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Construction navale, Forges et Chantiers, histoire des navires (correspondances 2011-2013)

NB. La majeure partie des échanges, des documents et des photographies présentés pour l'année 2011 sont relatifs au 100ème anniversaire de l'explosion du cuirassé Liberté en rade de Toulon le 25 septembre 1911

  Après 15 ans d'existence (2001-2015), la section "Forum" de ce site internet n'est plus désormais régulièrement alimentée
Les informations précédemment rassemblées resteront en ligne, mais il ne pourra être répondu à aucune nouvelle question
 
 Jean-Claude Autran                                              



Historique des échanges de messages à propos de :
Archives des F.C.M.
Catastrophe du cuirassé Liberté : Conférences de Jean-Claude Autran
Catastrophe du cuirassé Liberté : Nouveaux documents retrouvés chez des familles de victimes
Catastrophe du cuirassé Liberté : Nouveaux documents retrouvés dans les Archives de la Marine Nationale
Catastrophe du cuirassé Liberté : Préparation de la commémoration du 100ème anniversaire (1) : janvier à juin 2011
Catastrophe du cuirassé Liberté : Préparation de la commémoration du 100ème anniversaire (2) : septembre 2011
Catastrophe du cuirassé Liberté : Photos des cérémonies du 100ème anniversaire : 25 septembre 2011
Catastrophe du cuirassé Liberté : Echanges avec différentes familles de victimes ou de rescapés
Catastrophe du cuirassé Liberté : Il n'y a pas de quoi plaisanter
Catastrophe du cuirassé Liberté : Le renflouement de l'épave (conférence de M. Michel Augier)
Chantier naval à La Seyne en 1913 - Bateaux en ferro-ciment
Desserte des anciens Chantiers par chemin de fer - Ligne de tramway - Plans des chantiers
Destruction et reconstruction des chantiers de La Seyne (vidéo)
Equipage du tanker Sologne
Exposition et édition du livre Navale, une fin programmée
Histoire de la la construction navale à La Seyne-sur-Mer des origines à nos jours
Histoire du voilier Tamaris construit aux FCM
La Société des bateaux à vapeur de La Seyne
Liste des travailleurs des Chantiers de La Seyne et liste des bâtiments qui y ont été construits 
Louis Gautier, victime de l'explosion du cuirassé Liberté
Maquette de la frégate cuirassée Numancia 
Marins médaillés à la suite de la tragédie du cuirassé Liberté : Pierre Huon, canonnier breveté de l’Amiral-Aube et Charles Godoc, canonnier breveté du cuirassé Liberté
Navire Ville de Marseille probablement construit à La Seyne 
Nouvelle plaquette sur la tragédie du cuirassé Liberté, réalisée par M. Philippe Virat à partir du récit de Marius Autran
27 Novembre 1942 : Sabordage de la flotte - Je me souviens "70 ans après" 
Philippe Matheron et la société des Forges et Chantiers de la Méditerranée 
Photos du Standart, yacht du tsar Nicolas II
Plan d'un « balaou »
Présence d'une tour insolite à côté du pont du chantier
Reconstruction des chantiers navals de La Seyne à partir de 1945 
Réhabilitation de l'atelier mécanique 
Revue Sillages
s.s. Foria, built 1949 at Chantiers de La Seyne 
Voir également les correspondances des années : 2001-2002, 2003-2004, 2005-2006, 2007-2008, 2009-2010, 2014-2016 et 2017-2024






16 décembre 2013 - 15 avril 2014 : Maquette de la frégate cuirassée Numancia

Q1.

Bonjour,

J'ai trouvé en Espagne à Lérida dans un musée, la maquette du cuirassé Numancia construit à La Seyne FCM en 1863 ;lancement le 19 Novembre de la même année pour la marine espagnole.


JPG

Avec mes amitiés et aussi les voeux les meilleurs pour la nouvelle année.



R1.

Bonsoir,

Je suis heureux de recevoir de vos nouvelles. J’espère que tout va bien pour vous et tous vos proches.

Merci pour la photo de cette superbe maquette. Elle me laisse toutefois perplexe car je ne reconnais pas bien la forme de la coque du navire lorsqu’elle a été lancée aux Chantiers de La Seyne en 1863. Le nombre et la position des sabords sont différents aussi. Voir la première gravure ci-jointe. En outre, on trouve sur internet d’autres photos du Numancia. J’en ai retrouvé une (2e gravure ci-jointe) qui a une mâture et une cheminée ressemblant beaucoup à celle de la maquette de Lérida, mais avec une coque semblable à celle du lancement. Je ne comprends plus très bien, à moins que le navire ait subi des modifications au cours de son histoire.

J’ai un ami extrêmement érudit en matière de navires de guerre à qui je vais poser la question pour essayer de comprendre ces différences.

Je vous adresse toutes mes amitiés et vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

Jean-Claude Autran


Q2. (à GG)

Cher ami,

Lors de notre dernière rencontre, je t'avais parlé d'une maquette de la frégate cuirassée Numancia, photographiée par un ami dans un musée d'Espagne (à Lerida). Cette maquette ne me semblait pas correspondre aux dessins que j'avais déjà vus de ce même navire, notamment lors de son lancement aux Chantiers de La Seyne en 1863.

A ton avis, d'après les images ci-jointes, est ce que la maquette peut correspondre au Numancia qui aurait été transformé, ou s'agit-il d'une erreur d'étiquetage au musée ?

Merci par avance.

J'espère que ton voyage s'est bien déroulé. A bientôt pour ta conférence aux Amis de La Seyne Ancienne et Moderne.

Amitiés.

Jean-Claude Autran

R2.

Salut Jean-Claude

Je viens d'arriver de mon voyage sur le Rhin romantique où nous avons eu un temps superbe.

Pour ce qui est de la maquette de Lerida, il n'y a aucun doute, c'est la Numancia sans modification.

A lundi 14

Bien cordialement

Gérard

Q3. (à JPG)

Cher ami,

Il y a quelques mois, vous m'aviez adressé une photo de la maquette de la frégate cuirassée Numancia que vous aviez prise à Lerida.

J'avais eu quelques doutes sur l'identité du navire car je n'y reconnaissais pas exactement sa forme (tellr qu'elle était lors de son lancement) et je m'étais proposé de demander l'avis d'un collègue grand spécialiste des navires de ce type.

Mon collègue est formel : « Pour ce qui est de la maquette de Lerida, il n'y a aucun doute, c'est la Numancia sans modification ».

Il est vrai que, sur la photo, on ne voit pas clairement la forme de l'étrave qui devrait présenter un éperon arrondi d'après les images précédentes que l'on possède du navire. Mais il semblerait qu'un reflet sur la photo masque ou perturbe un peu la vue que l'on a de l'étrave car l'ombre portée sur la plaque qui supporte la maquette correspond bien à celle de l'éperon arrondi. (Voir photo ci-dessous).


La Numancia a été par la suite fortement modifiée, mais la maquette de Lerida représente bien le navire tel qu'il était à l'origine (position des mâts, nombre de sabords,...).

Cordialement,

Jean-Claude Autran



15 novembre 2013 - 1er décembre 2014 - 20 septembre 2023 : Marins médaillés à la suite de la tragédie du cuirassé Liberté : Pierre Huon, canonnier breveté de l’Amiral-Aube, et Charles Godoc, canonnier breveté du cuirassé Liberté

Q1.

Bonjour,
Je viens de lire votre site et l'histoire du Liberté car je viens de découvrir les livrets militaires de mon arrière grand-père. Il a reçu une médaille d'honneur pour son service en tant que Canonnier breveté sur l'Amiral Aube. Je me demande si c'est lui qui est listé sur votre site comme marins à l'hopital St Anne. Le nom de famille est Huon. Prénom Pierre Marie.

J'aimerai beaucoup confirmer que c'est bien lui listé et ou est ce que je pourrais trouver plus d'information concernant sa carrière en tant que maitre canonnier. Il reçu une médaille militaire en juillet 1922.

Auriez vous une idée ou je pourrais trouver ces informations?

Merci

Sincèrement,

CR (depuis les USA)

R1.

Bonjour,

Votre message a reçu toute mon attention.

J’ai repris l’étude de la liste de marins médaillés à la suite de la tragédie du cuirassé Liberté, notamment dans l’après-midi du 3 octobre 1911, qui a suivi les obsèques des victimes. Mon père (dans le chapitre Cuirassé Liberté du Tome I de sa série “Images de la vie seynoise d’antan”) avait reproduit cette liste d’après je ne sais pas quelle source, mais cette liste comportait plusieurs erreurs de transcription des noms – que j’ai commencé à rectifier sur mon site internet.

Je suis en effet revenu à une liste d’origine publiée par Le Journal du Var du 4 octobre 1911. Je vous en envoie une copie ci-joint, avec un zoom sur le paragraphe qui contient le nom de « Huon, canonnier breveté de l’Amiral-Aube ».

Il est donc quasiment certain que c’est lui qui figurait dans la liste fournie dans l’ouvrage de mon père, mais qui figurait avec une erreur de transcription “Iluon” au lieu de “Huon”. Il y a d’ailleurs d’autres erreurs de ce type dans la liste.

Dans la liste publiée par Le Journal du Var, les prénoms des marins ne sont pas donnés, seulement leur nom, leur grade et leur navire. La liste correspond  à ceux qui ont été décorés par le Président de la République, soit à l’hôpital Sainte-Anne, soit à l’hôpital de Saint-Mandrier. Apparemment, le nom de votre arrière grand-père figure dans le paragraphe de ceux qui ont été décorés de la Médaille Militaire, mais les deux hôpitaux ne sont pas distingués dans cette liste (alors que mon père classait, sans doute d’après une autre source, ce paragraphe dans ceux décorés à l’hôpital Sainte-Anne. Quoi qu’il en soit, votre avait dû être blessé, peut-être gravement, car, dans le même paragraphe de noms se trouve celui du second maître Godoc, dont mon père avait recueilli le témoignage peu de temps avant sa disparition à l’âge de 97 ans. Godoc avait été à l’époque grièvement blessé. Son témoignage se trouve dans le chapitre sur le cuirassé Liberté (http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome1/cuirasse_liberte.html#24). Il avait bien été ce jour-là, à 22 ans, décoré de la médaille militaire, ce qui lui avait valu aussi d’être exempté de corvée dans la suite de sa carrière.

J’ai effectué quelques autres recherches dans des journaux nationaux pour essayer d’avoir davantage de précision sur les marins décorés ce jour-là (prénoms, nature de la décoration). Pour l’instant, je n’ai rien trouvé de plus précis. Les journaux se limitent à résumer la cérémonie et la visite du Président dans les hôpitaux, sans fournir davantage de précision (voir ci-joint, un article de L’Aurore du 4 octobre 1911). Je continuerai, à l’occasion de rechercher ce qu’ont publié d’autres journaux locaux à cette époque (à la prochaine occasion où je pourrai aller les consulter à la bibliothèque des Amis du Vieux Toulon). Je vous en tiendrai informée.

Malheureusement, en ce qui concerne des informations sur la carrière de votre arrière-grand-père, je crains de ne pas pouvoir faire grand chose. Il était affecté à cette époque sur le croiseur-cuirassé Amiral-Aube, qui appartenait, je crois à l’Escadre du Nord, basée en principe à Cherbourg. Peut-être aux archives de la Marine de Cherbourg trouverait-on la liste précise de l’équipage du navire. Mais je ne peux vraiment pas me charger de cette recherche. Par contre, si, d’après son livret militaire, vous avez connaissance d’autres affectations de votre ancêtre, sur d’autres navires dont le port d’attache aurait été Toulon, alors peut-être dans les archives de la Marine de Toulon, qui ne sont pas loin de chez moi, pourrait-on obtenir quelques autres renseignements.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Le Journal du Var, 4 octobre 1911
Le Journal du Var, 4 octobre 1911
L'Aurore, 4 octobre 1911

Q2a.

Bonjour,

Merci beaucoup pour votre réponse. J'apprécie beaucoup tous les articles envoyés. Je joins à ce message une photo de Pierre Marie Désiré Huon, médaillé militaire ainsi qu'une photo avec son frère Yves Marie. (année inconnue) - le béret d'Yves semble dire Équipage de la Flotte et celui de Pierre CGT. J'ai fait une requête pour avoir les états de services de Pierre. Je vous tiens au courant si j'apprends quelques choses d'autres. Fait intéressant aussi, le Fils de Pierre (mon grand-père) a travaillé sur le Paquebot Liberté dans les années 1950's.
D'après mon oncle, le carnet militaire de Pierre lis :

Pierre Marie Désiré HUON a reçu la médaille d'honneur de 2ème classe en argent en qualité de cannonier breveté a ceci de l'occasion de l'explosion du Cuirassé "LIBERTE" survenue sur la rade de Toulon le 25 Septembre 1911. Pierre était semble-t-il embarqué sur "L'ARMIRAL AUBE" et aurait participé au sauvetage d'autres marins du cuirassé "LIBERTE"

Ainsi que :

3 jul 1922, Décoré de la Médaille Militaire en qualité de maitre canonnier des Équipages de la Flotte.

Pour info: tableau spécial institué par décret du 13 aout 1914, arrêté ministériel du 30 mar 1916 ratifié par la loi du 26 février 1921 (avec effet du 30 mar 1916)

Voilà les infos pour le moment,

Merci pour votre aide,

CR

Pierre Marie Désiré HUON
Pierre Marie Désiré HUON et son frère

Q2b.

J'ai oublié de mentionné la famille Huon est des Côtes d'Armor (Bretagne) mais les marins de la famille semble être attaché au port du Havre.

Q3. (30 novembre 2014)

Bonjour Monsieur,

Je me permets de vous contacter afin de tenter d'obtenir l'adresse d'un de vos contacts dont j'ai lu le message sur votre forum.

En effet, au cours d'une recherche effectuée sur le site le Grand Mémorial mis en ligne par le ministère de la culture, j'ai eu la surprise de voir la photo de mon arrière grand père (Pierre Huon) sur Google image menant à votre forum. J'étais d'autant plus surprise que je dispose de la même photo.

Il s'avère que la personne qui vous a contacté et qui signe CR (des USA) a le même arrière grand père que moi.

Ma grand mère avait 3 frères mais n'avait plus de contact avec l'un d'entre eux, Jean Huon.

Ayant été élevée en Bretagne par mes grands parents, suite au décès précoce de mes parents, j'ai donc été imprégnée de l'histoire familiale et souhaiterais en faire profiter votre contact et pouvoir échanger avec lui.

Par ailleurs, lors de mon prochain passage en Bretagne ou je conserve les anciens documents et photos hérités de ma grand mère, décédée il y a 7 ans, je ne manquerai pas de rechercher tout document ou photo susceptible de vous intéresser si vous le désirez.

Avec mes remerciements anticipés,

Bien sincèrement,

NLR

R3.

Bonjour,

En réponse à votre message, je peux vous communiquer les coordonnées de la personne dont les initiales sont CR et avec qui j’ai été en contact en novembre 2013 à propos de Pierre Huon, canonnier breveté de l’Amiral Aube, qui avait été décoré par le Président Fallières le 3 octobre 1911 à la suite du drame du cuirassé Liberté où mon grand-père maternel avait péri.

Il s’agit de Ms CR (...) West Lebanon, NH 03784, USA (...)

J’espère que vous allez pouvoir échanger avec elle. Si, lors de votre passage en Bretagne, vous retrouvez des documents ou photos relatifs à la tragédie du cuirassé Liberté, je vous remercie par avance si voulez bien m’en communiquer une copie.

Bien cordialement.

Jean-Claude Autran

Q4.

Bonjour Monsieur,

Je vous remercie de votre prompte réponse.

Comme promis je ne manquerai pas de vous communiquer tout élément nouveau susceptible de compléter vos recherches.

Cordialement,

NLR

Q5. (18 septembre 2023)

Bonjour Monsieur Autran,

En m'interessant à mes branches collatérales genealogique j'ai découvert qu'un demi frère de mon Arreiere Grand mère etait décédé lors de la tragédie du cuirassé Liberte en septembre 1911.

En cherchant plus d'information sur cette affaire j'ai découvert l'excellent site web que votre père avait realisé sur cette affaire.

Et j'y ais decouvert l'histoire de Charles Marie Godoc.

Cette personne est également présente sur mon arbre généalogique sur geneanet et j'aimerais savoir s'il me serait possible que je puisse utiliser les portaits présents sur votre page et mettre un lien sur sa fiche vers votre site pour faire decouvrir au plus grand nombre cette histoire.

Je suis en train de compléter sa fiche avec des informations complémentaires

Cordialement

ED

R5.

Cher Monsieur,
 
C'est en fait mon père, Marius Autran, qui avait écrit entre 1981 et 2001 la dizaine d'ouvrages "Images de la vie seynoise d'antan". Et c'est moi qui ait créé par la suite le site internet jcautran.free.fr qui héberge notamment les ouvrages de mon père.
 
Mon père avait choisi de relater, dès son premier Tome, la tragédie du cuirassé Liberté au cours de laquelle son beau-père (mon grand-père maternel) Louis Gautier avait péri à l'âge de 25 ans. Ce texte apparaît dans mon site à l'adresse : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome1/cuirasse_liberte.html
 
Mon père y avait publié le témoignage de Charles Godoc, survivant de la catastrophe. Je ne sais plus s'il l'avait rencontré personnellement ou si ce témoignage avait été obtenu par l'intermédiaire d'une famille amie et voisine de Charles Godoc, au quartier dit Pont-de-Fabre.
 
Naturellement, je vous autorise à utiliser les deux portraits que mon père avait publiés. L’un semble être une carte d’identité, l’autre issue d’une interview, mais je ne sais pas ce que sont devenus les originaux.

 
A noter que la tombe de Charles Marie Godoc se trouve au cimetière La Seyne (photo ci-jointe). Je ne connais pas le lien exact avec les deux autres personnes dont les noms sont gravés à la suite. Mais tout ce que je sais, et que vous savez sans doute, c’est que Charles Marie Godoc était né le 23 décembre 1889 à Plouguerneau ; s’est marié dans la même ville le 17 avril 1917 avec Jeannie Kerhornou ; et qu’il est décédé dans le village du Beausset (Var) le 1er février 1987.

Bien cordialement,
 
Jean-Claude Autran

Tombe de Charles Marie Godoc au cimetière La Seyne

Q6.

Bonjour

Merci pour cette autorisation.

Le travail de votre père est vraiment remarquable. La lecture de ces pages est captivante.

Concernant les deux autres noms sur la tombe Il s'agit de la bru de Charles Marie Godoc qui a epousé Charles Yves Eugène le 5.1.1945 a La Seyne-Sur-Mer.

Quant à Helene Godoc il est probable que cela soit sa petite fille.

Cordialement

ED




14 octobre 2013 : Cuirassés Liberté et Iéna

Q1.

Cher Jean-Claude,

Lors de mes repas à la Brasserie du Terminus tous les dimanches à Toulon, on parle souvent marine car mes 4 convives sont tous d'elle ou proches. Sur le cuirassé Liberté, je vais leur apporter ce qu'a écrit Marius, par contre sur le Iéna, j'ai moins trouvé.

Bises à la Famille.

DH

R1.

Cher Daniel,

Pardon pour le retard avec lequel je donne suite à ton message (je m’étais d’ailleurs absenté quelques jours pour rendre visite à mon fils aîné et sa famille qui habitent maintenant dans l’Ain, à Farges, un coin que tu connais peut-être. Ma belle-fille travaille maintenant à l’aéroport de Genèbe)

Pour en revenir aux cuirassé Liberté et Iéna, il est vrai que mon père a fait beaucoup de recherches et a beaucoup écrit sur le premier, surtout pour des raisons familiales puisque mon grand-père maternel Louis Gautier avait perdu la vie lors de l’explosion à l’âge de 25 ans.

Il y a eu aussi, ces dix dernières années, beaucoup de discussions sur le forum de mon site, qui apportent quelques éléments nouveaux et surtout beaucoup de photographies. Voir notamment à :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2001_2002.html#3
http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2003_2004.html#16
http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2005_2006.html#28
http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2007_2008.html#17
http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2009_2010.html#31

Et surtout, tout ce qui concerne la commémoration du centenaire de la catastrophe :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2011_2012.html

En revanche, concernant le Iéna, mon père n’a écrit que peu de lignes (dans le chapitre sur le cuirassé Liberté).

Mais il y a quelques commentaires dans le forum de mon site :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2001_2002.html#12

Ainsi que dans l’ouvrage du capitaine Albert Meuvret “Explosions à Toulon” (page scannée ci-jointe)

10 - LE IÉNA (12 mars 1907)
Il est 1 h 35, ce mardi 12 mars 1907, lorsqu 'une explosion se produit dans la soute 5 tribord, du cuirassé d'escadre Iéna, qui se trouve à sec, pour réparations, dans le bassin Missiessy. Une explosion dont les témoins diront qu 'elle a été précédée de l'apparition à l 'arrière du bâtiment d' une flamme à dominante jaune, typique de la poudre B. Une explosion qui, avant 2 h 25, est suivie de six autres.
Un incendie et une succession d'explosions qui ont raison du solide navire construit en 1898, long de 122 m, large de 20,80 m, mû par une machine de 16 500 chevaux, doté de trois hélices, et portant un solide armement : quatre pièces d'artillerie de tir rapide de 305 mm, trois de calibre 165 mm, huit de 100 mm, deux de 65 mm, vingt de 47,6 mm, quatre de 37 mm, plus quatre tubes lance-torpilles.
Sous les coups, le navire est éventré: si terriblement atteint qu' il doit par la suite être mis hors d'usage et son équipage débarqué. Ou plutôt ce qu' il reste de son équipage de 700 hommes, car le bilan humain du drame est épouvantable : 25 blessés et 99 morts, dont le commandant du Iéna, le capitaine de vaisseau Adigard, et six officiers dont l'enseigne de vaisseau Roux, tué alors qu'il tentait avec héroïsme d'ouvrir la porte du bassin pour noyer les soutes.
Ce qui est à l'origine d'une telle catastrophe? Là encore, il s'agit de la fameuse poudre B, comme à Lagoubran en 1899, comme à bord du Liberté en 1911 (lire ci-après). Le cuirassé transportait effectivement dans ses soutes plus de 12 000 kg de poudre B et plus de 1 500 kg de poudre noire, seulement séparées par une cloison de 4 mm.
Bien évidemment, l'émotion soulevée par le désastre est énorme. Une émotion qui se manifeste de façon paroxystique lors des obsèques nationales des victimes organisées le 16 mars. La France entière et des pays étrangers ont fait parvenir des messages de sympathie. Commerces fermés, becs de gaz ornés de crêpe noir : Toulon est en deuil. Armand Fallières, le Président de la République est là, Georges Clemenceau, président du Conseil, ministre de ! 'Intérieur et sénateur du Var est là aussi, bien sûr. Ils sont accompagnés du général Pacquart, ministre de la Guerre, de Thomson, ministre de la Marine, de représentants de l'Assemblée nationale, du Sénat ; la Marine nationale étant, elle, représentée par l'amiral Touchard, chef d'escadre de la Méditerranée, le contre-amiral Manceron, commandant d'escadre et préfet maritime. Une cérémonie religieuse catholique, protestante et juive a lieu sur la place d' Armes, suivie d'un défilé jusqu'à l'arsenal de terre où sont prononcés les discours.
Un an plus tard, le 28 mai 1904, un monument est érigé dans l'allée du Souvenir français, au cimetière de Lagoubran : 37 victimes reposent là, leurs noms sont gravés sur la plaque posée côté nord ; les noms de ceux dont les restes ont été transportés dans leur ville ou village d'origine figurent sur des plaques apposées côtés est et ouest du monument.

On trouve également des informations précises dans plusieurs sites internet :
http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article466
http://forummarine.forumactif.com/t235-l-explosion-du-cuirasse-iena
http://histogen.dol.free.fr/dol/vie-evenements/iena.htm
etc.

Amitiés,

Jean-Claude

Q2.

Cher Jean-Claude,

Merci pour ce que tu m'as envoyé.

Demain midi, je donne toutes tes références à mes amis de Toulon. Je leur donne aussi les 29 pages de Marius sur le Liberté et celle sur le Iéna que j'ai imprimées.

Nous nous verrons le mardi 5 novembre à Saint-Mandrier. Bises.

DH



6 juin - 20 septembre 2013 : Archives des F.C.M.

Q1.
(à JPG)

Bonjour,

Mon Liverpool étant terminé depuis quelques temps (voir Neptunia n° 261), j’ai entrepris une recherche historique sur les torpilleurs de 300 tonnes conçu par Augustin Normand durant la période 1887 / 1905 et plus particulièrement par ceux livrés à la marine impériale Russe.

Dans un premier temps, je serais particulièrement intéressé par tous les documents graphiques concernant la classe FRAMEE, soit FRAMEE, YATAGAN, PIQUE et EPEE.

En dépit de nombreux courriers au SHD, je reste relativement bredouille.

Dans un deuxième temps, je vous informe être à la recherche de tous documents concernant la série de torpilleurs, construits par ces mêmes chantiers et à la même époque pour le compte de la marine impériale russe, soit par les Forges et Chantiers de la Méditerranée au Havre :

Lieutenant Burakov ("Лейтенант Бураков")
Metkiy ("Меткий"),
Molodetskiy ("Молодецкий"),
Moshchnyi ("Мощный"),
Iskusnyi ("Искусный"),
Ispolnitelnyi ("Исполнительный"),
Krepkiy ("Крепкий"),
Liogkiy ("Лёгкий"),
Lovkiy ("Ловкий"),
Letuchiy ("Летучий"),
Likhoy ("Лихой"),
Ces unités se distinguent de la série FRAMEE par une poupe droite et surtout par une étrave à éperon.

Si un membre de notre association possédait des connaissances en la matière, cela m’obligerait.

HM

Q2.
(à JPG)

Bonjour Monsieur,


Ci-après message d'un de nos adhérents qui s'intéresse aux torpilleurs construits pour le compte de la Marine russe par les Forges et Chantiers de la Méditerranée au Havre.

Avez vous quelques renseignements à ce sujet ou connaissez vous une source pour effectuer ces recherches.

Bien cordialement.

HC

R1a.

Bonjour chers Collègues

Je suis au regret de ne pouvoir documenter la question de votre adhérent faute d'archives des FCM mais je saisis cette opportunité pour vous rappeler le scandaleux phagocytose de ces archives disparues vers 1996 au bénéfice d'une Société anonyme USA dénommée Iron Mountain dont j'ai retrouvé la trace du siège social  France à
6.12 Rue Descartes tel.: 01.69.74.89.10
-la Z.I.Les sables
91420 Morangis

Ils ont refusé que je vienne les consulter sauf si j'étais porteur d'une autorisation écrite de ceux qui les leur ont légués et qu'ils n'ont pas à me faire connaître !!


J'ai signalé le scandale de la disparition de ces archives tous azimuts depuis 1997 mais aucune de nos autorités ne s'intéresse au rapatriement de cette propriété nationale dont on déplore amèrement la disparition .


Je souhaiterais que AAMM s'associe à démultiplier mes recherches au plus haut niveau de nos institutions concernées.


Je m'en entretiendrai avec vous lors de la conférence que vous m'avez invité à présenter à l'auditorium le 17 Novembre 2013.

Entre temps je reste à votre disposition pour coopérer.

Cordiales salutations.

JPG

R1b.

(...)
A toutes fins utiles je vous résume succinctement ce que je sais de l'époque supposée de la disparition des archives des FCM


A la fin de l'activité des chantiers, vers 1988 des anciens des FCM, CNIM, NORMED ont eu à coeur de créer une Association dénommée SILLAGE ((ISBN / 2-9508901-0-5),
1 Bd Toussaint MERLE, BP 39, 83501 LA SEYNE - GARIBALDI  Cedex) à vocation de  créer un document rappelant l'historique de la construction navale à La Seyne à partir des archives des FCM.

A mon regret, malgré ma motivation et mes relations de 20 ans avec les membres fondateurs je n'ai pas été retenu pour m'associer à leurs travaux.

Après l'édition en 1994 de ces 2 volumes l'Association a été dissoute et les archives disparues.


A ma connaissance je ne connais pas de survivant qui puisse apporter un témoignage comme ayant participé à ce travail.


J'ai retrouvé la trace de ces archives comme indiqué dans mes mails précédents.


A votre disposition pour poursuivre fructueusement cette recherche.


Voeux de santé pour vous tous .


Amitié.

        JPG

Q2. (16 septembre 2013)

Cher Monsieur,
 
Vos déclarations sur le devenir de certaines archives ayant appartenu aux Forges et chantiers de la Méditerranée m’ont intrigué. Celle que je viens de lire sur le site Marius-Autran me donne enfin le nom du détenteur ou du dernier détenteur de ces papiers : Iron Mountain, société spécialisée dans la gestion de documents... et leur destruction.
 
Je vous avais demandé si la cession des papiers s’était faite régulièrement. Dans ce cas, Iron Mountain peut les avoir revendus ou détruits et refuser pour cette raison de vous les montrer. L’hypothèse de la destruction me paraît plus plausible, vu l’espèce des papiers.
 
Je ne vois pas clairement si l’Association Sillages existe encore. Si c’est le cas vous aurez peut-être du mal à savoir ce que sont devenues ces archives : il a pu y avoir des malversations ou au moins des erreurs.
 
Je crois qu’il serait utile de décrire sommairement le contenu de ces archives. Je n’en ai jamais manqué pour mes travaux : il faut seulement se pencher davantage pour voir et cela n’est pas à la portée de tous les chercheurs. En d’autres termes, il faudrait évaluer la lacune et présenter dans un seul document les papiers des chantiers depuis le sieur Taylor où qu’ils soient. Je connais au moins un ingénieur qui a travaillé aux CNIM et qui m’avait parlé de manière scandalisée du sac des chantiers. Je n’ai pas approfondi la question et je ne vous ai pas encore lu : peut-être a-t-il exagéré.
 
Amicalement.

BL

R2.

Merci pour l' intérêt que vous n'avez cessé d'apporter au naufrage des arcives FCM.

(...) J'espère bien présenter une conférence sur ce thème à l'auditorium de Chaillot le Lundi 18 NOVEMBRE 2013 et avoir le plaisir de vous y rencontrer.

Le site de Marius AUTRAN, complété et informatisé par son fils, n'a fait que reprendre mon information, car personne en dehors de nous deux ne s'est interessé à la restitution de ce Patrimoine !

Raymond Dussert Vidalet, brillant IGM de la CNIM a été meutri par le sac de ces archives.

A votre disposition pour nous en entretenir concrètement.

Amitié.

JPG

Q3.

Cher Monsieur,
 
Ces archives étaient privées et le terme de restitution est déplacé en l’absence d’enquête. Si l’on savait de quoi elles se composaient, on aurait peut-être moins de regrets. Sauf exception, en France où l’administration est bavarde, on manque rarement de matière première pour les études historiques ; ce sont les ouvriers capables qui font trop souvent défaut. D’un autre côté, le préjugé français contre l’industrie ou contre tous ses synonymes anciens ou modernes est si ancien et si invétéré que je ne m’étonne pas que les archives privées aient été moins bien soignées ; mais, dans la mesure où elles sont accessibles, les chercheurs capables doivent pouvoir en tirer profit.
 
Je suis un retraité de l’armée à compter du 30 et je termine ce que je peux terminer, n’ayant pris aucun nouveau chantier depuis le dictionnaire historique de la comptabilité publique. Je note la date du 18 novembre et vous prie de me tenir au courant.

Amicalement.

BL

R3.

Cher Monsieur,

Je voulais seulement vous dire que je n’ai pas cherché, personnellement, à effectuer de recherches dans les archives des anciens Chantiers de La Seyne. Je n’ai fait, à la suite de la publication sur mon site internet de l’ouvrage de mon père, Marius Autran, “Petite histoire de la grande construction navale” (1995) qu’essayer de répondre à diverses questions qui m’étaient posées et de les transcrire dans un “forum : construction navale, histoire es navires”, sans que ce domaine soit vraiment ma spécialité. Ce forum n’est d’ailleurs maintenant plus alimenté.

En ce qui concerne le devenir des archives des F.C.M., je n’ai guère d’idée personnelle sur la question, je n’ai fait que reprendre ce que d’autres ont supposé, ou écrit (livre de M. Guiol).

Quant à l’association Sillages, on n’en a plus entendu parler après la publication de ses deux volumes (1994 et 1996). D’après M. Guiol, elle a été dissoute et d’ailleurs, son fondateur et coordonateur des ouvrages, Marc Ferrier, est décédé, je crois, vers 2005.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q4.

Monsieur,
 
Je l’avais compris ainsi. Je vois aussi que M. Guiol n’est pas en état de trouver la solution, d’autant plus qu’il faudra probablement circonscrire les archives avant de mettre la main sur celles qui manquent. Il y a des papiers des FCM à Roubaix, et peut-être ailleurs, comme je le lui avais dit. Une approche directe est possible, à condition d’adopter une attitude neutre. Si Iron Mountain détient encore les papiers et ne veut pas les céder, même à titre onéreux, peut-être sera-t-il possible de les reproduire, ou du moins les plus intéressants. Si cette société les a cédés à une université, les chercheurs devront les y consulter. Si elle les a détruits, lui fera-t-on un procès ? Ces papiers ne sont pas une propriété publique, et un simple chercheur n’a pas intérêt à agir : je ne pourrai en convaincre M. Guiol.
 
Moi-non plus, je ne m’intéresse pas particulièrement aux chantiers navals. Je devais étudier les arsenaux de la Marine aux plans technique et administratif, et les papiers qui sont venus à ma connaissance m’ont conduit à me limiter à la partie administrative, mais pour la Marine dans son ensemble. Il est maintenant trop tard pour faire machine arrière, j’espère seulement terminer la partie technique jusqu’en 1800.
 
Il est curieux que l’association qui a publié les volumes de 1994 et 1996 ait disparu. Il y aura au moins un dossier à la préfecture. Si j’avais sous la main un bon étudiant, je vous donnerais son nom...
 
Cordialement.

BL






12 février - 9 mars 2013 : Equipage du tanker Sologne

Q1.


Dear Mr. Autran,
 
We had contact in the past about the Foria. I had no luck so far.
 
Another ship on my list is the tanker Sologne of the SFTP that had engine repairs at the Shipyard At. & Chant. De la Mediterranee in Marseilles.

The main engine was damaged in January 1956 and the repair lasted until February 1957. My father was on board for attending the repairs on behalf of Wilton-Fijenoord.

 
I wonder whether you know if La Mediterranee had a magazine for its employees where this event could me mentioned in. There must been photos made, so where is the photo archive stored.

In which local newspaper or shipping magazine of those years can I find something.

 
You were so kind with your former help, I hope you are willing to help me this time as well. For your information I attach the text of the book of the SFTP written by Petit-Blavec.
 
Cordialment,
 
Tony van Eijk
 
R1.

Dear Mr Van Eijk.

I am sorry for the delay to answer. Your question is in fact much too sharp for me. My father had very little archives on Forges et Chantiers de la Méditerranée as nobody in our family worked there. It might have existed some issues of a magazine mentionning the main results and realisations of the company. But I have no sample of such a magazine.

As I explained it to you before, when the FCM company closed out in 1989, the archives were despatched in several places in France, more or less unclassified : Centre des Archives du Monde du Travail, in Roubaix, CNIM Company (that succeeded to FCM), Departemental Archives of Var in Draguignan, an American company in Antibes, etc. I have no idea about the location of the old magazines or photographs collections. And I still do not know anybody who has been able to access such documents.

I am really sorry for not being able to help you somehow.

Yours sincerely,

Jean-Claude Autran




30 janvier - 2 février 2013 : Liste des travailleurs des Chantiers de La Seyne et liste des bâtiments qui y ont été construits

Q1.

Cher monsieur, en lisant Le Seynois ou en consultant le net sur la vie de votre Commune votre nom est souvent cité comme celui d' un "expert" de la vie et du passé de votre ville. C'est donc a cet homme que je me permets de m'adresser pour, je l'espère avoir réponse a mon investigation : la liste de ceux qui ont travaillé aux Chantiers de La Seyne ainsi que la liste des bâtiments qui y ont été construit. Le but de ces recherches est mû par une idée de valorisation des hommes et de leur réalisation peux être pourrez vous m'aider dans ma démarche?

Dans l'attente recevez Cher Monsieur mes meilleures salutations.

MA

R1.

Cher Monsieur,

Merci pour votre message. Je dois dire que c’était surtout mon père, Marius Autran (1910-2007), qui a connu presque tout le XXe siècle à La Seyne, qui était un grand expert de la vie et du passé de sa ville. Je ne fais qu’essayer de poursuivre son œuvre, de manière un peu différente, au moyen du site internet que j’avais créé pour lui et que je continue de développer.

Il n’est pas simple de répondre à vos questions relatives aux Chantiers de La Seyne. Ces Chantiers ont employé en permanence entre 2000 et 4000 personnes, et même jusqu’à 6200 pendant la période d’apogée (1972-1979), avant leur fermeture en 1988. Ce qui veut dire qu’en plus de 130 ans d’existence, plusieurs dizaines de milliers de personnes (ouvriers, employés, techniciens, dessinateurs, cadres) y ont travaillé. Je ne pense pas que quelqu’un possède la liste de ces dizaines de milliers de personnes. Je ne sais pas si elle pourrait être reconstituée, vu qu’à la fermeture des chantiers les archives ont été dispersées et souvent non répertoriées, en plusieurs lieux (Archives départementales, C.N.I.M., Archives du monde du travail à Roubaix, une société privée à Antibes, etc., dont certains ne sont pas consultables), sans compter qu’une partie de ces archives ont été perdues lors de la destruction des Chantiers par les Allemands le 17 août 1944.

Les seules listes en ma possession sont celles des 20 directeurs qui se sont succédé (http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome5/chapitre_4.html#15), et celle, gravée sous l’ancienne Porte du site des Chantiers, des 130 travailleurs des Chantiers morts lors de la guerre de 1914-1918 (http://jcautran.free.fr/forum/victimes_des_guerres.html#22).

Concernant la liste des bâtiments qui ont été construits, l’on dispose de davantage d’éléments grâce aux deux ouvrages publiés par l’association Sillages après la fermeture des Chantiers.

- FERRIER Marc. 1994. Sillages. 1 - Les Pionniers. Ouvrage illustré par 15 polychromies et 15 dessins à la plume de Pierre ARATA, et 33 photos inédites de Marius BAR. Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 180 p.
- FERRIER Marc. 1996. Sillages. 2 - Les Conquérants. Ouvrage illustré par 17 polychromies et 15 dessins à la plume de Pierre ARATA, et 141 photos inédites d'époque. Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 187 p.

Depuis les débuts, avec le steam-boat La Seyne N° 1, jusqu’au dernier, en 1988 (le pétrolier-ravitailleur La Somme), ce sont 1444 navires qui ont été construits. Je n’en ai pas de liste exhaustive, mais les ouvrages de M. FERRIER en citent les principaux (entre 600 et 700) sous forme de tableaux avec leur nom et leurs principales caractéristiques. Ci-joint, l’un de ces tableaux, pour la période 1954-1966. Il y en a une quinzaine comme celui-ci. Si cela vous intéresse, je peux tous vous les scanner et vous les faire parvenir.

Voilà tout ce que je peux dire en réponse à votre message.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran


PS. Liste des principaux ouvrages concernant les Chantiers de La Seyne

- Histoire des Forges et Chantiers de la Méditerranée (plaquette), 1913.
- GAIGNEBET Jean-Baptiste. 1947. Les chantiers de construction navale de La Seyne (plaquette). Extrait de la revue Géographie Alpine, 36 (3-4), 1948, 48 p.
- Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée : 2 établissements La Seyne / Le Havre. 1956. Editions Paul-Martial, Paris, 48 p.
- Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée 1856/1956 (plaquette du centenaire). 1956. Editions Paul-Martial, Paris, 25 p.
- Historique des Forges et Chantiers de la Méditerranée (plaquette), 1964.
- BAUDOIN Louis. 1965. Histoire générale de La Seyne sur Mer et de son port, depuis les origines jusqu'à la fin du XIXe siècle, 914 p.
- MARTINENQ Patrick. 1983. Place de la Lune. Aspects de l'histoire de La Seyne sur Mer, ERG, 485 p.
- FERRIER Marc. 1994. Sillages. 1 - Les Pionniers. Ouvrage illustré par 15 polychromies et 15 dessins à la plume de Pierre ARATA, et 33 photos inédites de Marius BAR. Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 180 p.
- AUTRAN Marius. 1995. Images de la vie seynoise d'antan. Tome V - Petite Histoire de la Grande Construction Navale, 329 p.
- FERRIER Marc. 1996. Sillages. 2 - Les Conquérants. Ouvrage illustré par 17 polychromies et 15 dessins à la plume de Pierre ARATA, et 141 photos inédites d'époque. Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 187 p.
- GUIOL Jean-Pierre. 2011. Évocation de la construction navale à La Seyne-sur-Mer. Des origines à nos jours. Éditions Le Thune, Marseille, 240 p.
- Navale : Une fin programmée - Des C.N.I.M. à la Normed 1967 à 1989 - Une épopée industrielle et sociale des chantiers navals seynois. 2012. CRCN - AMIANS (ouvrage collectif), Editions Capculture, 112 p.



27 novembre 2012 : Novembre 1942 : Sabordage de la flotte - Je me souviens "70 ans après"

Q1.

Les vieux souvenis reviennent
 
Cordialement
 
Et la conférence ?

HG

R1.

Merci Henri,

Pour “Novembre 1942”, un très beau texte de souvenirs, émouvant et poignant.

Veux-tu que je le rajoute à tes textes “Promenades seynoises” qui se trouvent sur mon site internet ? Ou préfères-tu peut-être le réserver pour tes pages sur le site Solimages ?

Ma conférence sur les deux “Saturnin Fabre” s’est très bien déroulée. La salle était relativement bien remplie. J'ai dû un peu élaguer certains passages car chaque moitié aurait pu faire l'objet d'une conférence en soi. Les gens ont aussi bien aimé les extraits de vidéo de l'acteur Saturnin Fabre que j'avais, après bien des bricolages, réussi à intégrer à mon diaporama.

Le résumé paraîtra dans un des prochains “Filet du Pêcheur”. Mais j’essayerai de mettre le diaporama sur mon site un de ces jours. Ou alors, je te graverai un DVD pour que tu puisses aussi visualiser les vidéos. Mais il faudrait que je sache si ton ordinateur a un logiciel Office (avec Powerpoint) ou OpenOffice, pour savoir si tu peux lire les diaporamas sans difficulté.

