précises sur la carrière du Koutoubia, vous pouvez toujours essayer de poser votre question à cette Association (à l'adresse amians@wanadoo.fr). Ils ont aussi un site internet (http://www.amians.com), mais celui-ci ne semble plus fonctionner depuis quelque temps, suite au récent déménagement de l'AMIANS dans ses nouveaux locaux (1, boulevard Toussaint Merle, 83500 La Seyne-sur-Mer, France).

NB. [Depuis Juillet 2006, nouvelle adresse du site de l'AMIANS : http://perso.orange.fr/amians/]

Je ne sais pas qui d'autre, en France, possèderait des archives sur ce sujet. Peut-être faudrait-il rechercher dans les archives des journaux de l'époque, les numéros de fin septembre et début octobre 1936 qui ont pu relater l'événement et fournir des listes de marins (?).

Une autre source pourrait être les archives de la Compagnie Franco-Canadienne Paquet qui possédait le Koutoubia. Mais cette compagnie a également fermé en 1981 comme l'indique le site : http://www.civilization.ca/cpm/catalog/cat2406f.html

Il semblerait que leurs archives se trouvent actuellement au Québec (Archives nationales du Québec à Québec, Fonds Paquet-Syndicat Inc.). Peut-être pourriez vous essayer, à partir du site internet ci-dessus de retrouver quelqu'un pouvant vous renseigner sur cette mission humanitaire de leur ancien navire Koutoubia.

Je suis vraiment désolé de ne pas pouvoir vous aider davantage.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


14-17 février 2006 : Navire cargo Gallieni

Q1.

Bonjour à tous

Je m' adresse à vous dans l' espoir que vous pourrez m' aider à trouver les plans des couples du paquebot Gallieni, dans le but de réaliser une maquette au 1/100ème.

Il fut construit à Port-de-Bouc en 1954 dans les chantiers de provence cote d' azur.Vendu en 1973

A quelques mois de la retraite je voudrais tenir ma promesse faite au commandant Bilhaut qui me transporta 6 fois dans les îles australes Françaises avec ce merveilleux cargo multi-fonction très marin et en toute sécurité malgré les 40èmes rugissants.

Merci pour toutes informations qui me permettrait d' aboutir à cette demande.

Sincères salutations

Bernard Thébault

R1.

Bonjour,

J'ai bien reçu votre message, mais je suis désolé, je ne pense pas pouvoir vous aider dans la recherche de plans du Gallieni.

Nous n'avons de documents que sur les navires construits aux Forges et Chantiers de La Seyne-sur-Mer, rien concernant les chantiers de Port-de-Bouc.

Je crois que ces chantiers ont fermé en 1966. Savez-vous ce qu'est devenue la Société ? Y a-t-il encore un Siège quelque part où leurs archives auraient été conservées ? Ou existe-t-il, comme c'est le cas à La Seyne, une Association pour le Maintien des Intérêts des Anciens de la Navale, qui possède encore de nombreux documents et plans des navires qu'ils ont construits ?

Mais, personnellement, nous ne possédons rien ici qui puisse vous aider.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour J.C.,

Merci pour les indications et vos idées qui me donnent quelques pistes à explorer .

Salutations cordiales


8 février - 22 juin 2006 : Livres sur les Chantiers navals

Q1.

Bonjour monsieur,

Je m'appelle SF et j'aimerai trouver où acheter les deux livres de l'Association Sillages. Par avance merci.

PS : votre site est très bien fait, parole de seynois !

SF

R1a.

Bonjour,

Les deux livres de l'Association Sillages que je possède avaient été offerts il y a une dizaine d'années à mon père (Marius Autran) par l'auteur-coordonnateur, M. Marc Ferrier, aujourd'hui décédé.

J'ai revu récemment ces deux ouvrages en vente à une exposition au Fort Napoléon en décembre dernier, mais je ne sais pas qui les vendait.

A mon avis, s'ils sont en vente dans une librairie de la région, ce ne peut être qu'à la librairie Charlemagne de La Seyne (ou de Toulon). Ou du moins, ils doivent pouvoir les commander.

Egalement, ces ouvrages sont probablement en vente auprès de l'Association Amians (Association de Maintien des Intérêts aux Anciens de la Navale à La Seyne) : 1, boulevard Toussaint Merle, 83500 La Seyne, tél. : 04 94 30 77 96.

[NB. L'Association vient de déménager dans de nouveaux locaux qui se situent dans l'ancienne Porte des chantiers. Je ne sais pas si leurs bureaux ont réouvert car leur ancien site internet : http://www.amians.com/ ne fonctionne toujours pas].

NB. [Depuis Juillet 2006, nouvelle adresse du site de l'AMIANS : http://perso.orange.fr/amians/]

Merci de me tenir au courant si vous avez pu trouver ces ouvrages. De mon côté, si je les aperçois dans les prochains jours, je ne manquerai pas de vous en informer.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R1b.

Bonjour,

Il y a quelques mois, vous cherchiez à acquérir les deux recueils de l'association Sillages, coordonnés par Marc FERRIER en 1994 et 1996

Au cas où vous ne les auriez pas encore trouvés, je vous informe que je me suis rendu à la librairie Charlemagne de La Seyne :

Charlemagne Relais La Seyne
27 quai Gabriel Péri 83500 LA SEYNE SUR MER
Tél : 04 94 06 01 10
fax : 04 94 30 28 14

où l'on m'a dit que ces livres n'étaient plus en rayon, mais pouvaient encore être obtenus sur commande.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour

Pourriez vous me dire s'il existe encore des ex du recueil écrit par l'association sillages ?

je crois savoir que ces ex sont détenus au musée de la mer a Balaguier ?

merrci

CL

R2.

Bonjour,

Les deux recueils de l'association Sillages, coordonnés par Marc FERRIER en 1994 et 1996 peuvent actuellement être achetés à la librairie Charlemagne de La Seyne :

Charlemagne Relais La Seyne
27 quai Gabriel Péri 83500 LA SEYNE SUR MER
Tél : 04 94 06 01 10
fax : 04 94 30 28 14

Ces livres ne sont plus en rayon, mais peuvent être obtenus sur commande.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3a.

Merci

CL (Beyrouth, Liban)

Ps : j'ai fais parvenir des photos des CNIM sur le site de la Seyne

Q3b.

Bonjour,

je ne sais si je vous ai remercié. Auriez vous la date de construction du Sagafjord (actuellement Saga Rose)

merci

CL

R3.

Bonjour,

D'après l'ouvrage Sillages Tome 2, la date de construction du Sagafjord (photo ci-jointe) est : 1964

« Longueur : 189 m ; 24 000 CV ; paquebot de croisière ; compagnie NAI »

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q4.

Merci M. Autran.

Ce navire navigue toujours mais il porte le nom de Saga Rose maintenant je crois.

Bonne soirée

CL


27 novembre - 3 décembre 2005 : Au sujet de l'explosion du cuirassé Liberté

Q.

Bonjour Monsieur AUTRAN,

Je suis le petit-fils d'une des victimes de cette catastrophe, je reviens de Brest (...) et c'est en nous rendant sur sa tombe que j'ai vu dans ce cimetière la plaque en mémoire des victimes de ce quartier de BREST. L'idée m'est alors venue de regarder sur internet si je pouvais trouver un site rappelant cette grande tragédie et ma curiosité a été récompensée grâce à vous à votre travail.

Mon grand-père s'appelait Francis, Auguste BODIN il était né à BREST le 26.6. 1888, il n'était pas à bord du Liberté mais se trouvait à bord d'une embarcation de secours . Son bateau revenait de mission et il attendait une permission pour venir à Brest après plusieurs mois de navigation.

A l'époque il n'y avait ni radio ni télévision si bien que ma grand-mère , enceinte, apprit la terrible nouvelle par le journal de Brest "la dépêche" . Ainsi mon père né le 26 février 1912 n'eut pas la joie de connaître son père.

Avant de mourrir en 1969 ma grand-mère tint à se rendre une dernière fois à TOULON pour se recueillir devant le mémorial.

Merci encore car grâce à votre travail je vais pouvoir transmettre à mes petits enfants ce fait dramatique qui a fait tant de victimes et qui a endeuillé notre famille

GB

R.

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message, qui m'a beaucoup touché.

Les destins de nos deux grands parents ont été très proches : mon grand-père Louis Gautier, né à Toulon en 1886, a été tué à la même minute que le vôtre. Il n'était pas non plus à bord du Liberté, mais sur une chaloupe de la Direction du Port, envoyée porter secours aux marins du cuirassé en feu. Encore n'aurait-il pas dû être de service ce jour-là puisqu'il remplaçait un camarade avec lequel il avait fait un échange de date. Et, comme c'était le cas pour la vôtre, ma grand-mère était enceinte à ce moment-là, et ma mère est née le 5 octobre 1911, 10 jours après la mort de son père, 3 jours après ses obsèques. A noter que ma grand-mère fut convoquée peu de temps après par la Marine pour qu'elle rembourse les 6 jours de solde de septembre, trop-perçus par mon grand-père, puisqu'il était mort le 25 du mois... Et ma grand-mère a vécu jusqu'en 1986, 97 ans, sans s'être jamais remariée. Elle était allée également se recueillir quelquefois devant le mémorial du cimetière de Toulon, dont je vous adresse une photo ci après.

Mémorial à la mémoire des victimes du cuirassé Liberté - Cimetière de Lagoubran - Toulon
Très cordialement,

Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran - 95 ans - auteur du chapitre sur le cuirassé Liberté)


19-21 octobre 2005 : Navire Bien Hoa

C1.

Bonjour,

J'ai vu sur votre site des échanges à propos du "BIEN HOA"

En fait, ce navire était très vraisemblablement un contre-torpilleur qui servit dans les Balkans au cours de la première guerre mondiale. Mon grand-père, Louis Nérault, engagé volontaire dans la marine en 1917 (il avait 18 ans) était quartier-maître mécanicien à bord de ce bâtiment. Il traversa la guerre sans encombre...

Je dois avoir quelque part en archives des photos et cartes d'époque.

Meilleures salutations

YJR

R1.

Bonjour,

Merci beaucoup pour cette précision.

Si vous pouviez retrouver une photo du navire, je serais certainement très intéressé de la recevoir en fichier image.

Un grand merci par avance,

Cordialement,

JCA

Q2.

Bonjour,

Je vais chercher dans mes archives. Cela dit, d'après d'autres membres de ma famille, il semblerait que mon grand-père leur ait dit avoir servi sur un navire-hôpital... A éclaircir, donc.

La seule archive fiable dont je dispose immédiatement est une carte des balkans datant de1917 et que mon grand-père avait annotée. Mais cela ne nous donne pas d'informations sur le navire, sauf la certitude qu'il était bien là bas.

Cordialement

YJR

 




14-29 octobre 2005 - 15 janvier 2018 : Paquebot Vendée

Q1.

Monsieur AUTRAN,

Internet me donne la possibilité de poursuivre des recherches sur le vapeur Vendée construit aux chantiers de la Seyne sur Mer le 25 novembre 1875. Ce vapeur fit naufrage sur la côte santécoise le 3 février 1889. L'épave du navire est toujours visible sous quelques mètres d'eau.

Auriez-vous des renseignements sur ce navire ? : caractéristiques, plans ou photos ?

Je vous remercie par avance pour ces éventuels renseignements.

P.S: Je m'intéresse à l'histoire de ma commune : SANTEC 29250

JCLG

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message. Je ne possède malheureusement que de très peu de renseignements sur le vapeur Vendée.

Les seules informations en ma possession sont celles mentionnées dans une liste des navires construits aux Forges et Chantiers de La Méditerranée à La Seyne, dans l'ouvrage de M. Marc FERRIER publié en 1996 : « Sillages. Tome I - Les Pionniers, Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 181 pages ».

Nom : Vendée
Année de construction : 1875
Longueur : 64 m.
Puissance : 400 CV.
Type : Paquebot.
Compagnie : Compagnie Chemin de Fer / Vendée.

Mais je n'ai trouvé aucune photo ou dessin ou plan de ce navire.

Il existe bien une autre source d'informations sur les navires construits aux Chantiers de La Seyne, c'est l'Association AMIANS (Association de Maintien des Intérêts des Anciens de la Navale de La Seyne) : Adresse : 1 boulevard Toussaint Merle, B.P. 150, 83500 La Seyne sur Mer, Tél. : 04 94 94 09 13.

Ils possèdent, en principe, certains des plans de navires construits par les Chantiers de La Seyne (certainement pas tous car une partie des archives ont été perdues lors de la destruction des Chantiers en août 1944).

Malheureusement, je constate que leur site Internet (dans lequel on trouve les adresses e-mail des responsables, ainsi que bon nombre d'informations et certains plans de navires) http://www.amians.com/ est actuellement hors service. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être est ce en raison du déménagement de l'Association dans ses nouveaux locaux. Il faudra réessayer plus tard.

NB. [Depuis Juillet 2006, nouvelle adresse du site de l'AMIANS : http://perso.orange.fr/amians/]

Voilà tout ce que je peux dire pour l'instant. Si j'obtiens quelque élément nouveau lorsque le contact avec l'Association sera rétabli, je ne manquerai pas de vous tenir au courant.

Cordialement,

Jean-Claude Autran (fils de Marius Autran)

Q2.

Monsieur AUTRAN,

Je vous remercie pour les renseignements que vous m'avez communiqués.

Ce qui me manque c'est une photo, une CPA ou un plan de la Vendée.

J'ai pris note des adresses qui pourraient m'apporter ces renseignements.

Par ailleurs, si vous le souhaitez, je peux vous faire parvenir le récit que j'ai fait de ce naufrage pour la bibliothèque municipale de ma commune, Santec.

Bonsoir,

JCLG

R2.

Bonjour Monsieur,

Oui, certainement, je serais très intéressé de recevoir le récit que vous avez fait du naufrage du paquebot Vendée.

Un grand merci par avance,

Cordialement,

JCA

Q3.

Monsieur AUTRAN,

J'ai essayé de scanner les documents sur la Vendée mais les résultats ne sont pas satisfaisants (ils sont flous). Je ne peux donc vous les transmettre par Internet.

Par contre, si vous me communiquez votre adresse postale, je vous ferai parvenir des photocopies du texte.

Meilleurs sentiments,

JCLG

R3a.

OK, voici mon adresse postale : Jean-Claude Autran (...)

Merci beaucoup par avance,

Cordialement,

JCA

R3b. (29 octobre 2005)

Vos documents me sont bien parvenus. Un grand merci.