Amitiés.

Jean-Claude Autran

Q2.

Je suis heureux que tu ais aimé mon petit texte sur le sabordage de la flottte. Je m'en souviens encore très bien, comme c'est curieux mais j'étais tout môme pourtant. Après, nous nous sommes réfugiés dans un petit bourg de Bretagne ensuite où ma mère retrouvait ses soeurs, elles réfugiées de Lorient.
 Je n'ai rien oublié de ces années là, mon frère de 3 ans mon ainé aussi.
 
Bien sûr que je suis d'accord que tu le publie sur ton site à une condition cependant, que tu corriges le texte des fautes d'orthographe.
 
En ce qui concerne l'ordi je t'avoue que je n'y comprend "quedalle", tu fais comme tu veux mais le mieux serait que tu passes un de ces après midi parce que j'ai des réglages à faire et si tu viens amène avec toi une clé USB.
 
Amitiés

HG
 
PS. Demain ce n'est pas possible, je reçois des amis

R2.

Bonjour Henri,

Il y a déjà quelques jours que ton texte a été mis sur mon site, à la suite des écrits rimés, à l'adresse :

http://jcautran.free.fr/forum/libres_opinions/promenades_seynoises.html#sabordage

Rassure-toi, il y avait très très peu de fautes d'orthographe, juste un accent qui manquait sur noirâtre, je crois.

Pour passer chez toi, je te ferai signe quand j'aurai un moment. Sans doute vais-je aussi mettre l'essentiel de mon diaporama "Saturnin Fabre" sur mon site, car il y a plusieurs autres personnes qui me le réclament.

Amitiés. A bientôt.

Jean-Claude Autran



22 septembre 2012 : Exposition et édition du livre Navale, une fin programmée

Q.

Bonjour à tous !

Je vous invite à l’inauguration de l’exposition préparée par nos deux associations du CRCN et de l’AMIANS ce samedi 29 septembre à 11 h  à la Maison du Patrimoine de La Seyne/mer place Bourradet.

Autour d’une exposition photos pour certaines inédites, en présence de Monsieur le maire de La Seyne Marc Vuillemot.

Nous  présenterons le livre préparé par un collectif de nos deux « assocs » : « Navale, une fin programmée ».

Ce livre contenant plus de 180 photos retrace une épopée sociale et industrielle, de la création des CNIM en 1967 jusqu'à la fin de la NORD-MED en 1989.

Il sera disponible en fin d’année.

Cette inauguration sera suivie d’un apéritif convivial.

De plus, le jeudi 4 octobre à 17 h 30 toujours à la Maison du Patrimoine, nous projetterons un film préparé par nos adhérents contenant nombreux interview de techniciens ingénieurs et ouvriers qui ont participé à la construction des méthaniers. 

à vos agendas, mes amitiés à tous.

FL

Couverture provisoire
Couverture définitive



19 septembre 2012 : Destruction et reconstruction des chantiers de La Seyne (vidéo)

Q.

Salut les amis
personnellement je ne  connaissais ce document : http://www.varmatin.com/var/video-histoire-aout-1944-les-chantiers-de-la-seyne-detruits.972932.html
http://www.ina.fr/video/AFE04002056/chantiers-de-la-seyne.fr.html

Amitiés
Bonne Réception

JCG

R.

Intéressant

HG


17-19 août 2012 : Philippe Matheron et la société des Forges et Chantiers de la Méditerranée


Q1.

Bonjour Monsieur AUTRAN,
 
Je prépare un travail personnel sur Philippe MATHERON (1807-1899).
Il fut agent voyer en chef des Bouches du Rhône et ingénieur civil.
Il fut aussi géologue et paléontologue réputé au point que ses savants collègues l’ont appelé « le père de la géologie provençale ».
Dans la facette d’ingénieur de sa personnalité et sa qualité de géologue il a participé à de grands travaux  comme  le creusement du canal de Marseille (canal Bazin), construction en tant que chef de division sous la direction de Paulin TALABOT de la gare Saint-Charles et le percement du tunnel de La Nerthe.
 
Puis viennent d’autres travaux pour lesquels ma recherche me conduit sur votre site image remarquable d’un homme aux ressources multiples au service de la connaissance du patrimoine de La Seyne.
 
Je lis sur ce site, à la page http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome5/chapitre_1.html : En 1852, quand l'Empereur Napoléon III vient à La Seyne et Toulon, on put vérifier sur le trajet Marseille Toulon l'efficacité de la propulsion par hélice qui donna une vitesse supérieure au Napoléon, cuirassé impérial, par rapport aux meilleurs vaisseaux de la marine britannique.
 
Sachant que MATHERON a été nommé en 1848 directeur de la compagnie adjudicataire de l’approfondissement de la rade de Toulon, faut-il y voir une motivation pour que le grade de chevalier de l’ordre impérial de la légion d’honneur soit attribué à MATHERON le 31 décembre 1852, les travaux étant toujours en cours ? Cet approfondissement était-il une conséquence de l’apparition des navires à vapeur ?
 
Je lis encore : Une concurrence aboutira à la disparition des petits chantiers énumérés dans les plages précédentes et qui deviendront la proie des promoteurs de la grande société capitaliste dénommée : Forges et Chantiers de la Méditerranée qui fera l'objet dans cet historique d'un long chapitre puisque cette société a duré 110 ans. Il exista entre 1852 (Ateliers Taylor) et 1856 une société de constructions navales incertaine. Le décret impérial du 21 mai 1856 dont la photocopie suit, autorisa la grande construction navale qui conduisit notre cité au faîte de la gloire mondiale par ses réalisations spectaculaires.
 
Autres sources : Biographie et éloges funèbres.
MATHERON s’est vu confier (je n’ai pas de date) par la Compagnie des forges et chantiers de la Méditerranée, avec le titre d’inspecteur général, le soin de préparer les magnifiques ateliers de construction de La Seyne sur les terrains qu’il avait étudiés comme géologue. Il devint même directeur intérimaire de cette puissante compagnie. En 1857 il retourne à Marseille et mettra un terme à sa carrière administrative en 1859 pour se consacrer entièrement à la géologie et à la paléontologie.
 
Il semblerait que la période considérée coïncide en partie avec la société de constructions navales incertaine évoquée par votre père et le début de la Compagnie des forges et chantier de la Méditerranée.
Pour autant les Ateliers Taylor ne sont pas mentionnés dans ces sources. Il est possible que MATHERON ait pris la direction intérimaire dans le passage de l’une à l’autre.
Ce qui retient le plus mon attention et qui reste ma question principale, c’est que la réalisation de ces ateliers de construction n’est certainement pas passée inaperçue et qu’il est possible de la dater, d’en trouver le récit et peut-être de trouver des précisions concernant la part de MATHERON dans cette entreprise.
 
Je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien porter à ma demande.
Cordiales salutations.
 
JPL
R1.
Cher Monsieur,

J’ai accordé beaucoup d’attention à votre demande, mais je n’ai que très peu d’éléments de réponse à vous apporter.

Dans aucun des documents en ma possession concernant l’histoire des Chantiers de La Seyne (*), et notamment la période de transition entre les chantiers Taylor et la création des F.C.M., je n’ai pu retrouver de mention du nom de Philippe Matheron. Cette période est toujours traitée de manière assez succincte et on a de la peine à savoir qui a réellement occupé un poste de direction.

J’ai bien sûr retrouvé dans plusieurs sites internet que vous connaissez certainement très bien le nom et les fonctions de Philippe Matheron « Directeur de la Compagnie adjudicataire de l’approfondissement de la rade de Toulon », ou lorsque « la Compagnie des Forges et Chantiers de la Méditerranée voulut lui confier, avec le titre d'inspecteur général, le soin de préparer les magnifiques ateliers de construction de la Seyne sur des terrains qu'il avait étudiés comme géologue. II devint même, pendant quelque temps, le directeur intérimaire de cette puissante Compagnie ».

Mais je n’ai rien retrouvé, dans mes archives et celles de mon père, qui vienne confirmer ou préciser, ou dater, ces informations.

Je vous adresse seulement (ci-joint) quelques lignes concernant l’extension du Chantier avant la création des F.C.M. (extraites de l’ouvrage de Marc Ferrier, 1994 - voir ci-dessous), ainsi qu’un schéma (extrait du même ouvrage) qui date les différentes phases d’extension, entre les chantiers Mathieu, Taylor et F.C.M.

Je vous informe enfin qu’un ancien cadre des F.C.M., M. JPG, vient de publier un ouvrage sur la construction navale à La Seyne. Il consacre pas mal de pages à la création des F.C.M., mais, s’il approfondit le rôle des grand ingénieurs de l’époque (Armand Béhic, Dupuy de Lôme, Gustave Zédé, etc.), il ne mentionne apparemment pas le nom de Ph. Matheron. Mais M. JPG reste une piste possible pour répondre à votre question car il possède de nombreux documents d’archives. Je vous recommanderais donc de le consulter car peut-être a-t-il quelque information (qu’il n’a pas forcément transcrite dans son livre) sur le rôle de Philippe Matheron. Voici ses coordonnées (...).

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

(*)
- Histoire des Forges et Chantiers de la Méditerranée (plaquette), 1913.
- GAIGNEBET Jean-Baptiste. 1947. Les chantiers de construction navale de La Seyne (plaquette). Extrait de la revue Géographie Alpine, 36 (3-4), 1948, 48 p.
- Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée : 2 établissements La Seyne / Le Havre. 1956. Editions Paul-Martial, Paris, 48 p.
- Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée 1856/1956 (plaquette du centenaire). 1956. Editions Paul-Martial, Paris, 25 p.
- Historique des Forges et Chantiers de la Méditerranée (plaquette), 1964.
- BAUDOIN Louis. 1965. Histoire générale de La Seyne sur Mer et de son port, depuis les origines jusqu'à la fin du XIXe siècle, 914 p.
- MARTINENQ Patrick. 1983. Place de la Lune. Aspects de l'histoire de La Seyne sur Mer, ERG, 485 p.
- FERRIER Marc. 1994. Sillages. 1 - Les Pionniers. Ouvrage illustré par 15 polychromies et 15 dessins à la plume de Pierre ARATA, et 33 photos inédites de Marius BAR. Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 180 p.
- AUTRAN Marius. 1995. Images de la vie seynoise d'antan. Tome V - Petite Histoire de la Grande Construction Navale, 329 p.
FERRIER Marc. 1996. Sillages. 2 - Les Conquérants. Ouvrage illustré par 17 polychromies et 15 dessins à la plume de Pierre ARATA, et 141 photos inédites d'époque. Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 187 p.
- GUIOL Jean-Pierre. 2011. Évocation de la construction navale à La Seyne-sur-Mer. Des origines à nos jours. Éditions Le Thune, Marseille, 240 p.




8-18 août 2012 : Réhabilitation de l'atelier mécanique

Q1.
Bonsoir Jean Claude,
 
Depuis que j'ai lu dans la presse que la mairie avait lancé un appel d'offre international afin de mettre en valeur cet immense atelier, je me met à rêver et j'ai présenté sur le site de "La Seyne Info" mes idées.
 
Je te les soumets.
 
La Seyne, connue pour ses chantiers navals et sa tradition maritime devrait profiter de cet immense espace pour y créer divers pôles attractifs et tous tournés vrs la mer.

Je vois donc notre atelier transformé en un immense pôle d'attraction avec des activités tournées vers la mer, l'histoire des chantiers, musée de la construction navale avec expo des nombreuses maquettes de navires construits au chantier.
 
Pourquoi pas un char AMX qui nous serait confié par le musée des armées.
 
Le "Laborieux" s'il est encore récupérable, nombreuses photos agrandies montrant les grandes machines.
 
Je parle ici des grandes maquettes de nombreux bateaux qui étaient éxposées devant le bureau de la direction, à la Rotonde.
 
Qui a piqué ces oeuvres d'art ? Il faudra lancer un appel pour essayer de les retrouver, Monsieur Roche, dernier directeur doit en savoir pas mal.
 
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Expo permanente par le club des Argonautes de maquettes plus réduites et pourquoi pas un bassin pour les faire évoluer. Sinon ces maquettes seraient exposées dans des vitrines sécurisées.
 
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Je vois aussi un documentaire cinématographique (recherche archives FR3) et de nombreux films sur les chantiers passsant dans une salle de cinéma ainsi que divers films sur les activités de La Seyne ouvrière.
 
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Le projet qui me tient à coeur. Un immense aquarium (type La Rochelle) qui serait la grande attraction du site.
Les seynois et gens des alentours, les écoles mais aussi les touristes y coompris ceux débarquant des paaquebots.
Qui dit touristes et visiteurs, dit naturellement restauration et rafraichissements, pourquoi alors ne pas faire un  appel d'offres pour un resto ?
 
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Puisqu'il y a beaucoup de place, pourquoi ne pas envisager un ou deux cinémas, à condition bien sûr d'etre en accord avec le projet JOA
 
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Jean Claude, je suis fada, je rêve mais tant pis enfin, pour en finir j'aimerai que des gens du pays, des seynois, des anciens des chantiers soient associés à ce projet.
 
Pourquoi des gens aimant la ville, son patrimoine ne formeraient t-ils pas un comité afin de lutter pour que notre vieil atelier retrouve une seconde jeunesse ?
Les gens de valeur ne manquent pas, et beaucoup d'anciens des chantiers sont là encore, il faudrait les associer à un tel projet.
 
J'ai dépassé le temps imparti mais tant pis, j'ai dit ce que j'avais sur le coeur, excuse-moi
........................................................................................................................................
 
Il est bien évident que notre ville, vu l'état actuel de ses finances ne peut pas prendre en charge un tel projet alors, n'existe t-il pas un moyen d'y associer un investisseur privé qui pourrait prendre en charge les frais, en bénéficiant des retombées financières et médiatiques tout en versant un loyer conséquent à la ville ?
 
 
Amitiés
 
HG
R1.
Bonjour Henri,

Merci pour ton message. Non, tu n’es pas fada. Tu rêves peut-être un peu, mais il faut aussi une part de rêve et d’ambition dans tous les projets, sinon rien ne sortirait jamais de terre.

Je pense que toutes tes idées sont pertinentes, et on a déjà évoqué de-ci de-là, comme les projets d’expositions, d’aquarium, de films et documentaires, de musée de la construction navale, etc. Ce ne sont pas les idées qui manquent et pas mal de gens comme toi en ont, pour peu qu’on les consulte et qu’on les laisse s’exprimer.

Mais, comme toujours, je ne suis pas certain que la ville ait le premier euro pour se lancer dans cet immense chantier. Alors pourquoi pas des fonds venant  en réponse à un appel d’offres international ? Je ne veux pas être pessimiste, mais, en France et en Europe, par les temps qui courent où l’on voit que de tous côtés on essaie de faire des coupes sombres dans tous les budgets possibles... A moins d’arriver à intéresser des pays lointains qui, comme la Chine et l’Inde, sont les seuls à avoir des trésoreries colossales...

Continuons à espérer... Peut-être verrons-nous ce beau projet prendre forme. Peut-être.

En attendant, en tant que bon Seynois de cœur, c’est très bien de ta part de soumettre toutes les idées qui te passent par la tête. Tu peux continuer à enfoncer le clou en alimenterant les rubriques de La Seyne.info. De mon côté, je ne manquerai pas de relayer tes propositions sur mon site dans le chapitre du forum sur la construction navale. Cela laissera au moins quelques traces. Je sais que le Maire va sur mon site au moins une fois par semaine. Ça ne peut être que positif de revenir chaque fois que possible sur ces questions. Peut-être que ça portera un jour ses fruits.

En toute amitié.

Jean-Claude

Q2.
Bonjour Jean Claude,
 
Je te remercie d'avoir "étudié"  mon rêve et s'il est vrai que notre municipalité n'a pas le moindre sou je suggère aussi que cette réalisation se fasse grâce à un privé. Cela m'étonnerait qu'il n'y ait pas en France ou en Europe un quidam qui soit intéressé par l'affaire.
 
Ce partenaire pourrait gérer l'affaire, en retirer des bénéfices sur une vingtaine d'années puis la ville entrant dans le capital progressivement au bout de 20 ans par exemple.
 
Bénéfices. De nouveaux împôts dans les caises de la ville et surtout la création de nouveaux emplois.
 
En attendant..... fa cao
 
Amicalement

HG


6 août 2012 : s.s. Foria, built 1949 at Chantiers de La Seyne

Q1.

Dear Mr. Autran,
 
I am working on a study regarding ships that were equipped with a Wilton-Fijenoord diesel engine. A Doxford ships diesel engine is an engine in which two pistons are moving to and from each other. When they are close together, fuel is injected and the pressure rise pushes the piston from each other, making the crankshaft to rotate. (the Junkers-principle).
 
The shipyard Wilton-Fijenoord in Schiedam, Pays Bas, has built 24 of these engines. In am trying to reconstruct the life time of the ships they were installed in.
One of these ships was the s.s. Foria, built 1949 at Chantiers La Seyne and equipped with a turbine installation. In 1955 the turbine installation was removed. A 4 cylinder WF-Doxford engine installed at Bergens Mekaniske Verksted, Bergen Norway and the ship was renamed Bow Hill.

I am searching for the General Plan of s.s. Foria.
Do you know where the old archive of Chantier La Seyne has been transferred to?
Perhaps that someone in your group of historians is familiar with ship technics.
 
Best regards,
 
TVE

R1.

Dear Mr VE,

Despite investigations in personal and family archives, I am sorry that I have very little element of answer to your question. In fact, it is a very sharp technical question with regards to my knowledge or archives.

I found only few mentions of the Foria ship. It is of course cited in the list of ships built and launched by Forges et Chantiers de La Seyne (Ref: Marc Ferrier, Sillages, Vol. 2 “Les conquérants”, Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 1996) :
- « Name Foria, year [building began in 1947 ; boat hull launched 28th november 1948 ; finished in 1949], Power 6350 CV, Type cargo, Cie Cyprien Fabre ». (The cargo Volta was built the same year for the Fraissinet Cie). The book shows exactly the same picture of the ship as that you sent me.

I also read on internet that part of the machines of the Foria were recycled from the cruiser Chella that was damaged in 1940.

I also read that the cargos Foria and Volta were sold to a foreign company (?) in 1954.

Also, unfortunately, the question of the location of the old archive of the Chantier of La Seyne is a difficult one ! As I undestood, one part was given to French National Archives in 1966 (when FCM closed out), then were transferred to Centre des Archives du Monde du Travail, in Roubaix. Another part remained in CNIM company (that succeeded to FCM), then were transferred to Association Sillages in La Seyne that brought it to Departemental Archives of Var in Draguignan and finally to an American company in Antibes (impossible to consult) from which 1500 archive boxes were recently transferred to their head office in Paris. A last and very minor part seems to be stored in municipal archives in La Seyne, but not classified. So, it is likely that the plans of all the ships built by the FCM are somewhere (?), but (I am sorry for being so pessimistic) I do not know anybody who has been able so far to access such documents.

One person who could be of some help for you is Ing. JPG, who worked in FCM and who recently published a book (Évocation de la construction navale à La Seyne-sur-Mer. Des origines à nos jours, 2011, Éditions Le Thune, Marseille, 240 p.). I recommend that you ask him your question (...). I suggest you contact him on my behalf at : (...).

Sorry for not being able to give you a better answer to your question.

Yours sincerely,

Jean-Claude Autran

Q2a.

Dear Mr. Autran,
 
The first lines in your e-mail reply to my question regarding Foria (and Volta) cover the dates of keel laying until launching with the appropriate dates, which is more than I expected to get. For a study, for which it is sufficient to mention the source properly with the given information, this will do. I would, however, be thankful when I could have a copy, or rather a scan of the cover page of the book from Marc Ferrier, Sillages, Vol. 2 “Les conquérants”, Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 1996), as well as the entrances of Foria and Volta with the photo’s of same. This way, I have a proper source for the pictures. A photo of NRF Chella, I haven’t found yet, but I will find it.
 
I had already an idea that the turbine installation must have been that of a warship. In these years cargo liners had triple expansion engines or diesel engines for propulsion. I was a petty officer in the engineering department, doing my national service. I know about steam turbines. It was my main subject.
 
Attached I send you the draft of the first page of Bow Hill, the former Foria and that with a summary of my publications.
 
I will certainly contact Mr. JPG.
 
Yours sincerely,
 
TVE

Q2b.

Dear Mr. Autran,
 
Referring to my yesterday’s question regarding the cruiser Chella. I meanwhile found out that it wasn’t the croisseur Chell but the package liner Chella, loaded with ammunition for Morocco, that was bombed in june 1940 in the port of Marseille and subsequently towed outside and sank by shell fire by the French Navy. After the war, both turbine installations (may be also the steam boilers) were removed from the wreck and built in in the Foria and the Volta.
I found also the General Plan of the Chella.
This information is sufficient for me to explain the source for the machinery. The only thing left is a GP as that of Chella. May be in one of the contemporary shipbuilding magazines.
 
I have contacted Mr. Guiol and wait for his reply. Anyway, the information that you sent me was sufficient for my study. Thank you.
 
Best regards,

TVE

R2.

Dear Mr. VE,

Referring to your yesterday e-mails, I am pleased to send you below:

- a scan of the cover page of the book from Marc Ferrier, Sillages, Vol. 2 “Les conquérants”, and of the following page giving the full title of the publication.
- a scan of the page 125 of the book giving the list and characteristics of sips built in Chantiers de La Seyne between 1929 and 1955, including Foria and Volta (1947)
- a scan of the page 126 where is shown the photo of the Foria. The picture is the same than yours except the name of the Editor of the photo (Marius Bar, Toulon) that is cut or erased on your picture.

Also, the exact date of Foria launching (20 november 1948) was found on internet, with the following source : Journal Le Marin - N° 3388 - 15 juin 2012 - 29.

I am glad that these indications are of some help for you.

Yours sincerely,

Jean-Claude Autran

Q3.

Dear Mr. Autran,
 
Thank you for the scans of the requested pages. Indeed, everything that I needed, except for the General Plan of Volta/Foria.
I have now thanks to you and, I suppose, the Association pour l’Histoire de la Construction Navale a la Seyne sur Mer, that is saving the heritage of shipbuilding at La Seyne, the necessary information about the start of Foria and Volta.
 
I will save these documents on the CD-ROM or DVD that goes with the book to make sure that same can be consulted by the reader, because only part of the information is included in my story.

As to the Chella, I found an internet forum from which I took the photo of the burning Chella in camouflage. It seems that the bombing of the ship took place on the second of June. The Ju 88 was shot down and crashed in the mountains on that date. A PDF-version of this site page I included in the appendix (Bijlage) 11. I also attach a sheet with information of Cie Fraissinet and Cie Cyprien Fabre, taken from the site of Flags Of The World. Since the company flag of Odfjell is not yet in their possession, I have supplied the necessary documentation to correct that lon before I am ready with my study. The General Plan of the Chello is included in appendix 1 under 16 Foria.
The book of Marc Ferrier is included in the chapter Literature.
 
I have contacted Marius Bar for their permission to use the photo of the Foria. If the cost is too high, I have another one from another source that I can use.
 
Meanwhile I have set collecting the sailing schedule of the Foria until the end as Acapulco in motion.
 
Best regards,
 
TVE


3-25 août 2012 : Navire Ville de Marseille probablement construit à La Seyne

Q1.

Cher Monsieur,

Sur votre site vous invitez à vous écrire à cette adresse Mail. Je prends la liberté de le faire en espérant que cela nous permettra de résoudre une "énigme familiale".

Mon époux possède un tableau peint du navire "Ville de Marseille" avec l'inscription "Ville de Marseille Capt Louis Bodo 1904".

Louis Bodo est son arrière grand père.

Le navire porte le sigle de la CBVN, armement Dunkerquois. 

Aucun site ne fait référence à ce navire qui a pourtant existé puisqu'il figure sur le relevé de la matricule de son grand père (mousse à bord).

Nous avons tout récemment trouvé sur le site du musée portuaire de Dunkerque un tableau en tous points similaire : le Ville de Constantine (ex Ville de Rosario) construit en 1881 par les Forges et chantiers de la Méditerannée, il a terminé sa carrière sous le nom d'Urrugne . Il est précisé que 3 navires de la même série y ont été construits mais nous ne retrouvons rien sur le Ville de Marseille qui a peut être été lancé sous un autre nom lié à l'Amérique du Nord.

Pouvez vous nous aider à retrouver trace de ce navire.

Meilleurs sentiments et remerciements anticipés

CS

R1.

Bonjour,
 
Pardon pour avoir mis beaucoup de temps à répondre à votre message.
 
J’ai fait toutes les recherches possibles dans mes archives, notamment dans la liste complète des navires construits aux Forges et Chantiers de La Seyne. Mais, malgré cela, je crains de ne pas pouvoir vous donner de réponse vraiment satisfaisante.
 
En effet, je ne connais que deux paquebots nommés « Ville de Marseille » qui aient été construits aux Chantiers de La Seyne.
Le premier, c’était en 1852, un paquebot à roues de 47 mètres, construit pour la Cie Charles/auguste Abeille.
Le second, c’était en 1949, mis en service en 1951, paquebot de 136 mètres, construit pour la Compagnie Générale Transatlantique, renommé temporairement Maroc, il est démoli en 1973.
 
Aucun ne correspond donc à la période qui vous intéresse.
 
Alors, peut-être un navire rebaptisé « Ville de Marseille » ?

Il y a eu effectivement une série de paquebots construits par les Chantiers de La Seyne dans les années 1870 destinés à des lignes desservant l’Amérique du Sud : Ville de Rio de Janeiro (1872), Ville de Bahia (1872), Ville de Santos (1873), etc., puis  Ville de Rosario (1881), Ville de San Nicolas (1881), Ville de Montevideo (1881), etc. Certains, en effet, ont changé de nom au cours de leur existence. Le Ville de Rosario est devenu Ville de Constantine, puis Urrugne. Le Ville de San Nicolas est devenu Neuquen. Le Ville de Montevideo est devenu Ville de Lorient, etc. Mais, à ma connaissance, aucun navire de cette série ne semble avoir été renommé Ville de Marseille.

Le seul navire qui semble avoir été rebaptisé Ville de Marseille serait le « Stad Amsterdam ». Il a été construit, comme son sistership « Stad Harlem » aux chantiers de Glasgow et non à La Seyne. Son histoire est résumée : http://www.frenchlines.com/ship_fr_480.php

« Construit pour le compte de l'armement néerlandais KNSM sous le nom de STAD AMSTERDAM. Sister-ship : STAD HAARLEM.
Mis en service en 1875 sur la ligne des Indes néerlandaises.
Acheté par la Transat en avril 1879, ainsi que son sister-ship STAD HAARLEM. Rebaptisé VILLE DE MARSEILLE et placé en juin sur une ligne reliant Marseille à Colon.
A partir de 1880, est placé sur une ligne reliant Marseille à New York.
De 1881 à 1889, dessert, au départ du Havre et suivant les besoins : New York, le Mexique, Colon ou Haïti. 
En 1886-87, subit une refonte complète.
De 1889 à 1895, dessert Colon au départ de Marseille.
En mai 1895, est placé sur la ligne d'Haïti.
Désarmé en juin 1900. Démoli à Gênes en 1902 ».

 Mais cela ne cadre pas avec la date de 1904 que vous mentionnez. Ni d’ailleurs avec l’armement CBVN.
 
Je crains donc de ne pas pouvoir vous aider à résoudre cette énigme.
 
N’y a-t-il pas une possibilité que cette date de 1904 ait été transcrite de façon erronée ?? D’autre part, si vous avez la matricule de votre grand-père, mousse à bord, n’y a-t-il pas des dates d’écrites sur ce document, qui permettraient de mieux situer la période en question. Si ces dates étaient antérieures à 1902, et non 1904, cela permettrait de penser qu’il s’agit du Stad Amsterdam rebaptisé Ville de Marseille en 1879 ?
 
Bien cordialement,
 
Jean-Claude Autran

Q2.

Très grand merci de nous répondre avec autant de détails. Nous sommes actuellement en Bretagne de garde de petits enfants en bas âge jusqu'à la rentrée des classes, autant dire que nous n'avons pas le temps de nous pencher sur cette "énigme" bien que nous ayions le tableau tout le jour devant les yeux.

Nous aurons plus le temps de faire des recoupements cet hiver et vous tiendrons informés si nous trouvons quelquechose, peut être au musée portuaire de Dunkerque

Cordialement

CS


13 juillet 2012 : Reconstruction des chantiers navals de La Seyne à partir de 1945

Q1.

Bonjour,

Je suis journaliste à Var-matin, Nice-Matin, responsable du supplément Histoire qui paraît le dimanche. J'ai connu votre papa, grâce auquel j'ai écrit plusieurs articles à l'époque où j'étais en poste à La Seyne, puis chef d'agence.

Aujourd'hui, je reviens vers vous car le supplément aura à la rentrée une nouvelle rubrique qui s'appelle Le Jour où. Et je souhaitais parler de la reconstruction des chantiers navals après le bombardement de 1944. Il semblerait que cette reconstruction ait commencé en septembre.

Pourriez-vous me confirmer cette date et me donner des informations sur ce sujet.

En vous remerciant

RM

R1.

Bonjour,

Pardon pour le retard à vous répondre : je m'étais absenté quelques jours.

Concernant la reconstruction des chantiers navals après le bombardement de 1944 - et surtout après la destruction systématique des locaux, ateliers, matériels et quais opérée par les troupes allemandes le 17 août 1944 - je n’ai trouvé que peu d’éléments dans les écrits ou les archives de mon père.

En revanche, j’ai trouvé quelques lignes intéressantes dans le tome 2 “Les Conquérants” de l’ouvrage Sillages coordonné par l’ingénieur Marc FERRIER en 1996. Vous trouverez ci-joint une copie de la page 36 qui traite de la reconstruction du chantier (dont le début est daté de 1945).

Plus récemment, en 2011, M. JPG, ancien cadre des chantiers, a publié un ouvrage Evocation de la construction navale à La Seyne-sur-Mer. Il y est précisé que la reconstruction avait commencé “dès l’automne 1945” (et non 1944 comme vous le supposiez). Vous trouverez ci-joint les copies des pages 182-183-184 de cet ouvrage, qui traitent de la destruction et de la reconstruction du chantier.

Je reste à votre disposition pour essayer de vous fournir d’autres précisions qui vous seraient nécessaires sur ce sujet ou sur tout autre sujet touchant à La Seyne. Je pense que, pour la construction navale, vous pouvez aussi contacter M. JPG (...), qui se fera un plaisir de vous répondre.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour,

Merci de m'avoir répondu. Pouvez-vous me dire si c'est bien en septembre que les travaux de reconstruction ont commencé.

Merci

RM

R2.

Bonjour,

La seule précision que j’aie pu trouver (voir les pièces attachées que je vous ai adressées) au sujet du début de la reconstruction est “automne 1945”. Je ne sais pas s’il s’agit de septembre, octobre, ou novembre. Peut-être auriez-vous une réponse plus précise auprès de M. JPG (...) qui a vécu en direct cette période.

Cordialement,

Jean-Claude Autran


21 juin - 3 juillet 2012 : Plan d'un « balaou »

Q1. (Via Geneanet)

Bonjour M. AUTRAN

Auteur d'un ouvrage sur un corsaire, né à MARTIGUES, ayant une très grande famille, J A YTIER.

Désirant vous le faire parvenir, il me serait agréable d'avoir une adresse postale pour cela.

AG

PS :  Vous serait il possible de me faire savoir s'il y a un plan d'un  BALAOU, aux archives de la  SEYNE, CIOTAT, ou TOULON ?

Cordialement
R1.
Cher Monsieur,

C'est très aimable à vous de m'avoir adressé votre bel ouvrage sur la vie de J.A. YTIER. Je vais me plonger avec plaisir dans sa lecture dès que j'aurai un peu de temps, dans les prochains jours.

Quant à votre question concernant un balaou, je dois avouer que je ne m'y connais guère en matière de navires de ce type. Je ne savais pas ce que c'était qu'un balaou et je l'ai appris en parcourant différents sites internet. Je n'ai pas connaissance que des navires de ce type aient été construits aux Chantiers de La Seyne. Les ouvrages en ma possession qui donnent des listes de navires construits aux XVIIIe et XIXe siècles dans nos chantiers mentionnent de nombreuses goélettes, des bricks et bien d'autres types de navires à voiles, mais aucun de type "balaou" n'est répertorié. Ou alors le terme balaou n'était pas usité dans notre région ?

D'autre part, il est difficilement question de consulter les archives de la construction navale à La Seyne, celles-ci, à la fermeture des Chantiers en 1988, ayant été dispersées et souvent non répertoriées, en plusieurs lieux : Archives départementales, C.N.I.M., Archives nationales du monde du travail à Roubaix, une société privée à Antibes, etc. A La Ciotat, je n'ai aucune idée de ce qui peut encore exister, et, à Toulon, à côté de ce qui concerne les bâtiments de guerre, je n'ai encore jamais fait de recherche dans les Archives de la Marine, qui occupent des centaines de m2 près de l'Arsenal.

Je suis désolé de ne pas être en mesure de vous apporter la moindre réponse sur la question du balaou. Mais je poserai la question à l'occasion à des amis qui ont une meilleure connaissance que moi. Je vais aussi relayer la question sur le 'forum" de mon site internet et peut-être y aura-t-il un jour quelqu'un qui saura apporter un élément de réponse.

Bien cordialement à vous. En vous renouvelant mes remerciements pour l'envoi de votre livre.

Jean-Claude Autran
Q2.

Bonjour  M. Autran
 
Il semble qu'il n'est pas dans votre généalogie, le Capitaine AUTRAN, de la famille YTIER.
 
Mais un grand merci, pour votre message.

Comme vous pouvez voir, le document atteste bien, un BALAOU, ou (goélette des caraîbes)  (document d'archives de Toulon)

Merci pour tous ces dérangements, et tout mon respect.

AG

R2.

Bonjour Monsieur,

En réponse à votre dernier message :

1) Je ne pense pas avoir de lien proche avec le Capitaine AUTRAN. En tout cas, je n’ai pas trouvé de lien pour l’instant. Il faut dire que le patronyme AUTRAN est très répandu : Il y a eu plusieurs milliers de porteurs de ce patronyme dans les départements du sud-est. Les recherches généalogiques que j’ai faites ne portent que sur quelques dizaines. Et mes ascendants directs étaient presque tous forgerons, maréchaux-ferrants, chaudronniers, etc. dans des villages du Var (Barjols, Le Cannet des Maures). Auparavant, il semble qu’ils venaient de Marseille, mais je perds leur trace vers 1780.

2) Bien qu’il n’y soit pas mentionné de “BALAOU”, je vous fais parvenir ci-joint les 3 chapitres de l’histoire de La Seyne-sur-Mer qui traitent de l’histoire maritime. Il s’agit de fragments de l’Histoire de La Seyne écrite par Louis BAUDOIN en 1965 [que j’ai numérisée et transformée ensuite en fichiers pdf]. Les 3 chapitres en question fournissent des listes assez complètes des premiers navires construits aux anciens chantiers de La Seyne, à partir du début du XVIIIe siècle. Il y est également question des corsaires. Certains passages pourraient vous intéresser. A noter que le livre complet de M. BAUDOIN (51 chapitres + annexes) est maintenant accessible sur le site officiel des Amis de La Seyne Ancienne et Moderne à l’adresse : http://seynoise.free.fr/seyne_ancienne_et_moderne/histoire_de_la_seyne.html

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

Bonjour  Mr  Autran
 
Merci de votre attention, porté à ma requête, et avec tant de promptitude.

Tout mon respect.

Bien cordialement.

AG


12-23 juin 2012 : La Société de bateaux à vapeur de la Seyne

Q1.

Bonsoir,
 
Le Musée Maritime et Portuaire du Havre conserve une base de données relative aux navires de commerce sous pavillon français.
On peut y trouver des fiches concernant les navires de la Sté des Bateaux à Vapeur de La Seyne/Mer. Malheureusement ces fiches sont très peu renseignées et nous souhaiterions enrichir nos informations.
En faisant des recherches sur le net je suis arrivé sur votre site qui me semble très riche.
Sur le forum, que j’ai visité assez rapidement je dois le reconnaître, je n’ai pas trouvé d’informations m’intéressant.
Aussi pourriez-vous nous mettre en contact avec un historien qui connaîtrait l’histoire des navires de cette société et d’autres sociétés provençales transportant localement des passagers ?
Sauriez-vous où nous pourrions  trouver la liste des navires construits à La Seyne avec leur numéro de quille et leurs caractéristiques ?
 
Vous en remerciant par avance,
Sincères salutations

GLB

R1.

Bonjour,

En réponse à votre message, je n’ai malheureusement que peu d’archives, en dehors de ce que mon père avait écrit en 1995, sur l’histoire de la construction navale seynoise et que vous avez dû trouver sur mon site internet : http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome5/sommaire_tome5.html

Je possède bien quelques ouvrages qui mentionnent la Compagnie des Bateaux à Vapeur La Seyne – Toulon, en particulier des deux ouvrages intitulés Sillages coordonnés par Marc FERRIER, ancien cadre des chantiers, aujourd’hui décédé :

- FERRIER Marc (Coordinateur). 1994. Sillages. 1 - Les Pionniers. Ouvrage illustré par 15 polychromies et 15 dessins à la plume de Pierre Arata, et 33 photos inédites de Marius Bar. Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 180 p.
- FERRIER Marc (Coordinateur). 1996. Sillages. 2 - Les Conquérants. Ouvrage illustré par 17 polychromies et 15 dessins à la plume de Pierre Arata, et 141 photos inédites d'époque. Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 187 p.

Ces ouvrages fournissent une série de tableaux donnant la liste des principaux navires construits aux chantiers de La Seyne entre le début du XVIIIe siècle et l’année 1987, le dernier portant le n° 1444. Mais seules quelques caractéristiques des navires sont fournies (Nom, Année, Longueur, Puissance, Type, Compagnie). Ainsi, concernant la douzaine de “steam-boats” construits pour la Compagnie des Bateaux à Vapeur, voici exactement ce qui est indiqué :

1) Par les Chantiers Lombard-Mathieu

SEYNE N° 1            1836            Ferry-boat            123 tx           La Seyne/Toulon

2) Par les Forges et Chantiers de la Méditerranée :

SEYNE N° 2            1857            21 m            10 CV            Ferry-boat            Cie Bateaux à vapeur
SEYNE N° 3            1857            21 m            10 CV            Ferry-boat            Cie Bateaux à vapeur
FAVORI            1873            25 m            ?            Ferry-boat            Cie Bateaux à vapeur
ABEILLE            1876            ?            ?            Ferry-boat            Cie Bateaux à vapeur
HIRONDELLE            1880            25 m            75 CV            Ferry-boat            Cie Bateaux à vapeur
MOUETTE            1889            42            130 CV            Ferry-boat            Cie Bateaux à vapeur
ALCYON            1898            30            135 CV            Ferry-boat            Cie Bateaux à vapeur
ALBATROS            1901            27            135 CV            Ferry-boat            Cie Bateaux à vapeur
LAGANE            1913            30            200 CV            Ferry-boat            Cie Bateaux à vapeur
FAVORI 2            1929            28 m            140 CV            Ferry-boat            Cie Bateaux à vapeur

Je vous joins également la page de l’ouvrage consacrée à la Compagnie des Bateaux à Vapeur La Seyne – Toulon.

C’est tout ce que j’ai pu retrouver. Les numéros de quille ne sont pas indiqués dans cet ouvrage.

Un autre ouvrage, paru en 2011 : « Evocation de la construction navale à La Seyne-sur-Mer » par M. Jean-Pierre Guiol, ancien cadre des F.C.M., aborde aussi brièvement (page 100) la Compagnie des Bateaux à Vapeur La Seyne – Toulon. Je vous joins une copie de cette page. [Vous pouvez d’ailleurs essayer de poser des questions à Monsieur Guiol, qui possède probablement de nombreuses archives que mon père n’avait pas : voici ses coordonnées : jean-pierre.guiol@wanadoo.fr]

Enfin, j’imagine que des informations précises sur les navires construits aux Chantiers de La Seyne doivent se trouver dans les archives des Sociétés successives qui ont possédé ces Chantiers (F.C.M., Normed, CNIM). Mais j’ai cru comprendre que ces archives avaient été dispersées lors de la fermeture des Chantiers en 1988. Monsieur Guiol semble avoir une idée précise sur leurs différentes localisations (et la difficulté d’y avoir accès) puisqu’il en parle dans son ouvrage, pages 222-223. Voir copie de ces pages.

Je regrette de ne pas pouvoir vous aider davantage.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonsoir,
 
Je vous remercie de ces précieuses informations.
Il est difficile d’obtenir des informations sur ces compagnies locales, anciennes et géographiquement éloignées du Havre.
Je prendrai prochainement contact avec M. Guiol (mes occupations professionnelles me prennent en ce moment beaucoup de temps) car tout renseignement sur les navires construits à La Seyne est également intéressant.
 
Bien cordialement

GLB


26-29 mars 2012 : Photos du Standart, yacht du tsar Nicolas II

Q.

Bonsoir Gérard,

Encore un grand bravo pour ta conférence.

Ci-joint le scan de la photo du navire (Yacht du tsar Nicolas II) que je t’ai montrée [trouvée dans les archives d'Alexandre Martinenq, ancien menuisier aux F.C.M.]. Mais je ne sais pas de quel yacht il s’agit. J’ai trouvé deux images (ci-jointes) sur internet de yachts de Nicolas II : le Polyarnaya Zvezda et le Standart, qui se ressemblent un peu.

Je ne sais pas non plus où cette photo a pu être prise. Le yacht de Nicolas II a accosté, semble-t-il à Dunkerque, ainsi qu’à Cherbourg. Mais aucune des images publiées sur internet ne correspond à la mienne.

Mais tu vas certainement m’éclairer.

Bonne soirée. Amitiés.

Jean-Claude Autran

R.

Bonsoir Jean Claude,

Le yacht est le Standart, voici 2 photos de ce dernier, compare la figure de proue l'aigle à deux têtes

La seconde photo il se trouve à Toulon.

Je ne peux pas t'en dire plus

Bonne nuit, amitiés.

GG




15-20 février 2012 : Desserte des anciens Chantiers par chemin de fer - Ligne de tramway - Plans des Chantiers

Q1.

Bonjour,

Je me présente; je m'appelle MP, je suis étudiante en dernière année à l'école d'architecture de Marseille.

Notre site de travail pour notre diplome est les anciens chantiers navals de la Seyne sur mer.

Je suis à la recherche du tracé de la voix de chemin de fer et du tramway.

Je cherche aussi un plan de masse de l'ensemble du site à l'époque où il était en fonctionnement.

Pourriez vous me renseigner ou me guider?

Dans cette attente.

Bien à vous.

MP

R1.

Bonjour,

En réponse à votre message, voici les renseignements que je peux vous fournir :

1) Concernant le tracé de la voie de chemin de fer et du tramway aux environs des anciens chantiers et dans l’agglomération de La Seyne, je vous communique ci-joint plusieurs plans :

- un plan des voies de tramway vers 1930, extrait de l’ouvrage Un siècle de transports dans l’agglomération toulonnaise (de Gabriel Bonnafoux, a compte d’auteur, 1985, 396 p.).
- une carte au 1/20 000e de l’agglomération de La Seyne, datée de 1933, où figurent les tracés de la voie de chemin de fer qui, depuis la gare de La Seyne, aboutissait aux chantiers, ainsi que de la voie de tramway qui traversait La Seyne.
- un fragment de la carte au 1/20.000e du secteur de Lagoubran-Gare de La Seyne


On peut voir sur ces cartes que, depuis Toulon, le tramway empruntait les voies suivantes (noms actuels) : avenue d’Estienne d’Orves, avenue Gambetta, avenue Louis Curet, quai Hoche, quai Saturnin Fabre, avenue Garibaldi, avenue Frédéric Mistral, puis la D 18 jusqu’aux Sablettes. La voie de chemin de fer se détachait de la ligne Marseille Toulon un peu à l’ouest de la gare de La Seyne ; elle coupait l’avenue d’Estienne d’Orves (et la voie de tramway) pour se prolonger en tranchée au sein de la colline de Brégaillon, elle coupait ensuite la route de Toulon, continuait vers le sud pour se rapprocher puis longer l’actuelle avenue Gagarine, coupait  l’actuel parking des Esplageolles, coupait l’avenue Louis Curet, traversait l’actuel square Aristide Briand pour atteindre le môle de la Paix où le pont levant venait s’appuyer [les rails sont encore visibles sur la plus grande partie du tracé depuis la gare de La Seyne jusqu’au pont levant]. Le tracé de la ligne à l’intérieur des chantiers est visible sur la carte au 20 000e. La ligne se prolongeait ensuite vers l’est, avec plusieurs dérivations, pour desservir notamment l’atelier des Chaudières, et plus loin plusieurs entreprises, jusqu’au quartier de l’Eguillette.

2) Concernant le plan de masse du site des chantiers, je ne sais pas si ceux que je possède sont suffisamment détaillés pour votre travail. Je vous en envoie deux, l’un de 1912 (extrait de l’ouvrage Sillages - 1 (Les Pionniers) (de Marc Ferrier, 1994, Association pour l'Histoire de la Construction Navale à La Seyne sur Mer, 180 p.), l’autre de 1964 (Évocation de la construction navale à La Seyne-sur-Mer. Des origines à nos jours (de Jean-Pierre Guiol, 2011, Éditions Le Thune, Marseille, 240 p.). Je n’ai rien de mieux.

Pour davantage de détails sur les chantiers, je pense que vous pouvez contacter M. JPGuiol (...), qui vient tout juste de publier son histoire de la construction navale, ou M. FL, ancien des chantiers et maintenant écrivain (...), ou encore l’Association pour le Maintien des Intérêts des Anciens de la Navale (AMIANS : ...)

Dîtes-moi si j’ai à peu près répondu à votre demande de renseignements. Si vous souhaitez que je creuse un point particulier, je reste à votre disposition.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Cher Monsieur,

C'est avec beaucoup de curiosité que je viens de lire votre mail et vos pièces jointes.
Tout d'abord un grand merci pour l'intérêt que vous avez porté à ma demande.
Il est rare de nos jours de trouver des gens passionnés qui partage facilement leurs informations et ce malgré la facilité du net.
Je porte beaucoup de respect et d 'interêt pour votre travail sur votre site.

Je serai demain toute la journée à la Seyne pour m'imprégner encore du site des chantiers navals. Je compte aussi retourner à la librairie Charlemagne dans laquelle j'ai déjà pu consulter quelques ouvrages sur les chantiers.

Ma première visite des lieux m'a donné beaucoup d'émotions. J'ai eu la sensation d'une ville traumatisée socialement et économiquement et aussi dépassée par son envie de s'en sortir ( nouvelles constructions devant la porte des chantiers, futur casino, ville peu structurée au niveau urbain...). Mais le site des chantiers ou la corniche pacha portent en eux  la mémoire de la ville et de ces citoyens mais aussi d'un pays et d'une époque et je crois que la solution se trouve là. Redynamiser la ville en les utilisant, les retravaillant, les exploitant dans notre modernité.

Je ne manquerai de vous tenir informer de mon avancement dans mon travail; qui reste un travail scolaire de diplome et pas de professionnel. En effet le temps qui nous est imparti est très court: 4 mois.

Encore merci de votre enthousiasme et votre collaboration.

Bien à vous.

MP

R2.

Bonjour,

Merci pour votre réponse. C’est avec plaisir que je partage et que je fais connaître par mon site internet un maximum de choses sur l’histoire, riche et attachante, de la ville de La Seyne et de ses chantiers. Votre analyse est tout à fait exacte : « ville traumatisée socialement et économiquement et aussi dépassée par son envie de s'en sortir ».

Bonne visite du site des chantiers, dont il ne reste hélas plus grand chose, et dont certains vestiges (atelier mécanique) sont dans un triste état. Heureusement, le Pont et la Porte ont été sauvés et réhabilités.

Bon courage pour la suite de votre travail. Mais je voulais aussi vous prévenir que, si vous venez aujourd’hui à La Seyne, la librairie Charlemagne est en principe fermée le lundi. Mais vous pouvez aussi consulter des ouvrages sur les chantiers aux Bibliothèques Municipales (Soit en ville, rue François Croce ; soit au Clos Saint Louis, avenue Guillaume Henri).

Cordialement,

Jean-Claude Autran


28 décembre 2011 - 5 janvier 2012 : Présence d'une tour insolite à côté du pont du chantier

Q1.

Bonsoir J. Claude,
 
Sur le forum de La Seyne info il y a un sujet sur le pont à la page "Feuilleton de La Seyne". Un forumeur vient de nous sortir une très ancienne photo où l'on distingue une tour qui se trouve à proximité du pont et on se demande à quoi elle pouvait servir.
 
Elle a tout l'air d'une grande citerne, mon idée est que le pont était peut être actionné par la vapeur au début, avant qu'il le soit électriquement. Je ne vois que ça
 
Amitiés
 
HG


R1a. (à JPG1)

Cher ami,

(...) Pardon de vous importuner une nouvelle fois, mais je profite de ce message pour vous adresser une petite question qui vient de m’être posée et à laquelle je ne sais pas répondre.

Ci-joint : une ancienne carte postale du pont des chantiers qui doit dater des années 1920 (éditeur P. Braive). Il s’y trouve, au pied du pont, une curiosité, une sorte de grande tour (ou de réservoir ??) qu’on n’a jamais vue figurer sur aucune autre photo ou carte postale du pont. Vous qui connaissez bien les chantiers et avez notamment présenté des conférences sur ce pont du Chantier, auriez-vous une idée de la fonction qu’aurait pu avoir cette sorte de tour ?

Merci par avance si vous pouviez me fournir un élément de réponse.

Encore toutes mes amitiés.

Jean-Claude Autran

R1b. (à JPG2)

Cher ami,

Pardon de venir peut-être vous importuner avec une question (qui vient de m’être posée et à laquelle je n’ai pas su répondre).

Mais, vous qui êtes un grand collectionneur de cartes postales et qui connaissez bien les chantiers de La Seyne, peut-être aurez-vous une idée.

Ci-joint : une ancienne carte postale du pont des chantiers qui doit dater des années 1920 (?) (éditeur P. Braive). Il s’y trouve (désignée par une flèche), au pied du pont, une curiosité, une sorte de grande tour (ou de réservoir ??) que je n’ai jamais vue figurer sur aucune autre photo ou carte postale du pont. Auriez-vous déjà vu cela ? Et auriez-vous une idée de la fonction qu’aurait pu avoir cette sorte de tour en cet endroit ?

Merci par avance si vous pouviez me fournir un élément de réponse.

Encore toutes mes amitiés et une Bonne Année 2012, puisqu’on en est maintenant très proche.

Jean-Claude Autran

R1c. (à MA)

Cher Michel,

Après ces vœux, je reviens à mes sujets de prédilection : Pardon cependant de venir déjà t’importuner avec une question (qui vient de m’être posée et à laquelle je n’ai pas su répondre).

Toi qui es un grand collectionneur de cartes postales, qui sait bien les dater, et qui connaît bien aussi les chantiers de La Seyne, peut-être auras-tu une idée.

Voici la question :

Ci-joint : une ancienne carte postale du pont des chantiers qui doit dater des années 1920 (?) (éditeur P. Braive). Il s’y trouve (désignée par une flèche), au pied du pont, une curiosité, une sorte de grande tour (ou de réservoir ??) que je n’ai jamais vue figurer sur aucune autre photo ou carte postale du pont. As-tu déjà vu cela ? Et as-tu une idée de la fonction qu’aurait pu avoir cette sorte de tour en cet endroit ?

Merci par avance si tu peux me fournir un élément de réponse.

Encore toutes mes amitiés,

Jean-Claude

R1d. (à HG)

Bonjour Henri,

Je n’ai toujours pas trouvé de réponse à cette question de tour ou de citerne au pied du pont.

J’ai fait suivre la question à 3 spécialistes des cartes postales anciennes et qui connaissent aussi les chantiers de La Seyne (qui devraient être capables, d’après le nom de l’éditeur (toulonnais) P. Braive, de la dater avec assez de précision), mais je n’ai encore enregistré aucune réponse.

Je t’informerai aussitôt de tout ce que j’aurai pu avoir comme explication.

Mais, d’après ce que mon père avait écrit dans son Tome 5, le mécanisme du pont était électrique dès l’origine :

« ... moteur électrique d'abord qui permettait de l'abaisser ou de le relever en 3 minutes environ. En prévision d'une défaillance de l'électricité, un moteur thermique avait été prévu, mais il fallait alors 15 minutes pour la manoeuvre complète. »

Merci également pour la référence au livre d’Histoire des Forges et Chantiers de J.-B. Gaignebet. Je le connaissais et j’en ai d’ailleurs un exemplaire dans les archives de mon père.

A bientôt.

Jean-Claude

Q2.

Bonjour Jean-Claude.

Je n’avais jamais remarqué cette présence insolite.

Le scan du dos de la cp pourrait aider à la datation.

J’ai transféré vers des spécialistes de l’histoire industrielle.

A priori, pour moi, ce serait un stockage tampon d’eau destiné aux moteurs à vapeur en développement au début du XXème.

Soit pour le transit des locomotives, soit à celui des vapeurs sur rade.

@ suivre …

Je te tiendrais au courant si réponse.

Amitiés

MA

R2. (à HG et à Seyne.info)

Bonsoir Henri,

D'après M. MA qui connaît bien les chantiers et les cartes postales, cette "tour", ou "réservoir", serait « un stockage tampon d’eau destiné aux moteurs à vapeur en développement au début du XXème. Soit pour le transit des locomotives, soit à celui des vapeurs sur rade. @ suivre … ».

NB. Si l'on pouvait avoir le scan du verso de la carte postale, cela pourrait aider à la datation de cette structure.

Amitiés,

Jean-Claude

Q3.

Bonjour,

Sur cette autre carte postale, je pense que c'est un réservoir d'eau pour la chaudière du pont basculant (1916-1918) et le remplissage du train à vapeur, que l'on voit sur la cp.

JPG2

R3. (à HG)

Bonjour Henri,

Monsieur JPG, grand collectionneur de cartes postales et ancien des Chantiers, pense que c'est un réservoir d'eau pour la chaudière du pont basculant (1916-1918) et le remplissage du train à vapeur, que l'on voit sur cette autre carte postale - ci-jointe.

Tu avais probablement raison, le pont a pu fonctionner à la vapeur les premières années, avant d’avoir son moteur électrique installé.

Amitiés,

Jean-Claude





9-23 novembre 2011 : Centenaire de la disparition du cuirassé Liberté : le renflouement de l'épave (1911-1925)

Q1a.

Bonjour Jean-Claude,

(...) Je profite du courriel pour t’inviter bien cordialement à assister à ma prochaine causerie / conférence. Toi et tes proches bien sûr. Je n’ai pas encore de carton officiel mais je ne suis qu’invité ! Elle aura lieu le mardi 22 novembre, au Musée National de la Marine à Toulon (jour de fermeture mais « entr’ouvert » pour les activités d’animation – accueil à la porte, et gratuit). Le thème m’a été demandé par l’Association des Amis des Musées de la Marine. Il devra me permettre de développer « Les étapes pour parvenir au renflouement du Liberté ». Il débouchera sur un second article à paraître dans Neptunia (le premier sera en vante en décembre). Vaste champ d’investigation où pas ou peu de monde est passé. Je suis mis au défi d’appliquer ce que je m’imposais jusque là : ne pas faire du copié-collé de ce qui a déjà été présenté il y a cent ans et lors des diverses commémorations intermédiaires. Là je ne puiserai pas que dans mes sources. Je suis allé passer de longues heures, journées, dans les différents services d’archives du SHD. C’est encore en cours d’acquisition et de dépouillement. Mais j’ai déjà suffisamment de matière pour tenir … un siège ! Et tu sais que lorsque j’annonce une capital de données c’est que le seau est bien plein. Comme ceux de mon jardin !
 
Avant de passer à autre chose, et à propos de l’assos « Aux Marins », ils ont un site fa-bu-leux que je visite à l’occasion. Ah si j’avais plus de temps !
http://www.amedenosmarins.fr/

@ suivre
 
Bien amicalement.

Michel Augier

Q1b.

Bonjour ou bonsoir
 
Vous trouverez ci-après une invitation pour une prochaine manifestation.
J’espère vous retrouver à cette occasion et je vous présente toutes mes excuses pour cette intrusion par mailing ; je vous prie de les accepter.
 
L’entrée sera gratuite. Soixante-dix places seulement. Transports en commun à proximité du Musée qui se trouve au début de l’Avenue de la République, côté Porte de L’Arsenal.
 
Meilleures salutations, amitiés et remerciements anticipés.
 
Michel Augier

Invitation
« La disparition par explosion du cuirassé Liberté en rade de Toulon
le 25 septembre 1911 »

Commémoration du centenaire
 
Le renflouement des épaves
 
Dans le cadre du cycle des conférences des Amis du Musée de la Marine, évocation illustrée à partir de sources historiques.
Mardi 22 novembre 2011, 17 heures 30, Musée National de la Marine, Toulon.

Intervenant : Michel Augier
 
Visite de l’exposition-dossier sur le centenaire conseillée
(du mercredi au lundi / 10 h – 17 h)

R1.

Bonsoir Michel,

Bravo pour ta superbe conférence d’hier soir. J’ai été (ainsi que mes amis présents dans la salle) subjugué par autant de précisions, validées par autant de documents historiques de retrouvés. J’ignorais qu’on en savait autant (grâce à tes recherches opiniâtres) sur cette phase de déblaiement et de renflouement. Je réalise à quel point ce que mon père avait écrit, et ce que j’ai résumé ensuite dans mes conférences, était superficiel et parfois complètement erroné (dates et périodes d’intervention, arasement de l’épave, gêne pour l’entrée dans la rade de la 1ère escadre, moyens mis en œuvre, flotteurs italiens, etc. etc.).

(...) Amitiés. A bientôt sans doute.

Jean-Claude Autran






15 octobre 2011 - 23 septembre 2012 : Chantier naval à La Seyne en 1913 - Bateaux en ferro-ciment

Q1.

Bonjour,

Je m’intéresse en ce moment à quelques photos dont j’ai fait l’acquisition. Elles concernent un chantier naval qui s’était constitué à la Seyne en 1913, il me semble (à confirmer) près du fort Balaguier ou aux Sablettes et ce pour construire des bateaux en ferro-ciment (technique innovante pour l’époque). La revue le Yacht donne quelques précisions sur ce chantier qui exploite le procédé Gabellini (du nom de l’ingénieur italien de Rome spécialiste du ciment-armé) et construit dans un premier temps quatre chalands pour la Société des Grands Bassins du Port de Toulon. Ces bateaux sont d’autant plus intéressants que la technique du ciment armé a été initié par un Varois, J.L. Lambot, qui le premier dés 1848 construit une barque en fer-ciment (qui est encore, semble t ’ il, encore visible au Musée de Brignoles).

Je recherche des informations sur ce chantier sommaire (apparemment la "Société du Matériel flottant en ciment armé"). A-t-il un rapport avec celui de Baudouin ; par qui est-il créé et développé. Et vu l’origine des photo (Sébille), aurait-il un rapport avec les chantiers qui se trouvaient au Pharo à Marseille.

J’ai quelques pistes qui devraient me permettre de compléter ces éléments mais malheureusement le temps me manque pour l’instant . Tout conseil pour des directions de recherches futures et toutes idées venant de vos lecteurs serait le bienvenu.

Bien sûr, toutes mes félicitations pour ce site vivant et toujours en évolution qui apporte un nombre considérable d’informations.

Merci.

Meilleures salutations

JMB

PJ : article du Yacht 1913 et 1 photo.

R1.

Bonjour,

En réponse à votre message, je regrette de n’avoir pour l’instant aucun élément de réponse concernant, à La Seyne, un chantier de construction de bateaux en ferro-ciment.

Je ne retrouve, nulle part dans mes archives, de Société ayant porté le nom de Matériel flottant en ciment armé.

Effectivement, Joseph Lambot était varois et son prototype de barque est encore exposé au musée de Brignoles :

http://www.museebrignolais.com/hom.htm

Mais je n’ai rien trouvé sur l’exploitation d’un procédé Gabellini dans une société qui aurait été implantée dans la région. Et pourtant, l’article du Yacht mentionne bien “à La Seyne”.

A La Seyne, dans l’anse de Balaguier, il y a eu effectivement un chantier naval “Les Chantiers Maritimes du Midi”, à partir de 1917 (voir ci-joint, la copie de l’un des posters d’une exposition sur le quartier Balaguier). Mais je ne suis pas au courant d’une société qui l’aurait précédé en 1913 ou qui ait eu un rapport avec M. Baudouin .

Je ne peux donc apporter aucune réponse à votre question. Mais je vais essayer de me renseigner auprès de deux de mes collègues qui sont érudits en matière de constructions navales de toutes sortes. Je vous tiens au courant dès que j’ai pu recueillir quelque élément de réponse.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonjour,

Merci mille fois pour votre réponse - fort aimable - à mon mail.

Et surtout merci pour les informations sur le chantier Baudouin qui m’ont beaucoup intéressé car je suis concerné aussi par les chantiers qui se trouvaient au Pharo à Marseille (Borelly - Sébille, puis donc Baudouin..) vers 1900 et après et construisant pour le Yachting et la plaisance. Je ne manquerai pas de vous communiquer ce qui serait susceptible de concerner la Seyne et le yachting et qui serait intéressant.

Cordialement

JMB

R2. (à JPG)

Cher ami,

(...) Je voudrais vous demander conseil à propos d’une question que m’a posée un de mes correspondants et sur laquelle je n’ai aucune idée.

Ce Monsieur recherche des informations sur « un chantier naval qui se serait constitué à la Seyne en 1913, peut-être (à confirmer) près du fort Balaguier, et ce pour construire des bateaux en ferro-ciment (technique innovante pour l’époque). La revue le Yacht (photo et article ci-joints) donne quelques précisions sur ce chantier qui exploitait le procédé Gabellini (du nom de l’ingénieur italien de Rome spécialiste du ciment-armé) et qui avait construit dans un premier temps quatre chalands pour la Société des Grands Bassins du Port de Toulon. Ces bateaux sont d’autant plus intéressants que la technique du ciment armé a été initié par un Varois, J.L. Lambot, qui le premier dés 1848 construit une barque en fer-ciment (qui est encore visible au Musée de Brignoles). »

Comme je n’ai jamais entendu mentionner un tel chantier, à La Seyne, en 1913 (Il ne peut s’agir des Chantiers Navals du Midi, qui n’ont été, je crois, créés qu’en 1917), je me suis permis de vous demander si vous avez quelque information à ce sujet. Je vous en remercie par avance.

Toutes mes amitiés.

Jean-Claude Autran

Q3.

Cher ami

(...) J'aurais aimé me documenter sur le sujet que vous évoquez et dont je ne sais rien de plus que vous;

Marie Martinenq (née Carle), la Mère de notre Conseiller général a été la Secrétaire de Mr. Delestrade Directeur des Chantiers du Midi, dans les années 45-50.

Elle m'avait dit être en relation avec une personne (dont j'ignore le nom) qui aurait eu des informations en vue d'éditer un texte sur ces chantiers, mais elle ne m'a jamais rien divulgué et c'est dommage car j'aurais bien aimé en faire mention.

Que disent  les archives du Musée de Brignoles où se trouve le prototype de Lambot ?

Et que trouve-t-on dans les magistrales sources de votre Père ?

Avec mes regrets de ne pouvoir vous venir en aide

Ce Vendredi 25.11 je suis invité par les sympathiques membres du transbordeur à présenter ce que je sais des "Templiers".

J'aurais une vraie joie à vous  rencontrer que ce soit à cette occasion ou tout autre.

Amitié.

JPG

R4a. (à JPG)

Cher ami,

Merci pour votre message.

J’airais aimé vous rencontrer ce vendredi 25, mais je suis déjà retenu par une invitation d’ordre familial en fin d’après-midi + soirée. Ce sera certainement pur une autre fois.

Concernant ma question sur cette construction de bateaux en ferro-ciment, je n’ai rien trouvé de plus dans les sources de mon père.

L’idée de rechercher dans les archives du musée de Brignoles est très bonne. Je la retiens pour un prochain passage dans cette ville.

Entre temps, j’ai aussi posé la question à mon ami GG, qui m’a donné une autre piste. En effet, le profil des collines visibles dans le lointain sur la vieille photo du chantier de chalands, semble bien correspondre à la chaîne du Faron. Ce chantier aurait donc pu se situer dans le secteur des Mouissèques, à l’est du périmètre des F.C.M. de l’époque. Venant à l’appui de cette hypothèse, il y a aussi le souvenir, en cet endroit, d’un tel chaland en ciment armé, resté à l’abandon jusqu’au milieu des années 50, sur lequel les gamins de ma génération allaient pêcher. Depuis, le site a été bouleversé avec l’extension des Chantiers et la construction du quai d’armement.

Ce n’est qu’une piste, un simple détail, que je tenais seulement à vous communiquer. Car cette hypothèse des Mouissèques écarterait celle d’un chantier proche des Chantiers Navals du Midi.

Avec toutes mes amitiés, et beaucoup de succès pour votre prochaine conférence sur les Templiers.

Jean-Claude Autran

R4b. (à  JMB)

Cher Monsieur,

Je ne sais pas si vous avez progressé à propos de la recherche de ce chantier de construction de bateaux en ferro-ciment à La Seyne-sur-Mer.

De mon côté, j’ai pu contacter deux personnes ayant une bonne connaissance de l’histoire de la construction navale à La Seyne.

L’un n’avait jamais entendu parler d’un tel chantier. Mais l’autre m’a suggéré une nouvelle piste. En effet, le profil des collines visibles dans le lointain sur la vieille photo du chantier de chalands, semble bien correspondre à la chaîne du Mont Faron. Ce chantier aurait donc pu se situer dans le secteur dit des “Mouissèques”, donc jouxtant du côté est le domaine des Forges et Chantiers de la Méditerranée de l’époque. Venant à l’appui de cette hypothèse, il y a aussi le souvenir, en cet endroit, d’un tel chaland en ciment armé, resté à l’abandon jusqu’au milieu des années 50, sur lequel les gamins de ma génération allaient pêcher. Depuis, le site a été bouleversé avec l’extension des Chantiers et la construction en cet endroit du “quai d’armement” dans les années 60, quai qui est maintenant utilisé pour l’accueil des paquebots de croisières.

Ce n’est qu’une piste, un simple détail, que je tenais seulement à vous communiquer. Car cette hypothèse des Mouissèques écarterait celle d’un chantier proche des Chantiers Navals du Midi.

Bien cordialement à vous

Jean-Claude Autran

Q5.

Cher Monsieur,

Votre mail m’a beaucoup intéressé et vos hypothèses semblent tout à fait sérieuses ; pour ma part je n’ai pas une connaissance assez précise des paysages de la Seyne de cette époque.

Ces photos viennent des archives de Léon Sébille qui ont été dispersées il y a quelques années sur Marseille. Elles faisaient partie d’un grand nombre de photos principalement prises au chantier Borelly et Sébille au Pharo souvent par Léon Mouret (qui a été aussi correspondant du Yacht) . Celle-ci présentaient un intérêt certain pour L. Sébille mais nous n’en savons pour l’instant pas la raison.

Pour ma part étant encore en activité (cabinets d’architecture) je n’aurai malheureusement absolument pas le temps dans les mois qui viennent de faire la moindre recherche nécessaire en archive (que ce soit à Marseille ou à Toulon). Et j’en suis à espérer la retraite !….

Je vous envoie une photo complémentaire et surtout trois photos qui ont été achetées sur e-bay par une personne non-identifiée car elles vous permettront vraisemblablement de localiser ce chantier quasi forain. Je les ai rayées par courtoisie pour l’acheteur.

En espérant que vous pourrez compléter pour vous-même les éléments du Yacht concernant La Seyne sur Mer (que nous apprécions beaucoup) et mieux connaître cette production en ciment-armé.

Très cordialement

JMB

R5.

Cher Monsieur,

Merci pour ce dernier message et les nouvelles photographies.

Mais je dois avouer que l’examen de ces dernières (celle de Sébille, ainsi que les ni-ebay-1.jpg et ni-ebay-3.jpg, sur lesquelles les paysages apparaissent plus nettement) amène à remettre en cause l’hypothèse que j’avais formulée dans mon dernier message, à savoir l’emplacement du chantier dans le secteur des Mouissèques.

En effet, si l’on était sur le rivage des Mouissèques, on aurait un quai de direction est-ouest et donc parallèle à la chaîne du Mont Faron, et les chalands en construction seraient orientés nord-sud (ce que l’on croyait voir sur la photo du Yacht). Mais sur vos dernières photos, qui montrent beaucoup mieux la configuration du chantier, le rivage apparaît en fait très oblique par rapport au Faron, et les chalands dirigés vers l’est, ou l’est-nord-est, en direction de la sortie de la petite rade. Ce qui nous ramènerait bien à votre première hypothèse d’un chantier à Balaguier. De plus, il apparaît très nettement sur vos photos la présence de plusieurs parcs à moules (ou à huîtres) et leurs petites maisons. On y voit aussi plusieurs navires de guerre, à la droite de la chaîne du Faron et semblant proches de la Grande Passe de la rade. Tout ceci confirmerait bien qu’on se situe dans l’anse de Balaguier, où de nombreux parcs à moules existaient à l’époque (alors qu’il n’y en a jamais eu au nord du rivage des Mouissèques, vu la présence des navires de guerre ancrés dans ce secteur). Ce chantier se serait donc situé soit à l’emplacement de ce qui deviendra les Chantiers Navals du Midi quelques années plus tard, soir à quelques dizaines de mètres plus au nord, en allant vers le milieu de l’anse, mais sans doute pas davantage car il a existé, pendant deux siècles, vers le milieu de l’anse de Balaguier un restaurant célèbre (“Au Père Louis”) qui recevait des personnalités de haut rang. Et je doute qu’un chantier ait pu s’installer devant la perspective de la terrasse du Père Louis.

Mais je pense qu’il faut poursuivre les recherches car jusqu’ici je n’ai trouvé aucune mention historique de la présence de ce chantier. A ma prochaine visite à la bibliothèque des Amis du Vieux Toulon, qui possède de riches archives, j’essayerai de creuser davantage cette question, qui finit moi aussi par m’intriguer car c’est une question qui touche à l’histoire maritime ma ville, et que j’ignorais totalement. (Et même mes amis historiens de la construction navale n’en savaient rien). Raison de plus pour s’y intéresser.

Je vous tiendrai au courant de l’avancement de cette recherche.

Jean-Claude Autran

Q6. (23 septembre 2012)

J'ai présenté une synthèse de vos connaissances sur LAMBOT lors de ma causerie de Sanary Mardi 18 courant et il vient de m'arriver ce reportage à porter au dossier.

Amitié.

JPG

----- Original Message -----
From: CS (...)

Subject: Le Cimentier

Bonsoir Jean-Pierre,

Je pense avoir retrouvé les liens que Dominique vous avait dénichés sur le Cimentier.

Sur le premier site, il est question du sieur Lambot, inventeur. Le dernier vous fera, grâce à une excellente vidéo, visiter les entrailles de cette épave, images en tous points conformes au souvenir que j'en ai gardé.

Bonne soirée.

Amitié.

CS

http://grieme.org/pages/cimentier.html
http://scubaspot.free.fr/epaves/cimentier.html
http://m.youtube.com/#/watch?v=Wy6FldMML1M&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DWy6FldMML1M&gl=FR



1er septembre - 9 décembre 2011 : Catastrophe du cuirassé Liberté : préparation de la commémoration du 100e anniversaire (2) (septembre 2011) et compte-rendus (octobre-décembre 2011)
Q1. (1er septembre 2011)

Cher Monsieur,

(...) J'étais cet après midi au musée du vieux Toulon à l'inauguration des manifestations organisées par l'Escolo de la Targo et noté votre conférence du 14 septembre à 17 h 30 à la porte d'Italie. Je ne suis pas sûre de pouvoir être présente...

Pourrez vous me donner des informations sur les cérémonies du centenaire de la catastrophe du cuirassé Liberté où fut tué votre grand-père, je n'ai rien reçu à ce jour.

Merci encore pour votre confiance.

Avec toute ma gratitude.

Bien à vous.

Geneviève Lévy

R1a. (4 septembre 2011) (à GL)

Chère Madame,

(...) Concernant la seconde partie de votre message (100e anniversaire de la tragédie du cuirassé Liberté), je regrette de n’avoir pu vous rencontrer le soir de l’inauguration. Un gros problème de circulation sur le boulevard Leclerc m’a amené au cours Lafayette avec plus d’une demi-heure de retard et, entre temps, vous aviez dû déjà partir. J’ai pu néanmoins rencontrer le capitaine de vaisseau de la Marine, votre collègue Caroline Depallens, ainsi qu’un journaliste de Var-Matin qui prévoit une double page sur l’événement.

J’en profite pour vous remercier de votre intervention auprès de M. le Préfet Maritime, car, à partir de là, les choses ont effectivement bougé : La Marine accepte ainsi, au matin du 25 septembre, de mettre au service des familles de victimes un bateau “Gazelle” pour les transporter au lieu de la catastrophe de manière à y immerger une couronne de fleurs. Il devrait y avoir aussi une haie d’honneur lors du dévoilement de la plaque à la mémoire des victimes de l’explosion, dans la cour de l’Escolo de la Targo. Sans compter la présence remarquée d’un capitaine de vaisseau pour l’inauguration de notre exposition.

La plaque à la mémoire des victimes doit être actuellement en cours de confection, par les soins de la Mairie de Toulon, le texte ci-dessous ayant été transmis il y a quatre semaines environ à M. Damien Chabert :

« A la mémoire des victimes de la catastrophe du cuirassé « Liberté » »
               « 25 septembre 1911 – 25 septembre 2011 »
« Plaque souvenir apposée par la Municipalité de Toulon »

Quant au programme des cérémonies, la carte d’invitation devrait également être prête très prochainement. Vous trouverez en pièce jointe le texte qui a été donné pour être reproduit, ainsi que le programme du mois de septembre de La Targo.

Au cours de ce mois de septembre, vous avez vu que je présente une conférence sur la tragédie du cuirassé le mercredi 14 à 17 h 30 au Petit Théâtre Porte d’Italie. J’aurais été très honoré de votre présence, mais je comprends bien que vous ne puissiez pas vous rendre disponible pour chacun des évènements qui se produisent dans votre ville. A noter que je redonne la même conférence (un peu plus détaillée sans doute) à La Seyne, dans le cadre des Amis de La Seyne Ancienne et Moderne, le lundi 19 à 17 heures, salle Apollinaire. Mais la date et le lieu ne vous arrangent peut-être pas davantage.

Espérant cependant vous rencontrer à l’une ou l’autre de ces manifestations, notamment pour le 25 septembre, recevez, Chère Madame, avec tous mes remerciements pour vos différentes actions (sans oublier votre préface), l’assurance de mes sentiments très dévoués.

Jean-Claude Autran

R1b. (à GP)

Bonjour,

Ceci pour vous informer que j'ai eu le contact avec la famille des descendants de Charles Zattara, 2e maître qui a péri sur la même chaloupe que mon grand-père. M. JPG m'a rappelé pour me confirmer sa participation aux commémorations du 25 septembre. Je vais lui envoyer une copie du carton d'invitation et du programme du mois de septembre que vous m'avez adressés.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R1c. (à GP)

Bonsoir,

Encore bravo pour la remarquable exposition qui a été inaugurée hier.

Madame Lévy vient de me dire qu'elle était venue assister à l'inauguration. J'ai dû la manquer de quelques minutes à cause de mon retard. C'est dommage car je devais justement la rencontrer pour aborder divers sujets avec elle. A propos de notre commémoration, j'aurais aimé savoir si c'est à partir de son intervention auprès du Préfet Maritime que les choses avaient commencé à bouger, et que nous avons eu la visite d'un capitaine de vaisseau à notre inauguration.

Comme convenu, j'ai bien communiqué aujourd’hui le programme prévisionnel de la matinée du 25 septembre (ainsi que le planning de septembre de l’Escolo de la Targo) aux différentes familles de descendants de victimes ou de rescapés de la tragédie de la Liberté : Giannoni (Zattara), Bernugat (Lamour), Bodin, et Falconetti ; en leur demandant de confirmer ou d’annoncer (pour les 3 derniers qui résident en Bretagne) leur éventuelle visite auprès de vous, vu le nombre limité de places sur la bateau de la Marine Nationale.

Entre temps, j’ai eu un message de Mme CM, descendante de Pierre Petitbrouhaud, marin rescapé de la Liberté, qui souhaite aussi participer.

A très bientôt. Je passerai revoir l’exposition sans doute demain après-midi.

Amicalement,

Jean-Claude Autran

PJ. Compte-rendu de presse et photos de l'inauguration de l'exposition sur le cuirassé Liberté

Var-Matin, 5 septembre 2011
Inauguration : Les officiels
Vue générale de l'exposition Vue générale de l'assistance
Documents sur la catastrophe Documents sur les victimes

R1d. (à GB, GF, JRB) (2 septembre 2011)

Cher Monsieur, Chère Madame,

Suite à un précédent message (février 2011), je vous confirme qu’une commémoration du 100e anniversaire de la catastrophe du cuirassé Liberté va être organisée à Toulon le dimanche 25 septembre 2011.

Une invitation officielle de la Mairie de Toulon va être prochainement envoyée à toutes les familles de descendants, victimes ou rescapés de la catastrophe, qui ont pu être retrouvées.

Veuillez trouver ci-joint, dès à présent, le programme prévisionnel de cette journée. Egalement, le programme du mois de septembre de l’association culturelle provençale l’Escolo de la Targo qui, avec l’Amicale des Enfants de Bretagne du Var, ont inclus la commémoration de ce 100e anniversaire dans leur planning du mois de septembre, avec exposition, animation et conférences.

J’imagine que, résidant loin de Toulon, il vous est peut-être difficile de vous déplacer à Toulon, mais nous bien évidemment serions très honorés de votre présence à l’une ou l’autre de ces manifestations, tout particulièrement à celles du 25 septembre.

Pour tout renseignement complémentaire, merci de vous adresser aux organisateurs de la commémoration : M. ou Mme Gérard PASCAL (04 94 12 96 91 ou gegepascal83@orange.fr) [Mme Pascal est la petite-fille du marin Jean Marie Yhuel, de Quimperlé, disparu dans la catastrophe].

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

R1e. (à JPG) (2 septembre 2011)

Objet : Commémoration du 100e anniversaire de l’explosion du cuirassé Liberté

Cher Monsieur,

En attendant le carton d’invitation officielle de la Mairie de Toulon, je vous prie de trouver ci-joint un programme quasi définitif de la matinée du dimanche 25 septembre.

Pour l’immersion d’une couronne de fleurs, en mer, la Marie Nationale met à notre service un bâtiment de soutien « Gazelle », prévu pour 20 personnes (familles des descendants des victimes). Le rendez-vous est en principe à 8 h 45 devant l’entrée principale de l’Arsenal.

Merci de confirmer votre participation, soit à moi, soit aux organisateurs des commémorations, M. ou Mme Gérard Pascal (...).

Je vous rappelle aussi l’exposition qui se tient jusqu’au 25 septembre à l’Escolo de la Targo (tous les après-midis, sauf le dimanche), ainsi que ma conférence du mercredi 14 septembre, au Petit Théâtre Porte d’Italie, 17 h 30.

Dans l’attente de vous rencontrer prochainement.

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

Q2. (3 septembre)

Deux députés ont envoyé une lettre au Préfet Maritime : Madame Lévy et Monsieur Vitel. Et ici à Carqueiranne je sais que le secrétaire général de la commune Monsieur Voyenne à demandé à monsieur Marc Giraud notre maire d'intervenir également.

Pour le 25, j'aurai une conversation téléphonique mardi avec le capitaine de vaisseau qui était présent, pour redéfinir l'horaire car il pense que c'est un peu juste pour assister ensuite à la messe à 10h30. Je lui ai demandé d’obtenir si possible la présence d'un aumônier de la Marine sur le bateau, il était favorable à ma requête.

Je suis passé ce jour chez la fleuriste de Carqueiranne. Elle va se renseigner pour la confection de la gerbe car il lui semble qu'il y a des règles de non pollution à respecter. Elle nous ferra des propositions de tarifs la semaine du 11.

L'article de Var-Matin présentant le festival de La Targo est en ligne sur le site du journal. Nous allons surveiller les publications dans les jours à venir car le journaliste qui vous a interrogé ainsi que mon épouse doit faire un grand article, il a parlé d'une double page. Bien amicalement.

GP

R2. (5 septembre)

Bonsoir,

Merci pour ces dernières informations.

De mon côté, j'ai écrit à Madame Lévy, pour différentes questions, mais notamment pour la remercier de son intervention. Elle m'a confirmé sa présence le dimanche 25, et, dans toute la mesure du possible, pour ma conférence du mercredi 14.

Pour cette conférence, je pense que le Théâtre possède un vidéoprojecteur et qu'il me suffira donc de venir avec un PC sur lequel se trouvera le fichier PowerPoint de la conférence. Je viendra au moins 45 minutes à l'avance pour effectuer des essais préalables et avoir le temps de résoudre tout problème technique pouvant se poser.

Concernant la double page en préparation sur Var-Matin, je risque de ne pas la voir paraître moi-même car je suis abonné à Var-Matin, mais pour l'édition "Toulon-Ouest (La Seyne-Sanary)", ce qui fait que je ne reçois pas en général les pages qui concernent Toulon. Le jour où l'article paraîtra, pourriez-vous, je vous prie, m'acheter un second exemplaire du journal (que je vous rembourserai ensuite) afin que je ne manque pas cet article.

Dernier point, j'ai reçu un message de Mme CM, descendante d'un marin (apparemment rescapé) de la Liberté, qui souhaite s'associer à la cérémonie du 25. Je lui ai demandé de vous contacter pour la question du nombre de places à bord du bateau de la Marine.

Bien amicalement,

Jean-Claude AUTRAN

Q3. (5 septembre)

Cher Monsieur,

(...) Je suis désolée de vous avoir raté l'autre soir. Merci pour les informations que vous me donnez sur les différentes manifestations relatives à la commémoration du centenaire de la tragédie du Liberté. Effectivement, il me sera très difficile d'aller à La Seyne ; En revanche, je ferai vraiment tout mon possible pour être à celle de Toulon. Et bien sûr, sauf circonstance particulière, je serai présente le 25.

A très bientôt, j'espère.

Avec mes sentiments les plus cordiaux.

G. Lévy

Q4a. (5 septembre)

Il y a bien un vidéo projecteur et un écran au petit théâtre, vous pourrez relier votre ordinateur, mais prévoir également une clé usb avec votre montage. S' il y avait un problème de compatibilité d'ordinateur, il y a un portable qui est compatible avec le vidéoprojecteur à La Targo. Venez nous retrouver au 69 cours Lafayette 45 minutes avant et vous pourrez aller au théâtre avec Guy Revest pour tout préparer.

Pour l'article de Var-Matin, nous sommes dans la même situation puisque nous à Carqueiranne c'est l'édition d'Hyères, mais je vais prévoir cela avec des membres de la Targo qui sont de Toulon. Ce matin ils nous ont informés de l'article que je vous transmets en pièce jointe. Il y a eu du monde à l'expo vendredi et samedi, mais pour aujourd'hui lundi seulement 15 personnes.

Demain, je vais aller chercher les cartons d'invitation pour le 25 à la mairie , je vous en garderai pour vous les donner le 14.

Pour les personnes qui souhaitent venir sur le bateau je vais essayé de savoir demain matin auprès de la préfecture maritime les documents à fournir pour entrer en voiture dans la base navale et en même temps voir l'horaire exact de rendez-vous et d'embarquement. A suivre... Bien amicalement.

GP

Q4b. (6 septembre)

Il y aura au maximum 20 places sur le bateau Nous avons rendez-vous le 25 à 8h45 à la porte de la base navale, là des petits bus viendront nous chercher. et nous seront de retour pour 10h donc 30mn pour aller à la cathédrale.Il faut que je fasse parvenir la liste des personnes montant à bord le 12 septembre, Nom Prénom date et lieu de naissance, adresse et éventuellement nationalité si non française. Pouvez vous en faire part par mail à tous vos contacts. Merci.

Il y aura un clairon, pas assez de place pour un détachement des équipages. Pas de nouvelles pour l'aumônier mais j'ai eu le curé de la cathédrale au téléphone il est très coopératif bien que souhaitant lui aussi l'intervention d'un aumônier de la Marine.