En voici un résumé que je me permets de rajouter au forum de mon site :

Le naufrage de la Vendée (texte de M. JCLG, publié de novembre 1999 à janvier 2000 dans la Bibliothèque Municipale de Santec (Finistère).

La "Vendée" : Vapeur mâté en goélette. Deux mâts. Un pont. Dorme de l'arrière arrondie. Coque en fer. 64 m de long. 8 m de large. 4,98 m de tirant d'eau. 735 tonneaux en pleine charge. Moteur de deux cylindres. Puissance : 300 CV. Propulsion par hélice.

Vapeur construit aux Forges et Chantiers de la Méditerranée, la « Vendée » fut lancée à La Seyne-sur-Mer (Var) le 25 novembre 1875 pour le compte de la Société des Chemins de Fer de Vendée, ce qui explique son nom.

En janvier 1887, l'armement Flornoy, de Nantes, l'achetait pour 70 000 F et, en février 1889, le capitaine Ertaud, de Nantes, en assurait le commandement.

La « Vendée » avait chargé une cargaison de vin dans le port de Pasajes, à la frontière basque-espagnole. Elle venait donc de traverser le golfe de Gascogne et faisait route sur Rouen, son port de destination quand les conditions météorologiques se détériorèrent.

Dans la matinée du 3 février, le vapeur s'engagea dans la Manche, restant à bonne distance des terres, particulièrement traîtresses, passant au large des phares qui balisent cette côte à naufrages.

Les rafales du petit matin avaient laissé place à une pression tenace du vent qui tendait de plus en plus à s'emballer et à pousser vers le continent. La mer était déjà forte et des flocons tourbillonnaient dans le vent du Nord.

La violence des éléments s'accrut alors que le navire, dépassant la pointe de Brignogan, mettait la barre sur l'île de Batz, qu'il fallait par sécurité, contourner largement par le Nord, mais en affrontant de face le vent qui, subitement avait encore forci.

Par souffles courts mais fougueux, il fouettait les vagues, les écrêtait rabattait aussitôt les embruns et en dispersait l'écume. A perte de vue, la mer harcelée apparaissait comme un champ de neige furieusement ébouriffé.

La « Vendée » plongeait en frémissant dans les creux, vibrait, craquait se redressait, chahutée par les lames hargneuses que son étrave labourait, encaissant leurs claques cinglantes.

Le capitaine Ertaud percevait toutes les vibrations de son navire. Entre ses mains, la barre qui demeurait ferme dans le cap choisi, le rassurait. Il sentait, devinait plutôt les pulsations de la machine sous ses pieds... Et quand, sournois, deux paquets de mer, coup sur coup, s'effondrèrent sur le pont, il réalisa que le bâtiment peinait pour éviter d'être pris par le travers, Pourtant, il fallait encore, coûte que coûte maintenir la route de la « Vendée » au Nord-Est pendant au moins une heure, pour laisser sur tribord l'île de Batz, son phare et ses écueils.

Mais la machine commençait à s'essouffler, le navire à rouler et, imperceptiblement la proue du vapeur délaissait la direction du large pour venir pointer obstinément sur la frange écumeuse du Nord-Ouest de l'île déjà proche.

Alors que le vent tourmentait les superstructures, tourbillonnait comme un fou, s'infiltrait par chaque interstice, sifflait dans le moindre recoin, alors que la mer en furie assaillait la coque, ébranlait les membrures et les tôles, le capitaine sentit la barre mollir...

Soulevée par l'énorme houle qui la hissait par le travers sur la crête de chaque lame, avalée par le creux d'où elle semblait ne pouvoir jamais remonter, la « Vendée » devint alors le jouet des éléments. Le capitaine tenta d'immobiliser le bâtiment en faisant mouiller les deux ancres. Les chaînes ne résistèrent pas ; brisées à la sortie des écubiers, elles tombèrent au fond, libérant à nouveau le navire.

Le capitaine Ertaud comprit que le salut du bâtiment et celui de son équipage ne dépendaient plus que des secours pouvant venir de la terre. Il fit donc hisser le pavillon de détresse...

L'ALERTE EST DONNÉE

Du haut, des quelque soixante mètres de son phare, le gardien vit le bâtiment se diriger droit sur les écueils, à l'ouest de l'île de Batz dans une mer tellement démontée que ceux-ci avaient disparu dans le bouillonnement de l'écume. Le navire ne manoeuvrait plus. Ballotté par les lames en furie, poussé par le vent en folie, il évita de peu les récifs, s'écarta de l'île, drossé dans la direction de l'île de Sieck, plus proche du continent mais non moins dangereuse.

Dès 15 heures, le sémaphore, à l'époque tout proche du phare, avait repéré le navire désemparé à deux milles au Nord-Ouest et avait télégraphié aussitôt à Roscoff (par St Pol). Malheureusement, en ce dimanche 3 février, le bureau des télégraphes de Roscoff, fermé à 15 heures, ne transmit le message qu'à 17 heures à la station de la Société de Sauvetage des Naufragés.

PREMIERE SORTIE

Le patron du canot de sauvetage, Esprit Le Mat, reçut aussitôt l'ordre de faire appareiller « l'Armand Béhic », qui, à poste sur son chariot, glissa immédiatement jusqu'à la mer. Il était 17 h 40.

De la côte on suivait anxieusement la dérive du vapeur mais il n'était pas facile de fixer longtemps la mer tant le vent cinglait les visages, les criblait du sable de la dune, arrachait les larmes des yeux. Furieuses, les vagues montaient à l'assaut du rivage, les rouleaux déferlaient et chargeaient, les gerbes s'élevaient, se courbaient, explosaient contre les rochers...

Dès sa sortie du port, le canot de sauvetage affronta à la fois la violence du vent du Nord et le courant contraire du flot d'une forte marée montante.

Lancé en 1886, l'« Armand Béhic » était un robuste canot à redressement (et à vidange spontanée de l'eau), comportant à l'avant et à l'arrière un caisson en dôme, le rendant pratiquement, insubmersible: Long de:9,78 m, large de 2,24 m, il était manœuvré par dix canotiers placés sous le commandement d'Esprit Le Mat, patron depuis 1875 et qui, à 51 ans , avait vécu tous les événements de mer survenus sur la côte.

Souquant ferme sur leurs avirons, les sauveteurs longèrent le môle, tentèrent de gagner le canal de l'île de Batz, mais la manœuvre s'avéra impossible. A 7 heures du soir, ils n'avaient progressé que de 300 mètres et trois des rameurs étaient exténués. Aussi, après plus d'une heure d'intenses efforts, ils renoncèrent provisoirement et rentrèrent au port, fouettés par les embruns, fatigués de leur lutte vaine.

Au moment où le patron Le Mat rendait compte de cette première tentative, une nouvelle dépêche des guetteurs de l'île de Batz arrivait... Le vapeur n'était plus qu'à deux milles de la côte santécoise et sa perte paraissait maintenant inévitable. Que faire ? Se résigner et attendre le jour pour constater le naufrage ?

Un seul et fragile espoir poussa les sauveteurs à reprendre la mer avec la marée de jusant : les courants allaient enfin s'inverser et permettre au canot d'atteindre le chenal. Le patron Le Mat fit remplacer les trois hommes à bout de forces, gardant toute sa confiance en ses matelots valides qui restèrent à leur banc.

LE NAUFRAGE

Soulevée par la houle qui, inexorablement la poussait par le travers vers le semis de récifs de la côte santécoise, la « Vendée » dérivait dans la nuit tombante, roulant bord sur bord, cognant du nez dans le bouillon d'écume.

Dominant les hurlements du vent fou, les coups de boutoir de la mer folle contre les roches toutes proches alertèrent l'équipage aux aguets qui vécut alors l'angoisse du naufrage imminent. Les vagues se dressaient dans tous les sens, se giflaient, se crachaient les embruns, éclataient sur les récifs aux crêtes noires que le ressac découvrait par instant.

Une lame énorme souleva la « Vendée » avec une lenteur crispante, la coucha sur tribord, l'abandonna dans un creux, l'offrit à la suivante qui éclata sur le pont, l'ensevelit sous une montagne liquide et l'entraîna avec une force irrésistible vers les rochers. Le navire percuta l'écueil, la coque craqua, les membrures vibrèrent. La «Vendée » s'immobilisa, retenue dans sa dérive par le récif qui lui, labourait le flanc droit. L'assaut qui suivit la projeta à nouveau contre les arêtes qui déchiraient les tôles.

Alors que l'eau s'engouffrait par la brèche, une lame qui ne finissait pas de s'enfler hissa le navire assez haut pour dégager la coque de la morsure qui l'éventrait. Libéré, le vapeur se déporta lentement vers la côte, engloutit des tonnes d'eau, prit de la gîte aussitôt. L'arrière s'enfonça, le bateau se cabra, pointa son étrave vers la nuit hostile et glacée pour se coucher sur le fond sableux où il repose toujours.

Du rivage, dans l'obscurité et malgré le fracas de la tempête, on put saisir des appels désespérés de marins ayant échappé à la noyade et qui, agrippés à quelque roche, espéraient encore... La nuit et la mer, complices, étouffèrent trop vite ces ultimes appels.

SECONDE TENTATIVE

Vers 10 heures du soir, le bateau de sauvetage contourna le musoir de la jetée du port de Roscoff, s'enfonça dans la nuit, guidé par le faisceau lumineux du phare alors que la tempête redoublait de violence. Profitant des courants maintenant favorables et de l'expérience acquise lors de sauvetages précédents, le patron Esprit Le Mat et ses courageux rameurs traversèrent le chenal et gagnèrent l'anse de « Pors Retter », sous le phare de l'île de Batz, abri provisoire contre les éléments déchaînés d'où ils pourraient se porter au secours des naufragés si, par chance, on réussissait à les repérer.

La « Vendée »avait, heurté les premières roches des « Reyer Doun » avant de sombrer deux cents mètres plus loin. Le récif fatal qui a d'ailleurs conservé le nom de « Pil ar Vendée », n'est pas le plus gros de cette dentelle d'îlots rocheux et d'écueils qui bordent la côte léonarde. Le navire se coucha sur tribord par une dizaine de mètres de fond.

Après une nuit d'attente longue et inconfortable, les sauveteurs découvrirent au petit jour les mâts du navire émergeant de 9 à 10 mètres : La « Vendée » avait sombré entre l'île de Batz et l'île de Sieck, à moins d'un mille de la pointe du Corps des Gardes du Guerzit.

Le lundi 4 février 1889, le bateau de sauvetage rentrait au port de Roscoff. La sorti avait duré 11 heures...

25 VICTIMES

En sombrant sur les Reyer Doun, le vapeur la « Vendée » abandonna aux flots déchaînés les 25 hommes de l'équipage. Tous périrent. Le lendemain du naufrage, une barque du Theven, à la faveur de la marée basse, put atteindre l'épave et recueillir les corps de trois hommes réfugiés dans la cuisine du, navire. Agés,, d'environ 18, 25 et 30 ans, ces malheureux ne purent être identifiés. Sur ordre du maire de Roscoff, Santec n'étant commune que depuis 1920, les vêtements des noyés furent empaquetés, déposés à la mairie de Roscoff et les dépouilles placées dans des cercueils marqués 1,2,3 puis inhumées.

Un mois plus tard, Adrien Caroff, cultivateur au Jugant, en Santec, découvrait sur les Reyer Doun le corps non identifiable d'un homme de 20 ans qui, ayant échappé à la noyade, avait trouvé un refuge précaire sur les rochers et y mourut de froid.

LA MER ROUGE DE VIN

Comme toujours lorsqu'il se produit un drame, la foule afflua sur le rivage car des épaves de toutes sortes s'échouèrent marée après marée : débris du navire mais aussi fûts vides ou pleins. Les journaux de l'époque relatèrent les circonstances du naufrage et s'indignèrent en apprenant que de nombreuses personnes accourues le lendemain du naufrage moins pour voir le navire que pour en récupérer la cargaison, se seraient emparées de barriques pleines et se seraient livrées à une orgie publique vraiment scandaleuse en pareil lieu et en pareil moment, perçant les tonneaux échoués et buvant dans tout ce qui pouvait servir de récipient : à « pleins sabots », dans des betteraves creusées à cet effet, dans des carapaces de crabes, à même les mares alimentées par le vin giclant des barriques éventrées.

La mer était rouge de vin et, tandis que sur la plage on buvait Jusqu'à plus soif, des charrettes descendaient sur le sable pour charger les fûts intacts.

Pour échapper à la vigilance des douaniers chargés de surveiller l'épave, accessible par mer à marée basse, et dont les cales renfermaient encore maints fûts, des barques se rendaient de nuit sur les Reyer Doun et ramenaient à terre leur butin nocturne, butin qu'il fallait ensuite dissimuler pour déjouer la perspicacité des gardes-côtes.

Comme tout un chacun, Colas guettait l'arrivée des épaves sur la plage du Pouldu. Apercevant une forme prometteuse émergeant à une distance accessible et habitué à largement se mouiller, même en hiver, pour récolter le goémon, Colas n'hésita pas...

S'élançant sans attendre, il s'engagea dans la froideur de l'eau car il fallait arriver le premier pour assurer son droit d'épave ; L'eau glacée lui barrait le ventre mais toujours il avançait ; bientôt elle clapota contre sa poitrine. Il approchait du but et le doute commença à l'envahir...

Le ressac découvrit un peu plus la masse ennoyée et la barrique de rêve se transforma en un vulgaire rocher qui, depuis, a pris le nom de « Barriquen Colas ».

« Barriquen Colas » n'existe plus depuis que vers 1930 on l'a enlevé de la plage, car elle constituait une gêne pour les courses de chevaux se déroulant sur la plage du Pouldu.

Adieu Colas et sa barrique, mais son histoire nous est parvenue, quand même car nos vieux Santécois l'ont entendue de la bouche de leurs pères qui, jeunes encore, avaient vécu ces journées marquantes.

Imaginée, la navigation de la « Vendée » le long des côtes, imaginé le naufrage lui-même, oui.

Mais Pasajes, le gardien de phare, les appels dans la nuit, le S.O.S. transmis trop tard car la ligne télégraphique du sémaphore n'était pas directement reliée à la station de sauvetage, les deux sorties du canot de sauvetage, les inhumations, la mer rouge de vin , la beuverie et « Barriquen Colas », c'est vrai . On a dit aussi que, plus tard, lors de repas de mariages servis à l'hôtel-restaurant de Santec , le vin de la «Vendée » se buvait encore.