La présence du Préfet Maritime lors du dévoilement de la plaque est pratiquement assurée, pour monsieur Falco c'est possible qu'il y assiste également.

La Marine va faire un effort de communication mais je ne sais pas lequel. Bien amicalement.

GP

R4a. (8 septembre) à GB, GF, JRB)

Madame, Monsieur,

Je me permets de compléter mon précédent message (2 septembre 2011) concernant la commémoration du 100e anniversaire de la catastrophe du cuirassé Liberté à Toulon, le matin du dimanche 25 septembre 2011.

Cette commémoration va consister successivement en :

- Immersion d’une couronne de fleurs en rade à l’emplacement de la catastrophe (8 h 45)
- Messe à la cathédrale de Toulon (10 h 30)
- Sonnerie Aux Morts et de dévoilement d’une plaque (offerte par la Ville de Toulon) « A la mémoire des victimes de l’explosion du cuirassé Liberté », à côté de celle des victimes du cuirassé Iéna (1907), dans la cour de l’association Escolo de la Targo, 69 cours Lafayette, Toulon (11 h 45), avec la participation très probable de M. le Préfet Maritime et de M. Hubert Falco, Maire de Toulon.
- Vin d’honneur.

S’il vous était possible d’assister à cette commémoration ce dimanche 25 septembre à Toulon), je vous demanderais de bien vouloir le confirmer par retour aux organisateurs : M. ou Mme Gérard Pascal (...).

En outre, il faut savoir que la cérémonie d’immersion de la couronne de fleurs en rade est limitée aux familles de descendants de victimes ou de rescapés (20 personnes maximum, compte tenu de la taille du bateau que la Marine met à notre service). Si vous souhaitez en faire partie, comme cela implique de pénétrer dans l’enceinte de l’Arsenal Maritime (rendez-vous à 8 h 45, devant l’entrée principale de l’Arsenal, près du parking Place d’Armes), il est indispensable que M. et Mme Pascal disposent rapidement de la liste exacte des participants : Nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse et éventuellement nationalité si non française. Merci de bien vouloir leur communiquer également ces renseignements.

Peut-être aurons nous donc l’occasion de faire connaissance, s’il vous est possible de vous déplacer à Toulon le 25 septembre.

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

R4b. (8 septembre, à MB)

Chère Madame,

Suite à de précédents échanges que nous avons eus à propos de l’explosion du cuirassé Liberté (25 septembre 1911), je me permets de vous informer qu’une commémoration du 100e anniversaire de cette catastrophe va être organisée à Toulon le dimanche 25 septembre 2011.

Une invitation officielle de la Mairie de Toulon va être prochainement envoyée à toutes les familles de descendants, victimes ou rescapés de la catastrophe, qui auront pu être retrouvées.

Veuillez trouver ci-joint, dès à présent, le programme prévisionnel de cette journée. Egalement, le programme du mois de septembre de l’association culturelle provençale l’Escolo de la Targo qui, avec l’Amicale des Enfants de Bretagne du Var, ont inclus la commémoration de ce 100e anniversaire dans leur planning du mois de septembre, avec exposition, animation et conférences.

Les dernières précisions que nous avons sur l’organisation de la journée du 25 septembre sont les suivantes :

- Immersion d’une couronne de fleurs en rade à l’emplacement de la catastrophe (8 h 45)
- Messe à la cathédrale de Toulon (10 h 30)
- Sonnerie Aux Morts et de dévoilement d’une plaque (offerte par la Ville de Toulon) A la mémoire des victimes de l’explosion du cuirassé Liberté, à côté de celle des victimes du cuirassé Iéna (1907), dans la cour de l’association Escolo de la Targo, 69 cours Lafayette, Toulon (11 h 45), avec la participation très probable du Préfet Maritime et de Hubert Falco, Maire de Toulon.
- Vin d’honneur.

J’imagine que, résidant loin de Toulon, il vous est peut-être difficile de vous déplacer à Toulon, mais nous serions bien évidemment très honorés de votre présence à l’une ou l’autre de ces manifestations, tout particulièrement à celles du 25 septembre.

S’il vous était possible d’assister à cette commémoration ce dimanche 25 septembre à Toulon), je vous demanderais de bien vouloir le confirmer par retour aux organisateurs : M. ou Mme Gérard PASCAL (04 94 12 96 91 ou gegepascal83@orange.fr) [Mme Pascal est la petite fille du marin Jean Marie Yhuel, de Quimperlé, disparu dans la catastrophe].

En outre, il faut savoir que la cérémonie d’immersion de la couronne de fleurs en rade est limitée aux familles de descendants de victimes ou de rescapés (20 personnes maximum, compte tenu de la taille du bateau que la Marine met à notre service). Si vous souhaitez en faire partie, comme cela implique de pénétrer dans l’enceinte de l’Arsenal Maritime (rendez-vous à 8 h 45, devant l’entrée principale de l’Arsenal, près du parking Place d’Armes), il est indispensable que M. et Mme Pascal disposent rapidement de la liste exacte des participants : Nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse et éventuellement nationalité si non française. Si vous pensez être présente, merci de bien vouloir leur communiquer également ces renseignements.

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

R4c. (8 septembre, à GP)

Bonjour,

Merci pour ces informations.

En ce qui concerne ma famille, nous souhaiterions, dans la mesure du possible, être 3 participants :

- AUTRAN Jean-Claude (...)
- AUTRAN Yolande, née MASSOL (...)
- AUTRAN Jean-Victor (...)

Tous de nationalité française.

(S’il y avait trop de demandes de participation par rapport aux 20 places disponibles, on pourrait ne venir qu’à deux, en annulant la participation du 3e membre de notre famille).

J’ai fait suivre votre demande à tous mes contacts, en leur demandant de prendre contact avec vous par retour pour s’inscrire sur le bateau. Je pense que M. Giannoni (Zattara) a déjà dû le faire. Pour les autres, qui sont tous localisés en Bretagne, je n’ai pas eu de retour à mon premier message.

A très bientôt donc, mercredi 14 pour ma conférence.

Amicalement,

Jean-Claude Autran

Q5a. (8 septembre)

Bonjour

J'ai bien reçu le déroulement de la manifestation et je vous remercie pour toute l'activité que vous développez pour mener à bien cette manifestation. Malheureusement, contrairement à ce que nous pensions, nous ne pourrons pas nous rendre à Toulon, mais nous serons de tout coeur avec vous.

Amitiés

GB

Q5b. (9 septembre)

Bonjour Monsieur AUTRAN,

Je vous remercie de me tenir au courant du déroulement des cérémonies du 25 Septembre à TOULON.

Je pense que ces vingt places dans le navire reviennent aux survivants de cette tragédie et à leurs descendants les plus proches, quant à moi j’assisterai à la messe à la cathédrale de Toulon et ensuite à la cérémonie qui s’ensuivra. Comme je vous l’ai sans doute dit, François Lamour était le jeune frère de ma grand mère et c’est pour elle que j’ai tenu à assister à la commémoration. Il a disparu en allant porter assistance à ses infortunés camarades du Liberté, comme votre grand-père je crois.

J’espère que nous aurons le plaisir de nous rencontrer, peut-être brièvement car vous serez vraisemblablement très pris.

Merci encore.

JB

R5a. (13 septembre, à JB)

Chère Madame,

Je viens d’avoir Monsieur Pascal au téléphone. Le nombre de participants inscrits sur le navire n’est pour l’instant que de 12. Il reste donc plusieurs places.

Nous pensons que, puisque votre grand-oncle a été l’une des malheureuses victimes de la catastrophe, vous êtes parmi les très proches et votre place est sans nul doute sur le bateau. Nous serions donc honorés que vous vous joignez à nous, dans la mesure de votre possible.

Donc, si cela vous était encore possible, je vous serais reconnaissant de le confirmer dans la journée à M. Gérard Pascal (...). Il faudrait aussi, pour la Marine, fournir à M. Pascal le nombre de personnes (si vous venez seule ou accompagnée d’une autre personne - puisqu’il y a encore de la place à bord), et également vos adresses, dates et lieux de naissance, s’il vous plait.

Je vous en remercie par avance.

Le rendez-vous pour le bateau est à 8 h 45 devant l’entrée principale de l’Arsenal (parking place d’Armes), après quoi la Marine nous emmènera par mini-bus au bateau et nous ramènera pour 10 heures, la messe étant à 10 h 30.

Dans l’attente de vous rencontrer le dimanche 25.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q6. (24 septembre) 

Messieurs,

Vous transmets ci-joint un nouveau déroulé de la cérémonie de dimanche.

Cordialement,

Le premier maître Pascale Sala

Chef du secrétariat cabinet de CECMED,

CELEBRATIONS DU CENTENAIRE DE LA TRAGEDIE DU CUIRASSE LIBERTE
25 SEPTEMBRE 2011

08H45 :
Accueil de Madame Pascal responsable du collectif de onze familles de victimes et à l’origine de la cérémonie et des familles des descendants des marins disparus à la porte principale de la base navale de Toulon par le LV Marrassé.

09h00 :
Départ en bus GSBDD vers le RPC Lubéron – Accueil par le MP Lindenberg – Commandant du RPC Lubéron.

09H10 :
Embarquement sur RPC Lubéron des participants à la cérémonie (clairon – photographe – aumônier – invités)

09H15 :
Arrivée de Mme Levy (Député du Var - représentante de M. Falco) à la porte principale – Prise en charge par le VAE Tainguy.

09h20 :
Arrivée des autorités sur le RPC Lubéron – Quai Antipol (Ilot Castigneau) - Accueil par le MP Lindenberg. Honneurs : GARDE A VOUS – GABIER – MVT DE MARQUE.

a/c 09H20 :
Appareillage du RPC Lubéron.

09h30 :
Arrivée sur zone – Début de la cérémonie du jet de couronne à la mer en présence de l’aumônier catholique militaire Hernandez.
Rassemblement du personnel disponible du bâtiment en plage arrière.
« GARDE A VOUS » quand la couronne est amenée depuis le carré commandant sur la plage arrière.
Bénédiction de la couronne par l’aumônier Hernandez.
Les autorités et les invités se rassemblent à cet endroit.
Rappel par le commandant des événements de la tragédie.
« BAS LES BONNETS » le personnel se découvre.
« AUX MORTS » suivi d’une minute de silence – fin marquée par la répétition du « dernier appel ».
La couronne portée par Mme Pascal, le VAE Tainguy, Mme Levy est jetée à la mer.
Le personnel reste au garde à vous et n’est mis au repos par le commandant uniquement quand le bâtiment est suffisamment éloigné du lieu.

09h55 :
Retour à quai du bâtiment.
S/O : Le VAE Tainguy et Mme Levy partent en voiture vers la cathédrale St Marie de la Sed.

10h00 :
Retour à la porte principale du bus avec les familles des descendants.
Les familles se rendent à pied vers la cathédrale.

10h30 :
Début de la messe célébrée par l’aumônier catholique militaire Bonnevie.

11h30 :
Fin de la messe.
Départ de l’ensemble du groupe à pied vers l’école de la Targe sous escorte de police municipale.

11h40 :
Arrivée des autorités à l’école de la Targue. Présence d’un piquet du Fort Lamalgue – d’un clairon de la musique des équipages de la flotte – d’un photographe de la Fosit.
A la sortie du porche le clairon joue « Aux champs ».

Accueil par M. Revest – Directeur de l’école de la Targue (majoral du Felibrige) et par M. Chabert du protocole de la ville de Toulon.

Le VAE Tainguy, Mme Levy vont saluer le chef du piquet d’honneur puis passent en revue le piquet d’honneur.
A l’issue ils gagnent leur emplacement (VAE Tainguy au milieu, Mme Levy à sa droite, Mme Pascal à sa gauche).
Mme Pascal, responsable du groupe du collectif de famille des victimes se dirige vers la plaque et la dévoile en compagnie de Mme Levy et du VAE Tainguy.

Discours (micro et pupitre placés au niveau de la plaque) de Mme Pascal, de Mme Levy et du VAE Tainguy

A l’issue des discours, Mme Pascal, Mme Levy et le VAE Tainguy regagnent leur emplacement.

« AUX MORTS »

A l’issue de la sonnerie, le VAE Tainguy et Mme Levy vont saluer le piquet et regagnent leur emplacement.

Mme Pascal annonce au vin d’honneur.

Les autorités se rendent au vin d’honneur provençal situé dans la même cours.

La garde d’honneur peut rompre aux ordres du chef de la garde.

R6. 24 septembre (à GP)

Bonsoir,

Message bien reçu. Voilà un planning remarquablement précis et carré.

A demain donc, 8 h 45.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q7.

J’espère, cher Jean-Claude, que cette journée aura permis à toi et tes proches de marquer un temps fort dans une histoire familiale qui souffrait d’un deuil inachevé. Dans tous les cas, le chemin pour parvenir jusqu’à ce jour mémorable aura favorisé ce travail de recueillement et de mémoire sur un ancêtre injustement pris dans la tourmente de dysfonctionnements d’une époque pas si éloignée de la nôtre dans les incohérences des pouvoirs. Certes aujourd’hui l’Etat aurait des dettes envers les familles, des responsabilités à assumer, des compensations à attribuer même si elles n’auraient pas supprimé la douleur de la perte injuste d’un être cher, à la fleur de l’âge, et parti dans un élan d’altruisme et de générosité spontanée. Mais …

Peut-on a posteriori aller au-delà ?

L’amiral Préfet maritime, dès son introduction, a soutenu en quelques sortes l’émergence de cette plaque « pour inscrire dans les murs de la cité [hors les murs de l’arsenal] la mémoire de près de 300 marins morts ou disparus suite à … ». Il n’a pu que reconnaître l’engagement de ces marins et plus particulièrement une pensée pour ceux, rares, qui comme Louis Gautier se sont portés au secours des autres « Au-delà de l’aspect sécurité [sur lequel il a insisté pour la période contemporaine !], cette tragédie stigmatise surtout l’esprit de sacrifice qui animait les marins du Liberté comme tous ceux qui sont venus à leur secours. …/…» Est-ce à dire, est-ce acceptable, que l’engagement d’un militaire, d’un marin, soit basé sur ce « sacrifice » jusqu’à celui de sa propre vie ? Peut-être qu’à cette époque là nos aïeuls étaient animés de tels sentiments malgré l’affection de leur proches. Il poursuit par « Je m’incline devant le sacrifice de ces marins, du Liberté, des autres bâtiments de la flotte et ceux venus de l’Arsenal et qui périrent ce jour funeste de septembre 1911 ».

Ce sont ses propres mots / verbatim.
 
Bravo d’être parvenu à ramener une autorité maritime dans la prise en charge d’une cérémonie qui aurait dû être naturellement de leur initiative. Chapeau ensuite pour la synergie créée chez Dame Lévy jusqu’au plus haut niveau de décision municipale. Le maire s’est même senti obligé de descendre pour la cérémonie alors que le texte du discours du Préfet (et il a commis un lapsus un moment en disant « madame le député car il ne devait s’adresser qu’à son rang de représentante du Maire) ne prévoyait que le rang N-1. Un effort à saluer. Il aurait pu rester sur ses terres.

Merci aussi pour ces moments d’intimité familiales historiques plus particulièrement partagés Salle Apollinaire ce 21 sept. Enfin, très enchanté de t’avoir rencontré.
 
@ lundi prochain ou plus tôt si nécessaire. Et merci de faire passer le projet de texte de présentation à Mme Padovani qui me le réclame depuis…

En espérant maintenir un contact sur ce dossier,

Amicalement.
 
Michel

R7.

Merci pour tout, Michel.

Pour ton message et tes remarques pertinentes sur la journée d’hier et les discours officiels.

Pour les photos, qui complètent un peu, sous d’autres angles, celles que je n’ai pas pu prendre.

Pour le texte de présentation de ta conférence du 3/10. Je vais le remettre à J. Padovani, que je dois rencontrer demain ou après-demain.

Enfin, Je suis moi aussi très heureux de t’avoir rencontré. Et, bien sûr, nous maintiendrons par la suite un contact sur ce dossier, sur lequel tu as recueilli (et tu continues de recueillir) tant d’éléments rares et précieux.

A très bientôt.

Jean-Claude

Q8. (27 septembre)

Cher M. Autran,

J'ai installé un petit reportage concernant la journée du 25/09 sur le blog "cuirassé Liberté". Vous pourrez le trouver à cette adresse :

http://cuirasseliberte.over-blog.com/article-le-centenaire-de-la-catastrophe-commemoration-officielle-85205558.html

Ce fut vraiment une très belle commémoration.

Bien à vous.

PV

M. Jean-Claude Autran, Mme Danièle Pascal, Mme Geneviève Lévy, Député du Var et Première adjointe au Maire de Toulon, M. le VAE Yann Tainguy, Préfet Maritime
Mme Danièle Pascal, M. Jean-Claude Autran, Mme Geneviève Lévy

R8a. (à PV) (6 octobre 2011)

Cher ami,

Pardonnez-moi de ne pas avoir plus tôt accusé réception à votre reportage sur la commémoration du 25 septembre.

Bravo et merci de l’avoir si bien et si vite mis en ligne.

De mon côté, je peux vous faire parvenir les photos qui ont été prises avec mon appareil durant les différents moments de la matinée. Ainsi que celles prises par Michel Augier (...).

Bonne réception,

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

R8b. (à PV) (20 octobre 2011)

Cher ami,

Veuillez trouver ci-joint le résumé de la conférence « Il y a 100 ans : la tragédie du cuirassé Liberté », que j’ai faite le 19 septembre aux Amis de La Seyne Ancienne et Moderne, et qui vient d’être publié dans le dernier bulletin trimestriel de l’association.

Bonne réception. Au plaisir de vous rencontrer à une prochaine occasion.

Jean-Claude Autran

R8c. (à GP et DP) (6 octobre 2011)

Chers amis,

Pardonnez-moi de ne pas l’avoir fait plus tôt, mais voici ci-joint, les photos qui ont été prises avec mon appareil durant les différents moments de la matinée du 25 septembre dernier. Ainsi que celles prises par M. Michel Augier. (Le tout dans 3 messages successifs).

Je pense que vous avez dû recevoir le lien avec le blog de M. PV, qui a mis son reportage en ligne dès le 26/9 :
http://cuirasseliberte.over-blog.com/article-le-centenaire-de-la-catastrophe-commemoration-officielle-85205558.html

Avez-vous eu des nouvelles de la Marine, les photos de la photographe officielle ? Et sur la communication que nous pensions qu’ils allaient faire à la suite de la commémoration du 25 septembre ?

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

R8d. (à GP et DP) (20 octobre 2011)

Chers amis,

Je vous adresse ce jour, par courrier, le résumé de ma conférence du 19 septembre dernier aux Amis de La Seyne Ancienne et Moderne (qui vient d'être publié dans le dernier bulletin trimestriel de cette association).

Je rajoute à l'envoi postal un CD-ROM qui contient, dans leur format d'origine (non compressé) :

- mes photos du 25 septembre
- celles de M. Augier
- mes vidéos du 25 septembre

(attention, ce n’est pas un DVD monté pour être lu sur un lecteur de salon, ce n’est qu’un CD-ROM qui contient les fichiers vidéos, qu’il faut lire un par un en cliquant sur l’icône de chaque fichier)

Je vous en souhaite une bonne réception et vous présente mes meilleurs sentiments.

Jean-Claude Autran
Q9a.
Cher monsieur,

De retour d'un périple "franco-français", je trouve vos différents envois dont je vous remercie vivement, de même que votre conférence sur le sujet, qui a été, je crois, unanimement appréciée.

Nous aurons, je l'espère, l'occasion de nous revoir lors d'une prochaine manifestation "culturelle" ou autre.

Bien à vous.

PV
Q9b.
Merci, je vais surveiller ma boite à lettres. Je n'ai pas de nouvelle de la Marine, j'attends encore un peu et je vais envoyer un mail à madame pascale Sala.

Bien amicalement

GP
Q9c.
Nous avons bien reçu votre courrier samedi, mais nous avions un petit problème d'internet pour vous en informer. Encore merci. Bien amicalement.

GP et DP
R9.
Bonsoir,

Bien reçu votre message.

Entre temps, MA m'a informé que sur le magazine Cols Bleus de cette quinzaine (n° 2979) figurent deux pages sur le cuirassé Liberté, dont une photo à bord du remorqueur Lubéron. Je ne l’ai pas eu en mains, mais on doit pouvoir le trouver à Toulon dans les kiosques à journaux.

Je ne sais pas si vous avez reçu le message de Philippe Virat qui a mis en ligne sur Picasaweb.google en ligne ses photos de la cérémonie du 25 septembre.

Personnellement, j’ai pu les ouvrir et les télécharger. Il y en a 58. Si vous ne les avez pas eues, je vous les envoie ci-joint. Bonne réception.

Amitiés,

Jean-Claude Autran
Q10.
Bien reçu vos deux mails, nous allons chercher le magazine "Cols bleus".

GP et DP

R10.
Chers amis,

Comme convenu, je vous adresse ci-joint les scans des pages de la revue Les Cols Bleus, n° 2979 du 15 octobre 2011 (que m’a procurés M. Michel Augier), relatifs à la commémoration du cuirassé Liberté.

Je vous en souhaite bonne réception.

Merci de bien vouloir m’adresser, comme vous me l’avez proposé, la photo de groupe prise au matin du 25 septembre devant la porte de l’Arsenal. Espérons que vous recevrez aussi le CD-ROM promis par la Marine.

Amitiés,

Jean-Claude Autran
Q11. (9 décembre)
Nous étions absents de Carqueiranne, et nous avons trouvé un nombre impressionnant de mails sur l'ordi à notre retour (trop de pub). Votre message avec les scans de cols bleus est bien arrivé merci beaucoup. Nous vous envoyons en pièces jointes 5 photos provenant de la marine, les autres sont identiques aux vôtres.

Bien amicalement


GP et DP
R11.
Merci beaucoup.

Bonne soirée. Bien amicalement.

Jean-Claude Autran





25 septembre 2001 : Photographies des cérémonies du 100e anniversaire
de la catastrophe du cuirassé Liberté


1) Cérémonie en mer, en présence des familles de victimes, à bord du RPC Lubéron

Photos de Michel Augier, Jean-Claude Autran, Gérard Pascal, Philippe Virat et Marine Nationale
Accueil des familles devant la porte de l'Arsenal par Mme la PM Pascale Sala
Accueil des familles devant la porte de l'Arsenal par Mme la PM Pascale Sala
Le Remorqueur Portuaire et Côtier (RPC) Lubéron [l'un des deux remorqueurs du Charles de Gaulle]
Les familles à bord du RPC Lubéron
A bord du RPC Lubéron
Mmes et MM. J. Thollon, Yolande Autran, Jean-Victor Autran, Philippe Virat, Mme Virat, Danièle Pascal
Mmes et MM. J. Thollon, Yolande Autran, J. Bernugat, Jean-Victor Autran, Philippe Virat
Mme J. Bernugat, Mme Virat, M. l'aumonier Hernandez, M. Gérard Pascal, L. Jean-Victor Autran, Mme Yolande Autran
Mme la PM Pascale Sala, M. Gérard Pascal, Mme Danièle Pascal, M. le MP Lindenberg, M. Charron, M. Jean-Claude Autran
Mme Danièle Pascal, Mme la PM Pascale Sala, Mme Charron, M. le MP Lindenberg
Attente de l'arrivée des personnalités officielles
Arrivée de la voiture des personnalités officielles
Mme Geneviève Lévy, M. le VAE Yann Tainguy s'apprêtent à monter sur le RPC Lubéron
Mme Geneviève Lévy, M. le VAE Yann Tainguy montent sur le RPC Lubéron
Salut à l'arrivée des personnalités officielles
Photo de groupe des familles des victimes et des autorités civiles et miliaires à l'avant du RPC Lubéron
Familles des victimes et autorités civiles et miliaires à bord du RPC Lubéron
M. le VAE Yann Tainguy, Préfet Maritime et Mme Geneviève Lévy, avec les familles des victimes : famille Charron-Mazé, Mme J. Bernugat, M. J. Thollon
MM. Jean-Claude Autran, M. X?, Mme Danièle Pascal, Mme Geneviève Lévy, M. le VAE Yann Tainguy
M. le VAE Yann Tainguy, Préfet Maritime, serre la main à Jean-Victor Autran, arrière petit-fils du marin Louis Gautier, victime seynoise de l'explosion du cuirassé Liberté
M. J. Thollon, M. Jean-Victor Autran, Mme Yolande Autran, M. Jean-Claude Autran, M. X?, Mme la photographe de la Marine, M. le VAE Yann Tainguy, Mme Geneviève Lévy, 
Autorités civiles et militaires et familles des victimes
A bord du RPC Lubéron : MM. les officiers et Mme la photographe de la Marine, M. le MP Lindenberg (qui fait le récit de la tragédie), Mme Geneviève Lévy, Député du Var, première adjointe au Maire de Toulon, M. le VAE Yann Tainguy, Préfet Maritime, Mme Danièle Pascal, responsable du collectif des familles de victimes
A bord du RPC Lubéron : MM. les officiers, le MP Lindenberg, Mme Geneviève Lévy, Député du Var, première adjointe au Maire de Toulon, M. le VAE Yann Tainguy, Préfet Maritime, Mme Danièle Pascal, responsable du collectif des familles de victimes

M. l'aumônier Hernandez résume également la tragédie du cuirassé Liberté"
M. l'aumônier Hernandez bénit la gerbe "A la mémoire des victimes du cuirassé Liberté"
« Aux Morts »
La gerbe "A la mémoire des victimes du cuirassé Liberté" est jetée à l'emplacement de l'explosion du cuirassé Liberté par Mme Danièle Pascal, M. le VAE Yann Tainguy et Mme Geneviève Lévy

La gerbe "A la mémoire des victimes du cuirassé Liberté" est jetée à l'emplacement de l'explosion du cuirassé Liberté par Mme Danièle Pascal, M. le VAE Yann Tainguy et Mme Geneviève Lévy
La gerbe "A la mémoire des victimes du cuirassé Liberté"
Le remorqueur s'éloigne lentement du lieu de l'explosion du cuirassé Liberté"
Au fond, en gros plan, le rivage seynois : L'Eguillette, le Pin de Grune...
Retour au quai de l'Arsenal : les familles quittent le RPC Lubéron


2) Messe à la cathédrale de Toulon

Arrivée des membres de l'Amicale des Enfants de Bretagne du Var
La nef de la cathédrale, avant la messe
Les premiers rangs : A gauche, M. Jean-Claude Autran, M. Guy Le Berre, Mme Geneviève Lévy, VAE Yann Tainguy ; à droite : Mme Pascal, Mme Bernugat, M. et Mme Thollon
La chorale
L'Amicale des Enfants de Bretagne du Var
Devant la cathédrale à la sortie de la messe : VAE Yann Tainguy, Préfet Maritime, Mme Geneviève Lévy, M. Hubert Falco, M. l'aumônier militaire Bonnevie, M. Guy Le Berre, Yolande Autran, Jean-Victor Autran
Devant la cathédrale à la sortie de la messe : VAE Yann Tainguy, Mme Geneviève Lévy, M. Hubert Falco, M. Jean-Louis Giannoni, Jean-Victor Autran, Yolande Autran


3) Dévoilement de la plaque dans la cour de l'Escolo de la Targo

Arrivée des personnalités à l'Escolo de la Targo : Mme Pascal, CAE Yann Tainguy, M. Hubert Falco, Mme Geneviève Lévy, M. Pascal
Le Piquet d'Honneur du fort Lamalgue, avec un officier clairon de la Musique des Equipages de la Flotte
Mme Geneviève Lévy, M. Hubert Falco, Maire de Toulon, et M. le VAE Yann Tainguy, Préfet Maritime, passent en revue le Piquet d'Honneur
Mme Danièle Pascal, responsable du collectif des familles de victimes, avant le dévoilement de la plaque "A la mémoire des victimes de la catastrophe du cuirassé Liberté"
La plaque va être dévoilée
La plaque a été dévoilée - De gauche à droite : M. Damien Chabert, M. Gérard Pascal, M. Michel Augier, Mme Geneviève Lévy, M. Hubert Falco, M. François Trucy, VAE Yann Tainguy
La plaque a été dévoilée. De gauche à droite : M. Michel Augier, Mme Danièle Pascal, Mme Geneviève Lévy, M. Hubert Falco, M. François Trucy, M. Guy Le Berre, M. le VAE Yann Tainguy
Mme Danièle Pascal, M. Hubert Falco, VAE Yann Tainguy, Mme Geneviève Lévy
Le plus beau cadeau : Mme Danièle Pascal, M. Hubert Falco, VAE Yann Tainguy
Discours de Mme Danièle Pascal, responsable du collectif des familles de victimes
M. François Trucy, M. Michel Augier, M. le VAE Yann Tainguy, Mme Geneviève Lévy, M. Hubert Falco, pendant le discours de Mme Danièle Pascal
Discours de M. le VAE Yann Tainguy, Préfet Maritime
Discours de M. Hubert Falco, Maire de Toulon, ancien Ministre






23 septembre - 10 novembre 2011 : Commémorations du 25 septembre 2011 : Compte-rendus de presse


Q1a. (23 septembre)

Alerte Google

Explosion du cuirassé Liberté : 100 ans après, les marins se souviennent…

Par Rédacteur en chef.
Publié le 23 septembre 2011, dernière mise à jour le 23 septembre 2011.
Le 25 septembre 1911, le cuirassé Liberté explosait en rade de Toulon, causant la mort de plus de 200 marins.

Pour commémorer cette tragédie, une gerbe sera jetée à la mer le dimanche 25 septembre depuis le remorqueur de la Marine Nationale Lubéron en présence du Préfet Maritime, de la première adjointe au maire et de descendants de victimes.

Une messe sera célébrée à 10h30 en la cathédrale Sainte Marie de la SED, suivie du dévoilement public d’une plaque dans la cour de l’école de la Targe (69 cours Lafayette).

Source : Marine Nationale (CECMED)

http://www.corlobe.tk/article25954.html

Q1b. (24 septembre 2011)

Parution de la double page consacrée au 100 ans de l'explosion du cuirassé Liberté dans Var-Matin.

Var-Matin (édition de Toulon), 24 septembre 2011

Q1c. (26 septembre) 

L'article en pièce jointe à été publié ce matin dans l'édition grand Toulon. Nous allons surveiller si demain la Marine fait publier quelque chose sur la cérémonie en mer.

Var-Matin, 26 septembre 2011

Q1d.

Pièce jointe, une page du Télégramme nous informant qu'une cérémonie souvenir à eu lieu également en Bretagne, c'est l'association Aux Marins qui doit en être l'initiatrice.

D et GP

Le Télégramme, 26 septembre 2011

R1a. (29 septembre)

BONJOUR ET MERCI

A MON TOUR UN PEU DE PUB

http://chemin2traverses.skyrock.com/3029857072-Toulon-La-Seyne-sur-mer-Journees-Europeennes-du-Patrimoine-2011-JEP.html

DE PLUS,

DEMAIN NOUS OUVRONS UNE EXPO SALLE NEPTUNE AU MUSEE NATIONAL DE LA MARINE DE TOULON SUR LA BREVE HISTOIRE DU CUIRASSE LIBERTE, DISPARU EN RADE DE TOULON LE 25 SEPTEMBRE 1911. HUBERT FALCO ET LE PREFET MARITIME ONT INAUGURE UNE PLAQUE COMMEMORATIVE CE DIMANCHE 25 SEPT. 2011 APRES AVOIR ASSISTE A LA MESSE SOLENNELLE DONNEE N-D DE LA SED.

AU PLAISIR DE VOUS RENCONTRER.

MA

R1b.

Rapide bonsoir Jean-Claude,

(...) Je dois réaliser un compte-rendu / court article sur la poudre B pour le Filet du Pêcheur. Je m’y étais attelé. J’ai fait trop long. Depuis je ne m’y suis pas remis ! Je vais tâcher d’y penser rapidement malgré les autres pistes toujours ouvertes et les nouvelles à creuser.
 
Sur le Cols Bleus de cette quinzaine (n° 2979) figurent deux pages sur LBT. Dont une photo à bord du remorqueur Lubéron. J’en ai trouvé en kiosques à journaux. Sinon scan possible.

Amitiés.
 
Michel Augier

Q2.

Cher ami,

(...) Enfin, je n’ai pas pu me procurer le dernier numéro de “Col Bleus”. Je l’ai demandé à des amis toulonnais qui, apparemment, sans réponse de leur part, n’ont pas dû l’avoir non plus. Je serais donc intéressé que tu puisses me scanner les deux pages en question. Je t’en remercie par avance.

Amitiés. A bientôt sans doute.

Jean-Claude Autran 

R2.

Au fait, pour le "Cols-Bleus" je t’en remettrai un pour scanner mardi 22 si tu viens ou alors transmets-moi ton adresse postale par courriel. Le format dépasse la A4 de mon scan. D’autant plus que leur imprimeur habituel était en grève cette quinzaine là et que la qualité du papier est médiocre ; tu sauras mieux que moi adapter la capture d’image.

@ suivre
 
Bien amicalement.

Michel Augier

Q3.

Cher Michel,

Réponses à tes derniers messages :

1) Un grand merci pour le scan des cols bleus. La qualité de l’image est tout à fait suffisante. Ça me va très bien.

2) Je devrais pouvoir venir à Toulon mardi 22 pour ta causerie. Mais je ne crois pas avoir encore été informé de l’heure.

3) Concernant tout ce que tu rapportes au sujet de François Lamour, je ne me souviens plus si tu as déjà en contact avec Mme  JRB et si tu lui a déjà envoyé ces informations, ou si je dois les lui envoyer. Nous pourrons en reparler mardi.

4) Je croyais connaître ce site : http://www.amedenosmarins.fr/. Il est en effet remarquable. Mais ce n’est pas celui que je croyais. C’est au cours d’un échange avec Mme Marie Louise Danigo (petite-fille du marin Jacques Le Houarno, qui a péri dans la même catastrophe) que nous avions évoqué un site-mémorial : http://auxmarins.net/accueil. Mais il s’agit de tout autre chose.

Amitiés. A très bientôt.

Jean-Claude




12 septembre - 6 octobre 2011 : Conférences de Jean-Claude Autran sur la tragédie du cuirassé Liberté

Q1. (à JD et à GM)

Cher ami,

Vous savez que la prochaine conférence des Amis de La Seyne et Moderne a lieu le lundi 19 septembre (en “après Journées du Patrimoine”), à 17 h, salle Apollinaire.

Le thème : « Il y a cent ans : la tragédie du cuirassé Liberté » [l’explosion du cuirassé Liberté, le 25 septembre 1911, en rade de Toulon, causant la mort de près de 300 jeunes marins].

C’est moi qui présenterai cette conférence, particulièrement en tant que petit-fils de Louis Gautier, seule victime seynoise de la catastrophe.

Je ne sais pas si Var-Matin [La Marseillaise] peut publier l’annonce détaillée de la conférence, par exemple dans l’édition de samedi. Mais au cas où ce serait possible, je vous adresse ci-joint, avec l’accord de Jacqueline Padovani, un projet de texte. Vous pouvez naturellement le modifier, le condenser si nécessaire, et y ajouter éventuellement 1-2 photos s’il y a de la place pour cela (fichiers également ci-joints : la Liberté aux heures de gloire ; l’épave ; le conférencier).

Merci par avance. Pour toute question urgente, je suis joignable au (...).

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

Conférence

Il y a cent ans : La tragédie du cuirassé Liberté

Lundi 19 septembre, à 17 heures, les Amis de La Seyne Ancienne et Moderne vous invitent à participer à une conférence avec projections à la salle Guillaume Apollinaire. Cette conférence sera assurée par Jean-Claude Autran, de vieille souche seynoise, fils de Marius Autran, ancien adjoint au maire devenu ensuite historien de La Seyne et auteur de la célèbre série d’ouvrages Images de la vie seynoise d’antan.
Jean-Claude Autran va raconter la catastrophe du cuirassé Liberté, qui - il y a cent ans (*) - le 25 septembre 1911, explosa en rade de Toulon, causant la mort de près de 300 marins et faisant plus de 300 blessés la plupart gravement atteints. La plus grave catastrophe de la Marine française en temps de paix.
En utilisant de nombreuses illustrations, le conférencier abordera successivement : le contexte national international en septembre 1911, la vie de la rade de Toulon, la construction et les caractéristiques du cuirassé Liberté - fleuron de la Marine française de l’époque, les minutes qui ont précédé le drame : l’explosion du navire à 5 h 53 du matin. Il sera question ensuite des secours, des épaves, des obsèques des victimes en présence du Président de la République, et enfin des causes de la catastrophe.
La grande majorité des victimes furent de jeunes marins bretons. Parmi la population seynoise il se trouve qu’il n’y eut qu’une seule victime : ce fut Louis Gautier, 25 ans, grand-père maternel de Jean-Claude Autran, qui était alors affecté à la Direction du Port de Toulon, et qui fut tué par l’explosion sur sa chaloupe de la Direction du Port de Toulon, alors qu’il tentait de combattre l’incendie du cuirassé. C’est pourquoi, en s’appuyant sur des témoignages familiaux émouvants, Jean-Claude Autran, dans une dernière partie, se penchera plus particulièrement sur le drame humain indélébile que causent de telles catastrophes.

(*) Une commémoration de ce 100e anniversaire va avoir lieu dimanche 25 septembre à Toulon en présence de M. le Préfet Maritime et de M. le Sénateur-Maire de Toulon, avec : immersion d’une couronne de fleurs en mer au lieu de l’explosion du cuirassé Liberté (8 h 45), messe à la cathédrale de Toulon (10 h 30) et dévoilement d’une plaque à la mémoire des victimes dans la cour de l’Escolo de la Targo, 69 cours Lafayette (11 h 45).

R1. (14 septembre 2011)

Encore merci pour votre conférence pleine d'émotion qui a touché l'auditoire.

A bientôt

GP et DP



Q2a. (15 septembre 2011)

Chers amis,

Merci infiniment pour vos photos.

Et encore grand merci pour avoir organisé avec opiniâtreté ces différentes manifestations, et pour l'accueil chaleureux qui m'a été fait à l'Escolo de la Targo.

La conférence d’hier était très émouvante, en effet. J’ai bien senti, au degré d’émotion qu’a manifestée Danièle à la fin, que l’auditoire a dû être également très touché.

A mercredi prochain, pour la conférence de M. Augier.

Amicalement,

Jean-Claude Autran

Q2b.

Parution de l'article de M. Guy Mouisse dans La Marseillaise

JCA.

La Marseillaise, 15 septembre 2011

Q2c.

Facebook : Lundi 19 septembre à 17 heures, salle Apollinaire, avenue Dr Mazen à La Seyne-sur-Mer, je vous invite à ma conférence : « Il y a cent ans, la tragédie du cuirassé Liberté (25 septembre 1911 - 25 septembre 2011) », dans le cadre de l'association Les Amis de La Seyne Ancienne et Moderne.

R2a.

19 septembre : Magnifique conférence. 

Merci Jean-Claude de nous avoir conté cette terrible page de notre histoire avec la force du vécu et de l'émotion partagée.

NB

R2b.

19 septembre : La salle Apollinaire pleine, une conférence remarquable et passionnante, un moment très émouvant...

Félicitations !

MCP

R2c.

20 septembre : Bonjour M. Autran,

J'ai assisté hier à votre conférence sur la fin du Cuirassé "Liberté". Je connaissais très mal l'histoire et j'ai trouvé votre exposé passionnant, très riche d'images. On ne voyait pas le temps passer (et j'ai d'ailleurs raté 30 mn de répétition de l'ensemble de flûtes de La Seynoise).

Vous avez parlé avec grande émotion de vos grand-parents et parents. Cette émotion a été vraiment transmise au public. Vous avez fait revivre le destin tragique de votre grand-père (et de votre grand-mère), et vous maintenez la mémoire de votre père. Je pense que là où ils sont, ils vous regardent avec fierté et amour. Ce que vous faites est vraiment très bien.

Féliciations pour ce bel exposé et à lundi prochain à La Seynoise.

NM

R2d.

20 septembre : Mon très cher Jean-Claude,

Comment sortir complètement indemne de la salle Apollinaire, hier au soir ? l'Histoire de Louis et de Joséphine que tu as partagé avec nous avec cette énorme émotion que tu avais du mal à contenir et que tu nous as transmise, va rester en moi toute ma vie.

j'ai découvert avec stupeur cette tragédie humaine qui a touché tant de pauvres jeunes hommes qui avaient leur vie devant eux et qui ont laissé parents, femmes, enfants et leurs générations à venir dans une souffrance inimaginable.

J'ai été horrifiée à l'idée que la carcasse de LA LIBERTE soit restée dans la rade pendant plus de 10 ans, sous les yeux des familles malheureuses.

Je n'ai pu venir te saluer après la conférence car le groupe des flûtes m'attendait pour répéter, mais je t'assure que j'ai eu du mal à me mettre à jouer tellement j'étais sous le choc.
Cette nuit, je me suis réveillée une fois en pensant avec tristesse à ton grand-père , que tu as du mal à concrétiser dans ton coeur, je te comprends tellement!

Je n'ai pas connu ma grand-mère maternelle, décédée de maladie avant que ma mère se marie, et elle m'a manquée toute ma vie. J'ai sa photo près de mon lit pour essayer de la connaitre mieux, mais c'est pas facile, c'est trop abstrait! je me suis toujours demandé comment je l'aurais appelée si je l'avais connue. Mamie? Mémé? Ma soeur, qui a le même sentiment que moi a résolu le problème en l'appelant par son prénom quand elle parle d'elle.

Alors,  un jeune grand-père de 25 ans , mort de façon si injuste, cela doit être pire !

 Cela m'a rappelé le sentiment de Marcel Pagnol qui n'a pas connu son grand-père maternel, mort à peu près au même âge que le tien, auquel il pense souvent et qui ressent une impression bizarre lorsqu'il se retrouve un jour plus vieux que son grand-père! (tu dois connaitre ce passage, c'est dans "la Gloire de mon Père!") Je ne peux te citer les mots exacts, j'ai prété le livre à un camarade de l'orchestre , je ne l'ai pas sous les yeux.

Mais ils sont en nous, nos jeunes aieux, ils font partie de nous, ils auraient aimé nous connaitre et c'est pour cela que nous essayons d'être dignes d'eux, de suivre la ligne de conduite qu'eux mêmes auraient suivi !

Je t'embrasse très fort, mon cher Jean-Claude, je te dis à lundi si tu peux venir (réunion oblige ) et je te remercie encore de m'avoir fait découvrir un pan de notre histoire seynoise qui me permet de mieux connaître ma ville natale et de l'aimer encore plus !

MF

R2e

20 septembre : Cher Jean-Claude,

Toutes mes félicitations, mon admiration, ma reconnaissance, mes remerciements.

Tous les adhérents amis et membres du Conseil d'Administration se joignent à moi.

La session 2011-2012, grâce à toi, s'ouvre sur de belles perspectives.

Le travail que tu accomplis chaque jour avec autant de ferveur, de plaisir, d'amour pour ta famille porte ses fruits.

JP

Rappel du texte "A-propos en vers", de Monsieur Victor HONORAT, lu par Monsieur Hyacinthe ISNARD [chef du bureau de l'état-civil de La Seyne] à l'occasion de la fête humanitaire donnée à l'Eden-Concert, le mardi 31 octobre 1911 au bénéfice de la famille du vétéran Louis GAUTIER, notre concitoyen, l'un des sauveteurs (chaloupe N° 3) qui furent victimes de la catastrophe du cuirassé la "Liberté", 25 septembre 1911.



 Voir également, le résumé de la conférence de Jean-Claude Autran, parue dans le N° 120 du Filet du Pêcheur, bulletin trimestriel de l'association des Amis de La Seyne Ancienne et Moderne : Page 1Page 2Page 3Page 4Page 5Page 6Page 7 ; 4e de couverture 


R3. (6 octobre 2011)

Cher ami

Comme vous le savez, après votre conference, jai conquis de haute lutte, le dernier exemplaire de votre opuscule ; cet exemplaireje l'ai envoyé à une cousine de Paris qui a vecu à La Seyne et est bien sur fort curieuse de la vie locale.

Je me suis permis de lui joindre quelques commentaires et quelques acclaircissements.

En parlant avec l'ami Daniel, il m'a dit que vous seriez content d'en prendre connaissance. Alors je me jette à l'eau et vous envoie ma correspondance en pièce jointes.

Croyez bien que je suis un fidèle et admiratif lecteur

PAM

    (...)

    La semaine dernière, je suis allé à une conférence sur l'explosion du cuirassé Liberté, conférence faite par le petit fils de la seule victime Seynois de la catastrophe. Je n'ai pas pu faire moins que d'acheter l'opuscule que le père du conférencier, Marius Autran, instituteur et historien de notre cité avait fait sur cet événement. Je te l'envoie.

    Comme tu le vois, au delà du récit d'un énorme catastrophe, c'est en même temps une tranche de vie d'une marine et d'un Toulon avant la guerre de 1914, que j'ai connu car il n'avait pas changé avant 1940 et j'ai pris en relisant toute cette histoire que j'avais un peu oubliée, un sacré coup de nostalgie qui m'a fais replonger dans ma mémoire et dans mes archives et que je te fais partager, tant pis pour toi.

    Au cours de cette conférence, j'ai appris 2 choses : d'abord que le cuirassé Liberté appartenait à l'escadre de Brest. Donc la majorité de l'équipage de service ou pas devait coucher à bord et non en ville.  L'âge moyen des victimes est de 24 ans. Pondéré par celui des Officiers et Officiers mariniers, obligatoirement plus âgés que cette moyenne, on se rend compte que la majorité des victimes étaient de très jeunes marins, pratiquement tous célibataires, à l'aube de leur vie et de leur carrière militaire. De même pour le cuirassé qui, entré en service en 1909 et avec une espérance de vie de 30 à 35 ans, était neuf.

    Tu vas ouvrir le fascicule et le feuilleter avec moi. En page 3 : "Vue générale de la rade." Comme tu le vois, il y a énormément de bateaux aussi bien à quai que sur coffre dans la rade. Je sais ben que certainement, il y a les deux escadres, celle de Toulon et celle de Brest, mais quand même, rien que l'escadre de la Méditerranée représentait tant de bateaux qu'ils ne pouvaient pas matériellement être tous à quai. A quai, il y avait la "poussière navale" (torpilleurs et contretorpilleurs, les "fritures" (les sous-marins dont les premiers avaient pour nom des poissons) et les bâtiments en réparation et gros entretien. Les cuirassés, les croiseurs-cuirassés et les croiseurs étaient donc sur coffre ce qu'il voulait dire qu'ils produisaient leur propre énergie (des chaudières étaient toujours allumées) et qu'ils recevaient tout ce qui est nécessaire pour la vie à bord - personnel et matériel - de terre, d’où cette vie de la rade et du carré du port d’où partaient les baleinières vers les divers bateaux.

    A la gravure de la page 5 - dont la légende est d'ailleurs fausse car il ne s'agit en aucun cas de canot major mais de baleinières de l'équipage, je te joins une caricature de Gervaise (EV2 Millot) attendant, avec son tub, son carton à dessin et son bicorne dans sa boite  le canot major qui va le mener (avec le piano du poste des Aspirants) à son premier embarquement.

    A la page 10, tu vois qu'il emportait soit 900 tonnes de charbon soit le double 1800 t. A cette époque, où la chauffe au charbon vivait ses dernières années on embarquait de la houille que l'on stockait dans des soutes et des briquettes de 5 kg  que l'on stockait… partout ou l'on pouvait coursives (couloir) jusque dans le poste des isolés de l'infirmerie ou la salle s'attente de infirmerie.

    Page 11, je te joins une coupe du Liberté aves une croix à l'endroit où l'on a tout lieu de croire qu'a démarré l'incendie.

     Si l'on en croit J.C. Autran, les cartes postales relatant la catastrophe et les photos de l'épave ont été très rapidement dans le public, le lendemain où le surlendemain de l'explosion.  Sur la photo de la page 20  "la grue de 160 tonnes" est en fait L'Atlas, le ponton-mature des FCM.

A la page 23, "transport des blessés vers l'hopital de Saint-Mandrier". Construit sur la presqu'île des Saint-Mandrier l'hopital maritime était au début les locaux pour recevoir les équipages pendant la quarantaine qu'ils devaient subir en rentrant de campagne. En 1911, je ne sais pas si la totalité de l'hopital Saint-Anne était en service. De toute façon pour des blessés recueillis sur des embarcations, il était plus commode de les mener directement à Saint-Mandrier plus proche ne nécessitait qu'un seul moyen de communication.

    A la page 29 "cercueils transportés  sur un affut de campagne": il s'agit de caissons du canon de 47, armement réglementaire des compagnies de débarquement, tractés, caisson et canon par 8 hommes en avant et retenu à l'arrière, s'il le fallait par un 9ème.

    A la page 48, on parle du renflouement de l'épave. Nous abordons là le seul paragraphe sympathique de l'histoire. En 1911, nous étions encore au franc-or. C'est la banque de France, toujours situé rue Colbert près de la gare qui approvisionnait les bateau en argent frais et périodiquement on rencontrait descendant vers le carré du port, une corvée de 4 matelots baïonnette à la ceinture qui portait sur leurs épaules un coffre plein de Louis d'or qu'on appelait Dominique. Rentré à bord, Dominique était vidé de sa cargaison qu'un fourrier répartissait au prorata des besoins dans les diverses tables et services. En 1921, on était passé au franc papier mais des louis d'or se trouvaient toujours dans l'épave. Je tiens d'un vieux contremaitre scaphandrier qui avait eu comme ouvrier des plongeurs de l'époque que ces derniers avaient fait un pool avec le personnel de surface qui leur permettait de travailler pour se partager le magot éventuel. A l'époque, il circulait encore pas mal de louis pour que l'apparition de pièce d'or chez les changeurs ou dans les maisons closes de Toulon ne suscite pas d'étonnement ou d'enquête, les travaux ayant par ailleurs duré plusieurs années.

    Pour terminer, la marine a tiré les enseignements de ce désastre. On a d'abord changé les poudres. En même temps, sur les nouveaux bateaux en construction, on a mis une chambre de relais entre les soutes à munitions et les tourelles et sur tous on a installé les vannes de noyage des soutes au dessus du pont blindé, dans les coursives bâbord et tribord endroit où il y a le plus de circulation. Des voyants indiquent en permanence la température des soutes une consigne est donnée à tout le monde à bord. Si le signal est rouge ouvrir les vannes avant même de donner l'alarme.

    (...) Je t'envoie aussi 2 gravures de J. Conte, un dessinateur toulonnais, aussi exactes que l'autre aquarelle :

- la sortie des ouvriers de l'Arsenal en te rappelant que "on travaillait aux chantiers de la Seyne et que l'on était ouvrier à l'arsenal"
- le quai Kronstadt : aujourd'hui tune verrais plus de marin en uniforme et en fait tu ne verrais jamais ce dessin qui a été tiré à l'envers. M. Decuverville a le cul vers mer.

(...)



7 août 2011 - 23 novembre 2012 : Revue Sillages

Q1.

Bonjour Monsieur

Je cherche à me procurer les ouvrages sur l'histoire des Chantiers de la Seyne intitulés Sillages : les "Pionniers" et les "Conquérants", pouvez vous m'aider à trouver ces ouvrages (adresse de librairie, d'associations, de bouquinistes...).

Merci de votre aide

GR, vice president de l'Association Net-Marine

R1.

Bonjour Monsieur,

Je suis désolé, mais il s'agit d'ouvrages publiés en 1994 et 1996, et qui sont depuis longtemps épuisés en librairie. Et je sais que d'autres personnes les cherchent aussi.

Actuellement, je ne connais aucune boutique qui en possède. Mais sur internet, genre Chapitre.com ou Fnac.com, il peut s'en trouver d'occasion.

Pour l'instant, je n'en pas vu, mais, essayez de revenir régulièrement sur ces sites. Il faut espérer que vous en verrez un mis en vente un jour ou l'autre.

De mon côté, si j'en vois un mis en vente quelque part, je ne manquerai pas de vous en informer aussitôt.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

Q2.

Merci à vous pour cette réponse

Je reste en veille suite à vos indications

Meilleures salutations

GR

Q3. (4 septembre 2011)

Bonsoir

En consultant votre site j'ai lu que des personnes cherchaient les livres Sillages je les possède.

Je les cèderai mais je ne sais pas quel est leurs prix.

Si vous pouvez me renseigner, je vous remercie d'avance.

MFS

R3.

Bonjour,

Ces livres étaient vendus à l’époque 250 F (Tome 1) et 260 F (Tome 2) à l’époque. (...).

La personne qui les recherche est M. GR (...). Si vous voulez, je lui propose de prendre contact avec vous et vous vous arrangerez ensemble sur les conditions de vente et d’expédition.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q4.

Merci de votre réponse. Dites à ce monsieur de me contacter au (...).

A bientôt. Amitiés.

MFS

R2.

Bonsoir Monsieur,

Suite à notre dernier échange de message à propos de la recherche des deux ouvrages sur l'histoire des Chantiers de la Seyne intitulés Sillages : les "Pionniers" (Tome 1) et les "Conquérants" (Tome 2), j'ai retrouvé, parmi mes correspondants une personne qui possède ces 2 ouvrages et qui est disposée à les vendre.

Il s'agit de Mme MFS (...). Si vous êtes toujours intéressé, vous pouvez la contacter au (...).

Ces ouvrages étaient vendus à l’époque respectivement 250 et 260 F. Cela peut donner une idée de leur valeur actuelle en euros. Mais je n’ai pas vu les livres et je ne connais pas leur état. Je vous laisse donc le soin de discuter avec Mme MFS du prix, du mode d’expédition et des frais d’envoi.

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3.

Merci à vous pour cette info

Cordialement

GR

Q4. (20 octobre 2012)

Bonjour

Je m'excuse de vous déranger mais savez vous si quelqu'un serait interessé par ces livres .

Merci d'avance .

Amitiés

MFS

R4a. (à MFS)

Bonjour,

Vous m’aviez parlé de ces livres l’année dernière (août 2011). J’avais trouvé une personne très intéressée (M. GR, président de l’association Net-Marine). Je pensais qu’il vous avait contactée et que les livres étaient vendus depuis longtemps (à moins qu’il ne s’agisse, dans votre message, d’un autre jeu de ces mêmes livres).

J’aimerais que vous me disiez si ce M. GR vous a déjà contactée et n’a pas donné suite, ou s’il a oublié de le faire. Selon votre réponse, j’essayerai de le recontacter.

Je pense que ces livres doivent être très recherchés actuellement, surtout à La Seyne, mais je n’ai pas pour l’instant de nom d’un client possible, en dehors de ce M. GR. Je peux mettre si vous voulez une annonce sur mon site.

Amicalement,

Jean-Claude Autran

Q5.

Merci pour votre reponse .

M. GR ne m'a jamais contactée et je n'ai qu'un lot de livres.

Vous pouvez mettre une annonce merci d'avance.

Amities

R5. (à GR)

Bonjour Monsieur,

En août 2011, vous m'aviez dit être intéressé par les deux ouvrages sur l'histoire des Chantiers de la Seyne intitulés Sillages : les "Pionniers" et les "Conquérants".

 Je vous informe que l’une de mes correspondantes possède ces deux ouvrages et est tout à fait prête à les vendre.

Il s’agit de Madame Michèle Foray-Superchi (seynoise d’origine, résidant actuellement en Corse). Son email : michele.foray@wanadoo.fr

Si vous êtes toujours intéressé, vous pouvez prendre contact avec elle pour connaître ses conditions (état des livres, prix demandé, frais d’envoi).

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Ra. (23 novembre 2012) (à MFS)

Bonjour,

Toujours à propos de vos deux livres “Sillages”, j’ai trouvé une autre personne très intéressée pour les acheter : M. VJ (...).

Je vais lui demander de vous contacter pour cela.

Merci de lui préciser vos conditions (état des livres, prix demandé, frais d’expédition).

J’espère que cette fois-ci, l’affaire va pouvoir se conclure.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Rb. (à VF)

Bonjour,

Suite à votre passage, la semaine dernière, à la fête du livre, je vous communique ci-dessous les coordonnées de la personne (ancienne Seynoise) qui possède les deux livres “Sillages” et qui souhaite les vendre.

MFS (...)

Si vous voulez bien prendre contact avec elle de ma part, elle vous précisera ses conditions (état des livres, prix demandé, frais d’expédition).

J’espère que vous pourrez conclure l’affaire.

Cordialement,

Jean-Claude Autran




3-4 août 2011 : Histoire du voilier Tamaris construit aux FCM

Q1.

Bonjour,

Suite à un travail de généalogie, je m'intéresse au "Tamaris", voilier construit à la Seyne-sur-Mer en 1867 et échoué aux iles Crozet vingt ans plus tard.

Mon trisaieul appartenait à son équipage.

Si je connais assez bien l'histoire du naufrage, je cherche  désespérément, en revanche, des images du bateau, dessins, photos, croquis, plans...

Pouvez-vous m'aider ou me donner quelque piste ?

Merci.

Cordialement.

RD

R1.

Bonjour,

Les seules informations que je possède sur le voilier Tamaris proviennent du recueil “Les Pionniers”, de l’Association Sillages, coordonné par M. Marc Ferrier, et publié en 1994, recueil que vous connaissez peut-être déjà.

C’est dans cet ouvrage, pages 172-176 que se trouve résumée une histoire du Tamaris, avec en illustration une peinture du peintre local de navires, Pierre Arata. Je vous adressse ci-joint les copies scannées des 5 pages du chapitre. A noter que la légende en bas de la peinture (qui n’apparaît pas sur le scan que j’ai fait), mentionne :

Clipper en fer TAMARIS (1968)
MM. DEVILLE et de St ALLARY

C’est tout ce que possède sur ce sujet. J’ai noté cependant qu’un roman de Yves Le Scal « Le Novice du Tamaris » avait été tiré de cette histoire en 183, roman qui peut être facilement acquis d’occasion sur internet : http://www.priceminister.com/offer/buy/5845360/Scal-Yves-Le-Le-Novice-Du-Tamaris-Livre.html

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

Q2.

Bonsoir et merci pour votre réponse rapide et documentée.

Je ne connaissais pas ce récit qui bien que romancé apporte quelques informations intéressantes. Je possède le roman d'Yves Le Scal ainsi qu'une nouvelle de Robert de La Croix dans le recueil "Mystère des îles" et d'autres informations provenant de différentes sources.

Mais à part un timbre émis en 1995, je n'avais jamais trouvé aucune représentation du Tamaris.

Bien cordialement.

RD


18 mai - 2 décembre 2011 : Histoire de la la construction navale à La Seyne/mer des origines à nos jours (de M. Jean-Pierre GUIOL)

Q1.
Après une longue carrière d'Ingénieur Arts et Métiers (ENSAM) de par le monde, l'auteur nous fait revivre avec passion son témoignage d'attachement au passé prestigieux de la construction navale dans sa ville natale : La Seyne/mer.

Son préambule est orienté vers la recherche de la vocation millénaire des lieux, suivi d'un rappel objectif et détaillé  sur les époques, les grands noms et les références qui lui ont valu sa renommée mondiale.

Ce Devoir de mémoire scrupuleux  est aussi un hommage à ceux de ses aïeuls qui y furent associés.

Le souvenir exemplaire de cette grande Aventure humaine est ainsi sauvegardé pour la Ville de La Seyne, nos jeunes générations, nos enseignants, chercheurs, nos archives et bibliothèques.

Les contemporains de cette entreprise  y retrouveront, avec émotion, tout ce qui fit l'honneur et la fierté de leur carrière, de leurs techniques et de notre Nation.
 
Formulaire de souscription


R1.
Réponse téléphonique et rencontres avec M. Guiol les 18 mars (conférence au Transbordeur Histoire des Chantiers 1ère partie), 1er juin (rencontre à son domicile) et 9 juin (conférence au Transbordeur Histoire des Chantiers 2e partie).

JCA
Q2.
L'éditeur m'informe que le document est sous presse et qu'il pourra être expédié à la mi-Août.

Cordiales salutations.

JPG
R2.
Cher ami,

Ceci pour vous dire que votre ouvrage m’est bien parvenu aujourd’hui par la poste.

Je vais me plonger dans son contenu dès ce soir. Mais, dès à présent, je peux vous dire que sa présentation est très réussie.

Toutes mes félicitations, et mes amitiés.

Jean-Claude Autran

NB. Voir aussi sur sites.ggogle.com les textes et diaporamas des 7 conférences données par Jean-Pierre Guiol en 2009-2012 sur la construction navale à La Seyne-sur-Mer.




21 avril 2011 - 25 septembre 2013 -  : Catastrophe du cuirassé Liberté (nouveaux documents retrouvés chez les familles de victimes sur la)

Q1.

Documents fournis par M. J.-L. Giannoni, petit-fils du second-maître Charles Zattara, disparu lors de la catastrophe du cuirassé Liberté, sur la même chaloupe de la Direction du Port que celle où fut tué Louis Gautier, ainsi que Victor André et Joseph Even.


La Liberté en cale sèche aux Chantiers de l'Atlantique


Cartes "meilleurs pensées", depusi le cuirassé Liberté
La rade de Toulon au moment de l'explosion (5 h 55 du matin)
La Liberté après l'explosion
La recherche des morts
Acte de décès de Charles Zattara
L'épave de la Liberté renflouée : 12 février 1925


Q2.
Documents fournis par M. Gilles Falconetti, petit-fils du marin du cuirassé Liberté, Joseph Falconetti, rescapé de l'explosion.


- plan de coupe obtenu du musée de la marine j'ai théoriquement pas le droit de le reproduire ni le diffuser mais ce n'est qu'un détail du plan, recopié pour illustrer une explication donc voilà....
- en jaune la cage d'escalier, en bleu "les poulaines" avant (wc de l'équipage)
- tout en bas près de la quille la soute présumée du début de l'incendie.

- la maquette du cuirassé Liberté
- la couronne de fleurs de l'empereur d'Allemagne !
- exceptionnelle : les ouvriers montent à bord
- plan venant du livre "les épaves célèbres"
- photo colorisée sa sortie de St Nazaire il est le premier navire  à passer la toute nouvelle écluse du bassin principal


Q3.
Document provenant des archives de la famille de Louis Gautier


A NOS ENFANTS
--------------------

Ils étaient bien huit cents, confiants, pleins de vie,
Ces valeureux marins, espoirs de la Patrie
Un ouragan de feu, de poudre, de mitrailles,
Passa comme un éclair, déchirant leurs entrailles.
Et le soleil brillait ! Et la mer était calme !
Ce que tu permis là, d’infernal et d’infâme,
O Destin ! Notre cœur souffrira des années,
Pour ces victimes, hélas ! cruellement fauchées.
Pauvres mères, pleurez, vos petits ne sont plus !
Laissez couler vos pleurs sur vos chers disparus.
Comment cela se fit ?... Je le demande en vain,
Un bruit sourd, un éclair, la fumée, puis la fin.
L’anéantissement venait de se produire
Il ne restait plus rien, ni marins, ni navire !
Que dis-je ? Il restait un vrai champ de carnage.
Et quand fut dissipé le sombre et grand nuage,
On ne vit surnager sur les flots rougissants
Que des lambeaux informes de corps sanguinolents !
Oh ! horrible vision ! qui écrasa nos âmes.
Devant ces malheureux calcinés par les flammes
Et broyés par le fer, reprenons du courage
Unissons nos efforts pour imiter le sage.
N’est-ce point assez pour nos enfants de France
S’il leur faut guerroyer ? Mais perdre l’assistance
De ces vaillants marins en ce moment critique.
C’est trop pour la Patrie et pour la République.

Q4. (7 septembre 2013)

Cher Monsieur Autran,

Je vous joins à titre de curiosité un document trouvé par mon beau-frère, qui fait des recherches sur les anciennes chansons de marins en Vendée. Il a trouvé ce poème (médiocre) dans une maison à Coëx, près de Saint-Gilles Croix-de-Vie. On peut penser qu'habitait là l'un des marins du "Liberté". Nous n'avons pas plus d'informations.

Bien à vous.

PV


L'explosion du cuirassé
Liberté

C'est le malheur le plus terrible
Que nous avons à déplorer
C'est une catastrophe horrible
Que tous ensemble il faut pleurer
Car la Liberté
Hélas a sauté
Faisant plus de deux cents victimes
Parmi nos braves matelots
Projetés au dessus des abimes
Et tombés au milieu des flots

Ce fut d'abord un incendie
Qui dévora la Liberté
Et chacun pour sauver sa vie
Su montrer un zèle empressé
Mais pendant le feu
Le sauve qui peut
Fut crié par tout le navire
Et c'était déjà bien trop tard
Car hélas il faut bien le dire
Le danger croissant de toute part

Le plus terrible était la poudre
Que l'on croyait avoir exposée
Et ce fut comme un coupe de foudre
Que dans l'air il fit tout sauter
Au moment fatal
Du cri général
Tout craque sur le beau navire
Tout saute dans un bruit d'enfer
Tout à bord se brise et s'enchaine
Et retombe au fond de la mer

C'est un spectacle épouvantable
Car plus de quatre cents marins
par l'explosion si formidable
Furent projetés dans le lointain
Tout carbonisé et tout mutilé
En même temps que leurs camarades
Qui venaient leur porter secours
Recevaient dans toute la rade
Les débris lancés tout autour

Après la foudre et la fumée
Sur les flots tristes de la mer
On ne vit plus dans la mêlée
Que des corps et lambeaux de chair
De braves marins
Et vaillants marsouins
Qui venaient de perdre la vie
Et faisaient pourtant leur devoir
Puisqu'ils sont morts pour la patrie
En luttant jusqu'au désespoir

Mais quelles terribles tragédies
se déroulent sur les vaisseaux
Que l'explosion et l'incendie
Menaçant au milieu des flots
Et combien d'efforts
Pour trouver les morts
Les cadavres par la fumée
Sont noircis et décomposés
Et beaucoup la chair est brûlée
Et les os tendus calcinés

Mais pour connaître les victimes
Chacun s'empresse, mais en vain
Car beaucoup des héros sublimes
On plus rien de l'aspect humain
Plusieurs officiers
Furent les premiers
A périr au milieu des flammes
Mais combien pour les matelots
Leurs parents, leurs fils et leur femme
Vont, hélas, trouver que les os

Après la nouvelle terrible
La France entière a pris le deuil
Deux cents familles, c'est horrible
Doivent pleurer sur le même cercueil
Mais aux matelots, tous morts en héros
Le pays se montre unanime
A rendre un hommage éclatant
Honneur au courage sublime
Dit la France en se recueillant

R4.

Cher Monsieur,

Merci d’avoir pensé à moi pour ce poème qui, même médiocre ou avec quelques maladresses, reste empreint de sincérité et de beaucoup d’émotion.

Je pense qu’à la 7e strophe il faut lire “mais en vain” au lieu de “mais en roi” pour respecter la rime avec humain. Je me suis permis de le corriger dans le texte.

Je ne sais pas quel peut être le lien avec Coëx ou Saint-Gilles Croix-de-Vie. Il n’y a apparemment pas de victime qui ait été originaire de ce lieu. Il peut très bien s’agir d’un survivant qui a été témoin de la tragédie et qui l’ai ainsi mise en vers.

Bien à vous.

Jean-Claude Autran

Q5. (25 septembre 2013)

5h53, 25 septembre 1911, disparition par explosion du cuirassé Liberté en Rade de Toulon.

En mémoire de...

MA





2 mars - 19 septembre 2011 : Louis Gautier, victime de l'exploison du cuirassé Liberté

Q1.

Bonsoir Jean-Claude

Lors d’une escapade dans les archives (...) du diocèse Toulon-Fréjus… j’ai récolté cette simple demi-page sur votre grand-père Gautier. C’est la seule info sur ce rare traitement du sujet seynois que j’ai récoltée après exploration de nombreuses pages.

Elle est issue de la Revue diocésaine n° 43 datée du 23 oct. 1911, page 677.

Si elle était connue de vous, elle sera en double et me donnera simplement l’occasion de vous saluer.
 
J’avais également noté, au cours de retranscription de longues listes récoltées dans les journaux, une couronne au nom de votre grand-père. Couronne qui portait la banderole suivante : "Les mécaniciens et marins de la Direction du Port à leur regretté camarade". C’est extrait du Journal du Var mardi 3 oct. 1911 n° 541. Mais j’ai noté en commentaire dans un fichier « Parfois c'est le même journal mais daté du 4 oct. ». Il faut dire que les obsèques s’étant tenues au matin du 3 oct., les dernières éditions du journal pouvaient en parler comme la première du lendemain. 

André, Bernard et Zattara avaient bénéficié des mêmes honneurs individualisés d’après mes notes. Ils ont eu une communauté de destin sur leur chaloupe de la Direction du Port.
 
Très bonne soirée.

Solidairement

@ bientôt
 
MA

Journal Diocesain n° 43, du 23 oct. 1911, page 677

R1.

Bonjour Michel,

Un grand merci pour votre message. Je ne connaissais pas du tout ce document du diocèse. Cent ans après, il reste très émouvant pour moi et ma famille, et très précieux pour mes archives.

Je connaissais cependant plusieurs des mentions qui avaient été faites à propos du décès de mon grand-père Gautier dans Le Journal du Var entre le 26 septembre et la fin octobre que j’ai consulté aux Amis du Vieux Toulon : liste des victimes, obsèques, couronnes offertes par les mécaniciens et marins de la Direction du Port, inhumation au Souvenir Français, discours du maire, et plusieurs articles sur les Fêtes de la Charité de fin octobre.

Merci pour tout. A bientôt sans doute.

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

Q2.

Envoi de la photo de Louis GAUTIER pour compléter sa fiche (bp04-1184684 - GAUTIER Louis - La+Seyne-sur-Mer - 0083) dans le Mémorial GenWeb (Carré militaire allée 35 (Relevé n° 25101) :

Jean-Claude Autran

Louis GAUTIER, alors matelot mécanicien sur le Descartes, vers 1905

R2.

Bonjour.

La photo a été mise en ligne.

Amitiés.

RS (Mémorial GenWeb)

Q3.

Un grand merci.

Amitiés,

Jean-Claude Autran (petit-fils de Louis Gautier)

Nouvelle fiche de Louis GAUTIER

Q4.

Deux autres articles extrait du journal L'Aurore des 5 et 6 octobre 1911

Cruauté du sort : le jour même où l'article ci-dessous (L'Aurore, 5 octobre 1911) paraissait, mentionnant les obsèques de Louis Gautier à La Seyne, sa fille, Louise Gautier (ma mère), naissait au n° 3 de la rue Taylor.

Jean-Claude Autran

L'Aurore, 5 octobre 1911
L'Aurore, 6 octobre 1911

Q5. (10 juin 2015)

J'ai aussi retrouvé, dans La République du Var du 2 octobre 1911 un article à la mémoire de Louis Gautier

La République du Var, 2 octobre 1911

et dans Le Petit Var du 5 octobre 1911, un autre article crelatant les obsèques de Louis Gautier, avec le discours prononcé par le maire de La Seyne, Jean Juès.

Le Petit Var, 5 octobre 1911



 



2 mars 2011 - 15 juillet 2012 : Catastrophe du cuirassé Liberté (nouveaux documents retrouvés dans les Archives de la Marine Nationale)

Q1.

Bonsoir Jean-Claude

Lors d’une escapade dans les archives (...) du diocèse Toulon-Fréjus… j’ai récolté cette simple demi-page sur votre grand-père Gautier. C’est la seule info sur ce rare traitement du sujet seynois que j’ai récoltée après exploration de nombreuses pages.

Elle est issue de la Revue diocésaine n° 43 datée du 23 oct. 1911, page 677.

Si elle était connue de vous, elle sera en double et me donnera simplement l’occasion de vous saluer.
 
J’avais également noté, au cours de retranscription de longues listes récoltées dans les journaux, une couronne au nom de votre grand-père. Couronne qui portait la banderole suivante : "Les mécaniciens et marins de la Direction du Port à leur regretté camarade". C’est extrait du Journal du Var mardi 3 oct. 1911 n° 541. Mais j’ai noté en commentaire dans un fichier « Parfois c'est le même journal mais daté du 4 oct. ». Il faut dire que les obsèques s’étant tenues au matin du 3 oct., les dernières éditions du journal pouvaient en parler comme la première du lendemain. 

André, Bernard et Zattara avaient bénéficié des mêmes honneurs individualisés d’après mes notes. Ils ont eu une communauté de destin sur leur chaloupe de la Direction du Port.
 
Très bonne soirée.

Solidairement

@ bientôt
 
MA

Journal Diocesain n° 43, du 23 oct. 1911, page 677

R1.

Bonjour Michel,

Un grand merci pour votre message. Je ne connaissais pas du tout ce document du diocèse. Cent ans après, il reste très émouvant pour moi et ma famille, et très précieux pour mes archives.

Je connaissais cependant plusieurs des mentions qui avaient été faites à propos du décès de mon grand-père Gautier dans Le Journal du Var entre le 26 septembre et la fin octobre que j’ai consulté aux Amis du Vieux Toulon : liste des victimes, obsèques, couronnes offertes par les mécaniciens et marins de la Direction du Port, inhumation au Souvenir Français, discours du maire, et plusieurs articles sur les Fêtes de la Charité de fin octobre.

Merci pour tout. A bientôt sans doute.

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

Q2.

Cher Jean-Claude,
séquence « émotion » entre deux activités.
Vous trouverez en pj copie d’un télégramme transmis depuis Toulon, au nom du Préfet Maritime, par le Chef du Service de la 3ème Section de l’Etat-major au Service Central du Personnel Maritime / Equipage. Le premier destinataire est le Cabinet du Ministre de la Marine à Paris.
Il informe les deux destinataires du bilan de la disparition de personnels de la Direction du Port.
Il est daté du 30 septembre 1911.
Il fait référence à une demande des destinataires (introuvable !).
 
Il concerne bien sûr un être cher à votre famille.


Sachez que ce type de document n’est pas courant dans le gisement d’archives qui concerne les correspondances du Préfet Maritime local avec son Ministre de tutelle. Il est le premier d’une courte série étalée jusque fin 1911 et surtout il donne le détail (sommaire) des identités. Souvent (trois fois pour l’instant à mon stade d’avancement dans ces registres !) ce sont des avis de transmission de listes … Listes qui demeurent absentes du document et je ne suis pas encore parvenu à y accéder. Il est grand le mystère des archives de la Défense !
 
Cette prospection n’a d’intérêt que si l’on connait un peu l’environnement du sujet. En effet, dans le cas de « vôtre » pj il n’est nullement fait allusion à la cause. Rien sur la Liberté qui a fait explosion. Un simple bilan comptable d’une administration militaire. C’est ainsi. C’est très souvent ainsi. Ca ne facilite pas la tâche du « chercheur ». Pris individuellement et en lecture rapide ce document pouvait passer inaperçu dans les 1339 pages précédentes de registre que j’ai consultées avant d’y parvenir. Il ne faut pas sommeiller ! Pour info, en dix heures environ de consultation / prise de notes très sommaires et rapides clichés si intérêt je suis parvenu ce soir à dépouiller seulement 1676 pages. Il m’en reste je pense 5 à 600 pour les prochains jours (« prochains jours » … car ce type de registre n’est disponible qu’après formulation d’un demande de recherche auprès du SHD (mi-juin), communication d’un choix de documents (mi-juillet), confirmation et demande de mise à disposition dans un délai supérieur ou égal à 72 heures. Ensuite, conservation en bibliothèque seulement quelques jours ou semaines pour exploitation par le chercheur …). Il faut s’y faire !
 
Sinon la veille sur la mise en ligne ou en vente de documents sur la catastrophe est maintenue. Je collecte ainsi encore quelques pièces qui compilées font un petit corpus documentaire. Le plus surprenant est pour l’instant la bonne soixantaine de textes au dos (parfois au recto aussi) de vielles cartes postales qui témoignent de ces événements. Peu d’intérêt individuellement. Mais mis bout-à-bout cela résume un peu l’histoire telle que décrite par les journaux.
Comme me répète ma chère et tendre « - Mais qui ça intéresse ! »
Pour les journaux il ne rentre plus grand-chose. C’est plus fragile, plus rare, souvent bien plus dispendieux !
M’étant engagé à ne traiter pour le centenaire qu’à partir de documents d’actualité, le stock est toutefois largement suffisant pour alimenter les besoins du Musée de la Marine. Même s’ils n’ont pas encore fait leur marché, ils semblent avoir repéré de bonnes et surprenantes pièces. J’ai comme mission complémentaire de préparer du pédagogique. Notamment par rapport à leur ouverture vers les scolaires. C’est un défi qui me motive. Mais je n’ai encore rien de bien formalisé. Autrement nous optons pour une mise en diaporama de l’intégralité des cartes postales (plus de 200 différentes à l’heure actuelle sur ce seul thème) car l’expo du centenaire ne doit pas être « cartophiles ». Une borne et/ ou un écran servira de support pour un défilement en boucle des images. Je n’y trouve aucun inconvénient car je suis pour une relecture contemporaine du sujet.
Vaste débat …
Devoirs de vacances à suivre.
 
Les activités périphériques de recherche dans les centres d’archives ne sont fait initialement que pour anticiper sur la découverte de documents publics par recoupement avec des dates ou des événements plus tardifs mais officiels (Conseil de guerre pour le commandant Jaurès, tentatives multiples de renflouement, etc. ). Au-delà ce sera pour capitaliser ce travail dans une ou plusieurs publications. Mais j’en ignore la forme et l’usage ! Rien ne presse mais l’investissement humain et financier est tel que je n’envisage pas encore de cesser cette recherche (élargie à la Poudre B).
Une passion mais raisonnée. Partagée aussi car nous sommes quelques rares à travailler sur le sujet mais des opiniâtres ou presque !
 
Je vous laisse à vos propres travaux.
Je vous souhaite un bon été.
Au plaisir de vous lire ou de vous communiquer d’autres maigres découvertes.
 
Amitiés
 
MA

R2.

Cher ami,

Merci infiniment pour ce nouveau document, rare, que je viens de trouver à mon retour de vacances avec votre message.

On retrouve effectivement les noms des quatre marins qui ont péri sur la chaloupe de la Direction du Port de Toulon, la première à être arrivée pour porter secours au marins de la Liberté. Mais j’ignorais qu’il y avait eu un cinquième marin, Maurice PARIS, qui avait été seulement blessé. On pensait jusqu’ici que la chaloupe avait été pulvérisée et tous ses marins tués. Le document confirme aussi que les corps de seulement deux des quatre victimes ont été retrouvés (mon grand-père Louis GAUTIER et le quartier-maître Victor ANDRÉ). J’ai d’ailleurs retrouvé les deux actes de décès correspondants (N° 1699 pour Louis François Elie GAUTIER et N° 1730 pour Victor Paul ANDRÉ) dans les archives de l’état-civil de Toulon, en ligne sur internet, datés du 21 octobre 1911. On ne retrouve évidemment pas dans ces actes de décès les noms de Charles ZATTARA et de Joseph EVEN, tous deux portés disparus comme l’indique votre document. Mais, dans ces actes de décès, j’ai retrouvé un autre nom de victime (Joseph Marie BERNARD, acte N° 1711) qui appartenait aussi à la Direction du Port. Peut-être a-t-il été tué sur un navire autre que la chaloupe en question ci-dessus.

Je vous suis reconnaissant de m’avoir fait parvenir ce document, et surtout pour la poursuite de recherches patientes et minutieuses, dans lesquelles personne ne s’était certainement encore lancé. Grâce à votre professionnalisme, la contribution – au plans historique et émotionnel - que vous allez apporter aux expositions envisagées va être particulièrement importante. Et je suis de ceux que ça intéresse !

Bien cordialement,

Jean-Claude Autran

Q3a.

Cher Jean-Claude,
bon retour de vacances. La fin de l’été sera chaude …
Heureux que cette info vous touche. Je partage votre émotion à mon niveau.
De mon côté des bribes de vacances et la course folle derrière des données du Liberté. La boulimie. Toujours et partout. J’en suis même incapable de faire un point ! Mais mon objectif de travailler à partir des seuls documents d’actualité pour la prochaine étape (le centenaire, avec le Musée de la Marine) n’est pas perturbé. Par mes pérégrinations je consolide l’avenir de ce dossier ouvert à la Poudre sans fumée. Nous en reparlerons.
…/…
A propos de Bernard (Joseph-Marie), il figure comme votre grand-père parmi les quatre marins pour lesquels la Direction du Port avait fait réaliser une couronne avec la dédicace suivante : « à leur regretté camarade ».
J’ai noté dans mes fichiers pour cette même dédicace les quatre récipiendaires bien malgré eux :

Gautier
Bernard
André
Zattara (il a dû changer de statut, passer de disparu à décédé, il faudra que j’explore …)

Source : Journal du Var n° 541 daté du 3 oct. dans l’édition consultée ; dernière édition du soir au jour des funérailles.

Bernard a un [premier] homonyme, aussi décédé. L’homonymie n’est pas encore établie. Mais il appartenait au Liberté donc pas à la DP. Ce qui fait que je le maintien toujours comme second marin portant ce patronyme. Celui-ci est originaire (inscrit maritime à vrai dire ce qui est souvent différent) de Logonna-Daoulas (commune logée au fond de la Rade de Brest et confondue dans cette communauté urbaine). Il était QM de manœuvre (manœuvrier). Je le maintiens aussi à part car sa situation de famille était la suivante « Deux sœurs internées. Le beau-père journalier. Indigence absolue. » selon une source de secours alloué à certaines familles pour Brest et Dépt. Finistère (partiel). Toujours pas son prénom. Pour lui  j’ai également noté son nom sur le rôle de l’équipage (« ma » version issue de la presse, celle à Brest nécessite de s’y déplacer, ce n’est pas encore à l’ordre du jour !) ; il est originaire de Brest (cohérent avec Doualas) et matelot de première classe manœuvrier. Le rôle étant celui du 1er janvier, il se peut qu’il eut une promotion car ce serait surprenant que deux homonyme, de même origine, aient la même affectation sur un navire de 760 personnes.
Un QM mécanicien du nom de Bernard faisait aussi partie des permissionnaires en attente de retourner sur la Liberté ce lundi matin. Il figure sur une première liste de marins mis à disposition, consignés, sur le Suffren. Ca fait trois ! Toujours pas le prénom. Source : Petit Var 5ème édition (du soir même) daté du 25 septembre 1911.

La République du Var, elle aussi datée du 25 sept. donnait une ambiguïté sur « vôtre » Bernard. En effet, il est nommé Joseph Bernard mais aussi Bernard Joseph car la syntaxe des listes de noms n’a pas toujours été respectée … J’avais mis les deux. Mais surtout ce journal indique « crainte de disparition avec la chaloupe de la Direction du Port » (je n’ai pas le fichier sous les yeux mais c’est ce que j’avais noté). Donc la crainte était fondée. L’avis de décès n°1711 semble le confirmer. Le Petit Var daté du 27 sept. le cite en précisant qu’il était (Matelot) Vétéran. Comme votre grand-père. Mais ils maintiennent l’incertitude sur son statut de victime. Il me faudra aller aux AD13, et, sur la Petit Marseillais daté du 28 sept. le trouver enfin comme victime sur une « Liste des morts » en page 2 selon mes notes d’alors. Il est confirmé avec Joseph comme prénom, inscrit maritime du Port de Toulon et affecté à la Direction du Port. Le – très rare – journal « L’œil de La Police » le donne décédé, le met à la Direction des Mouvements du Ports (nuance d’un connaisseur car au SHD effectivement une Direction des Mouvements est très souvent citée dans les dépouillements que j’effectue actuellement entre 1911 et 1914 sur divers registres) et nous communique son âge. Il avait 38 ans. Je vous laisse le soin, cher Jean-Claude, d’aller comparer sur l’avis de DC en ligne !
Le correspondant de La République du Var à Saint-Mandrier portait aussi ce patronyme de Bernard ! Et de quatre dans l’environnement de ce dossier. J’avais noté pour lui cette « anecdote » croustillante, comme je les aime : « Il n'a pas pu écrire lui-même son témoignage. C'est sous la dictée qu'il fera transcrire ce qu'il vit alors qu'il était à 5h55 et un peu avant à croiser la Liberté (sur un bateau transrade qui le conduisait depuis Saint-Mandrier à Toulon où il devait prendre son travail) ». C’est dire l’émotion du journaliste. On le comprend.
Et de cinq pour un canonnier breveté de Fécamp figurant sur le « Rôle de l'équipage tel que télégraphié de Brest au journal [le Petit Marseillais daté du 28 septembre 1911] le 27 septembre 1911 ». Sources : AD13 / Série Phi. Celui-ci était matelot de première classe …
Parce que – enfin – un matelot de deuxième classe, mécanicien de sa spécialité, mais cette fois originaire de Marseille figurait également au rôle.
Un Corse s’appelait lui Bernard …ini. Ouf !
Je resterai donc à six acteurs de ce drame. On pourrait aller plus loin car l’un des délégués de la Mairie de Marseille aux obsèques se prénommait Bernard. Et un autre prénommé Bernard, âgé de 82 ans, figure sur la liste des blessés de la panique du 3 octobre ! Mais là je comprends que ma femme me répète « Mais qui ça peut intéresser ? ! »
 
Aussi,
pour Paris j’avais une précision : « DP n° 6 Chaloupe pompe ». Je ne sais pas si vous connaissiez ce détail lu une seule fois et associé à ce Matelot Vétéran de la DP. J’avais noté « Criblé d'éclats dans le dos sur sa chaloupe [n°6 NDR] commandée par le patron Bollier qui était lance en batterie à 25 m du Liberté ». Je pense qu’il y avait deux chaloupes de la DP au moins. Celle-ci ne devant peut-être pas être celle du Grand-père Gautier. En effet, pour le « cas » Bollier j’avais noté « Comportement héroïque aux premières minutes de la catastrophe alors qu'il était à couple du Liberté sur bâbord pour actionner ses pompes à incendie. Il parvint à sauver deux marins de la Vérité [? sur coffre 14 à 300 m de là] avant de pouvoir se retirer du chaos de l'explosion. C'est là que le Matelot Paris fut criblé de débris du navire explosant. » Je reste en veille sur ce point de détail.
Un Paris, de Bastia, matelot de troisième classe sans spécialité, figurait au rôle du Liberté. Là encore homonyme ou confusion(s). Le « nôtre » avait pour identité Maurice Paris.
 