La carcasse de la « Vendée », bien connue des plongeurs sous-marins, a été en partie découpée par des récupérateurs de métaux. Une chaudière a été roulée par la mer jusqu'à la côte et vous pourrez la découvrir gisant sur le sable derrière l'îlot de Roc'h Kroum.

JCLG

Q4. (2 janvier 2018)

Bonjour M. Autran,

Sur le site http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005_2006.html#20, j'ai lu des échanges avec JCLG  habitant Santec, à propos du naufrage du vapeur Vendée en 1889.

Malheureusement cette personne est décédée en décembre 2017 m'a dit sa veuve jointe au téléphone.

J'ai fait des recherches sur ce bateau car un de ses marins était natif de ma commune Séné 56860.

Quels documents aviez vous fait parvenir à M. LG ? Pourrais-je les consulter svp ?

Dans l'attente de vous lire,

Cordialement.

AB

R4. (15 janvier 2018)

Cher Monsieur,
 
Pardon pour ma réponse tardive.
 
Mais je n’ai malheureusement rien de plus à vous communiquer que ce qui avait été rapporté sur mon site en 2005 à l’adresse http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005_2006.html#20 que vous avez consultée.
 
Je n’avais pu communiquer alors à M. LG que quelques caractéristiques du navire (année de construction, type, puissance,...). C’est M. LG qui, en retour m’avait envoyé le texte détaillé qu’il avait écrit sur le naufrage. Mais je n’ai absolument rien de plus sur ce sujet dans mes archives. Désolé.
 
Bien cordialement.
 
Jean-Claude Autran





22 septembre - 2 octobre 2005 : Paquebot La Seyne

Q1. (message de HG)

LA SEYNE
Ex-ETOILE DU CHILI
caractéristiques:
 
longueur : 105 m
largeur : 11,5 m
jauge brute: 2379 tx
déplacement: 3823 tonnes
passagers: 109 passagers en cabine
propulsion: une machine compound à 4 cylindres, chaudières au charbon
puissance : 2000CV permettant une
vitesse : 13 noeuds.
1 cheminée entourée d'une enveloppe à mi-hauteur (1) et (16)

histoire:

Lancé le 25 janvier 1874 à La Seyne pour l'armateur Germain sous le nom d'ETOILE DU CHILI. Racheté par les MM en septembre 1876. sert d'abord sur les lignes de Méditerranée, puis comme annexe en Indochine. Importantes transformations en 1888. Naufrage le 14 novembre 1909 à 30 miles de Singapore par abordage avec le vapeur ONDA de la British India. (1) et (16) On comptera 101 morts, dont le baron et la baronne Deniczki et le commandant Joseph Couailhac. Sur les 61 rescapés, de nombreux sont gravement blessés par les requins venus attaquer les naufragés et responsables du grand nombre de disparus. (27)

 

La Seyne en rade de Samarang
(photographie originale, collection personnelle)

Photographie prise à bord de La Seyne
(photographie originale, collection personnelle)
Photo Collection P. Ramona

Le commandant Jean Robert Camille
dit Joseph COUAILHAC
mort dans la nuit du 13 au 14 novembre 1909 sur la passerelle de son navire
Photo Collection Bernard Freneau

Si vous possédez des informations ou des cartes postales ou photographies inédites concernant ce navire et que vous acceptiez de les partager en les publiant sur ce site, merci de prendre contact avec moi: pramona@es-conseil.fr
http://www.es-conseil.fr/pramona/seyne.jpg
http://www.es-conseil.fr/pramona/seyne2.jpg
http://www.es-conseil.fr/pramona/seyne3.jpg

R1.

Bonjour,

Concernant le paquebot La Seyne, vous savez sans doute que 2 pages de texte, avec une peinture de Pierre Arata, ont été publiées en 1994 dans l'ouvrage de l'Association Sillages (coordonnateur Marc Ferrier), Tome I (Les Pionniers) pages 166-168.

Au cas où vous ne les auriez pas vues, je vous adresse en fichiers joints les copies de ces 3 pages.

 

Cordialement,

JCA

Q2.

Merci de votre message et de cet article, que je ne connaissais pas...

Cordialement

PR




31 août - 10 septembre 2005 : Renseignements sur le navire Bien Hoa

Q1.

Monsieur,

Je recherche des renseignements concernant un navire nommé le "BIEN HOA" qui aurait été construit à LA SEYNES sur lequel un de mes grands-oncles y a trouvé la mort le 24 Octobre 1918 lors de la grande guerre.

Pouvez-vous m'aider à reconstituer ce qu'était ce navire et son historique ?

D'avance je vous remercie et vous adresse mes respectueuses salutations.

ADB

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message à propos du navire Bien Hoa. J'ai vu aussi votre annonce dans Net-Marine.

Malheureusement, nous n'avons pas pu retrouver dans nos archives familiales d'élément de réponse à votre question.

Il est exact que mon père a écrit dans son livre sur la construction navale à La Seyne (1995) : « N'est-ce pas des ports méditerranéens que partaient les grands navires à trois mâts à propulsion mixte (voile et machine à vapeur) et que l'on nommait Bien Hoa, Vinh Long, Chaudoc, qui s'en allaient vers le Tonkin pour en ramener du charbon d'une qualité supérieure, et sans doute à un prix très abordable ? ».

Mais il ne semble pas pour autant que tous les navires cités aient été construits à La Seyne : je retrouve bien dans les listes de navires construits par les chantiers de La Seyne des noms qui rappellent le Vietnam : Nam-Vian (1876), Tonkin (1878), Chaudoc (1898), mais je n'y retrouve pas Bien Hoa, ni Vinh Long.

Je pense que mon père avait cité ces noms de navires à partir de sa propre mémoire (d'après des cartes postales vues dans son enfance au cours de la guerre de 14-18 où certains de ces navires avaient dû s'illustrer, et qui devaient alimenter des conversations familiales), mais je ne peux actuellement pas vous répondre concernant le navire Bien Hoa, sa construction et son historique. Et toutes mes recherches sur Internet ne m'ont conduit à rien de précis.

Cordialement,

JCA

Q2.

Bonjour,

Je tiens ici à vous remercier chaleureusement d'avoir pris le temps de faire des recherches concernant ce navire.

Entretemps, un autre internaute m'a apporté des précisions s'y rapportant.

Il semblerait que le Bien Hoa ait été un navire de type Annamite conçu pour effectuer des transports de Toulon en lndochine à la fin du 19è s.

En 1914, il aurait été utilisé pour ravitailler l'Armée Navale et en 1915 transformé en navire hôpital au bénéfice du Corps Expéditionnaire des Dardanelles puis du Corps Expéditionnaire d'Orient.

Cette personne m'indique que le Bien Hoa aurait traversé la guerre sans dommage. Il aurait été retiré du service en 1923 et aurait encore servi jusqu'en 1936 comme ponton caserne aux équipages des sous-marins de Toulon avant d'être démoli.

En conséquence, il semblerait que mon grand-oncle ait été sur ce bâtiment transformé en hôpital non pas comme marin mais pour avoir été blessé ou malade.

J'ai donc orienté mes recherches en direction des Archives dép. qui seront peut être en mesure de me renseigner sur les causes de son décès et sur le lieur de sa sépulture.

Je vous réitère mes remerciements et vous adresse mes bien cordiales salutations.

ADB




26 août 2005 - 7 Janvier 2007 : Général Hippolyte Sebert (ancien Président du Conseil d'Administration des F.C.M.)

Q1.

Monsieur,

Je me permets de faire appel à vous car je cherche vainement une photo du Général Sebert. En voici la raison : nous réalisons une exposition sur les 175 de bibliothèques publiques en Belgique (période qui correspond à notre indépendance nationale). Un de nos personnages clé est Paul Otlet très lié au Général à travers le Bureau bibliographique. Mais impossible de trouver sur le net une photo de cet illustre scientifique… pourriez-vous m'aider ?

Je vous remercie à l'avance de votre bienveillance et je prie d'accepter l'expression de mes salutations distinguées.

Pour avoir plus de renseignements sur notre bibliothèque, vous pouvez consulter le site www.bicentrale-bxl.be <http://www.bicentrale-bxl.be/.

CS (Bibliothécaire-dirigeante, Bruxelles)

R1.

Bonsoir,

Je suis désolé, mais je ne possède pas cette photo. J'ai cherché dans toutes mes archives et sur internet. Je n'ai pas trouvé. Une biographie du Général Sebert se trouve bien dans le Larousse du XXe siècle (1928), mais malheureusement sans photo.

On pourrait aussi penser qu'une telle photo du Général Sebert, qui fut Président du Conseil d'Administration de la Société des Forges et Chantiers, puisse se trouver dans les archives de la construction navale de La Seyne. Malheureusement, l'Association qui gère ces archives, n'est actuellement plus joignable (peut-être temporairement pour des raisons de déménagement vers de nouveaux locaux ?). Leur adresse était jusqu'ici : http://www.amians.com/. Peut-être leur site fonctionnera de nouveau dans quelque temps ?

NB. [Depuis Juillet 2006, nouvelle adresse du site de l'AMIANS : http://perso.orange.fr/amians/]

Je ne sais pas qui d'autre pourrait avoir une telle photo.

Encore désolé.

Cordialement,

JCA

Q2.

Cher Monsieur,

Je ne sais comment vous remercier pour votre aide et la rapidité avec laquelle vous m'avez répondu. Je craignais une telle réponse après mes propres recherches. Si à l'occasion, je peux vous rendre un service similaire, n'hésitez surtout pas.

Cordialement

CS

Q3.

Appel téléphonique.

JB

R3.

Bonjour,

Suite à votre appel téléphonique du 17/09, j'ai recherché dans quelques-unes des archives de mon père d'éventuelles informations sur le Général Sebert.

Je n'ai malheureusement rien trouvé d'autre que le mention du nom du Général dans les chapitres sur la construction navale, sur Amable Lagane et sur le lancement du cuirassé Paris en 1912, que mon père a écrits.

Je suis désolé de n'avoir, pour l'instant, rien de nouveau à vous communiquer. Il se peut que je trouve un jour quelque chose car je n'ai pas terminé de tout explorer.

J'espère qu'à Verberie, votre exposition sur le Général Sebert s'est bien déroulée. Peut-être avez-vous pu aussi entrer en communication avec la bibliothécaire de Bruxelles qui s'intéressait aussi au Général Sebert.

S'il est possible, à l'occasion, de recevoir une photo du Général, je demeure très intéressé. Merci par avance.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q4.

Bonjour,

Merci de vos précisions sur le général SEBERT, j'ai déjà beaucoup de documents pour l'exposition, qui n'est pas encore passée, puisqu'elle se déroule le 7 et 8 octobre, si vous êtes de passage dans notre région vous serez le bienvenu.

J'ai pu contacter la personne de BRUXELLES, mais malheureusement leur exposition est passée, elle m'a mise en contact avec une autre personne qui, pour l'instant, ne m'a pas apporté d'autres renseignements que je possédais.

Je vous adresse une photo du général SEBERT (en civil), photo que possède une membre de sa famille.

Cordialement,

JB

Général Hippolyte Sebert, en civil

R4. (28 septembre 2006)

Bonjour,

Merci beaucoup pour la photo du Général Hippolyte Sebert.

Encore désolé de n'avoir pas pu vous aider davantage. Si je trouve un jour quelque information sur l'action du Général en tant que Président du C.A. des Forges et Chantiers de la Méditerranée, je ne manquerai pas de vous la communiquer.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q5. (6 janvier 2007)

Bonjour,

Ma grand'mère maternelle était une cousine de ce général.

Je possède l'original de la photo en civil que JB vous a transmise par mail.

J'ai également une photo de lui en militaire, si cela peut vous intéresser, ainsi que celle de son épouse.

Je me tiens à votre disposition concernant Hippolyte.

Cordialement,

MP

R5.

Bonjour,

Merci beaucoup pour votre message. Je serais intéressé, s'il vous était possible de la scanner, de recevoir la photo du Général Sebert en militaire.

Si vous le permettez, je pourrais la rajouter au texte de mon père sur l'Histoire des Forges et Chantiers de La Seyne, puisque le Général Sebert fut président du Conseil d'Administration de cette Société au début du XXe siècle.

Merci par avance,

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q6.

Bonjour,

Ci-joint, photo d'Hippolyte en militaire.

Cordialement,

MP

Général Hippolyte Sebert, en militaire

R6.

Bien reçu cette très belle photo.

Merci beaucoup.

Cordialement,

Jean-Claude Autran




9-17 août 2005 : Paquebot Gallia

Q1.

je suis le petit fils d'un réscapé du Gallia je cherche les plan de construction de celui-ci je trouve mis a part le Massillia beaucup de ressemblance avec le Lutetia

Une vue de dessus me suffirai enfin depuis que je me suis lancé dans cette aventure j'ai trouvé une somme consequante d'informations sur ce nauffrage

j'habite a six-fours je sens que je suis pas loing du but. Aidez moi !

D'avance merci

DO

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message. Nous ne possédons malheureusement pas de plan, ni de vue de dessus du Gallia.

Les seules informations en notre possession sont celles qui ont déjà été mises sur Internet (et que vous avez certainement vues), avec la reproduction d'une peinture du navire, ainsi qu'un article de journal, à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2003_2004.html#9

Mais actuellement, la principale source d'archives sur les navires construits aux Chantiers de La Seyne se trouve auprès de l'Association AMIANS (Association de Maintien des Intérêts des Anciens de la Navale de La Seyne) :

Adresse : 1 boulevard Toussaint Merle, B.P. 150, 83500 La Seyne sur Mer, Tél. : 04 94 94 09 13.

Ils possèdent, en principe, certains des plans de navires construits par les Chantiers de La Seyne.

Malheureusement, je viens de constater que leur site Internet (dans lequel on trouve les adresses e-mail des responsables, ainsi que bon nombre d'informations et certains plans de navires) http://www.amians.com/ est actuellement hors service. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être est ce en raison du déménagement de l'Association dans ses nouveaux locaux. Il faudra réessayer plus tard.

NB. [Depuis Juillet 2006, nouvelle adresse du site de l'AMIANS : http://perso.orange.fr/amians/]

Voilà tout ce que je peux dire pour l'instant. Je vais poursuivre mes recherches auprès de l'Association et je vous tiens au courant dès que j'ai du nouveau.