Je n’ai pas encore mis en cohérence toutes ces données. Est-ce à faire ? Au cas par cas, comme pour vous cher ami. Votre travail de fourmi à la suite de celui de votre père et prédécesseur mérite bien de consacrer quelques minutes de clavier...

Il me restera à établir un état consolidé à partir des jugements déclaratifs de décès successifs. Mais il pourrait bien y avoir deux Bernard de décédés. Pour celui du Finistère concerné par une demande de secours je n’ai que peu de détails autres que ceux communiqués ici (de mémoire car tout ça est bien loin et je ne fait que consulter des récapitulatifs).
 
Et pendant ce temps de centaines de données brutes attendent d’être dépouillées, mises en musique et parfois partagées !
 
Sincères amitiés et bonne reprise.
 
MA

Q3b.

Rapide bonjour Jean-Claude,

Je ne vais pas vous encombrer la messagerie tout l’été mais tout de même …

Aujourd’hui,
le Préfet Maritime Bellue sollicite le Cabinet du Ministre de la Marine aux fins qu’il transmette ses meilleures recommandations auprès du Ministre des Finances et de ses ouailles afin qu’une Veuve de Elie Autran, chef ouvrier de l’atelier des Torpilles, puisse obtenir un bureau de Tabacs.
« Toulon le 26 9bre [novembre] 1913
Cabinet de Ministre
Direction centrale des Construction Navales [Arsenal de Toulon]
Bureau administratif

J’ai l’honneur de vous adresser accompagnée des diverses pièces prévues par l’Instruction du 7 janvier 1888, la demande d’un bureau de tabac formulée par Mme Autran Elie, veuve sans pension, d’un chef ouvrier de l’Atelier des Torpilles.
Etant donnés les bons services de son mari et la situation nécessiteuse dans laquelle se trouve Mme Autran, je vous serais très obligé si vous vouliez bien recommander sa requête à Monsieur le Ministre des Finances. »
 
Une homonymie à relever. Je vous en souhaite plus.
Je pense qu’il ne peut s’agir de votre lignée. Mais avouez qu’à Toulon cela concerne peut-être de proches ou lointains parents qui avaient utilisé cette instruction ministérielle pour solliciter l’ouverture d’un débit de tabacs, très réglementée à l’époque.
 
Et pendant se temps je ne fais pas autre chose !
Il faut dire que le dépouillement systématique de certains registres de correspondances officielles m’ont apporté quelques rares satisfactions mais ce sont des infos encore lues nulle part ailleurs. Aussi je vais jusque mi/fin 1914 et ensuite je passerai à autre chose. Encore un à deux jours à passer à ce laborieux mais très plaisant dépouillement.
 
Bon et bel été.
@ très bientôt.
 
Sincères amitiés
 
MA

R3.

Bonjour Michel,

Merci de me rapporter ce dossier de sollicitation (1913) d’un bureau de tabac, par Mme Elie Autran, veuve sans pension.

Bien sûr, il s’agit d’une homonymie. Je n’ai jamais relevé d’Elie Autran dans les diverses branches de ma généalogie explorées jusqu’ici. Peut-être y a-t-il une parenté à découvrir, mais il faudrait remonter à des fratries antérieures à l’époque du Ier Empire.

Mais ce qui m’a intéressé davantage, c’est ce terme de « bureau de tabac ». Car cela m’a remis en mémoire un fait que j’avais totalement oublié : ma grand-mère Joséphine Mathieu, veuve du marin Louis Gautier, tué le 25 septembre 1911, et sans ressources pour élever sa fille (ma mère) née le 5 octobre 1911, avait également bénéficié d’un tel « bureau de tabac ». D’autres veuves de la guerre de 14-18 avaient obtenu également des « bureaux de tabac ».

Il semblerait que ce terme ait dû couvrir divers cas de figure. Certaines avaient peut-être obtenu une priorité sur l’ouverture effective d’un bureau de tabac, qu’elles avaient parfois ensuite mis en gérance. Mais, en ce qui concerne ma grand-mère, il s’agissait je crois de parts sur le chiffre d’affaire (ou plutôt sur les recettes fiscales) d’un bureau de tabac. (Ce bureau de tabac se situait je crois près de la gare de Toulon, mais ma grand-mère ne l’avait peut-être jamais vu). C’était une rente annuelle assez minime, peut-être quelques dizaines de francs, et dont le montant (calculé et versé directement par le Ministère des Armées) n’était pas automatiquement revalorisé. Donc, au bout de quelques années, avec l’inflation, c’était devenu négligeable. Et c’est mon père qui s’était occupé par la suite du dossier de ma grand-mère en écrivant régulièrement au Ministre pour demander une revalorisation. Je me souviens qu’il attendait un remaniement ministériel et, à chaque fois qu’un nouveau Ministre des Armées était nommé, il envoyait un courrier plus ou moins désespéré, qu’il faisait signer par ma grand-mère. Et, à chaque fois, il lui obtenait une augmentation significative. Je me souviens qu’au début des années 60, le montant de ce « bureau de tabac » devait atteindre les 300 000 AF par an et, quelques années plus tard, suite à un nouveau courrier, le Ministre avait répondu qu’il lui faisait porter directement le montant à un million de centimes (dix mille nouveaux francs) par an, ce qui n’était plus négligeable. Et ma grand-mère avait conservé cette rente jusqu’à sa disparition, à l’âge de 97 ans.

Voilà pour la petite histoire.

Une autre petite histoire (que j’ai déjà racontée), c’est que, parallèlement à l’attribution de son « bureau de tabac », il faut savoir que ma grand-mère fut convoquée par la Marine pour qu'elle rembourse les 6 jours de solde de septembre, trop-perçus par mon grand-père, puisqu'il était mort le 25 du mois...

En ce qui concerne le cuirassé Liberté, je me suis intéressé aux listes des victimes (d’après les actes de décès en ligne sur internet de l’état-civil de Toulon de 1911) - une recherche que bien d’autres avaient dû faire avant moi. Mais la mise des données sur un tableur Excel permet d’établir quelques statistiques rapides : âge moyen des marins tués : entre 24 et 25 ans ; originaires du Finistère 25 % ; du Morbihan 15 % ; des Côtes-du-Nord 12 %, etc.

J’ai noté 142 noms (marins de la Liberté et des autres navires voisins) sur les actes de décès de Toulon : 3 publiés dès le 26 septembre (Bracchet et Le Roy, tous deux deux appartenant au cuirassé Vérité et Caron, au cuirassé Liberté), 1 publié le 27 septembre (Besseau, de la Vérité), 2 le 29 septembre, puis 134 le 21 octobre. Egalement, 13 noms de victimes apparaissent dans l’état-civil de Saint-Mandrier, entre le 26 septembre et le 16 novembre 1911. Ce qui fait 155 noms, un chiffre qui correspond, bien que légèrement supérieur) à celui donné par mon père dans les obsèques du 3 octobre 1911 (« 152 corps de victimes identifiées et réclamés par leur famille »), bien que la plupart de ces noms n’aient été portés à l’état-civil des décès que bien après la cérémonie des obsèques. D'autres
noms de victimes, décédées par la suite à l'hôpital Sainte-Anne) 2 le 4 novembre, puis 1 le 7 novembre (Latour, de la Vérité) mais peut-être pas lié à l’explosion du 25 septembre ?)

Encore toutes mes amitiés, et mon admiration pour la poursuite inlassable de vos recherches.

Jean-Claude Autran

Q4.

Cher Jean-Claude,

Que du bonheur dans votre histoire de l’attribution d’un « tabac ».

J’ai commencé à chercher mais pas grand-chose sur ce sujet pour l’instant. On en reparlera.
 
(...)  Bon week-end et à très bientôt.
 
Amitiés

MA

R4.

Bonjour Michel,

Merci pour votre message et l’envoi de ce fichier (...) qui m’explique un peu mieux le travail de “bénédictin” que vous avez accompli et que vous continuez d’alimenter.

De mon côté, j’ai retrouvé 5 photocopie de pages d’un journal du Morbihan que vous n’avez peut-être pas eues en main (Le Nouvelliste, octobre 1911), qui m’avaient été adressées par Gilles Falconetti, descendant d’un marin rescapé de la Liberté, Joseph Falconetti. Je les ai scannées avec une résolution suffisante pour pouvoir zoomer dessus. Tout n’est sans doute pas intéressant pour vous, mais il y a plusieurs témoignages intéressants, ainsi que de nombreux noms de victimes et de rescapés, que vous pourrez sans doute essayer de croiser avec les listes de la Marine ou de la presse varoise.

A bientôt.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q5.

Cher Jean-Claude

Je rentre du SHD (recherche urgente… avant de me mettre sérieusement à mon diaporama). La pj a été récupérée lors de cette incursion !

MA


Q6. (15 septembre 2011)

Jean-Claude,

Dernier envoi (pour jouer aux cartes...)

Re routage d’un courriel adressé à mon ami cartophile et Libertéphile aussi.

Carte SHOM.
 
@+

MA

R6.

Michel,

Merci pour tes photos, et autres documents (dont je n’ai pas encore terminé l’examen). Mais dès à présent, je voulais répondre sur ta carte marine qui indique l’épave de la Liberté.

C’est une question que j’ai essayé d’étudier (pour la cérémonie de dimanche 25 car je ne sais pas si le capitaine du bateau aura eu les indications suffisantes pour nous amener à l’emplacement exact de l’explosion.

J’ai retrouvé l’indication de la zone approximative dans l’ouvrage “Méditerranée, mer cruelle” (figure 1 ci-jointe). Et, à partir de là, en faisant un calque à la même échelle qu’une carte marine actuelle de la rade (figure 2), je suis arrivé à déterminer une position (extrémité de la flèche) qui serait à 1,525 km de la Tour Royale, 0,925 m de l’Eguillette, etc. Les coordonnées que j’ai calculées seraient 43° 06’ 32" Nord et 5° 54’ 41" Est.
Voilà où j’en suit. La croix indiquée sur ta carte me semble assez proche de ce point, bien qu’un peu plus à l’Est, semble-t-il. Il faudrait pouvoir l’agrandir, si tu as un original.

Encore merci. A très bientôt.
Jean-Claude
Emplacement de l'épave de la Liberté d'après l’ouvrage “Méditerranée, mer cruelle”
Emplacement de l'épave de la Liberté reporté sur une carte marine actuelle de la rade

Q7.

Je ne peux que te répondre par ce que j’ai obtenu sur le site « Epaves ».

Position : Lettens Jan24/09/2009
latitude : 43°06'30'' N
longitude : 005°54'45'' E
système : ED50
division : 1'=60''
précision: approx. 100m~1km

Tu n’es pas loin. Eux donnent des tolérances d’erreur de l’ordre de 100M. Et sur une autre image les valeurs sont approchées !

C’est un site spécialisé. (...). Cette page est toutefois accessible à tout le monde sauf la carte du gisement précis. http://www.wrecksite.eu/wreck.aspx?121976
 
Je ne parviens plus à trouver une résolution plus basse ! Ni à regénérer la carte transmise ce matin et prélevée il y a quinze jours en ligne. Qu’il est grand le mystère de l’informatique …
 
@ suivre.

MA

Q8.
Suite à la parution dans le Var Matin de ce jour de l’article sur la tragédie du cuirassé Liberté,  je me permets de vous joindre un article datant 22 octobre 1911. Cet article est paru dans le journal « L’Ouest-Eclair » et concerne un éventuel sabotage sur le cuirassé Mirabeau. Un rapprochement est fait entre l’explosion du Liberté et ce « sabotage », il est vrai que le peu d’écart, moins d’un mois, entre les deux évènements mérite que l’on s’interroge ! Accident, malveillance ?

J’espère que cet article vous intéressera.

Cordialement.

CF(H)  JLL

Autre article commémorant le 56e anniversaire de la tragédie du cuirassé Liberté : l'hommage des enfants de Bretagne.

JCA

Le Petit Varois, 2 octobre 1967

R8a.

Cher Monsieur,

Merci beaucoup pour cet article de « L’Ouest Eclair », que je ne connaissais absolument pas. Même 100 ans après, cela constitue une pièce importante a mettre (ou à réintroduire) dans le dossier. Car les recherches de documents anciens et qui n’ont parfois jamais été divulgués sur ces questions d’accident – malveillance – sabotage semblent avoir repris ces dernières semaines à l’occasion du 100e anniversaire de l’explosion du cuirassé Liberté.

Dimanche matin, après l’immersion d’une couronne en rade de Toulon à la mémoire des victimes de la Liberté, depuis un navire de la Marine Nationale, la question a été d’ailleurs posée par l’un des descendants de familles de victimes au VAE Tainguy, Préfet Maritime. Pour ce dernier, à partir des éléments dont il a toujours disposé, l’idée de sabotage doit être écartée pour la Liberté et le Iéna. Il a reconnu que la question méritait d’être posée et il nous a expliqué longuement son point de vue avec beaucoup de calme et d’objectivité. Mais concernant le Mirabeau, auquel j’ai fait allusion, ayant reçu votre message la veille, il n’avait aucun souvenir de sa mention dans la presse de l’époque, ni d’une hypothèse de sabotage.

Je vais faire suivre la copie de votre article de « L’Ouest Eclair » à l’un de mes collègues chercheurs qui travaille sur ces questions en relation avec le Musée de la Marine de Toulon.

Merci encore.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R8b.

Cher Michel,

Je te fais suivre un message d’un ancien CF, qui m’a communiqué un article de « Ouest Eclair » d’octobre 1911 à propos du cuirassé Mirabeau. A rajouter au dossier des questions d’accident – malveillance – sabotage (?) de l’époque.

Amitiés, à bientôt.

Jean-Claude

Q9.

Bonjour et merci.

Je viens de survoler l’article. C’est un point de vue à retenir. Pour le Mirabeau je rechercherai au SHD mais pour être passé sur ces dates, je n’ai rien vue associé à cet événement de sabotage dans les échanges du Préfet au ministre. Pourtant ils sont vigilants … pour preuve cet échange début 1911 (pj) ! Ce renvoi au sabotage fait partie des rumeurs véhiculées. Le marin trahirait par acceptation de cette possibilité la confiance et la solidarité de corps ; ainsi personne n’a ordonné réellement d’enquête dans ce sens. Parmi le public qui nous suit, le non-voyant ami des Escolo / Les Gérard insiste lourdement sur cette hypothèse (M. Thollon). Mais après vérification son ancêtre qui portait ce patronyme ne figure sur aucune de mes listes. J’en ai discuté avec lui. Il est témoin de l’époque et comme souvent relate les faits lus et racontés depuis les journaux. …@ suivre.

Sinon j’ai eu longuement Mme Padovani hier soir. Je lui ai fait lecture du texte de [auto] présentation pour lundi. Elle semblait l’accepter. Surprenant mais sympa. Elle m’a par ailleurs évoqué le projet d’article avec Var-Matin / J. Dechifre et nous avons échangé des idées là-dessus pour faire un lien avec les présentations déjà faites.

Je lui ai proposé de retenir que les seynois avaient toujours ressenti une grande crainte des activités pyrotechniques visibles et sournoises de leur grande voisine, Toulon. (LGB, Iéna, LBT …) Par exemple, en la manifestant dans un bulletin de La Seyne Ancienne et Moderne (n°17 daté du 1er trim. 1986) ou par le journal local République (Jean Faron / Raoul Noilletas) pour les 60 ans de l’explosion de LGB. C’est ce ressenti que tu nous as fait partagé de façon plus intense encore lundi dernier devant près de 200 personnes. Pour aller au-delà de cette grande émotion partagée il semblait complémentaire d’analyser les causes de cette crainte justifiée et d’évoquer l’origine de ces sinistres en traitant de la poudre de guerre, plus particulièrement de la B.

J’ai d’ailleurs refondu le diaporama dans ce sens. Une intro basée sur la vision séculaire des seynois orientée vers cette menace quasi permanente. Le seynois vit des chantiers et moins directement de la Marine comme le toulonnais allaité par la Marine. Ne peut-il pas se permettre un regard plus critique ? Sans plaider à charge, je pense visiter les trois drames principaux rapidement et moins « tartiner » sur la chimie des poudres. C’est en cours d’écriture / réécriture.

Autrement ?

Je devrais aller à Draguignan dès ce matin pour consulter le / les jugements arrêtant le nb des victimes.

L’expo au Musée devrait ouvrir sans protocole dès vendredi. Mais, depuis le discours du Préfet maritime dimanche, il est envisagé une ouverture en fanfare dans les semaines qui viennent.

Au fait, Var Matin d’hier fait deux petites colonnes sur le sujet. Et il semblerait que tu n’ais pas vu les deux pages de samedi dernier. En effet l’édition « Toulon » est toujours très restrictive et la diffusion ne semble pas avoir été possible sur LS, Ollioules, et Toulon-Est. C’est difficile à scanner mais au cas où je te prêterai un exemplaire. Avise-moi si  nécessaire. Ou contacte Var-Matin au cas où mais ce n’était pas en ligne non-plus. (En plus, le sujet évoquait les quatre acteurs du dossier (Mme Gérard, Conservateur du Musée, Toi et Moi) et le texte de Mme G est à 90% sur des sujets qui t’appartiennent … !).

Je dois y aller.

Bonne journée.

@ bientôt

Amitiés

MA

R9.

Cher ami,

Merci pour ton message. Je ne doute pas que ton exposé sera à la fois attrayant et sérieux, car basé sur de nombreux et solides documents d’archives.

J’ai fait passer ce matin ton texte de présentation à Jacqueline Padovani - qui doit également voir avec la presse locale (Jo Dechifre) pour qu’il y ait un article en pages de la Seyne sur le cuirassé Liberté à partir de nos deux conférences.

A propos d’articles de journaux, j’ai bien pu me procurer la double page de samedi (édition de Toulon), par Gérard Pascal qui m’en avait mis un exemplaire de côté. De même pour les 2 colonnes d’hier sur l’inauguration de la plaque. Inutile de me les scanner. Je les ai d’ailleurs déjà scannées en deux morceaux, que j’ai “recollés”. Voir ci-joint, si cela peut d’éviter de le faire.

Gérard Pascal m’a fait passer aussi une copie d’une page du Télégramme qui mentionne un hommage aux victimes du Liberté au cimetière Saint Pierre (ci-joint).

Enfin, Philippe Virat m’a communiqué le lien avec une page de Six-Fours.net, sur le même sujet :

http://www.six-fours.net/actualite/sanary-histoire-le-25-septembre-marquait-le-centenaire-de-l-explosion-du-liberte-4289.html

A très bientôt.

Amitiés,

Jean-Claude

Q10.

Rapide bonsoir Jean-Claude,

Je rentre d’une journée de prospection. J’ai une page insolite. A propos d’un état d’avancement sur l’attribution de pension aux veuves de « marins dont le décès a pu régulièrement être constaté ». Le patronyme familial qui te concerne figure. De même qu’un Villecroze … que par contre je ne retrouve nulle part dans les listes officielles de l’état-civil.
 
Bonne lecture.

@ bientôt

R10. (9 novembre)

Cher ami,

Je réalise que je n’ai pas accusé réception de ton dernier message - et du courrier joint concernant l’état d’avancement sur l’attribution de pensions aux veuves de marins. Effectivement, on y retrouve le nom de mon grand-père, inhumé, et de celui de ses camarades de la chaloupe, inhumés ou disparus.

Je n’ai encore jamais vu passer, non plus, le nom d’Edmond Villecroze. Mais apparemment son statut n’était pas clair : le mot “inhumé” est annoté en : “il est réellement disparu”.


Par ailleurs, j’ai visité l’expo au Musée de la Marine. Très bien. Et merci pour tous les documents que tu y as fournis. J’ai pris quelques photos, de l’ensemble et de quelques vues de détail.

Amitiés. A bientôt sans doute.

Jean-Claude Autran

Q11a.

Bonjour Jean-Claude.

Merci pour ta réponse.

(...) J’avais oublié : pour Villecroze : il faut le rechercher à Sanary.

C’est un disparu officiel. N°4 au jugement (de mémoire car j’ai rangé mes fichiers !).

Amitiés.

MA

Je profite du courriel pour t’inviter bien cordialement à assister à ma prochaine causerie / conférence. Toi et tes proches bien sûr. Je n’ai pas encore de carton officiel mais je ne suis qu’invité ! Elle aura lieu le mardi 22 novembre, au Musée National de la Marine à Toulon (jour de fermeture mais « entr’ouvert » pour les activités d’animation – accueil à la porte, et gratuit). Le thème m’a été demandé par l’Association des Amis des Musées de la Marine. Il devra me permettre de développer « Les étapes pour parvenir au renflouement du Liberté ». Il débouchera sur un second article à paraître dans Neptunia (le premier sera en vante en décembre). Vaste champ d’investigation où pas ou peu de monde est passé. Je suis mis au défi d’appliquer ce que je m’imposais jusque là : ne pas faire du copié-collé de ce qui a déjà été présenté il y a cent ans et lors des diverses commémorations intermédiaires. Là je ne puiserai pas que dans mes sources. Je suis allé passer de longues heures, journées, dans les différents services d’archives du SHD. C’est encore en cours d’acquisition et de dépouillement. Mais j’ai déjà suffisamment de matière pour tenir … un siège ! Et tu sais que lorsque j’annonce une capital de données c’est que le seau est bien plein. Comme ceux de mon jardin !
 
Avant de passer à autre chose, et à propos de l’assos « Aux Marins », ils ont un site fa-bu-leux que je visite à l’occasion. Ah si j’avais plus de temps !
http://www.amedenosmarins.fr/

@ suivre
 
Bien amicalement.

MA

Q11b. (21 novembre)

Témoignage de la chronologie du traitement des dossiers de solde de tout-compte pour trois marins DP. Si tu devais disposer de documents de ton côté cela permettrait de comparer les différences de traitement des dossiers.

Renvoi à un décret et un article du décret qui pourrait favoriser une analyse a posteriori …

Sinon, à verser à tes archives !

@+

MA

Q11c.

Rapide et amical bonsoir Jean-Claude.
Je viens de découvrir ce jour ces deux pages surprenantes à mes yeux. Allouer des indemnités tardives à des disparus. Pour des pertes d’effets …
As-tu des traces de ces reversements ? (Ce n’est toutefois pas une preuve que le Conseil d’administration (sorte de coopérative) ait reversé ces sommes !)
J’avais retenu que c’était plutôt un remboursement de trop perçu que l’on avait réclamé à la veuve !
Tu peux faire suivre à l’héritier Zattara. Je n’ai d’ailleurs pas pu l’inviter pour demain faute d’avoir verrouillé un contact tél/ ou courriel !
 
@ suivre.
 
Je retourne à mes travaux … pour demain !

Au plaisir de te retrouver.
 
Amitiés
 
Michel


R11.

Bonsoir Michel,

(...) Merci encore pour tes deux documents - surprenants, c’est le moins qu’on puisse dire - du Ministère de la Marine. Je vais faire suivre celui qui mentionne Zattara à son petit-fils J.-P. Giannoni (que j’ai d’ailleurs rencontré par hasard vendredi après-midi à le Fête du Livre).

Concernant les dossiers de solde de tout-compte de Louis Gautier, je n’ai absolument rien dans les archives familiales, ni d’ailleurs concernant la date initiale de l’attribution du “bureau de tabac”. Ni sur la convocation pour remboursement du trop perçu de la solde de Louis Gautier. C’est de la “mémoire orale” - que je pense pourtant fiable car maintes fois racontée. Ma grand-mère avait dû conserver certaines pièces, mais les décennies ont passé, avec x déménagements, peut-être des documents vieillis ou ayant subi des dégâts des eaux qui ont été jetés (et puis... “qui ça intéressera ?...”).

Amitiés. A bientôt sans doute.

Jean-Claude Autran
Q12. (18 décembre 2011)
Un rapide bonsoir cher Jean-Claude

Noël étant la période des présents, accepte celui-ci bien modestement. Il est issu d’une récente recherche que je n’avais pas encore mise au propre.
 
Après « enquête », il ne peut y avoir qu’une seule veuve Gautier en avril 1912. L’apprenti matelot (1), qui n’avait que 19 ans, était lui célibataire (vérifié sur son acte de décès en ligne). Donc il n’a pas laissé de veuve. C’est donc très probablement le bordereau d’attribution du dossier de pension à la « Vve Gautier » [Ta grand-mère], fait ce 6 avril par le Major général, dont il s’agit ici. Mais aucune pj. Simplement une référence de dossier.
Tous ces types de dossiers sont traités de la sorte. J’en croise régulièrement ; souvent de longues listes qu’il faut croiser avec la liste des victimes !
 
Bonnes et joyeuses fêtes après cette année de réveil douloureux d’une tragédie familiale.
Amitiés
 
Michel Augier
 
(1) Joseph Marie Gautier (célibataire) Apprenti marin  19 ans né à Nantes  (Loire-Inférieure) le 6 mars 1892 domicilié à Toulon à bord de la « Liberté ».


R12.

Cher Michel,

Merci encore pour ce dernier document de valeur qui est, très certainement, le bordereau d’attribution du dossier de pension de ma grand-mère.

J’en profite pour te souhaiter, ainsi qu’à ta famille, un joyeux Noël et une Bonne Année 2012.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q13. (5 juillet 2012)
Bonsoir Jean-Claude,

Une pièce de plus à tes archives familiales ! Elle est du 4 janvier 1913.

Source : SHD_Toulon/Dépêches Ministérielles/1913/1ère quinzaine/2A1 1790_folio15
 
Bon et bel été
 
Amitiés et solidarité
 
MA

R13.

Bonjour Michel,

Pardon pour le retard à répondre : j’étais en vacances au cours de la semaine écoulée.

Ce document est en effet très important pour moi puisque seule la mémoire familiale permettait d’évoquer ce “bureau de tabac” sans en avoir retenu, ni la date, ni le montant, ni l’adresse. Ce “bureau de tabac” était donc à Paris et non à Toulon comme je croyais l’avoir entendu raconter... Ce sont des pièces que ma grand-mère avait certainement reçues et conservées un certain temps. Il devait même y avoir un dossier épais avec les courriers successifs que mon père avait préparés pour le Ministère et qu’il faisait signer par ma grand-mère. Mais, en y réfléchissant - et bien que mes parents ont toujours conservé beaucoup de choses, souvent inutiles, dans leurs papiers - je pense que ma mère avait dû éliminer ce dossier après le décès de ma grand-mère en 1986. Car je n’ai jamais plus rien trouvé dans les archives de la famille à propos de ce “bureau de tabac”.

En tout cas, encore un grand merci à toi pour ta patience et ta ténacité dans tes recherches.

Amitiés.

Jean-Claude Autran







24 février 2011 - 20 janvier 2018 : Echanges avec différentes familles de victimes ou de rescapés de l'explosion du cuirassé Liberté


Q1. (à Mmes et MM. JPG, GB, JRB, GF, ML) tous descendants de marins victimes (Charles Zattara, Francis Bodin, François Lamour), ou rescapés (Joseph Falconetti, Alexandre Leblanc) de l'explosion du cuirassé Liberté
Chère Madame, Cher Monsieur,

Nous avions été plusieurs fois en contact, il y a quelques années, à propos de la catastrophe du cuirassé Liberté en rade de Toulon, le 25 septembre 1911.

Vous m’aviez notamment fait parvenir des photographies (...).

Ayant, je crois, retrouvé votre adresse postale, je vous écrit aujourd’hui pour vous informer qu’à l’occasion du 100e anniversaire de l’explosion du cuirassé Liberté (25 septembre 2011), sont prévues, à Toulon, un certain nombre de manifestations : exposition, conférences, dévoilement d’une plaque à la mémoire des victimes, messe, sonnerie aux morts, immersion d’une couronne en mer au lieu de l’explosion du cuirassé.

Nous espérons également faire transférer la maquette du cuirassé Liberté (qui se trouve dans les réserves du musée de la Marine à Vincennes et qui n’a jamais été exposée) au musée de la Marine de Toulon.

Nous espérons réunir pour ces manifestations un maximum de descendants des victimes ou des rescapés de la catastrophe.

Nous serions heureux s’il vous était possible d’y participer.

Je comprends bien que, si vous résidez loin de Toulon, cela ne vous sera peut-être pas facile, mais je voulais au moins que vous en soyez informé.

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

PS. Les organisateurs de la manifestation sont M. et Mme GP, un couple de Varois, descendants du quartier-maître Yhuel, né à Quimperlé, disparu dans l’explosion. Ce sont eux qu’il convient de contacter pour toute précision à propos de la manifestation du 25 septembre 2011 (...).
R1. (réponse de Mme JRB, du 6 juin 2011)
Bonjour Monsieur AUTRAN et surtout un grand merci de me tenir informée au sujet des recherches sur la catastrophe de cuirassé LIBERTE, j’ai été un moment en panne d’ordinateur mais un de mes fils a réussi à me récupérer un peu des données dont votre message, j’ai été arrêtée dans mes recherches  malgré une petite avancée qui m’a été facilitée par un membre adhérent de l’ Association “Aux Marins”, très active pour le devoir de mémoire aux marins morts pour la France au Cénotaphe de la Pointe Saint Mathieu, il a réussi à obtenir des renseignements et je pense que c’est par un bureau de la Marine à BREST où ils m’avaient gentiment dit qu’ils ne pouvaient pas me renseigner, cet adhérent m’a donc envoyé les états de service, hélas très brefs, de mon grand’oncle François LAMOUR, né à LE CONQUET, le 13 Octobre 1883, décédé le 25 Septembre 1911 lors de la tragédie du cuirassé LIBERTE, je me suis rendue à la mairie du CONQUET où j’ai pu consulter le registre des naissances, pas de mention marginale bien sûr à cette époque, seule une petite annotation au crayon “serait le beau-frère de Jean Pichard”, ce dernier étant mon grand-père, j’ai demandé à la jeune femme présente si elle pouvait retrouver une trace, du 20 Mai 1912, date du jugement rendu par le Tribunal civil de TOULON et qui aurait été transcrit sur les registres d’état civil de BREST et du CONQUET, elle n’était pas très motivée et m’a dit ne rien trouver.

Je suis bloquée là mais je pense demander à ma fille qui habite TOULON depuis peu d’essayer de rechercher près du Tribunal de TOULON, ce sera le dernier maillon d’une vie très brève, il avait 28 ans, je ne connaissais que sa photo toujours présente chez nous, maintenant il me semble l’avoir connu un peu et je le dois aussi au hasard d’en avoir parlé, au téléphone, avec cet adhérent de l’Association “Aux Marins” et j’ai persévéré grâce aussi à votre contact mail,  nous le devons ce devoir de mémoire à tous nos disparus.

Je ne sais si je serai à TOULON ce 25 Septembre, je ferai tout mon possible et je vous remercie pour votre message. Amicalement.

JRB

Q2. (à GP).
(...) Concernant le 100e anniversaire de l'explosion du cuirassé Liberté, j'ai reçu pour l'instant deux réponses à mes messages :

1) Réponse de M. GB :
« Bonjour Monsieur Autran
 
« Tout d'abord merci pour l'information concernant ce qui va être fait pour le 100ème anniversaire de l'explosion du "Liberté" . Nous ne savons pas encore si nous pourrons nous y rendre car je suis secrétaire général d'une importante association humanitaire si bien que ma femme et moi sommes très occupés. Pourtant nous sommes conscients qu'il est important qu'il y ait ce devoir de mémoire et nous allons étudier notre planning de septembre. Nous ne connaissons pas Toulon, ma grand-mère avait tenu à se rendre à Toulon une dernière fois alors qu'elle avait 80 ans.
 
« Encore merci et je ne manquerai pas de vous tenir au courant
 
« Mes amitiés
GB
2) Le contact e-mail a été rétabli avec M. GF, petit-fils d'un marin de la Liberté rescapé de l'explosion, qui m'envoie ou me renvoie les documents suivants (voir ci-dessous) :

Je continuerai à vous tenir au courant de toute information qui me parviendra.

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R2. (à GF)

Cher ami,

Je suis heureux que le contact e-mail soit rétabli entre nous.

Merci beaucoup pour pour ces derniers documents, qui s’ajoutent à tous ceux que vous m’aviez envoyés auparavant.

Je continuerai de vous tenir au courant de la commémoration du 100e anniversaire de l’explosion du cuirassé en septembre 2011.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q3. (12 septembre)

Cher Monsieur,

J'ai reçu ce matin ce message d'une personne dont un membre de la famille est décédée lors de la catastrophe du Liberté. J'ai pensé que cela pouvait vous intéresser.

Je découvre votre site qui est très intéressant.
C'est à l'occasion du CENTENAIRE de l'explosion de la Liberté que je m'interesse au  grand père de mon mari décédé des suites de ses blessures après l'explosion du cuirassé, le 28 septembre 1911.
En pièce jointe Jacques Mazé - il était parmi les victimes de l'explosion.
Je voulais vous en parler.
Mme M.M.M.

Madame,
Je vous remercie de votre message que je vais transmettre à M. Jean-Claude Autran (de la Seyne sur Mer) qui s'intéresse particulièrement aux personnels décédés lors de la catastrophe. Il est possible qu'il vous contacte à ce sujet.
Merci encore.
Bien cordialement.
PV

Bien cordialement et à mercredi pour la conférence.

PV

R3a. (à PV)

Cher Monsieur,

Merci pour votre message et pour le contact avec une nouvelle descendante de famille de victimes.

Je ne sais pas si Madame MMM réside près ou loin de Toulon, et si elle est susceptible de participer à l’une ou l’autre des manifestations de la commémoration.

Mais, dans le doute, je lui ai communiqué le programme des manifestations en cours, et notamment le détail de la matinée du 25 septembre. Si elle ne peut pas se joindre à nous, je lui ai promis de lui adresser par la suite toutes les informations sur le déroulement de la commémoration, notamment les articles de presse.

A demain après-midi, donc, pour la conférence.

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

R3b. (à MMM, 13 septembre 2011)
Bonjour Madame,

Monsieur PV m’a communiqué vos coordonnées. Vous comptez donc, comme moi, parmi les descendants des victimes de la tragédie du cuirassé Liberté. (En ce qui me concerne, c’est mon grand-père maternel, Louis Gautier, qui a été tué à la minute de l’explosion, alors que, sur un chaloupe de la Direction du Port de Toulon, ils tentaient d’éteindre l’incendie et de porter secours au marins du cuirassé).

Je vous informe donc des commémorations du 100e anniversaire de cette catastrophe, sans savoir cependant si vous résidez loin ou près de Toulon, et si vous seriez susceptible d’y participer.

Il y a, courant septembre, plusieurs manifestations (conférences, exposition) sur le sujet (voir programmes ci-joints). Mais c’est le 25 septembre au matin qu’aura lieu la principale commémoration, avec :

- Immersion d’une couronne de fleurs en rade à l’emplacement de la catastrophe (8 h 45)
- Messe à la cathédrale de Toulon  (10 h 30)
- Sonnerie Aux Morts et de dévoilement d’une plaque  (offerte par la Ville de Toulon) A la mémoire des victimes de l’explosion  du cuirassé Liberté, à côté de celle des victimes du cuirassé Iéna  (1907), dans la cour de l’association Escolo de la Targo, 69 cours Lafayette,  Toulon (11 h 45), avec la participation très probable du Préfet Maritime et de  Hubert Falco, Maire de Toulon.
- Vin d’honneur.

S’il vous était possible d’assister à cette commémoration ce dimanche 25 septembre à Toulon), je vous demanderais de bien vouloir le confirmer par retour aux organisateurs : M. ou Mme Gérard PASCAL (04 94 12 96 91 ou gegepascal83@orange.fr).

En particulier, pour l’immersion de la couronne en mer, le nombre de places à bord du bateau de la Marine étant limité, je vous demanderais de confirmer votre éventuelle participation, si possible aujourd’hui même, à M. GP et en lui donnant (la Marine nous le demande pour demain) : nombre de personnes, noms, prénoms, adresse, date et lieu de naissance.

Mais, si vous résidez loin de Toulon et qu’il ne vous est pas possible de participer, nous vous informerons (notamment avec la copie des articles de presse) des détails de ces commémorations.

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome1/cuirasse_liberte.html

Q4. (14 septembre 2011)

J'ai lu attentivement votre message et vous en remercie beaucoup.

Malheureusement je suis en Bretagne et raisonnablement je ne peux envisager un
voyage même pour rendre hommage à notre grand Père.

Toutes les commémorations prévues me touchent.

Sachez que ce jour là, je serai par la pensée très recueillie et ne manquera pas de prier pour le repos de l'âme de tous ses marins qui ont péri.

Je serai intéressée bien sûr des différents détails du 25 septembre.

Si un CD, DVD, ou Diaporama (photos) sortent pour cet évènement, je serai acquéreur.

Avec tous mes remerciements d'avoir bien voulu répondre à mon message.

Recevez mes salutations distinguées

MMM

Q5. (1er octobre)

Bonjour Monsieur,

A l'occasion du centenaire de la tragédie du cuirassé Liberté, j'ai pris contact avec M. PV pour l'achat de son livre, avec une question qui me renvoie à vous.

Mon grand-père : Jacques LE HOUARNO a péri dans cette catastrophe et M. PV m'a dit que le nom des victimes ne figurait pas dans son fascicule. Puis-je vous demander cela ?

D'autre part, près de chez moi, dans le Finistère, existe un mémorial (cf: copie-jointe) ; pensez-vous que mon grand-père puisse y "figurer" ? Il n'est sans doute pas reconnu comme victime de guerre ?

Avec mes sincères remerciements .

MLD

R5. (à MLD)

Bonjour Madame,

Votre message a reçu toute mon attention. D’autant plus que mon grand-père, Louis GAUTIER, tout comme le vôtre, a malheureusement péri dans la catastrophe du cuirassé Liberté.

Effectivement, le livre de Monsieur PV ne fournit pas de liste complète des victimes. Mais j’ai, de mon côté, essayé de reconstituer la liste de ces victimes, du moins de celles (155) qui avaient pu être identifiées et déclarées à l'état-civil, et dont, pour la plupart, les obsèques avaient eu lieu le 3 octobre 1911 à Toulon.

A partir des actes de décès de Toulon et de Saint-Mandrier, actes qui sont accessibles en ligne sur internet, j’ai rassemblé ces noms et je les ai projetés dans les conférences que j’ai faites le mois dernier lors de la célébration du centenaire de la catastrophe. Je vous adresse ci-joint les documents en question (...), avec, par ordre alphabétique, noms, prénoms, fonction et grade, navire d’affectation, lieu de naissance, âge.

Vous y retrouverez le nom de votre grand-père. Je vous adresse également la copie de son acte de décès, tel qu’il apparaît dans l’état-civil de Toulon (Acte n° 1707 du 21 octobre 1911).