Cordialement,

JCA

Q2.

Jean Claude

Merci pour ta reponse et ses precisions

Je te tiendrai au courant de mes recherches

Cordialement

DO




8-27 août 2005 : Remorqueur Laborieux

Q1.

Bonjour monsieur,

Cela fait une quinzaine d'année que je vais en vacance du coté de Toulon et plus précisément la Seyne (mes beaux parents ont un studio a tamaris) et avant le brusc et je suis a la recherche de plan concernant un bateau qui se trouve proche du fort Balaguier il s'agit du laborieux je pense que c'est un remorqueur (je recherche ses plans car je suis modéliste naval et j'aimerais le construire) si vous pouvez m'aider je vous en serez reconnaissant. Merci d'avance

RF

R1.

Bonjour.

J'ai bien reçu votre message, mais je ne possède malheureusement pas les plans du remorqueur Laborieux. Je pense qu'il s'agit du remorqueur construit par les Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne en 1944 (longueur 17 mètres, 175 CV), qui sera souvent utilisé pour remorquer le ponton de la grande grue Atlas, et dont la carrière ne s'achèvera qu'à la fermeture du Chantier en 1988.

Il se trouve maintenant exposé près du Fort de Balaguier (voir une photo sur le site : http://cm1cm2.ceyreste.free.fr/toulon.html)

Mais il semble bien que ce soit ce même remorqueur qui ait été reproduit en maquette dont la photo se trouve sur le site :
http://garnierm.neuf.fr/1-laborieux.htm
http://garnierm.neuf.fr/1-photos.htm
Pour essayer de retrouver un plan de ce navire, on peut en principe s'adresser à l'Association AMIANS (Association de Maintien des Intérêts des Anciens de la Navale de La Seyne) :

Adresse : 1 boulevard Toussaint Merle, B.P. 150, 83500 La Seyne sur Mer, Tél. : 04 94 94 09 13.

Je crois qu'ils possèdent un certain nombre de plans de navires construits par les Chantiers de La Seyne.

Malheureusement, je viens de constater que leur site Internet (dans lequel on trouve les coordonnées des responsables, ainsi que bon nombre d'informations et certains plans de navires) http://www.amians.com/ est actuellement hors service. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être est ce en raison du déménagement de l'Association dans ses nouveaux locaux ? Il faudra réessayer plus tard. Ou en attendant essayer de les joindre par courrier ou par téléphone, ou par e-mail (amians@wanadoo.fr), notamment en adressant le message à M. Jean BLANC qui est le responsable de la collecte des archives.

NB. [Depuis Juillet 2006, nouvelle adresse du site de l'AMIANS : http://perso.orange.fr/amians/]

Voilà tout ce que je peux dire pour l'instant. Je vais poursuivre mes tentatives auprès du site de l'Association et je vous tiens au courant si j'ai du nouveau.

Cordialement,

JCA

Q2.

Bonjour,

Déjà je voudrais vous dire un grand merci pour tous ses renseignements qui m'on aidé

Par contre j'ai pu joindre une personne de l'association amians qui m'a dit qu'il n'y avait pas de Mr Blanc et qu'il n'y avait aucun document concernant ce navire et surtout que vu qu'il déménageait les documents seraient introuvables et que de toute façon il n'y en avait rien concernant les bateaux.

J'ai par contre contacté le conservateur du musée de la marine a Toulon ainsi que le conservateur du musée du fort Balaguier a la Seyne (car j'ai appris qu'en fait le laborieux leur appartient) j'espère avoir quelques documents, en fait ce que j'aimerais ceux sont les plans de fabrication ce qui je pense ne va pas être une mince affaire.

En vous remerciant.

RF

R2.

Bonjour,

Je suis heureux d'avoir pu vous aider un peu.

Mais je suis déçu de la réponse de cette association AMIANS. Je ne comprends pas ce qui leur arrive, à part leur déménagement vers de nouveaux locaux, qui était programmé à l'automne je crois. Il y a quelques semaines, ils avaient un site qui fonctionnait bien, avec de nombreuses indications sur les navires construits à La Seyne (photos, caractéristiques, dates de constructions, certains plans). Ils donnaient aussi la liste de tous les membres de leur Bureau, avec horaires, permanences, etc., dont ce Monsieur Blanc, Secrétaire Général. Donc, je ne comprends pas qu'on vous dise aujourd'hui qu'il n'y a pas de Monsieur Blanc, et qu'il n'y avait rien concernant les bateaux !! C'est pourtant une des raisons d'être de leur site.

Je ne comprends pas et je vais essayer de me renseigner pour savoir ce qui leur arrive, peut-être ce ne sont que des problèmes passagers. Je vous tiens au courant si j'arrive à en savoir plus.

NB. [Depuis Juillet 2006, nouvelle adresse du site de l'AMIANS : http://perso.orange.fr/amians/]

Cordialement,

JCA




5-28 août 2005 : « Compagnie des Aigles » (Vapeurs du Rhône)

Q1.

Monsieur,

Vous mentionnez, sur votre très beau site, François MATHIEU, directeur des chantiers de la Seyne qui devait créer avec Louis BREITTMAYER la « compagnie des Aigles » (vapeur du Rhône) officiellement crée le 31/01/1838. Savez-vous où l'on peut trouver les archives de cette compagnie éphémère ?

(Un de mes ancêtres était « pilote » d'Aigle en 1840)

Merci vivement d'avance pour tout renseignement.

Avec mes très cordiales salutations.

CG/DP

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message. Mon père, Marius Autran, a bien écrit un paragraphe sur les Chantiers Mathieu de La Seyne dans un ouvrage qu'il a publié en 1995, et que j'ai mis sur Internet à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome5/chapitre_1.html#4

Malheureusement, mon père a maintenant 95 ans et il n'a, ni en mémoire, ni dans ses archives, aucune information plus précise à vous fournir sur cette compagnie des Aigles.

Une rapide recherche sur Internet m'a conduit à un site :

http://66.102.9.104/search?q=cache:cGGHILyyAhcJ:www.econ.upf.es/ebha2004/papers/2B1.doc+%22fran%C3%A7ois+mathieu%22+aigles&hl=fr&ie=UTF-8

en langue anglaise (The participation of the firm Schneider et Cie in steam navigation on the Rhone and the Saone rivers between 1839 and 1854), qui mentionne plusieurs fois Les Aigles, Mathieu, Breittmayer, etc., mais j'ignore où pourraient se trouver aujourd'hui les archives de cette Compagnie.

Un autre site (http://pavillon.houseflag.free.fr/armateur%20A.html) semble indiquer que la compagnie était basée à Lyon, mais où chercher à Lyon ?

Je ne sais malheureusement rien de plus pour répondre à votre question.

Cordialement,

JCA (fils de Marius Autran)

Q2.

Merci beaucoup, Monsieur, d'avoir pris la peine de me répondre et de chercher pour moi. J'ai trouvé plusieurs mentions de la Compagnie des Aigles aux AD et AM de Lyon. Mais les archives de cette compagnie pourraient bien avoir été tout simplement détruites.

Veuillez exprimer à votre père mon profond respect pour son magnifique travail.

Avec mes meilleures salutations.

CG/DP




1er - 25 août 2005 : Nouveau roman de Francis Lyon

Q1.

Bonjour !

Ma maison d'édition s'apprête à éditer mon dernier roman " La vie tourmentée de Victor Tournel".

Elle met quelques impératifs à sa sortie, notamment l'attente de 250 réservations pour s'assurer financièrement, comme elle l'avait fait avec mon premier roman" A l'ombre des titans".

Est ce qu'il vous serez possible d'annoncer cette parution sur votre site comme l'a fait René Merle sur le sien, afin de m'aider à diffuser l'information ?

Je vous joins copie de ce bon de réservation. Avec mes remerciements.

FL

R1.

Bonjour,

Bravo pour ce nouvel ouvrage !

Votre annonce a été mise sur le site jcautran.free.fr, à la page des ouvrages sur l'histoire de La Seyne :

http://jcautran.free.fr/histoire_locale/histoireloc.html

avec possibilité de visualiser et d'imprimer le bon de commande en cliquant sur le titre de l'ouvrage.

Amitiés,

JCA

Q2.

Monsieur Autran bonjour,

Nous prenons contact avec vous tout d'abord pour vous remercier chaleureusement pour la reprise de nos titres (Nerthe et Courtine) sur votre site, qui est en outre fort attrayant.

D'autre part, nous souhaiterions vous solliciter pour rédiger une préface au prochain ouvrage de Francis Lyon, "La vie tourmentée de Victor Tournel" ; le livre, qui sortira fin 20005-début 2006 ainsi que vous l'avez effectivement annoncé, est en cours de correction (nous avons d'ailleurs déjà reçu quelques réservations grâce au bon reproduit sur votre site…).

Nous serions ravis, ainsi que l'auteur, d'une réponse favorable de votre part.

Avec nos très cordiales salutations.

OG et FS

R2.

Bonjour,

Merci d'avoir pensé à moi pour rédiger une préface au prochain ouvrage de Francis Lyon.

Ma réponse est malheureusement négative. Je ne suis qu'un « éditeur électronique » des ouvrages et des archives de mon père Marius Autran.

C'est avec plaisir que j'ai inséré l'annonce de parution de l'ouvrage de Francis Lyon dans le site http://jcautran.free.fr. Mais je ne me sens pas du tout appartenir au même registre que les préfaciers habituels des ouvrages sur La Seyne, de vrais littéraires, comme René Merle, Jacques Girault, Maurice Oustrières, Gérard Tautil, Pierre Caminade, etc.

Et, contrairement à mon père - dont je ne pourrai jamais être le successeur pour ce qui concerne les convictions et les écrits sur l'histoire de La Seyne - je ne suis pas du tout à l'aise lorsqu'il s'agit de rédiger un texte, surtout pour une préface qui exige du doigté et du recul sur le sujet que l'on préface ; ce qui n'est pas mon cas puisque j'ai été absent de La Seyne pendant 40 ans, et que je ne me sens pas habilité à m'exprimer sur des questions touchant aux anciens Chantiers.

Veuillez me pardonner, mais je ne me sens pas à l'aise pour ce genre de travail. Veuillez m'excuser aussi auprès de Francis Lyon.

Cordialement,

JCA

Q3.

Monsieur Autran bonjour,

Nous avons bien reçu votre message concernant notre proposition de préface pour le prochain ouvrage de Francis Lyon ; nous comprenons très bien vos réticences et ne vous en tenons bien sûr aucune rigueur.

Merci encore pour l'annonce de la parution sur votre site.

Bien cordialement,

OG




24 juillet - 9 août 2005 : Victimes de catastrophes navales

C.

Bonjour Monsieur,

A l'occasion d'une récente visite au cimetière de Saint-Maurice (Val-de-Marne), où est enterré mon père, j'ai été attiré par deux stèles se détachant des autres tombes. Toutes les deux ont trait à une catastrophe navale du début du siècle et l'une concerne Jean Joseph Moulin, marin du Pluviôse.

Etant intéressé par tout ce qui est historique (et surtout archéologique) j'ai cherché à en savoir plus sur ces deux bateaux. C'est ainsi que j'ai découvert votre site, fort bien documenté. Merci pour tout ce que j'y ai appris.

Je vous joins les deux photos que j'ai fait de ces stèles, celle concernant le marin du Liberté sera un document supplémentaire pour votre dossier.

Bien cordialement

GG

Stèle se trouvant au cimetière de Saint-Maurice (Val-de-Marne), à la mémoire du Second Maître Mécanicien de la Marine Jean Joseph Moulin, victime de la catastrophe du Pluviôse à Calais, le 26 mai 1910 dans sa 23e année (ce document nous a été fourni par M. Gilles Gredat, d'Orléans)
Stèle se trouvant au cimetière de Saint-Maurice (Val-de-Marne), à la mémoire du Matelot-Canonnier Breveté Abel Adrien Colas, victime de la catastrophe du cuirassé Liberté à Toulon, le 25 septembre 1911 (ce document nous a été fourni par M. Gilles Gredat, d'Orléans)

R.

Bonjour Monsieur,

Merci infiniment pour les deux photos de stèles à la mémoire des victimes de catastrophes navales, que vous avez bien voulu me faire parvenir. (Excusez mon retard à vous répondre, en raison des congés).

Je me suis permis de rajouter la photo de la stèle concernant le marin du Liberté dans la page internet qui relate la catastrophe du 25 septembre 1911. Je me suis permis d'indiquer dans la légende que « cette photo de stèle se trouvant au cimetière Saint-Maurice, nous avait été fournie par Monsieur Gilles Gredat, d'Orléans ».

Merci encore,

Cordialement,

JCA




16-20 mai 2005 : Cassettes vidéo sur la vie des Chantiers de La Seyne

Q1.

Monsieur Autran, bonjour.

Je viens de parcourir votre site que je trouve particulièrement intéressant et passionnant.

Je me présente: Je m'appelle BG, né à La Seyne en 1951, et ayant travaillé aux Chantiers de la même ville de 1968 à 1988. Je voudrais savoir s'il existe des cassettes vidéo sur la vie des Chantiers, du début du siècle dernier jusqu'à, malheureusement, sa fermeture. Et éventuellement comment se les procurer.

Dans l'attente d'une réponse, je vous remercie à l'avance, et vous souhaite Monsieur Autran, une bonne fin d'après-midi.

BG (...)

R1.

Bonjour,

Il y a eu, ces dernières années, plusieurs cassettes vidéos de tournées sur les Chantiers de La Seyne [Ces hommes qui construisent les navires, L'enfance au travail, etc., incluant des témoignages d'anciens ouvriers des chantiers], par l'Association Les Relais de la Mémoire, et réalisées par M. Aguado (...).

Je ne sais pas s'il reste des exemplaires disponibles et à quel prix, mais le mieux est de s'adresser à M. Aguado.

L'adresse de l'association est : Ecole Coste, chemin Aimé Genoud, B.P. 315, 83512 La Seyne.
e-mail : laseyne.hps@wanadoo.fr
Site internet : http://histpat.laseyne.chez.tiscali.fr/pages/somgen.htm

Vous trouverez sans doute aussi des informations auprès de l'Association Amians (Association de Maintien des Intérêts aux Anciens de la Navale à La Seyne) : 1, boulevard Toussaint Merle, 83500 La Seyne, tél. : 04 94 30 77 96, adresse internet : http://www.amians.com/

NB. [Depuis Juillet 2006, nouvelle adresse du site de l'AMIANS : http://perso.orange.fr/amians/]

Et aussi à la page internet suivante : http://monsite.wanadoo.fr/sixsous/page1.html

Restant à votre disposition pour tout autre renseignement,

JCA (fils de Marius Autran)

Q2.

Monsieur Autran bonjour.

Je viens de réceptionner votre courrier, un grand MERCI pour toutes les adresses que vous m'avez fournies.

Cordialement. Un nostalgique du Chantier.

BG




5 mai 2005 : Chapitre sur le cuirassé Paris

Q.

Bonjour,

J'étais à la recherche de documentation sur le cuirassé PARIS et je suis arrivé sur votre site. Votre ouvrage : Images de la vie seynoise d'antan, tome 1, comporte un chapitre sur le cuirassé en question.

Je voudrais savoir quel est le prix de cet ouvrage, et comment se le procurer.

Avec mes remerciements pour votre réponse, recevez mes sincères salutations.

JF

R.

Bonjour,

Nous sommes désolés, mais le Tome I de la série Images de la vie seynoise d'antan, publié en 1986, est épuisé depuis très longtemps, et il est peu probable qu'il y ait une réédition, mon père ayant maintenant 94 ans !

Mais le texte intégral, avec les mêmes photos a été mis sur internet à l'adresse : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome1/cuirasse_paris.html

C'est tout ce que nous pouvons vous proposer actuellement.

Cordialement,

JCA (fils de Marius Autran)




4 mai 2005 - 9 avril 2006 : Tragédie du cuirassé Liberté

(suite de le correponndance de 2002-2003 avec Monsieur Gilles FALCONETTI, petit-fils de Joseph FALCONETTI, matelot du "Liberté", qui avait survécu à la l'explosion du cuirassé : voir à http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2001_2002.html)

Q1.

Bonjour mr AUTRAN

(...) J'AI TROUVE D'AUTRES DETAILS SUR LA VIE DE MON GRAND PERE, ET DES PHOTOS DANS DES BROCANTES ! DONT UNE ETONNANTE, PRISE LE JOUR DES OBSEQUES LES SURVIVANTS  SONT RASSEMBLES EN RANG DEVANT UN OFFICER, L'EPEE AU COTE, GRACE A UN LOGICIEL INFORMATIQUE ON DISTINGUE LES DETAILS. CERTAINS PLEURENT ET MON GRAND PERE EST LA AU PREMIER RANG !

SAVIEZ VOUS QUE LE  "LIBERTE" EST LE PREMIER NAVIRE A PASSER LA NOUVELLE ECLUSE DU PORT DE ST NAZAIRE EN 1906. LA PHOTO EST UNE MERVEILLE DE DETAILS LES ENFANTS, LA FOULE, LES HOMMES EN CHAPEAU DE PAILLE. LES FEMMES AVEC OMBRELLES LE MARCHAND DE BALLONS, DE GLACES...

J'AI AUSSI RECONSTITUE LA JOURNEE DU 16 JUILLET 1915, JE SAIS QUAND IL A ETE BLESSE, A QUEL ENDROIT, ET A DEUX HEURES PRES QUAND IL A RECU L'ECLAT D'OBUS. CE QU'IL A VECU EST UNE HORREUR, JE N'EN CROYAIS PAS MA LECTURE.

VOILA, JE VEUX BIEN VOUS ENVOYER LA SUITE DE L'HISTOIRE ET LES COPIES DES PHOTOS, MAIS CELA NE SERA  "QUE POUR VOS YEUX".

VOICI MON ADRESSE : (...)

SI CELA VOUS INTERRESSE TOUJOURS ECRIVEZ MOI.

GF

PS. VOTRE SITE S EST BIEN ETOFFE DEPUIS MA DERNIERE CONNECTION !

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message (...).

Vos dernières trouvailles sur le "Liberté" me semblent extrêmement intéressantes. Je ne savais pas qu'il existait de telles photos sur les obsèques des victimes. Je ne savais pas non plus que le "Liberté" avait passé l'écluse de Saint-Nazaire.

Vous me proposez de me faire parvenir des copies de ces photos. Je suis naturellement très intéressé de les recevoir, ainsi que tous les détails que vous voudrez bien me communiquer sur les épisodes de la guerre de 14-18 où votre grand-père a été grièvement blessé.

Je vous en remercie à l'avance, et je suis très sensible au fait que vous ayez pensé à moi pour tout cela.

Voici mon adresse complète : (...)

JCA

Q2.

Bonjour MR AUTRAN

(...) pour revenir à notre histoire de LIBERTÉ vous trouverez sur Le cdrom, les photos, découvertes ici chez les cartophiles de la région et ils en ont beaucoup d'autres, mais (...) elles cotent entre 15 et 25 euros pièce et je les achète petit à petit.

Aux archives de Vannes, en consultant les journaux morbihannais de l'époque, j'ai pu prendre la mesure du désastre dans la population locale, surtout Lorientaise. Beaucoup de marins du Liberté sont originaires de mon département.

Les ratés de l'acheminement des cercueils, dans les différentes communes, les notables attendant des heures sur les quais des gares, accompagnés des familles en pleurs, en présence aussi de fusiliers marins pour rendre les honneurs, une fois sur deux, le cercueil est descendu à la mauvaise gare s'il n'est pas perdu en route ! Tout cela abondement commenté par une presse souvent sans morale ni éthique.

J'ai appris donc que la Liberté n'avait pas été baptisée, Mme Thomson, la femme du ministre de la marine de 1905 et sa fille à Saint-Nazaire, furent ses marraines. Sa mise à l'eau, sans présence ecclésiastique, fut très mal vue à l'époque.

Les noms des navires : Liberté, Patrie, République, Démocratie ont créé de vives polémiques, Dans la presse locale aussi bien royaliste, que socialiste.

Leurs noms étant une véritable provocation pour eux, nous sommes l'année de la séparation de l'Église et de l'État 1905 et rien qu'à Vannes résident 21 congrégations, elles se partagent la santé, les terres cultivables, et l'éducation (le collège jésuite de Vannes à une réputation mondiale à l'époque, des fils de chefs d'état y font leurs études).

Un extrait du début de l'article du journal royaliste, aux obsèques de deux marins « Monseigneur l'évêque pénètre dans la cathédrale, flanqué de Mr le Préfet Roth, un juif mâtiné de huguenot... » Bonjour l'ambiance !

La lettre du marin Georges Fest, fut pour moi un grand moment, il décrit les évènements avec une grande précision, l'autre lettre me donne la clé de cet instant terrible. Avec la vision d'un spectateur, longtemps j'ai cherché à « scénariser » les fameuses vingt minutes ou tout bascule.

Les plans me permettent de bien visualiser les lieux et corriger l'erreur que j'ai faite au début car, contrairement au courrier du conservateur de la Marine m'indiquant les poulaines comme : « La pièce trapézoïdale au niveau des projecteurs à l'extrémité du premier pont ». en fait, elles sont tout à l'avant, juste après les écubiers (passage des chaînes d'ancre).

Mon grand-père a dit et répété qu'étant aux « poulaines » il sentit et entendit la première explosion. Pourquoi se jette-t-il à l'eau tout de suite ? Cela ressemblait à une fuite. S'il est à l'avant, cela change tout ! car l'explosion à lieu dix mètres sous lui !

Et bien, en sortant des toilettes, il faut gravir deux escaliers pour arriver sur le pont, juste sous les canons devant la tourelle, ils servent déjà de cheminée à l'incendie, et l'explosion vient certainement de défoncer les cloisons intérieures et les flammes se propagent,

Georges Fest le dit : le premier pont est jonché déjà de cadavres calcinés et surtout la fumée noire que tous les témoins décrivent doit être suffocante et elle empêche de voir ce qui se passe. La seule issue est de se jeter à l'eau.

« Je n'ai jamais plongé d'aussi haut de ma vie » a raconté mon grand père.

Et il nage, le témoignage des marins du Saint-Louis est précis : 5 h36 la première explosion, et 18 MINUTES après, l'explosion finale. Quelle distance a-t-il parcouru ? Il a dit être à environ 800 mètres à ce moment là, c'est invérifiable, mais je suis déjà tellement heureux d'avoir trouvé ces témoignages !

Georges Fest est décédé en 1963 ! j'ai retrouvé son petit-fils qui vit à Lorient, je lui ai envoyé la copie de la lettre et un cdrom de photos et donné l'adresse de votre site.

LES PHOTOS

Les finitions, le bateau est à l'ancre, la cheminée fume, un remorqueur amène les ouvriers qui grimpent une passerelle, il est encore à Saint-Nazaire, les canons sont absents.

Le passage de l'écluse, à Saint-Nazaire, tout ce monde sur les quais, en agrandissant sur l'écran vous remarquerez à droite la carriole du marchand de glaces, les mamans en robe longue avec les bébés dans les bras, les hommes en chapeau de paille, tout est très vivant.
Le navire à l'arsenal de Brest, la grue gigantesque installant un canon, en bas à gauche, deux hommes dans une barque peignent la coque.
Différentes vues du navire, en mer, dont une « posée », l'équipage rassemblé à l'avant. En uniforme d'été, un exercice de mise à l'eau des barques (le 25 mars 1911 en compagnie du République et du Suffren, il fait des exercices de tir en rade d'Hyères). Une photo aussi ancré à Toulon, certainement avant le drame car la carte n'en fait pas mention, (le 4 avril exercice de tir de torpille en rade de Toulon) et enfin « pavoisé », tous les fanions sont visibles, soit pendant la fameuse revue navale de l'été 1911, ou bien quelques mois auparavant : lorsque le navire a représenté la France au cinquantenaire de la république d'Italie, l'équipage a défilé dans les rues de Syracuse le dimanche 4 juin. Le pacha s'appelle Jaurès, ceci en serait il la raison ?
Un autre exercice a lieu c'est le ravitaillement en charbon, tout l'équipage est de corvée, le rapport indique « résultat brillant comparable aux bâtiments anglais 180 tonnes à l'heure ! ». Le 30 août, les fusiliers du Liberté, remportent le concours du tir au fusil.

Puis l'explosion dessinée, mais je sais qu'il existe des photos prises sur le vif. Le fameux dessin explicatif, paru dans un livre « les épaves célèbres ». L'épave entourée des bateaux de sauvetage. L'entrée de l'hôpital de Saint-Mandrier, et la photo des rescapés aux obsèques.

Sur la photo des marins survivants, ci-dessus, la flèche rouge indique Joseph Falconetti, grand-père de M. Gilles Falconetti, à qui nous devons toute cette série de photos [NDJCA]
Regardez bien le bâtiment derrière eux dans le fond légèrement flou, puis la photo du cortège du président c'est ce même bâtiment, vous pourrez peut-être situer l'endroit s'il existe toujours.
Puis les anecdotes, la panique, suite à l'intrusion des ouvriers des chantiers voulant s'intégrer au cortège précédé du drapeau rouge, et refoulé par les militaires.
Et la couronne du Kaiser.
Voilà Mr Autran, vous allez peut-être me trouver pointilleux, maniaque du détail même, Mais depuis la découverte de votre site, cela me tenait tellement à coeur, de reconstituer ses instants dramatiques, car ils permettaient de redonner vie à mon grand-père. Derrière une des photos, un marin à écrit à ses parents le 10 octobre 1911. J'ai rajouté des agrandissements, en augmentant les pixels pour que ce soit plus net. La photo de l'avant avec les marins en tenue d'été, au niveau de l'ancre on distingue Les bouches de sortie des poulaines.

Ces fichiers sont « lourds en pixels » attention si vous les éditez. Je joins aussi les photocopies des articles de journaux, et des photos.

Salutations distinguées.

GF

R2.

Cher Monsieur,

J'ai bien reçu votre envoi de documents photocopiée et sur CD-ROM à la fin du mois dernier, et vous prie de m'excuser pour le retard mis à vous répondre et à vous en remercier vivement. (J'étais simplement très occupé ces dernières semaines avec une masse de documents d'archives locales qui ne m'avaient été prêtés que pour peu de temps et que je devais exploiter au maximum avant de les rendre).

(...) Concernant le cuirassé Liberté, je vous suis vraiment très reconnaissant pour la série de documents inestimables que vous m'avez rassemblés. Et notamment sur les recherches précises que vous avez faites sur les derniers instants avant la grande explosion et sur la position de votre-grand-père par rapport à l'avant du navire et aux soutes à munitions.

J'ai à peu près terminé de lire en détail les textes manuscrits des cartes postales et les articles de journaux d'époque du Morbihan, et il est certain qu'il y a dans tous ces documents un grand nombre d'informations et de photographies que mon père ignoraient quand il a écrit son chapitre sur le cuirassé Liberté.

Je vais donc essayer dans les prochains jours de rajouter quelques notes complémentaires, ainsi que quelques-unes des nouvelles photographies du cuirassé et de la cérémonie des funérailles des victimes, au texte de mon père, en mentionnant que je les tiens de vous. Les précisions que vous apportez dans votre message pourront également figurer dans le « forum » de mon site à la suite de ceux qui figuraient déjà au paragraphe « Cuirassé Liberté » :

Concernant les bâtiments visibles sur les photographies des funérailles, il s'agit de l'intérieur l'Arsenal de Toulon, mais je ne peux pas affirmer que ces mêmes bâtiments existent encore tels qu'ils sont sur les photos de 1911. Cet endroit a subi de très sévères bombardements en 1943 et 1944 et il est possible que ces bâtiments aient dû être reconstruits après guerre. D'autre part, je n'ai encore personnellement jamais pénétré dans l'Arsenal militaire. Si j'en ai l'occasion un jour (journée Portes Ouvertes ? Visite guidée ?), je pourrai essayer de retrouver l'endroit en s'aidant de la perspective des collines environnantes (le Mont Faron) qui elles, n'ont pas dû changer.

Concernant la photo des survivants où vous m'avez dit avoir reconnu votre grand-père au premier rang, je ne suis pas certain d'avoir pu le reconnaître. Merci, à l'occasion, de m'indiquer sa position sur la photo.

Merci encore, très sincèrement, de m'avoir communiqué cette masse de documents constituant le fruit de vos recherches actuelles.

A bientôt sans doute,

Cordialement,

JCA

 Q3.

(...) Pour les photos des survivants, je crois avoir oublié de mettre celle que j'ai colorisée. J'avais surligné en bleu le bonnet de mon grand-père.