ADAM Henri, matelot dispensé, Justice, Groix, 21 ans
ALBERTINI Barthélemy, enseigne de vaisseau de 2ème classe, Liberté, Ajaccio, 22 ans
ALBERTINI Jean-Thomas, matelot s.sp., Ernest Renan, Ersa, 21 ans
ANDRÉ Victor, quartier-maître mécanicien, Direction du port de Toulon, Signes, 33 ans
ANSELMI Louis, Matelot, République, Saint-Tropez, 23 ans
BAUDEMENT Joseph, matelot s.sp., Suffren, Marseille, 23 ans
BEAUVOIS Auguste, matelot s.sp., Jules Michelet, Boulogne, 20 ans
BÉCHEC Pierre, matelot s.sp., Léon Gambetta, Kérity, 22 ans
BÉLEC Jean, chauffeur breveté, Liberté, Porspoder, 23 ans
BERNARD Joseph, matelot, Direction du port de Toulon, Groix, 39 ans
BERNARD Vincent, quartier-maître de manœuvre, Liberté, Brest, 25 ans
BESSEAU Gédéon, matelot, Vérité, Croix-de-Vie, 22 ans
BÉVOUT Vincent, chauffeur breveté, Liberté, Plougasnon, 23 ans
BEYDON Ernest, matelot mécanicien 2e classe, Jauréguiberry, Constantine, 22 ans
BIAGGINI Jacques, matelot s.sp., Ernest Renan, Bastia, 23 ans
BLANC Emile, ouvrier mécanicien, Liberté, Nans, 22 ans
BLONDEL Georges, matelot s.sp., Amiral Aube, Dunkerque, 21 ans
BONAVENTUR Yves, quartier-maître de manœuvre, Léon Gambetta, Lampaul-Plouarzel, 25 ans
BONNY Yves, 2e maître mécanicien, Liberté, Trédrez, 29 ans
BORRÉ Jules, chauffeur breveté, République, Les Sables d’Olonne, 22 ans
BOTERF Jean, matelot s.sp., Liberté, Groix, 21 ans
BOUJEANT François, quartier-maître torpilleur, Démocratie, Plestin-les-Grèves, 32 ans
BOUQUIN Emile, quartier-maître canonnier, Liberté, Chantenay, 24 ans
BRACCHET Jean, matelot timonier breveté, érité, Antibes, 23 ans
BRETON Pierre, matelot 2e classe, canonnier breveté, Suffren, Lambézellec, 21 ans
BUNEL Albert, chauffeur breveté, Liberté, Auppegard, 22 ans
CALVEZ Jean, chauffeur breveté, Liberté, Plouguerneau, 27 ans
CAMELIN René, quartier-maître mécanicien, Liberté, Torcenay, 23 ans
CARON Robert, matelot de pont, Liberté, Dieppe, 25 ans [décédé à l'hôpital le 7 novembre]
CARDI Joseph, matelot s.sp., Marseillaise, Calvi, 24 ans
CAVALIN François, matelot s.sp., Liberté, Guérande, 21 ans
CAZAUX Jean, ouvrier mécanicien, Liberté, Pouteux-les-Forges, 20 ans
CHANTEAU Louis, enseigne de vaisseau de 1ère classe, Liberté, Le Condé-sur-Noireau, 26 ans
CLAVEL Benjamin, ouvrier mécanicien, Liberté, Montluçon, 20 ans
COLAS Abel, canonnier breveté, Démocratie, Saint-Maurice, 19 ans
COMBEAU Gustave, chauffeur breveté, Liberté, Isle-d’Espagnac, 20 ans
COMBET Benoît, ouvrier mécanicien, Liberté, Limonest, 22 ans
COUIC Germain, quartier-maître de manœuvre, Foudre, Riec, 23 ans
CRÉACHCADER Simon, quartier-maître de timonerie, République, Saint-Marc, 30 ans
CRISMÈS François, matelot charpentier, Liberté, Lannilis, 21 ans
DAGORN Jean, canonnier breveté, Marseillaise, Dinéault, 23 ans
DANIC Mathurin, canonnier breveté, Liberté, Ploemeur, 20 ans
DANIEL Emile, matelot 3e classe s.sp., Jauréguiberry, Saint-Méen, 23 ans
DANTEC François, quartier-maître mécanicien, Amiral Aube, Brest, 32 ans
DEJAEGÈRE Eugène, matelot s.sp., Liberté, Gentilly, 21 ans
DÉJEAN Martin, canonnier breveté, République, La Teste de Buck, 23 ans
DELAHAYE André, timonier breveté, République, Bois-Guillaume, 21 ans
DELIGNY Marcel, fusilier auxiliaire, République, Calais, 20 ans
DESGUETTES Alfred, chauffeur breveté, Liberté, St Nicolas près Granville, 21 ans
DIFRAJA Ange, matelot s.sp., Liberté, Rogliano, 22 ans
DISPERATI Jean, gabier breveté, République, Luri, 23 ans
DIZERBO Yves, matelot s.sp. , Edgard-Quinet, Landéga, 21 ans
ERED Charles, 2e maître infirmier, Liberté, Equeurdreville, 36 ans
ESVAN Jean, fusilier auxiliaire, Liberté, Ploemeur, 22 ans
FAVÉ François, canonnier breveté, Liberté, St Renan, 17 ans
FLEURET Henri, matelot dispensé, Liberté, Denguin, 21 ans
FLOBERT Gabriel, matelot s.sp., Liberté, Alaincourt, 24 ans
FOND Joseph, matelot s.sp., Marseillaise, Paris, 21 ans
FORBIN Jean, 1er maître fourrier, Liberté, Riantec, 42 ans
GABOLDE Jean, enseigne de vaisseau de 1ère classe, Léon Gambetta, Saint-Pons, 29 ans
GALLUDEC Jean, timonier breveté, Liberté, Riantec, 21 ans
GAUTHIER Stéphane, timonier breveté, Liberté, Ratenelle, 21 ans
GAUTIER Joseph, apprenti marin, Liberté, Nantes, 19 ans
GAUTIER Louis, matelot mécanicien, Direction du port de Toulon, Toulon, 25 ans
GEHORS Henri, matelot s.sp., Amiral Aube, Dinard - St Enogat, 21 ans
GILOUS Guillaume, quartier-maître chauffeur, Liberté, Saint-Méen, 38 ans
GIULIANI Dominique, matelot auxiliaire, Liberté, Cagnano, 22 ans
GOURHANT Eloy François, matelot fourrier, Liberté, Lambezellec, 22 ans
GOYER Ernest, chauffeur auxiliaire, Liberté, Marseille, 19 ans
GUÉGUEN François, canonnier breveté, Marseillaise, Brest, 23 ans
GUGLIERI Prosper, ouvrier mécanicien, Liberté, Cannes, 23 ans
GUILBAUD Joseph, matelot s.sp., Liberté, Ile d’Yeu, 24 ans
GUILHEN Eugène, torpilleur breveté, République, Montady, 20 ans
GUILLOU Joseph, chauffeur breveté, Amiral Aube, Trégunc, 23 ans
JAFFRY Henri, fusilier auxiliaire, Liberté, Meillars, 22 ans
JÉZÉQUEL Jean-François, quartier-maître canonnier, Liberté, Le Rebecq-Kerhnon, 28 ans
JOANNIC Auguste, ouvrier mécanicien, Liberté, Tours, 21 ans
JOURDAN Auguste, gabier breveté, République, Miniac-Morvan, 22 ans
JUSTIN Auguste, matelot s.sp., République, Le Portel, 20 ans
KÉRANFLEC’H Pierre, quartier-maître chauffeur, République, Brélevenez, 32 ans
KERBELLEC Yves, matelot 2e classe, fusilier breveté, Suffren, Goudelin, 20 ans
KERLOC’H Jean, 2e maître de manœuvre, Amiral Aube, Ploaré, 29 ans
KERVELLA Jean, 2e maître mécanicien, Liberté, St Thonan, 43 ans
LANGEL Elie, chauffeur breveté, Liberté, Sainte-Foy la Grande, 22 ans
LARANS Armand, canonnier breveté, Marseillaise, St Pierre Guilbignon, 18 ans
LARROUR François, quartier-maître boulanger Coq, Plouhinec, 26 ans
LATOUR Gilbert, fusilier breveté, Vérité, Toulon, 21 ans
LAVILLE François, fusilier breveté, Démocratie, Le Grau-du-Roi, 22 ans
LE BRAS Charles, premier maître élève-officier, Liberté, Carhaix, 26 ans
LE CAIGNEC Jean, canonnier breveté, Amiral Aube, Ploemeur, 21 ans
LE CAROFF Joseph, fusilier breveté, République, Moustoir, 21 ans
LE DRÉZEN Alain, matelot s.sp., Liberté, Penmarch, 23 ans
LE DÛ Augustin, gabier auxiliaire, Liberté, ≈ Pleudamiel, 25 ans
LE GENDRE René, chauffeur breveté, Liberté, Laudéda, 22 ans
LE GOFF Paul, chauffeur breveté, Foudre, Plounerez-Locrist, 31 ans
LE GRAND Yves, matelot s.sp., Marseillaise, Plogonnec, 23 ans
LE HOUARNO Jacques, 2e maître canonnier, Liberté, Plouhinec, 42 ans
LE MEN Yves, quartier-maître chauffeur, Liberté, Louannec, 36 ans
LE PELLEC François, fusilier breveté, Marseillaise, Pleumeur-Gautier, 20 ans
LE PIVERT François, 2e maître canonnier, Liberté, Trévenenc, 42 ans
LE QUÉRÉ Emile, quartier-maître mécanicien, Léon Gambetta, Vigny, 22 ans
LE ROQUER Pierre, 2e maître de mousquèterie, Liberté, Plélo, 33 ans
LE ROUX Armand, fusilier breveté, Liberté, Brest, 30 ans
LE ROY, Pierre, quartier-maître mécanicien, Vérité, Lanvéoc, 21 ans
LEMOIGNE Ernest, fusilier auxiliaire, Liberté, Montfarville, 21 ans
LIVAIN Désiré, 2e maître charpentier, Liberté, Equeurdreville, 34 ans
LOREC Léon, chauffeur auxiliaire, Liberté , Locmaria, 20 ans
LOUARN Yves, chauffeur breveté, Liberté, Plougressant, 23 ans
MAHUAS Marcel, fusilier breveté, Suffren, Auray, 21 ans
MALFOY Charles, matelot s.sp., République, Boulogne, 20 ans
MALFOY Victor, matelot s.sp., Marseillaise, Boulogne-sur-Mer, 21 ans
MAZÉ Jacques, quartier-maître de mousquèterie, Liberté, Bodilas, 40 ans
MÉAR Jean, canonnier breveté, Marseillaise, St Vongay, 19 ans
MÉHEUX François, matelot s.sp., Marseillaise, Binic, 21 ans
MÉTAYER Pierre, canonnier breveté, Liberté, Augan, 22 ans
MICHEL Barthélemy, deuxième maître commis, Liberté, Fourras, 32 ans
MOAL Jean, chauffeur auxiliaire, Liberté, Cléder, 23 ans
MORVAN François, 2e maître de manœuvre, Liberté, Bréhat, 47 ans
MOUTARDE Hippolyte, ouvrier mécanicien, Liberté, Malintrat, 23 ans
NÉDÉLEC Gabriel, fusilier breveté, Suffren, Guipavas, 18 ans
NIQUEL Joseph, fusilier breveté, Liberté, Auray, 21 ans
OLIVIER Jean, gabier auxiliaire, Ernest Renan, Douarnenez, 23 ans
PERNÈS Jean, gabier breveté, Ernest Renan, Pluneret, 20 ans
PIAT Gaston, matelot s.sp., Liberté, Aubervilliers, 22 ans
PIERRE Adrien, quartier-maître mécanicien, Ernest Renan, Plélo, 26 ans
POLLET André, gabier breveté, République, Fécamp, 23 ans
PREVOT Pierre, matelot s.sp., République, Asnières, S. et O., 23 ans
QUÉGUINER François, quartier-maître de manœuvre, Carnot, Plouescat, 26 ans
QUEMERAIS Jean-Baptiste, canonnier breveté, Liberté, Baguer-Morvan, 24 ans
QUÉRÉ Hervé, matelot s.sp., Marseillaise, Cléder, 23 ans
QUINQUIS Claude, quartier-maître charpentier, République, Le Conquet, 31 ans
REMY Georges, quartie-maître armurier, Liberté, Rochefort, 20 ans
RICHARD Emile, matelot s.sp., Liberté, Marennes, 22 ans
RICHARD Joseph, 2e maître fourrier, Liberté, Kéryado, 31 ans
RIO Jean, matelot s.sp., République, Damgan, 20 ans
ROBIN Joseph, 2e maître canonnier, Liberté, Saint Samson, 40 ans
ROLLAND Louis, matelot s.sp., Liberté, Serrières, 22 ans
ROLLAND Louis, quartier-maître canonnier, Liberté, Brest, 30 ans
ROUÉ Pierre, 2e maître canonnier, Liberté, Tréflez, 37 ans
ROUTIER Louis, canonnier breveté, Liberté, Sommières, 21 ans
SACHETEVOLA Albert, matelot s.sp., Liberté, Marseille, 21 ans
SALAÜN Jean, fusilier breveté, Marseillaise, Ploujean, 23 ans
SANDREMAN François, quartier maître mécanicien, Liberté, Lorient, 24 ans
SARRIAU Etienne, canonnier breveté, Amiral Aube, Fourchambault, 20 ans
SÉLO François, 1er maître canonnier, Liberté, Baden, 47 ans
SIMON François, quartier-maître de manœuvre, Liberté, Pleudihen, 24 ans
TADDEI Antoine, quartier-maître mécanicien Liberté, Castala, 21 ans
TALARMIN François, matelot s.sp., Liberté, Landunvez, 21 ans
TALLEC Pierre, quartier-maître mécanicien, Liberté, Quéven, 38 ans
TARDY Etienne, quartier-maître de manœuvre, Suffren, St Clément des Baleines, 24 ans
THOMAS Joseph, matelot tambour, République, St Marc, 22 ans
TILLON Armand, gabier breveté, République, Plérin, 17 ans
VALLÉE Henri, gabier breveté, Ernest Renan, Les Sables-d’Olonne, 22 ans
WOLLET Georges, 2e maître armurier, Liberté, Rochefort, 32 ans
YANNOT Marcelin, matelot s.sp., Waldeck-Rousseau, Erdeven, 22 ans

Concernant le mémorial de la Pointe Saint-Mathieu, je ne peux pas vous dire si le nom de votre grand-père y figure ou non. Il faudrait s’y rendre pour le vérifier.

Une liste des marins Morts pour la France se trouve bien sur le site internet : http://auxmarins.net/liste_marins_par_nom/l
Mais, apparemment, la liste se limite aux marins tués lors des guerres. Je n’y ai pas retrouvé le nom de votre grand-père, pas plus que ceux des autres marins de la Liberté tués à la même date.

Après les obsèques des victimes, le 3 octobre 1911, à Toulon, les corps des marins identifiés ont été rendus à leurs familles et d’autres cérémonies ont eu lieu dans toutes les villes et villages d’où ils étaient originaires, la grande majorité étant de Bretagne. Peut-être le nom de votre grand-père figure-t-il sur un monuments aux Morts du lieu où il a été inhumé. Etait-ce à son lieu de naissance, Plouhinec ? Je l’ignore, mais vous le savez peut-être.

C’est tout ce que je peux vous répondre pour aujourd’hui. Je vais faire quelques autres recherches car je possède quelques copies de pages de journaux du Morbihan de fin septembre 1991. Peut-être trouverai-je quelque indice qui pourrait vous intéresser.

A noter qu’il existe aussi un Mémorial sur internet : http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/

On y trouve tous les noms, les fiches et parfois les photos des victimes de toutes les guerres (plus de 3 millions de noms), et aussi des victimes hors conflits. Je sais que mon grand-père Louis GAUTIER s’y trouve, mais je n’ai pas trouvé le nom du vôtre car la base de données ne doit pas être complète. Toutes les victimes n’y figurent pas de façon automatique. Il faut que quelqu’un de la famille, ou quelqu’un qui ait fait des recherches historiques dans les actes de décès ou les cimetières, y rajoute les noms qui les concernent ou sur lesquels ils ont travaillé. Si vous connaissez le lieu exact d’inhumation de votre grand-père et quelques informations sur sa biographie, il devrait être possible de le faire figurer dans ce memorial-genweb.

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

Q6a. (8 octobre 2011)

Bonjour Monsieur AUTRAN,

Merci infiniment pour tous ces documents que vous avez eu la gentillesse de me transmettre. Je vais les partager en famille. Il aura fallu l'évènement du centenaire pour que la parole se libère entre les petits-enfants...

Grand-père est inhumé à Riantec, lieu où il s'est marié et où réside sa famille. La plaque tombale relate sa mort  à bord du Liberté et c'est bien le seul lieu où il est fait mémoire de cet évènement.

Le nom de grand-père, à ma connaissance actuelle, ne figure sur aucun monument. Il est sans doute un peu tard pour faire bouger les choses. L'important  aujourd'hui, est qu'il "reprenne vie" dans la mémoire de ses descendants, n'est-ce pas !... et pour cela, je vous suis infiniment reconnaissante.

Avec mes sincères salutations et remerciements.

MLD

Q6b. (6 octobre 2011)

Bonjour Monsieur AUTRAN,

J’ai regagné la Bretagne et j’ai pris connaissance des messages que M. GP m’a transmis, avec les photos de la cérémonie et la copie des articles des journaux Var-Matin et Le Télégramme.

Je suis très heureuse d’avoir assisté à cette commémoration, la cérémonie militaire sur le “LUBERON”, empreinte d’émotion sur cette rade si calme de TOULON ce matin là peu voilée comme de circonstance. L’accueil sur le bâtiment a été très sympathique, la messe très recueillie et dédiée à nos marins disparus, Madame PASCAL a dévoilé la plaque commémorative et nous a beaucoup émus, les Toulonnais pourront se recueillir en ce lieu discret, à l’écart de l’agitation de ce TOULON qui a beaucoup changé depuis que je ne l’avais revu.

Je vous remercie pour tous ces moments partagés avec vous, votre famille et toutes les familles présentes, j’ai dû repartir assez vite car avec ma fille nous retournions à AIX.

J’ai regretté de ne pouvoir visiter l’exposition, nous sommes arrivés trop tard, le spectacle dehors allait commencer mais je reviendrai à TOULON où beaucoup de liens amicaux me rattachent. J’ai assisté quand même au spectacle de danses bretonnes et à l’aubade des sonneurs qui ont eu un franc succès cours Lafayette. Les bretons et TOULON ont toujours eu des liens très forts, beaucoup de marins de la Royale sont restés à TOULON en fin de carrière.

Je vous remercie chaleureusement, ainsi que tous ceux et celles qui ont organisé cette cérémonie du souvenir.

Avec mon meilleur souvenir, bien cordialement.

JB

Q6c. (11 octobre 2011)

Nous sommes de retour de (...) hier soir, merci pour vos envois de photos. Je n'ai aucune nouvelles de la marine, ni courrier ni mail. Dès réception je vous fais suivre.

Je vais également voir les photos manquantes que peut avoir mon fils. Bien amicalement.

DGP

R7a. (à JB) (20 octobre 2011)

Chère Madame,

Veuillez pardonnez le retard avec lequel je réponds à votre dernier message.

J’ai été très heureux de vous rencontrer le 25 septembre dernier et je me permets de vous adresser quelques-unes des photos qui ont été prises avec mon appareil durant les différents moments de la commémoration. J’y ajoute aussi celles prises par M. MA qui était présent en tant qu’historien du cuirassé Liberté. (Le tout annexé à plusieurs messages successifs).

J’en profite pour vous communiquer aussi le résumé de ma conférence « Il y a 100 ans : la tragédie du cuirassé Liberté », faite le 19 septembre aux Amis de La Seyne Ancienne et Moderne , ainsi qu’une copie des deux pages que le journal Var-Matin (24 septembre) a consacrées à l’événement.

Par ailleurs, au cas où vous ne l’auriez pas reçu, je vous communique le lien avec le blog de M. Philippe Virat, qui a mis son reportage en ligne dès le 26/9 :
http://cuirasseliberte.over-blog.com/article-le-centenaire-de-la-catastrophe-commemoration-officielle-85205558.html

Enfin, je dispose aussi de quelques séquences vidéos de la matinée du 25 septembre. Elles sont trop “lourdes” pour être envoyées par e-mail, mais je peux vous les envoyer sur un DVD si vous voulez bien me communiquez votre adresse postale.

Meilleurs sentiments.

Jean-Claude Autran

R7b. (à MMM) (20 octobre 2011)

Chère Madame,

Veuillez pardonner le retard avec lequel j’apporte une réponse à votre dernier message.

(Vous me disiez être intéressée par les détails de la commémoration du 25 septembre dernier à Toulon).

Mais j’ai été très heureux de rencontrer ce jour-là votre fille et votre petit-fils, qui n’ont pas dû manquer de vous communiquer leurs photos, ainsi que la brochure à couverture bleue préparée par M. PV, notamment à partir du texte écrit autrefois par mon père.

Comme moi aussi, ainsi que d’autres participants, avons pris un certain nombre de photos et de vidéos de la cérémonie en mer, de la messe à la cathédrale, ainsi que du dévoilement de la plaque, j’ai pensé que vous auriez aimé recevoir une copie de tous ces documents. Vous trouverez donc ci-joint un CD-ROM qui contient :

- le diaporama PowerPoint de ma conférence du 19 septembre
- mes photos du 25 septembre
- les photos de M. MA, qui poursuit aussi des recherches sur le cuirassé Liberté
- mes vidéos (attention, ce n’est pas un DVD monté pour être lu sur un lecteur de salon, ce n’est qu’un CD-ROM qui contient les fichiers vidéos, qu’il faut lire un par un en cliquant sur l’icône du fichier)

Je rajoute à mon envoi le texte résumé de ma conférence (19 septembre) aux Amis de La Seyne Ancienne et Moderne sur « Il y a 100 ans : la tragédie du cuirassé Liberté », ainsi qu’une copie des deux pages que le journal Var-Matin (24 septembre) a consacrées à l’événement.

Je vous en souhaite bonne réception et vous adresse mon meilleur souvenir.

Jean-Claude Autran
Q8.
Cher Monsieur,

Votre courrier m'est bien parvenu avec tout son contenu.

Oui, les détails de cette commémoration me tenaient à cœur et vous avez bien compris le sens de ma demande.

Le contenu du CD est très complet et me convient tout à fait. Le texte résumé de votre conférence est très captivant.

Comment vous remercier de tout cela.

Je ne manquerai pas de transmettre à la famille de mon mari tous les détails de cette journée du centenaire avec document à l'appui... ! Cette tragédie de l'histoire ne sera pas oubliée.

(...) remerciements très sincères de votre gentillesse.

Et vous adresse mes modestes salutations.

MMM
R8. (9 novembre) (à MMM)
Chère Madame,

Merci pour votre dernier courrier.

Je suis heureux que les documents que je vous ai envoyés sur un CD vous soient bien parvenus et vous aient intéressée. Il était extrêmement important que nous rendions hommage aux malheureuses victimes. C’est ce que nous avons fait ces dernières semaines. Et nous pensons que l’hommage en leur mémoire, le dimanche 25 septembre, en présence des plus hautes autorités, a été réussi et bien perçu par les familles.

(...) Avec mes meilleures salutations.

Jean-Claude Autran

Q9.

Bonjour Jean-Claude.

(...) A mon tour …

A propos de :

R4b. (réponse de Mme JRB, du 6 juin 2011)
Bonjour Monsieur AUTRAN et surtout un grand merci de me tenir informée au sujet des recherches sur la catastrophe de cuirassé LIBERTE, j’ai été un moment en panne d’ordinateur mais un de mes fils a réussi à me récupérer un peu des données dont votre message, j’ai été arrêtée dans mes recherches  malgré une petite avancée qui m’a été facilitée par un membre adhérent de l’ Association “Aux Marins”, très active pour le devoir de mémoire aux marins morts pour la France au Cénotaphe de la Pointe Saint Mathieu, il a réussi à obtenir des renseignements et je pense que c’est par un bureau de la Marine à BREST où ils m’avaient gentiment dit qu’ils ne pouvaient pas me renseigner, cet adhérent m’a donc envoyé les états de service, hélas très brefs, de mon grand’oncle François LAMOUR, né à LE CONQUET, le 13 Octobre 1883, décédé le 25 Septembre 1911 lors de la tragédie du cuirassé LIBERTE, je me suis rendue à la mairie du CONQUET où j’ai pu consulter le registre des naissances, pas de mention marginale bien sûr à cette époque, seule une petite annotation au crayon “serait le beau-frère de Jean Pichard”, ce dernier étant mon grand-père, j’ai demandé à la jeune femme présente si elle pouvait retrouver une trace, du 20 Mai 1912, date du jugement rendu par le Tribunal civil de TOULON et qui aurait été transcrit sur les registres d’état civil de BREST et du CONQUET, elle n’était pas très motivée et m’a dit ne rien trouver.
Je suis bloquée là mais je pense demander à ma fille qui habite TOULON depuis peu d’essayer de rechercher près du Tribunal de TOULON, ce sera le dernier maillon d’une vie très brève, il avait 28 ans, je ne connaissais que sa photo toujours présente chez nous, maintenant il me semble l’avoir connu un peu et je le dois aussi au hasard d’en avoir parlé, au téléphone, avec cet adhérent de l’Association “Aux Marins” et j’ai persévéré grâce aussi à votre contact mail,  nous le devons ce devoir de mémoire à tous nos disparus.
Je ne sais si je serai à TOULON ce 25 Septembre, je ferai tout mon possible et je vous remercie pour votre message. Amicalement.
JRB
« François LAMOUR, né à LE CONQUET, le 13 Octobre 1883, décédé le 25 Septembre 1911 lors de la tragédie du cuirassé LIBERTE » figure dans le fichier que je t’ai fait suivre il y a quelques mois. Je n’ai rien de plus depuis. Il y est simplement précisé que François Lamour était Chauffeur breveté sur la République. Il avait un homonyme, canonnier, à Auray (Morbihan) figurant également sur le rôle de l’équipage, survivant. Ces infos sont issues de la presse locale. Il n’y a rien de plus sur l’acte de décès en ligne aux AD83 ce qui renvoi effectivement vers la notion de « disparu en mer » et qui justifie le renvoi vers la mention du jugement du 20 mai 1912 au Tribunal d’Instance de Toulon.
Pour avoir exploré ce document difficile à retrouver (erreur de cotation ! insistance ++), Mme JRB n’y découvrirait pas grand-chose d’inconnu d’elle. En effet, le renseignement qu’elle a obtenu et issu de l’application de décisions imposées au « Jugement déclaratif » des « décès déclarés constants » des disparus victimes de l’explosion du cuirassé Liberté ; à savoir :
« 1°) Ordonne qu’en ce qui concerne les disparus ayant appartenu aux cuirassés …/… « République », aux croiseurs-cuirassés …/… et …/… une expédition du jugement déclaratif de décès sera transcrite sur les registres des décès de la ville de Brest port d’armement de ces navires ;
2°) Ordonne de plus qu’une expédition du même jugement sera transcrite sur les registres des décès [+ des communes] [mention oubliée donc rajoutée en marge] où les disparus ont leurs derniers domiciles ;
Que mention du dit jugement sera faite sur les registres des décès en regard de la place qu’auraient dû occuper les actes de décès tant sur les registres de Brest et de Toulon que ceux des derniers domiciles des disparus ;
 …/… Ainsi jugé et prononcé à Toulon au Palais de Justice, en audience publique, première chambre, le 20 mai mil neuf cent douze. »

Pour avoir consulté des actes dans les communes de destination, il n’y a pas grand-chose de plus sauf la référence à ce jugement. Mais selon l’application des règles administratives de gestion de l’Etat-civil ces mentions paraissent à la date du jugement, ou peu après, et sont accessibles par les registres dits « de transcription » (voir les généalogistes … c’est leur job !).

Pour Toulon par exemple cela permet d’identifier de nouvelles victimes varoises, toulonnaises : 4°) Villecroze / 6°) Stainer / 56°) Durand / 64°) Ferrero / 71°) Zattara / 72°) Even (ces deux derniers te sont « proches » !) Les n° que j’ai conservés sont ceux de la chronologie établie par le Lieutenant de Gendarmerie Maritime Revol dans la constitution de son dossier d’enquête. Pour François Lamour : « 63°) Lamour François Marie chauffeur breveté sur la « République », inscrit au Conquet sous le n° 1104, né au Conquet (Finistère) le 13 octobre 1883, fils de Antoine et de [mère inconnue] [complété par la suite à l’acte de jugement ; ce qui témoigne d’une lenteur à l’instruction et justifie la surcharge tardive de l’acte du jugement à l’original], domicilié en dernier lieu au Conquet, célibataire. » [données personnelles – sensible].

Mme JRB découvrira certainement cette seule mention complémentaire aux données d’Etat-civil : « disparu le 25 septembre 1911 à la suite de l’explosion des soutes du cuirassé « Liberté » ». Mais cette donnée est aussi et avant tout administrative. Elle autorise enfin de rétablir les droits de la famille. La mort passe de supposée à « déclarée constante ». Cette mention n’est obtenue qu’après de longues et fastidieuses enquêtes officielle de gendarmerie et par Officier de Police judiciaire (c’était déjà le terme). La Marine a d’ailleurs transmis initialement 74 dossiers (janv. / fév. 1912) et seulement 72 ont été retenus. Un affichage devant le tribunal et un au « dernier lieu connu d’habitation du disparu » avaient eu lieu afin d’aviser par « publication », des bans, du « besoin à en connaître » sur ces disparus. Je n’ai pas pu retrouver d’affiche, rassure-toi ! Mais je cherche… La Commission chargée des identifications a d’ailleurs été récompensée par une prime accordée avec avis favorable du Ministre de la Marine. Il ne faut pas oublier l’identification préalable des 155 [chiffre actuellement consolidé, justifiable, mais qui devra obligatoirement évoluer] corps sans vie qui leurs ont été présentés lors des semaines qui suivirent le drame. Souvent les textes évoquent « des débris humains ». Ces détails resteront dans l’intimité des archives, d’autant plus que pour certains les 100 ans ne sont pas encore passés. La mémoire, à ce niveau là, appartient aux ayants droit ; descendants, familles, proches. Le chercheur n’intervient qu’en dernier lieu sur des données qu’il classe dans l’ordre du privé. Question d’éthique. Pour ce qui me concerne.
 
C’est bon pour le moral !

Je m’en vais passer à autre chose.

J’allais oublier que j’ai passé pas mal de temps à chercher pour qqun du Conquet et qui devait me restituer des données en retour … woualoù ! Un certains JP Clochon dont le blog est bien connu de la toile :

http://recherches.historiques-leconquet.over-blog.com/article-le-conquet-explosion-du-cuirasse-liberte-redaction-jp-clochon-42625753.html
Et à ce monsieur j’avais donné des infos à caractère social sur François Lamour. A propos d’attribution de secours. Extrait des échanges de courriels et communication d’informations sourcées aux AD29 : « François Lamour déjà cité est déclaré célibataire. Il laisse son père septuagénaire et sept frères tous élevés. La commission d’attribution des secours juge toutefois la « situation nécessiteuse ». Un secours de 100 frs est alloué par La Marine. »

Par exemple, la poursuite du montage du prochain diaporama.

(...) Avant de passer à autre chose, et à propos de l’assos « Aux Marins », ils ont un site fa-bu-leux que je visite à l’occasion. Ah si j’avais plus de temps !
http://www.amedenosmarins.fr/

@ suivre
 
Bien amicalement.

Michel Augier

Q10. (16 novembre 2011)

Bonjour Monsieur et Madame AUTRAN

Je vous prie de m’excuser pour le retard apporté à la réponse de votre message, je vous remercie vivement pour toutes ces images, ces textes et la documentation que vous m’avez communiqués relatant cette tragédie, les causes, les nombreuses victimes, identifiées, disparues, sans oublier les blessés gravement mutilés, cette belle rade de TOULON  aura connu bien des drames.

Bien sûr j’aimerai conserver ces images regroupées, les faire partager à mes enfants, à ma fille qui a permis que j’y assiste puisqu’elle y a son pied à terre, au Mourillon de surcroît puisqu’elle y travaille, j’ai pu aussi me remplir les yeux de cette rade, LA SEYNE, SAINT MANDRIER, la corniche de TAMARIS, des souvenirs d’il y a quarante ans mais que je retrouve avec beaucoup d’émotion.

Je ne voudrai pas vous prendre trop de votre temps, vous avez tant oeuvré pour pour réaliser cette commémoration, qui fut intime, sobre, sur le lieu exact de la tragédie, nos marins reposent en paix et le souvenir a été ravivé, avec Monsieur et Madame PASCAL et sûrement beaucoup d’autres personnes vous avez dû organiser ce grand moment de recueillement, soyez tous remerciés.

Je vous communique mon adresse postale : JB (...).

Avec mes remerciements et ma sincère amitié.

JB

R10.

Bonjour Madame,

En réponse à votre dernier message, et en complément des documents déjà envoyés, vous trouverez ci-joint, regroupés sur un même CD-ROM :

- les fichiers de photos de la commémoration du 25 septembre (celles de M. Michel Augier, les miennes et celles de M. Philippe Virat que vous n’aviez pas du voir car elles me sont parvenues un peu plus tard). Nous n’avons malheureusement toujours pas reçu celles que la photographe officielle de la Marine devait nous communiquer.
- les fichiers de vidéos que j’avais prises lors de la cérémonie (attention, ce n’est pas un DVD monté pour être lu sur un lecteur de salon, ce n’est qu’un CD-ROM qui contient les fichiers vidéos, qu’il faut lire un par un en cliquant sur l’icône de chaque fichier)
- le diaporama (PowerPoint)  des deux conférences que j’avais faites les 14 et 19 septembre sur “La tragédie du cuirassé Liberté”
- le résumé (en 7 pages au format pdf) de ma conférence du 19 septembre, paru dans le bulletin des Amis de La Seyne et Moderne

Je vous souhaite bonne réception de ces documents. J’espère que vous pourrez ouvrir tous les fichiers sans difficulté.

Par ailleurs, je ne sais plus, lors de votre passage à Toulon, si vous aviez pu vous procurer la brochure (couverture bleu ciel) que M. Philippe Virat a réalisée sur “Le cuirassé Liberté. Si vous ne l’avez pas, je pourrai vous en faire parvenir un exemplaire (il m’en reste encore deux que M. Virat m’avait offerts gracieusement).

Encore heureux d’avoir fait votre connaissance. Recevez, Madame, l’expression de mes meilleurs sentiments.

Jean-Claude Autran

Q11a. (21 décembre)

Bonjour Monsieur AUTRAN,

J’ai bien reçu votre CD et je vous remercie vivement, j’ai réussi à le consulter sans problème et je pourrais y revenir, je ne pensais jamais aboutir dans mes recherches au sujet de mon grand’oncle, au départ d’une photo et du mot LIBERTE, je connaissais sa fin tragique mais je ne connaissais pas l’ampleur de la tragédie, ma grand’mère l’ignorait en partie je pense, elle était illettrée et ne parlait que le breton et par conséquent ne lisait pas la presse de l’époque, c’est mieux ainsi.

Je vous remercie également d’avoir pensé à moi pour la brochure à couverture bleue, juste avant mon départ rapide du Cours Lafayette j’ai vu M. VIRAT avec des livres et je lui ai demandé si je pouvais en acheter un, ce fut de justesse il n’en avait plus qu’un ou deux, il me l’a même dédicacé. Merci encore.

Cette année va se terminer bientôt et je me permets de vous souhaiter, ainsi qu’à votre famille et ceux qui vous sont chers, de joyeuses fêtes et une bonne année à venir.

Bien amicalement,

JB

R12a. (24 novembre) (à JPG)

Cher ami,

J’ai été heureux de vous rencontrer vendredi dernier à la Fête du Livre.

Comme convenu, je vous adresse ci-joint les scans des pages de la revue Les Cols Bleus, n° 2979 du 15 octobre 2011 (que m’a procurés M. Michel Augier), relatifs à la commémoration du cuirassé Liberté. Nous attendons toujours le CD-ROM de photos prises par la photographe officielle de la Marine.

J’en profite pour vous ajouter la copie d’un dernier document assez surprenant (allocations tardives à des disparus, pour pertes d’effets), également retrouvé par Michel Augier dans les archives de la Marine, où le nom de votre grand-père est mentionné.

Je vous en souhaite bonne réception.

Amitiés. A bientôt sans doute. Je retiens votre proposition de vous faire une petite visite un de ces jours, notamment pour votre collection de cartes postales.

Jean-Claude Autran

R12b. (7 décembre) (à JPG)

Cher ami,

Encore un grand merci pour m'avoir reçu chez vous lundi et de m'avoir dévoilé (une partie de) votre impressionnante collection.

Je profite de ce message (maintenant que j'ai votre nouvelle adresse e-mail) pour vous adresser de nouveaux fichiers de photos de la commémoration du 25 septembre. Il s'agit des photos prises par M. Philippe Virat. Je ne pense pas que vous les ayez eues. Mais nous n'avons toujours pas reçu le CD de photos de la photographe officielle de la Marine.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q13. (7 janvier 2012)

Cher monsieur ,

Je viens de prendre connaissance des cérémonies organisées en comémoration de la tragédie de l'explosion de la Liberté en 1911.

Je me suis également interessé à ce drame ayant toute ma jeunesse entendu mon grang-père Léon Joubert des Ouches, fils de Léon Joubert  des Ouches, second de La Liberté, m'en parler.

J'ai même été très ému de voir que dans le petit cimetière de Saint-Samson sur Rance  oû habitent mes parents, se trouve rappelé la mort de Robin décédé sur le cuirassé.

Pourriez-vous m'indiquer s'il a été écrit un opuscule sur cette tragédie?

Je profite de cette occasion pour vous adresser mes meilleurs voeux pour l'année nouvelle .
 
Veuillez croire , cher monsieur en l'assurance  de mes sentiments les meilleurs.
 
FJDO

R13.

Cher Monsieur,

Votre message – venant d’un arrière petit-fils du commandant en second de la Liberté – m’honore beaucoup.

En ce qui me concerne, la tragédie de ce cuirassé a toujours constitué un événement douloureux dans la mémoire familiale, puisque mon grand-père maternel, Louis Gautier, y trouva la mort, à l’âge de 25 ans, alors qu’il tentait de porter secours aux marins de la Liberté depuis une chaloupe de la Direction du Port de Toulon. Et que ma mère naquit 2 semaines après la mort de son père le 5 octobre 1911.

Pour répondre à votre question, je peux vous dire qu’il a été écrit plusieurs textes sur ce drame. Mon père, Marius Autran, lui avait consacré un chapitre dans le Tome I de sa série “Images de la vie seynoise d’antan”, en 1987. Ouvrage que j’ai réédité en 2009, mais qui est de nouveau pratiquement épuisé en librairie.

Toutefois le texte intégral du chapitre, et les illustrations, se trouvent accessible sur le site internet que j’ai créé pour héberger les œuvres de mon père :

http://jcautran.free.fr/oeuvres/tome1/cuirasse_liberte.html

Un autre opuscule a été édité récemment par M. PV, passionné de cette histoire du cuirassé Liberté, en reprenant le chapitre de mon père et en y rajoutant une seconde partie constituée de copies de journaux de l’époque et de rapports divers. Je dispose de plusieurs exemplaires de cet opuscule (ci-joint page de couverture), et je peux vous en en adresser un gracieusement (merci de me fournir une adresse postale).

A noter aussi que la section “forum” de mon site internet rassemble tous les messages et toutes les photographies qui ont été échangées à propos de la tragédie du cuirassé Liberté, notamment les principales photos de la commémoration du centenaire (25 septembre 2011) :

http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2011_2012.html

Si, de votre côté, vous disposiez d’informations ou de témoignages originaux de votre ancêtre, et si vous vouliez bien me les communiquer, cela pourrait être versé au dossier historique du drame de la Liberté que je continue de compléter au fil des années.

En vous souhaitant, à mon tour, le meilleur pour 2012, recevez, Cher Monsieur, l’assurance de mes meilleurs sentiments.

Jean-Claude Autran

PS. J’ai effectivement retrouvé le décès du second maître canonnier de la Liberté, Joseph Robin, domicilié à Saint-Samson (copie de l’acte, ci-jointe)


R14.

Quelques autres articles mentionnant des noms de victimes, extraits du quotidien Le Petit Var :

Le Petit Var, 2 octobre 1911

Le Petit Var, 7 octobre 1911

Q15. (19 janvier 2018)

Cher Monsieur Autran,

Peut-être allez-vous vous souvenir de moi (j'ai modestement participé aux cérémonies en mémoire des victimes du cuirassé Liberté, et j'ai édité un petit livre à partir des belles recherches de votre père). Voici ce dont il s'agit : un correspondant, faisant des recherches généalogiques dans le cimetière de Calvi, a été intrigué par une tombe sans nom, mais avec une plaque portant la photographie d'un matelot qui a perdu la vie lors de la catastrophe toulonnaise, la photo ayant été prise alors que ce matelot naviguait préalablement sur le croiseur-cuirassé CONDÉ, comme indiqué sur son bachi. Mon correspondant me demande si je connais le nom de ce matelot. Ma foi, je n'en sais rien, mais j'ai pensé que vous saviez peut-être quelque chose sur les victimes de la catastrophe (une liste existe-t-elle ?), les Corses en particulier, puisqu'il y en avait à bord. Je vous remercie de votre réponse. Vous pouvez conserver cette photo pour vos archives.

Bien cordialement.

PV

R15.

Cher Monsieur Virat,

Je ne vous ai pas oublié, bien évidemment. Je feuillette encore parfois, et avec émotion, votre petit livre bleu en mémoire des victimes du cuirassé Liberté.

J’ai peut-être une réponse à votre question car j’avais essayé à l’époque du centenaire d’établir un relevé des noms des victimes de la tragédie du 25 septembre 1911 à partir des actes de décès parus en octobre-novembre 1911 dans les état-civils de Toulon, mais aussi de la Seyne et de la section (seynoise à l’époque) de Saint-Mandrier. J’en avais établi une liste de 152 noms, liste qui n’est pas exhaustive puisqu’il y a eu des disparus, des corps non identifiés et d’autres retrouvés plus tard lors du renflouement de l’épave. Cette liste simplifiée (nom, prénom, grade, navire, ville d’origine, âge) apparaît dans une rubrique de mon site internet : http://jcautran.free.fr/forum/chantier_navires_2011_2013.html#3

Il y avait naturellement une grande majorité de marins bretons, mais aussi, effectivement, plusieurs Corses. Je pense en avoir identifié au moins 7 dans cette liste de victimes, que je vous ai recopiée ci-joint. Leurs villes d’origine sont surlignées en jaune.  Et parmi ces 7, il y en a précisément un originaire de Calvi : Joseph Cardi, né en 1887 (acte de naissance ci-joint) ainsi que l’acte de décès publié à Toulon le 21 octobre 1911. Il avait 24 ans et était matelot à bord de La Marseillaise. Il y a une certaine probabilité pour que ce soit celui dont la photo apparaît sur la tombe du cimetière de Calvi. Qu’en pensez-vous ?

ALBERTINI Barthélemy, enseigne de vaisseau de 2ème classe, Liberté, Ajaccio, 22 ans
ALBERTINI Jean-Thomas, matelot s.sp., Ernest Renan, Ersa, 21 ans
BIAGGINI Jacques, matelot s.sp., Ernest Renan, Bastia, 23 ans
CARDI Joseph, matelot s.sp., Marseillaise, Calvi, 24 ans
DIFRAJA Ange, matelot s.sp., Liberté, Rogliano, 22 ans
DISPERATI Jean, gabier breveté, République, Luri, 23 ans
GIULIANI Dominique, matelot auxiliaire, Liberté, Cagnano, 22 ans

Bien cordialement.

Jean-Claude Autran

Q16.

Cher Monsieur Autran,

Je pensais bien que vous aviez dans vos réserves quelque chose à me communiquer, et je vous remercie vivement de votre réponse si complète. Mon correspondant sera très heureux que je lui fournisse les renseignements qu'il me demandait.