Début juillet se tient à ST GOUSTAN, près de Vannes, une foire à la carte postale. Un collectionneur de Nantes va y venir et m'a promis d'amener tout ce qu'il a sur le Liberté. Il en a deux, parait-il, prises dans le quart d'heure qui suit l'explosion. Il a aussi la mise à l'eau, 1905, St Nazaire.

Il existe dans mon département un conservatoire de la carte postale, sur la Bretagne. Avez-vous cela chez vous ?

En consultant votre site, en effet, j'ai vu l'onglet du forum. D'autres personnes vous ont-elles contacté pour la LIBERTE ? En clair : cela intéresse-t-il toujours quelqu'un ? Mon propre frère a du mal a comprendre ma démarche ; pire, il s'étonne de l'insistance de mes recherches, et ce qu'il appelle mon « intérêt » là-dedans ! Idem pour mes cousins à qui j'ai envoyé le dossier, édité les pages de votre site, sans compter la partie où il naviguait sur les paquebots des messageries maritimes. J'ai même le rapport du commandant lorsqu'il s'est rendu à Yokohama. Et son année pendant la grande guerre. Pas une lettre de leur part. Seule ma grande tante m'a remercié.

La famille de Georges Fest ne m'a, ni écrit, ni téléphoné pour me remercier ou seulement me dire qu'ils avaient reçu le dossier ; j'ai dû les appeler pour le savoir, et m'entendre dire qu'ils n'ont pas trop le temps de s'occuper de « ça », mais quand ils seront en retraite, bientôt, ils feront des recherches. C'est une réaction typique bretonne, froide et distante. Je recevrais une lettre écrite par mon grand-père, je sauterais au plafond ! mais je suis un latin, pas un celte.

A bientôt de vous lire.

GF

R3.

Bonjour,

Suite à votre dernier courrier, je vous informe que j'ai commencé à rajouter quelques-unes de vos photos sur mon site internet pour compléter le chapitre de mon père consacré au cuirassé Liberté :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome1/cuirasse_liberte.html

et également sur le forum du site où je fais maintenant figurer les principaux échanges de courriers, questions-réponses, que la lecture de mon site a suscitées :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005.html

J'y ai naturellement indiqué que c'est vous qui m'avez communiqué ces nouveaux documents.

Le travail n'est pas terminé. Je pense que les plans de l'avant du cuirassé, ainsi que lettres de marins et les cartes postales mériteraient aussi d'être publiés, mais cela va prendre un peu plus de temps car il faut les retaper à la main. Je pense pouvoir le faire au mois d'août.

A la question de savoir si cela intéresse encore quelqu'un ? il est difficile de répondre. Il est vrai que j'ai eu très peu de questions ou de commentaires sur des évènements qui datent de maintenant presque 100 ans. Il y a, par comparaison, davantage de questions sur les navires des années 50 ou 60 que certains ont connus pour y avoir voyagé dans leur enfance. Alors que sur les navires de la fin du XIX° ou du début du XX°, tous les témoins ont disparu et il me semble que dans la grande majorité des familles, on s'intéresse au moment présent, on vit au rythme des feuilletons et autres émissions TV, on y passe un temps considérable - et on prétend n'avoir pas le temps pour s'intéresser à l'histoire de sa famille. Ceci du moins jusqu'à atteindre l'âge de la retraite où là, certains retrouvent un goût pour leur passé et celui de leur famille - et retrouvent un peu de temps pour s'en occuper.

Dans beaucoup de familles, on n'a ainsi conservé aucun souvenir des générations précédentes, on ne sait souvent rien de ce qu'on fait les grands parents. (Voir le nombre de messages que je reçois sur mon site où les gens disent par exemple : « mon grand-père à vécu à Toulon dans les années 20, je ne sais rien sur lui, pouvez-vous SVP m'envoyer toutes anecdotes sur lui, sur sa vie, avec photos, etc. » !! Comme si je pouvais, moi, posséder ce que leur propre famille n'a pas conservé ! ).

D'autre part, beaucoup sont absorbés par leur vie professionnelle et ne semblent avoir aucun autre intérêt dans la vie. Quand j'essayais de raconter à mes collègues, quelques épisodes comme celui de mon grand-père et du cuirassé Liberté, on m'écoutait poliment, une ou deux phrases, et puis à la troisième, on trouvait toujours un moyen de me ramener aux questions professionnelles en me faisant comprendre que je leur avais fait perdre de temps.

Donc, ce que nous faisons intéresse probablement peu de gens, peut-être quelques historiens ou des étudiants en histoire de la marine, mais il ne faut pas pour autant s'arrêter car ce à quoi nous contribuons, c'est à une véritable sauvegarde du patrimoine, national et familial, et si nous ne le faisons pas, personne ne le fera pour nous. Et ces moments forts et dramatiques de l'histoire seront oubliés pour toujours.

Pour répondre enfin à votre question sur les cartes postales, je sais qu'il s'en trouve chez différents commerçants de Toulon, notamment ceux qui font aussi la philatélie. Il y a aussi des collectionneurs privés qui organisent des expositions de cartes. Je crois que l'un d'eux, maintenant âgé, a transféré ses collections aux Archives municipales de La Seyne. Mais, je suis revenu depuis trop peu de temps dans ma région d'origine pour avoir encore bien exploré tout cela. Je ne sais pas s'il y a par ici un équivalent du Conservatoire de la carte postale, comme vous avez en Bretagne. Il faut que je me renseigne.

Je souhaite que nous continuions à échanger tout ce que nous aurons trouvé de nouveau sur le cuirassé Liberté.

Cordialement,

JCA

Q4a.

Bonjour M. Autran,

Le vendeur de cartes postales à St Goustan a tenu sa parole --- J'ai la photo de l'explosion du Liberté ---- !

En agrandissant, on distingue les nombreux débris.

En étant sur place, je pense que vous vousrendrez compte plus justement que moi de la taille du champignon de fumée, qui atteint une hauteur incroyable au vu des montagnes à l'arrière-plan.

La photo du navireen cale sèche juste avant sa mise à l'eau.

Je l'ai achetée aussi. C'est la plus chère vu sa rareté, et une autre photo de la foule sur la Place d'Armes prise d'un autre angle.

Je viens de voir sur le site les photos que je vous ai fait parvenir.

Cela va permettre aux consultants de mieux visualiser l'ampleur de la catastrophe.

A bientôt.

GF

Q4b.

 Bonjour M. AUTRAN

Comme promis dans ma lettre de juin dernier, voici les photos que le marchand de Cartes postales avait déclaré avoir en sa possession.

Il a tenu parole et le 14 juillet, il était présent au port de St Goustan. Et moi aussi !

Je les ai numérisées et étudiées sous tous les angles. Elles ne m'ont pas déçu.

Elles vont embellir votre site, et lui donner un plus grand impact, au poids des mots.

Le choc des photos !

- La « mise à l'eau » est là, l'image est superbe, je suis persuadé que le photographe a rajouté sciemment des ouvriers debout sur l'étrave pour donner l'échelle, et nous l'en remercions tous les deux j'en suis sûr. Cela donne une idée du plongeon de mon grand-père.
- Pour la pose de la mâture, là aussi trois personnes sont judicieusement disposées, je n'en doute pas, une personne au premier plan à droite, une à gauche, et une au loin.
- L'explosion est telle que les témoins la décrivent sur votre site, « un volcan dans la rade » un nuage très haut dans le ciel, (comparé à la taille du navire au premier plan de l'agrandissement).
- Une autre photo prise trois minutes après l'explosion :


- Un quart d'heure après l'explosion, je n'y crois pas trop, plus de flammes, très peu de fumée s'échappe des décombres, aucun débris flottant, barques et remorqueur sont déjà là, les secours sont arrivés si vite ?
- Puis des photos auxquelles je ne m'attendais pas, et que J'ai aussitôt achetées ;

- Une autre vue de l'épave avec les embarcations et le remorqueur ;

- Le défilé des survivants, une photo IMPRESSIONNANTE

- Les matelots défilent entre deux cordons de soldats fusil à l'épaule. Ils contiennent une foule incroyable, les marins ont juste la place de passer. C'est un magasin de chaussures à droite, et l'enseigne dans le fond indique « fourgon Marseille » (je n'ai pas de mérite, c'est grâce à l'informatique).

- L'arrivée des étendards (avec rubans noirs) des sociétés humanitaires. Une photo sur cette fameuse place déjà prise sous plusieurs angles, on aperçoit dans le fond à gauche l'alignement des marins survivants que je vous ai envoyé précédemment.
- Pour terminer, j'ai aussi deux vues panoramiques de la rade prisent pendant les fêtes, L'angle de vue est quasi identique à celui de l'explosion, on aperçoit bien rangés quatre gros cuirassés dans le lointain légèrement au centre droit, la LIBERTE Doit être le dernier dans le fond, le Pin de Grune, est il par là ?
- Toujours dans le souci du détail, J'ai agrandi l'explosion, puis numérisée en 3D, on distingue clairement les plus gros débris et le souffle. En bas à droite, il repousse d'un seul trait droit, les flammes, les débris, la fumée vers la gauche et justement là à l'extrême gauche un panache de fumée s'élève d'un autre cuirassé, peut-être est-ce la plaque de blindage reçue par le Démocratie.
Voilà M. AUTRAN, je vous donne du travail pour un bout de temps, votre site sur la catastrophe était une leçon d'histoire, il va devenir aussi vivant qu'un reportage Lorsque les photos viendront souligner les moments forts de cette tragédie. Je vous fais entièrement confiance sur l'utilisation de ces photos, et vous laisse Le choix de les intégrer ou non dans le site.

Le vendeur de carte postale a une série de trente cartes sur les obsèques de deux marins à NANTES, c'est du grandiose, CECILBDEMILESQUE !

Des rangées de prélats, un archevêque, l'infanterie, la marine, maire, préfet, police, gendarmes, des centaines de calèches noires, des charrettes de fleurs, et une foule là aussi indescriptible. Sous-jacent une lutte d'influence, entre l'église et l'état et une récupération de l'évènement indéniable.

Des sociétés privées font savoir par vole de presse, qu'elles ont donné des billets de trains et d'hébergement aux familles ayant un parent blessé à ST MANDRIER. J'imagine l'expédition que cela doit être en 1911, d'aller en malle-poste et train de LORIENT à TOULON !

Il a aussi deux photos des dégâts du DEMOCRATIE un morceau du blindage de la LIBERTE enfoncée dans le pont, si cela vous intéresse.

GF

R4.

Cher Monsieur,

Veuillez excuser le retard avec lequel je réponds à votre dernier courrier.

Votre série de photos et d'agrandissements m'ont vivement intéressé, ainsi que mon père et toute ma famille. Je vous remercie beaucoup de nous communiquer tous ces documents et vous félicite pour la ténacité avec laquelle vous poursuivez vos recherches sur la Liberté. Vous avez cette fois encore réussi à rassembler des documents particulièrement précieux, dont nous ne soupçonnions pas l'existence.

La photo de l'explosion est celle qui a évidemment le plus retenu notre attention et sur laquelle nous avons essayé de faire des repérages par rapport aux collines que l'on aperçoit dans le lointain pour localiser plus précisément la position occupée par le navire au moment de son explosion. Cette photo doit avoir été prise depuis un immeuble du quai du port de plaisance (actuellement quai Cronstadt), probablement d'un deuxième ou troisième étage. La partie droite de la photo (Base navale) est difficile à rapprocher de ce qui existe aujourd'hui puisqu'il y a eu entre temps le sabordage de la flotte, les destructions de 1943-1944, et les nombreuses constructions récentes de l'Arsenal (nouveaux bâtiments, extension des quais, des bassins de radoub, etc.). Par contre, le petit port de plaisance a dû garder ses proportions actuelles et sa sortie vers la rade (passage entre les deux feux de position) n'ont pas dû changer de place. Ce qui est important puisque, la photo montre que l'explosion se situe exactement dans l'alignement de la sortie du petit port. D'autre part, on identifie très bien dans le fond une série de collines dont le profil est familier aux Toulonnais, et qui n'ont évidemment pas bougé. Entre l'extrême gauche de la photo et la fumée on trouve successivement : la presqu'île de Saint-Mandrier, puis la colline de Balaguier, puis les deux sommets plus élevés qui sont le Sémaphore (330 m) et la sommet de Notre-Dame du Mai (360 m). Le nuage de fumée commence à droite de la descente de N.-D. du Mai vers la colline de Roumagnan (Six-Fours). A droite de la fumée, on ne voit plus de collines (l'horizon est moins net), mais on retrouver en approchant du bord droit de la photo une autre colline aplatie qui semble être celle de Brégaillon (à La Seyne). De ce côté, il est cependant difficile de comparer avec le site actuel car il y a maintenant de nombreuses construction de l'Arsenal et aussi dans le lointain une urbanisation considérable à La Seyne.

Mais, en traçant sur une carte les alignements entre le quai Cronstadt et ces différentes collines, on peut beaucoup mieux identifier la position de l'explosion, qui se situe un plus à l'ouest que je ne pensais. Il était dit à l'époque que la Liberté se trouvait devant le quartier Pin de Grune à La Seyne. Il semble que plutôt devant la partie ouest de ce quartier, et donc plutôt devant le quartier Les Mouissèques, près de l'endroit où se trouve actuellement la grande jetée est-ouest assez récemment construite pour l'accostage de certains ferries ou autres gros navires.

Une autre photo de la rade de Toulon que vous m'avez adressée montre l'ensemble des navires de guerre ancrés sur 4 rangs et sur 7 longueurs, entre la Tour Royale (à gauche) et La Seyne (à droite). Cette photo a été prise des hauteurs de Toulon au pied du Mont Faron, peut-être un peu au-dessus de l'actuel hôpital de la Marine (Sainte-Anne). On y retrouve aussi les hauteurs de Saint-Mandrier, de Balaguier, et, au centre, celles du Fort-Napoléon (que l'on ne vois pas sur la photo ce l'explosion car cachées par les fumées). Malheureusement, le lointain (où devraient apparaître le Sémaphore et N.-D. du Mai) et la partie droite de la photo ne sont pas visibles. Je ne sais pas à quelle époque a été prise cette photo, ni si le Liberté pouvait alors s'y trouver, mais, d'après les alignements que j'ai tracés, je situerais la position qu'il devait occuper lors de son explosion au centre droit de la photo. En partant de la gauche, il y a successivement 7 rangées avec : 4, 3, 4, 4, 4, 2, 1 navires. Je le situerais comme celui le plus éloigné (le plus proche de la côte) de la 4° ou peut-être même de la 5° rangée. Sur une copie d'une carte de La Seyne que je vous avais envoyée en 2002, j'avais tenté de la localiser avec 3 points d'interrogation. Je le situerais aujourd'hui encore un peu plus à l'ouest que le point d'interrogation que j'avais tracé le plus à gauche.