Peut-être connaissez-vous des personnes qui gravitent autour de mon village de la Cadière d'Azur ? Toujours passionné par l'histoire locale, j'ai réalisé quatre modestes fascicules d'une douzaine de pages chacun :
- Un Cadiéren hors du commun, Auguste Charlois, l'astronome assassiné.
- La chapelle Saint-Côme et Saint-Damien, Ve - XVIe siècles.
- Le   télégraphe de Chappe et son arrivée à la Cadière en 1821.
- Le peintre et illustrateur André Favory (1889 - 1937) dont le nom a été donné à l'une des voies de la Cadière.

Il me reste quelques exemplaires disponibles, les trois premiers à 4,00 euros (noir et blanc) et le quatrième 10,00 euros (en couleurs, c'est un peintre). Donc si vous connaissez quelqu'un, sachez que je peux les envoyer par la poste (2,00 euros).

Merci encore et peut-être à bientôt.

Cordialement.

PV








15 mars 2011 : Nouvelle plaquette sur la tragédie du cuirassé Liberté, réalisée par M. Philippe Virat à partir du récit de Marius Autran

Q1.

Monsieur,

Au cours de l'été 2007, nous avons eu un échange de mails concernant les plans du cuirassé Liberté, plans que vous aviez alors transmis à l'un de vos correspondants qui souhaitait savoir à quel endroit du bateau son aïeul avait trouvé la mort.

En retournant sur votre magnifique site, je vois qu'il est prévu d'organiser des manifestations pour commémorer le centenaire de la catastrophe. Je dispose d'une collections de cartes postales, menu du bord, documents de presse... ainsi qu'une très grande photo (ed. Marius Bar) du cuirassé. Je puis me mettre à la disposition des organisateurs pour un prêt éventuel de ce qui pourrait les intéresser, dans le cadre d'une petite exposition.

D'autre part, je réalise (à titre personnel) un fascicule d'environ 120 pages reprenant d'une part le texte très complet de votre père (avec nombreuses reproductions de cartes postales), et d'autre part divers extraits de presse ainsi qu'une relation médicale de la catastrophe. J'avais l'intention d'en faire un exemplaire unique, mais je puis vous en fournir un si vous le souhaitez, dès qu'il sera prêt.

Avec mes bien cordiales salutations.

PV

R1.
Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message. Je me souviens très bien de notre échange à propos des plans du cuirassé Liberté.

Il est exact qu’un petit groupe de Toulonnais, auquel je suis associé, commence à préparer des manifestations pour commémorer le centenaire de la catastrophe, fin septembre 2011. En principe, il y aurait, le jour du 25 septembre, une messe, une immersion de couronne en mer à l’ancien emplacement du cuirassé, une petite prise d’armes (ou au minimum une sonnerie aux Morts). Il y aurait aussi dans la deuxième quinzaine de septembre une exposition de souvenirs (peut-être pourrons-nous faire rapatrier la maquette de la Liberté qui se trouve dans les réserves de la Marine à Vincennes et qui n’en est jamais sortie), des conférences, le dévoilement d’une plaque dans la cour du Musée du Vieux Toulon, etc.

Nous espérons la participation d’un maximum de familles de descendants des victimes ou des rescapés de la catastrophe. Mais nous n’avons pu en retrouver que très peu pour l’instant. Un avis de recherche doit être publié dans la presse locale.

Je note que vous disposez d’une collection de documents du plus grand intérêt, que les organisateurs seraient certainement heureux de pouvoir vous emprunter quelques jours si vous êtes d’accord. Je vais les en informer afin qu’ils vous contactent pour examiner les modalités pratiques. Je vous communique cependant leurs coordonnées :  M. et Mme GP (...).

D’autre part, je serais très intéressé de recevoir le fascicule que vous réalisez, si vous vouliez bien en faire imprimer un second exemplaire. (Je suis naturellement prêt à participer aux frais supplémentaires que cela va vous occasionner).

Vous serez régulièrement tenu au courant des détails de l’organisation de la commémoration du 25 septembre 2011.

Bien cordialement à vous, et en vous remerciant vivement pour vos propositions.

Jean-Claude Autran
Q2a.
Monsieur,

Merci de votre réponse. Je vais m'absenter pour une quinzaine de jours, et je reprendrai contact à mon retour. La "récupération" de la maquette de la Liberté serait effectivement du plus grand intérêt (je n'en ai qu'une reproduction sur carte postale). Quant au fascicule dont je vous ai parlé, sa réalisation n'est pas encore tout à fait terminée ; c'est plutôt du "bricolage" personnel et je me ferai un plaisir de vous en offrir un exemplaire dès que possible.

Bien cordialement.

PV

Q2b.
J'ai omis de vous indiquer que j'avais créé un petit blog sur la castrophe de la Liberté ; en voici l'adresse :
http://cuirasseliberte.over-blog.com/article-36294093.html
PV

Q3. (18 mai 2011)

Monsieur,

je viens de rencontrer GP qui a vu ma documentation sur la Liberté. Je crois que je pourrai fournir un certain nombre de documents et participer ainsi à l'élaboration de l'exposition. J'aimerais également vous présenter le fascicule (exemplaire unique en attendant mieux) que j'ai réalisé sur cette catastrophe. Je suis à votre disposition pour vous rencontrer à La Seyne (ou ailleurs). Mon téléphone est le (...).

A bientôt.

Bien cordialement.

PV

R3.

Rencontre avec M. PV, le 8 juin 2011 à La Seyne. Ci-dessous, page de couverture de la remarquable brochure qu'il a réalisée.










16 février 2011 : Catastrophe du cuirassé Liberté : Il n'y a pas de quoi plaisanter - C'est une insulte à la mémoire des 300 victimes

C1.
A propos de l'ouverture du Théâtre Liberté à Toulon, je lis que : les premières représentations devraient débuter en septembre pour « l'anniversaire de l'explosion du cuirassé Liberté dans la rade », COMME L'A NOTÉ POUR PLAISANTER PHILIPPE BERLING.

Il n'y a pas de quoi plaisanter : l'explosion du cuirassé Liberté, le 25 septembre 1911, a causé la mort de 300 jeunes marins (dont mon grand-père Louis Gautier, âgé de 25 ans). [Et ceci alors même qu'un collectif de Toulonnais a commencé de préparer, avec la Marine Nationale et la Mairie de Toulon, la commémoration du 100e anniversaire de la catastrophe, avec messe, prise d'armes, immersion de gerbes de fleurs au lieu de l'explosion, expositions, conférences, etc. à la mémoire des victimes].

Var-Matin, mardi 15 février 2011, dernière page

Honte à celui qui a écrit ces lignes et au journal qui les a publiées !

Jean-Claude Autran
R1.
Pas de quoi plaisanter en effet !

MCP



23 janvier - 14 juin 2011 : Catastrophe du cuirassé Liberté : Préparation de la commémoration du 100ème anniversaire (1) : janvier à juin

Q1.

Félicitations pour le remarquable travail présenté sur votre site internet que j’ai longuement visité. Vous présentez une grande richesse de documents exceptionnels. Bravo.
Mon épouse DP née D est dans une situation familiale semblable à la votre puisque son grand père maternel a disparu lors de la catastrophe du cuirassé « La liberté ».
Son grand père étant :

Jean Marie YHUEL né le 5 juin 1877 à Quimperlé.
Quartier maitre charpentier de marine sur le cuirassé « La Liberté »
Inscrit à Lorient sous le n° 9372
Disparu le 25 septembre 1911 lors de l’accident en rade de TOULON
Marié à Francine Louise Marie MAHO le 6 septembre 1906 à Quimperlé
De cette union naitront Jeanne Yvonne Louise Marie Yhuel la mère de mon épouse le 28 novembre 1907 et Louis Yhuel en fevrier 1910.

Nous souhaitons organiser un acte de mémoire en septembre prochain pour le 100e anniversaire de la catastrophe.

Ayant écrit à Monsieur Falco maire de Toulon en fin d’année, nous avons été reçu le jeudi 20 janvier par Mme Gherardi.

Nous pouvons espérer le matin du dimanche 25 septembre le dévoilement d’une plaque souvenir sur un mur de la cour de l’Escolo de la Targo et du musée du vieux Toulon à coté de la plaque en mémoire des disparus du « Iéna » (La réfection des lettres de cette plaque du Iéna par de la dorure pose un petit problème financier semble-t-il) sinon pour « la liberté » cela semble OK.
Pour madame Ghérardi notre démarche individuelle est recevable mais elle aurait plus de poids si nous pouvions regrouper d’autres familles de victimes.

Nous sommes passés ensuite à la cathédrale de Toulon, nous avons retenu la messe ; de 10h 30 pour qu’elle soit dite en souvenir des victimes de l’accident et qu’en même temps la gerbe que nous souhaitons jeter à la mer soit bénie. Il peut y avoir un changement d’horaire selon la disponibilité des officiels de la mairie, nous pouvons faire dire la messe à 8h.

Nous poursuivons notre forcing pour que la conservatrice adjointe de l’antenne toulonnaise du musée national de la marine fasse venir et expose pour la première fois la maquette du bateau qui se trouve dans les réserves à Vincennes.

Pas de nouvelles de la marine nationale que nous avons contactée par lettre.

Au niveau de l’Escolo de la Targo il est toujours prévu des expositions, des conférences et peut être un spectacle musical durant « li vendumi prouvençalo » de
septembre.

Je pense qu’il serait très intéressant que nous nous rencontrions pour poursuivre en collaboration nos projets. Certainement que de votre côté vous en avez également.

Vous devez venir assez souvent au musée du vieux Toulon je pense que c’est là que nous pourrions nous voir puisque nous sommes assez souvent dans la cour à la Targo (un lundi après midi ou un mercredi après midi après le 10 février).

M et Mme GP

R1.

Bonjour,

Merci pour votre message, qui est venu compléter et préciser notre précédente conversation téléphonique.

Je vous félicite pour tout ce que vous projetez de réaliser à l'occasion du 100e anniversaire de la catastrophe du cuirassé Liberté. J'espère que les démarches entreprises auprès de la Ville de Toulon et du Musée de la Marine vont finalement aboutir.

Vous pouvez compter bien évidemment sur ma présence à toutes les cérémonies prévues. Si vous souhaitez de l’aide pour quoi que ce soit, je suis disponible pour vous l’apporter.

A noter que je connais un peu Mme Ghérardi qui fut autrefois, je crois bien, élève de ma mère au collège Curie à La Seyne. Elle doit sans doute se souvenir que le nom de la famille Autran est associé à la catastrophe.

Il est certain que la démarche aurait plus de poids si davantage de familles descendantes des victimes pouvaient être associées. Mais je n'en connais que peu car la majorité des marins tués étaient d'origine bretonne. Je ne sais pas combien de Toulonnais étaient parmi les victimes mais je sais qu'il y a eu un seul Seynois de tué, c'était mon grand-père Louis Gautier.

C'est pour cela que j'avais déjà, depuis près de 2 ans, signalé à l'association de La Seyne Ancienne et Moderne mon souhait de faire une conférence sur la catastrophe, à une date aussi proche que possible de la date anniversaire. En principe, la date retenue pour ma conférence est le lundi 26 septembre, à 17 heures, salle Apollinaire, rue du Dr Mazen, à La Seyne. Des échanges ont eu également lieu avec M. Michel Augier, qui s'était proposé d'intervenir sur le sujet. Vraisemblablement, compte tenu du calendrier des conférences et des habitudes de l'association, nous n'interviendrions pas le même jour et on réserverait plutôt à M. Augier une 2e conférence sur un thème qui pourrait être celui de la poudre B. Mais nous devons rencontrer prochainement M. Augier pour arrêter ceci définitivement.

Quant aux autres familles de victimes, on peut voir sur le "forum" de mon site que j'ai eu des contacts avec :

- M. GF, petit-fils d'un rescapé, qui était alors, je crois dans le Morbihan. Il m'avait envoyé un grand nombre de photos et de cartes postales de la Liberté, achetées dans la région de Lorient. Mais les contacts se sont interrompus avec lui depuis au moins 3 ans. Je ne sais pas ce qu'il est devenu.
- M. JPG, petit-fils du marin Charles Zattara qui périt avec mon grand-père sur la même chaloupe. Ce Monsieur JPG doit encore se trouver dans la région de Toulon. J'ai son n° de téléphone et je pourrai le contacter.
- M. GG m'a communiqué la photo d'une stèle à la mémoire du matelot Abel Adrien Colas se trouvant au cimetière de Saint-Maurice (Val de Marne).
- M. GB, petit-fils de Francis Auguste Bodin, tué par l'explosion alors qu'il était sur une embarcation de secours.
- M. ST, Marcilly-sur-Tille, Côte d'Or, qui m'a signalé l'existence d'un monument dans le cimetière de sa ville, consacré au quartier-maître mécanicien René Camelin, mort à son poste lors de l'explosion du cuirassé.
- Mme B, de Bretagne, petite-fille du marin François Lamour marin embarqué sur La République et portant disparu en portant secours aux marins de la Liberté.
- Mme MB, arrière petite-fille du le matelot Alexandre Leblanc, affecté sur la Liberté, et survivant de la catastrophe.

Je peut naturellement essayer de recontacter toutes ces familles pour leur signaler l’acte de mémoire qui se prépare. Mais, à part la famille Zattara, il n’est pas évident de faire se déplacer des gens qui résident sans doute loin de Toulon. Enfin, on ne sait jamais, et je vais le leur proposer.

A la prochaine occasion, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, je peux aussi parler de l'acte de mémoire que vous organisez à M. Marc Vuillemot, Maire de La Seyne, ainsi qu’à d’autres élus du Conseil général et du Conseil régional que je connais. On peut espérer qu’il vont au moins déléguer quelqu’un à la commémoration.

A noter enfin que les plans du cuirassé se trouvent sur le site internet du Service Historique de la Défense et peuvent être téléchargés à l'adresse : http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/02fonds-collections/banquedocuments/planbato/planbato/Plans/planbato.php?id=322

Je suis naturellement prêt à vous rencontrer, par exemple aux Amis du Vieux Toulon où je me rends assez régulièrement. Si vous êtes disponible, je peux pour l’instant vous proposer le (...) dans la salle de lecture. Sinon, proposez-moi une autre date (...).

Encore toutes mes félicitations pour vous consacrer à cette cause particulièrement noble d'honorer la mémoire de tous les marins tragiquement disparus.

Dans l’attente de vous rencontrer prochainement, bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran
Q2.
J'ai bien reçu votre mail. Merci pour toutes vos informations.

Rendez-vous (...) au musée du vieux Toulon. Nous vous présenterons également le cabiscou (président) de La Targo M. GR, à moins que vous ne le connaissiez déjà.

Nous devons être reçu le 8 février par une secrétaire de la marine, nous pourrons alors vous donner les dernières informations pour les actions possibles le 25 septembre.

J'ai trouvé sur Hyères Monsieur T. dont un parent était sur la Liberté. Ce marin a sauté à la mer et a été sauvé. Bien que non voyant Monsieur T. participera aux cérémonies du souvenir.

Bien amicalement.

GP

R2.
Bonjour,

Merci pour votre réponse rapide.

J'ai bien noté notre rendez-vous aux Amis du Vieux Toulon (...).

A bientôt donc.
Jean-Claude Autran
Q3.
Suite à notre rencontre, nous sommes passés à l’agence de Var-matin, nous avons rencontré la journaliste qui a écrit l’article de la dernière page. Elle nous a confirmé que Philippe Berling a bien évoqué sur le ton de la plaisanterie la catastrophe du cuirassé liberté. Devant notre mécontentement elle a pris des notes et nous a proposé de faire passer un petit message pour rechercher des familles de victimes, cela gratuitement. Nous allons surveiller le journal dans les jours à venir.

Nous avons également rencontré des anciens combattants de Toulon, mais ils nous ont dit que c’était toujours la municipalité de Toulon qui coordonnait les commémorations.

Pour la conférence à La Targo je vous propose comme convenu le mercredi 14 Septembre 17H. Si tout se passe comme nous l’envisageons nous pourrions faire le vernissage de l’exposition le même jour mais vers 15H30. Affaire à suivre.

Je vais envoyer un mail à monsieur MA pour le tenir informé de nos démarches et lui proposer de faire sa conférence sur la poudre B le mercredi suivant, 21 septembre.

Bien amicalement.

GP
R3. (25 février 2011) (à GP)
Bonjour,

Merci pour ces informations sur l'avancement de vos démarches.

De mon côté, j'ai aussi réagi à l'article de Var-Matin en mettant sur ma page Facebook la copie de l'article, en surlignant la phrase de Philippe Berling et en commentaire, entre autres : "Honte à celui qui a écrit ces lignes et au journal qui les a publiées". Cela a dû toucher plusieurs dizaines de personnes, dont les principaux hommes politiques de La Seyne. Mais le message n'a suscité qu'un seul commentaire. J'ai aussi fait figurer la même information sur le "forum" de mon site à la page du cuirassé Liberté.

Deuxièmement, j'ai appelé l'ancien Chef de musique des Equipages de la Flotte, M. JB, qui m'a dit qu'il ne devrait y avoir aucun problème pour obtenir 2 clairons et 1 tambour pour jouer une Sonnerie aux Morts. Mais il m'a dit que la demande devait être faite par la voie hiérarchique en s'adressant directement à M. le Vice-Amiral d'Escadre, Préfet Maritime. Ce dernier ferait redescendre la demande aux Equipages.

Troisièmement, j'ai commencé de contacter les descendants de victimes ou de rescapés avec lesquels j'avais eu des contacts ces dernières années, pour les informer de la commémoration du Centenaire de la catastrophe. Plusieurs ont changé d'adresse e-mail et mes messages ne sont pas passés. Mais j'ai pu en retrouver certains par les Pages Jaunes, et à ceux-là, j'adresse un courrier par la poste, en leur demandant de diffuser l'information, s'ils ont connaissance, autour d'eux, d'autres familles de victimes.

Naturellement, je vous confirme mon accord pour faire une conférence d'une heure environ le mercredi 14 à 17 heures.

Merci de m'informer si vous voyez passer dans Var-Matin l'avis de recherche des familles de victimes. Pour l'instant, je ne l'ai pas vu, mais comme je suis abonné à l'édition Ouest-Var, il se peut que je manque certaines informations qui paraîtraient dans les pages de Toulon.

Je vous tiens au courant des réponses que j'aurai pu obtenir de la part des différentes familles de victimes.

Avec amitiés.

Jean-Claude Autran
R4. (19 avril 2011) (à GP)
Bonjour,

J'espère que la préparation des commémorations du 100e anniversaire de la catastrophe du cuirassé Liberté se poursuit de façon satisfaisante.

Je viens vous tenir au courant de ce que j'ai pu faire de mon côté.

Comme convenu, j'ai écrit (courrier postal ou courrier électronique) à tous ceux - descendants de victimes ou de rescapés - avec qui j'avais eu des contacts pour leur annoncer les manifestations due septembre 2011 :

- GF [petit fils de Joseph Falconetti], 
affecté sur la Liberté, et survivant de la catastrophe] (...).
- JPG [petit fils de Charles Zattara, victime] (...), tué par l'explosion sur une chaloupe de secours, avec mon grand-père Louis Gautier.
- GB, petit-fils de Francis Auguste Bodin, tué par l'explosion alors qu'il était sur une embarcation de secours (...).
- JRB, de Bretagne, petite-fille du marin François Lamour marin embarqué sur La République et disparu en portant secours aux Marin de la Liberté (...).
- Mme Maald Leblanc [arrière petite-fille du matelot Alexandre Leblanc, affecté sur la Liberté, et survivant de la catastrophe] (...).

Je ne sais pas lesquels vont pouvoir se déplacer. Mis à part JPG, la plupart résident, je crois, en Bretagne. Pour l'instant, aucune réponse.

Dernier point : j'ai été contacté il y a quelques jours par M. PV qui m'a dit ceci :
(...).

Je lui ai répondu que sa proposition me paraissait très intéressante et lui ai proposé de se mettre en contact avec vous.

Voilà où j’en suis.

Je ne sais pas si vous avez pu faire publier un avis de recherches des familles des victimes, dans Var-Matin. Il se peut que je ne l’aie pas vu, étant abonné à l’édition La Seyne-Sanary-Ouest-Toulon. S’il est paru, pourriez-vous, je vous prie, m’en adresser le scan afin que je le joigne à mon site, sur la page d’accueil, et fasse aussi, de cette autre manière, un appel aux familles.

Merci par avance. A bientôt d’avoir de vos nouvelles.

Cordialement,

Jean-Claude Autran
Q5.
Bonjour et merci du travail effectué. Nous poursuivons nos demandes et nous allons préparer l'exposition dès que j'aurais terminé mon travail actuel pour une conférence le 11 mai à la Targo sur la vie de Folco de BARONCELLI.

J'ai reçu un mail de monsieur PV, nous allons prendre rendez-vous pour consulter ses archives perso.

Bien amicalement.

GP
Q8.

Merci de votre envoi qui permet une comparaison intéressante. Monsieur PV m'a fait parvenir une carte postale de la maquette du musée de la marine qui porte également le N° 2297 et le nom de la Liberté mais ce n'est pas le bon bateau, il à trois cheminées sur l'avant. La conservatrice du Musée de la Marine de Toulon n'étant pas très coopératrice je vais lui faire un courrier avec les deux photos et lui demander de nous donner plus d'informations.

Bonne journée.

GP

Q9. (18 mai 2011)

Monsieur,

je viens de rencontrer GP qui a vu ma documentation sur la Liberté. Je crois que je pourrai fournir un certain nombre de documents et participer ainsi à l'élaboration de l'exposition. J'aimerais également vous présenter le fascicule (exemplaire unique en attendant mieux) que j'ai réalisé sur cette catastrophe. Je suis à votre disposition pour vous rencontrer à La Seyne (ou ailleurs). Mon téléphone est le (...).

A bientôt.

Bien cordialement.

PV

Q10.

Bonjour, voici des nouvelles de notre projet :

Nous avons rendez-vous demain avec Madame BARON, Conservatrice du musée de la Marine de TOULON. Elle va organiser une exposition temporaire, mais nous gardons à La Targo tous nos projets, nous allons voir comment travailler en collaboration.

Nos contacts avec la Marine sont toujours au même point, Nous servons de balle dans une partie de tennis entre les services. En pièce jointe vous trouverez la lettre que nous adressons ce jour au Préfet Maritime, suivant les conseils de Madame BARON (...).

Notre rencontre avec monsieur PV à été très sympathique et fructueuse. Bien amicalement 

GP et DP

Texte de la lettre adressée à : Monsieur le Vice Amiral d’Escadre Yan TAINGUY, Préfet Maritime

Monsieur le Préfet maritime

Le 25 septembre prochain, cela fera 100 ans, qu’en rade de TOULON se produisait l’explosion du cuirassé LIBERTE , l’un des accidents les plus graves survenu en temps de paix pour notre armée. Responsable à ce jour d’un collectif de 11 familles de victimes, petite-fille moi-même d’une d’entre- elles, je vous serais reconnaissante de bien vouloir m’informer des cérémonies que la Marine envisage d’organiser.

Pour notre part, nous avons informé  Madame SBERNA, Le Commandant SELLIER et le Lieutenant de Vaisseaux PARROT de nos actes de mémoire privés, réalisés en collaboration avec la Municipalité de TOULON, Monsieur Hubert FALCO ayant eu une oreille plus qu’attentive à notre projet (Affaire suivie par le service de Madame GHERARDI) .

Veuillez croire Monsieur le Préfet Maritime à mes plus respectueuses salutations.

GP et DP

R10.

Chers amis,

Merci encore pour ces dernières informations et pour toute l'énergie que vous continuez à déployer pour l'organisation des cérémonies du 25 septembre 2011.

Je suis persuadé que cela va finir par porter ses fruits et que les manifestations seront à la hauteur de l'importance de l'événement. En tout cas, vous aurez la conscience tranquille, vous aurez fait le maximum de ce qu'il était possible de faire.

J'ai de mon côté rencontré hier M. Philippe Virat, qui m'a offert également un exemplaire de sa remarquable plaquette "La tragédie du cuirassé Liberté".

Je vous confirme également ma disponibilité pour présenter la conférence le 14 septembre à l'Escolo de la Targo, et je vous informe aussi que la conférence qui devait être présentée sur le même sujet aux Amis de La Seyne Ancienne et Moderne le 26 septembre "Il ya 100 ans : la tragédie du cuirassé Liberté" a été reprogrammée une semaine plus tôt, soit le lundi 19 septembre à 17 heures, afin que cette conférence puisse être partie intégrante du programme des Journées du Patrimoine 2011 à La Seyne.

Amicalement,

Jean-Claude Autran.

Q11. (9 juin 2011)

Bonjour Monsieur Autran,

Bien reçu votre mail. Nous avons rencontré Madame BARON la directrice du musée de la marine de TOULON, le contact à été très cordial et je pense positif.

Elle va monter une exposition temporaire dans une salle annexe du musée pour recevoir les scolaires de fin septembre à fin décembre, dans laquelle elle va présenter la maquette du bateau qu’elle fait faire au 1/100e et qu’elle présentera ensuite de manière permanente. La maquette de Paris lui semble fausse pour certains points et un peu trop grande. Elle va faire également des recherches au service historique de la marine et dans les réserves du musée de Paris. Des documents lui seront également confiés par monsieur MA. Elle aimerait faire le vernissage le dimanche 25 septembre. Mais comme pour nous, la Marine nationale ne bouge toujours pas. J’ai fais une nouvelle lettre au Préfet Maritime, c’est à suivre. De son côté elle connaît très bien le chef de corps de la Musique des Équipages. Elle est persuadée qu’il ferait quelque chose de bien s’il en recevait l’ordre officiel. Roland Garros étant terminé, j’espère qu’ils ne vont pas jouer Wimbledon, comme balle je suis un peu usé.

Bien amicalement,

GP et DP


Lei vendùmi prouvençalo
jeudi 1er septembre 2011
En setèmbre
ESCOLO de la TARGO
 Prougramo dóu festenau prouvençau
 Lei vendùmi prouvençalo


Dijòu 1 de setèmbre : Fougau Cous Lafayette, 17 ouro 30 :
-Inaguracien deis espousicien sus lou « Liberté » e sus lei pèis, de vèire tout lou mes leis après-dina. Vin d’ounour.


Dimècre 7 de setèmbre : Pichot tiatre Pouarto d’Italìo 17 ouro 30 :
-Charradisso sus la pesco e lei pèis de la coustiero.
-Charradisso en prouvençau pèr Gui Revest.

Divèndre 9 de setèmbre : Pichot tiatre Pouarto d’Italìo 17 ouro 30 :
-Conte e musico pèr lei Glaudi Coste e Hauser

Dimècre 14 de setèmbre : Pichot tiatre Pouarto d’Italìo 17 ouro 30 :
- « L’Accident du cuirassé Liberté », Causerie en français par Jean Claude Autran


Divèndre 16 de setèmbre : Fougau Cous Lafayette, 12 ouro :
-Aiòli coumplèt alesti sus plaço participacien 20 € -Si faire marca au 04 94 92 74 19 vo 04 94 08 00 98.

Dissate 17 de setèmbre : Lei quatre camin dei Routo à parti de 10 ouro :
-Lei vièi mestié prepausa au publi.

Dimècre 21 de setèmbre : Pichot tiatre Pouarto d’Italìo 17 ouro 30 :
-« La poudre B », Causerie en français par M. Augier


Divèndre 23 de setèmbre : Pichot tiatre Pouarto d’Italìo 17 ouro 30 :
-Cant, conte e peceto prouvençalo pèr L’Escolo de la Targo

Dimenche 25 de setèmbre :
-10 ouro : en souveni di mort dóu « Liberté » (25-09-2011) messo à la catedralo
 11 ouro 30 : Descuberto d’uno lauso (69 cous Lafayette )
 12 ouro 30 : Vin d’ounour

 15 ouro : La cousino prouvençalo alestido davans vautre (Lei Roucas dóu Barri )
 Degustacien à 17 ouro.

Divèndre 30 de setèmbre : Pichot tiatre Pouarto d’Italìo 18 ouro : -Councert pèr lou groupe « Barri Nòu de Saint Tropez » -Vin d’ounour que clavara lou Festenau.

R11a. (14 juin 2011)

Cher Monsieur,

Merci beaucoup pour votre dernier message qui contient plusieurs bonnes nouvelles. Je suis heureux que le dossier avance de façon satisfaisante grâce à votre ténacité.

J'ai, moi aussi, rencontré Monsieur Philippe Virat qui m'a remis un exemplaire de son fascicule sur le cuirassé Liberté. Son intention serait d'en faire reproduite quelques autres exemplaires pour être mis en vente, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, lors des conférences du mois de septembre sur le cuirassé Liberté.

Dernier point, je vous fais suivre ci-après, pour information, le message que j'ai reçu il y a quelques jours de Madame Bernugat, petite-nièce du marin François Lamour, marin sur le cuirassé République et porté disparu lors de l'explosion du cuirassé Liberté (qui fit, comme on sait, 24 victimes sur le République).

Amicalement,

Jean-Claude Autran

Q12. (12 juillet) (à GL)

Chère Madame,

(...) Dans un tout autre ordre d’idées, vous êtes certainement au courant de la commémoration prochaine du 100e anniversaire de la catastrophe du cuirassé Liberté (25 septembre 1911 - 25 septembre 2011) en rade de Toulon - dans laquelle mon grand-père maternel, Louis GAUTIER, fut tué à l’âge de 25 ans. Avec d’autres familles de descendants de victimes, nous devons prochainement rencontrer Madame GHERARDI. Notre souhait est d’obtenir de la Ville de Toulon une aide dans l’organisation de cette commémoration, ainsi que, dans toute la mesure du possible, une intervention auprès des responsables locaux de la Marine Nationale pour les inciter à davantage s’impliquer dans l’événement.

R12.

Cher Monsieur,

(...) S'agissant de la commémoration du 100ème anniversaire de la catastrophe du cuirassé "Liberté", j'en parlerai dès demain à Mme GHERARDI et pour ce qui est de la Marine Nationale, je vous promets de me rapprocher du Préfet Maritime pour tenter d'obtenir, comme vous le souhaitez une implication plus conforme à l'attente des familles des descendants des victimes.
Je vous tiens informé du résultat de ma démarche.

Croyez, Cher Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

G. Lévy

R11b. (15 juillet 2011)

Chers amis,

Comme je vous l'ai indiqué lors de votre dernier appel téléphonique, il m'était possible d'adresser un petit mot à Mme Geneviève Lévy, député de
Toulon et 1ère adjointe au Maire, (que je connais un peu car elle fut autrefois élève de mon père ­ et je suis précisément en contact à propos de la préface qu'elle doit écrire pour un ouvrage de mon père que je vais rééditer).

Je lui ai donc glissé quelques lignes à propos de ce que nous envisagions pour la commémoration du 100e anniversaire de la tragédie de la Liberté, de l¹aide qu' nous souhaitons de la part de la ville de Toulon, et des difficultés rencontrées, notamment avec la Marine.


Elle m'a aussitôt répondu le paragraphe suivant :

S'agissant de la commémoration du 100ème anniversaire de la catastrophe du cuirassé "Liberté", j'en parlerai dès demain à Mme GHERARDI et pour ce qui est de la Marine Nationale, je vous promets de me rapprocher du Préfet Maritime pour tenter d'obtenir, comme vous le souhaitez une implication plus conforme à l'attente des familles des descendants des victimes.
Je vous tiens informé du résultat de ma démarche.

Croyez, Cher Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

G. Lévy

Je pense que c'est une bonne nouvelle.

Mais nous ferons donc le point, comme convenu, le mardi 26 à 9 h 30, avec Madame GHERARDI.

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

R11c.

Cher ami,

Suite à notre réunion de ce matin [26 juillet 2011], vous trouverez ci-joint :

- Une photo de mon grand-père Louis Gautier, que j’ai re scannée à 600 dpi à partir d’un original.

Ensuite, concernant la position du cuirassé dans la rade de Toulon, j’ai pu me procurer auprès de mon éditeur un exemplaire de l’ouvrage “Méditerranée, mer cruelle”, qui consacre 4 pages à l’explosion du « Liberté ». Je vous adresse d’ailleurs la copie des 4 pages en question. Elles ne contiennent pas d’information réellement nouvelle, mais une illustration situe la position de l’épave environ à égale distance entre le rivage de La Seyne, “Le Pin de Grune”, et l’arsenal de Toulon, donc à 600 ou 650 mètres de chacune des 2 rives. Réflexion faite, si l’on observe bien la carte postale de l’escadre, avec la + qui indique la position de la Liberté, il n’y a peut-être pas de contradiction entre les deux documents. Après tout, l’idée que je me faisais de la position du navire, à savoir à 300 ou 400 mètres du rivage seynois, était peut-être fausse après une meilleure observation des illustrations dont nous disposons aujourd’hui. Nous pourrons en reparler lorsqu’il s’agira de déterminer lieu d’immersion de la gerbe, notamment si nous arrivons d’ici là à déterminer l’emplacement du coffre n° 20.

Extrait de Méditerranée, mer cruelle, pp. 22-25.

Bien cordialement à vous,

Jean-Claude Autran

Q12.

Bien reçu votre mail. Nous avons trouvé la responsable de l'Association des Bretons du Var, c'est Madame Colette Pitois de La Seyne, nous l'avons eu au téléphone, elle nous a informé que son association a été fondée suite à la catastrophe de la "Liberté" elle pense pouvoir réunir une petite délégation le 25 septembre. Nous devons la rencontrer le 8 août à La Targo, Monsieur Virat doit venir ce jour-là nous porter ses documents pour l'expo. Elle aussi à eu des contacts avec la Marine, elle a abandonné devant le peu d'empressement des services pour lui répondre.

Je vais faire une nouvelle tentative auprès du L.V. Marassé dans la journée, je n'ai jamais eu de contact avec lui.

Bien cordialement.

GP

R12a. (à DC)

Bonjour Monsieur,

Suite à notre réunion d’hier, je vous prie de trouver ci-joint une photo numérique du cuirassé « Liberté » en vue de la carte d’invitation à la Commémoration.

Je ne disposais pas de l’original de cette carte postale et n’ai donc pas pu la scanner de nouveau avec une très haute résolution, mais il me semble que c’est tout de même une photo de bonne qualité.

Toutefois, s’il y avait problème, merci de nous le faire savoir pour que nous recherchions un autre type de document.

Merci par avance pour votre aide sur ce dossier du cuirassé « Liberté ».

Cordialement,

Jean-Claude Autran

R12b.

Re bonjour,

Comme texte de la plaque commémorative dont nous avons parlé hier, je propose simplement :

A la mémoire des victimes de la catastrophe du cuirassé « Liberté »

                25 septembre 1911 – 25 septembre 2011

Avec éventuellement, au-dessous, si la Municipalité le souhaite :

    Plaque souvenir apposée par la Municipalité de Toulon

Mais si vous avez une meilleure suggestion, on peut encore un peu retravailler ce texte.

A très bientôt sans doute.

Amitiés,

Jean-Claude Autran

Q13.

Je trouve très bien votre proposition de texte pour la plaque. Je vous fais parvenir en pièce jointe le programme de septembre de La Targo. Les conférences seront délocalisées sur notre petit théâtre de la porte d’Italie il y a un peu plus de place pour le public. Nous en reparlerons. Bien amicalement

GP

R13a.

Monsieur,

Tout d'abord, je vous remercie pour votre envoi, cette photo sera donc utilisée pour le carton d'invitation.

Ensuite, je reviens vers vous afin de pouvoir obtenir le plus rapidement possible, le texte qu'il faudrait faire apparaître sur la plaque qui sera dévoilée le jour de la cérémonie.
 
Dans l'attente, recevez cher monsieur l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
 
DC, Agent de cérémonies, Sce Cérémonies-Animations-Protocole, Mairie de Toulon

R13b.

Bonjour Monsieur,

En accord avec M. Gérard PASCAL, nous vous proposons, pour la plaque qui sera dévoilée le jour de la cérémonie, le texte suivant :

A la mémoire des victimes de la catastrophe du cuirassé « Liberté »
                25 septembre 1911 – 25 septembre 2011

(Avec éventuellement, au-dessous, si la Municipalité le souhaite) :

Plaque souvenir apposée par la Municipalité de Toulon

Restant à votre disposition, bien cordialement à vous

Jean-Claude Autran

Q14a.

Bien reçu votre message. Nous devons rencontrer Madame Colette Pitois responsable des Bretons du Var lundi après midi à La Targo. Suite à cette visite je ferrai peut être ajouter cette association sur le carton d'invitation. Nous devrions recevoir également la visite de M. Virat pour la préparation de l'expo.

GP

Q14b.

Deux petites nouvelles :

L’association l’Amicale des Enfants de Bretagne du Var sera associée à la commémoration, En hommage elle fera un défilé sur le cours Lafayette ainsi que des danses et de la musique le samedi 24 septembre vers 17h 17h30. Cette association à été fondée suite à l’accident de la Liberté en octobre 1911.

La Marine Nationale a enfin bougé, mon épouse a eu un contact téléphonique avec le lieutenant de vaisseau Malassé hier matin à 10h. La Marine souhaite un hommage médiatique et humain (?).

Le LV voudrait connaître rapidement le nombre de participants sur le bateau pour le jet de la gerbe. Nous allons contacter les membres de la famille de ma femme pour savoir qui va venir. Pouvez vous de votre côté savoir le nombre de vos participants.

Bien amicalement

GP

Q14c.

Pouvez-vous me confirmer  les manifestations qui auront lieu le 25 septembre 2011 à Toulon ?

un membre de ma famille (Pierre Petitbrouhaud) ayant été sur le batiment au moment de l'explosion, je souhaite pouvoir y participer.

Comment peut-on obtenir une brochure de votre récit sur cette tragédie?

En vous remerciant par avance.

CM

R14. (à Mme CM)

Chère madame,

Merci pour votre message.

Nous serions très honoré de votre participation aux commémorations du 100e anniversaire de la tragédie du cuirassé Liberté.

Vous trouverez ci-joint le programme prévisionnel (en attendant le carton officiel d’invitation de la mairie de Toulon) de la journée du 25 septembre, ainsi que le calendrier de diverses autres manifestations organisées en septembre par l'Escolo de la Targo et l'Association des Enfants de Bretagne du Var autour de ce 100e anniversaire : exposition, animation et conférences. Personnellement, je raconterai la tragédie du cuirassé lors d'une conférence le 14 septembre, ainsi que, par ailleurs, le 19 septembre à La Seyne-sur-Mer, à 17 h, salle Apollinaire.

Vous êtes la bienvenue à l'une ou l'autre de ces manifestations, mais tout particulièrement à celles de la matinée du 25 septembre.

Si vous souhaitiez assister à l’immersion d’une couronne en mer, à 8 h 45, sur un bâtiment mis à notre service par la Marine Nationale, ou pour tout autre renseignement complémentaire, je vous conseillerais cependant (comme le nombre de places à bord est limité) de contacter les organisateurs des commémorations  : M. ou Mme Gérard PASCAL (...).

En ce qui concerne la brochure du récit de la catastrophe du cuirassé Liberté (qui reprend, pour moitié, le récit de mon père, et pour moitié, d’autres informations, illustrations et transcriptions d’articles de presses – cette seconde partie ayant été réalisée par M. Philippe Virat), elle est actuellement en vente à l’exposition, Escolo de la Targo, au 69 cours Lafayette, tous les après-midis, sauf le dimanche, au prix de 12 EUR. Voir à ce sujet le blog sur le cuirassé Liberté, tenu à jour par M. Philippe Virat (http://cuirasseliberte.over-blog.com/). Elle sera également en vente lors des conférences au Petit Théâtre de la Porte d’Italie, les 14 et 21 septembre.

Espérant vous rencontrer prochainement.

Bien cordialement à vous.

Jean-Claude Autran

Q15.

Bonjour,

Je vous remercie pour votre réponse, je vais prendre mes dispositions pour être présente le 25 septembre.

Cordialement.

CM

R15. (à GP)

Bonjour,

Merci pour ces dernières nouvelles.

Concernant le nombre de participants sur le bateau, il y aura du côté de ma famille 3 personnes en tout.

J'ai essayé de joindre au téléphone la seule autre famille que je connais et qui réside à Toulon (M. Giannoni, petit-fils de Charles Zattara qui a péri sur la même chaloupe que mon grand-père), mais sans succès : j'ai laissé un message sur son répondeur, sans réponse pour l'instant.

Peut-être ce sera du côté des Bretons du Var qu'il y aura le plus de participations.

Mais il me semble que nous n'aurons d'engagement concret de certaines familles à participer (notamment celles qui sont éloignées) que lorsque nous pourrons envoyer des cartons d'invitation avec des précisions sur la commémoration. Savez-vous si les choses avancent du côté de la Mairie à propos de ces invitations ?

Amicalement.

Jean-Claude Autran

Q16a.

Oui les choses avancent du coté mairie, Danièle à eu un contact téléphonique avec la secrétaire du cabinet de Monsieur le Maire qui lui a demandé de confirmer le texte de la plaque pour sa mise en fabrication et elle devait lancer l'impression des invitations aujourd'hui. Le 25 nous aurons la présence de Madame Bernugat et de sa fille.

Nous à La Targo nous avons fait des invitations en français pour tout le mois de septembre en pdf pour pouvoir les envoyer par mail ou les imprimer à la demande (pièce jointe). Pour la messe du 25 il y aura un léger retard elle se fera à 10 h 30. Je pense que nous sommes sur la bonne voie pour une belle journée d'hommage. Bien cordialement.

GP

Var-Matin, 1er septembre 2011
Voir aussi : Un festival de la culture provençale tourné vers la mer (site internet de Var-Matin)

Q16b. (31 août 2011)

La Marine Nationale mettra le bâtiment de soutient "Gazelle" à notre service pour jeter la gerbe à la mer à 9 h 45 le 25 septembre, rendez vous normalement devant la base navale à 9 h 30, 20 personnes pourront embarquer. J'ai demandé la possibilité d'avoir un aumônier sur le navire, (à suivre) pour bénir la gerbe puisque la messe est maintenue à 10 h 30. Nous pouvons espérer un piquet d'honneur à l'entrée de la Targo pour le dévoilement de la plaque. En pièce jointe le projet de texte pour le carton d'invitation.

L'exposition est en place, ça semble bien, inauguration demain 17 h 30. A demain, bien amicalement.

GP

Voir la suite des échanges en allant, ci-dessus à : Commémoration du 100e anniversaire : septembre 2011






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