J'espère pouvoir encore un peu affiner ces précisions lorsque j'aurai l'occasion de me rendre sur les hauteurs de Toulon avec ces photos. Bien qu'il soit souvent difficile de dégager des points de vue satisfaisants à cause de l'urbanisation, et aussi de la multiplication des pins le long des routes et dans les propriétés. Mais enfin j'essayerai et vous tiendrai au courant de mes conclusions.

Avec votre permission, je mets donc vos différentes photos sur le site, à la suite de nos précédents échanges. Je suis certain que vos interprétations détaillées du nuage de fumées et de débris de l'explosion intéresseront bien des internautes.

Merci encore pour tout cela. Très cordialement.

JCA

PS. Je vous joins une reproduction d'une stèle se trouvant au cimetière de Saint-Maurice (Val-de-Marne), à la mémoire du Matelot-Canonnier Breveté Abel Adrien Colas, victime de la catastrophe du cuirassé Liberté à Toulon, le 25 septembre 1911, document qui m'a été fourni par M. Gilles Gredat, d'Orléans.

Q5.

Bonjour M. AUTRAN

me voici revenu sur la toile, comme on dit. j'ai internet depuis peu (...), je viens de consulter le site de la Liberté,

un grand merci à vous, vous avez bien utilisé les photos, elles viennent surligner votre documentation déjà trés détaillée et rendent compte de l'ampleur de la catastrophe, et son côté drame humain.

j'espère que cela ne sera pas inutile, et que d'autres personnes s'y interessent (nous en avions déjà discuté dans une lettre)

A BIENTÔT

GF

R5.

Bonjour,

Merci votre message. Je suis heureux de vous voir revenir sur la toile. Nous pourrons ainsi reprendre nos échanges plus facilement.

Je vois que vous avez pu observer l'évolution de mon site. J'imagine que vous avez dû voir la photo du mémorial aux victimes du cuirassé Liberté, au cimetière de Toulon, que j'ai récemment rajoutée à la page :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005.html#22

A bientôt sans doute.

Amitiés. (...).

Jean-Claude Autran

Q6.

Un petit bonjour de Bretagne ou il fait glacé en ce moment ce dont nous n'avons pas l'habitude, car ici il fait doux... et pluvieux l'hiver, il neige une fois tous les dix ans et elle ne tient jamais plus de quelques heures.

Je me pose toujours la question : par combien de personnes votre site est consulté, par semaine par exemple?

A part les questions farfelues dont vous m'aviez parlé, y en a t'il de vraiment sérieuses ?

est ce que d'autres photos vous intéressent ?

en chinant un vendeur avait des photos des dommages, causés au Démocratie, la plaque de blindage du Liberté encastrée dans le pont arrière, prise sous plusieurs angles, je ne les ai pas achetées, mais si oui, je peux les retrouver.

A bientôt

GF

R6.

Bonjour,

Merci pour votre message. Désolé que le temps que vous avez ne soit pas idéal. Ici, c'est correct, bien que le printemps ne s'installe que lentement après un hiver froid en décembre et surtout très pluvieux en janvier.

Concernant les statistiques de fréquentation de mon site, j'ai quelques éléments de réponse grâce au marqueur d'audience "estat" que j'ai installé sur toutes les pages. Les résultats que je mets à jour chaque mois apparaissent tout à fait en bas de la page d'accueil http://jcautran.free.fr/

Depuis quelques mois, la consultation dépasse régulièrement les 40 000 pages visitées par mois :

- Entre le 4 avril 2001 et le 31 décembre 2005, il y a eu 332 671 visiteurs, avec 714 671 pages vues
- Dernier maxima atteints :
- pour le nombre de pages vues : journée du 5 octobre 2005 avec 2 310 pages vues
- pour le nombre de visiteurs : journée du 23 mai 2005 avec 857 visiteurs différents

En général, les pages les plus consultées sont (de loin) celles qui concernent le lexique provençal ou les textes de chansons anciennes, plus que celles concernant l'histoire elle même.

Le chapitre sur le cuirassé Liberté est consulté par environ 5 à 10 personnes par jour.

Quant aux questions qui sont posées, elles sont extrêmement diverses, de l'histoire à la généalogie, de la musique aux noms des rues de La Seyne, des anciens camarades de classe à la construction navale, etc. etc. Si vous entrez dans le Forum du site :

http://jcautran.free.fr/forum/forum.html

vous verrez qu'il y a bien quelques questions farfelues, mais que la plupart sont intéressantes et demandent souvent pas mal de réflexion pour y répondre. C'est un gros travail, mais je pense faire œuvre utile en essayant de satisfaire l'intérêt ou la curiosité de plusieurs dizaines de personnes chaque mois.

Enfin, les autres photos du Liberté dont vous parlez seraient certes intéressantes à rajouter, mais j'imagine qu'elles sont coûteuses et je n'ose pas vous demander de les acheter, avec toutes les dépenses que vous avez déjà engagées. Ou alors, si vous les retrouvez, merci de m'indiquer leur prix et je verrai si je ne peux pas à mon tour les acheter par votre intermédiaire pour que je participe un peu aussi à la dépense.

A bientôt.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q7. (9 avril 2006) : Plaque de blindage du cuirassé Liberté

Bonjour M. AUTRAN

j'espère que votre famille et vous même allez bien, je vous écris pour vous transmettre deux petites photos du sujet qui nous rapproche, l'impact de la plaque de blindage de la "Liberté" sur le plat bord de la "République" et une photo de la rade prise après la guerre de 14 environ 1920 mais je n'ai pas de certitude, par contre elle montre mieux l'endroit d'où fut prise l'explosion.

Je vais vous les envoyer aussi par courrier, elles seront plus nettes.

GF

R7.

Cher Monsieur,

Merci pour votre message et vos deux dernières photos. Pardonnez le délai de réponse : je reçois tant de messages que j'ai accumulé un retard de plus de 15 jours dans mes réponses, que je n'arrive pas à résorber.

Vos deux photos sont très nettes. Celle de la plaque de blindage est vraiment saisissante. Il est curieux que les détails de ce drame, qu'on a longtemps entendu raconter sans se les représenter, aient finalement tous été fixés sur des images de cartes postales, qui puissent encore être redécouvertes 95 ans plus tard. Bravo pour votre perspicacité dans cette recherche.

Quant à la photo de la rade, prise des hauteurs de Toulon, je ne sais pas la dater. Si elle était de 1920 environ, on devrait peut-être apercevoir l'épave du Liberté, qui (d'après les photos qui montrent son découpage) devait encore émerger, puisqu'elle n'a été définitivement retirée qu'en 1925. Mais je ne la vois pas. La carte serait-elle antérieure à 1911 ?

Je pense aller la semaine prochaine chez un collectionneur de cartes postales anciennes de Toulon pour examiner ce qu'il possède sur le cuirassé Liberté. Si je trouve quelque document nouveau, je vous le communiquerai immédiatement.

Toutes mes amitiés et tous mes remerciements.

Jean-Claude Autran




12-14 mai 2005 - 22 décembre 2022 : Paquebot Koutoubia

Q1.

Bonjour M. Autran

Nous sommes une association d'ancien d'Algérie et plus précisemment de la ville de Bougie. Ville qui a subit en 11/1942 les bombardements allemands du fait de la présente dans son port de plusieurs paquebots dont le Koutoubia qui dut être sabordé pour maitriser l'incendie dont il était victime. Nous préparons pour notre site et notre journal un article sur ces journées et aussi des descriptions de ces bateaux. Existent ils des photos de la construction de ce paquebot, de son lancement ou autres dans les archives de la Seyne. Nous avons pu reconstituer la vie de ces paquebots mais souhaiterions l'agrémenter de plus d'images.

Merci de votre aide.

Notre site : http://www.ceuxdebougie.com

Pour l'association

RP

R1.

Bonjour,

Suite à votre message, j'ai fait quelques recherches dans les archives de mon père (Marius Autran).

Le paquebot Koutoubia est effectivement cité dans la liste des navires construits aux Chantiers de La Seyne (cf. l'ouvrage de Marc FERRIER. "Sillages", tome 2 "Les Conquérants" (Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer), 1996 :

Paquebot Koutoubia : année de construction 1930, 133 mètres, 8870 CV, construit pour la compagnie de navigation Paquet

Mais, nous n'avons malheureusement trouvé aucune photo du navire dans ce livre, ni dans aucune de nos archives familiales.

L'Association de Maintien des Intérêts aux Anciens de la Navale à La Seyne (AMIANS), ne fournit pas non plus de photo du Koutoubia sur son nouveau site internet : http://www.amians.com/

NB. [Depuis Juillet 2006, nouvelle adresse du site de l'AMIANS : http://perso.orange.fr/amians/]

Mais vous pourriez toujours essayer d'adresser votre demande d'information sur le Koutoubia à cette Association AMIANS, car je crois que c'est elle qui essaye actuellement de rassembler les archives des anciens Chantiers de La Seyne. Voyez sur leur site http://perso.orange.fr/amians/ et essayez de poser votre question par e-mail (amians@wanadoo.fr) à M. Jean BLANC qui est le responsable de la collecte des archives.

 

Une dernière solution est le "site Marius Bar" (qui possède des catalogues de photos des Forges et Chantiers de La Seyne)

http://www.mariusbar-photo.com/catalogueFC.php?choix=kseyne

Il semble que plusieurs photos du paquebot Koutoubia soient disponibles (voir la liste à la lettre K), mais ce n'est pas gratuit.

Voilà tout ce que je peux vous proposer pour l'instant. Si par hasard je trouve quelque autre information, je ne manquerai pas de vous la communiquer.

Cordialement,

JCA

Q2.

Bonjour,

je suis à la recherche d'infos sur le koutoubia qui s'est appelé ensuite Phocée

Merci de votre retour.

GC

R2.

Bonjour,

Je regrette de n’avoir que très peu d’information sur le Koutoubia.

Les seules fois où je m’y suis intéressé sont lors d’échanges avec des internautes dans les années 2005-2006, que vous avez déjà dû trouver sur mon site internet :
http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005_2006.html#8
http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005_2006.html#8

Je n’ai pratiquement rien d’autre dans mes archives [le peu que j’avais a été maintenant confié aux Archives municipales de La Seyne : https://www.archives.la-seyne.fr], seulement un paragraphe dans un article de l’Humanité du 27 mars 1953 (ci-joint) et la mention du Koutoubia dans la série de paquebots construits à La Seyne dans l’entre deux guerres (extrait du livre de J.-P. Guiol).

L’essentiel de l’information et de l’iconographie sur le navire et sa carrière se trouvent évidemment dans les nombreux sites internet qui s’affichent quand on interroge Google sur Koutoubia, et que vous avez certainement déjà explorés.

Je n’ai malheureusement rien de mieux à vous proposer.

Bien à vous.

Jean-Claude Autran

Q3.

Bonjour,

Merci de votre réponse

Je vais vous résumer un peu ma démarche...

Le 8 juillet 62, je crois Nous évacuions Oran mes parents frères soeurs et moi même 15 mois alors dans ces conditions : VALISE OU CERCUEIL.

Mes parents disparus aujourd'hui me parlaient de ce fameux bateau Phocée mais je ne m'en étais jamais préoccupé, combat d'arrière garde pour beaucoup!!!

Plus personne de vivant ne peut me raconter cette traversée aujourd'hui hélas, beaucoup de tabous de tous les côtés.

Notre histoire de pied noir est honteuse pour la majorité des gens (voir notre président...)

Voilà je ne désespère pas d'avoir d'autres infos, témoignages car tenace, je serai en retraite et atteindrai mes 62 ans, tiens le même chiffre comme 1962 !!!!

Je pense que mon histoire peut ou ne pas vous toucher mais je voulais vous remercier de votre réponse.

Passez de bonnes fêtes

GC

 




5-6 avril 2005 : Cuirassé Paris

Q.

Bonjour,

En faisant une recherche sur le cuirassé Paris, je découvre vos pages consacrées au lancement de ce navire. Elles m'ont vivement intéressé puisque je suis moi-même la fille d'un quartier-maître affecté sur le Paris de 1932 à 1938. Je vous remercie de permettre la lecture de ces documents.

Depuis quelques années, j'ai un site de généalogie (http://bringuier.free.fr/) au sein duquel j'ai fait une rubrique "Découvrir" qui porte sur des points particuliers alimentés par la richesse des archives familiales. Au sein de cette rubrique, j'ai une page consacrée au Cuirassé Paris (si vous souhaitez y aller directement, elle est à cette adresse précise http://bringuier.free.fr/decouvrir/cuirasseparis/photo01.htm.

Pour l'instant, j'ai mis en ligne la totalité d'un album photo de 1933 sur l'équipage et j'ajoute régulièrement les parties de la correspondance de mon père à sa famille, durant son affectation sur le Paris", dans lesquelles il parle de son quotidien sur ce navire.

Afin d'étayer un peu la présentation de cette page, je souhaiterais savoir si vous m'autoriseriez à reprendre le paragraphe que vous avez consacré aux caractéristiques du Paris en renvoyant évidemment sur votre site (que j'indique déjà dans la page "liens") pour la lecture de la suite de votre page.

Je vous en remercie par avance et vous réitère mes félicitations pour la mise en ligne des documents que je viens de lire.

VB

R.

Bonjour,

Merci pour votre sympathique message, que j'ai communiqué à mon père, Marius Autran (94 ans !), auteur du chapitre sur le lancement du Cuirassé Paris.

C'est avec plaisir que nous vous autorisons à reprendre le ou les paragraphes qui vous intéressent sur le cuirassé Paris.

Si vous le permettez, je pourrais aussi, à la fin de la version internet du chapitre de mon père, établir un lien avec votre page consacrée au cuirassé Paris et à l'album photo de l'équipage de 1933.

Bravo aussi pour votre site, que vous alimentez, comme je le fais pour le mien, grâce à la richesse des archives familiales.

Cordialement,

JCA




19-23 mars 2005 : Paquebot Fred Scamaroni

Q1.

bonsoir

je suis un plongeur amateur et je recherche de la documentation sur le bateau FRED SCAMARONI sorti en 1965 des chantiers de la SEYNES SUR MER car j'ai realise des images sous marine sur ce bateau en EGYPTE et j'aimerai realiser un petit film qui retrasserais son parcours

Merci pour votre aide

Cordialement

DC

R1.

Bonjour,

Nous ne disposons pas dans nos archives de documentation très précise sur le Fred Scamaroni. Nous n'avons que la mention de sa construction dans l'ouvrage de M. Marc FERRIER publié en 1996 : Sillages. 2 - Les Conquérants, Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 187 p. « Fred Scamaroni, construit en 1964, longueur 115 m., 14 880 CV, Paquebot, Cie Générale transatlantique », avec une photo à la page 131 (voir fichier 1964-FREDSCAMARONI.jpg ci-joint).

Le lancement du Fred Scamaroni a fait l'objet d'un article dans la Revue : Méditerranée, n°37, décembre 1964.

Pages 4 et 5, ill. et photos de couverture devant et dos (Le " Fred Scamaroni " vient d'être lancé, vue d'une partie des Chantiers). Paquebot pour la Corse.

On peut aussi trouver quelques informations plus précises sur ce navire et sa carrière sur le site internet suivant :

http://ferries.online.fr/cgtm/fred_scamaroni.htm

Enfin, à ma connaissance, la principale source d'archives sur les navires construits aux Chantiers de La Seyne se trouve actuellement auprès de l'Association AMIANS (Association de Maintien des Intérêts des Anciens de la Navale de La Seyne) :

Adresse : 1 boulevard Toussaint Merle, B.P. 150, 83500 La Seyne sur Mer

Site internet : http://www.amians.com/

NB. [Depuis Juillet 2006, nouvelle adresse du site de l'AMIANS : http://perso.orange.fr/amians/]

(Vous y trouverez les coordonnées des membres du Conseil d'Administration et les heures de permanence de l'Association)

Cordialement,

JCA

Q2.

Bonsoir

merci pour les informations par contre si vous pouviez me renvoyer les 2 documents joints je n'ai rien a l'interieur

cordialement

DC

R2.

Bonjour,

Je vous renvoie en fichier attaché la seule photo du Fred Scamaroni dont je dispose.

 

Mais si vous avez des difficultés avec ce fichier, vous pouvez retrouver la même photo sur le site http://www.amians.com/ en allant à :

1. « La vie des chantiers en images », puis
2. « Navires - Plans », et à la page 3/3
NB. [Depuis Juillet 2006, nouvelle adresse du site de l'AMIANS : http://perso.orange.fr/amians/]

Cordialement,

JCA




8-20 mars 2005 : Site internet chantiers navals

C.

Bonjour Marius !

Adepte de ton site depuis pas mal de temps déja, je viens d'en créer un bien plus modeste concernant les chantiers navals de la Seyne.

Je tiens à te remercier d'avoir insérer sur ton site mon témoignage et mes deux romans.

Peut être que ce nouveau lien avec notre ville et sa construction navale pourra t'intéresser .

Mes amitiés

Francis Lyon http://monsite.wanadoo.fr/sixsous

R.

Bonjour,

Mon nom est Jean-Claude Autran, fils de Marius, et créateur de son site http://jcautran.free.fr.

Mon père vous remercie pour votre sympathique message. Je lui ai fait découvrir votre nouveau site, hier, depuis mon ordinateur. Il a beaucoup apprécié votre initiative et vous en félicite.

Il vous adresse son meilleur souvenir et toutes ses amitiés.

Je me suis permis de mentionner votre site Vie sur Seyne dans ma page : "autres sites ayant un rapport avec La Seyne et son histoire".

Cordialement,

JCA




2-11 mars 2005 : Livres sur les chantiers navals

Q.

monsieur j'ai bien votre e-mail sur les chantier naval de la seyne sur mer.

je voudrais savoir ou je pourrai trouver des livres sur les chantier naval et a quel prix.

mon pére (MR) et mon grand pére (GM) y ont travaillé.

MM

R.

Bonjour,

Merci pour votre message.

Il y a eu un certain nombre d'ouvrages écrits sur les chantiers de La Seyne. En voici la liste :

GAIGNEBET (J.-B.). 1947. Les chantiers de construction navale de La Seyne (plaquette).
BAUDOIN (Louis). 1965. Histoire générale de La Seyne sur Mer et de son port, depuis les origines jusqu'à la fin du XIXe siècle, 914 p.
MARTINENQ (Patrick). 1983. Place de la Lune. Aspects de l'histoire de La Seyne sur Mer, ERG, 485 p.
LYON (Francis). 1987. 8° NEF - Un témoignage passionné sur les luttes économiques et sociales des chantiers navals de La Seyne, GRAICHS, 92 p.
MARTINENQ (Patrick). 1993. La Seyne Méditerranéenne - La Mer et l'héritage, Association Point de Vue, 103 p.
FERRIER M. 1994. Sillages. 1 - Les Pionniers. Ouvrage illustré par 15 polychromies et 15 dessins à la plume de Pierre Arata, et 33 photos inédites de Marius Bar. Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 180 p.
FERRIER M. 1996. Sillages. 2 - Les Conquérants. Ouvrage illustré par 17 polychromies et 15 dessins à la plume de Pierre Arata, et 141 photos inédites d'époque. Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 187 p.
LYON (Francis). 2002. A l'ombre des Titans. Les Éditions de la Nerthe, 192 p.
LYON (Francis). 2003. Ricordati... Les Éditions de La Courtine.

Mais la plupart doivent être épuisés en librairie. Je ne sais pas ce qui peut être encore disponible aujourd'hui, et à quel prix. Si vous résidez par ici, il faudrait demander dans des librairies comme Charlemagne à La Seyne ou à Toulon ce qui resterait disponible.

D'autre part, l'ouvrage que mon père a écrit en 1995 : « Petite Histoire de la Grande Construction Navale » est également épuisé. On en trouve cependant le texte intégral sur internet à l'adresse suivante : http://jcautran.free.fr/tome5.html

Vous pourriez également contacter M. Francis Lyon, auteur de plusieurs des livres sur les chantiers cités ci-dessus, qui vient de créer son propre site internet à l'adresse suivante : http://monsite.wanadoo.fr/sixsous

Ainsi qu'un autre site sur les chantiers de La Seyne :

http://www.mariusbar-photo.com/catalogueFC.php?choix=pseyne

Cordialement,

JCA




23 février - 2 mars 2005 : Livres sur les chantiers navals

Q.

bonjour monsieur,

je cherche des photos des chantiers naval de la seyne sur mer.

pouvez vous m'indiquer si vous connaissez une adresses ou je pourrai en trouvé

je vous remercie d'avance.

MM

R.

Bonjour,

Il existe quelques photos des chantiers de La Seyne dans l'ouvrage de mon père (Marius Autran) : Images de la Vie seynoise d'antan, Tome 5 (1995), qui se trouve intégralement sur internet à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/tome5.html

Il vous suffit de parcourir les pages internet des 4 chapitres du livre pour trouver les photos de navires et d'installations qui y sont présentées.

Il y a aussi des photos des anciens chantiers sur certains sites consacrés à La Seyne sur Mer, par exemple :

http://laseyne.fr.st5.free.fr/chantiersinternautes.htm

Il y a naturellement plusieurs ouvrages avec photos sur les chantiers (voir parmi la liste des livres sur La Seyne :

http://jcautran.free.fr/histoire_locale/histoireloc.html#1), mais, à ma connaissance, il ne sont pas sur des sites internet

Je reste à votre disposition si vous souhaitez des renseignements plus précis.

Cordialement,

JCA




30 janvier 2005 - 16 janvier 2009 : Joseph Barrel

Q1.

Bonjour,

Je m'appelle SB et je suis l'arrière-petite-fille de Joseph BARREL qui fut, entre autres, chef de service des Forges et Chantiers dans les années 20.

Mon père a fait il y a longtemps des recherches sur son grand-père, mais la technologie de l'information n'étant pas suffisamment développée, il a vite été stoppé.

Je sais qu'il a eu des contacts avec votre père.

Je suis à la recherche d'informations sur ce qui s'est passé entre 1920 et 1930 pour ma famille.

Auriez-vous des éléments de réponse ou des pistes à me fournir?

Je vous remercie d'avance pour votre aide.

Cordialement

SB

R1.

Bonjour,

J'ai lu votre message avec attention et, personnellement, je n'avais pas d'élément de réponse à votre interrogation.

J'ai alors consulté mon père (mais il a maintenant 94 ans...) et il m'a dit se souvenir assez vaguement d'un contact ancien avec un Monsieur Barrel (donc sans doute votre père), auquel il n'avait pas su apprendre grand chose au sujet de son grand-père. Mon père n'avait que 10 ans en 1920, puis il a été instituteur dans le haut Var à partir de 1928 et il n'est revenu à La Seyne qu'en 1938. Et pendant tout ce temps-là, il n'a jamais eu de rapport professionnel avec les chantiers. Il me dit qu'il ne se souvient de rien de particulier concernant Monsieur Joseph Barrel, sinon que le nom de l'ancien vélodrome de La Seyne lui avait donné du fait que « Monsieur Barrel, chef de service aux Chantiers, avait fait don de terrains pour permettre l'agrandissement de la piste ».

Je suis désolé de ne pas avoir davantage d'élément à vous apporter d'élément de réponse. Il faudrait essayer de trouver des gens ayant eu de la famille dans les Forges et Chantiers (car j'imagine que les témoins directs des années 20 ont maintenant presque tous disparu ou sont très âgés et ne sont alors généralement pas accessibles par internet).

Parmi les anciens seynois qui ont connu les chantiers avant guerre, je ne connais guère que M. Jean Passaglia (...), ou M. Anaclée de Rovère (dit "Clèto"), mais je ne connais son adresse exacte.

Ou encore, vous pourriez essayer de joindre ceux qui ont réalisé des études sur les chantiers de La Seyne, comme M. Patrick Martinenq (http://www.martinenq.net/), ou des historiens professionnels comme M. René Merle (rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/) ou M. Jacques Girault, Professeur à Paris VI, d'origine seynoise, qui a rédigé les biographies de plusieurs milliers de personnalités du Var.

En espérant que vous trouverez davantage d'éléments de leur part.

Cordialement.

JCA

Q2.

Bonjour,

Je vous remercie pour votre réponse. Je vous ai contacté car j'ai trouvé quelques éléments parlant de mon arrière-grand-père sur le site de votre père.

J'ai récemment contacté M. Girault que je dois rencontrer à La Seyne début mars. Je vais tenter aussi d'explorer les pistes que vous m'indiquer.

En vous remerciant encore,

Cordialement,

SB

Q3. (15 janvier 2009)

Monsieur,

Merci d'avoir rajouté mon grand-père dans vos personnalités.

Peut-etre pourriez-vous me renseigner sur un autre point:

A cette epoque mon grand-pere a fait l'objet d'un procés avec l'Etat et je recherche la date exacte et le lieu afin de demander les minutes. Jacques GIRAULT est venu me voir et nous en avons parlé et bien qu'il ait vu des traces il y a très longtemps il ne se souvient plus de cette date. Il m'a dit aussi que c'etait une histoire politique et que mon grand-père n'y était pour rien.

Cordialement

GB

R3.

Bonsoir Monsieur,

Je crains de ne pas pouvoir vous aider davantage à propos du renseignement que vous me demandez.

Cette question m'a déjà été posée à deux reprises :

- Une fois en 2002 par Mme CG (...), suite, je crois, à un courrier que vous lui aviez adressé. Je lui avait suggéré de rencontrer mon père qui à l'époque, malgré ses 91 ans, avait encore toute sa mémoire, et dont je pensais qu'il avait quelques éléments de réponse. La discussion figure sur le forum de mon site dans la rubrique "Chantiers navals 2001-2002" à l'adresse suivante :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2001_2002.html#13

- Une seconde fois par Mme SB, arrière petite-fille de Joseph Barrel. La discussion figure également sur le forum de mon site dans la rubrique "Chantiers navals 2005-2006" à l'adresse suivante :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005_2006.html#2

C'est là que, compte tenu de ce que mon père ayant déclaré ne pas avoir de souvenir précis sur la question, je l'avais renvoyée notamment au professeur Jacques Girault, grand spécialiste des questions sociales et ouvrières dans le Var pour la période 1920-1940.

Comme vous avez rencontré vous même Jacques Girault, il a dû vous dire tout ce qu'il savait, apparemment une affaire politique. Il s'agissait, semble-t-il de la période 1920-1925, mais je n'ai pas de date plus précise et je n'ai malheureusement aucun élément en ma possession susceptible de vous aider. Sans date plus précise, il est sans doute difficile de demander les minutes. Mais peut-être pourriez-vous retrouver une mention des événements en consultant la rubrique locale dans les journaux de 1920-1925 (Le Petit Provençal par exemple), à la Bibliothèque municipale de Toulon ?

Cordialement,

Jean-Claude Autran




3-7 janvier 2005 : Chaloupe de veille du cuirassé Liberté

Q.

La chaloupe de veille était armée par mon grand pére Zattara. Ma mére avait 6 ans.

Je vous remercie pour le travail de recherche.

Merci

JPG, ancien des Chantiers

R.

Bonjour,

Merci pour votre message. Je l'ai transmis à mon père, Marius Autran (l'auteur du chapitre sur le cuirassé Liberté dans lequel votre grand-père est cité) qui vous en remercie.

Si vous possédez des souvenirs de famille sur la catastrophe du cuirassé Liberté, ou des photos ou anecdotes concernant votre grand-père, je serais heureux que vous puissiez me les communiquer car cela permettrait d'enrichir le chapitre consacré au cuirassé Liberté, dans la version qui a été mise sur internet.

Par ailleurs, le nom de Zattara est resté bien connu de ma famille. Mon grand-père Simon Autran (1887-1962) qui était dans la Marine, puis à l'Arsenal de Toulon avait un collègue et ami nommé Zattara. Mon père (qui vient de dépasser ses 94 ans) me dit qu'il était en classe à l'école Martini avec un Zattara qui était devenu ensuite officier de Marine. Il connaissait aussi un autre Zattara qui fabriquait des voiles près de la place de La Lune. Je ne sais pas s'il s'agissait ou non de membres de votre famille, mais nous tenions, en réponse à votre message, à vous communiquer ces quelques souvenirs de famille.

Cordialement,

JCA (fils de Marius Autran)



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